Rapport de Stage 3
Rapport de Stage 3
Rapport de Stage 3
Remerciement……………………………………………………………………………….page 01
Introduction Général……………………………………………………………………..page 02
Présentation de l’entreprise…………………………………………………………..page 03
Service administratif………………………………………………………………………page 04
Service export………………………………………………………………………………..page 05
Groupe E………………………………………………………………………………………..page 08
Groupe F………………………………………………………………………………………..page 08
Groupe C………………………………………………………………………………………..page 10
Groupe D………………………………………………………………………………………..page 11
Conclusion………………………………………………………………………………………page 12
Annexes………………………………………………………………………………………….page 13
CONCLUSION
-les tarifs selon l’incoterm choisi par le client (la société et plus
particulièrement le service commercial peut cependant le conseiller quant à
l’incoterm approprié pour son opération de trasport).
SERVICE EXPORT
Recrutement : la procédure de recrutement fait intervenir aussi bien les cadres que le
dirigent de la société pour effectuer une opération de recrutement. L’entreprise doit
identifier ses besoins en personnel ainsi que leur profil, condidats les organisations et les
bureaux d’emploi teste candidats et enfin sélectionne ceux qui son aptes à être employés
selon les mesures ainsi citées ces condidats sont tenus de enfin il est à signales que c’est la
direction général qui décide après le stage l’acceptation ou le refus de recrutement et cela
selon les résultats du stage.
Paie : deux catégories de personnel existant dans l’entreprise d’une part on trouve des
salariées selon le régime d’horaires pour ceux obéissant au dernier régime il existe un
pointage journalier qui sert comme étant une base de calcul du nombre d’heures normales
et supplémentaires ce qui détermine le salaire qui ressort dans le bulletin de paie, ainsi
puisque la HBH à noter la direction financière applique un système de calcul assez avancé
et courageux qui répartie les heures en heures normales et supplémentaire ces dernières
peuvent attendre les 100 a trois équipes, il est noter que la direction financière applique
un systéme de calcul assez avancé et courageux qui répartie les heures en heures
normales et supplémentaires ces dernières peuvent attendre les 100°/°.
Congés : pour avoir un congé, le salarié doit présenter une demande au directeur,
comportant le délai et la datte de son congé ; le directeur administratif peut refuser ou
accepter la demande, en degré d’utilité de cet employé pour la période de congé.
Assurance : chaque salarié doit être affilié à la CNSS pour la couverture contre les accidents
de travail et les maladies, moyennement le paiement d’une cotisation mensuelle qui sera
retranché au profit de cet organisme sur son salaire brut.
LE TRANSPORT MARITIME INTERNATIONAL
Le transport maritime est le mode de transport international le plus ancien. Il représente encore
aujourd’hui 90 % du commerce international en volume, même si sa part tend à diminuer ces
dernières années.
Ses avantages sont : un coût raisonnable, le transport de n’importe quelle marchandise (voir les
différentes techniques). Ses inconvénients sont : la durée du transport (transit time), les risques plus
élevés, le coût de l’assurance et de l’emballage, et le non équipement de certains ports pour les
porte conteneurs.
Il y a sur la mer la règle de libre circulation. La seule limite sont les eaux territoriales. Chaque Etat est
souverain sur ses eaux territoriales, mais les navires de commerce sont libres de passage. Pour les
navires de guerre en revanche des autorisations doivent être demandées. De même il existe une
zone économique de 200 miles marins (370 km) où le pays se réserve les droits d’exploitation
économique (pêche, exploitation du sous-sol…).
La convention de Bruxelles dite - Ratifiée par 78 Etats dont la France (qui a également
« Convention internationale pour ratifié ses deux protocoles modificatifs).
l’unification de certaines règles en - S’applique aux transports internationaux à l’occasion
desquels un connaissement est établi dans l’un des
matière de connaissement » du 25
états signataires (même si la destination est située
Août 1924, dite aussi « Règles de La dans un Etat non signataire).
Haye » - Elle exclut de son champ d’application : les contrats
d’affrètement, les transports en pontée, les
transports d’animaux vivants et les opérations de
chargement et de déchargement qui relèvent de la loi
Les règles de Visby du 23 février
du pays concerné.
1968, et le protocole modificatif du
21 déc 1979 sont les deux protocoles
modificatifs ratifiés par
respectivement 22 et 19 pays.
- Le transport réalisé par une compagnie maritime : la compagnie est le transporteur qui
s’engage de transporter pour le compte d’un chargeur une marchandise. Ce transport donne
lieu à un contrat de transport. Le prix du transport se négocie dans le cadre des conférences
ou non (voir suite).
