Caractérisation Rhéologique D'un Béton Auto Plaçant (BAP) À Base de Fumée de Silice
Caractérisation Rhéologique D'un Béton Auto Plaçant (BAP) À Base de Fumée de Silice
Caractérisation Rhéologique D'un Béton Auto Plaçant (BAP) À Base de Fumée de Silice
THEME
Caractérisation rhéologique d’un
béton auto plaçant (BAP) à base de
fumée de silice
Promotion : 2017/2018.
Remerciement
La Première chose on remercie le Dieu pour le succès Qu’il nous a donné, la volonté et la
En second lieu nous remercions aussi notre encadreur Mr. BELAGRAA Larbi, et Co-
Encadreur Mr. BEDDAR Miloud et Mr. KESSAL Oussama pour l’orientation, la confiance.et
la patience tout long de ce travail. Nous tenons à remercier vivement toute personne qui a
aidé à élaborer et réaliser ce mémoire, ainsi à tous ceux qui nous ont aidé de près ou de loin à
Tableau V.1 : Caractéristiques rhéologiques des BAP avec fumé de silice et fillers de calcaire. ......... 54
Tableau V.2 écoulement des point de BAP+10% FC ........................................................................... 56
Tableau V.3 écoulement des point de BAP+10% FS ............................................................................ 57
Tableau V.4 écoulement des point de BAP+5% FS et 5%FC ............................................................... 57
Tableau V.5 écoulement des point de BAP+2,5%FS et 7,5% FC ........................................................ 58
Tableau V.6 écoulement des point de BAP+2,5%FC et 7,5% FS ......................................................... 58
Tableau V.7 Caractéristiques rhéologique des différents BAP avec FC et FS mesurées par rhéomètre.
............................................................................................................................................................... 59
Tableau V.8: La résistance à la traction par fendage des BAP étudiés (Rt). ......................................... 61
Tableau V.9 : La résistance à la compression des BAP étudiés à 7, 14 et 28 jours............................... 62
Tableau V.10 : Résultats du module d’élasticité des BAP étudiés. ....................................................... 63
Tableau .V.11 Résultats des essais non destructifs Ultrason (V) et scléromètre (Is) des BAP étudiés à
28 jours. ................................................................................................................................................. 64
Tableau V.12: Résultat de l’absorption capillaire (A) pour les BAP étudiés. ....................................... 66
Liste des figures
Figure I.1 : Différence entre les BAP et les BO. [4] ........................................................................... 5
Figure I.2 : L’effet du superplastifiant sur les grains de ciment. ....................................................... 10
Figure I.3 : Essai d’étalement ............................................................................................................ 12
Figure I.4: boite en L. ........................................................................................................................ 13
Figure I.5: Essai de la stabilité au tamis. ........................................................................................... 13
Figure I.6 Appareil rhéomètre ........................................................................................................... 14
Figure I.7 : Les grains de la fumée de silice par (MEB) [30]. ........................................................... 15
Figure I.8 : Les différentes formes de la fumée de silice [32]. .......................................................... 17
Figure I.9 Classification des fluides selon leur comportement rhéologique [36,37]. ........................ 20
Figure .I.10 Vue générale du rhéomètre [41,42] ............................................................................... 22
Dans cette étude, un programme d’essais a été effectué sur des bétons auto plaçants composés
de ciment et d’ajouts ménagers, la fumée de silice et filler de calcaire comme additions
minérales. La série d’essais a été réalisée à l'aide des méthodes basées sur des essais
d’ouvrabilité (étalement, boite en L et essais de stabilité aux tamis) pour déterminer les
paramètres rhéologiques la fluidité, ainsi que le seuil de cisaillement et la viscosité à l’aide du
rhéomètre à l’état frais. Une caractérisation mécanique a lieu aux moyens des méthodes direct
(écrasement) et non destructifs (ultrason scléromètre) pour l’évaluation de la réponse
mécanique à l’état durci.
Les résultats obtenus montrent un effet avantageux de ces additions combinées à un dosage
optimal de 10%, quant à l’amélioration des propriétés rhéologique et physico-mécaniques des
bétons autoplaçants étudiés.
ABSTRACT
The self-compacting concretes are distinguished by an extreme fluidity, allowing their
placement without vibration. Mineral additions and admixtures are two essential components
for the formulation of self-placing concretes (SCC); these are the two components that govern
the rheological behavior of such concrete. The mineral additions are introduced into the
concrete to improve their rheological behavior in the fresh state, but also to participate in
enhancing the mechanical properties and durability of concretes, especially in the case active
additives.
In this study, a test program was carried out on self-placing concretes composed of cement
and silica fume and lime filler as mineral addition. The series of tests were carried out using
methods based on workability tests (Flow table, L-box and sieve stability tests) to determine
the rheological parameters, mainly the fluidity, the shear threshold and the viscosity using the
remoter in the fresh state. Mechanical characterization takes place by means of the direct
(compressive) and non-destructive methods (ultrasonic velocity and rebound hammer) for the
evaluation of the mechanical response in the hardened state.
The results obtained show an advantageous effect of these additions combined with an
optimal dosage of 10%, with regard to the improvement of the rheological and physic-
mechanical properties of the self-compacting concretes studied.
في هذه الدراسة تم تنفيذ برنامج اختبار على الخرسانة ذاتية التموضع المتكونة من االسمنت وأبخرة السيليكات وحبيبات
الجير كإضافات معدنية ,أجريت سلسلة من االختبارات باستخدام طرق تعتمد على قابلية التشغيل (جدول التدفق,اختبار
الثبات,واختبار غربال) ,لتحديد معايير االنسيابية خاصة السيولة وعتبة القص واللزوجة باستخدام النائية في الحالة الجيدة
يحدث التوصيف الميكانيكي عن طريق الطرق المباشرة (االنضغاط) ,وغير المدمرة (سرعة الموجات فوق الصوتية
ومطرقة االرتداد ),تقييم االستجابة الميكانيكية في الحالة المتصلبة.
تظهر النتائج المحصل عليها تأثير مفيد لهذه اإلضافات جنبا إلى جنب مع الجرعة المثلى 01%فيما يتعلق بتحسين
الخصائص االنسيابية والفيزيائية والميكانيكية للخرسانة ذاتية الخلق المدروسة.
Introduction générale
Introduction générale
1. Introduction
Le béton auto plaçant caractérisé par une forte fluidité, est un béton qui se met en
place sans aucune vibration même dans des endroits très encombrés par le ferraillage et cela
tout en préservant une bonne homogénéité jusqu'au sa durabilité. La grande maniabilité des
BAP assure la fabrication d'ouvrages duquel la finition est toujours d'une bonne qualité. Cette
fluidité peut être obtenue par l’’utilisation de super plastifiant pour éviter la ségrégation. Les
bétons auto plaçant (BAP), développés depuis les années 80, sont encore à l’heure
actuelle qualifiés de nouveaux bétons est bien qu’ils connaissent un développement très
appréciable. Les bétons auto plaçant se différencient de béton ordinaire par l’utilisation
de fortes quantités en additions minérales, de super plastifiant. Ces bétons se distinguent
également par leurs propriétés à l’état frais et leur mode de mise en œuvre.
2. Problématique
Les bétons d’aujourd’hui sont souvent composés d’additions minérales. C’est dans
cette optique, que s’inscrit notre sujet de recherche qui s’articule sur la conception et la
caractérisation des bétons auto plaçants (BAP) avec ajouts (Calcaire et fumée de silice),
fabriqués à partir d’une gamme de constituants disponibles localement (contexte algérien).
