Gpi 3 3
Gpi 3 3
Gpi 3 3
COMPOSANTE 3
CHAPITRE 3
INTRODUCTION..................................................................................................................... 5
INTRODUCTION
1.2 Définitions
1.2.1 Entrepreneur
i. soit pour créer ou acquérir une entreprise et la gérer lui-même, soit pour
participer, à titre d'associé, à la gestion et aux opérations quotidiennes d'une
entreprise, avec le contrôle, seul ou avec son époux ou conjoint de fait qui
l’accompagne, d’au moins 25 % des capitaux propres, ce pourcentage devant
valoir au moins 100 000 $, si l’entreprise est :
ii. soit, après avoir acquis, seul ou avec son époux ou conjoint de fait qui
l’accompagne, au moins 25 % des capitaux propres, ce pourcentage devant
valoir au moins 100 000 $, d’une entreprise décrite au sous-paragraphe i,
pour la gérer lui-même ou participer à titre d’associé, à la gestion et aux
opérations quotidiennes de celle-ci.
1.2.2 Investisseur
ii. dispose, seul ou avec son époux ou conjoint de fait qui l’accompagne, d’un
avoir net d’au moins 1 600 000 $ obtenu licitement, à l’exclusion des
sommes reçues par donation moins de 6 mois avant la date de présentation
de la demande;
Les activités (ou entreprises) licites sont celles qui ne contreviennent pas aux lois
du pays d'accueil et qui sont généralement admises dans les pays occidentaux.
Des activités illicites sont, par exemple, la contrebande, le commerce des produits
de contrebande, le commerce de la drogue, la fraude fiscale, etc.
L’entreprise doit être dûment inscrite auprès des autorités légalement habilitées à
accorder le droit d’opérer. L’inscription doit être faite selon les règles applicables
Les activités doivent respecter les lois applicables, vues dans le contexte du
Québec et du Canada. Les activités qui sont tolérées dans le pays d’origine du
candidat et qui n’entraînent pas nécessairement de poursuites criminelles, mais
qui ne seraient pas tolérées au Québec ou au Canada et qui y entraîneraient des
poursuites criminelles, ne sont pas considérées comme licites.
Les avoirs accumulés grâce aux activités d’une entreprise ne déclarant pas à l’État
les revenus qui doivent l’être ne sont pas considérés licites.
Dans le cas particulier où il y a deux séries d’états financiers pour une entreprise,
les uns présentés aux autorités fiscales du pays d’origine, les autres présentés,
entre autres, pour fins d’immigration, le fonctionnaire à l’immigration s’appuiera
sur les états financiers présentés à l’État.
1.2.6 Courtier
1.2.7 Emploi
L’entreprise visée est celle dont l’unique activité consiste à dispenser un acte
professionnel à un individu ou à une personne morale, sans l’ajout d’une activité
économique organisée à caractère commercial.
Ainsi, une personne, n’étant pas considérée comme salariée, exploite une
entreprise professionnelle lorsqu’elle organise sa pratique conformément aux
règlements édictés par un ordre professionnel. Par exemple, un dentiste qui offre
des services de diagnostics et de traitements des dents à son cabinet exploite une
entreprise professionnelle.
Une entreprise professionnelle ne doit pas être considérée comme une entreprise
commerciale. Par exemple, la vente d’un médicament à la suite d’une
consultation médicale, dans les pays où cela est permis, s’inscrit directement
dans le prolongement dudit acte professionnel.
Il peut s’agir, par exemple, de trois employés temps partiel qui effectuent le
nombre d’heures requis par semaine. Un employé qui effectue 60 heures de
travail par semaine est considéré comme un seul équivalent d’emploi à temps
Une entreprise est rentable lorsqu’elle génère un profit. Il n’est cependant pas
obligatoire que des profits soient réalisés annuellement. Des profits importants
peuvent compenser des pertes d’années antérieures. Une entreprise sera jugée
rentable si ses bénéfices sont supérieurs à ses pertes pour l’ensemble de la
période couverte par les états financiers présentés.
Pour satisfaire aux exigences du Règlement, une personne doit avoir exercé des
fonctions de gestion à plein temps, ce qui signifie qu’au cours de la période en
cause, elle doit y avoir consacré tout son temps de travail.
- travailleurs autonomes qui viennent au Québec pour y créer leur propre emploi
par l’exercice d’une profession définie à la Classification nationale des
professions;
2.3 Ajout ou retrait d’un conjoint ou d’un enfant à charge qui accompagne
Le critère Niveau de scolarité n’est pas éliminatoire pour les gens d’affaires mais
il s’applique à toutes les sous-catégories. Les points à ce critère sont attribués de
la façon suivante :
Aucun diplôme d’études secondaires générales
0
ou professionnelles
Diplôme d’études secondaires générales
2
sanctionnant 5 ans d’études à temps plein
Diplôme d’études postsecondaires générales
4
sanctionnant 2 ans d’études à temps plein
Diplôme d’études secondaires professionnelles
6
sanctionnant 4 à 7 ans d’études à temps plein
Diplôme d’études postsecondaires techniques
6
sanctionnant 1 an d’études à temps plein
Diplôme d’études postsecondaires techniques 6
sanctionnant 2 ans d’études à temps plein
Diplôme d’études postsecondaires techniques 8
sanctionnant 3 ans d’études à temps plein
Diplôme d’études universitaires de 1er cycle 4
sanctionnant 1 an d’études à temps plein
Diplôme d’études universitaires de 1er cycle
6
sanctionnant 2 ans d’études à temps plein
Diplôme d’études universitaires de 1er cycle 10
sanctionnant 3 ans ou plus d’études à temps
plein
Diplôme d’études universitaires de 2e cycle
12
sanctionnant 1 an ou plus d’études à temps plein
Diplôme d’études universitaires de 3e cycle 12
Les points sont accordés au candidat selon la correspondance de son diplôme dans
le système éducatif québécois. Lorsque le diplôme est étranger, le fonctionnaire à
l’immigration établit cette correspondance à partir du tableau comparatif des
diplômes du pays concerné du Centre d’expertise sur les formations acquises hors
Québec (CEFAHQ) du ministère ou, si l’information est manquante ou s’il
n’existe pas de tableau, à partir d’un avis du CEFAHQ. On retrouve les tableaux
S’il n’a pas de diplôme, le candidat doit avoir atteint un niveau d’études
correspondant à un diplôme d’études secondaires du Québec, conformément au
tableau comparatif des diplômes du CEFAHQ qui s’applique au pays concerné
ou, le cas échéant, à l’avis du CEFAHQ, et il doit avoir réussi les cours1.