1. Les conférences
- A partir du 19ème siècle, les compagnies maritimes ont passé entre elles des accords appelés
« Conférences maritimes ».
- L’objet de ces conférences est d’organiser la concurrence en établissant des règles sur
l’exploitation des lignes régulières : rationalisation des départs des navires (régularité),
élaboration de tarifs communs, réglementation des ristournes accordées aux chargeurs…
Ainsi pour le chargeur, s’adresser à une compagnie « conférence » est gage de qualité de
service.
- Toutes les compagnies ne sont pas « conférences ». On appelle les autres « outsiders ». Si au
départ les outsiders étaient surtout de petits transporteurs offrant des services de qualité
médiocre, il n’en est plus de même aujourd’hui. Des compagnies américaines et coréennes
de grande taille sont devenues outsiders dans le but d’attirer les chargeurs en offrant des prix
plus intéressants que les compagnies « conférences ». De même de plus en plus de lignes
« Tour du Monde », de plus en plus nombreuses dans le trafic conteneurisé, sont les
outsiders.
- Les conférences pourraient être considérées comme des entraves à la concurrence mais le
fait qu’elles soient soumises à la pression des outsiders les disculpe. Ainsi les tribunaux
français ont laissé de côtél’art.85 et 86 du Traité de Rome (qui interdisaient les ententes)
dans une décision de 1962.
- L’effet pervers de ces développements a été un accroissement de l’offre et donc une chute
du fret. Aussi les compagnies continuent aujourd’hui à se regrouper pour faire face au
marché. Les grandes routes (en particulier Est-Ouest) sont aussi caractérisées par un marché
oligopolistique dont l’essentiel revient à quelques géants.
Un navire a :
- les vraquiers (bulkers) : navires citernes tels que pétroliers, transporteurs de gaz liquéfié, les
minéraliers, les céréaliers…
- Les navires polythermes (reefers) : transport de marchandises sous température contrôlée.
Ce type tend à disparaître au profit des conteneurs reefers.
- Les navires spéciaux : les car-ferries, les grumiers…
Ils peuvent transporter toutes sortes de marchandises. On les classe selon leur mode de manutention
principal :
- Les cargos conventionnels disposent à leur bord de leurs propres moyens de manutention
(grues, palans). Les marchandises sont chargées en cale. Ils sont en perte d’importance.
- Les porte conteneurs : ils sont dits cellulaires. Certains peuvent transporter jusqu’à 3000
TEU. Ils sont arrimés entre eux et au navire. Certains sont mâtés (ils i=ont leurs propres
grues) ce qui est utile dans certains ports en Afrique par exemple. La productivité de ces
navires est très bonne, mais ils peuvent souvent accepter que des conteneurs.
- Les rouliers sont équipés de rampes arrière ou latérale relevable qui prend appui sur les
descentes du port. On les appelle les Roll-On Roll-Off. Ils permettent la manutention de tous
les types de marchandises. On y charge des roulants (voitures, engins…) ou des marchandises
diverses à l’aide de roulants. Les opérations de manutention et d’arrimage sont longues donc
coûteuses.
- Les navires mixtes Ro-Ro et porte conteneurs : aujourd’hui on recherche la souplesse. Ceci
pousse les compagnies à s’équiper de navires mixtes afin d’allier les différentes techniques
de manutention. Certains navires proposent des possibilités de transport de conteneurs, de
roulants et de marchandises diverses manutentionnées en conventionnel.
- Les navires porte-barge peuvent charger à leur bord par des systèmes d’ascenseurs (Lift-On
Lift-Off) ou de flottage (Float-On Float-Off) des barges ou des péniches de capacité variables.
On se sert de ces navires sur les ports en surcharge ou pour réaliser du transport fluvio-
maritime.
B – Les équipements portuaires
- LCL / LCL (Less than a Container Load / Less than a Container Load): Plusieurs vendeurs au
départ pour plusieurs acheteurs à l’arrivée. De nombreux vendeurs doivent expédier des
marchandises pour la même destination. Elles sont groupées, puis à destination dégroupées
et acheminées jusqu’à leurs destinataires respectifs.
- FCL / FCL (Full Container Load / Full Container Load) : Un seul vendeur au départ pour un seul
acheteur à l’arrivée. La marchandise du vendeur est donc la seule à occuper le conteneur qui
est livré directement à son destinataire final.
- FCL : LCL (Full Container Load / Less than a Container Load) : Un seul vendeur qui doit
expédier de la marchandise à plusieurs clients. La marchandise est mise dans un conteneur,
qui à l’arrivée est dégroupé et les différentes marchandises sont acheminées vers les
différents destinataires.