En fait, le mémoire consiste en l’étude de la formulation de ce type de béton ainsi
qu’une investigation sur l'exploitation d'un certain nombre d'ajouts cimentaires. Cette
présence a des effets sur le comportement des pâtes cimentaires et donc le comportement
rhéologique du béton et toutes les propriétés afférentes.
Dans cette étude on s’intéresse au comportement d’un béton auto plaçant (très
fluides). Nous avons alors étudié l’influence du dosage de l’addition (Calcaire et fumée de
silice) à un pourcentage variable 0, 2,5, 5, 7.5 et 10 % simultanément pour les deux ajouts.
Egalement, l’effet de ce dosage de calcaire et fumée de silice sur leur comportement
rhéologique (étalement, seuil de cisaillement et viscosité plastique) d’un BAP à base de ces
additions à l’état frais ; ainsi, leur influence sur les caractéristiques physico-mécaniques ont
été pris en considération.
3. Objectifs
L’étude réalisée comporte deux étapes. Pour la première, les propriétés d'écoulement
au moyen du mini-cône et du cône de Marsh sont quantifiées pour déterminer la demande en
eau des additions en suspension dans l’eau et pour déterminer la demande en super
plastifiant en présence de ciment, en fonction du dosage des additions. La deuxième
compagne expérimentale s'appuie sur les résultats de la première étape pour caractériser
l’écoulement de la matrice cimentaires complètes (ciment + addition + eau + super
plastifiant + agrégats ) à travers les essais d’ouvrabilité déjà utilisés (essais de cône d’Abrams
et boite en L), des mesures de paramètres rhéologiques (seuil statique et viscosités
apparentes) à l’aide d’un rhéomètre ont été ainsi concrétisées, afin de :
Une corrélation entre les résultats d’essais empiriques et les valeurs mesurées à l’aide du
rhéomètre est étudiée.
4. Structure de mémoire :
Chapitre I : La première partie de ce chapitre est consacrée aux connaissances actuelles des
propriétés des BAP. Les méthodes de caractérisation des différentes propriétés de ces bétons
sont présentées ainsi que le rôle des paramètres de composition permettant d’obtenir des
matériaux extrêmement fluides et stables.
La deuxième partie contient des notions générales sur les fumées de silice et leur influence sur
les bétons spécialement le BAP.
La troisième partie est consacrée aux conceptions de base de la rhéologie avec les définitions
des paramètres rhéologiques et des types de comportement rhéologique, ainsi que
l’influence des constituants du mélange sur la rhéologie du béton frais. la rhéologie dans le
cas des bétons s’est pendant longtemps limitée à des tests simples (étalement,
affaissement, etc.). Mais depuis l’apparition des bétons fluides il est très important de faire
des études plus profondes grâce à des rhéomètres.
Chapitre III : Le troisième chapitre présente les matériaux, les outils et méthodes utilisées
pour la réalisation de cette étude.
Chapitre IV : Le quatrième chapitre traite de la mise en évidence de l'effet des additions sur
l'écoulement de ces bétons. Une étude rhéologique au rhéomètre permet de souligner
l'influence des additions minérales et permet de quantifier les paramètres rhéologiques et le
comportement de nos BAP.
Enfin, une conclusion générale achève cette étude et récapitule les conclusions essentielles
tirées après interprétation des résultats obtenus des différents bétons testés.
I.1 Introduction
Les bétons autoplaçants (BAP, ou SCC, en anglais, self compacting concrete) ont été
utilisés pour la première fois au Japon vers la fin des années 1980 afin d’améliorer la
rentabilité de la construction, d’assurer constamment une mise en place correcte avec un
béton de qualité et de diminuer les nuisances sonores [1]. Ces bétons se développent
maintenant en Europe et semblent être amenés à remplacer, à terme, les bétons vibrés
classiques dans de nombreuses applications. Ils présentent en effet des intérêts à la fois
techniques et économiques : possibilité de bétonner des zones fortement ferraillées ou à
géométrie complexe et obtention d’une meilleure qualité du parement (pratiquement
indépendante du savoir-faire des ouvriers) d’une part, diminution du temps et de personnel
lors de la mise en place et réduction des coûts des processus industriels, d’autre part.
Les bétons autoplaçants sont des bétons très fluides qui se mettent en place par
gravitation sans apport extérieur ou intérieur de vibration. Le béton n’est qualifié
d’autoplaçant que si le matériau final présente des propriétés homogènes c’est à dire n’ayant
pas subi de ségrégation.
La dénomination des bétons autoplaçants et pour certains chercheurs se distingue:
Le premier terme est employé lorsqu’il s’agit d’un coulage vertical alors que le second
correspond à une mise en œuvre horizontale (dallage).
D’autres expressions sont aussi utilisées, (béton autoplaçable, béton très fluide ou béton auto
nivelant), ces bétons présentent les propriétés suivantes:
Absence de vibration ce qui réduit les nuisances sonores.
Bétonnage de zones fortement ferraillées.
Réduction du coût de la main d’œuvre.
Qualité des parements, etc. [2]
Les BAP sont utilisables aussi bien pour la réalisation d’ouvrages horizontaux que
verticaux, sur tous les types de chantier, de bâtiments ou de génie civil et pour la réalisation
de nombreux produits préfabriqués en béton [3].La plupart des ouvrages peuvent être réalisés
en BAP (voiles, poteaux, piles, poutres, planchers, dalles, dallages, fondations, éléments de
façade, mobiliers urbains, etc.).
Les BAP sont particulièrement adaptés à la réalisation des structures pour lesquelles la mise
en œuvre d’un béton classique est délicate, c’est-à-dire, présentant des :
Les constituants d’un BAP sont le ciment, les fines (les ajouts minéraux), les granulats (sable,
gravier), eau et les adjuvants chimiques (superplastifiant). Voir schéma suivant (figure I.1).
I.4.1 Le ciment :
Le ciment conforme à la norme NF EN 197-1, appelé ciment CEM, mélangé avec des
granulats et gâché avec de l'eau de façon appropriée, doit être capable de produire un mortier
ou un béton qui conserve son ouvrabilité pendant un temps suffisant [5].
Constitué principalement de clinker portland (K) qui est un matériau hydraulique, le ciment
est obtenu à partir de la cuisson à haute température, supérieure à 1450°C, d’un mélange
approprié de calcaire et d’argile en proportion moyenne de 80% et 20% [6]. Les silicates et
aluminates hydrauliques formés lors de celle cuisson (clinkérisation) sont [7]:
En principe, tous les types normalisés de ciment conviennent pour la fabrication de BAP.
Cependant, l’utilisation du ciment composé (c'est-à-dire CEM II/B 42,5 qui contient au
moins 95 % de clinker), nous donne toute latitude pour varier et contrôler les quantités
introduites des additions minérales [8].
Les granulats sont définis comme l’ensemble de grains inertes compris entre 0mm et
40mm (sable, graviers et cailloux) dont l’origine peut être naturelle ou artificielle. [9]
Nous distinguons les granulats roulés extraits de ballastières naturelles ou de rivière, et les
granulats concassés, obtenus à partir des roches concassées exploitées en carrières.
Les granulats sont classés selon les dimensions des grains qui les constituent et la courbe
granulométrique représente la distribution, en pourcentage, des poids des matériaux passants
dans des tamis de dimensions normalisées. Pour faciliter l’écoulement du mélange, la
confection d’un bon béton autoplaçant utilise généralement des granulats roulés de rivière et
un apport de fines (par exemple des fillers calcaires) plus importants.
