Dr. J.F Manga: Themes
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EXPOSANTS (es)
Sous-direction de :
PLAN :
INTRODUCTION
I) EGYPTE PHARAONIQUE
1) Définition du concept « Pharaon »
2) La basse et la haute Egypte
3) Gouvernement du peuple égyptienne
II) LES NOMS DU PHARAON DANS LES SCÈNES DE
VÉNÉRATION ROYALES ET PRIVÉS
1) Les représentations des pays étrangers
2) Les principes divins et terrestre
3) Les prières fait au pharaon
III) ROLE ET FONCTION DU PHARAON
1) Fonction sociale
2) Fonction politique et militaire
3) Fonction religieuses
CONCLUSION
RÉFÉRENCE
INTRODUCTION
I) EGYPTE PHARAONIQUE
1) Définition du concept « Pharaon » :
Le mot « pharaon » vient de la Bible. Il fut utilisé pour la première
fois par Joseph et Moïse dans le « Deuxième livre des Rois ». Nous
employons ce mot sans distinction, mais c’est un anachronisme si
nous l’utilisons pour désigner les rois égyptiens antérieurs à la XVIIIe
dynastie. Les pharaons commencèrent à régner sur l’Égypte en 3000
av. J.-C., lorsque la Haute- et la Basse-Égypte furent réunies. Sous
l’Ancien Empire (2575–2134av. J.-C.), ils se considéraient comme des
dieux vivants au pouvoir absolu. Ils construisirent des pyramides
témoignant de leur grandeur mais ne laissèrent pas de documents
officiels sur leurs réalisations.
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1) Ankh
2) Cartouche
3) Collier-Menat
4) Crosse et fléau
La crosse et le fléau sont deux des insignes royaux les plus importants.
Les rois les tenaient croisés sur leur poitrine. La crosse, qui a la forme
d’une houlette de berger, est un sceptre symbolisant le gouvernement,
ce qui rappelle peut-être le bon berger conduisant son troupeau.
5) Couronnes et coiffures
6) Lotus
7) Nœud d’Isis
8) Or
9) Papyrus
Roseau et abeille
10) Scarabée
11) Sceptres
Le sceptre, ou bâton, est l’un des symboles les plus anciens et les plus
constants de la royauté et des divinités. On trouve deux types de
sceptre dans l’art égyptien. Le was, symbole du pouvoir et de la
domination, est fait d’une hampe droite, d’une poignée courbée en
forme de tête d’animal et d’une base fourchue. Le sekhem, qui
symbolise le pouvoir divin, est fait d’une hampe droite et d’une
extrémité cylindrique élargie.
12) Anneau-shen
13) Sistre
14) Uraeus
15) Vautour
Pendant 3000 ans les pharaons ont essayé de réunir sous une même
administration la Haute et la Basse Egypte. Beaucoup de textes évoquent «
pharaon, seigneur des deux terres, le double pays ». Narmer est le premier à
faire cette tentative.
Pour gouverner un pays tiraillé dans deux directions contraires le pouvoir
s'installe dans la zone situé à la charnière de la vallée et
du delta. Memphis devient donc la première capitale politique du royaume.
Mais au fil des années Memphis perd son rôle de Capitale au profit de Thèbes
mais reste une des plus grandes villes d'Egypte et continue à jouer un rôle
politique et religieux. Memphis est resté le premier arsenal et la première
place de commerce du royaume. Le fait de transporter la capitale à Thèbes en
Haute Egypte fut peut être une erreur, qui créa des déséquilibres qui mirent
l'Egypte dans l'impossibilité de résister aux agressions extérieures.
bureaucratie n’est pas une invention moderne; elle fut conçue par les
Égyptiens il y a plus de 5000 ans. La création d’une bureaucratie dans
l’Ancien Empire fut un facteur clé de la naissance de la civilisation
égyptienne. Le roi était le chef suprême de l’État.
A Assouan, les hommages rendus au dieu Khnoum sur les iles proches
de la première cataracte, lieu sanctifie par Jà présence mythique du
gouffre générant l'inondation, côtoient ceux qui s'adressent a Satet et
Anouket, respectivement parèdre et fille du dieu. L'ile de Sehei montre
quantité de scènes de vénération des noms du roi évoquant par Jà
même occasion Jà déesse Anouket, dame de Sehei. Les divinités
vénérées dans Je cadre de nombreuses stèles funéraires sont a Jà fois
locales et chthoniennes : Osiris, Je dieu lunaire Loh, Anubis, Hathor,
MeretSeger, Renenoutet.
