Révision Pour Les 3AS.
Révision Pour Les 3AS.
Révision Pour Les 3AS.
Lettres et philo
Langues étrangères
Sciences – gestion – T.M (GM, GELT, GP).
Projet I
I/ textes et documents d’histoire
Un récit historique raconte un évènement (un fait historique) important. Un fait ayant
marqué par son importance l’histoire d’une région, d’un pays, d’une nation, de l’humanité.
→ L’évènement relaté n’est pas inventé, il est réel.
1 - Le texte d’histoire est à visé informative. Le scripteur n’apparaît généralement pas dans le
texte, il s’efface pour laisser apparaître l’évènement et ceux qui l’ont fait (les personnes).
Son discours est de ce fait objectivé.
Ex : L’auteur se manifeste-il dans le texte ? Pourquoi ?
L’auteur dans ce type de discours est absent (il ne se manifeste pas), son souci majeur est de
nous informer sur un évènement historique.
→L’ emploi de la phrase nominale (la nominalisation des faits permet de mieux informer),
ou de la phrase déclarative.
Dans le récit historique au passé on peut dans certain cas, mettre un passage au
présent.
Informer d’un évènement ou d’un fait historique c’est répondre aux questions : Qui ?
Quoi ? Où ? Quand ?
2 – L’historien s’appuie sur des statistiques qu’il met en relation avec les évènements qu’il
rapporte. Il ne se limite pas à raconter ces évènements mais s’intéresse aussi à ce qu’ils
provoquent comme impact socio-économique → c’est-à-dire les effets de ce fait sur la vie
sociale et économique du pays, de la population.... Il s’appuie de ce fait sur le témoignage : on
introduire dans sa narration une description des personnes, des lieux... d’où l’emploi d’un
lexique affectif : mélioratif. Ce procédé lui permet de montrer la forte personnalité des
éléments du groupe et leur conviction en l’action engagée. → Absence donc de l’objectivité.
→La narration du fait historique se fait à la première personne « je » lorsqu’il s’agit du
témoignage d’une personne ayant vécu ou participé au fait vécu.
Les indicateurs temporels jouent un rôle prépondérant dans la narration des faits,
c’est-à-dire on évoque le moment où le fait historique s’est déroulé.
1
2 – L’historien fait valoir son point de vue à travers le commentaire ou l’analyse des faits
relatés. Leurs causes et leurs conséquences sont mis en évidence pour mieux comprendre les
tenants et les aboutissants.
→ Sa présence de se fait est indiscutable.
→ En faisant valoir son point de vue le scripteur expose les faits et manifeste son esprit critique.
Il apparaît donc implicitement ou explicitement dans son discours, d’où sa subjectivité.
Ici la narration est au service de l’argumentation
I/ Compréhension de l’écrit :
1- Quel est le thème abordé dans ce texte,
Ce texte aborde le thème est : les évènements du 1er Mai.
2- A quel domaine ce thème renvoie t-il ?
Ce thème renvoie au domaine de l’histoire.
3- Relevez dans le texte deux indices de la présence de l’auteur ?
L’auteur dans ce texte se manifeste explicitement dans le texte :
« Je ne vois pas beaucoup de raisons de faire la fête. » et implicitement à travers l’emploi de
certains procédés tel que : la métaphore : « ...la tension est à couper au couteau », le
lexique dépréciatif pour qualifier la situation des ouvriers : « ...des conditions dégradantes,
pour une bouchée de pain....
4- Relevez dans le second paragraphe tous les éléments qui permettent de situer les
évènements dans le temps.
Les éléments qui permettent de situer les évènements dans le temps sont :
Les deux premiers jours → le 3 Mai → Le soir même →Le jour suivant → juste avant la fin →
A cet instant → Quelques minutes plus tard.
5- Relevez du premier paragraphe (1er §) quatre termes ou expressions qui se rapportent à la
« misère ».
2
Les termes et expressions qui se rapportent à la « misère » :
Conditions dégradantes - ghettos – quartiers ouvriers - taudis.
6- Relevez du 2ème § ce qui montre que les manifestations du 1er Mai étaient au départ
pacifiques ?