Du fait que les frottements entre les granulats limitent l’étalement et l’aptitude au remplissage
des bétons, la quantité de granulats est donc limitée, en général le rapport granulats/sable
exprimé en masse est de 1 dans un BAP. Le risque de blocage dans un milieu fortement
ferraillé augmente lorsque le D max augmente. Ainsi, le D max des granulats doit être
compris entre 10 et 20 mm. [10].La plupart des bétons autoplaçant ont un Dmax=16.
I.4.3 L’eau :
L’eau de gâchage doit être propre et ne doit pas contenir de matière en suspension au-
delà des tolérances réglementaires suivantes : [9]
La pâte doit assurer une mobilité suffisante mais doit aussi inhiber tout risque de ségrégation
et de ressuage. Un BAP sera dès lors composé d’une quantité de fines élevée et d’une quantité
d’eau relativement faible (eau/ciment rarement supérieur à 0,55 voire 0,50). La fluidité
souhaitée sera obtenue par l’utilisation de super plastifiants. [9]
Une addition minérale est définie par la norme européenne EN 197-1 comme étant, un
matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton afin d’améliorer certaines propriétés ou
pour lui conférer des propriétés particulières [11].
quantité de combustible utilisée pour l‘industrie du ciment, ainsi que l‘émission du CO2 de
l‘industrie cimentière dans la nature.
Sont des matières minérales naturelles ou artificielles, qui après une préparation
appropriée en fonction de leur granulométrie, améliorent les propriétés physiques (ouvrabilité
et pouvoir de rétention d’eau). Ils peuvent être inertes ou présenter des propriétés faiblement,
hydrauliques latentes. Zhu et Gibbs [13], ont étudié l’influence de différents types de filler
calcaire. Dans le cas des pâtes de ciment, le type de filler utilisé ne semble pas avoir
d’influence sur l’étalement et ce pour deux super plastifiants différents. En revanche, leur étude
sur bétons montre que le type de filler a une forte influence sur la demande en super plastifiant
(choisit dans leur étude) pour obtenir un étalement donné. Les fillers à base de craie nécessitent
plus d’adjuvant que les fillers calcaires et ceci sont particulièrement remarquables dans le cas
où le taux de remplacement est important.
Le laitier granulé de haut fourneau est un matériau hydraulique latent, c'est-à-dire qui
présente des propriétés hydrauliques lorsqu’il subit une activation convenable. Le
remplacement d’une partie du ciment par des laitiers de hauts fourneaux permet globalement
de réduire le seuil de cisaillement et la viscosité des pâtes de ciment [15, 16]. Shi et al. [17]
montrent par exemple que les laitiers de hauts fourneaux adsorbent le super plastifiant. Il est
donc possible que la demande en super plastifiant soit plus importante pour obtenir une même
fluidité ou valeur de seuil de cisaillement.
l'action principale des super plastifiants est de floculer les grains de ciment (Fig. I.2) , une
action de répulsion électrostatique agit en neutralisant les charges électriques présentes à la
surface des grains et/ou par répulsion stérique en écartant les grains les uns des autres, grâce à
des chaînes moléculaires très longues, l'eau piégée par les flocs est de nouveau disponible
pour la maniabilité du béton il est alors possible de mettre en œuvre des bétons très fluides,
avec des rapports E/C faibles [12]. Leur mode d'action est similaire à celui des plastifiants,
mais il se produit avec une intensité bien plus importante. Par rapport au béton témoin
fabriqué identiquement mais sans superplastifiant, à maniabilité égale, il doit permettre une
réduction d'eau minimale de 12%, en fait ce pourcentage est généralement réduit de 15 à 25 %
suivant le dosage [18].
Plusieurs approches de formulation des BAP ont été élaborées à travers le monde
(Approche japonaise, approche suédoise, approche du LCPC, etc.) Pour répondre aux
exigences d’ouvrabilité de ce type de béton.
En général, cette approche consiste d’abord à fixer le dosage de gravier dans le béton
et celui du sable dans le mortier, ensuite de procéder à l’optimisation de la pâte de ciment afin
de donner au béton résultant les meilleures performances et pour satisfaire les critères
d’ouvrabilité.
Le volume du gravier est fixé à la hauteur de 50% du volume des solides contenus
dans le béton. Selon les auteurs, ce pourcentage permet d’éviter les risques de blocages, à
condition que le mortier du béton réponde correctement aux critères d’ouvrabilité testés. En
effet, pour assurer une bonne ouvrabilité, le volume du sable est fixé à 40% du volume total
de mortier.
En travaillant avec des matériaux locaux, d’autres auteurs [12] ont trouvé qu’il est
possible d’augmenter le volume de gravier dans le béton à la hauteur de 60% du volume
solide total, et d’obtenir un béton autoplaçant. Le volume total de pâte est réduit de 10% par
rapport à celui obtenu avec la méthode générale.
L’approche développée en France au LCPC par Larrard et Sedran est basée sur le
modèle d’empilement compressible [12], qui passe par l’optimisation de la porosité du
système formé par les grains solides. D’après les auteurs, un arrangement optimal du squelette
granulaire permet d’obtenir une meilleure résistance et une plus grande ouvrabilité.
Cette méthode, basée sur la synthèse d’une quinzaine d’années de recherches est
simplifiée par la mise en œuvre prenant en compte tous les paramètres de calcul de cette
démarche [3], elle a permet de déterminer des formulations pour un béton à haute
performance, béton ordinaire, béton sec pour démoulage immédiat, béton autoplaçant).
Des extensions de cette méthode de formulation ont été effectuées par les mêmes
auteurs [3] afin de prendre en compte plus de paramètres tels que les propriétés des bétons à
l’état durci (retrait, fluage, module d’élasticité, résistance à la traction et à la compression).
La méthode de formulation suédoise est développée par CBI (Cément Och Betong Institute) et
se caractérise par la prise en compte des conditions des chantiers. En effet, cette approche est
basée sur l’évaluation des risques de blocage des granulats dans les milieux ferraillés. Elle
permet d’optimiser la taille maximale des granulats par rapport à l’espacement entre les
armatures et le volume des granulats dans le béton. [19], [20], [21]
Le principe de cette méthode s’appuie sur des tests effectués par différents auteurs
cités par ([22], [23], [24]) sur des mélanges de pâte de ciment et de granulats de différentes
tailles.
Passant à travers différents espacements d’armature pour chaque taille de granulats, ils
ont montré qu’il existe une teneur volumique critique de granulats en deçà de laquelle le
risque de blocage est nul et au-dessus de laquelle le blocage est systématique. Cette teneur
volumique critique est fonction de l’espacement entre les armatures (par rapport à la taille des
granulats) et de la forme des granulats (roulés ou concassés).
Les principales modifications et extensions de la méthode CBI sont apportées par [3],
qui a proposé un critère supplémentaire pour obtenir un béton autoplaçant.Ils’agit d’ajouter un
volume de pâte pour assurer un espacement minimal suffisant entre les granulats afin de
réduire les frictions et les frottements entre les granulats.
Le principe de cet essai (figure I.4), est de remplir entièrement la partie verticale de la
boite, laisser le béton se reposer 1 min puis enlève la trappe et laisser le béton s’écouler dans
la partie horizontale à travers le ferraillage. On mesure les hauteurs H1 et H2 et on exprime le
taux de remplissage H2/H1.
