Abichou Hammadi SMZ0110
Abichou Hammadi SMZ0110
Abichou Hammadi SMZ0110
asymptotique numérique
Hammadi Abichou
Contact : ddoc-theses-contact@univ-lorraine.fr
LIENS
THESE
Présentéeà
U N I V E R S I TDEE M E T Z -
PAR
HammadiABICHOU
deI'ingénieur
SPÉCIALrTÉ : Sciences
Option: Mécanique
à froid
Simulationde I'emboutissage
par uneMéthodeAsymptotiqueNumérique
Soutenuele 04juillet 2001devantle jury composéde:
J'exprimemes sincàresremerciements
à MessieursJeqn ClaudeJelin et
Ying Qioo GUO pour ovoir ropporter ce trovoil ovec beoucoupd'ottention.por
feurs remarqueset leurssuggestions
ils m'ontpermis d'enrrevoirde nouvelleset
intéressontesperspectivesà ce trovoil.
RE
edl oîHeouEuNn4:fislrAl
N' inv. 5
IooÂo?9
Cote
slb oa[/o
tl gt^.l"-
PLAN DE LA THESE
Introduction générale
Introduction ll
1.1.Description du procédé 11
1.3.2.Modèle viscoPlastique 16
1.3.3.Modèle suPerPlastique l6
1.3.4.Modèle élastoPlastique t7
1.4.1.Approche membrane t7
1.4.3.Approche coque 18
Introduction 19
1.5.2.Conditions de contact 2l
1.5.3.a.Modèle de Coulomb 22
1.5.3.b.Modèle de Tresca 24
-1-
1.5.4.a.Méthode de Lemke 26
1.5.4.c.Méthode de Pénalisation 28
Introduction 31
1.6.1.Méthodesclassiques 32
1.7.Conclusions 40
et une coque 41
Introduction 42
2.1.1.Descriptioncinématiquede la coque 44
2.1.2.Equation d'équilibre 45
2.1.3.Loi de comPortement 46
2.2.NléthodeAsymptotique Numérique 53
2.2.1.Méthodesde Perturbation 53
2.2.3.Discrétisationpar élémentsfinis 56
2.2.4.Procédurede continuation 58
-2
2.3.Conclusions 59
Introduction 61
3.1.1.Présentationdu Problème 6l
3.1.3.Comparaisondesrésultats 67
3.7. Conclusions 81
Introduction 83
4.1.Formulationdu problème 83
4.1.1.Conditionsde contactavecinterpénétration 84
4.1.2.Régularisationdesconditionsde contactavecinterpénétration 84
4.1.3.Géométriede contact 86
4.1.4.Techniquede Perturbation 86
hémisphérique
4.2.Applicationà la simulationde I'emboutissage 88
-3-
4.2.1.Gestionde la valeur d'interpénétration 88
4.2.2. Ajustage des paramètres de régularisation 89
4.2.3.Comparaisondes temps de calcul 92
4.2.4.Comparaisonde la qualité de la solution 93
4.3.Conclusions 94
Introduction 96
Référencesbibliographiques 1 09
-4-
I n tro cluctio n générale
Introduction générale
[Bathe/96].
-5-
forme par éléments finis a pour principal inconvénient le coût de calcul élevé [Bussy et
Vauchez/891.
-6-
La M.A.N. est alors appliquée aux problèmesprésentantdes non-linéaritéstelles que
les coques élastiques en rotations modérées, ou aux indicateurs de bifurcations pour les
problèmes à géométrie non linéaire pour ne citer que quelquesexemples.A partir de cette
avancée considérable, la M.A.N. s'est avérée être une solution alternative aux méthodes
itératives classiques.De plus, pour une classe de problèmes,il est démontré que cette
méthode est rapide (moins de matrices de rigidité à décomposer),fiable (automatiqueavec
des pas adaptatifs) et facile à utiliser. On peut citer à titre d'exemples les problèmes de
coquesen grandesrotations[Ammar/96] [Zahrouni et all99l,la mécaniquedes fluides [Tri
et atl96l lCadou/9l1, la viscoplasticitéen grandesdéformations[Brunelot/99),la plasticité
et le
lBralkatlgTl [Zahrouni et al 198f, le problème de contact [Elhage-Hussein/98]
traitement desproblèmesde dynamique [cohelin et compain/99].
Nous présentonsdans ce travail une modélisation tridimensionnelle du procédé de
I'emboutissageoù sont coupléesplusieurstypes de non-linéarités(géométrique,matérielleet
non-linéaritédue au contact).
Contenu de la thèse
-7 -
Introduction eénërale
Les résultats obtenus, montreront la validité des algorithmes et l'efficacité des méthodes
asymptotiquespour le traitementdes problèmesqui combinentdes différentesnon-linéarités,
en les comparantà ceux obtenuspar les méthodesde résolutionclassiques.
-8-
Chapitre I Etude libljpgtsphigug.
CHAPITRE 1
Etude bibliographique
Introduction 11
1.1.Descriptiondu procédé 11
Introduction 19
1.7.Conclusions 40
-10-
Introduction
1. Description du procédé
- 11
Chapitre l Etude bibliographiaue
FouU
Serre
Tôle --+ flanc
-12-
Chapitre I Etude bibliograqhique
Il est très important à ce niveau de tenir compte du fait que ces propriétésne sont pas
constantesau cours de I'opérationde la mise en forme. Ces propriétésvarient en fonction des
cheminsde déformation,la complexitéde la forme despièces,la vitessede déformationet de
l' augmentationde température.
Après avoir déterminé le comportementdu matériau, il faut caractériserI'outillage du procédé
en définissantles propriétéssuivantes:
- la forme et l'état de surfacede I'outillage,
- les profils desoutils,
- le jeu entrele poinçon et la matrice,
- la forme et la position dejonc du retenue,
- la cadencede la production,
- la pressionde serreflan
- la lubrification (dans certain cas)
Tous cela montre bien que I'emboutissage,comme procédéde mise en forme, est un
procédé complexe et difficile à maîtriser. Pour cela, des essaisaux laboratoireset aux
-13-
chonitre t Etude bibliosraphique
Tous ces logiciels de simulation sont fondés sur la méthode des élémentsfinis. Dans cette
liste des codeset des outils de simulation du procédé,on peut distinguerdeux catégoriesde
modèles.Des modèlesdits simplifiés et des modèlescomplets.Parmi les modèlessimplifiés,
'approche inverse'. Cette approcheinverse a été
on trouve (par exemple) I'approche dite
développéepar l'équipe de J. L. Batoz lBatoz et all89l. La première version de cette approche
a été présentéeen 1989 en utilisant des élémentsmembranes.Cetteméthodepermet d'éviter
la lenteur de la procédure du calcul incrémentaledans I'analyse de la loi de comportementet
les conditionsde contact.Les points matérielsdans la tôle déforméesont déterminésà partir
-14-
(|hnnitrel - EtudebibliograDhique
-15-
Chaoitre I Etude bibliographique
3.3Modèlesuperplastique
-16-
Chapitre I Etude bibliographique
Dans la littérature, plusieurs approches sont basées sur ce modèle. Les premières
simulationsbaséessur ce modèle étaientlimitées à la théorie des petitesdéformations,et les
conditions de contact n'étaient pas prises en compte [Wifi/76] fWang et BudianskylTSl
IBrunet/90].
Dans cette approche,seuls les effets des composantesdes efforts dans le plan de la tôle
sont pris en compte.Plusieursmodèlesbaséssur cette approcheont été proposés[Kobayachi
et Kim/781 [Wang et Budiansky 178] [Wane/8a] [Wood ell89] [Duroux et Batozl90f
[Brunet/9O]fBellet et all90] [Guo er all92]. Ces approchesont permis aux auteursde prévoir
-17 -
Chapitre I Etude bibliographiaue
la répartition des déformations et des contraintes ainsi qu'une bonne estimation des efforts
exercéssur les outils avec des temps de calcul et des espacesmémoire faibles par rapport aux
autresapproches.Mais le problèmequi se poseest qu'une approchepareillene permetpas de
prévoir les phénomènesdes plis et les phénomènesde cisaillement qui sont très importants en
emboutissage.
4.3Approchecoque
Dans cette approche,les effets de flexion dansle plan de la tôle sont superposés
aux effet membranes. Plusieurs simulations basées sur cette approche ont été
développées[Boivin/9O] [Onâte et Saracibarl92][Gelin et all95l [Picart et all99]. La
formulation coque semble la formulation la plus efficace dans la discrétisationpar
élémentsfinis destôles destinéespour la mise en forme.
-18-
Chapitre I Etude bibliosraPhique
fnfioduction
fFrachome et all89l [Simo et Laursen/92]. Une autre classede méthode consiste à introduire
des éléments finis spécifiquesintégrants toutes les conditions de contact dans leur définition
-19-
Chapitre t Etude bibliosraphique
- La détectiondu contact
- La détectionde la perte de contact
- Le respectde la condition de non interpénétration
- La détectiondu glissementou de I'adhérence.
Le solide S est soumis à une densitéde force surfacique f sur la frontière ôÇ)o et une densité
(figure 1.2).
alors soumis à une densité surfaciquede forces due à la réaction de la surface igide f ,.