Ce qui montre dans le second § que les manifestations du 1 er Mai se sont dérouler
pacifiquement :
« Les deux premiers jours de grève se déroulent pacifiquement ».
7- Répondez par vrai ou faux.
a- les ouvriers revendiquent une augmentation des salaires
Faux ► les ouvriers revendiquent l’amélioration de leurs conditions...
b- la répression fut violente et sanglante.
Vraie
c- Le 1er Mai est commémoré chaque année.
Vraie
8- « On ne trouve plus trace de combativité... »
« Comment honorions-nous mieux.. »
« Je ne vois pas .... »
A qui renvoient les pronoms soulignés dans ces passages ?
On → l’auteur et ceux qui partage son point de vue sur cet évènement.
Nous → l’auteur et les lecteurs : c’est le nous inclusif à travers lequel l’auteur cherche à faire
du lecteur un témoin et donc renforcer sa position vis-à-vis du devenir de cette journée
mémorable.
Je → L’auteur, il s’implique directement dans son discours.
9- « Bien que la tension soit à couper au couteau, les prises de paroles se déroulent dans le
calme. »
a- Quel est le rapport logique exprimé dans cette phrase ?
b- Remplacez le connecteur ayant permis l’expression de ce rapport par un autre en
veillant à garder la même idée.
→ le rapport logique exprimé est l’opposition introduit par « bien que ».
→ On peut remplacer ce connecteur par : « quoique ».
10 Le texte se termine par une question. Appelle-t-elle une réponse ?
Non, c’est une question oratoire (une fausse question, une question rhétorique) utilisé
par l’auteur pour nous donner à réfléchir sur l’intérêt ou l’importance de cette
journée mémorable.
Nous vous présentons ci-après une activité qui constituera une entrée primordiale pour
réaliser un bon compte rendu objectif : le résumé.
Il est vrai que le résumé n’est plus un exercice proposé au bac mais il constitue une
étape importante au compte rendu.
→Dans une situation de communication déterminée, on peut être amené à dire
l’essentiel en un minimum de mots. C’est-à-dire à procéder à des transformations dans
les énoncés en vue de les réduire, de les résumer.
Pour cela on peut recourir à divers procédés tel que : la nominalisation ou
l’adjectivisation : « les jeunes cherchent à se divertir → la recherche du
divertissement..., la transformation passive, expliciter des propos imagés : ex → »aller
en orient par le chemin des oiseaux, → voyager en Orient.
↓ ↓
Image Verbe qui convient à l’image
Remplacer une énumération par un terme englobant ou générique, remplacer une
proposition sub. Relative par un adjectif ou un adverbe, supprimer des éléments non
indispensable à la compréhension de l’énoncé (exemples, commentaire dont la
suppression ne nuit pas à la compréhension du texte.
3
→ Résumer un texte d’histoire c’est écrire un nouveau texte qui conserve le sens global
du premier, mais beaucoup plus court où concis.
Attention !
Faire le résumé ce n’est pas de recopier une phrase du texte et en jeter une autre.
Comment faire ?
Pour résumer le récit d’un évènement historique, on repère tous les indices
caractérisant la situation dans un tableau de la manière suivante :
4
opposait les ouvrières du textile à la police de New York. Cette manifestation produisit une
grande impression et fut recommencé en 1919, toujours par les femmes de New York.
En 1910, Clara Zetkin proposa de faire définitivement du 8 mars la journée internationale des
femmes. En effet, à Copenhague, elle proposa aux participantes de la deuxième conférence
internationale des femmes socialistes que « les femmes socialistes de tous les pays organisent
tous les ans une journée des femmes qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de vote des
femmes ».
Depuis les années 70, le 8 mars reprendra une place symbolique, importante dans les luttes
des femmes. En décembre 1977, une résolution des Nations Unies invite les pays à consacrer une
journée à la célébration des droits et de la paix internationale.
Le 8 mars est ainsi devenu cette journée de commémoration et de reconnaissance dans
nombreux pays, or force est de constater que, trente ans après cette initiative, de nombreux
gouvernements faillissent à leurs obligations.