1) Fonction sociale
Comme nous l'avons abordé plus haut, le pharaon est celui qui
maintient ensemble les Deux Terres, il est celui qui fait respecter la
justice. « Le mythe fondateur de l'État évolue avec l'idéologie
dominante, mais « le roi est toujours le champion de Maât-la justice,
l'équilibre, l'ordre et s'oppose à son contraire Isfet-l ‘iniquité, le chaos
». De plus, tout est inter relié dans le fonctionnement de l'Égypte. En
effet, le roi est celui qui fait en sorte que les crues du Nil soient
bénéfiques. L'agriculture est le pivot de l'activité intérieure, une
grande partie de la population est composée de paysans et vit au
rythme des crues et de la saison de la moisson. Pour eux, le Pharaon
est celui qui contrôle la qualité des récoltes et la hauteur de la crue du
Nil. Car en faisant les offrandes quotidiennes, le roi s'attire la faveur
des Dieux. Ces derniers étant satisfaits, ils offrent à la population de la
Terre Noire84 , le limon nourricier qu'ils déposent sur leurs champs
grâce à la crue. Le pharaon est donc un maillon essentiel pour la
population car, sans lui, elle ne pourrait bénéficier du limon qui leur
permet de vivre. Il est le pourvoyeur des bienfaits divins par les
offrandes qu'il leur offre quotidiennement.
Tout comme pour les basileis, les bienfaits du roi sont soulignés par la
diffusion d'ordonnances royales, proclamant ses offrandes et ses
bienfaits pour la terre d'Égypte. La fonction nourricière du roi est
essentielle, car elle maintient l'unité du pays, elle évite le banditisme
lié à la faim des sujets85 . M.-F. Bohême et A. Forgeau pensent même
que les périodes de crise politique sont intrinsèquement liées aux crues
du Nil: « L'origine des dislocations de la Première Période
Intermédiaire comme celle du déclin du Nouvel Empire sont à
chercher dans les manquements répétés du fleuve et dans
l'impuissance du pouvoir pharaonique à juguler leurs dramatiques
conséquences ». Le pharaon est celui qui énonce et fait appliquer les
lois, il est le roi législateur.
Tout comme le roi est l'intermédiaire entre les Hommes et les Dieux,
le roi est le chef de l'armée et de l'État à lui seul et en assure, face aux
dieux, les fonctions essentielles. Le premier devoir du pharaon est le
maintien de l'ordre et l'union des Deux Terres. Par conséquent, le
thème du roi guerrier est un des thèmes principaux de l'idéologie
politique de l'Égypte pharaonique. Le roi est celui qui écrase ses
ennemis, qui les capture et les tient ligotés. Jusque sur les sandales du
monarque se dessine ce principe incontournable.
En effet, il n'est pas rare que sur les éléments rituels, comme le
repose-pied du roi, ou encore ses chaussures, soient représentés des
ennemis asiatiques et africains ligotés, que le roi écrase
symboliquement chaque jour. Sur les devantures des temples
égyptiens comme Edfou et Philae, les gravures extérieures
représentent le roi écrasant ses ennemis, les maintenant par les
cheveux et prêt à faire de leurs têtes une offrande aux dieux. Cette
action est récurrente durant toute la période pharaonique depuis la
Palette de Narmer 'au Temple de Philae et témoigne de l'importance
idéologique de la victoire et de l'anéantissement des ennemis. Il se
tient devant le dieu, généralement Amon, comme on peut le voir à
Edfou et Karnak, portant d'un côté du mur la couronne rouge et de
l'autre la couronne blanche, agissant ainsi au nom des Deux Terre.
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE
Veïsse, E., Les "révoltes égyptiennes ", Recherches sur les troubles
intérieurs en Égypte du règne de Ptolémée III à la conquête
romaine, StudHell, 41, Peeters, Leuven; Paris, 2004,298 p.
Sauneron, S., « Un document Égyptien relatif à la divinisation de
la reine Arsinoé II [avec 5 planches] », BIFAO, 60, Le Caire, 1960,
p. 83-109.