-20-
Chaoitre I Etude bibliograohiaue
A ces quatre conditions s'ajoutent la loi de comportementdu matériau qui peut être élastique,
plastique,élastoplastique
ou autre.
Corps déformable
Corpsrigide
Les points (ou les næuds après discrétisation par éléments finis) appartenantà la surface de
contactdoivent satisfaireaux conditions suivantes:
* Conditiondenon-interpénétration
desdeuxcorps:
h>0 (1.5)
* Conditionde contactunilatéralou conditionde non adhésion:
- 21 -
Chapitre I Etude bibliographique
4.È0 (1.6)
F,lt=o (r.7)
Lorsqu'il y a contact,l'écarth estnul et une réactionde contactest générée.Pour un écartnon
nul, la réactionestréduiteà zéro.
Dans les procédésde mise en forme à froid, ce qui est le cas de l'emboutissage,le
phénomènede frottement joue un rôle important. Plusieurs simulations du procédé ont tenu
comptede ce phénomèneen proposantdesprocéduresde gestionplus ou moins complexes.
Dans I'industrie desprocédésde mise en forme, le phénomènele plus connu fait partie plutôt
de la premièrecatégorie.
F,<ÀF,I
si F,</,r,1 ona v,-0 (1.8)
11
Chapitre I Etude biblioqraPhique
F,=-
lrll,lffi si v',"t+O (t.e)
On remarqueque cette loi présenteune discontinuité, ce qui va créer des difficultés lors de la
simulation numérique. Pour surmonter ces difficultés, des techniquesde régularisation sont
souventemployées:
-23-
Chapitre I Etude bibliographique
Dans les industriesd'emboutissage,on utilise rarementles lubrifiants: ceci peut justifier une
hypothèsed'invariance du coefficient de frottement.
si lF,l.#Po
' , vl,=o (1.11)
a/J
Si lF,l=+po y ,- - t F ,
it= 1>0 telque (r.r2)
{J
lnl Coulomb
lF,l
Ce modèle a été proposépar J.T Oden et E.B Pires fOden et Pires/83][Oden et Pires
/88] [Oder/88]. Au contrairedes lois de Trescaet de Coulomb , qui déterminentla valeur de
la force tangentielle{ à partir de I'effort normal de contact { en un point P, dansce modèle,
-24-
Chapitre I Etude bibliographique
elle est déterminéeau voisinagede ce point. Les auteursont proposéaussiune loi non locale
et non linéaire par rapport au déplacementtangentiel u,.
La loi de Coulomb décrit bien le phénomènede frottement si ln,l n'est pas très
important, par contre la loi de Tresca est surtout proposé dans le cas otr lF, I est grand. Pour
que lors du forgeage et du filage. Par ailleurs, en vertu des essais industriels de
I'emboutissage,la loi de Coulomb est mieux adaptéepour représenterle frottement entre
métauxque la loi de Tresca[Avitzuri83].
lrorl tuFlrl ( 1 .l 3 )
-25-
Chapitre I Etude bibliographiaue
w_Mz=q (1.15)
w; >0 (1.16)
wizi=0 (l'18)
rxrurl
[l:]=r{t] (r.1e)
de K et F.
K" et F. sont les formescondensées
Par identificationavec(1.15),(1.16),(1.17) et (1.18),on a :
-26-
Chapitre I Etude bibliosraphiaue
n, e,^)+u'KU -u'F+^1(QU
+^) (r.23)
(r.24)
#=o
ft=o (r.2s)
-27
Chapitre I Etude biblioqraohique
KrUr=4, (r.28)
K,=[6]'] ,q=(-ï),u,=(X)
avec
En résolvantl'équation (1.26), on obtient le déplacementU et le multiplicateurde Lagrange
Â. On peut constaterque dans cette méthode,les multiplicateursde Lagrangeont le sens
physique des forces de contact. La méthode des multiplicateurs de Lagrangeest une méthode
mixte puisqu'ellecomportela résolutionen déplacementet en mutiplicateurs.
La méthode de pénalité est parmi les méthodesqui sont courammentutilisées dans les codes
d'élémentsfinis pour sa grandefacilité de programmation[Hunek/93]. L'étude du problème
de contactpar cetteméthodepermet de passerd'un problèmed'optimisation souscontraintes
à un problèmed'optimisationsanscontrainte.
Cette méthode consiste à introduire, dans la fonctionnelle du problème, la fonction de
pénalisationsuivante:
r o=lP'aP (t.zg)
fl o=ll+ x o
fonctionnelle fI o :
-28-
Chapitre I Etude bibliographique
ôfl _
-ffi=u (r.31)
AvecKp=K+Q'aQ et F,=F+Q'aA
-29-
Chapitre I Etude bibliogranhiaue
ôfl u =o (1.35)
âU
ôfIu =o ( 1.36)
aL
Les équation(1.34) et (1.35) donnentl'équationdu problèmeà résoudre:
KrrU r='F, (1.37)
avec
K,"=[ô:'1
fSimo Laursenl92f.
Dans le contexte du problème de contact avec frottement une formulation à trois champs
indépendants( Hu Washizu ) a été proposéepar Papadopouloset Taylor [Papadopouloset
Taylorlg3l. Dans cette formulation, un contact entre éléments est postulé au lieu du contact
entre les næuds. Ce qui introduit une fonction considéréecomme variable indépendantedans
la formulation.
-30-
Chapitre I Etude bibliographique
Iooo
hFl oEo
1000
En présencede contactavecfrottementla matriced'élasticitédevient:
..1-ooo'l
hFl et défini parr,n=Gy,n
0 E O Ioù G estun termede frottement
L0oc_l
Au niveau de la matrice de rigidité, la prise en compte des éléments de contact se
traduit par I'addition d'un bloc supplémentaire.
Ainsi, la matrice de rigidité K de la structure
aura la forme :
t"t=FLIJ
Kn et Ke étant les matrices de rigidité de deux corps A et B susceptiblesd'entrer en contact et
Kc la matricede rigidité desélémentsde contact.
Cette approche de contact donne des résultats satisfaisantspour des géométries de
zonesde contactsimples.Elle présentedes contraintesau niveau de la discrétisationen espace
et son application est très limitée. Cette méthode a été implémentéedans plusieurs codes
industrielstels que CASTOR [Grolad et Critescu/83]et ABAQUS [ABAQUS/5.3].
Introduction
-31-
Chapitre I Etude bibliographiaue
lLadevèzel96l
Malgré I'augmentationrapide des puissancesdes calculs informatiques,les logiciels
de simulation de I'emboutissagenécessitentencore des temps de mise en données et de
calcul très importants et ne permettentdonc, au bureaudes méthodes,que de procéderaux
ultimes vérificationset validationsavantla fabricationdesoutils [Lachatet Ravier/99].
La Méthode asymptotique numérique (M.A.N.) est une famille d'algorithmes qui permet de
résoudredes problèmes non linéaires grâce à I'associationdes techniquesde perturbation et des
-32-
ChapitreI Etudebibliographique
méthodesnumériques telles que la méthode des élémentsfinis. En effet, la M.A.N. permet de chercher
les branches solutions sous la forme de séries entières par rapport à un paramètre "a" que nous
préciseronsplus tard. De cette manière,nous transformons le problème non linéaire de départ en une
suite récurrentede problèmes linéaires,bien posés,admettanttous le même opérateurtangent. Ensuite,
ces problèmes linéaires sont résolus numériquement,généralementpar la méthode des éléments finis.
Comme le rayon de convergence des séries est fini, une procédure de continuation a été proposée
[Cochelin/94] permettant de définir la longueur de chaque pas asymptotique de sorte que le résidu
reste très faible. Chaque fin de pas servira alors comme point de départ pour le pas suivant. La
longueurde pas est par conséquentdéterminéea posteriori; ceci n'estpastoujoursle cas desméthodes
itératives habituelles. Ainsi, nous avons une longueur de pas adaptativeet déterminéede façon simple
et optimale : c'est le point clé de I'efficacité et de la robustessede la méthodeasymptotiquenumérique.
L'idée est donc de tracer numériquementla branche solution non pas par une séquencede points mais
par une séquencede morceaux.
en non linéaire géométrique avec une loi de comportement linéaire, l'énergie potentielle est
forme suivante:
ôII = I'y|ru):D:fu
(u)dv- )"Pe( ôu)=g (1.38)
que nous pouvons décomposeren une partie linéaire et une autrepartie non linéaire:
(u)+y" çu1=NV
74u1=yt u+'Vu)+N'v uv u;
(1.3e)
6r G)=y'(6u )+ 2 y'' (u,6t)
Le principe de base de la technique de perturbation consiste à chercher les branches de
solution du problème (1.38) en développant u et 2 en séries entièrespar rapport à un
paramètrede cheminbien choisi " a". Ce paramètre,représenteune inconnuesupplémentaire,
il peut être défini de la même manière que les paramètresde contrôle pour les algorithmes
itératifs classiques(chargeimposée,déplacementimposé ou longueurd'arc imposée).Ainsi,
nous pouvons écrire :
-JJ-
Chapitre I Etude bibliographique
P p
Sat
u(al=>4 oui, ).@)=l a').i (1.40)
i=0 i=0
Lt(uo)=)rpaPit (1.4r)
* I ' ( r , , ( uo ) +2 y , , ( u e , u
o ) : D: T , t ( uo . 6 u ) d v (r.42)
* I ' ( y ( u p ) + 2y a ( u o , up ) : D: y n ( u o , 6 t ) d v
(tr',âu)=P"(âu) (r.42)
-
)= I E ,I r , , ' , ) * f o ' r , 1 ( u . , u , - , ) :)2
(L''0,6u ,vn, ( n , - , , 6 u ) d v
r=l (1.43)
Remarquonsque I'expression du vecteur plt îait intervenir une double sommation due à la
formulation de départ qui est cubique. Cela peut avoir une influence importante sur le temps
de calcul.