Notons que les distances entre les barres d’acier représentent un ferraillage standard
pour des ouvrages de génie civil très ferraillés. Selon le groupe association française de génie
civil AFGC [16], le taux de remplissage doit être supérieur à 0,8.
Une résistance à la ségrégation statique se traduit par la capacité d’un BAP à maintenir ses
particules en suspension, sans risque de tassement des particules par gravité, ni ressuage.
Pour caractériser la ségrégation statique d’un BAP on utilise l’essai de stabilité au tamis
(figure I.5). L’essai est développé par la société « GTM construction », il permet de qualifier les BAP
vis à vis du risque de ségrégation. Il s’agit de verser 10 litre du béton juste après le malaxage dans un
sceau, puis couvrir le sceau pour protéger le béton de la dessiccation et laisser reposer durant 15 mn.
Verser 5 kg du béton au centre d’un tamis 5mm, à une hauteur de chute de 50cm, on récupère le béton
passant dans un récipient. Après 2mn, on mesure le pourcentage en poids de laitance par rapport au
poids de l’échantillon passant au travers le tamis [3].
En plus des essais normalises et recommandes pour les BAP qui permettent d’évaluer
l’ouvrabilité et la stabilité des BAP, des mesures des caractéristiques rhéologiques ont été
effectuées à l’aide d’un rhéomètre à géométrie Vane.
Le rhéomètre est un appareil conçu spécialement pour mesurer les propriétés rhéologiques
des fluides [25, 26]. Ils permettent une caractérisation plus complète en termes de viscosité,
de plasticité (seuil d’écoulement) et d’élasticité.
Les caractéristiques essentiels des BAP par rapport un autre béton formulé à l’état
durci c’est la résistance, la déformation et la durabilité….etc.
En effet, le module d’élasticité d’un béton est fonction des proportions volumiques de
ses constituants et de leurs modules respectifs (le module de la pâte est bien inférieur à celui
des granulats).
I.7.1 Carbonatation :
La vitesse de propagation de la carbonatation est influencée par plusieurs facteurs, certains
sont internes (la composition du béton) et d’autres sont externes (liés à l’environnement). On
peut citer alors, le rapport E/C, le pourcentage du CO2, la température et l’humidité. Les
premiers tests d’après [EN 206-1], réalisés sur des bétons ordinaires et des bétons
autoplaçants montrent qu’il n’existe pas une différence importante entre leurs cinétiques de
carbonatation [27].
Définie par le transfert de liquides dans un matériau poreux grâce à des tensions de
surface dans les capillaires. Ce phénomène n’est pas attaché uniquement à la porosité
du matériau mais aussi à son humidité. En général, l’absorption d’eau à l’intérieur
d’un béton sec dépend de deux grandeurs, la porosité effective du matériau et la
vitesse d’absorption. [EN 206-1] affirment que l’absorption capillaire des BO est
supérieure à celle des bétons autoplaçants et ces bétons peuvent avoir des propriétés
remarquables s’ils contiennent des laitiers ou des fillers calcaires. [28]
Introduction :
Grace à sa surface spécifique et sa grande finesse, la fumée de silice permet d’obtenir des
bétons plus denses avec une porosité très fine, plus imperméables et donc plus durables. A cet
effet, et afin d’améliorer les performances de notre béton, on a pensé à introduire de la fumée
de silice comme ajout qui représente une couleur gris clair, et joue le rôle de filler. [29]
Comme les cendres volantes, les fumées de silice ont une réaction pouzzolanique. Elles
réagissent avec l’hydroxyde de calcium libéré lors de l’hydratation du ciment et se
transforment en silicate de calcium hydraté (CSH). En raison de leur grande finesse et de leur
teneur élevée en SiO2, elles sont beaucoup plus réactives. Cela se manifeste par exemple par
le fait que si l’on utilise de la fumée de silice comme ajout ou pour remplacer une partie du
ciment, la chaleur d’hydratation d’un béton augmente pendant les trois premiers jours.
L’augmentation considérable de la résistance et la durabilité des bétons contenant de la fumée
de silice par rapport aux bétons sans ajout s’explique généralement par une plus fine
répartition des pores [30].
La fumée de silice est 100 à 150 fois plus fine qu’une particule de ciment et peut remplir
les vides interstitiels entre les fines et les grains de ciment. Cet empilement granulaire optimal
contribue ainsi à réduire fortement la porosité et la perméabilité du béton (Figure I.8) [31].
Les fumées de silice sont généralement ajoutées en quantités variant entre 5 et 15% de
la masse de ciment. C’est cependant à partir de 10% de la masse que l’on constate une nette
amélioration de l’ouvrabilité. Le dosage de certains entraineurs d’air doit être plus élevé dans
les bétons contenant des fumée de silice que dans les bétons normaux, particulièrement en
présence de faibles valeurs (E/(C+S)) et de certains super fluidifiants [30].
Deux des propriétés des bétons contenant des fumées de silice sont particulièrement
intéressantes : la faible perméabilité et la résistance élevée. C’est entre le 3éme et les 28 jours
que les fumées de silice apportent la principale contribution à la résistance. Cette résistance
est généralement pareille ou supérieure à celle des bétons sans ajout, indépendamment de
l’utilisation des fumées de silice comme substituant du ciment ou comme ajout. Les BAP
résistance en particulier sont sensibles à la rupture de fragilité et peuvent de ce fait se rompre
soudainement sans déformation notable au préalable. Bien que la porosité globale reste à peu
prés la même, la perméabilité des bétons contenant du fumée de silice est frottement réduite,
car il y a moins de gros pores dans la pate de ciment durcie. On a par exemple mesuré dans
des bétons avec 300 Kg de ciment et 0% et 5% de fumée de silice des coefficients de
perméabilité à l’eau respectivement 3×10-11 et 6×10-14 m /s. La réduction de la perméabilité
et la conductivité moindre favorisent la protection contre la corrosion [30].
Introduction :
La rhéologie est définie comme étant la science qui traité l’écoulement, les déformations,
et plus généralement la viscosité des matériaux sous l’action des contraintes [32] [33] .La
rhéologie est capable d’intégrer l’étude de l’ensemble des substances, qu’elles soient liquides
ou solides.
L’intérêt de la rhéologie grandit chaque jour depuis son apparition en 1928 [34], avec
l’application de nouvelles substances aux comportements complexes : pâtes, suspensions,
polymères, etc.
Pour le cas du béton, on s’intéressera à l’étude de son écoulement alors qu’il est encore à
l’état frais. Le béton composé de particules de ciment, de granulats, d’eau et d’air, peut être
caractérisé comme des particules solides en suspension (agrégat) dans les fluides visqueux
(pâte de ciment).
La caractérisation quantitative des propriétés rhéologique est importante pour les raisons
suivantes :
– L’ouvrabilité du béton frais constitue un des fondements de la conception du béton.
– Le comportement de l’écoulement du béton frais présente des impacts sur la qualité
des propriétés du béton durci.
– Le placement du béton qui comprend le transport, le pompage, le coulage et la
vibration, est affecté par la viscosité plastique et la limite d’élasticité du béton frais.
La rhéologie est utilisé dans plusieurs domaines industriels, notamment les matériaux
littérature [35,36], on peut classifier les fluides selon leurs comportements rhéologiques
(Figure. I.9). à savoir que les matériaux cimentaires considérés comme des suspensions de
particules de tailles différentes dans un fluide de viscosité variable.