- LCL / FCL (Less than a Container Load / Full Container Load) : Un client a acheté des
marchandises à plusieurs fournisseurs, qui ont groupé leurs produits dans un seul conteneur,
expédié directement au client.
Il n’existe pas de règles communes pour l’établissement des tarifs des conférences en dehors des
conférences des Etats-Unis (qui doivent respecter les réglementations du pays), et des conférences
des Etats ayant adhéré au code de conduite du 16 octobre 1983 qui définit les règles de base de la
tarification.
A – Le fret de base
Pour les expéditions en conventionnel (sacs, caisses, fûts…) le fret est généralement établi pour un
voyage donné à l’Unité Payante (U.P.). L’unité payante est la tonne ou le m3 à l’avantage du navire.
La compagnie maritime applique la règle de l’équivalence poids/volume à l’avantage du
transporteur, c’est à dire que la taxation s’applique sur la valeur obtenue la plus élevée.
L’équivalence poids/volume est de 1 tonne = 1 m3 = 1 UP
Et le poids pris en considération par le transporteur est le poids brut : poids net + emballage
Pour un envoie de 4 m3 et 4,57 tonnes le chargeur paiera 4,57 UP puisque 4,57 > 4 : taxation en
lourd, car cotation au tonnage.
Attention :
Très souvent les tarifs ne sont pas donnés à l’UP mais à la tonne. Mais il faut quand même
toujours faire l’équivalence poids/volume et taxer sur la valeur la plus élevée.
Il existe une tarification maximum applicable aux petits colis, de même qu’il existe des règles
particulières pour certaines marchandises (animaux, voitures…) qui sont taxées à l’unité et non à
l’UP. Les marchandises de grande valeur sont taxées sur la base de leur valeur.
B – Les correctifs
Les correctifs peuvent parfois être donnés en %. Lorsqu’on a plusieurs correctifs en %, le calcul se fait
généralement en cascade ; ou bien en valeur par UP. Il fait toujours faire attention.
- la surcharge fuel ou la BAF (Bunker Adjustment Factor) : permet d’intégrer les variations du
prix des combustibles entre 2 éditions du tarif. Il s’agit d’un pourcentage en plus ou en moins
du fret de base.
- La surcharge monétaire ou CAF Currency Adjustment Factor°: permet de tenir compte des
variations de la monnaie.
- La surcharge d’encombrement portuaire : majore le prix sur certaines destinations, où une
immobilisation anormale du navire est à prévoir.
2. Les correctifs permanents :
C – Les ristournes
- Les ristournes de fidélité : la plupart des conférences les utilisent. Elles s’adressent aux
chargeurs qui s’engagent à ne s’adresser qu’aux compagnies de la conférence. Elles vont de 8
à 9,5 % du fret si elles sont déductibles immédiatement et jusqu’à 10 % si elles sont
reversées seulement tous les 6 mois.
- Les taux de fret réduits : de 10 % environ pour les chargeurs ayant signé un contrat avec
l’armement. Le chargeur doit payer des dommages et intérêts s’il rompt abusivement le
contrat.
Ces réductions sont dues à la marchandise, donc destinées au chargeur. Donc si c’est un transitaire
qui charge à la place de l’expéditeur réel, les ristournes qu’il obtient de la compagnie maritime sont
destinées au chargeur réel, donc il doit les reverser à son client.
Les liner terms correspondent aux opérations qui se passent dans le périmètre du port. Il s’agit de
savoir lesquelles de ces opérations sont déjà comprises dans le prix du fret que nous propose la
compagnie maritime ( et donc exécutées par elle) et lesquelles ne le sont pas (c’est à dire qu’elles
seront donc à notre charge et nous coûteront en plus du fret).
Attention :
Les liner terms n’ont rien à voir avec les incoterms ! Ils ne changent en rien les transferts de risques et
peuvent poser des problèmes pour les transferts de frais entre acheteur et vendeur, puisqu’ils ne se
superposent pas aux incoterms.
Exemple :
Dans une vente FOB, c’est au vendeur de payer la mise à bord de la marchandise, mais ne doit pas
payer le montant du fret qui doit être payé par l’acheteur. Or si le fret inclut les opérations de
chargement (liner terms quai au départ) l’acheteur sera en droit de réclamer au vendeur le montant
des frais de mise à bord. Ce qui se fait rarement dans la réalité.
On distingue dans les liner terms les opérations incluses dans le prix du fret au port d’embarquement
et les opérations incluses au port de déchargement. De ce fait on distingue :
- Bord : l’ensemble des opérations de chargement sont prises en charge par le chargeur.