La journée internationale de la femme est là pour nous rappeler les victoires mais aussi
nous inviter à réfléchir sur la condition de la femme dans le monde entier.
Amnesty Internationale, 8 mars 2007.
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Projet II/ Le débat d’idées
Tout texte argumentatif vise à défendre une prise de position.
→ Le texte argumentatif (à lire et à produire) exprime une opinion personnelle, cherche à
prouver, à convaincre et ce, au moyen d’arguments généralement illustrés d’exemples tirés de
réalités concrètes, l’exemple peut servir d’illustration ou peut constituer un véritable argument
quand il est évoqué comme preuves.
→ L’argumentation est explicite lorsqu’elle s’appuie sur un raisonnement ou une
démonstration. Elle est par contre implicite lorsqu’elle se développe de manière indirecte et
allusive « faire allusion à ».
→ L’opinion que le locuteur soutient dans une argumentation est la thèse. Les arguments qu’il,
ce sont des faits ou des idées qui ont pour but de prouver qu’il a raison.
→ Pour appuyer ses arguments, le locuteur recourt à des exemples afin de conférer à son
argumentation un caractère concret.
→ L’argumentation développe des champs lexicaux spécifiques et un vocabulaire (lexique)
appréciatif ou dépréciatif selon le point de vue du locuteur.
→Elle met en valeur des procédés d’écriture variés qui donnent de la force et de l’éloquence au
discours argumentatif en jouant, en particulier, sur les figures de l’analogie (comparaison,
métaphore), l’anaphore... l’écriture imagée se trouve ainsi utilisée pour séduire et suscite
l’adhésion à la thèse du locuteur qu’elle soit défendue ou réfutée.
Ex : Flaubert écrit dans Madame de Bovary : « Et qu’aurai-je à faire, messieurs, de vous
démontrer ici l’utilité de l’agriculture ? Qui donc pourvoit à nos besoins ? Qui donc fournit à notre
subsistance ?.... La question rhétorique (la fausse question - la question oratoire) donne, dans
ce passage, de l’élan au discours de l’auteur et rend l’éloge qu’il fait de l’agriculture encore plus
forte.
►Le présent intemporel est le temps habituel du texte argumentatif puisque l’argument est
valable de façon générale.
►Le ton du discours argumentatif varie en fonction de la thèse défendue et de l’objectif que l’on
veut atteindre :
Le ton est neutre quand le locuteur ne s’implique pas (ne prend pas position) ne juge
pas.
Il est polémique lorsqu’on a à faire à un débat (un pour /contre) ou une dénonciation.
Il est ironique lorsque le locuteur avance une idée tout en montrant qu’il pense en fait le
contraire de cette idée.
Il est satirique lorsqu’il s’agit d’une condamnation : condamner un défaut, une
attitude.... dans ce cas intervient parfois la caricature....
►Les types d’arguments : pour argumenter on a recours à différents types d’arguments.
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compétence reconnue...) considérablement à la santé et qu’elles sont
souvent à l’origine de maladies mortelles.
→ Il est utile de savoir que la thèse peut être énoncée au début de l’argumentation avant d’être
vérifiée et confirmée, ou après une concession, ou à la fin, comme la conclusion de
l’argumentation.
Particularités :
►L’emploi d’un lexique propre à l’argumentation : approuver – selon certains - affirmant - on
reproche à – soutenir - condamner - les tournures impersonnelles du genre : il est possible que,
il se peut que, il certain que, il me semble que... – la présence de l’énonciateur : à mon avis, je
pense que, en ce qui me concerne....
► L’expression de la cause et de la conséquence : parce que - puisque – étant donné que → les
connecteurs organisateurs d’arguments (d’abord.....)
- l’opposition et la concession : mais – en revanche - au contraire - cependant - pourtant...... –
en dépit de - malgré - nonobstant – quitte à – quoique - bien que (toujours suivis du subjonctif)
- quand bien même suivi du conditionnel.
Ex : Bien qu’il soit gentil il n’est pas très apprécié.
Quand bien même vous me supplieriez, je ne céderai pas.
