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SOMMAIRE

INTRODUCTION ............................................................................................... 1

I. LA CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE : LA QUESTION DE


SA NATURE JURIDIQUE ................................................................................ 3

A. UNE NATURE JURIDIQUE CONTROVERSEE ................................. 3

B. LE CHOIX DU LEGISLATEUR OHADA ............................................. 5

II. LA CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE : LA QUESTION


DE SON EFFICACITE ...................................................................................... 8

A. L’EXISTENCE D’UNE EFFICACITE ................................................... 8

B. UNE EFFICACITE LIMITEE ............................................................... 10

CONCLUSION .................................................................................................. 12

~I~
INTRODUCTION
Aux termes de l'article 1583 du code civil, « la vente est parfaite entre
les parties, et la propriété est acquise de droit par le débiteur à l'égard du
vendeur, dès qu'on est convenu de la chose et du prix, quoique la chose n'ait pas
encore été livrée ni le prix payé »1.

Le bien est ainsi transféré à l’acheteur ainsi que tous les accessoires qui y sont
liés. Il convient de préciser que cette vente peut être faite à crédit. Dans ce cas, le
créancier n’aura aucun moyen de contrainte à exercer contre le débiteur pour
obtenir paiement de sa créance il pourra alors se heurter à la mauvaise foi du
débiteur. C’est donc pour pallier à cette éventualité que l’acte uniforme OHODA
du 15 décembre 2010 portant droit des sûretés à instaurer la clause de réserve de
propriété qui est une exception au principe énoncé à l’article 1583 du code civil.

Selon l’article 72 la clause de réserve de propriété est une clause qui suspend
l’effet translatif d’un contrat jusqu'au complet paiement de l’obligation qui en
constitue la contrepartie.

Autrement dit, la clause de réserve de propriété permet d’éviter un transfert de


propriété immédiat. Le vendeur conserve de cette manière la propriété de la chose
qu’il a livrée jusqu'au moment où l’acheteur paie le prix de vente convenu dans
sa totalité2.

L’étude de ce sujet présente à la fois un intérêt théorique et pratique.

Un intérêt théorique en ce sens qu’il nous permet d’approfondir nos connaissances


sur la clause de réserve de propriété. Et un intérêt pratique parce qu'il sert à
protéger le créancier contre l’impayé du débiteur et lorsque celui-ci est en faillite.

1
Article 1583 du code civil ivoirien
2
GERARD CORNU, vocabulaire juridique,14ème édition, Association Henri Capitant,
PUF/Quadrige,2022, janvier

~1~
Dès lors la question qu’il nous convient d’examiner est la suivante : La clause de
réserve de propriété est-elle une sûreté ?

C’est pour répondre à cette question que nous analyserons la nature juridique de
la clause de réserve de propriété (I) avant d’examiner son efficacité (II).

~2~
I. LA CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE : LA
QUESTION DE SA NATURE JURIDIQUE
Certains considèrent que la clause de réserve de propriété est une sûreté et d'autres
une garantie. Alors la question de la nature juridique de la clause de réserve de
propriété se pose, donc de lui trouver une essence, une qualification. Ce qui nous
conduit à nous intéresser à cette nature controversée de la clause de réserve de
propriété (A) pour ensuite indiquer le choix du législateur OHADA (B).

A. UNE NATURE JURIDIQUE CONTROVERSEE

Il a été relevé que la clause de réserve de propriété est une garantie, mais loin
de faire l'unanimité, cette affirmation a été très vite combattue par ceux qui trouve
à lui attribuer l'étiquette de sûreté. Il existe une différence subtile entre une
garantie et une sûreté. Les sûretés sont des garanties, mais les garanties ne sont
pas forcément des sûretés. La sûreté est un ensemble de mécanismes qui garantit
le créancier contre l'insolvabilité du débiteur, précisément l'affectation d'un bien
ou d'un patrimoine en vue de garantir l'exécution d'une obligation. La garantie
quant à elle englobe tous les avantages qui sont spécifiques à un ou différents
créanciers qui permettent de suppléer à l'exécution régulière d'une obligation ou
d'en prévenir l'inexécution. La question de savoir si la clause de réserve de
propriété était une sûreté s'était posée avec un enjeu essentiel : la transmissibilité
de la propriété avec la cession de créance du vendeur contre l'acquéreur. Il
suffisait d'admettre qu'elle est une garantie accessoire, c’est-à-dire un droit au
service exclusif de la créance dont il assure le paiement3. Classiquement, on dit
des sûretés qu'elles présentent un caractère accessoire en ce sens qu'elles sont
affectées au service de l'obligation principale qu'elles garantissent. Pratiquement
cela signifie que le régime de la sûreté suit celui de la créance.