Figure I.9 Classification des fluides selon leur comportement rhéologique [36,37].
a) Fluide Newtonien :
b) Rhéofluidifiant ou pseudo-plastique:
Un fluide est dit rhéofluidifiant quand la viscosité apparente diminue avec l’augmentation
de la vitesse de cisaillement.
c)Rhéoépaississant ou dilatant:
Un fluide est dit rhéoépaississant quand la viscosité apparente croît avec l’augmentation
de la vitesse de cisaillement.
d) Fluide à seuil :
On appelle un fluide à seuil quand il nécessite une contrainte minimale au-delà de laquelle
il peut s’écouler.
e) Thixotropique :
Un fluide est dit thixotrope quand sa viscosité diminue avec le temps pour une contrainte
de cisaillement donnée. Cela est réversible, le fluide se restructure, c’est-à-dire, que sa
viscosité augmente après un temps de repos suffisant.
f) Rhéopéctique ou anti-thixotropique :
g) Fluides viscoélastiques :
h) Viscosité :
La viscosité est une grandeur physique qui traduit la résistance à l’écoulement uniforme
de la matière. La viscosité peut aussi être définie comme étant le frottement interne d’un
fluide dû aux interactions moléculaires.
i) Seuil de cisaillement :
Le seuil de cisaillement représente la contrainte minimale appliquée au fluide afin
d’initier un écoulement. En dessous de cette contrainte, aucune déformation ne se produit.
I.17 Rhéomètres :
Les mesure réalisées sur bétons [37], [38], [39] montrent que ces matériaux ne sont pas
des fluides newtoniens, mais qu’ils présentant un comportement viscoplastique.
Les tests empirique les plus couramment (Essai d’étalement, la boit en L…) [40,41] sont
insatisfaisants car ils mesurent un seul paramètre qui n’est pas suffisant pour caractérises
complètement la rhéologie du béton.
Les rhéomètres à béton ont fait ces vingt dernières années de nombreux développements a
savoir :
– Two-point test [rhéomètre de Tattersall], rhéomètre rotationnel disponible dans le
commerce pour béton.
– IBB est un rhéomètre rotatif. Il est dérivé de Two-point test. Le principe est identique.
– BML est un rhéomètre rotatif [42].Il dérivé de l’appareil Two-point test. Le principe
de fonctionnement est indique, mais la forme d’ailette a été modifiée par Wallevik et
Gjorv.
– BTRHEOM est un rhéomètre de plaques parallèles [43], pour chaque essai, un
échantillon de béton ayant la forme d’un cylindre creux est cisaillé entre deux plans
horizontaux.
Le tableau I.2 présente des ordres de grandeur des paramètres rhéologiques pour différentes
type de matériau [45], [46] :
Tableau. I.2 ordres de grandeur des paramètres rhéologiques pour différents type de matériau
[46], [47] :
Contrainte de pâte mortier BAP Béton ordinaire
seuil t0(Pa) 10 - 50 10 - 100 50 - 150 400 - 1500
Viscosité
plastique µ (pa.s) 10-2 - 6 1-5 20 - 100 50 - 100
I.19 Conclusion :
Cette partie présente un aperçu détaillé sur le béton autoplaçant en tant que nouveau matériau. Elle
expose d’abord leur définition ainsi que leur développement, ce chapitre fait une synthèse sur la
description des constituants entrant dans la fabrication des BAP et les caractéristiques à l’état frais et
durci, finalement, il a donne les avantages apportés par les BAP. Et la deuxième partie contient des
notions générales sur les fumées de silice et leur influence sur les bétons spécialement le BAP.
L’incorporation de fumée de silice conduit à des améliorations remarquables des caractéristiques
rhéologiques et mécaniques des bétons.
La troisième partie porte beaucoup plus sur la rhéologie des BAP. Le développement rhéologique
des rhéomètres vise essentiellement une caractérisation rhéologique complète permettant une
caractérisation d’ouvrabilité sans avoir recours aux tests empiriques. Ces derniers souvent jugés
dépendants de la compétence et de l’expérience de l’opérateur, par contre les valeurs du seuil et de
viscosité sont beaucoup moins de ces facteurs. Par conséquent, une corrélation entre grandeurs
rhéologique et les propriétés à l’état frais (ouvrabilité) est donc jugé très importante pour une
meilleure compréhension du comportement vis-à-vis des caractéristiques mécaniques de ces
BAP étudiés à l’état durcis.
II.1 Introduction :
L’expression des résultats sera donnée par la relation Rc=F/S (en MPa) où F est la charge
maximale et S la surface de compression de l’éprouvette [47].
Des bétons autoplaçants et des bétons ordinaires vibrés à résistance mécanique égale
sont testés par [49]. Pour des rapports gravier sur sable G/S similaires, le module d’élasticité
des BAP est équivalent avec des BO. Par ailleurs, pour des rapports G/S différents, le module
d’élasticité des BAP est inférieur à celui des BO. Ceci est expliqué par le fait que le volume
de pâte est plus important pour les bétons autoplaçants.
En effet, le module d’élasticité d’un béton est fonction des proportions volumiques de
ses constituants et de leurs modules respectifs (le module de la pâte est bien inférieur à celui
des granulats).
Cet essai est l'un des plus vieux essais non destructifs et il est encore très utilisé de nos
jours. Le scléromètre est un appareil simple qui mesure la " dureté au choc" du béton au
voisinage de la surface (Indice scléromètrique).
Cet indice, reporté sur abaque, permet de déduire la résistance à la compression du
béton testé.
Pour chaque zone d’essai, on établit la moyenne des lectures au scléromètre âpres
l’élimination les valeurs très faible au très fortes.
Un affichage digitale ou on peut lire le temps de propagation des ondes mesurées (µs).
Deux sondes : un émetteur et l’autre un récepteur de fréquence.
Deux câbles pour le branchement des ondes.
Une éprouvette cylindrique pour l’étalonnage (42.5µs).
Un alimentaire en charge (batterie).
On branche les deux sondes aux bornes de l’appareil à l’aide d’un câble.
On fait l’étalonnage de l’appareil, on enduit les deux faces de l’éprouvette étalonnée de
vaseline.
On déduit la vitesse égale à (d /t) exprimé le plus souvent en (Km/s).
Ces techniques ont été évoluées au cours des dernières années en particulier dans le cas
de l’évaluation construction.
On a un exemple d’une formule combinée proposée par FERET qui associe le résultat
de l’essai à l’ultrason et celui du scléromètre :
Rc = ( )2
Avec :
S : l’indice scléromètrique.
II.4 Conclusion :
Ce chapitre contient une synthèse bibliographique sur les essais destructif et non
destructif qui sont appliqués sur le béton à l’état durci. La sécurité des constructions a été
depuis toujours l’un des premiers soucis. Le mauvais comportement de nos constructions lors
d’une tragédie est souvent expliqué par la mauvaise qualité des bétons utilisés. Pour
cette raison, le suivi et le contrôle de la qualité du béton dans les différentes phases
de la mise en œuvre demeurent strictement nécessaires.
Caractérisation des
matériaux utilisés
Dans ce chapitre nous avons décrits les différents constituants entrant dans la
composition d’un béton autoplaçant tel que : (granulats, ciment, addition minérales, adjuvants
et eau). Ainsi que leurs caractéristiques essentielles de chaque composant avec une
description détaillée des modes opératoire pour chaque essai. Ces essais sont réalisés au
niveau du laboratoire de génie civil à bordj Bou Arreridj.
