Je Suis Le PDF
Je Suis Le PDF
Je Suis Le PDF
Niveau L
200 h de cours
CONTRÔLE
14 ECTS – Coeff. 1 DE GESTION 11
9e éd.
2020
2021
9e éd.
2020-2021
À jour du programme du
DCG et de son nouvel environ-
nement pédagogique (compé- Christelle
CONTRÔLE DE GESTION
tences attendues, savoirs asso-
Baratay
ciés, guides pédagogiques), la
nouvelle collection Carrés DCG et Laurence Christelle Baratay
vous permet d’apprendre effi- Monaco
cacement votre cours et d’être sont Professeurs en classes et Laurence Monaco
prêt le jour de l’épreuve !
préparatoires au DCG.
CONTRÔLE
Accessible et à jour, cet ouvrage est
un véritable manuel d’acquisition des
connaissances. Il contient : Ce livre est fait pour :
DE GESTION
• un cours développé de manière acces- – Candidats au DCG
Prix : 27,50 €
ISBN 978-2-297-09161-9
www.gualino.fr
11 9e éd.
2020-2021
Christelle Baratay
et Laurence Monaco
CONTRÔLE
DE GESTION
Christelle Baratay et Laurence Monaco sont Professeurs en classes préparatoires au
DCG.
L’épreuve UE 11 Contrôle de gestion est une épreuve écrite portant sur l’étude d’une ou de plusieurs situations permettant
d'analyser plusieurs problématiques de gestion.
Durée : 4 heures – Coefficient : 1.
10
V. Le risque d’exploitation 67
11
PARTIE
4 LES OUTILS D’AMÉLIORATION DES PERFORMANCES 209
I. La performance 211
A. La définition de la performance 211
B. Les formes de performance 212
II. La méthode des coûts cibles (ou target costing) 214
A. La définition et les objectifs des coûts cibles 215
B. La démarche de calcul 215
C. Les outils utilisés 216
D. Les avantages de la méthode 216
E. Les limites de la méthode 217
III. L’analyse de la valeur 222
A. La définition et les caractéristiques de l’analyse de la valeur 222
B. Les objectifs 223
C. Le rôle de l’analyse de la valeur 224
D. L’analyse des fonctions 224
E. La méthodologie 225
F. Les conditions de réussite 226
13
14
LE
POSITIONNEMENT
DU CONTRÔLE
DE GESTION ET
L’IDENTIFICATION
DU MÉTIER
17
Le contrôle stratégique permet de mesurer les écarts qui apparaissent entre les objectifs stratégiques
définis par les dirigeants et les résultats réels de l’organisation. Il aide aux prises de décisions stratégiques
grâce à la planification.
Le contrôle opérationnel permet de réguler des processus répétitifs (productifs ou administratifs) en
vérifiant que les règles de fonctionnement sont respectées.
18
19
1 L’approche traditionnelle
D’après l’approche traditionnelle, le contrôle de gestion est défini comme le « processus par lequel les
dirigeants s’assurent que les ressources rares sont utilisées de manière efficace et efficiente pour atteindre
les objectifs fixés ».
Cette vision donne une image étriquée du contrôle, en se limitant aux phénomènes d’optimisation :
− les dirigeants sont les seuls à établir un diagnostic : ils fixent les objectifs et établissent les normes (sépa-
ration dirigeant / exécutants) ;
− le contrôle de gestion, proche d’un contrôle-vérification, a pour mission de s’assurer que les acteurs
agissent conformément aux normes et que l’organisation suit la trajectoire prévue. Dans le cas contraire,
il faut mettre en œuvre des procédures correctives déjà prédéterminées (entreprise cybernétique).
20
3 De nouvelles définitions
On aboutit à des définitions plus ouvertes, qui mettent l’accent sur les liens entre la stratégie et la gestion
courante, et qui soulignent l’importance du facteur humain.
Selon H. Bouquin : « le contrôle de gestion est formé des processus et des systèmes qui permettent aux
dirigeants d’avoir l’assurance que les choix stratégiques et les actions courantes ont été, sont et seront
cohérents, notamment grâce au contrôle d’exécution ».
Selon R. N. Anthony : « le contrôle de gestion est un processus par lequel les dirigeants influencent
les membres de l’organisation pour mettre en œuvre les stratégies de manière efficace et efficiente ».
Selon A. Burlaud : « le contrôle de gestion est un système de régulation des comportements appli-
cables dans les organisations exerçant une activité économique ». Il précise ensuite que ce contrôle :
− est finalisé (au service de la stratégie) ;
− s’appuie sur un ensemble de techniques qui ont en commun de recourir à un contrôle à distance des
comportements, sur la base d’indicateurs quantifiés, dans une optique contractuelle ;
− est aussi un langage qui exerce un pouvoir sur ceux qui l’utilisent ;
− n’est évidemment pas le seul ; il coexiste avec d’autres formes de régulation : le contrôle par le règle-
ment, le contrôle par la hiérarchie, le contrôle par le marché, le contrôle par la culture.
Lowe propose comme définition du contrôle de gestion : « le contrôle de gestion est un système qui
saisit et traite l’information sur l’organisation, un système de responsabilité et de feed-back conçu
pour apporter l’assurance que l’entreprise s’adapte aux changements de son environnement et que le
comportement de son personnel au travail est mesuré par référence à un système d’objectifs opérationnels
en cohérence avec les objectifs d’ensemble, de telle sorte que toute incohérence entre les deux puisse être
identifiée et corrigée ».
1 Le management
Le management peut être défini comme étant la démarche qui vise à atteindre des objectifs par l’in-
termédiaire d’autres personnes. Le manager est le pilote, il indique la direction. Selon R. N. Anthony
(qui a œuvré pour que la comptabilité de gestion soit au service des managers et en interaction avec la
stratégie) : « un manager est une personne qui a la responsabilité de réaliser des résultats par l’intermé-
diaire de l’action d’autres personnes ».
La notion de management a une connotation humaine qui n’existe pas en gestion.
21
2 L’audit
La finalité du contrôle de gestion est d’assurer la cohérence et la rationalité des comportements. Il
se rapproche de plus en plus du contrôle organisationnel et donc de l’audit.
a Les différents types d’audit
L’audit permet de vérifier, surveiller, contrôler mais aussi conseiller et apporter des services divers.
L’OEC (Ordre des Experts-Comptables) définit l’audit interne comme l’ensemble des sécurités contribuant
à la maîtrise de l’entreprise. Celui-ci doit répondre à quatre objectifs :
− assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine ;
− contrôler la qualité des informations fournies ;
− encourager le respect des politiques de la direction ;
− favoriser l’amélioration des performances.
L’audit financier (révision comptable) est le plus connu. Il a pour objectif de certifier l’image fidèle des
comptes.
L’audit opérationnel concerne toutes les dimensions de l’entreprise (audit informatique, audit fiscal,
audit social, audit de la culture d’entreprise, etc.). Il a pour objectif d’améliorer la gestion et s’est considé-
rablement développé ces dernières années.
22
− le contrôle par le marché : l’organisation est découpée en plusieurs divisions autonomes. Les divisions
non rentables sont cédées ;
− le contrôle par la culture d’entreprise : la socialisation du personnel ;
− le contrôle clanique (W. Ouchi, auteur de la théorie Z) concerne le contrôle par un corps professionnel.
23