- Dans le cas où un candidat détient plusieurs diplômes, c’est celui qui donne le
plus de points au critère Niveau de scolarité qui doit être pris en compte, et ce,
afin de favoriser le candidat.
Remarques :
Le facteur Expérience est éliminatoire pour toutes les sous-catégories des gens
d’affaires. La pondération applicable à ce facteur est établie selon la durée de
l’expérience et se ventile comme suit :
Travailleur
Durée Entrepreneur Investisseur
autonome
Moins de 2 ans 0 0 0
2 ans 7 6 10
3 ans 10 8 10
4 ans 14 10 10
5 ans et plus 16 12 10
N'est pas considérée dans l'appréciation des points relatifs à l'expérience toute
période d'apprentissage, de formation ou de spécialisation sanctionnée par un
diplôme. De plus, l’expérience acquise au Québec ou au Canada en contravention
des lois québécoises ou canadiennes de l’immigration ne doit pas être prise en
compte pour l’appréciation du Facteur. Il en est également ainsi pour l’expérience
acquise en contravention d’une loi étrangère comportant une exigence équivalente
à la Loi sur l’immigration au Québec et au Règlement sur l’immigration et la
protection des réfugiés.
À ces expériences de travail à temps plein, il faut ajouter les emplois à temps
partiel (durée hebdomadaire inférieure à 30 heures). Pour ce faire, la formule
suivante s’applique :
Remarques :
Les listes des professions régies par un ordre professionnel, des métiers régis de la
construction et des métiers régis hors construction se trouvent sur le site Internet
du Ministère à l’adresse suivante :
www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/emploi/professions-metiers/index.html
Il faut noter le cas particulier du médecin diplômé à l’étranger pour qui il y a une
impossibilité pratique de créer son emploi au Québec afin d’exercer sa profession,
ce qui l’exclut de facto de la définition de travailleur autonome.
Par ailleurs, certains métiers, s’ils ne sont pas réglementés, présentent des
contraintes d’accès qui peuvent rendre difficile l’intégration au marché du travail
à titre de travailleur autonome. Par exemple, un ébéniste pourrait être accepté à
titre de travailleur autonome. Toutefois, s’il peut réaliser des contrats pour des
particuliers, il pourrait rencontrer des difficultés à obtenir des contrats avec des
clients corporatifs, s’il n’a pas le certificat de qualification reconnu par l’industrie.
Le candidat doit démontrer qu’il possède au moins deux ans d’expérience à plein
temps au cours des cinq années précédant la demande de certificat de sélection,
dans l’exploitation d’une entreprise commerciale, agricole ou industrielle où il
détient avec, le cas échéant, son époux ou conjoint de fait qui l’accompagne, au
moins 25 % des capitaux propres.
Le candidat investisseur doit obtenir dix points sur un maximum de dix points
pour satisfaire aux exigences de ce critère.
L’expérience en gestion peut être acquise à l’emploi d’une entreprise à but lucratif
ou sans but lucratif. L’expérience en gestion acquise à l’emploi d’une
municipalité ou d’une ville (à titre d’élu ou gestionnaire) n’est pas admissible.
Le candidat qui, selon ses déclarations, détient des compétences en français lui
permettant, le cas échéant, d’être sélectionné sur dossier, mais qui n’a pas joint les
pièces prouvant ses connaissances linguistiques, sera invité à passer un test
standardisé.
Un candidat qui ne présente pas le résultat d’un test standardisé pourra, le cas
échéant, être sélectionné sur dossier s’il présente des preuves satisfaisantes de ses
compétences linguistiques en français, telles qu’un diplôme sanctionnant des
études récentes en français ou une expérience de travail en français.
Remarque :
- À l’étape de l’examen préliminaire (candidats travailleurs autonomes), le
fonctionnaire à l’immigration alloue les points selon le niveau de
connaissance indiqué par le candidat sur la demande de certificat de sélection
ou à partir du résultat du test d’évaluation des connaissances du français
délivré par un des organismes reconnus par le Ministère (VOIR GPI 3-1).
Les points sont accordés au critère selon les barèmes établis dans le guide, c’est-à-
dire en fonction de 12 niveaux de compétence en français langue seconde
regroupés comme suit :
Les candidats qui se voient attribuer les niveaux 1 à 6 sont considérés non
francophones, tandis que ceux qui se voient accorder les niveaux 7 à 12 sont
considérés francophones.
AVANCÉ
12 8 3 8 3
11 8 3 8 3
10 8 3 8 3
9 8 3 8 3
INTERMÉDIAIRE
8 6 2 6 2
7 6 2 6 2
6 4 2 4 2
5 4 2 4 2
DÉBUTANT
4 3 1 3 1
3 3 1 3 1
2 1 1 1 1
1 1 1 1 1
0 0 0 0 0
Les candidats peuvent recourir aux tests standardisés d’évaluation du français afin
d’obtenir une reconnaissance formelle de leur niveau de compétence et faciliter la
sélection sur dossier.
La liste actualisée de tous les centres agréés TEF, TEFAQ, TCF, TCFQ, DELF et
DALF, peut être consultée sur les sites Internet respectifs des organismes :
www.ccip.fr et www.ciep.fr.
Le candidat qui, selon ses déclarations, détient des compétences en anglais lui
permettant, le cas échéant, d’être sélectionné sur dossier, doit démontrer qu’il a
atteint le niveau de connaissance déclaré dans sa demande de certificat de
sélection en joignant à sa demande le résultat d’un test d’évaluation ou les preuves
documentaires nécessaires (par exemple, études en anglais).