Les résultats obtenus sont représentés dans le (Tableau.III.1) suivant : que M = 2kg
100
Fuseau min
80 Sable 0/5
Fuseau max
Tamisats(%)
60
40
20
0
0,01 0,1 1 10
Tamis (mm)
Sable très fin 1 < < 1.5 Sable moyen 2 < < 2.5
= refus cumulé
2,05
Obtenus Résultats :
: Volume du récipient.
Les résultats de la porosité, la compacité et l’indice de vide sont regroupés dans les
deux tableaux suivants :
Pour le sable du dune : C’est un sable propre à faible pourcentage fines argileux
Ou :
: Poids du sable humide en (g).
: Poids du sable sec en (g)
Notre gravier utilisé pour la confection du béton est obtenue par concassage de la roche par
Cossider.
Fraction 3/8
Fraction 8/16
10 0 0 0 100
8 7,5 7,5 0,46 99,54
6,3 351,5 359 22,43 77,57
5 450,5 809,5 50,56 49 ,44
4 505,5 1315 82,18 17,82
3,15 263,5 1578,5 98,65 1,35
2,5 8,5 1587 99,18 0,82
Fond 4 1591 99,43 0 ,57
100
80
Gravier3/8
Tamisats (%)
60
40
20
0
1 10
Tamis ( mm)
100
80 Gravier 8/15
Tamisats(%)
60
40
20
0
1 10 100
Tamis (mm)
γ= ( )
Où :
V: Volume du récipient.
(LA) : LA = (m/M).100
Donc :
III.5 CIMENT :
Le ciment de base utilisé dans notre recherche, est un ciment portland composé de classe 42.5
provient de la cimenterie de Lafarge de M'sila.
Matine (CEM II/B 42.5) ciment gris pour béton de haute performance destiné à la
construction des ouvrages d’art (ponts viaducs, tunnels…..)
Nous avons utilisé un type des adjuvants super plastifiants qui appelé « MEDAFLOW 30 »
fabriqués par la société Granites à Oued Smar-BP 85-16270 Alger (Tableau III.24).
III.8.1 Description :
Aspect
Couleur PH à 20°C Densité Chlorure Extrait sec
Liquide
Brun clair 6 – 6.5 1.07 ±0.01 < 0.1 g/l 30%
III.8.2 Propriétés :
Nous avons utilisés pour le gâchage de notre béton l’eau de robinet disponible au niveau
de notre université, d’où ces caractéristiques physico-chimiques sont les suivants :
III.10 Conclusion :
Techniques Expérimentales
Techniques Expérimentales
IV.1 Introduction :
La partie expérimentale est une continuité de la partie théorique pour compléter le plan
de travail et définir les différentes techniques expérimentales. Dans cette partie nous avons
indiquée d’une façon principale la formulation utilisée pour le calcul de dosage d’un BAP,
ainsi que la mise en œuvre et essais essentiels soit à l’état frais ou durci pour caractérisée ce
type de béton qui on a choisir. Ces essais on à effectuée dans un laboratoire équipée au niveau
de l’université de Mohamad el Bachir elibrahimi.
Plusieurs approches de formulation des BAP ont été élaborées à travers le monde
(approche japonaise, approche suédoise, approche du LCPC, etc.) pour répondre aux
exigences d’ouvrabilité de ce type de béton. [14]
IV.2.1Méthode Française :
La procédure à adopter pour déterminer les proportions des divers constituants est la
suivante : La proportion de liant est fixée a priori (70% de ciment, 30% d‘addition par
exemple) le dosage, à saturation, du superplastifiant est déterminé. Selon l‘expérience du
LCPC, ce dosage pourrait conférer au béton une viscosité élevée, la moitié de ce dosage serait
plus pertinente.
Le besoin en eau de ce mélange (en présence du superplastifiant) est déterminé :
les calculs sont effectués avec le logiciel en tenant compte du confinement (Effet de
paroi).
La viscosité est fixée de manière arbitraire à 5.104 la teneur en eau est réduite en
conséquence et la proportion liant/filler est maintenue constante, les proportions
granulats/ phase liante sont optimisées.
Une formulation de béton autoplaçant est donc proposée basée sur les prévisions du
modèle, la teneur en eau est ajustée pour obtenir la résistance ciblée, le dosage en
superplastifiant est ajusté également afin d‘obtenir la valeur d‘étalement et le seuil de
cisaillement souhaités et par conséquent les propriétés requises pour le béton autoplaçant sont
atteintes [12].
G/S=0,9. Ou G/S=1
-Le dosage en super plastifiant est 1.2% de la masse ciment et filler (essai de mini-cone)
-E/(C+F)=0.4.
-G/S=0.9
Détermination de la masse de chaque constituant :
On a:
Correction d’eau
Ecor=E-ESP
E cor=176-12.32 E cor=163.68l/m3
Volume de pate
V pate
V pate
V pate
V pate=370 l
G+S+V pate=1000
G+S=1000-V pate
-G+S=630 G=630-S
-S=299
Tableau IV.2 : Composition d'un mètre cube de béton formulé par la méthode AFGC :
Préparer la quantité d’eau nécessaire pour la gâchée, le super plastifiant est ajouté à un
quart de l’eau de gâchage.
Peser les matériaux secs (gravier, sable, ciment, fumée de silice, filière de calcaire) et
les introduire dans le malaxeur.
La fabrication des gâchées est effectuée dans un malaxeur à axe vertical de capacité
30L un mode opératoire strict et identique est suivi :
Les essais proposés par L’AFGC qui servent actuellement de référence à défaut d’être
normalisés. Les résultats de ces essais permettent de donner une vision qualitative pour les
BAP.
L’essai d’étalement ou slump flow est utilisé pour caractériser la fluidité du béton [27], le
matériel et le mode opératoire sont détails dans la norme [NF EN 12 350-8] (Figure IV.2)
Cet essai vise à qualifier les bétons autoplaçant vis-à-vis du risque de ségrégation. Il
peut être utilisé en phase d’étude de formulation d’un béton autoplaçant en laboratoire, ou
pour le contrôle de la stabilité du béton livré sur chantier. Cet essai complète les essais
permettant d’apprécier la mobilité, en milieu confiné ou non, en caractérisant la stabilité. [15]
Hadjersi Fouad et Benzeouad Oualid 2018 Page 48
Chapitre IV Techniques Expérimentales
Le rhéomètre est un appareil conçu spécialement pour mesurer les propriétés rhéologiques des
fluides [19, 20]. Ils permettent une caractérisation plus complète en termes de viscosité, de
plasticité (seuil d’écoulement) et d’élasticité.
Le module d’élasticité d’un béton est fonction des proportions volumiques de ses
constituants et de leurs modules respectifs (le module de la pâte est bien inférieur à celui des
granulats).
Cet essai est l'un des plus vieux essais non destructifs et il est encore très utilisé de nos
jours. Le scléromètre est un appareil simple qui mesure la " dureté au choc" du béton au
voisinage de la surface (Indice scléromètrique).
Cet indice, reporté sur abaque, permet de déduire la résistance à la compression du
béton testé
Pour chaque zone d’essai, on établit la moyenne des lectures au scléromètre âpres
l’élimination les valeurs très faible au très fortes.
Pour calculer la moyenne on a :
Les moules utilisés pour la confection des éprouvettes sont des moules en acier de
forme :
Cylindrique (10x20cm)
Le démoulage de toutes les éprouvettes a été effectué 24h après le coulage puis
conservées sous l'eau à une température de 202c (figure IV.10).
