Classe: Seconde LB: Exposants (Es)
Classe: Seconde LB: Exposants (Es)
Classe: Seconde LB: Exposants (Es)
I.A DE TAMBACOUNDA
CELLULE ZONALE DE BAKEL
LYCÉE DE DIAWARA
Classe : Seconde LB
EXPOSANTS (ES) :
Hawa Bomou
Sada Bomou
Dounanké Camara
Tombo Cissé
Lassana Coulibaly
Niouma Astou Diallo
Aïssatou Doucouré
Hawa Gassama
Fatou Goundo
Sous-direction de :
Mr. DIAGNE
THÈMES : L’ÉTUDE DE LA PARENTÉ ENTRE LA CIVILISATION
ÉGYPTIENNE ET LE RESTE DE L’AFRIQUE
PLAN
INTRODUCTION
I. L’ÉGYPTE : LA TERRE ET LES HOMMES
1. Les limites de l’Égypte antique
2. L’anthropologie physique relative à la race des
anciens Egyptiens
II. LA SIMILITUDE ENTRE LA CIVILISATION
ÉGYPTIENNE ET CELLE DU RESTE DE L’AFRIQUE
1. Les données culturelles et artistiques
2. Les données linguistiques
3. Les données religieuses
III. L’INFLUENCE DE LA CIVILISATION ÉGYPTIENNE
SUR LE RESTE DE L’AFRIQUE
1. L’origine de la civilisation égyptienne
2. Les migration à partir du Nil
CONCLUSION
INTRODUCTION
Pays d’Afrique par sa situation géographique, son histoire, sa
culture, sa langue ainsi que ses habitants, l’Égypte ancienne a
joué un rôle pionnier en maints domaines de la pensée, des
lettres, des sciences, des arts et des valeurs qui continuent
d’inspirer notre humanité commune. Fille de l’Afrique, le rôle
civilisateur de l’Égypte était déjà un fait parfaitement connu et
accepté parmi les peuples voisins, dans l’Antiquité. Or, le
fleuve divinisé, c’est le Nil, le plus long fleuve d’Afrique – qui
ne coule qu’en Afrique et dont la source la plus lointaine se
trouve dans la partie méridionale du continent. C’est la vallée
fertile de ce fleuve – qui se trouve elle aussi en Afrique qui est
le cadre géographique et la matrice de la civilisation. l’Égypte
ancienne était africaine dans son écriture, dans sa culture et
dans sa manière de penser, comme cela a été rappelé au
colloque d’égyptologie du Caire en 1974.
Notre travail s’articule autour de trois grands parties, nous
verrons en première lieu l’étude de l’Égypte antique, en
deuxième lieu nous montrerons la similitude entre la
civilisation égyptienne et celle du reste de l’Afrique et en
troisième lieu l’influence de la civilisation égyptienne sur le
reste de l’Afrique.
I. L’ÉGYPTE : LA TERRE ET LES HOMMES
1. Les limites de l’Égypte antique
L’Égypte, qui se situe à l’extrémité nord-est de l’Afrique, est
bordée au nord par la Mer Méditerranée, au sud par le Soudan
(la Nubie ancienne), à l’ouest par le désert Libyque et à l’est
par le désert Arabique puis la Mer Rouge. La configuration
géographique de l’Égypte a, dès les premiers temps,
conditionné le peuplement en attirant le long du Nil et de la
vallée les populations nomades cherchant des conditions de
vie moins précaires que dans le désert. Le paysage antique
ressemblait fortement à celui d’aujourd’hui avec le Nil, les
terres irriguées et le désert. La terre fertile était nommée (terre
noire) par les anciens Égyptiens, en référence au limon déposé
lors des crues du Nil, et le désert était appelé (terre rouge).
L’Égypte ancienne était divisée en deux parties : la Haute
Égypte au sud était la zone la plus africaine du pays, et la
Basse Égypte au nord, correspondait principalement au Delta
et aux terres irriguées. D’autres régions n’appartenaient ni à la
Haute ni à la Basse Égypte : le Fayoum, situé au bord du
désert Libyque et raccordé au Nil par un bras secondaire ; les
oasis, toutes localisées dans le désert Libyque et reliées entre
elles par des pistes ; le Sinaï, sorte de zone tampon qui
permettait de protéger la vallée du Nil des incursions venant
de l’est ; et la Nubie, qui n’était pas à proprement parler une
région d’Égypte mais une zone avec laquelle l’Égypte eut
toujours des relations militaires ou commerciales.
2. L’anthropologie physique relative à la race des
anciens Egyptiens
Le débat sur l’anthropologie physique des anciens Egyptiens à
toujours eux des polémiques entre les savants occidentaux et
celle de l’Afrique avec à leur tête Dr. Cheikh Anta Diop. On
doit la gratitude aux écrits des auteurs de l’Antiquité car pour
les écrivains contemporains des Egyptiens de l’Antiquité,
l’anthropologie physique de ces derniers ne posait pas de
problèmes: les Egyptiens étaient des Nègres lippus, à cheveux
crépus et à jambes grêles; l’unanimité de leurs témoignages,
sur un fait physique aussi saillant que la race d’un «peuple»,
sera difficile à minimiser ou à passer sous silence. Parmi les
auteurs grecs on peut citer :
Hérodote considéré comme le père de l’histoire revient à
plusieurs reprises sur le caractère nègre des Egyptiens et
l’utilise, chaque fois, comme une donnée qui tombe sous le
sens pour démontrer des thèses plus ou moins complexes.
Le colloque de Caire avait recommandé des études
complémentaires sur la notion de race. Celles-ci sont faites
depuis mais n’apportent rien de nouveau au débat historique.
Elles nous disent que la génétique et la biologie moléculaire
ne reconnaissent que l’existence des populations, la notion de
race, elle, n’ayant plus de sens. Pourtant, dès qu’il s’agit de la
transmission d’une tare héréditaire, la notion de race au sens le
plus classique du terme revêt de nouveau un sens, car la
génétique nous apprend que « l’anémie falciforme ne frappe
que les Noirs.
Si l’on croit aussi au théorie de Darwin sur l’évolution de
l’homme et celle des confirmations des savant sur l’Afrique
berceau de l’humanité. l’humanité a pris naissance en Afrique,
elle fut nécessairement négroïde avant de blanchir par
mutation et adaptation à la fin de la dernière glaciation en
Europe au Paléolithique supérieur; et l’on comprend mieux
maintenant pourquoi les Négroïdes ont d’abord occupé
l’Europe pendant dix mille ans avant qu’apparût le Cro-
Magnon (vers – 2000 BP), prototype de la race blanche.
II. LA SIMILITUDE ENTRE LA CIVILISATION
ÉGYPTIENNE ET CELLE DU RESTE DE L’AFRIQUE