COMPRÉHENSION
NIVEAUX EXPRESSION ORALE
ORALE
AVANCÉ
12 3 3
11 3 3
10 3 3
9 3 3
INTERMÉDIAIRE
8 2 2
7 2 2
6 2 2
5 2 2
DÉBUTANT
4 1 1
3 1 1
2 1 1
1 1 1
0 0 0
Remarque :
- À l’étape de l’examen préliminaire (candidats travailleurs autonomes), le
fonctionnaire à l’immigration alloue les points selon le niveau de
Les points au critère Séjour au Québec peuvent être attribués pour séjour réalisé
par le requérant principal, ou par son conjoint (époux ou conjoint de fait) qui
l’accompagne, à l’exception du séjour pour affaires qui ne peut être réalisé que
par le requérant principal. Ce critère est fonction de la durée du séjour et du statut
au Canada du candidat (ou de son conjoint qui l’accompagne) au moment du
séjour. Mentionnons que par « séjour au Québec », on entend le fait d’habiter ou
de résider temporairement au Québec.
- dans tous les cas, à l’exception du séjour pour affaires, le séjour a été réalisé
au cours des dix (10) années précédant le dépôt de la DCS.
- le séjour pour affaires soit d’une durée minimale d’une semaine et soit réalisé
par le requérant principal au cours des deux (2) années précédant sa demande
de certificat de sélection; les points sont alloués de la façon suivante :
- 4 points pour l’entrepreneur qui pose sa candidature en vertu du
critère 12.1, Aptitudes à réaliser un projet d’affaires au Québec ou 12.2
Acquisition d’une entreprise au Québec
- 2 points pour les candidats investisseurs et travailleurs autonomes
- Dans le cas d’un séjour à des fins d’études ou de travail, le but principal du
séjour doit avoir été l’étude ou le travail et le candidat (ou son conjoint qui
l’accompagne) doit démontrer qu’il détenait un permis d’étude, de travail ou
de séjour temporaire, ou encore, qu’il en était exempté en vertu de la
réglementation en vigueur. Mentionnons qu’en ce qui concerne le séjour
réalisé dans le cadre d’un programme d’échange jeunesse (ex. : Programme
Vacances Travail [PVT] Canada), le candidat (ou son conjoint qui
l’accompagne) doit démonter également que le travail a constitué sa principale
occupation durant au moins trois (3) mois.
Remarques :
- Un candidat (ou son conjoint qui l’accompagne) qui étudie ou qui travaille
temporairement au Québec mais qui n’y habite pas durant cette période ne
peut se voir octroyer des points au critère Séjour au Québec. Par exemple, un
candidat qui réside temporairement à Ottawa pendant qu’il fait ses études au
Québec, à l’Université du Québec en Outaouais, ne peut se voir accorder les
points.
requérant principal avec la durée des séjours effectués par son conjoint. Dans
tous les cas, c’est le séjour le plus avantageux qui est pris en compte.
- Le travail réalisé lors d’un séjour au Québec doit avoir été rémunéré. Les
stages de travail obligatoires et non rémunérés réalisés dans le cadre d’une
formation menant à l’obtention d’un diplôme doivent aussi être considérés.
Le critère Famille au Québec est évalué en fonction du lien de parenté direct que
le candidat ou son conjoint (époux ou conjoint de fait) qui l’accompagne possède
avec un citoyen canadien ou un résident permanent domicilié au Québec. Aux
termes de ce critère, 0 ou 3 points sont alloués (soit le maximum de points) selon
que le candidat (ou son conjoint qui l’accompagne), affiche les liens de parenté
suivants :
- Époux ou conjoint de fait; 3
- Fils ou fille, père ou mère, frère ou sœur; 3
- Grand-père ou grand-mère; 3
Remarques :
- Le candidat (ou son conjoint qui l’accompagne) doit fournir la preuve
documentaire que le membre de sa parenté est citoyen canadien (copie du
passeport canadien ou du certificat de citoyenneté) ou résident permanent
(copie de sa carte de résident permanent canadien) et qu’il est domicilié au
Québec (copie d’un compte de taxes, d’un bail, etc.). Il doit aussi fournir la
preuve du lien de parenté (ex. : copie de l’extrait de naissance) du membre de
la famille pour lequel les points seront attribués.
- Des points sont attribués pour la famille immédiate de l’époux ou du conjoint
de fait uniquement si ce dernier accompagne le requérant principal dans son
projet d’immigration.
- L’enfant à charge du candidat (ou de son conjoint qui l’accompagne) doit,
pour être pris en compte à ce critère, être un citoyen canadien ou un résident
permanent canadien et être déjà domicilié au Québec. À titre d’exemple, un
candidat dont le fils citoyen canadien est déjà installé au Québec avec son
autre parent se voit attribuer les points au critère Famille au Québec.
Cependant, si l’enfant citoyen canadien ou résident permanent canadien
accompagne le candidat, ce qui est presque toujours le cas, il sera plutôt
évalué au facteur Enfants.
- Sont considérés comme frères et sœurs, les demi-frères et demi-sœurs du
requérant principal (ou de son conjoint qui l’accompagne).
Le critère Niveau de scolarité, qui n’est pas éliminatoire, est évalué selon les
mêmes modalités que pour le requérant principal (VOIR PARAGRAPHE 3.1.1).
Cependant, les points varient entre 0 et 3 et sont attribués de la façon suivante :
Le critère Âge est évalué selon les mêmes modalités que pour le requérant
principal (VOIR PARAGRAPHE 3.3). Toutefois, les points à ce critère varient
entre 0 et 3 et sont alloués de la façon suivante :
Moins de 18 ans 0
18 ans à 35 ans 3
36 ans à 39 ans 2
40 ans à 42 ans 1
43 ans ou plus 0
Remarque :
Le critère Connaissances linguistiques est évalué selon les mêmes modalités que
pour le requérant principal. Cependant, les points à ce critère varient entre 0 et 6,
en additionnant les points à la compréhension orale et à l’expression orale en
français (VOIR PARAGRAPHE 3.4.1).