A l’inverse de la vedette, [le champion] met toujours à l’épreuve son existence ou du moins son
intégrité physique [...] Plus le risque paraît immédiat, sensible et plus le spectacle mobilise les
passions. « Il y a du KO, dans l’air, commente un journaliste, à propos d’une rencontre de boxe.
La sale se charge d’électricité... un crochet de droit...X foudroie son rival. Celui-ci s’écroule... la
salle explose... » J’ai déjà eu l’occasion de noter l’attrait qu’exercent sur les foules les limites de
l’impossible : l’athlète qui s’attaque à un record, l’alpiniste qui conquiert un sommet inviolé. Là
encore l’élément de danger est porté à son paroxysme.
I/ Compréhension de l’écrit
7
2- Quelle est la thèse soutenue par l’auteur ? dans quel paragraphe est-elle le mieux
explicité ?
L’auteur pense qu’il y a une opposition fondamentale entre le champion et la vedette, et
c’est le champion qui improvise, qui affronte plus les dangers, les aléas...
C’est dans le troisième paragraphe que l’auteur exprime clairement son point de vue.
3- Relevez du troisième paragraphe la phrase qui montre que l’auteur est plutôt favorable
au champion.
« A l’inverse de la vedette, le champion met toujours à l’épreuve son existence ou du
moins son intégrité physique.
4- Ce texte est fondé sur une comparaison entre le champion et la vedette. Pour le montrer
complétez le tableau suivant avec les termes et les expressions qui suivent :
5- Met sa capacité à l’épreuve – subit - téméraire – la passivité – l’engouement - espace
clos.
6-
Le champion La vedette
- met sa capa cité à l’épreuve - subit
- favorise l’engouement -la passivité
- téméraire -espace clos
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Sujet 02
Texte
La lutte contre le racisme doit être un réflexe quotidien. Il faut commencer par donner
l’exemple et faire attention aux mots qu’on utilise. Les mots sont dangereux. Certains sont
employés pour blesser et humilier, pour nourrir la méfiance et même la haine. D’autres sont
détournés de leur sens profond et alimentent des intentions de hiérarchie et de discrimination. Il
faut renoncer aux idées toutes faites, à certains dictons et proverbes qui vont dans le sens de la
généralisation et par conséquent du racisme. La lutte contre le racisme commence avec le travail
sur le langage. Il ne suffit pas de s’indigner face à un discours ou un comportement raciste.
« Sache que les lois existent : elles puissent l’incitation à la haine raciale. »
A la rentrée des classes regarde tous les élèves et remarque qu’ils sont tous différents, que
cette diversité est une belle chose. C’est une chance pour l’humanité. Ces élèves viennent
d’horizons divers, ils sont capables de t’apporter des choses que tu n’as pas, comme toi tu peux
leur apporter quelque chose qu’ils ne connaissent pas. Le mélange est un enrichissement mutuel.
La diversité est une richesse pas un handicap et la richesse est dans la différence.
« Sache enfin que chaque visage est un miracle. Il est unique. Tu ne rencontreras jamais de
visages absolument identiques. Qu’importe la beauté ou la laideur. Ce sont des choses relatives.
Chaque visage est le symbole de la vie. Les hommes naissent et demeurent égaux et différents.
Toute vie mérite le respect et personne n’a le droit de mépriser une autre personne. Chacun a
droit à sa dignité. En respectant un être, on rend hommage, à travers lui, à la vie dans tout ce
qu’elle a de beau, de merveilleux, de différent et d’inattendu. On témoigne du respect pour soi-
même en traitant les autres dignement. »
I/ Compréhension de l’écrit :
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A qui renvoient les pronoms soulignés.
Sujet01
Faites le compte rendu critique du texte.
Sujet 02 :
L’ouverture sur l’autre est bénéfique car la différence est source d’enrichissement. Qu’en
pensez-vous ?
Vous exprimez votre point de vue en vous référant à des arguments et des exemples précis.
Corrigé du sujet 02 I/ Compréhension de l’écrit
Le racisme La tolérance
3 Discrimination L’enrichissement
4 la haine Egaux
5 humilier respect
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Sa fille Les autres
T. Ben Jelloun, fait preuve d’une grande équité morale vis-à-vis des droits de chacun. Pour lui
« tous naissent et demeurent égaux. Les hommes sont tenus de s’honorer les-uns-les autres en
évitant de porter atteinte à leur dignité réciproque afin de mériter l’estime et « le respect » d’eux-
mêmes.