Après avoir établi la condition d'équilibre à I'ordre p, nous procédons à la
discrétisationdu problème pour le résoudrepar une méthode des éléments finis de type
déplacement.Le problèmeglobal discrétisés'écritsousla forme suivante:
-34-
Chapitre I Etude bibliographique
reporter tous les termes non linéaires sur le vecteur tri'l qui dépenddes ordres précédant
I'ordrep.
Parmi les premiers travaux les plus cités dans la littérature sur I'application des
méthodes de perturbation,on trouve celui de Signorini [Signorinii30] qui a explicité les
relations entre l'élasticiténon linéaire et l'élasticitélinéariséeen écrivant le problème non
linéaire sous forme d'une suite de problèmesd'élasticitélinéaire. Vient ensuiteKoiter qui a
écrit en 1945 sa thèse sur la théorie des bifurcationsen élasticiténon linéaire dans laquelle,
pour caractériser la sensibilité aux imperfections des structures élastiques,il a utilisé une
méthode de perturbation tronquée à I'ordre 2lKoiterl45]. Ces travaux ont été repris plus tard
par Budiansky (1974) [Budiansky/74]puis par Potier-Ferry[Potier-Ferry/87].A noter que la
majorité des travaux sur les méthodes de perturbation pour le calcul de structure trouve ses
origines dans la théorie de Koiter. Jusqu'ici, les méthodesde perturbation, de part leur aspect
analytique,ne résolvaientque desproblèmesà géométriesimple.
-35-
Chapitre I Etude bibliographique
'Walker
des problèmes avec des non-linéaritésmodérées.Plus tard, (1969) [Walker/69] a
publié un article dans lequel il a étudié la stabilité et le comportementd'un arc circulaire en
grands déplacements.Il a utilisé les méthodesde perturbation comme moyen de prédiction de
la solution qu'il corrigeait systématiquementà la fin de chaque pas par les procédures
itératives de Newton-Raphson.Pour ses développements,Walker est parti d'une formulation
cubique en déplacement,du même tlpe que (1.38) avec une troncaturede la série à un petit
ordre. Un certain nombre de travaux sur les applications de ces algorithmessont résuméspar
Gallagheren 1975 [Gallagher/75].Toutefois, I'auteura conclu que ces méthodesne sont pas
amenéesà se développerdansle cadredesélémentsfinis.
Les années80 ont connu une relance de I'intérêt des méthodesde perturbation. Ainsi,
Noor et ses collaborateursont associéces demièresà la méthodede réduction de Rayleigh-
Ritz fNoor et Peters/80][Noor/8l] fNoor et Peters/8l]. Partant du principe que la réponse
d'un problème en statique est décrite par un systèmed'équationsalgébriques,cette méthode
consiste à remplacer ces équationspar un systèmeréduit d'équationsavec beaucoup moins
d'inconnues.Ces auteursont utilisé la méthode de perturbation pour générerla base de Ritz.
-36-
Chapitre I Etude bibliographique
Les variables développéesen série sont donc le paramètrede charge 2 ainsi que le champ de
déplacement u et le champ des contraintes S que nous pouvons rassemblerdans un vecteur
mixte U=[X). L'avantagede cette écriture est que le problème à résoudreest écrit dans un
\ù/
cadre quadratique que nous pouvons mettre sous la forme suivante en fonction du vecteur
mixte:
R(U,2)=L (U )+Q (U'U )- \f.:0 (r.46)
u)- D-':s)pv
(r tu ),âu)=Jf s'r,tau)+'âS:(,y,( (r.47)
L , ( U ) = ) "o F + F i l (r.4e)
cubique.Le nouveauvecteur non linéaire Ffl s'écrit quant à lui comme suit :
p
F i ' =-I qru,,up-,) ( 1. 50)
avec :
a1
-Jt-
Chapitre I Etude bibliographique
l'expressiondu secondmembre Fi' ,la formulation quadratiquen'a besoin que d'une simple
sommation.Le temps de calcul de {rJ'} ,.u. petit par rapport à celui nécessairepour le
contraintes par la loi de comportement qui sera donc respectéeexactementen chaque point
d'intégration.Nous utiliserons par la suite une discrétisationhabituellepar élémentsfinis en
déplacement.
Cette idée fut vite généraliséeet son champ d'applicationélargi pour résoudredes problèmes
de coques en non linéaire géométriquedans le cadre des rotations modéréeslAzrar/931, mais
aussi pour le calcul des points de bifurcations [Boutyourl94] et la recherche des branches
post-critiquesde flambage[Boutyour et all93] [Vanucci et all98), ainsi que pour la résolution
deséquationsde Navier-StokesïnÆ6l [Ti et all96] [Cadou/97][Hadji/95]...
Comme la représentation en série est limitée par son rayon de convergence (propriété
intrinsèque), quelques algorithmes ont été développéspour améliorer la représentationde la
solution par série entière [Cochelin et all94] [Baker et all96]. Nous pouvons remplacer
I'approximation polynomiale par des fractions rationnelleset ainsi écrire :
u(a)-u(0)=2rt@)-o, (r.s2)
on ft@) sont des fractions rationnelles appeléesaussi approximantsde Padé.C'est une façon
simple d'améliorer le rayon de validité des séries;toutefois une fraction rationnelle présente
malheureusementdes pôles (des zéros au dénominateur) et des défauts (facteurs communs
entre le numérateuret le dénominateur).
Najah et al. [Najah et all98] ont présenté une revue critique des méthodes
asymptotiques numériques (techniques de bases réduites, représentation polynomiale et
approximants de Padé). Il en ressort q'une efficacité de ces algorithmes est obtenue avec un
-38-
Chapitre I Etude bibliographique
ordre élevé de troncature des séries. Quant aux conclusions, elles prônent la représentation
polynomialeen raisonde sa fiabilité et de sa rapidité,ou les approximantsde Padéà condition
d'améliorer la fiabilité de cette technique.
Récemment,une procédure de continuation baséesur les approximantsde Padé a été
élaborée par Elhage-Husseinet al fElhage-Husseinet aV00] et implémentée dans de
nombreux algorithmesasymptotiques.
Les méthodes asymptotiques ont montré leur efficacité pour la résolution des
problèmes de mécanique des fluides [Cadou/97], plasticité [Braikat/95], viscoplasticité
-39
Chapitre I Etude bibliographique
1.7.Conclusions
-40-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps rigide et une coque
Chapitre 2
fntoduction 42
2.2.1.Méthodesde perturbation 53
2,2.2.Les approximants de Padé 56
2.2.3.Discrétisation par élémentsfinis 56
2.2.4.Procédure de continuation 58
2.3. Conclusions 59
-4t-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un coros rieide et une coque
Introduction
brpe coque. Dans cette simulation, nous adopteronsune formulation de coque bien adaptée
aux phénomènesde grands déplacementset de grandes rotations. Au niveau de la loi de
comportement et sous I'hlpothèse que dans ce procédé les phénomènes de grandes
transformations (grands déplacements et grandes rotations) sont plus importants que les
phénomènes de grandes déformations, on va adopter une loi élasto-plastique en petites
déformations. Dans le cadre de la MAN, pour surrnonter la difficulté engendréepar la
discontinuitéde cetteloi, une procédurede régularisationest employée.
Le contact entre la tôle et les outils est assimilé à un contact entre un corps déformable
et des corps rigides. Ces conditions de contact constituentune très forte non-linéarité due à la
singularité de ces conditions. Comme pour la loi de comportement, pour appliquer une
technique de perturbation, une procédure de régularisation a été proposée dans le cadre des
Partantde ces travaux,nous allons
travaux de thèsesd'Elhage-Hussein[Elhage-Hussein/98].
faire une extension de la modélisation du contact à une échelle 3D et nous allons imposer des
déplacementsaux surfacesrigides pour décrire le mouvement des outils lors d'une opération
de mise en forme.
-42-
Chapitre 2 Fonnulation du problème de contact entre un corps rigide et une coque
-43-
Chapitre 2 Fotmulation du nroblème de contact entre un corps rigide et une coque
Dans cette formulation, la cinématique de base utilisée repose sur les théories
classiquesdesplaqueset coques.
Ainsi un point quelconque de la géométrie de la coque (figure 2.1) est repéré, sur la
configuration initiale, par un vecteur x exprimé sous la forme suivante:
-44-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps rigide et une coque
2.1.2.Equation d'équilibre
Pour I'instant, on supposeque les forces de contact sont données,ce qui entraîne la linéarité
de la fonctionnelleP.(.).