3
Phillipe MALAUREIE & Laurent AYNES & Pierre CROCQ, Droit des sûretés, 10ème édition,
LGDJ, Lextenso éditions, P 506

~3~
Par accessoire, il faut comprendre que la sûreté suppose l'existence d'une
obligation principale à garantir et que son sort est étroitement lié à celui de
l'obligation à laquelle elle se rattache. Reste que ce caractère accessoire propre
aux sûretés ne se retrouve pas dans toutes les garanties. Il est en effet, certaines
règles et institutions juridiques qui visent à conférer au créancier une situation
privilégiée sans qu'il soit besoin d'adosser une sûreté au rapport d'obligation
principal.

Au nombre de ces techniques juridiques qui jouent le rôle de garantie et qui ne


sont pas des sûretés, on compte notamment la solidarité qui est une garantie
d'exécution, ainsi que la compensation. Il y a aussi la promesse de porte fort qui
est une garantie de formation.

A l'analyse, la fonction de garantie jouée par les mécanismes juridiques envisagés


ci-dessus est inhérente au rapport d'obligation en lui-même qui se noue entre les
deux parties. C'est là une différence majeure avec les sûretés qui si elles
poursuivent la même finalité, s'ajoutent à une obligation principale préexistante
comme observé par un auteur, les sûretés ne sont jamais la conséquence directe
de l'obligation qu'elles visent à garantir. Elles « naissent d'une source distincte,
qu'il s'agisse de la loi, d'une décision de justice ou encore d'une convention » 4.

Pour cette raison les sûretés ne se confondent pas avec les garanties.

Tandis que les premières se singularisent par leur adjonction à un rapport


principal, les secondes procèdent de ce rapport d'obligation. Pour appuyer cette
thèse un arrêt de la chambre commerciale de la cour de cassation française a
affirmé que « la subrogation conventionnelle a pour effet d’investir le subrogé,
non seulement de la créance primitive mais aussi de tous les avantages et
accessoires de celle-ci ; qu’il en est ainsi de la réserve de propriété, assortissant
la créance du prix de vente et affecté à son service exclusif pour garantir le

4
P.Y. ARDOY, fiches de droit des sûretés, édition Ellipses, 2018, p.14

~4~
paiement » 5. On comprend de cette décision que la clause de réserve de propriété
est un accessoire de la créance et par conséquent une sûreté.

Après analyse il convient de retenir que pour la doctrine majoritaire la clause de


réserve de propriété est une sûreté car elle a les caractères d'une sûreté.

La nature juridique de la clause de réserve de propriété ayant été relatée dans ses
méandres, ses dédalles et ses avenues doctrinales, il conviendra pour nous de
déterminer la position du législateur OHADA sur la question de l'appartenance de
la clause de réserve de propriété à la famille des sûretés où celles des garanties.

B. LE CHOIX DU LEGISLATEUR OHADA

Après plusieurs débats à son endroit, le législateur OHADA s’est penché du


côté de la sûreté. Il va s’en dire pour lui que la clause de réserve de propriété est
une sûreté réelle.

En effet, la sûreté réelle peut être défini comme étant l'affectation d'un bien
meuble ou immeuble par le débiteur au profit du créancier dans le but de garantir
l'exécution de son obligation de paiement de dette.

Dans le cas d’espèce, le législateur OHADA opte pour la sureté réelle comme
nature de la clause de réserve de propriété en ce sens que celle-ci est l'accessoire
d'une créance principale opérée entre le créancier et le débiteur.