Remarques :
- la connaissance du Québec;
- les démarches qu’il a effectuées pour faciliter son intégration
socioéconomique;
- ses qualités personnelles au regard de ses activités professionnelles.
L’appréciation des deux premiers éléments est axée sur la spécificité du projet
d’immigration du candidat, tandis que l’évaluation du troisième élément repose
sur l’individu. Cette démarche vise à encourager les candidats à prendre en
charge, dès l’étranger, leur intégration socioéconomique au Québec grâce à une
préparation centrée sur le projet d’immigration. Afin d’assurer une appréciation
homogène du facteur Adaptabilité, le fonctionnaire à l’immigration doit se référer
aux balises suivantes :
- Les balises relatives à l’appréciation de la connaissance du marché du travail
du Québec ou du secteur d’activité visé du candidat sont :
- la connaissance du marché du travail (ex. : les perspectives d’emploi ou de
création de son propre emploi observées dans les différentes régions du
Québec selon la profession envisagée, les conditions d’exercice de sa
profession, la transférabilité de ses compétences professionnelles);
- la connaissance du secteur économique visé par un projet d’affaires;
- la connaissance des conditions de vie.
- Les balises relatives à l’appréciation des démarches effectuées par le candidat
pour faciliter son intégration socioéconomique sont :
- ses démarches pour obtenir un emploi ou créer son propre emploi au
Québec (ex. : envoi d’un curriculum vitae, visites de sites d’emploi,
recherche de clients);
- ses démarches pour parfaire ses connaissances linguistiques en français ou
en anglais;
- ses démarches pour obtenir un permis d’exercice s’il se destine à exercer
une profession régie au Québec;
- d’autres démarches personnelles visant son intégration (lieu d’installation
personnel, scolarité des enfants, etc.).
- Les balises relatives à l’appréciation des qualités personnelles du candidat au
regard de ses activités professionnelles sont :
- son habileté à mettre en valeur ses acquis et ses réalisations pendant une
entrevue;
- sa connaissance des difficultés liées au projet d’immigration (financières,
familiales ou professionnelles) et son réalisme à l’endroit du projet;
- sa compréhension des valeurs de la société québécoise, la signature de la
« Déclaration sur les valeurs communes de la société québécoise » et son
intention d’apprendre le français s’il ne le parle pas déjà.
La pondération applicable à ce facteur est la suivante :
- 0 à 5 points pour les candidats entrepreneurs et investisseurs;
- 0 à 8 points pour les candidats travailleurs autonomes.
candidat détiendra, avec son époux ou conjoint de fait le cas échéant, au moins
25 % des capitaux propres. La valeur minimale de la part des capitaux propres
est établie à 100 000 $. De plus, le projet doit prévoir la création ou le
maintien d’un emploi permanent autre que pour lui-même ou les membres de
sa famille qui l’accompagnent. Cette dernière exigence ne s’applique pas dans
le cas d’un projet relatif à une entreprise agricole.
En principe, l'achat d'un immeuble ne peut être qualifié de projet d'affaires.
Toutefois, l'achat par un seul candidat d'un immeuble ou d'immeubles totalisant au
moins 60 logements pourra être considéré à titre de projet d'affaires, étant donné
l'impact d'un investissement de cette ampleur sur la création d'emplois. Les
immeubles commerciaux et industriels devraient avoir une valeur d'environ deux
millions de dollars afin de pouvoir générer au moins trois emplois.
Exploration du marché
son projet d’affaires. Les ressources financières disponibles doivent être évaluées
en rapport avec le projet d’affaires présenté et la structure de financement retenue
par le candidat. Cinq points sont alloués au candidat qui satisfait ce sous-critère.
Le ministère ne recommande pas qu'un candidat liquide ses biens ou une partie de
ses biens dans le pays d'origine avant de se prononcer sur sa candidature. Il sera
par contre nécessaire de s'assurer que le montant requis pour la réalisation du
projet d’affaires soit disponible en vue d’un transfert au Québec.
Par définition, les actifs nets à court terme du candidat et de son époux ou conjoint
de fait, tels que vérifiés à partir des renseignements fournis dans la Demande de
certificat de sélection – Annexe Entrepreneur (VOIR ANNEXE 7) de la demande
de certificat de sélection - sont considérés comme étant disponibles et
transférables.
Cette dernière exigence est vérifiée par le Service aux gens d’affaires (SGA). La
procédure de vérification se fera en deux étapes. En premier lieu, l’ensemble des
acquéreurs de l’entreprise au cours des cinq années précédant la DCS devront être
identifiés, et ce, à l’aide d’une recherche au registre des entreprises du Québec. En
deuxième lieu, à l’aide d’une recherche sur INTIMM, il sera vérifié qu’aucun de
ces acquéreurs n’ait précédemment été sélectionné comme entrepreneur, et ce,
dans les cinq années précédant la présentation de la demande de certificat de
sélection par le candidat.
Lors de l’examen de la demande le fonctionnaire à l’immigration saisit à l’écran «
gens d’affaires » les renseignements relatifs à l’entreprise acquise et transmet au
SGA toute l’information relative à la transaction pour validation (une copie du
formulaire Demande de certificat de sélection – Annexe Entrepreneur (VOIR
ANNEXE 7) de même que la documentation afférente).
Sur preuve de l’acquisition effective de l’entreprise, le candidat obtient 30 points
à la grille. Il peut arriver que le candidat n’ait pas complété la transaction au
moment de l’entrevue. Si le candidat satisfait par ailleurs toutes les autres
exigences réglementaires, il disposera d’un délai de 180 jours pour finaliser la
transaction et en faire la démonstration au Ministère. Pour plus de renseignements
sur la procédure applicable dans cette situation (VOIR SOUS-PARAGRAPHE a)
du PARAGRAPHE 6.4.2.).