Dans ce travail, nous utiliserons l'élément de coque proposé par Bûchter et Ramm
Cette variable permet en effet, d'utiliser une loi de comportement tridimensionnelle sans
condensationmais aussi de prendre en compte les effets des grandesdéformations. Elle est
introduite au moyen du conceptE.A.S. de Simo et Rifaï [Simo et Rifai790].Le principe de ce
concept est d'introduire une déformation additionnelle I indépendantedu déplacementet qui
1-Bu =l (2.2)
-45-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps rigide et une coque
=o
l't,7 dv (2.3)
j J'Oo+D:D:@u+])dv (2.4)
2.1.3.Loi de comportement
-46-
Chapitre 2 Formulation du oroblème de contact entre un corps rigide et une coaue
Dans cette partie, nous avons choisi une loi de comportementbaséesur la relation de
qui s'écrit dansle cas 3D sousla forme suivante[ABAQUS/98-l] :
Ramberg-Osgood
-'
Ey=(r+ - (t- zù Pr+
v)so t' (2.s)
?l*]'
avec E, v) a, n,So,P,I et 6y sont des paramètresintrinsèquesdu matériauet
Comme le coefficient d'écrouissagen'est pas un entier, cette relation n'est pas analyique
pour des contraintes nulles, une procédure de régularisation a été introduite en modifiant
-'
=+Â
* " &] =if *7,'l+
' L t o;-rs',s'
y (2.7)
Loyl I
Pour surmonter la difficulté due au terme en puissance(n est réel), dans le travail de Braikat
[Braikatig5] I'ordre de troncature des sériesa été limité à I'ordre 6. Zahrouni et al lZahrouni
et all98l ont évité cette limitation en utilisant une équation differentielle et en introduisant la
variablesuivante:
-47-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps rigide et une coque
sii==l-So :So+(r7
ç' = fi' (2.8)
OY IOY
une fonction de type y=x'peut être écrite sous une forme differentielle équivalente
xdy=ty*, qui est quadratiquepar rapport aux variables x et y. Les deux variables rc et Ç
Çdrc=(n-r)rdÇ (2.10)
Pour obtenir la même pente au démarrageque celle de la loi sansrégularisation,il est facile
de montrerque le premier termede l'équation(2.5) doit êtremultiplié par (l+an) .
Dans la simulation numérique des procédésde mise en forme, la prise en compte des
conditions de contact revêt un caractèreessentielpour une bonne mise en æuvre et un suivi
effectif du procédé [Wang/8a] [Hacquin/96] [Chenotl9T]. Ces conditions de contact sont
évolutives au cours du processus,le matériau à déformer se rapproche des outils, prend le
contact,reste en contact (adhésion)puis il le perd (décollement).Au niveau modélisation,le
problèmede contactest gérépar un ensemblede conditionsunilatéralesfKikuchi et Oden/88]
-48-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps riside et une coque
avait pour but la résolution du problème de contact bidimensionnel sans frottement entre une
structureélastiqueet des solidesrigides.
Pour développerun modèle 3D utilisant des élémentsfinis de tlpe coque,nous avons
effectuer une extension de ces travaux à une échelle tridimensionnelle et nous avons tenue
comptedes mouvementsdes corpsrigides,représentantles outils, au coursdu processus.
avecune surfacerigide.
Corpsrigide
La zone effective de contact ainsi que les efforts de contact évoluent au cours du
processuset sont donc les inconnuesdu problèmeétudié.L'action localede corpsrigide sur la
structureest représentéepar une force de réaction notée R.
Un point P de la surface déformable entre en contact avec la surfacerigide lorsque la
distancequi les séparedevientnulle.
-49-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corns rigide et une coque
La vat'rable h est la distance ou l'écart entre les deux corps au point de contact
considéré, n est la normale extérieureà la surfacerigide passantpar ce point.
Les conditions de contact (2.12), (2.I3) et (2.14) ne sont pas analytiques.Or cette
condition est nécessairepour appliquer une technique de perturbation. Elhage-Husseinet al
[Elhage-Hussein et /98] ont proposé une régularisation par une relation hyperbolique, il ont
ainsi écrit:
-50-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps rigide et une coaue
*=dîEo (2.rs)
où â est l'écart initial entre les surfaceset 7 est un petit paramètrepositif suffisammentpetit
loi de comportement(2.11) ). Ainsi pour une valeur assezpetite de r7", les conditions de
que nous lui associonsune pressionde contact &, alors le paramètrede régularisationest
4,(point):#z (2.16)
Ainsi pour I'ensemble des points de contact, la régularisation est uniforme et caractérisée
-51-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps rigide et une coque
Corps rigide
C onfieuration in itiale
Confisuration finale
-52-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps rigide et une coque
2.2.1.Techniquede perturbation
o* a(À+a2(Jz+....,
fugl=u (2.re)
1"
I l(a1=1o* ah +a-k +.....
Le paramètre <<a > constitue une inconnue additionnelle que nous choisissonsde définir par
I'expressionsuivante:
a = ( u - u o , ur ) + Q " - ) , 0 ) , r (2.20)
Le choix de ce paramètreest basé sur la même stratégieque celle adoptéedans les méthodes
itératives. La forme de la dernière équation coffespond à une combinaison de déplacementet
de charge comme la longueur d'arc imposé dans le cas des algorithmesitératifs. Nous aurions
pu aussi identifier ce paramètre à un incrément de charge ou de déplacement [Cochelin et
all94l. En substituantles équations(2.I9) et (2.20) dans celles qui gouvernentle problème
global et en identifiant membre à membre par rapport à la puissancede <<a >, on obtient une
séquencede problèmes linéaires bien posés qui vont être résolus par une méthode de
discrétisationpar éléments finis jusqu'à un ordre de troncature de séries. Ces problèmes
-53-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps rigide et une coque
linéaires admettent tous le même opérateur tangent et donc la même matrice de rigidité
tangente. Nous obtiendrons ainsi une représentationanalyique d'une partie de la branche
solution en n'effectuantqu'une seuledécompositionde la matrice de rigidité tangente,ce qui
est très important pour des problèmes fortement non-linéaires et surtout pour des problèmes
de grandetaille.
(2.2r)
[{'"rt r,,1uo,6u)+'s ,:2y,,(uo-,,6u1p"-
o:(y,(âu)+y,,(uo,ar;;+!'s [,^;*or=o
(2.22)
['s o:6Vdv=o
(
lOrdre1: S,=D,:7,
I (z.zt)
p: So=D,:yr*Si'
lOrdre
D,=k,s+crrr+c,sfsf
] ez4)
où I est le tenseur identité, 5 est un tenseur identité d'ordre quatre,Ct , Cz et G sont des
constantesdéfiniespar les expressionsuivantes:
n ._E(l+ary)
-'-
çyço
n^_(3 v+rc')Ct
wz- y1-2.v)
/-^- -KCr
"'-1*tra6oaKS{Sd
xJ$ilr"
z06ç6
-54-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps riside et une coque
asymptotique)à l'ordre p :
r.-- -K
-'-
1*travç'o
1rKSf,:sd
(X+uo-c-Zow , u,-2,w)
h,=
h o +P
tur-).w -hrn, (2.26)
nl =
h o +P
*,=ilîDo, - o+R o)
hL(r7"n
A I'ordrep :
hP
ho+p 2A hr+p
up-).,w-hpno $h4,-,
(2.27)
î, = -à-i,.p
o*,
-f;{, -.+R,-,)
",=o#n o "no**,>ifrt,"n,
-55-
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps rigide et une coque
D=n-'
f ^' - rt "o' r =' -^o ^' * * oD % -1,+az ^,*...+a'-' I I
n-r"t'.- Dn.r'"''""' Dn-r"n
|
4
u=)Ntvt+0tNkwk
k=l
-56
Chapite 2 Formulation du problème de contact entre un coros rigide et une coaue
où Nk désigne les fonctions de forme, 1o, a\, vk et wt sont des variables nodales
lr,\uo\=V;'
l.t^;l (2.30)
desnæudscandidats
en deuxtermes' 1ur)={ui ,Uïl,où tÛ} estle déplacement
décomposé
|
au contactet lue" "jt le déplacement Le vecteurt";Fh;,Ol
du restedesnæudsde la structure.
les forcesde contactet nouspouvonsI'exprimersousla formesuivante:
représente
îl*uft"
t";Ft""ttu l.b;'l (2.3r)
-57 -
Chapitre 2 Formulation du problème de contact entre un corps riside et une coque
2.2.4.Procédure de continuation
Comme les séries ont un domaine de validité limité, une procédurede continuation a
été proposéepar Cochelin [CocheIin/94]pour décrire toute la solution.Dans chaquepas la
valeur maximale (a^) du paramètre <<a >>est définie automatiquement.Un simple critère
consiste à exiger que la solution entre deux ordres consécutifs reste inférieure à une valeur
a'.