Il a recours à un lexique mélioratif, » et à des phrases courtes sous forme de dictons, « toute vie
mérite le respect... » afin que le message soit clair et qu’il agisse sur le destinataire.
Tout comme l’auteur, je pense que la différence est un droit et chacun de nous est tenu de
respecter l’autre pour éviter de nous haïr, car la haine engendre inévitablement le racisme.
Sujet 02 :
L’élève produira un texte argumentatif dans lequel il exprimera son point de vue sur le fait
que l’ouverture sur l’autre est une bénédiction il appuiera sa position d’arguments et d’exemple.
Le compte rendu est soit objectif (déjà expliqué précédemment) quand il se veut le simple
report de faits, et critique quand il incorpore un commentaire pour exprimer sa position par
rapport à l’intérêt du texte et sa portée...
►un développement pour présenter une synthèse des arguments de la thèse et de l’antithèse,
sans oublier de mentionner les procédés ayant joué un rôle important mis en exergue pour
mieux convaincre.
►une partie commentaire pour exprimer votre position par rapport à la thèse et à
l’antithèse, position appuyée par des arguments.
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Le problème posé
La thèse l’antithèse
↓ ↓
↓ ↓
Conclusion 1 conclusion 2
Conclusion
Position de l’énonciateur
Ex : Les jeux olympiques sont un très grand évènement sportifs pensent les
organisateurs de ce grand show.
La thèse
D’abord, de toutes les compétitions sportives internationales c’est la seule qui
permette à tous les pays, quel que soit leur niveau économique, de présenter leurs
sportifs dans des épreuves de haut niveau......
L’argument de la thèse
Cependant, les sportifs des pays du tiers monde estiment que ces jeux sont organisés
sur mesure pour les pays développés étant donné que les moyens dont disposent ces
pays ne leurs permettent pas d’atteindre le niveau exigé pour pouvoir se mesurer aux
grands athlètes mondiaux.
L’antithèse et l’argument.
Projet III : L’appel (Le texte exhortatif)
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Ex : Nous traversons une crise inquiétante : celle de la perte continue d’espèces végétales et
animales dont on ignore à quel stade elle s’arrêtera, si elle s’arrête... Nous voici donc en état
d’alerte.
→ l’auteur nous expose la situation d’inquiétude (de malaise) que l’humanité traverse.
3- L’appel proprement dit : c’est à ce stade que le destinateur exhorte les destinataires afin
que l’action se concrétise. C’est la partie exhortative qui a une fonction conative
(convaincre et interpeller).
4- Ex : Nous devons mettre en commun une démarche solidaire, dorénavant nécessaire car
c’est de décision collectives dont nous avons grand besoin. Il faut qu’on agissent tous
ensemble pour l’avenir du vivant sur notre planète.
Dans un texte exhortatif, l’énonciateur cherche par des discours persuasifs à faire agir
le destinataire, à l’amener à faire telle ou telle action, d’où l’emploi des procédés de
style et des procédés d’injonction (l’appel).
→ Les procédés de style :
Pour persuader le destinataire de telle ou telle action (les dangers de la pollution,
l’ampleur des accidents, l’importance des études, l’importance de l’éducation, la
violence envers les enfants...), l’émouvoir et le séduire, l’énonciateur utilise l’anaphore,
la répétition (l’insistance), l’hyperbole, l’antithèse.
→ Les procédés d’injonction :
Les verbes performatifs : « J’appelle chacun d’entre vous à ... », j’invite, j’exhorte, je prie,
j’incite, j’ordonne, j’enjoins, je conseil...
Les verbes de modalité : « Il faut agir au plus vite. », « nous devons lutter contre le
racisme. », « tous ensemble on peut changer... »
►Falloir - vouloir - pouvoir - devoir - souhaiter...
L’emploi de l’impératif : mode et temps servant à conseiller, inviter, exhorter,
ordonner..., il se conjugue avec : tu- nous – vous.