Le candidat est tenu de déclarer la totalité de ses actifs et passifs. La même règle
s’applique à l’époux ou au conjoint de fait qui l’accompagne lorsque que le
requérant principal a recours, en tout ou en partie, à cet avoir pour se qualifier au
seuil de l’avoir net.
La vérification porte sur l'ensemble des biens et des créances déclarés par le
candidat et, le cas échéant, par son époux ou conjoint de fait qui l’accompagne.
Toutefois, le fonctionnaire à l’immigration ciblera prioritairement les périodes de
travail qu’il juge déterminantes dans l’historique d’acquisition de l’avoir du
requérant principal et, le cas échéant, de son époux ou conjoint de fait qui
l’accompagne.
Il se produit des situations où le capital déclaré par les candidats gens d’affaires
provient du patrimoine familial. Ce capital peut être déposé, soit dans un compte
au nom du candidat, soit dans un compte conjoint, soit encore, pour des raisons
reliées par exemple aux politiques fiscales du pays de résidence, dans un compte
au nom d'un membre de la famille, généralement au nom du père.
Il faut tenir compte, dans ces cas, des pratiques en vigueur dans le pays d'origine
ou de résidence. Il n'est pas rare, en effet, dans de nombreux pays, que plusieurs
membres d'une même famille participent à la gestion ou aux opérations d'une
entreprise familiale et acquièrent ainsi des droits usufructuaires sur le patrimoine
familial. Il peut s'agir aussi d'une part d'héritage anticipé sous forme de donation
entre vifs.
Le fait que les fonds déclarés par le candidat et son époux ou conjoint de fait qui
l’accompagne proviennent du patrimoine familial ne constitue pas en soi un motif
de refus de la candidature. Il s'agit de s’assurer que le capital déclaré corresponde
bien à la part du candidat et de son époux ou conjoint de fait dans le patrimoine
familial.
Ajoutons que les actifs au nom des enfants, qu’ils soient mineurs ou majeurs, ne
peuvent être comptabilisés. Si le candidat soutient que des fonds au nom de ses
enfants sont effectivement des fonds qu’il a générés lui-même et placés à leur
nom, il devrait les transférer dans son compte s’il doit avoir recours à ces actifs
pour répondre à l’exigence de l’avoir net minimum.
Les propriétés immobilières enregistrées au seul nom des enfants, qu’ils soient
majeurs ou mineurs, ne peuvent en aucun cas être considérées dans le calcul de
l’avoir net, même si le candidat affirme ou peut prouver que ces propriétés ont été
acquises grâce à des fonds qu’il a lui-même générés. Ainsi, au contraire des fonds
placés au nom des enfants, la valeur des actifs immobiliers ne sera pas
comptabilisée même si le candidat peut transférer la propriété de ces actifs à son
nom.
d’une ou plusieurs propriétés s’il n’atteint pas le seuil de l’avoir net exigé ou si
une vérification plus approfondie doit être menée.
Les dons et héritages peuvent être inclus dans le calcul de l’avoir net. Dans le cas
particulier du candidat investisseur, les sommes reçues par donations moins de six
mois avant la date de présentation de la demande ne sont pas admissibles. Pour
plus de renseignements quant à l’appréciation de l’origine de ces fonds (VOIR
PARAGRAPHE 4.4)
Ainsi, sous réserves, est considéré comme licite, l’héritage reçu selon les
dispositions législatives en vigueur dans le pays où la transaction a été effectuée.
Mentionnons aussi que la succession d’une personne s’ouvre uniquement par son
décès. Tout transfert d’un avoir, sans rétribution, qui ne fait pas suite au décès du
donateur, doit être considéré comme une donation.
Dans le cas d’une donation, plus le montant reçu est important dans l’historique
d’acquisition des fonds du candidat plus la preuve quant à l’origine de ces fonds
devra être étayée. Ainsi, les mêmes exigences documentaires demandées au
requérant principal (VOIR ANNEXE 14) pourront, selon le montant du don et la
situation particulière du donateur (employés, actionnaires, etc.) être exigées du
donateur, et ce, afin de démontrer l’origine licite des fonds et la capacité de ce
dernier à effectuer le don.
conjoint de fait qui accompagne doit, le cas échéant, remplir les sections qui lui
sont désignées dans le formulaire. Il ne doit pas remplir de formulaire individuel.
Les candidats gens d’affaires sont également tenus de déposer les documents
appuyant l’évaluation de leur demande de certificat de sélection. Ils doivent
consulter, pour ce faire, la Liste des documents à soumettre (VOIR ANNEXE 12
pour l’entrepreneur, l’ANNEXE 13 pour le travailleur autonome, l’ANNEXE 14
pour l’investisseur).
Enfin, l’enfant à charge qui est âgé de 22 ans ou plus ou qui est marié ou conjoint
de fait doit compléter la DCS-enfant à charge qui est âgé de 22 ans ou plus ou qui
est marié ou conjoint de fait.
Les formulaires déposés doivent être dûment remplis, signés aux parties
« Déclaration sur les valeurs communes de la société québécoise »,
« Déclaration » et, le cas échéant, à l’annexe « Déclaration des époux ou conjoints
de fait ». Ils doivent être accompagnés des droits exigibles, des annexes (si
applicable à la sous-catégorie) et des documents requis, dont le document narratif
(ANNEXE 16) expliquant l’historique d’acquisition de l’avoir net du requérant
principal et, le cas échéant, de son époux ou conjoint de fait qui l’accompagne.
L’enfant à charge de 18 à 21 ans qui accompagne le requérant principal et qui
n’est ni marié ni conjoint de fait, doit signer la Déclaration sur les valeurs
communes à la suite du requérant principal.
Les formulaires, Annexes et documents requis sont disponibles sur le site Internet
du ministère www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/formulaires/index.html.
Tous les documents doivent être regroupés dans le dossier destiné au BIQ ou au
SGA chargé de procéder à l'évaluation de la demande de certificat de sélection.
Si, pour ces deux sous-catégories, les documents attestant des faits nouveaux
parviennent au BIQ ou au SGA après le délai de dix jours ou si le candidat les
soumet, le jour même de l’entrevue, il se pourrait que cette dernière soit reportée.