- Sous-palan : l’ensemble des opérations jusqu’à la mise sous palan (sous la grue) des
marchandises est à la charge du chargeur.
- Quai : l’ensemble des opérations portuaires sont comprises dans le fret et à la charge du
transporteur.
On trouve en tout 9 liner terms possibles (voir schéma) dont les plus fréquents sont :
E – La tarification au conteneur
Pour les marchandises en conteneur il y a de plus en plus souvent des tarifications forfaitaires « à la
boîte » :
- CBR (Commodity Box Rate) : taux à la boîte par grandes classes de marchandises.
- FAK (Freight All Kind) : taux à la boîte quel que soit le contenu, avec un minimum de taxation.
Sinon le fret se calcule sur les mêmes bases que le conventionnel (voir partie fret de base) avec un
minimum de taxation. On ajoute à ce fret les correctifs cités précédemment et on retranche les
ristournes.
- Location du conteneur
- Carrier haulage (tractation du plein) si le pré acheminement et/ou le post acheminement
sont réalisés par la compagnie. Ce système s’oppose au Merchant haulage si le pré
acheminement et/ou le post acheminement sont réalisés par le chargeur.
- Les THC (Terminal Handling Charges) appelées CSC (Container Service Charges) en Amérique
du Nord, si ces dernières ne sont pas incluses dans le fret (cf. liner terms).
- Les Harbour dues
- Eventuellement les surestaries si le conteneur reste stationné trop longtemps dans le port.
F – La tarification Ro-Ro
Le plus souvent la tarification est indépendante de la marchandise. Elle peut être forfaitaire suivant la
taille et il peut exister des correctifs au poids.
IV – LE CONTRAT DE TRANSPORT
- l’expéditeur réel
- le transitaire ou
- le destinataire
L’armateur, représenté par sont agent portuaire. (Au départ les B/L étaient toujours signés par le
capitaine, mais maintenant les agents sont aussi mandatés pour cela).
1. Du chargeur
- doit déclarer par écrit tous les éléments permettant d’identifier la marchandise
- faire toutes les obligations du dangereux (IMCO)
- emballer sa marchandise suffisamment solidement
- étiqueter et marquer les colis
2. Du transporteur
C – Le connaissement
Le connaissement devient donc non négociable. IL faut rayer « à l’ordre de » et écrire « non
négociable ».
On peut indiquer comme réceptionnaire soit un transitaire soit une banque, qui ne cèdera le
document par endossement que contre la garantie du paiement. Dans ce cas il faut indiquer en
« notify » le destinataire final.
Très dangereux. C’est le porteur qui a le B/L et l’armateur a l’obligation de lui remettre la
marchandise. Mais si le B/L est perdu et que quelqu’un d’autre le trouve, il peut aller chercher la
marchandise.
Le B/L est émis par l’agent portuaire ou l’armateur de la compagnie maritime, au plus tard 24 h
après la mise à bord de la marchandise. En 4 exemplaires (1 pour le capitaine du navire =
connaissement chef ; 1 pour l’armateur ; 1 pour le chargeur et 1 pour le réceptionnaire) et le jeu
complet s’appelle le « full set ».
- clean on board : s’il n’y a pas de réserves (mais n’est plus utilisée acctuellement)
- un clean / dirlo / surchargé / clôsé: la compagnie émet des réserves
L’émission des réserves de la compagnie maritime n’a pas besoin d’être contresignée par le chargeur
(comme en routier) d’où la nécessité d’avoir une bonne assurance.
L’émission des réserves entraîne des conséquences juridiques : ceci exonère le transporteur de sa
responsabilité dans les domaines où elles sont prises.
C’est la compagnie maritime qui prend en charge la totalité du transport de porte à porte. Il la rend
responsable comme un commissionnaire de transport, du pré et post acheminement de la
marchandise. Elle est donc responsable de ses sous-traitants, qui assurent le pré et le post
acheminement.
- le connaissement direct
- le connaissement FIATA
Il est émis par la Fédération Internationale des Agents de Transport et Assimilés. Il peut être rédigé
par un commissionnaire de transport qui n’est pas nécessairement le transporteur, mais qui accepte
la responsabilité pour l’ensemble des marchandises. L’intérêt est de pouvoir faire émettre un B/L par
un transitaire et non seulement par un armateur.