Mais cette sûreté est une sûreté réelle mobilière opérée par le législateur c’est-à-
dire que la clause de réserve de propriété est une sûreté réelle mobilière en ce sens
qu'elle porte sur une bien meuble que le créancier a transféré au débiteur.

Située dans l'acte uniforme portant organisation des sûretés au titre 2 intitulé
sûretés mobilières précisément au chapitre 3 – Propriété retenue ou cédée à titre

5
Cour de cassation, civile, chambre commerciale, 15 mars 1988, 86-13.687

~5~
de garantie, à la section 1 dénommée réserve de propriété, le législateur a établi
des règles relatives à sa constitution de la clause de réserve de propriété.

Avant d'arriver à cela, nous pouvons dire que la clause de réserve de propriété est
une clause que les parties conviennent d’insérer dans leur contrat de vente à crédit
afin de garantir le paiement de la créance par le débiteur.

Celle-ci vise à suspendre le transfert de propriété jusqu'au paiement complet du


prix dudit bien.

Il faut noter qu'elle présente un caractère particulier en ce sens qu'en principe, c'est
le débiteur qui affecte son bien dans le but de garantir l'exécution de son obligation
alors qu'au cas d'espèce, c'est le créancier qui affecte son bien et conserve en
même temps son droit de propriété sur ledit bien. En clair c’est la propriété qui
est retenu à titre de garantie et non le bien qui a fait l’objet de dépossession.

Pour sa constitution, elle est soumise à une condition de validité, en ce sens qu'elle
doit être mentionnée par écrit dans le contrat, à défaut duquel, elle est nulle. C'est
ce que prévoit l’article 73 de l'acte uniforme portant organisation des sûretés : « A
peine de nullité, la réserve de propriété est convenue par écrit au plus tard au
jour de la livraison du bien.

Elle peut l'être dans un écrit régissant un ensemble d'opérations présentes ou à


venir entre les parties » 6.

Outre cela, la clause de réserve de propriété, pour produire des effets à l'égard des
tiers, doit faire l'objet d'une publicité dans le registre du commerce et du crédit
mobilier, c'est ce que prévoit l'article 73 de l'acte uniforme portant organisation
des sûretés en ces temps : « La réserve de propriété n'est opposable aux tiers que

6
Article 73 l'acte uniforme portant organisation des sûretés

~6~
si celle-ci a été régulièrement publiée au Registre du Commerce et du Crédit
Mobilier ».7

La nature juridique de la clause de réserve de propriété, étant résolue, naît une


préoccupation, et celle-ci est relative à son efficacité.

Alors on se pose la question de savoir, la clause de réserve de propriété est-elle


une sûreté réelle efficace qui protège réellement le créancier des risques
d’impayés du débiteur ?

La réponse à cette préoccupation sera résolue dans la suite de notre travail.

7
Article 73 ibid.

~7~
II. LA CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE : LA
QUESTION DE SON EFFICACITE
Après l’adoption de la clause de réserve de propriété par le législateur OHADA
en tant que sûreté il se pose la question de son efficacité dans la protection du
créancier. Ainsi nous aborderons l’apparente efficacité de la clause de réserve de
propriété en tant que sûreté (A) avant d’appréhender les limites de celle-ci (B).

A. L’EXISTENCE D’UNE EFFICACITE

La clause de réserve de propriété est un mécanisme conventionnel mis en place


par les parties afin de prémunir le créancier contre les éventuels impayés du
débiteur. Comme le définit implicitement l’acte uniforme portant organisation des
sûretés en son article 72 qui prévoit que la clause de réserve de propriété est une
clause qui « suspend l’effet translatif d’un contrat jusqu’au complet paiement de
l’obligation qui en constitue la contrepartie »8. Ainsi après l’accord sur le prix et
la chose, objet du contrat, le créancier ne transfert pas la propriété du bien comme
en droit civil plus précisément en son article 1583 qui prévoit le transfert de
propriété solo consensus. En vertu donc de cette clause, le créancier conserve la
propriété du bien meuble lorsqu'il confrère la possession au débiteur.