De plus, le BIQ et le SGA se réservent le droit, le cas échéant, de reporter une
entrevue même si les documents attestant des faits nouveaux sont présentés dans
le délai de dix jours ouvrables avant l’entrevue, dans le cas où les documents sont
nombreux ou nécessitent une analyse dont la réalisation excède le délai de dix
jours ouvrables.
Les candidats des sous-catégories entrepreneurs et travailleurs autonomes qui
transmettent, suite au dépôt de la demande de certificat de sélection (DCS), des
documents non sollicités qui étaient disponibles ou auraient pu être disponibles au
moment du dépôt de la DCS, concernant des faits antérieurs au dépôt de la DCS,
verront le traitement de leur dossier interrompu et placé à la fin de la ligne
d’attente pour traitement complet. Cette situation pourrait conduire au report
d’une entrevue de sélection déjà confirmée.
Les dossiers déposés par les candidats de la sous-catégorie investisseurs sont
réputés complets dès le dépôt de la demande de certificat de sélection (DCS).
Toute demande incomplète sera retournée au candidat (VOIR PARAGRAPHE
5.3). Ces candidats seront invités, avant l’examen du dossier par le ministère, à
mettre à jour leur dossier pour documenter, le cas échéant, des faits nouveaux ou
des modifications importantes dans la valeur et la répartition de l’avoir net déclaré
(VOIR PARAGRAPHE 8.2.1.). Aucune mise à jour ne sera acceptée à la suite
cette étape.
Enfin, tout candidat gens d’affaires dont l’examen du dossier ou l’entrevue révèle,
des actifs ou des activités économiques dont il n’a jamais fait état dans sa
demande d’immigration pourrait voir l’examen de son dossier ou l’entrevue être
suspendus et une lettre d’intention de rejet, pour information trompeuse, lui être
transmise. Le candidat convoqué à une entrevue doit se présenter avec les
originaux de tous les documents requis. Lorsque le candidat peut justifier la non-
disponibilité d’un document original, il doit présenter une copie certifiée
conforme par l’institution émettrice du document ou l’autorité légale dûment
autorisée.
Si le candidat n’est pas frappé par la sanction prévue à l’article 3.2.2.1 de la Loi,
le BIQ ou le Service aux gens d’affaires (SGA), suivant le lieu de présentation de
la demande, encaisse les frais et crée un dossier informatique dans le système
SEPTE, que le dossier soit complet ou non.
Tous les renseignements sur le dossier doivent être saisis dans SEPTE dès
l’ouverture du dossier : le nom, le prénom, le sexe, la date de naissance
(informations validées avec le passeport), l’adresse, l’adresse de correspondance
si différente, le code de catégorie de l’entrepreneur (AG ou AH) et la date de
réception de la demande sur l’écran « Dossier administratif » de SEPTE. Le cas
échéant, le code relatif à la présentation d’un résultat de test de français (VOIR
GPI 5-10 ANNEXE 7) doit être inscrit dans la partie « Événement » de SEPTE.
La profession qui est attribuée au candidat est celle qui apparaît ou qui s’en
approche le plus dans la Classification nationale des professions (CNP) et le
secteur d’activité qui est attribué au candidat est celui qui apparaît ou qui s’en
approche le plus dans la Classification type des industries (CTI).
Par examen préliminaire, on entend l'évaluation d'une candidature qui est faite par
un fonctionnaire à l’immigration à partir d'une demande de certificat de sélection
(DCS) et des documents requis dans la liste de documents à soumettre à l’appui
de la Demande de certificat de sélection (DCS). Toutefois, le fonctionnaire à
l’immigration peut demander tout autre document qu’il juge pertinent à
l’évaluation de la candidature de l’entrepreneur.
c) Suspens
6.4 Sélection
a) Acceptation
La lettre PERM 135 (CSQ Admission conditionnelle) est envoyée au candidat. Elle
fournit des renseignements sur le certificat de sélection et sur les démarches à
entreprendre auprès du gouvernement fédéral pour obtenir un visa de résident
permanent.
Le certificat de sélection est valide pour une durée de trois ans à compter de sa
délivrance. La lettre (PERM 135) informe le candidat qu’il doit joindre une copie du
CSQ et de la déclaration D-05 à sa demande de visa de résident permanent.
Si le candidat donne suite à cette lettre et que sa demande doit néanmoins être
refusée, la lettre (PERM 404a) est transmise au candidat accompagnée de la
FEVAL.
Remarque :
- Si le candidat n’atteint pas le seuil éliminatoire au facteur « Aptitudes à
réaliser un projet d’affaires », le fonctionnaire à l’immigration peut adresser
une lettre de refus différé suggérant d’effectuer un voyage de prospection
(PERM 409). Le voyage exploratoire peut augmenter ses points au critère
« Exploration du marché » mais il ne garantit pas l’atteinte du seuil
éliminatoire au facteur « Aptitudes à réaliser un projet d’affaires ». Lors d’un
refus différé, l’examen de la demande est suspendu pour une période de six
mois.
Si le candidat ne satisfait pas aux exigences réglementaires, sa demande doit être
refusée. À l’entrevue de sélection, le fonctionnaire à l’immigration fait part au
candidat de la décision de refus et des principaux motifs sur laquelle celle-ci
repose, et le candidat a la possibilité d’apporter des précisions ou des
compléments d’information, le cas échéant, relativement à ces motifs. Le
conseiller consigne la décision de refus dans le système informatique et y
enregistre ses notes d’évaluation. Il remet au candidat la lettre (PERM 404a)
accompagnée de la FEVAL. Cette lettre précise le ou les motifs de refus.
c) Suspens
Toute hypothèse d’acceptation par dérogation doit faire l’objet d’un échange
préalable avec la DIEI avant qu’une décision finale ne soit rendue. Les procédures
relatives à l’utilisation du pouvoir discrétionnaire du ministre (article 40 du
Règlement) sont traitées au chapitre 5 de la composante 3 (VOIR GPI 3-5).
