Excercices Chap 2
Excercices Chap 2
Excercices Chap 2
v(θ)
i I0
i(θ)
v D 0 π 2π θ = ωt
– I0
Figure 1.
v1(θ)
1 I1 i Vmax / R
i1(θ)
2
V1 3 R 0 π/6 5π / 6 π 2π θ = ωt
V2
V3
N
Figure 2.
i v1(θ)
1 I1
i1(θ)
R π+π/6 π + 5π / 6
2
V1 3 0 π/6 5π / 6 π 2π θ = ωt
Figure 3.
4) Calculer l’expression littérale de la valeur efficace du courant i1, notée I1. (On n’hési-
tera pas à remarquer certaines similitudes avec le calcul effectué à la question 1.)
5) Calculer l’expression de la puissance active consommée par la phase 1 du système
triphasé. En déduire l’expression de la puissance totale fournie si on considère le
système triphasé équilibré.
6) Calculer alors la valeur du facteur de puissance que présente ce montage. Commenter.
Série d’exercices n° 3 : Grandeurs non sinusoïdales et régimes transitoires 3
Correction de l'exercice 1
1 2π 2 1 2π 2 1
2π Ú0 Ú
1) I = i (θ) ◊ d θ = I0 ◊ dθ = I0 2π = I 0
2π 0 2π
• 2
Êb ˆ
9) La valeur efficace de i s’écrit : I = Â Á 2 k +1 ˜
k =1 Ë 2 ¯
En utilisant cette expression dans la formule : (V ◊ I )2 = P 2 + D 2 (Q étant nulle), on obtient :
• b 2
Ê ˆ
V 2 ◊ Â Á 2 k +1 ˜ = V 2 ◊ I12 + D 2
k =1 Ë 2 ¯
• 2
Êb ˆ
Donc : D = V ◊  ÁË 2 k +1 ˜¯
k =2 2
5π / 6
V2 È sin 2θ ˘ V 2 Ê 2π 3ˆ
C’est-à-dire : I12 = θ - = Á +
2 Í
2π R Î
˙
2 ˚π / 6 2π R Ë 3
2 2 ¯˜
V Ê1 3ˆ V
Donc : I1 = + = 0,68 ◊
R Ë 3 4 π ˜¯
Á R
2) On calcule ici :
1 2π 1 5π / 6 2 ◊ V 2 V 2 Ê 2π ˆ
P1 = < v1 (θ) ◊ i1 (θ) > = Ú θ ◊ θ ◊ θ = Ú ◊ θ ◊ θ = + 3˜
2
2 π R ÁË 3
i ( ) v ( ) d sin d
2π 0
1 1
2π π / 6 R ¯
V2
C’est-à-dire : P1 = < v1 (θ) ◊ i1 (θ) > = 0, 47 ◊
R
Série d’exercices n° 3 : Grandeurs non sinusoïdales et régimes transitoires 5
V2
La puissance totale fournie par le générateur triphasé est donc : P = 3P1 = 1, 41 ◊
R
3) On calcule le facteur de puissance en revenant à sa définition :
V² V2
1, 41 ◊ 1, 41 ◊
P R = R = 0,69
k= =
S 3 ◊ V ◊ I1 V2
3 ¥ 0,68 ◊
R
4) Le calcul revient exactement à celui de la question 1 sur l’intervalle [0, π]. En revanche, le
courant possède maintenant une alternance négative sur [π, 2π]. Lorsqu’on calcule la valeur
moyenne du courant au carré, on constate que celle-ci est tout simplement le double de celle
calculée à la question 1.
V 2 Ê 2π 3ˆ
Ainsi : I12 = 2 ¥ 2 Á 3
+
2π R Ë 2 ˜¯
V Ê1 3ˆ V
et donc : I1 = 2 ◊ Á + ˜ = 0,96 ◊
R Ë 3 4π ¯ R
V 2 Ê 2π ˆ
P1 = < v1 (θ) ◊ i1 (θ) > = 2 ¥ + 3˜
2 π R ÁË 3 ¯
V2 V2
C’est-à-dire : P1 = 0,94 ◊ et P = 3P1 = 2,82 ◊
R R
6) Le facteur de puissance que présente ce montage est donc :
V2 V2
2,82 ◊ 2,82 ◊
P R = R = 0,98
k= =
S 3 ◊ V ◊ I1 V2
3 ¥ 0,96 ◊
R
Ce résultat est sans appel et nous indique qu’on choisira quasiment toujours le redresseur
PD3 qui présente un facteur de puissance naturel excellent. Le redresseur P3 par contre pose
un grave problème sur ce point. Ajouté au fait qu’il rend la présence du neutre obligatoire, on
comprend qu’il constitue un montage très peu rencontré dans la pratique.