Ex : « Apprends-lui le respect.... »
L’emploi de la tournure impersonnelle :
►Il faut que - il convient que - il est indispensable que suivi du subjonctif.
EX : « Il est nécessaire qu’on agisse vite.»
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►Il est utile de - il est nécessaire de – il est important de - il est indispensable de suivi
de l’infinitif.
Ex : « Il est important de respecter la nature.»
L’expression du but : un appel à pour but de faire agir le destinataire).
L’expression de la condition
Pourquoi est-ce à toi mère, que j’adresse ces remarques ? Et la stratégie de la fin du monde
te concerne-t-elle personnellement ? Eh oui, elle te concerne ! La guerre a cessé d’être l’affaire
exclusive des hommes. Elle ne fait plus de différence entre les sexes et les âges. Les premières
lignes de la guerre atomiques sont partout où un être respire, et le fils que tu berces sur tes
genoux est déjà sa proie.
Ce fils, je te le répète, a reçu dans son bagage héréditaire, la capacité du suicide collectif. Mais
en même temps tu lui as transmis une dignité neuve et merveilleuse ; il est et il sera responsable
de la vie sur le seul astre où la vie existe. Prépare-le donc à exercer cette suprême
responsabilité. Toi seule peux lui apprendre à aimer ce qu’il doit sauver ; toi seule peux le former
avant toute étude à aimer la vie. Ne remets pas ce soin à des maîtres ; il serait trop tard.
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Avant qu’il sache que l’atome se brise, apprends-lui à s’émerveiller, comme toi-même à son
âge, du vol des insectes, des couleurs du ciel et des douceurs de l’eau. Etale sous ses yeux, plume
par plume, la perfection d’une aile d’oiseau, ne perds aucune occasion d’admirer devant lui la
fleur, le bourgeon et l’écorce.
Avant qu’il sache que l’home tue, apprends-lui le respect de tout visage humain, l’amitié
pour toute main humaine.
Ne laisse jamais en sa présence, percer l’ennui, le dégoût ou le mépris pour aucune chose qui
vit. Tu l’as mis au monde pour qu’il transmette. Ne pas lui donner la joie de vivre au milieu de la
nature humaine, c’est te renier toi-même, et renier ta fonction dans l’espèce [...]
I/ Compréhension de l’écrit :
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8- « avant qu’il sache que l’atome se brise, apprends-lui... ». Avant qu’il sache que l’homme
tue, apprends-lui.... »
Quel es le procédé utilisé dans ce passage :
- L’anaphore ?
- L’énumération ? Choisissez la bonne réponse
- La gradation ?
L’auteur emploi dans ce passage le procédé de l’anaphore pour produire un effet
d’insistance pour être plus persuasif et donc amener son destinataire à agir.
Rédigez un appel à l’intention de tous les citoyens du monde pour les inciter à
apprendre à vivre ensemble dans un monde ou régnera la paix.
L’élève est appelé à rédiger un texte exhortatif à l’intention des citoyens du monde
pour les pousser à l’action, celle d’apprendre à vivre ensemble. Ce qui suppose que notre
humanité vit dans un monde où chacun ne pense qu’à lui (l’égoïsme et l’individualisme
de l’être humain forcément mènent aux conflits, aux guerres... donc à travers le texte
rédigé l’élève, tente de persuader les citoyens du monde sur l’intérêt de s’unir et de
s’entraider...
Texte exemple 02
Nous sommes à l’aube de l’an 2000, nous pouvons aller de l’avant avec
l’extraordinaire aventure des sciences et de la culture, de la liberté et du bonheur.
Notre vie est enthousiasmante. Elle peut être belle.
Nous refusons qu’elle soit mise en danger par une incroyable accumulation
d’armements. Des intelligences, des talents, des énergies, servent à fabriquer des
engins de mort capables d’anéantir la civilisation toute entière. C’est absurde !
Des sommes fabuleuses sont englouties pour la mort, alors que la vie en a besoin.
C’est injuste inhumain !
Le prix d’un seul missile intercontinental permettrait à 50 millions d’enfants dans le
monde de manger à leur faim pendant un an. Vite, il faut désarmer !