IV.9 Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons détaillé tous les essais soit à l’état durci ou frais, une description
sur le protocole de conception de ce type de béton ainsi que les formules de calcul et les
critères fondamentaux de chaque essai.
Résultats et Analyses
V.1 Introduction :
Dans ce chapitre, nous présentons une synthèse des essais rhéologiques, physiques et
mécaniques réalisés sur un béton autoplaçant additionné par deux types d’ajouts (Fumée de
silice et calcaire) selon des différents pourcentages(2,5%,7,5%,5% et10% ) ceci, pour voir
l’influence de la nature et le pourcentage des additions sur les propriétés du BAP à l’état frais
et à l’état durci.
V.3Présentation de résultats :
Dans cette partie, nous allons discuter les résultats obtenus d’après les essais exécutés
afin de caractériser les BAP confectionnés, en deux états essentiels : « frais et durci » à partir
des mélanges obtenus suivant les tests recommandés et déclarés par l’AFGC [24].
Le tableau V.1 présente les résultats des essais rhéologiques des BAP avec les ajouts, la
fumée de silice et les fillers de calcaire.
Tableau V.1 : Caractéristiques rhéologiques des BAP avec fumé de silice et fillers de calcaire.
Commentaire :
D’après les résultats obtenus dans le tableau précédant, on note que les
étalements des bétons autoplaçant testés sont supérieurs à 60 cm, le taux de remplissage de
la boite en L est de l’ordre minimum 80%, la plus part des BAP réalisés donne une
valeur de laitance qui est inférieure à 15 % selon le critère d’acceptabilité donc, on peut
déduire que la stabilité au tamis est considéré comme satisfaisante.
L'étalement
80
70 74
72,5 71 73
60
50 57
40
30
20
10
0
BAPT BAPI BAPII BAP III BAPIV
Commentaire :
On constate que, le mélange avec 10 % fumée de silice donne la plus faible valeur
d’étalement (57 cm) mais qui reste voisine des critères d’acceptabilité (60-75cm). Les
facteurs qui influencent sur le mélange (la nature de grains des fillers, adjuvant
superplastifiant,) ; dans se cas de l’ajout fumée de silice seul le type de grains (forme
aiguillés) a provoqué une perte de fluidité surtout à un dosage élevé de 10 %. Des études
antérieures sont en corrélation avec les résultats de la présente recherche [51], [52].
D’après les résultats dans le tableau V.1 et la figure V.I, on remarque que tous les BAP avec
une utilisation combinée d’ajouts (FS et FC) s’avère avantageuse et donne des valeurs
d’étalement dans la marge de (71 – 74) cm justifié par les normes en vigueurs. Ces valeurs
sont comparables avec celui du BAPT de référence. D’après une étude antécédente les mêmes
constatations ont été faites [53].
Taux de remplissage
1,2
1
1 1 1 1
0,8
0,8
0,6
0,4
0,2
0
BAP T BAPI BAPII BAP III BAPIV
Commentaire :
Les résultats obtenus par l’essai de la boite en L sont présentés sur la figure V.2, ce
type d’essai permet de vérifier la capacité d’un béton à s’écouler dans un milieu confiné.
Enregistrent des indices de ségrégation à (100%) pour tous les BAP sauf le dosage de BAPI
de 10 % du fumé de silice (80%), estimé acceptables par ce test selon les normes en vigueur
pour les bétons autoplaçants. Ceci peut être expliqué par l’effet suivant :
Dès que le ciment se met en contact avec l’eau, les réactions d’hydratations
seront plus poussées et plus accélérées et la germination est facilité par la présence de la
silice qui existe dans la poudre de la fumée de silice, sans oublier l’absorption élevée
de fumée de silice par rapport à filler calcaire et sans omettre que l’augmentation de
l’absorption est en fonction de la finesse, ce qui traduit la variation de la fluidité et l’aisance
d’écoulement [54].
Hadjersi Fouad et Benzeouad Oualid 2018 Page 55
Chapitre V Résultats et Analyses
L'indice de ségrégation
12
10
9,66
8
8,06
6 7,28 7,18
2
1,78
0
BAPT BAPI BAPII BAP III BAPIV
Commentaire :
En se basant sur le tableau V.1 et la figure V.3 et en conformité avec la norme AFGC
[14]; si la laitance <15 %, on peut dire que le BAPT avec 7,28% avec et BAPI avec 8.06 % et
BAPII avec 7.18% et BAPIV avec 1,78%ont des bons résultats de faible valeur de l’indice de
ségrégation. Lorsque BAPIII enregistre une valeur plus élevé qui atteint un maximum de .9.66
% On peut justifier ce résultat par influence des grains fins et le rôle de superplastifiant
qui diminue la quantité d’eau dans les bétons.
c) BAP+5%FS et 5% FC :
d) BAP+2,5%FS et 7,5% FC
e) BAP+2,5%FC et 7,5% FS
300
250
254,99
200
209,01
150 178,6 177,81
160,6
100
50
14,9 140,06 0,091 0,091 0,091
0
BAPT BAPI BAPII BAPIII BAPIV
seuil viscosité
Commentaire :
Les tableaux et les figure ci-dessus présentent le comportement rhéologique d’un BAP
modifié pour la formulation du béton auto plaçant.
La valeur de seuil de cisaillement de BAPI de (10%FS) beaucoup plus élevé (140,06 Pa) par
rapport BAPT de (10% FC) enregistre une valeur de (14,9 Pa),et les autres mélanges des
BAP (BAPII,BAP III et BAPIV) qu’ à donne de petites valeurs (0,091Pa).
Les valeurs de cet essai respectent les normes [N 206/CN] et les recommandations
d’AFGC.
On peut conclure que : La nature et la finesse de l’ajout ont un effet sur le seuil de
cisaillement et la viscosité du béton auto plaçant.
Le BAP doit avoir un seuil d’écoulement faible pour que l’écoulement s’amorce
rapidement et leur viscosité doit être modérée pour limiter le temps d’écoulement.
Ces propriétés sont liées au rôle des du superplastifiant permettent aux grains de
ciment d’acquérir des charges identiques et créer ainsi un phénomène de dispersion des
particules par répulsion électrostatique. Bonneau, (1997) explique ce phénomène par la
fixation des polymères à la surface des particules solides du ciment par adsorption. Cette
adsorption s’effectue sur les phases hydratées du ciment ceci permet de libérer une partie de
l’eau qui a été piégée par les grains de ciment floculés et diminue ainsi les frictions inter
granulaires. On assistera alors à une amélioration de l’ouvrabilité du béton ainsi le seuil de
cisaillement et la viscosité d’un mélange cimentaire diminuent avec l’ajout d’un
superplastifiant [55].
Tableau V.8: La résistance à la traction par fendage des BAP étudiés (Ft).