I
I ll''ll)F
o'=["iii (232)
)
Dans ce travail, nous utiliserons une procédure de continuation basée sur les
approximants de Padé qui a été proposée récemment par Elhage-Hussein et al [Elhage-
Hussein et all00]. Dans ce cas, le domaine de validité (a^p) de la solution est défini par
I' expressionsuivante:
llp,@*)-P,-,(aQll
6'=-1iF,(o;)_u;lj-- (2.33)
oir la valeur maximale anp est cherchéedans I'intewalle la^, premier pôtel et déterminée
par une technique de dichotomie. Le premier pôle est la plus petite racine réelle du
-58-
Chapitre 2 Fonnulation du problème de contact entre un corps rigide et une coque
2.3. Conclusions
Dans ce chapitre, nous avons présentéla formulation 3D d'un problème de contact entre une
coque élastoplastiqueet une sphèrerigide soumiseà un déplacementarbitraire. Les conditions
de contact évolutives sont transforméesen une relation analytique fonction de l'écart entre la
structure et la surface rigide. Il s'agit donc d'une loi de contact régularisée.Ceci nous
permettra de considérer un ensemble des points de la structure, susceptibles d'entrer en
contactavecle corps rigide. La résolutiondu problèmeva donnerl'évolution de cespoints de
contact,l'évolution de l'état de la structuredéforméesousI'effet du déplacementimposé à la
surfacerigide.
Après avoir formuler le problème dans un cadre quadratique, nous avons appliqué une
technique de perturbation. Ceci nous a permis de transformer, comme lors de tout traitement
d'un problèmemécaniqueavec la M.A.N, les problèmesnon-linéairesde départen une suite
récurrentede problèmes linéaires bien poséset admettanttous le même opérateurtangent.Ce
dernier contient des termesprovenant de la non-linéarité matérielle et des termesprovenantdu
contact. La méthode des éléments finis a été appliquée pour effectuer une discrétisation
spatialedes problèmeslinéairesobtenus.Ces problèmeslinéairesdiscrétisés,admettenttous
la même matricede rigidité, ce qui constitueun despoint forts de la méthodeutilisée(MAN).
Nous avons obtenu, donc un algorithme qui nous permettra de simuler numériquement
l'emboutissageen 3D des coquesminces où la non-linéaritégéométriqueest coupléeavec la
non-linéaritématérielleet la non-linéaritédesconditionsévolutivesde contact.
-59-
Chapitre 3 Application à la simulation de I'emboutissasehémisphëriaue
Chapitre 3
Introduction 61
3.1.Simulation de I'emboutissagehémisphérique 6l
3.1.1.Présentationdu problème 6l
3.1.2.Traitement desproblèmesnon-linéairesdans Abaqus 64
3.1.3.Comparaisondes résultats 67
3.7.Conclusions 81
-60
Chaoitre 3 Application à la simulation de I'emboutissagehémisphërique
Introduction
3.1.1.Présentationdu problème
-61
Chapitre 3 Application à la simulation de I'emboutissase hémisphériaue
Geométrie: Propriétés
Mecanique:
(w
R:59.18rnrn E:206.8Gpa
950.8 rrrn \80.3
ælrnrn ov=170MPa
r4.75
Y,J
'emboutissage
Figure(3 . I ) : Simulation de I hémisphérique: géométrie et propriétés
mécaniques
-62-
Chonitrc 7 Annlirnlion à ln çimulntinn dc l'emhoutissnçp hémisnhérioue
Au chapitre précédent,nous avons vu que les conditions non analytiquesde la loi contact ont
été régulariséespar une loi hlperbolique fonction de l'écart entre le point de contact et la
surfacerigide (h) et le paramètrede régularisation4. Plus le paramètrede régularisationest
petit ( Rd est petit ), plus la loi de contact régularisée se rapproche du contact parfait. La
figure (3.3) illustre ceci.
-63-
Chapitre 3 Aoolication à la simulation de I'emboutissase hémisphériaue
Figure(3.3)VariationdeI'intensitédelaréactiondecontactenunnæudenfonctiondel'écarth ;
influence du paramètre de régularisation
( À=r7
correspondante ôll
,,h est très voisine de la loi discontinue( Rft=O).
-64-
Chapitre 3 Aoplication à la simulation de I'emboutissaee hémisphériaue
pressionde contact
Ecartement
Le contactde tlpe dur est la loi utilisée par défaut dans tous les problèmesde contactdans
Abaqus.
La loi régularisée: Dans ce modèle, la pressionest définie en fonction de l'écart (ft ) par une
relation exponentielle.L'utilisateur doit entrer une distanceinitiale de contact ( c ) et une
-65-
Chapitre 3 Apolication à la simulation de l'emboutissase hémisohériaue
o--fiha-r*çL-a76"';1f
pow 6c6cch
Pressionde contact
Loi exponentielle
général, la surface 'maître' est choisie cofirme étant la surface du matériau le plus rigide si les
matériaux sont differents ou la surface du corps qui possède le maillage le plus fin si les
matériaux sont les mêmes. En présencede corps rigides, la surfacerigide est toujours la
surface'maître'.
-66-
Chapitre 3 Application à Ia simulation de I'emboutissase hémisphérique
Avec I'approche 'contact pair', deux formulations sont disponibles pour modéliser
I'interactionau niveau de I'interfacede contact.La premièreest la formulation'small-sliding'
dans laquelle les deux surfacespeuvent faire des rotations et de faibles glissementsI'une par
rapport à I'autre.Ceci implique que les næudsde la surfaceesclaveinteragissenttoujours avec
la même zone de la surface'maître'.La deuxièmeest la formulation'finite-sliding'qui est la
plus générale et qui est utilisée par défaut. Dans cette dernière, de grands glissements,de
grandes rotations, et de grandes déformations des surfaces sont autorisés. Pour éviter les
problèmes de convergence,Abaqus lisse automatiquementles surfaces maîtressesdans un
contact de tlpe 'finite-sliding'. De toute évidence la formulation 'finite-sliding' est plus
coûteuseen tempsde calcul surtouten 3D.
Dans l'étude de contactentre des corps déformables,il est évidentque les deux corps
doivent être maillées.Pour représenterles surfacesde contact dans le cas des corps rigides,
trois approchessont possiblesdansAbaqus:
- Définir les surfacesanalytiquement,en 2D ou 3D
- Mailler la surfaced'un corpsen utilisant desélémentsrigides
- Ecrire un sousprogrammeutilisateur (RSURF) pour définir la surface
Dans ce travail, nous avons choisi d'utiliser la loi de contact 'rigide' non-régularisée.Nous
utilisons aussi I'approche'Contact Pair' qui est adoptéepar Abaqus pour traiter la plupart des
problèmesde contact [Abaqus/98-l]. Dans cette approche,on décrit uniquementles surfaces
en contact par une paire de surfaces,sansdéfinir explicitement les éléments de contact. Ces
derniers sont directement gérés par cette approche.Le corps rigide utilisé dans le problème
étudié dans ce chapitre est une sphèrequ'on représenteanalyiquement dans le calcul Abaqus.
3.1.3.Comparaisondes résultats
-67 -
Chapitre 3 Application à la simulation de I'emboutissase hémisohériaue
'o ?s 30
o,ll*.*,0".'l'-,*,
Figure (3.7) : Evolution de laforce du poinçon enfonction de son déplacement:
comparaison avec le code industriel Abaqus
-68-
Chapitre 3 Apolication à la simulation de I'emboutissaee hémisphériaue
la somme des forces de contact en chaque point candidat au contact. Dans les procédés de
mise en forme, cette force correspondà la force exercéepar les outils. Cette demière est aussi
appeléeforce d' emboutissage.
On peut remarquer, à partir de ces deux dernières figures, la bonne estimation des
contraintesdansla tôle ainsi que la très bonneprévision de la force de I'emboutissage.
tempsde calcul de ce terme dépendsurtout de I'ordre des séries.A partir d'un certain ordre,
ce temps de calcul devient élevé. Dans cette section, on va étudier le temps CPU afin de
déterminerI'ordre optimal de troncaturedes séries.Aucune comparaisondu temps de calcul
avec les méthodesitératives ne seraprésentéedans un premier temps. Cette comparaisonfera
I'objet d'une sectionultérieure.L'étude est faite pour un algorithmeasymptotiquebasésur les
représentationspolynomiales et un algorithme basé sur les représentations rationnelles
(Approximants de Padé) et ce pour différentes tailles du problème. Pour chaque taille du
problème et chaque ordre considéré,on présente,le nombre de pas nécessairespour achever
-69-
Chapitre 3 Aoolication à la simulation de I'emboutissaeehémisohérique
-70-
Chapitre 3 Anplication à la simulation de I'emboutissaeehëmisphëriaue
On peut ainsi observerla diminution du nombre des pas au fur et à mesureque I'ordre
de troncaturedes sériesaugmente.Un passagede l'ordre 8 à I'ordre 20 divise presquepar
deux le nombre de décompositions des matrices nécessairespour obtenir la solution.
tF't
trois du rapport - . Comme le montrent ces tableaux, I'ordre optimal de troncature des
/K,
généralement.
0.1 et ry^=|. Nous remarqueronsque pour les trois premièresvaleurs, I'algorithme donne la
-71
Chaoitre 3 Aoplication à la simulation de I'emboutissase hémisphérique
globalefigure (3.8). Ceci paraît être tout à fait normal car dansce casla loi de comportement
a été énormémentmodifiée. Par la suite et pour tout le restedes calculs,nous prendronsune
valeurde 17*=0.1.