La clause de réserve de propriété constitue une garantie portant sur le droit de


propriété du créancier afin de le prémunir des risques d’impayés du débiteur ; d’où
son efficacité.

En effet cette efficacité se présente à deux (2) niveaux à savoir dans un premier
temps, lorsque le débiteur ne s'acquitte pas du paiement complet du prix du bien
et dans un second temps, lorsque celui-ci est en situation de procédure collective.

Ainsi, lorsque le débiteur ne s’acquitte pas du paiement complet du prix du bien,


le créancier peut exercer une action en restitution, en vertu de l'article 77 de l'acte

8
Article 72 op.cit.

~8~
uniforme portant organisation des sûretés. Mais lorsque le débiteur est dans une
phase de procédure collective, le créancier pourra exercer une action en
revendication afin que le bien affecté d'une clause de réserve de propriété lui soit
restitué.

L’action en revendication est une action exercée par le créancier, propriétaire


d’une chose détenue par le débiteur qui est en redressement ou liquidation
judiciaire pour faire reconnaitre son droit de propriété et soustraire ainsi son bien
à la convoitise des créanciers9. Ici le créancier ne vient pas en concours avec les
autres créanciers qui réclament le paiement de leur créance mais plutôt demander
la restitution du bien qui se trouve en possession du débiteur dont il en est le
propriétaire.

C'est ce que prévoit l’acte uniforme portant procédure collective d’apurement du


passif, en son article 103. Cette disposition confirme la garantie que confère la
clause de réserve de propriété a deux (2) moments10 :

- Lorsque le bien est encore en nature, le créancier ne subit pas la loi du


concours avec les autres créanciers du débiteur, sur le bien en question ;
- Lorsque le bien en question a été aliénée, le créancier dispose en vertu de
cette clause d’un recours contre le sous-acquéreur pour se faire payer sur le
prix de réalisation du bien.

Notons également à titre de droit comparé que cette efficacité de la sureté réelle
que constitue la clause de réserve de propriété est confirmé par le droit français à
travers l’article L624-16 du code du commerce et l’article 2371 du code civil.

La clause de réserve de propriété constitue également une sureté réelle efficace


dans la mesure où, en vertu de l'article 73 de l'acte uniforme portant organisation

9
https://www.labase-lextenso.fr/ouvrage/9782275061351-225
10
Article 103 acte uniforme portant procédure collective d’apurement du passif

~9~
des sûretés, lors de sa constitution, l’obligation de mettre par écrit facilite la
preuve de la sureté et sa publication au registre du commerce et du crédit mobilier
facilite son opposabilité aux tiers.

Au vu de cela, nous pouvons voir l’efficacité de cette clause instituant la réserve


de propriété.

Dès lors cette sureté réelle est-elle vraiment en pratique efficace ?

B. UNE EFFICACITE LIMITEE

La réserve de propriété est une sureté suspendant l’effet translatif de propriété


du contrat de vente jusqu’à complet paiement du prix. En outre, La clause de
réserve de propriété est une clause instaurée par le législateur OHADA dans le
but de protéger le créancier. Mais encore, l’on s’aperçoit que cette protection n’est
pas totale dans la pratique. En effet, cette inefficacité peut être perçue autant dans
les risques de non-paiement que dans les risques de spoliation. Concernant les
risques de non-paiement, ceux-ci peuvent naitre du débiteur ainsi que de
l’irresponsabilité du créancier. C’est-à-dire que le débiteur étant de mauvaise foi
peut lui-même planifier son insolvabilité par la dépréciation de son patrimoine.
Ici, rien ne garantit que le vendeur ou le créancier ne sera effectivement payé. Car
au cas d’espèce, le bien est celui du créancier donc du vendeur et non celui du
débiteur, il n’existe pas vraiment de pression sur l’acheteur pour s’acquitter de sa
dette. Le débiteur c’est-à-dire l’acheteur serait amené à payer rapidement sa dette
si c’est son bien qui avait été mis en garantie. Cette particularité de la clause de
réserve de propriété n’est pas vraiment efficace dans le processus de protection
du créancier, le vendeur dans le contrat contre l’insolvabilité du débiteur,
l’acheteur.