La lettre de transport maritime (Data Freight Receipt) : utilisée sur des temps de transport réduits
V – LA RESPONSABILITE DU TRANSPORTEUR
- Vice propre de la marchandise ou freinte de route (c’est lorsque l’on perd une
certaine quantité de la marchandise au cours du transport, exemple : le
rétrécissement du carburant à cause de la température)
- grève (due aux salariés) ou Lock Out (quand l’entreprise décide de fermer ses portes
s’il y a un conflit majeur, qui pourrait être dangereux pour l’activité de l’entreprise)
- Incendie
- Acte d’assistance
- Les dommages dont peut être tenu responsable le transporteur sont la perte totale ou
partielle ou l’avarie. Normalement il n’y a pas de dommages pour délais. Cependant un
retard exagéré pourrait entraîner devant les tribunaux la responsabilité du transporteur,
d’autant que les lignes régulières établissent des programmes (schedule).
- En cas d’avarie, si les dommages sont apparents les réserves doivent être prises soit
immédiatement soit au maximum 3 jours après la réception de la marchandise. En cas de
perte totale en revanche, aucune formalité n’est à effectuer pour préserver le recours
contre le transporteur.
- S’il y a faute lourde, dol ou encore déclaration de valeur, alors la limitation d’indemnisation
tombe.
Les règles de Hambourg sont dites plus favorables au chargeur, dans la mesure où on introduit :
- La présomption de faute ou de négligence (ce qui élimine donc la faute nautique des causes
exonératoires)
- La notion de retard (qui n’existe pas dans la Convention de Bruxelles)
- Le chargement en pontée comme faisant partie de la responsabilité du transporteur
(suppression de la cause exonératoire)
- Une indemnisation supérieure : 850 DTS par colis et 2,5 DTS par kilo de poids brut.
Mais il y a peu de signataires, car il y a plus de contraintes pour les transporteurs, donc plus de
dangers pour les entreprises qui transportent.
VI – LE CONTRAT D’AFFRETEMENT
A - Définition
Contrat par lequel le fréteur (propriétaire du navire, armateur) s’engage moyennant finance à mettre
un navire à la disposition d’un affréteur (locataire). Les conditions et les effets de l’affrètement sont
définies par les parties du contrat. Les contrats sont conclus sur la base de la charte partie.
- L’affrètement à temps : le contrat est conclu pour un temps déterminé. Le fréteur conserve
la responsabilité sur l’équipage, l’assurance et l’entretien du navire, mais l’avitaillement est à
la charge de l’affréteur.
- L’affrètement coque nue : c’est l’affréteur qui va pendant une durée déterminée armer et
gérer complètement le navire.
C – La charte Partie
C’est le contrat d’affrètement entre le fréteur et affréteur Il est établi en 2 exemplaires par le
courtier chargé de l’affrètement. Il y a des chartes parties adaptées aux types de marchandises
transportées (SOVCOAL pour le charbon, CYNACOMEX pour les céréales, SCANFIN pour le bois). De
même il existe des chartes parties générales (pour toutes les marchandises, telles que la charte
partie MULTIFORM de 1986). Ces textes sont mis en place par les organisations professionnelles.
Dans le cas d’un affrètement au voyage, on peut utiliser un connaissement. Le capitaine reconnaît
prendre en charge la marchandise. Ce document ne modifie pas les relations entre le fréteur et
affréteur, sauf s’il est endossé. Alors le fréteur devient le transporteur avec les obligations qui lui
incombent.
Les chartes au voyage et à temps font l’objet de règles assez précises ce qui n’est pas le cas des
chartes coque nue :
- Les chartes au voyage doivent énoncer : les éléments d’individualisation du navire, les noms
du fréteur et de l'affréteur, l’importance et la nature de la cargaison, les lieux du chargement
et du déchargement, le temps prévu pour le chargement et le déchargement, le taux de fret.
- Les chartes à temps doivent énoncer : les éléments d’individualisation du navire, les noms
des fréteurs et affréteurs, le taux de fret, la durée du contrat.
D – La tarification
- La charte partie au voyage : le fret est généralement calculé bord à bord (donc
l’acheminement depuis le quai sous le palan, de même que le chargement et le
déchargement sont à la charge du chargeur, car ils ne sont pas compris dans le fret principal)
avec une durée forfaitaire pour le chargement et le déchargement. SI cette durée est
dépassée, il y a alors surestaries (si le nombre de jours de planche est dépassé, mais il existe
aussi des primes de célérité, si le navire est libéré plus vite). Le fret de base peut être calculé
au forfait ou à la quantité (tonne métrique ou tonne anglaise : 1016,048 kilos, volume,
hectolitre…). Les frais de chargement et de déchargement sont à la charge de l'affréteur
- La charte au temps et coque nue : le fret se calcule à la durée (jour, semaine, mois) et est
fonction de la capacité du navire (tonneaux de jauge brute).