(2.16). Pour la même densité du maillage ( discrétisationen 600 d.d.l. ), on compare les
-72-
Chapitre 3 Application à la simulation de l'emboutissaqe hémisphérique
e 600
'i soo
- - N,r.^.N.(Rd'0.5)
-0 4oo --- --- i\1.i\.N.{Rd,,,,,5}
Abaqus(Rd=0t
3 300
6 zoo
0.4
T
Comme le montre la figure (3.9) plus petite est la valeur de Ra, meilleureest la qualité de la
solution. Ceci n'est pas le cas pour la force du poinçon correspondante
à la force totale de
contact qui n'est pas très affectée par cette régularisation. En effet, au contraire des forces
locales (contraintespar exemple), les forces globales sont directementliées à l'équilibre
global qui est satisfait même en choisissant des valeurs très grandes du paramètre de
régularisationdes conditionsde contact(figure 3.10).
-73-
Chaoitre 3 Application à la simulation de I'emboutissase hémisphériaue
------ Ab3qui(Rd""0)
- - 1v1..{.N.(Rd-.0.5)
- Nl.^.N.(Rd''5)
l0 15 20
Déplacenentdu poinçon(m)
MAN.
Abaqus
RH RG{,5
185 39 68
Tableau (3.7) Influence de la régularisation de la loi de contact (hd:0.05), comparaison avec Abaqus :
Nombre de décompositionsdes matrices nëcessairespour atteindre un déplacementde 27.8 mm
pour un problème de 600 ddl
-74-
Chapitre 3 Application à la simulation de I'emboutissaee hémisphërique
Notons au passageque pour les problèmes à grand nombre de degrésde liberté, c'est la
décomposition de la matrice de rigidité qui consommele plus de temps CPU, et que c'est sur
ce point que les efforts des chercheurssont particulièrementdéployés.
Notons que pour des problèmes de grande taille, le nombre de points de contact devient très
important. Ceci induit un mauvais conditionnement de la matrice de rigidité tangente qui
génèreune lenteurde la convergence.Par ailleurs,la taille de cettematrice dans les méthodes
itératives, qui utilisent les multiplicateurs de Lagrange(cas de Abaqus) dans le traitement du
-75-
Chapitre 3 Application à la simulation de I'emboutissaeehémisphërique
nombre des décompositionsdes matrices quand le nombre des points de contact augmente.
Ceci est dû au fait qu'aprèsdiscrétisation,chaquepoint de la surfacede contactest soumisà
une force R". Après raffinement du maillage, la force globale de contact reste constante
tandis que la force nodale de contact est réduite. Ce phénomène,comme le montre la figure
(3.9), est équivalent à une augmentationde la valeur du paramètrede régularisation de la loi
de contact ce qui adoucit sa non-linéarité.
â 600
.9 5m
c --
€ 400 ivtr\N 60ûtdl
.: l\t^N 1536ddl
-----M.4.N.5766d.d.|
'E
6 zoo
;t'
il
tl
o.2
-76-
Chapitre 3 Application à la simulation de I'emboutissagehémisphérioue
Parmi les phénomènesles plus importants qui se déroulent lors d'un processusde la
mise en forme des tôles minces, on rencontre le phénomènede I'amincissementdu flan, qui
peut engendrer des fissurations voire des ruptures. L'amincissement ou la variation de
l'épaisseur est parmi les facteurs qui doivent être bien estimés lors des simulations du
procédé.Il est I'un des facteursqui permettentd'évaluerl'emboutissabilitéd'une pièce dansla
phasedu bureaud'études.Le flan étudiédanscettesectiona une épaisseurinitiale de 1 mm.
"=lloll
Ce vecteur directeur est calculé en fonction de I'orientation initiale de la coque et de sa
variation :
a3=a3+w
77-
Chapitre 3 Apolication à la simulation de I'emboutissase hémisohériaue
+ull=,,!
e=lla, Q+tol +Q+,of+(r+.ol
1.1
^ 1
(l)
0.9
<o
0.8
(.)
0.7 " M.A.N. (Ramrn)
(.)
q
- -- Abaqus(CAXI)
ô
0.6 Abaqus(53R)
rYl ----Abaqus(SaR)
0.5 " " Abaqus(C]AXS)
0.4
s t$uméro 20 2s
desnà3u4.
-78-
Chaoitre 3 Application à la simulation de I'emboutissase hémisohériaue
i::-
- -- ri- ----* ,- "--1--- --f
ç r
,
u.a.N.1oeezæz;
i
o
.9 0q
123456
desnoeuds
Numéro
Abaqus utilise une valeur par défaut de 5.10-3,si I'utilisateur ne fixe pas une valeur dansles
paramètresnumériques dans le fichier des données relatif au problème. Dans I'algorithme
équations (2.35) et (2.36) du chapitre2. Tous les calculs présentésdans cette étude,
-79-
Chapitre 3 Application à la simulation de I'emboutissaeehémisphériaue
-2.5
-3
â -1 5
J A
I
- Abaqus
- - M . A . N . 6 0 0d . d . t .
..' r { . A . N .t 5 3 6d . d . l
-----M.4.N.5766d.d.I
05tot5202530
Une variation du résidu au coursdu processus,peut être constatée(figure 3.15),ce qui est tout
à fait logique compte tenu du fait que l'équilibre est satisfait en tout point au cours d'un pas
de calcul de la M.A.N. Malgré cette variation, les valeurs du résidu restent en dessousde
cellesobtenuespar le code Abaqus.
-80-
Chapitre 3 Aoplication à la simulation de I'emboutissaeehémisphérioue
3.7. Conclusions
-81
Chapitre 4 Adoucissementde la loi de contact
Chapitre 4
Introduction 83
4.3. Conclusions 94
-82-
Chaoitre 4 Adoucissement de la loi de contact
Introduction
Dans la littérature de la simulation numérique des procédésde mise en forme des matériaux,
les conditions de contact introduisent une rigidité numérique particulière due à la
méconnaissancea priori des surfaces de contact et à la forte discontinuité des nombreuses
conditionsnon-linéairesà satisfaire.En particulieren 3D, où le nombredespoints de contact
est souvent très grand [Nagtaal et Taylor/9l]. Pour surmonter ces difficultés les codes
industriels autorisent généralementune interpénétration entre les corps rigides et les corps
déformables.
Dans la modélisation du problème de contact avec la méthode asymptotique,nous
avons vu que la loi adoptée(équation 2.15 du chapitre 2 ) n'autorisepas ce phénomène
d'interpénétration.
La dureténumériquedes conditionsde contact,dansle cadrede la M.A.N.
se manifeste par des tailles de pas de calcul relativement réduites, comparéesà celles
correspondantesaux autres non-linéarités telles que la non-linéarité géométrique et la non-
linéarité matérielle( plasticitéen déformationtotale). Ici nous précisonsque nous comparons
I'apport de la M.A.N. dans différents problèmesnon linéaires,mais comparéeaux méthodes
classiquesdu traitement du problème de contact, I'apport de la méthode asymptotique reste
très grand [Elhage-Hussein/98],[Brunelot/99],voire spectaculairesurtout lorsque le nombre
de points de contactdevienttrès grand : contact3D [Abichou et all99]. Dans ce chapitre,dans
le but d'adoucir la loi de contact, nous proposeronsune modélisation autorisant une
interpénétrationentre le corps rigide et la structure. L'objectif ici est de réduire le caractère
raide des conditionsde contact.Pour testercette nouvellemodélisation,nous I'appliqueronsà
la simulationde I'emboutissage
hémisphériqueque nous avonstraité dansle chapitre3.
-83-
Chapitre 4 Adoucissementde la loi de contact
Si l'écart ft est négatif, une réaction de contactest généréeet elle est de même sens
que la normale n, tandis que si l'écart est positif ou nul la réaction est réduite àzéro. Nous
constatonsla discontinuitéde la relation entre l'écart et la réaction du contact.Dans notre
travail, il est nécessairede détenir des relationsnon singulièrespour pouvoir appliquerune
techniquede perturbation.
-84-
Chapitre 4 Adoucissementde la loi de contact
+xn ) R = r y ( 6- h )
[rn (4.4)
lR=R.n
Dans la figure (4.2), nous montrons la différence entre la loi de contact régularisée
adoptéedans les chapitresprécédents(modèle d'Elhage-Husseinet al ) et la nouvelle loi qui
autorise une interpénétration.Dans ce qui suit, pour identifier les deux modélisations nous
qualifions la loi de contact sans pénétration de 'contact dur' et le contact qui autorise une
interpénétrationde'contact adouci'.
-85-
Chaoitre 4 Adoucissement de la loi de contact
Nous pouvons constater que pour des valeurs très grandes du paramètre K, la
nouvelle loi tend vers la loi de contact dur.