La variole pourrait être définitivement vaincue, si 10 millions des sommes consacrées
pour la guerre l’étaient pour la santé. Arrêtons cette course insensée ! Nous pouvons
faire quelque chose. Refusons d’assister impuissants à l’escalade de la terreur.
Nous exhortons tous les hommes à lutter de toutes leurs forces pour le
désarmement. Nous pouvons gagner car nous sommes à travers le monde presque
unanime.
Luttons pour que les gouvernements s’associent et discutent. Luttons pour qu’ils
remplacent la recherche de l’impossible équilibre de la terreur par celle d’un
désarmement équilibré entre tous les pays. Luttons pour qu’ils décident de ne plus
construire de nouvelles armes nucléaires.
Décrétons la mobilisation générale pour la paix ! Faisons la chaine : unis, nous
pouvons être forts. La paix doit triompher. C’est le généreux pari que nous gagnerons.
I/ Compréhension de l’écrit
1- Quel est le thème abordé dans le texte ?
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Dans ce texte on aborde le thème de la course à l’armement.
2- Les destinateurs de cet appel font deux constats l’un négatif et l’autre positif.
Quels sont-ils ?
Le constat négatif → l’humanité est menacée de disparition par cause de la course à
l’armement (l’arme nucléaire) ► l’homme de son intelligence pour fabriquer des
armes tendant à détruire l’homme.
Le constat positif → L’humanité peut progresser et vivre dans la paix et le bonheur.
► l’homme peut utiliser son génie et son talent pour le bien être de l’homme.
3- De qui émane cet appel ? A qui s’adresse-t-ils ?
L’appel émane d’un groupe de pacifistes. Ils s’adressent à tout le monde (à toute
l’humanité, à toute la communauté internationale).
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- Une éventualité
L’auteur utilise dans cette phrase le conditionnel pour exprimer « un éventualité ».
9- Quel est la visée des auteurs de cet appel ?
Dénoncer la course à l’armement et chercher à faire adhérer les lecteurs à leur projet
pour que la paix triomphe.
10- « luttons pou que.... luttons pour qu’ils... »
Quel est le procédé utilisé par les auteurs dans ce passage ? Quel effet produit ce
procédé ?
Le procédé utilisé par les auteurs ici est l’anaphore, on l’utilise pour insister,
renforcer l’appel et persuader les destinataires à agir, vu l’enjeu : cessez l’armement
pour le bien de l’humanité
11- Proposez un titre au texte et justifiez votre choix.
« Tout titre en relation avec le thème ou le type de texte.
L’appel des pacifistes - Halte à l’armement → les pacifistes appellent pour inciter à
agir dans le but de stopper la course à l’armement.
...................................................................................................................................................
Les procédés d’écriture sont des outils, des constructions de la langue qui ont pour but d’embellir le
texte et qui produisent un effet sur le lecteur.
Il existe trois catégories de procédés d’écriture :
I – Les procédés grammaticaux ou syntaxiques
1 – Les adjectifs qualificatifs :
Ils permettent de brosser un portrait, de situer un lieu ou d’exprimer un jugement de valeur.
2 – La dominance d’un pronom personnel :
Ex : La prédominance de « je » dans une autobiographie.
3 – La nature et le type de phrases :
Des phrases simples ou complexes, des interrogations, des exclamations...
4 – La nature des verbes :
L’intention de l’auteur et le type de texte qu’il produit appelle l’emploi de verbes d’opinion,
d’action, de sentiment, de volonté ou d’état.
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5 – Les adverbes modalisateurs :
Ex : franchement, tellement, certainement...
6 – Les modes et les temps des verbes :
Ex : Les temps de l’indicatif sont employés pour exprimer une réalité, une certitude ou une vérité
générale alors que le conditionnel traduit l’irréalité, le rêve et l’imagination.
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Ex : ...mêmes cris pour l’enfantement et pour la mort.
→ L’antithèse
B – L’oxymore : c’est l’opposition rapprochée de deux termes différents.
Ex : Le soleil noir
C – Le chiasme : c’est la répétition inversée des mêmes mots ou de la même structure.