Le dossier est fermé et la décision est inscrite à la fiche d’évaluation dans SEPTE
ainsi qu’au suivi administratif.
a) Introduction
b) Dispositions fédérales
Dans tous les cas, un candidat entrepreneur doit signer, en deux exemplaires, la
Déclaration de l’entrepreneur concernant l’admission sous conditions (D-05). Une
copie est remise au candidat et le deuxième exemplaire de la déclaration est
consigné au dossier du candidat. L’envoi de tout CSQ doit être accompagné de la
déclaration D-05 signée par le candidat et portant le sceau du BIQ ou du SGA et
de la lettre PERM 135 qui rappelle au candidat :
- Les obligations relatives à son admission sous conditions;
- Que sa demande de visa de résidence permanente au Bureau canadien des
visas doit inclure une copie du CSQ et l’exemplaire signé de la déclaration D-
05;
- La procédure à suivre lors de son arrivée au Québec
Si le candidat n’est pas frappé par la sanction prévue à l’article 3.2.2.1 de la Loi,
le BIQ ou le SGA, encaisse les frais et crée un dossier informatique dans le
système SEPTE, que le dossier soit complet ou non.
Tous les renseignements sur le dossier doivent être saisis dans SEPTE dès
l’ouverture du dossier : le nom, le prénom, le sexe, la date de naissance
(informations validées avec le passeport), l’adresse, l’adresse de correspondance
si différente, le code de catégorie travailleur autonome (AJ) et la date de réception
de la demande sur l’écran « Dossier administratif » de SEPTE. Le cas échéant, le
code relatif à la présentation d’un résultat de test de français (VOIR GPI 5-10
ANNEXE 7) doit être inscrit dans la partie « Événement » de SEPTE.
La profession qui est attribuée au candidat est celle qui apparaît ou qui s’en
approche le plus dans la Classification nationale des professions (CNP) et le
secteur d’activité qui est attribué au candidat est celui qui apparaît ou qui s’en
approche le plus dans la Classification type des industries (CTI). Le cas échéant,
le code relatif à la présentation d’un résultat de test de français (VOIR GPI 5-10
ANNEXE 7) doit être inscrit dans la partie « Événement » de SEPTE.
Par examen préliminaire on entend l'évaluation d'une candidature qui est faite par
un fonctionnaire à l’immigration à partir d'une demande de certificat de sélection
(DCS) et des documents requis dans la liste de documents à soumettre à l’appui
a) Acceptation
c) Suspens
Un candidat peut être convoqué à une entrevue de sélection si, suite à l’examen de
son dossier et de la documentation présentée, la demande contient des
déclarations dont la véracité n’est pas démontrée, plus particulièrement sous
l’angle des ressources financières, de l’origine licite des fonds ou de la conformité
de l’expérience de travailleur autonome en lien avec la réglementation.
Le candidat qui, selon ses déclarations, détient des compétences en français lui
permettant, le cas échéant, d’être sélectionné sur dossier, mais qui n’a pas joint les
pièces prouvant ses connaissances linguistiques, sera invité à passer un test
standardisé (PERM 115b).
7.4 Sélection
a) Acceptation
La lettre PERM 132 (CSQ) est adressée au candidat. Elle fournit des
renseignements sur le certificat de sélection et sur les démarches à entreprendre
auprès du gouvernement fédéral pour obtenir un visa de résident permanent. Le
certificat de sélection est valide pour une durée de trois ans à compter de sa
délivrance. Le candidat est informé qu’il doit joindre une copie du CSQ à sa
demande de visa de résident permanent. Le BIQ informe ensuite le BCV
responsable du dossier de la sélection selon les procédures locales en vigueur.
c) Suspens
Toute hypothèse d’acceptation par dérogation doit faire l’objet d’un échange
préalable avec la DIEI avant qu’une décision finale ne soit rendue. Les procédures
relatives à l’utilisation du pouvoir discrétionnaire du ministre (article 40 du
Règlement) sont traitées au chapitre 5 de la composante 3 (VOIR GPI 3-5).
Le dossier est fermé et la décision est inscrite à la fiche d’évaluation dans SEPTE
ainsi qu’au suivi administratif.
Cette étape s'applique à tout candidat ayant fait l'objet d'un certificat de sélection.
Elle consiste à consigner la décision du BCV et à inscrire le(s) numéro(s) de visa,
s'il y a lieu et la date de sa délivrance. Elle permet, en outre, de modifier ou
valider le nombre de personnes incluses dans le dossier. À la fin de cette étape, le
dossier est fermé.
Dans le cas où un deuxième visa serait délivré à un même candidat, il deviendrait
alors nécessaire de procéder à une réouverture du dossier de façon à pouvoir
consigner au suivi administratif ce nouveau numéro de visa.
Si le candidat n’est pas frappé par la sanction prévue à l’article 3.2.2.1 de la Loi,
le BIQ ou le SGA, suivant le lieu de présentation de la demande, vérifie que les
documents essentiels identifiés dans la liste documentaire (ANNEXE 14) sont
présents (VOIR PARAGRAPHE 5.3) ainsi que le reste des documents demandés
dans cette liste.
Si les documents sont présents et que la demande est jugée complète, le BIQ ou le
SGA encaisse les frais et crée un dossier informatique dans le système SEPTE et
émet un accusé de réception (PERM 117b).
Mise à jour AOÛT 2011
GUIDE DES PROCÉDURES D'IMMIGRATION
Dans le cas où les documents essentiels sont présents mais que certains autres
documents demandés dans la liste documentaire sont absents ou incomplets la
PERM 117e, est alors envoyée au candidat.
Si les documents essentiels n’ont pas été transmis ou que les autres documents
demandés dans la liste sont absent, la demande de certificat de sélection ainsi que
les frais sont retournés au candidat et aucun dossier administratif n’est créé dans
SEPTE (PERM 117f).