4.1.3Géométriede contact
4.1.4.Techniquede perturbation
Dans cette section, nous appliquons une technique de perturbation à la loi de contact
régularisé (4.4). Nous développons en séries entières, par rapport au paramètre de
lesvariablesmisesenjeudansl'équation(4.4),àsavoir
développement<<a>>, R, ft, n, u et
2 . Après identification des développementsobtenus membre à membre par rapport à <<a >>,
nous obtenonsles systèmesd'équationssuivantes:
A I'ordre 1 :
-86-
Chaoitre 4 Adoucissementde la loi de contact
(X+uo-c-2ow , u,-2,w )
hr=
h o +P
lr-Irw -hrn,
nl =
ho* P (4.6)
n,=-fffih
R , = R o n ,+ R , no
A I'ordrep:
'
(x+no<-dw
\'-'-'o
-'!" ,t ,r-Arnl tg(or-,-2o-,w ,, -no-,-).r-,w)
'p'-p"l,l\r\-p-r'?-r"
''rL
p.r'7-t-'f
htn htn
4+p )L
4+p
ao=
(4.7)
^ KR+n^.?R+
, u^
R =-----!----!!-h -)
"p ==r:11'
2&+Kh, ft24+X4'v-,
p-l
&=4oo*4no+$no-,
r=1
t",{r"l*{,;' }
l^;Fl*,"kt,\* (4.8)
-87
chapitre 4 Adoucissementde la loi de contact
Les termesimpliqués dans cette relation sont définis dans le chapitre2. Évidemment,leurs
expressionsont changé car nous avons changé la loi de contact. Les termes de la matrice
[K,.] vont être pris en compte dans l'évaluationde la matrice de rigidité élémentaire.De
Dans ce modèle, nous devonsbien sûr trouver une stratégiede gestion de la valeur
d'interpénétration entre la surface rigide et la surface déformable. Dans les codes industriels
la valeur de l'interpénétration Hcrit(Allowable penetration) est généralementfixée par
l'utilisateur, sinon elle est prise par défaut. La valeur de Hcrit est calculéeen fonction de la
taille des élémentsfinis utilisés dans le problème.Dans I'algorithmeproposé,pour respecter
la valeur de Hcrit, nous proposonsde vérifier après chaque pas de calcul la condition
suivante:
R>-K.Hcrit (4.e)
-88-
Chaoitre 4 Adoucissementde la loi de contact
t40
t20 \
Rd,,',-0._5
100 \
Rd:1
Itr
- Rd:10
80 a\ ----Rd:5
60
\
40 \
\
20
0
0.5
h
-89-
Chapitre 4 Adoucissementde la loi de contact
350
300
250 Itd:0.-5
- -- Rd:1
200 \ Rd--5
Rd:r0
= 150 r{d-20
100
50
0
-0.5 00.5 I 1.5 2
h
Figure (4.5) Evolution de la réaction du contact en un point enfonction de l'écart h :
influence de la régularisation de la toi de contact, K=l03
avons choisi une valeur de K=103 pour que I'interpénétrationne soit pas excessive(figure
4.6.).
En ce qui concerneles paramètrede régularisationRd et hd, nous avons les valeurs utilisées
dans le chapitre précédent(hd=0.05 et Rd=0.5) pour assurerune bonne estimation des
grandeurslocales.
l-----f-- I
I
...1
j
50
'
:
.:, l
ilRil 40 l..t:i clurc I
l: -.1
!
-l
- - Loi adoucie
30
t:
I
IJ
1
ll 'i
20 ll ri , .,
l;
r!
ii
10 I
':l
il"
-90-
Chapitre 4 Adoucissementde la loi de contact
Sur la figure (4.6), nous montrons une comparaisonentre les deux modèlespour l'évolution
les résultatsobtenus.
(.}. a\
€ \.
c)
(.)
L
-91
Chaoitre 4 Adoucissementde la loi de contact
800
8. 7rn
ç 600
5
€ soo
o
9G 4 m '--
.È
ff 3oo
o il
il
F2æ
L
LI,
il
È
ti
,
E loo i-l i ,
ti
!i
0 .r-...-..-.
...i................-1.-
0 A1
À
M.A.N
n.d.d.l
avant maintenant
600 68 39
1537 58 48
5766 55 46
'inversions
Tableau (4.I ) : Comparaison en terme de nombre d de matrices
entre les deux modèles de la loi de contact
-92 -
Chapitre 4 Adoucissementde la loi de contact
-2.5
Loi dure
-J -- Loi adoucie
â
E
'!2
-3.s
S-4 ;-.-_
F.l
-4.5
-5
-5.5
N
w .?a îwA. I
.
îvÂ
.u N
v .P
o I
À
Figure (4.9) Evolution du résidu de l'équilibre enfonction du paramètre
clecharge : comparaison des deux lois
La figure (4.9) illustre une comparaisonde l'évolution des résidusde l'équilibre donnéspar
les deux algorithmes en fonction du paramètrede charge 2. Nous constatonsque nous
pouvons réduire I'effet de la forte non-linéarité de la loi de contact tout en assurant une
solution aussipréciseque celle obtenueavecune loi de contactdure.
- 9 3-
Chapitre 4 Adoucissementde la loi de contact
4.3. Conclusions
-94-
Chapitre 5 Généralisationdes surfacesde contact
CHAPITRE 5
Introduction 96
95
Chapitre 5 Généralisationdes suffaces de contact
Introduction
Au cours des chapitres précédents,nous avons présenté des algorithmes qui traitent de
problèmesen présencedes conditionsde contact.Dans ces algorithmes,la géométriedes surfaces
de contactmis en jeu, étaient limités à des formes simples.Dans ce chapitre,nous nous sommes
attachés à étendre ces algorithmes au traitement des surfaces de formes géométriquement
complexes. En premier lieu, nous présentons les différentes méthodes utilisées pour la
représentationdes surfacesde contact. Dans la deuxième partie, nous montrerons comment, nous
pouvons représenterles surfacesde contact dans le cadre de la M.A.N., tout en respectantles
spécificités de la méthode à savoir la continuité des fonctions employéeset le cadre quadratiquedu
problèmeglobal.
Pour surmonterla difficulté qui réside dans la complexité des surfacesmises en jeu, ces
dernières sont maillées par des éléments finis triangulaires ou rectangulaires.Ici, nous entendons
par éléments finis des éléments de surfaces, purement géométriques.Ces éléments sont
généralementsupposésrigides. Cette méthodeprésentedeux inconvénients:
- La modélisationdes surfacescompliquéesest délicateet diffrcile à réaliser.
- La non-régularité des surfacesmaillées engendredes problèmesnumériquesdans la résolution
Cette méthodeest utilisée dans la simulation des cas académiquesde mise en forme, où la
validation des logiciels de calcul a nécessitéle traitement des exemplessimples. Ceci permet
-96-
Chapitre 5 Généralisation des surfacesde contact
d'analyser les résultats expérimentaux. Sachantque cette opération est pratiquement impossible à
réaliser dans un cas industriel. Les exemples d'outillage traités sont constitués par une matrice
torique, un serre-flan en forme de couronne généralementplane et un poinçon sphérique, ou
conique à fond plat dans certainscas. Avec ce type d'outillage,où la premièreméthodeest facile
d'utilisation, on a simulé sans difficulté particulière I'emboutissagehémisphériqued'une tôle
circulaire (chapitre3 et chapitre 4). La méthode de représentationanallique des surfacesprésente
les avantagessuivants:
- Les surfacesobtenuessont de formes régulières,
- La méthodenécessiteune place mémoire dérisoire.En effet, seul le stockagede quelques
La limitation de cette méthode réside dans le fait que les surfacesrencontréesdans les problèmes
industriels n'admettentpas touj ours des représentationsanalyiques.
5.1.3.Carreaux de Bézier
Faute d'avoir une représentationanalytique ( une carte ) exacte ou approchéedes outils, les
méthodesd'approximationsde surfacesse sont imposées.lnspiré du métier de I'emboutisseurqui
utilise une méthode très particulière pour gérer les courbes ( qui ne sont que des sections de
surfaces),P. Bezier a mis en æuvre dans un premier temps, une méthode d'approximationbien
adaptéeà ce métier. Cette méthode a été étendueensuitepour traiter le cas des surfaces[Farrin/90].
Etant donnée une courbe C, nous pouvons approximer les coordonnées d'un point
appartenantà cette courbepar:
N
x(r)=f d,t'
; -|
N
yu)=L Ft', (s.l)
i=l
lr'
zQ):Z r J'
-97 -
Chapitre 5 Généralisation des surfacesde contact
('(0')
P(1)1y@ |
\'(t))
Cequi peutsemettresousla forme:
P ( t ) : b i t i , i = | . . . N ,b , = b , , p , , y , f
Cetteéquationdéfinitparfaitement par (l).
la courbeparamétrée
En partant du principe q'une surface peut être obtenue en faisant varier les points d'une
courbe dans un domaine bien défini. Chaque point de cette courbe va décrire une courbe
appartenant à la surface. Si la première, dite courbe génératrice,peut être approximée par un
polynôme de degré N, chaque courbe engendréepar le mouvement de la génératrice,peut être
approximéepar un polynômeM. Les deux courbesdécritespar le mouvementdes points extrêmes
de la génératricesont appeléescourbesdirectrices.Ces courbessont paramétréespar une variable
mefÙ,ll. Bien évidemmentpour m=0 on retrouvela génératriceinitiale et pour m=I on retrouvela
NM
rQ,m1=llB,,r'^t (s.2)
i=t j=r
Une telle représentation répond bien à notre cas car elle s'adapte bien au développement
asymptotique. Elle permet à partir d'un ensemble de points donnés de définir une surface
quelconquequi approcheles surfacesréelles de I'outil. Ces coefficients ô'' et Bu sont calculésà
partir des coordonnéesde points choisis sur la surface réelle. Ceci permet d'avoir toutes les
informations utiles en chaquepoint de la surface (le plan tangent et la normale à la surfaceen un
point).