Ex : certains mangent pour vivre, d’autres vivent pour manger.
→ La neige fait au nord ce qu’au sud fait le soleil : chiasme + antithèse.
Remarque
D – L’antiphrase est une figure de l’opposition qui exprime de l’ironie.
Ex : A un élève qui vient en retard le professeur dit : « Prenez votre temps ! Surtout, ne vous pressez
pas ! »
Exercice 01
Relevez au moins trois procédés d’écriture utilisés par l’auteur pour mettre en évidence les
avantages d’un livre de géographie en images.
Pensez géographie. Pensez histoire humaine, histoire des peuples, des langues, des races, des
arts ou des cultures. Pensez plutôt que le Sénégal est planète plutôt qu’Afrique.
Votre vision ne sera jamais assez vaste, mais elle doit n’embrasser le panorama général que
comme la somme des paysages particuliers qui le composent.
Le plus merveilleux des livres des images, voyez –vous, c’est comme Atlas. D’abord, parce qu’il
nous sauvera des jugements hâtifs, simplistes et faux, en nous enseignant la diversité, la
merveilleuse parité des climats, des végétations, des faunes, des peuplements humains, des
territoires à la fois dans l’espace et bien entendu, également, dans le temps. Ensuite, parce qu’après
avoir incité à l’analyse, il nous conviera, ce bien heureux volume, aux plus vaste synthèses. Enfin, il
nous invitera à travers ses pages à la découverte et à l’évasion.
Exercice 02
20
Voici un corpus de figure de style proposées dans le désordre ; faites correspondre chacune de ces
figures à la définition et à l’exemple qui lui convient.
La litote – la gradation – l’euphémisme – l’anaphore – la périphrase
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La présence d’un narrateur : c’est celui qui raconte l’histoire ( a ne pas confondre avec
l’auteur du texte ou les personnages. Mais il arrive que le narrateur soit l’auteur (récit
biographique) et parfois l’un des personnages et qui prend en charge la narration.
La présence de personnages qui jouent un rôle dans le récit. Ces personnages possèdent
une identité et évoluent au cours de l’histoire. Dans les récits merveilleux ou
fantastique, certains objets (un coffre, une momie...) jouent également un rôle. On les
considère donc des actants au même titre que les personnages.
Le déroulement du récit en étapes : la situation initiale (celle-ci répond aux questions :
Qui ? où ? quand ? quoi ? - l’élément de perturbation - le déroulement des évènements –
la situation finale.
Emploi d’un lexique approprié : le magicien - la fée – le vampire - le dragon.... les verbes
de sentiment
L’emploi des temps du récit : imparfait/passé simple ou le présent de narration
Les indicateurs temporels et spatiaux....
Voici un exemple de texte narratif :
C’était partout un grand silence ; et il ne découvrit aucune des bêtes qui, peu de
minutes auparavant, errent à l’endroit de son château.
Le bois s’épaissit, l’obscurité devint profonde. Des bouffées de vent chaud passaient,
pleines de senteurs amollissantes, il s’enfonçait dans des tas de feuilles mortes, et il
s’appuya contre un chêne pour haleter un peu.
Tout à coup, derrière son dos, bondit une masse plus noire, un sanglier. Julien n’eut
pas le temps de saisir son are, et il s’en affligea comme d’un malheur.
Puis, étant sorti du bois, il aperçut un loup qui filait le long d’une haie.
Julien lui envoya une flèche. Le loup s’arrêta, tourna la tête pour le voir et reprit sa
course. Il trottait en gardant toujours la même distance, s’arrêtait de temps à autre, et,
sitôt qu’il était visé, recommençait à fuir.
Julien parcourut de cette manière une plaine interminable, puis des monticules de
sable, et enfin il se trouva sur un plateau dominant un grand espace de pays.
Gustave FLAUBERT, « La Légende de Saint Julien l’hospitalier », dans trois contes
Normal Fantastique
C’était partout..... et il s’appuya contre Tout à coup, derrière son dos, bondit une
un chêne pour Haleter un peu masse plus noire, un sanglier.....
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Lisez le texte support crayon à la main et soulignez ce qui vous semble
important.
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