Mais encore, celui-ci ne traduira pas la valeur réelle de son patrimoine. Il faut
signifier que cette clause intervient dans le crédit. Etant donné que le débiteur sera
malveillant, il entrainera la faillite de l’entreprise. De plus, les établissements de

~ 10 ~
crédits ainsi que les créanciers en générale ne peuvent se fier aux informations
que leur donne le débiteur. Le débiteur ne donnera que les informations qui lui
sont favorable.

En plus, il est de principe que dès lors qu’il y a vente il y a transfert de propriété
ainsi que le transfert des risques. Dans la clause de réserve de propriété, le vendeur
conserve toujours la propriété du bien donc par conséquent il supporte les risques.
Ce qui signifie qu’en cas de dommages cette réparation se résumera en dommage
intérêts. Toutefois, le créancier peut doubler la clause en insérant en plus de la
clause de réserve de propriété dans le contrat une clause de transfert des risques,
ainsi l’acheteur sera propriétaire du bien sans toutefois en supporter les risques.

Concernant la spoliation, le recouvrement de créance ou paiement de la créance


faite par le créancier peut donner lieu, après-vente du bien à un excédent de
paiement et occasionner un enrichissement sans cause ou une spoliation par le
créancier si celui-ci ne restitue pas le surplus. La sûreté réelle n’est pas une source
d’enrichissement pour le créancier. Ici, la clause de réserve de propriété nous
paraît limitée voir inefficace car le créancier va abuser de son droit à l’égard du
débiteur.

~ 11 ~
CONCLUSION

Le sujet dont il était question s’intitule “la clause de réserve de propriété“.


L’analyse que nous en avons faite nous a conduit, tout comme le législateur
OHADA, à prendre position sur la nature de la clause de réserve de propriété au
regard des différents débats doctrinaux qui portaient sur la nature de celle-ci.
Perçue comme une garantie pour certains, comme une sûreté pour d’autres, pour
notre part, et au regard de tout ce qui a été susmentionné, la clause de réserve de
propriété est une réelle sûreté. En tant que sûreté née de la réforme du droit des
sûretés, il nous incombait de savoir si elle s’avérerait efficace pour protéger au
mieux le créancier, d’où l’idée de son efficacité. La clause de réserve de propriété
est d’une efficacité mais d’une efficacité limitée ce qui nous amène à dire en
somme que la clause de réserve de propriété est inefficace dans la satisfaction du
créancier.

~ 12 ~
BIBLIOGRAPHIE

❖ Ouvrages
➢ P.Y. ARDOY, fiches de droit des sûretés, édition Ellipses, 2018

➢ Phillipe MALAUREIE & Laurent AYNES & Pierre CROCQ, Droit des
sûretés, 10ème édition, LGDJ, Lextenso éditions
➢ GERARD CORNU, vocabulaire juridique,14ème édition, Association
Henri Capitant, PUF/Quadrige,2022, janvier

❖ Textes de lois
➢ Code civil ivoirien
➢ Code civil français
➢ Acte uniforme révisé portant organisation des sûretés adopté le 15/12/2010
➢ Acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement
du passif adopté 10/09/2015

❖ Jurisprudences
➢ Cour de cassation, civile, chambre commerciale, 15 mars 1988, 86-13.687

❖ Webographie
➢ https://www.labase-lextenso.fr/ouvrage/9782275061351-225

~ II ~
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE .........................................................................................................I

INTRODUCTION ............................................................................................... 1

I. LA CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE : LA QUESTION DE


SA NATURE JURIDIQUE ................................................................................ 3

A. UNE NATURE JURIDIQUE CONTROVERSEE ................................. 3

B. LE CHOIX DU LEGISLATEUR OHADA ............................................. 5

II. LA CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE : LA QUESTION


DE SON EFFICACITE ...................................................................................... 8

A. L’EXISTENCE D’UNE EFFICACITE ................................................... 8

B. UNE EFFICACITE LIMITEE ............................................................... 10

CONCLUSION .................................................................................................. 12

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................. II

~ III ~

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