Tous les renseignements sur le dossier doivent être saisis dans SEPTE dès
l’ouverture du dossier, qu’ils soient requis ou non lors de la production des lettres
suite à l’examen du dossier. Les renseignements requis pour ces lettres sont : le
nom, le prénom, le sexe, la date de naissance (informations validées avec le
passeport), l’adresse, l’adresse de correspondance si différente, le type de régime
(code 41 pour le placement de 800 000 $), le nom du courtier ou de la société de
fiducie et le code de catégorie de l’investisseur (AL). Une attention particulière
doit être accordée au nom du courtier ou de la société de fiducie.
Les renseignements suivants doivent aussi être saisis même s’ils n’apparaissent
pas sur les lettres : la date de réception de la demande sur l’écran « Dossier
administratif » et la date de signature de la convention d’investissement sur
l’écran « Gens d’affaires » de SEPTE. Le cas échéant, le code relatif à la
présentation d’un résultat de test de français (VOIR GPI 5-10 ANNEXE 7) doit
être inscrit dans la partie « Événement » de SEPTE.
La profession qui est attribuée à l’investisseur est celle de « Directeur des autres
services de placement », code 0122 de la Classification nationale des professions
(CNP).Le secteur d’activité qui est attribué à l’investisseur correspond au code
7215 (gestion de portefeuille) de la Classification type des industries (CTI).
époux ou conjoint de fait qui l’accompagne, est signée par le représentant autorisé
(VOIR ANNEXE 15). Le BIQ ou le SGA note au dossier la procuration au
courtier ou à la société de fiducie.
La demande est inscrite sur une liste d’attente pour examen. Le BIQ ou le SGA
invitera, par la suite, le candidat, à déposer, le cas échéant, des documents
supplémentaires pour amorcer l’examen de la demande de certificat de sélection
(PERM 115c).
8.3 Sélection
Un candidat peut être convoqué à une entrevue de sélection (PERM 121) si, suite
à l’examen de son dossier et de la documentation présentée, la demande contient
des déclarations dont la véracité n’est pas démontrée, plus particulièrement sous
l’angle de l’avoir net, de l’origine licite des fonds ou de la conformité de
l’expérience en gestion en lien avec la réglementation.
Le candidat qui, selon ses déclarations, détient des compétences en français lui
permettant, le cas échéant, d’être sélectionné sur dossier, mais qui n’a pas joint les
pièces prouvant ses connaissances linguistiques, sera invité à passer un test
standardisé (PERM 115b).
a) Acceptation
La lettre (PERM 130a) mentionne que le candidat se verra délivrer le(s) CSQ
lorsque le BIQ recevra confirmation du placement, pour une période de cinq
années, des fonds par IQ Immigrants Investisseurs Inc. La lettre (PERM 130a)
prévoit aussi un délai maximum de 120 jours pour réaliser le placement incluant
une période de 110 jours pour remettre les fonds au courtier ou à la société de
fiducie en vue de réaliser ce placement.
Si, suite à une entrevue de sélection, le candidat ne répond pas aux exigences de la
sous-catégorie ou n’obtient pas le pointage minimum requis aux seuils
éliminatoires ou au seuil de passage mais qu’il pourrait possiblement y satisfaire
en fournissant des documents ou renseignements additionnels, un avis d’intention
de refus (PERM 406) lui est envoyé, accompagné de la fiche d’évaluation
(FEVAL). Cette lettre précise les motifs d’intention de refus et les documents à
fournir par le candidat pour que l’examen de la demande puisse être poursuivi.
Celui-ci dispose d’un délai de 60 jours, suivant l’envoi, pour déposer une preuve
documentée permettant de revoir la décision. Si le candidat ne donne pas suite à la
lettre d’intention de refus, sa demande est refusée à l’expiration des 60 jours
suivant l’envoi, sans autre préavis.
Si le candidat donne suite à cette lettre et que sa demande doit néanmoins être
refusée, la lettre (PERM 406a) est transmise au candidat accompagnée de la
FEVAL.
Remarques :
c) Suspens
Toute hypothèse d’acceptation par dérogation doit faire l’objet d’un échange
préalable avec la DIEI avant qu’une décision finale ne soit rendue. Les procédures
relatives à l’utilisation du pouvoir discrétionnaire du ministre (article 40 du
Règlement) sont traitées au chapitre 5 de la composante 3 (VOIR GPI 3-5).
Le dossier est fermé et la décision est inscrite à la fiche d’évaluation dans SEPTE
ainsi qu’au suivi administratif.
Tous les courtiers en placement, qui ont un établissement au Québec et qui sont
reconnus par la Commission des valeurs mobilières du Québec, sont susceptibles
de participer au programme des immigrants investisseurs (voir l'article 1.b.1) du
Règlement sur la sélection des ressortissants étrangers). Sont aussi susceptibles de
participer au programme des immigrants investisseurs les sociétés de fiducie
visées à la Loi sur les sociétés de fiducie et les sociétés d'épargne (L.R.Q.,
c. S-29.01) ou à la Loi sur les sociétés de fiducie et de prêt (L.C. 1991, c. 45) et
qui ont un établissement au Québec (article 1m) du Règlement).
Les courtiers et sociétés de fiducie doivent aussi signer une entente tripartite avec
IQ Immigrants investisseurs Inc. et le Ministère (article 34.1 du règlement) pour
œuvrer dans le programme depuis le 2 mars 2005. Cette entente détermine les
droits, responsabilités et obligations des signataires en regard du Règlement et du
Programme des immigrants investisseurs pour l’aide aux entreprises (PIIAE) géré
par IQ Immigrants Investisseurs Inc.
La liste des courtiers et sociétés de fiducie qui sont ainsi autorisés à œuvrer dans
le programme est reproduites en annexe (VOIR ANNEXE 10). Cette liste est mise
à jour périodiquement par la DIEI et est disponible sur le site Internet du
Ministère.
8.3.6 Le placement
Si le placement n’est pas effectué par le candidat dans ces délais, la demande de
certificat de sélection est refusée et le dossier fermé (PERM 417). Une copie de la
lettre est transmise simultanément à la DIEI pour suivi.
b) Le placement
d) Échéance du placement