CD EXT Annales 2019 Résumé
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AVERTISSEMENTS IMPORTANTS
L’usage de tout document ou matériel autre que le matériel usuel d’écriture et de tout
document autre que le support fourni est interdit.
Veillez à bien indiquer sur votre copie le nombre d’intercalaires utilisés (la copie double
n’est pas décomptée).
A. Résumez le texte en 200 mots (un écart de plus ou moins 10 % est toléré). Vous indiquerez à la
fin de votre résumé le nombre exact de mots qu’il comprend.
B. Définissez et expliquez les mots ou expressions suivants (en caractères gras soulignés dans le
texte) :
– un écueil dépassé
– ultrasons
– dimension éthique
– thérapies géniques
2) Quel est le risque mis en avant par l’auteure de cet article quant à l’utilisation des
nanotechnologies et qu’est-il préconisé dans le texte pour faire face à celui-ci ?
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Les nanotechnologies : la nouvelle arme contre le cancer du cerveau
les nanotechnologies sont des outils miniatures qui permettraient de mieux étudier les tumeurs et de
développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.
À l’heure actuelle, aucune thérapie ciblée ne permet de ralentir l’évolution de la maladie car les
cellules cancéreuses présentent un grand nombre d’altérations. Une caractéristique qui leur permet
de s’adapter et d’échapper aux médicaments. Le micro-environnement de la tumeur est également
un obstacle à la réussite des traitements. «Malgré l’ablation de la tumeur, la récidive est quasi-
systématique car il est impossible d’éliminer toutes les cellules cancéreuses», explique le Pr Berger.
Un écueil dépassé grâce aux nanotechnologies. L’équipe du Pr Berger a développé un outil à base
de silicium permettant d’étudier le cerveau sans le léser. Placée au bout d’un stylet, cette puce
miniature «similaire à un scotch» piège des molécules et des cellules. L’analyse des échantillons
prélevés permet d’identifier des cibles thérapeutiques. Testée chez 25 malades du glioblastome lors
de l’ablation de leur tumeur, cette technique conçue par la start-up Medimprint s’avère efficace et
sans danger. Les essais cliniques vont désormais se poursuivre au CHU d’Angers, l’hôpital Saint
Anne et Henry Mondor.
En parallèle, une équipe de chercheurs grenoblois et lyonnais travaille sur des nanoparticules
sensibles à la radiothérapie. Après l’injection des particules par voie intraveineuse, les patients sont
exposés aux rayons X. Un essai mené chez 13 patients a montré une réduction du volume tumoral
chez 11 d’entre eux.
Néanmoins ces résultats encourageants présentés pour la célébration des 100 ans de la Ligue contre
le cancer ne mettent pas fin au débat autour des risques potentiels des nanomatériaux. Encore
aujourd’hui, les effets à long terme de ces technologies miniatures ne sont pas connus. «La
dimension éthique est omniprésente. Pour développer des outils innovants, il faut s’assurer que les
patients aient bien compris le protocole. Il faut également un système de surveillance strict comme
cela a été mis en place pour les thérapies géniques», juge le neurologue.
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