Résistance à la traction par fendage à28 (jours)
Type de béton BAP T BAPII BAP III BAPIV
BAPI
4,8
4,7
4,7 BAP T
Ft en (MPa)
4,6
BAPI
4,5 BAPII
4,53
4,4 BAP III
4,42 4,4
4,3 4,36 BAPIV
4,2
4,1
BAP T BAPI BAPII BAP III BAPIV
Commentaire :
D‘après les résultats inscrits dans le tableau V.8 et la figure V.10, on trouve une
augmentation de résistance à la traction par fendage de l‘ordre de 6,3% dans la formulation
contenant BAPIV (2,5%FC et 7,5% FS) donne une résistance Ft(4,70MPa) et une augmenter
d’environ 2,48% pour BAPI de(10%FS) donne une résistance Ft(4,53MPa), et nous
remarquons également une diminution d’environ 0,45% pour BAPII de (5%FS et 5% FC10)
, donne une résistance Ft (4,40Mpa), et une diminution d’environ 1,36% pour BAP III de
(2,5%FS et 7,5% FC ) et de Ft(4,36MPa),par rapport un BAP T de (10%FC)et de
Ft(4,42Mpa).Donc on peut déduire que l’introduction de la fumée de silice joue un rôle
important dans l‘amélioration des propriétés mécaniques des BAP. La fumée de silice, donne
une bonne résistance pour les pates cimentaires ; ceci est attribué à l’activité pouzzolanique
qui consiste à la portlandite Ca(OH)2 libérée par l’hydratation du ciment pour donner
80
70
60 BAP T
50
BAP I
RC (Mpa)
40
BAP II
30
BAP III
20
BAP IV
10
0
7 joures 14 jours 28 jours Age jours
Commentaire :
Selon le Tableau v.9 et la figure v.11, on remarque que le béton BAP IV (2.5%FC et
7.5% FS), enregistre une résistance mécanique Rc maximale à 28 jours (71,48MPa) par
rapport aux autres types des bétons, et enregistre une amélioration de lordre de 10 % comparé
au témoin. Ces fillers sont composées principalement de SiO2 pour la fumée de silice (FS) et
CaCO3 le calcaire (FC). Ces éléments accélèrent l’hydratation du C3S, ce qui améliore les
résistances aux jeunes âges. Cette amélioration est expliquée par la grande finesse des types
d’additions, qui améliore la distribution granulométrique.
Le BAPI (10%FS), donne une résistance mécanique Rc (67 MPa) plus convergente à
celui de BAP IV, cette résistance est supérieure à celui de BAP T (10% FC), le BAPII (5%FS
et 5%FC) donne une résistance mécanique de (64,81 MPa), et le BAP III (2,5%FS et 7,5%
FC) de valeur minimale de (63,95MPa).
46000
45500
45000 BAPT
Ei en (MPa)
BAPI
44500
BAPII
44000 BAPIII
BAPIV
43500
43000
BAPT BAPI BAPII BAPIII BAPIV
Commentaire :
entre les grains. Par contre les autres types des BAP, et on remarque une réduction de l’ordre
0,22% pour BAPII de (5%FS+5 %FC), et une réduction de l’ordre 0,67% pour BAPIII de
(2,5%FS et 7,5% FC) comparés au BAPT, ce qui explique le rôle de la nature de l’addition
ainsi que l’effet de dosage de ce dernier sur les propriétés mécaniques des BAP.
Le tableau ci-après présente les résultats des essais non destructifs (END) ultrason et
scléromètre des différents BAP étudiés.
Tableau .V.11 Résultats des essais non destructifs Ultrason (V) et scléromètre (Is) des
BAP étudiés à 28 jours.
40
Indice sclérométrique
39
38 38,74
BAP T
37,83
37 37,38 37,43 BAP I
36 BAP II
BAP III
35
35,16 BAP IV
34
33
BAP T BAP I BAP II BAP III BAP IV
Commentaire :
4,85
Vitesse ultrason (km/s)
4,8
4,8
4,75 4,78 4,77
BAP T
4,74
4,7 BAPI
BAPII
4,65
BAP III
4,6
BAPIV
4,6
4,55
4,5
BAP T BAPI BAPII BAP III BAPIV
Commentaire :
Selon la figure V.15, on remarque une vitesse de propagation du son qui est au-delà de
4,8Km/s, ce qui implique une qualité de béton acceptable. Cependant, on peut dire que les
conditions de déroulement de l’essai peuvent affecter les résultats obtenus de la vitesse
ultrason et parfois même être contradictoire à valeurs obtenues de résistances à la
compression (écrasement) ou en fonction de l’indice scléromètrique ; ces résultats tout de
mémé restent indicatifs. Toujours on fonction du dosage des additions soit FS ou FC il y a
une amélioration selon l’âge de bétons à 28 jours par rapport le BAPT.
Remarque [57] :
Tableau V.12: Résultat de l’absorption capillaire (A) pour les BAP étudiés.
Taux d'absorption en (%) à 28 (jours)
Type de béton BAP T BAPI BAPII BAP III BAPIV
ɷ(%) 2,85 5,76 3,73 3,70 3,92
6
Taux d'absorption en (%)
5,76
5
BAP T
4 BAPI
3,73 3,92
3,7 BAPII
3
2,85 BAP III
2 BAPIV
0
BAP T BAPI BAPII BAP III BAPIV
Commentaire :
Le BAPI indique un taux d’absorption maximal de 5,76% (10%FS), suivi du BAPIV à une
valeur de 3,92% (2,5%FC et 7,5% FS) et BAPII une valeur de 3,73% (5%FS et 5% FC) et
BAPIII une valeur de 3,70%(2,5%FS et 7,5% FC), avec une augmentation de 101%,
37,53%, 30,87% et 30,17%, respectivement par rapport au béton de référence BAPT. Ceci,
peut être expliqué par une porosité importante ou une présence de vides rempli par l’eau après
immersion d’une part liée au type d’addition et le dosage. Autres mélanges semblent
enregistrer des valeurs proches ou inférieures à celles du BAPT. Cette variation de taux
d’absorption se traduise selon [57]:
Par l’effet de l’ajout de fumée de silice par différents pourcentages, demande en eau
importante par rapport au ciment.
Les fillers calcaires ne réagissent pas ou peu chimiquement avec les composants du
ciment ou l’eau de gâchage, de nature inerte. Une faible influence sur la demande en
eau.
V.7 Conclusion :
Le cinquième chapitre est consacrée aux résultats et analyses obtenus lors de cette
étude ainsi que les intérêts techniques d‘un BAP témoin et autre différents type de BAP.
Cette étude a pour objectif d’évaluer les propriétés rhéologiques et mécaniques d’un
béton autoplaçant avec l’ajouts de deux types d’addition minérales(fumé de silice et fillers de
calcaire) avec différents pourcentages de fumé de silice et filler de calcaire, pour voir
l’influence de la nature, et le pourcentage de l’additions sur les propriétés du béton
autoplaçant à l’état frais et à l’état durci.
Conclusion générale
Conclusion générale
Les résultats obtenus des tests sur des éprouvettes en BAP formulés en utilisant les deux
types des fillers( fumé de silice et filler de calcaire),et après discussion ont permis les
conclusions suivantes d’être tirées ;
Etat frais :
Etat durci :
Enfin, On peut conclure que l’utilisation des additions de la fumée de silice, surtout
combiné avec des fillers de calcaire et associer à des super plastifiants demeure avantageuse
afin de produire des BAP ayant des performances rhéologiques, mécaniques et en terme de
durabilité meilleures en comparaison avec un béton de référence.
perspectives
Alors que sur le plan technique le fumé de silice peut remplacer avec succès les fillers
calcaires.
Les travaux qui ont été réalisés ont permis d’apporter quelques éléments de réponses aux
préoccupations posées, mais ils ont soulevé aussi quelques points intéressants à explorer à
l’avenir.
- Etude microstructurale des matrices cimentaires à base de ces ajouts DRX, MEB
- Etude de corrélation pour voir l’effet d’interaction entre les différents facteurs qui
influence la réponse mécanique mesurée (résistance à la compression).
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