-98-
Chapitre 5 Généralisation des sur.facesde contact
ln,,o1t1.t',.q
C(t)=(x(t),y(l),O;=-=1-- ( 5.5)
ln''oçt1'n'
où .Bsont les points bidimensionnelsappeléspoints de contrôle,t est le paramètre( a9<b ) aveca
et b fixes tel que : 03a<b
-B;,rsont les coefficientsdes polynômesde la variable t d'ordre fr et de degrét-1. Ils sont appelés
-99-
Chapitre 5 Généralisationdes surfaces de contact
Ilq,-t'l B,,t?)hrPu
S(l)=(x(r,s),y(t,s),2(t,s))=# (5.6)
Ii=r la,-(")Bj,r(t)htj
j=r
-100-
Chapitre 5 Généralisation des surfaces de contact
Introduction
i
(a)
Figure (5.1) Correction de la position d'un point de contact par rapport à la sudace rigide:
(a):cas de décollement, (b) cas d'interpénëtration
Kt--"tT-rà
-101- ç/
Chapitre 5 Généralisation des surfacesde contact
-102-
Chapitre 5 Généralisation des surfacesde contact
Géométrie: Propriétés
Mécaniques
:
w
R:59.18mm E:206.8Gpa
P=50.8mm v=0.3
e:1mm ov=170MPa
n:4.75
-x2 ,2
Z_ + Î',I-
'X-r ( 5.3)
suffisammentpetit.
Dansuneconfiguration
quelconque,
un pointestdéfinipar le vecteurrn[;l tel que:
l')
-=Fii).(,) (s.4)
Où [R]représente la matrice de rotation du repère lié au raccord par rapport au repère global. Le
-103-
Chapitre 5 Gënéralisation des suffaces de contact
5.3.2Traitementsdessurfacesarbitraires
Pour faciliter la tâche, nous allons nous placer dans un cadre 2D. Nous considéronsune
surface de contact représentéepar une courbe de Bézier d'ordre n. Certes I'utilisation de la
représentationcomplète de la surface va générer un temps de calcul énorme. Dans le cadre de la
MAN, pour minimiser les développementsdes calculset le temps de calcul, nous proposonsI'idée
suivante.
En se basant sur le fait que pour chaque point de contact, on construit une matrice de rigidité de
contact [f *] , nous n'allons plus définir la surfacede contactune fois pour toute au début du calcul
mais nous allons définir pour chaque point de contact une surface élémentairede contact. Cette
surfaceélémentaireest définie ,elle aussi,par une courbede Bézier mais d'ordrem limité (*<<p).
Cette surfaceélémentaireest un morceaude la surfaceglobale.C'est le morceaule plus proche du
point de contact étudié. Après un pas de calcul, la surface élémentairede contact est mise à jour.
Ceci ne changerien en terme de temps de calcul puisque la matrice [Kr.] est évaluéeau début de
chaquepas.
Exemple:
,:
rigide
- 104-
Chapitre 5 Généralisation des surfaces de contacl
points 4, Pr, P3, P4, P, Pu et Pr. Quant au point lr,ll seracalculépar'rapportà la surface
construitepar le polygonedéfini par les points de contrôle P, Po,P, , Pu, P, , Pret Pn.Le point le
plus procheest 'au milieu'de la liste des points,qui définissentla surfaceélémentaire.Ceci permet
d'assurerque cette surface élémentaire représenteefficacement la surface de contact, lorsque le
point étudiése déplaceen amontou en aval du point le plus proche.
Nous pouvons constaterque si on suit le trajet d'un point de contact,nous trouveronsque ce trajet
est guidé par un ensemble de surfaces élémentairesqui sont en recouvrement entre elles. Ces
surfacesen recouvrementreprésented'une façon assezprécise la surface globale, si on choisit un
ordre suffisant pour la surfaceélémentaire.
Alsorithme:
Cette technique que nous venons de présenterpeut être appliquéede la même manière pour
par les fractionsrationnelles(section5.2). Ceci va nous permettrede traiter à la
les représentations
fois les surfacesde formesquelconqueset les surfacesde formessimplesou implicites.
-105-
Chapitre 5 Généralisation des surfacesde contact
5.4.Conclusions
Les procédés de mise en forme des matériaux font intervenir des outils de géométrie
généralementcomplexe. Au cours des simulations numériquesde ces procédés,ces outils sont
souvent représentéspar leurs surfacesactives.La représentationde ces surfacesconstitue une tâche
très délicate. Une représentationdoit être assezprécise pour décrire véritablement la forme des
outils et par la suite la conceptiondu produit qu'on désireobtenir à la fin de I'opérationde la mise
en forme. La représentantgéométriqueest un facteur déterminant de I'efficacité de I'algorithme de
contact.
Dans le cadrede la MAN, la nécessitéd'avoir des représentations
analytique,donc développables
en séries entièresnous a poussé à proposer des techniquesspécifiquespour le traitement des
surfacesde formes complexes.Nous avons proposé,d'abord une méthodede régularisationqui
consiste à construire les surfaces compliquées par un ensemble de raccordementsde surfaces
simples. Dans le cas des problèmes qui utilisent des surfaces arbitraires: surfaces de Bezier
(Polynômes) ou surfacesB-Surfaces ( fractions rationnelles), nous avons à traiter ces surfaces,qui
ont des ordres élevés,en les décomposanten surfacesd'ordres limités ou moins élevéspour réduire
le nombre de variables intermédiaires et par la suite assurer une bonne mise en ceuvre de la
Méthode Asymptotique.Les théoriesprésentéesdans ce chapitrene sontpas encoreimplémentées
dans les algorithmesde contactprésentésdans les chapitresprécédents.Ceci constitueraI'objet de
nos prochainstravaux.
-106-
Conclusions qénérales et perspectives
r07-
Conclusionsgénérales et perspectives
1 0 8-
R éfé r e n c es h ih li. o qr an h i.ou es
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du
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-tt7 -
R4férences bib lio grap hiques
-118-
Simulation de I'emboutissageà froid par une Méthode Asymptotique Numérique
L'emboutissageest un procédé de mise en forme des tôles minces, qui permet de réaliserde
nombreux objets ou pièces, en particulier pour I'automobile. La simulatiou complète de pièces
complexesrestedifficile à réaliseren raison de la ldngueurdes calculsà effectuer,qui est due à la taille
des problèmes à résoudre (nombre de degrés dJ tberté) et au couplage de multiples non-linéarités
(grandes transformations,comportementplastique,contact, frottement).L'objectif de cette thèse est
d'alléger ces calculs en utilisant une nouvelle *éthod" de résolutionappeléeMéthode Asynrptotique
Numérique. Cette méthode consiste à transformer les problèmes non-linéairesà résoudre en utre
successionde problèmeslinéairesqui admettenttous le même opérateurtairgent.Dans cette thèseon a
adoptéune formulationde coquebien adaptéeau phénomènesde grandestransformatiou.Att niveau de
la loi de comportement,la déchargeélastiquen'estpas prise en compte,ot'.a adoptédonc la théorie de
la plasticité en déformationtotale. Pour réaliser des calctrlsde sériesentières,il a été nécessairedc
régulariserla loi de comportelnentainsi quc la loi de contactunilatéral. Le couplagedes dilferentes
linéarité n'a pas altéré I'ef{lcacitéde la IVIAN. Les résultatsobtcuus monffcnt bien la précision des
Cerésolutionclassiques.
algorithmeset la rapiditéde la métlrodeutiliséeen la comparantaux métho<les
Mots clé
- plasticitj - coutîct - méthodcde perfurbation- uÉthode clesélémentsfinis.
Emboutissage
'Ihe
dcep rlrau'ing is a fonning l)t'ocesslargely used in the inclustry,especially in the car'
manufechrres.Thc nruuelicrl simulation o[ this kind of ploccssesncctls tttttclt CPU tinre bcc:tuseof
anclthc constihrtivelaw.'['he ain-r
du: to the !;eonrtr-v,contactphenomenon
the severalnonlincarities
reù,:'.,.ethc sonrputing tinre lrsitr,: ltn llt.rrnative nrctltcil cir-llecl"-!.,:',trrptotic
of this thesi; is 1,.1,
Numer;cal Vlethod". This lattei allorvsus to searcirsolltiou br':nchesiIr t]tc t-onittfçç,n x lcries aucl
I tnns:brms the nonlinerr problenu into a successionoî rvell posedlinear problernsinvolving ths same
tangent operatol. In this tiresis a shell formulatiou well adopted to large transfonnation phenomenonrs
adopted. As the elastic unload is considered,the theory of plasticity rvith the total deforntationis
adopted. To apply a perturbationtechnique,a regularisationof the constirutivelarv as rvell as the
ccnrscrconditionshas been used.Comparedto the classicaliterativemethod,the A.N.M. needsahvays
lcss mctrix decompositions anci less computing time. The reason of this peifotmance is the abilitv of
the method to deconrposeonly one stiffness matrix by step and to adjust automatically the step size of
the local nonlinearify encountered.For the class of problems presentedin this thesis, the ANM is
efficient, reliable and easyto perform.
Kev rvords
Deep drawing - plasticity - contact - Perturbation techniques- finite element method.