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Optimisation
//// Physique
PROBLÈMES CORRIGÉS
Jean-Pierre Romagnan
Cet ouvrage est destiné aux étudiants de Licence (L1 L2) ainsi qu’aux L1 L2
élèves des classes préparatoires.
Comprendre la mécanique
idées essentielles à travers une approche qualitative : ces premières
parties recouvrent le programme de Mécanique généralement
enseigné en L1.
- La seconde est consacrée à une présentation plus formelle qui
permet au lecteur d’approfondir ses connaissances : elle sera utile
aux étudiants préparant des concours.
Chaque chapitre se termine par une série d’exercices et problèmes
avec corrections détaillées.
Aux chapitres traditionnels d’un cours de Mécanique du point traitant
la cinématique, les lois de Newton, l’énergie mécanique, l’oscillateur,
la quantité de mouvement et la gravitation, sont adjoints un chapitre
sur la mécanique des solides et un chapitre sur les ondes mécaniques.
Jean-Pierre Romagnan
Jean-Pierre Romagnan
www.edpsciences.org
9 782759 803736
32 euros
ISBN : 978-2-7598-0661-4
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“mecanique_newtonienne” (Col. : Phys Sup 17x24) — 2011/9/30 — 13:57 — page i — #1
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COMPRENDRE LA MECANIQUE
Jean-Pierre Romagnan
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Imprimé en France
ISBN : 978-2-7598-0661-4
Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous
pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des
pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une
contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé
du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d’autre part, les courtes citations justifiées
par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L.
122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). Des photocopies payantes peuvent
être réalisées avec l’accord de l’éditeur. S’adresser au : Centre français d’exploitation du droit de copie,
3, rue Hautefeuille, 75006 Paris. Tél. : 01 43 26 95 35.
c 2011, EDP Sciences, 17, avenue du Hoggar, BP 112, Parc d’activités de Courtabœuf,
91944 Les Ulis Cedex A
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REMERCIEMENTS
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Remerciements iii
Avant-Propos xiii
1 Cinématique 1
1.1 Position et trajectoire du mobile . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.1 Repère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.2 Le temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.3 Référentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.4 Enregistrement d’une trajectoire . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Comment le mobile parcourt la trajectoire . . . . . . . . . . . 5
1.2.1 La vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2.2 Utilité de la vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.3 L’accélération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3 Représentations du mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3.1 Représentation temporelle . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3.2 Espace des phases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.4 Composition des mouvements . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.4.1 Référentiels en translation . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.4.2 Exemple de composition de mouvement : la cycloïde 18
1.5 Base polaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.6 Compléments sur les trajectoires . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.6.1 Rayon de courbure et centre de courbure
d’une trajectoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.6.2 Exemple : la cardioïde . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
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3 Énergie mécanique 89
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
3.2 Énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
3.3 Le travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
3.4 L’énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
3.4.1 L’énergie cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
3.4.2 L’énergie potentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
3.4.3 Énergie mécanique et forces conservatives . . . . . . . 98
3.4.4 Forces non conservatives . . . . . . . . . . . . . . . . 100
3.4.5 Transformations de l’énergie mécanique . . . . . . . . 100
3.4.6 La puissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
3.5 Diagramme d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
3.5.1 Nature du mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
3.5.2 Positions d’équilibre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
3.6 Compléments : référentiels non inertiels . . . . . . . . . . . . . 106
3.6.1 Théorème de l’énergie cinétique . . . . . . . . . . . . 106
3.6.2 Énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
3.6.3 Diagramme d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
3.7 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
3.8 Réponses aux exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
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7 Gravitation 209
7.1 Définition de la force gravitationnelle . . . . . . . . . . . . . . 209
7.2 Propriétés de la force gravitationnelle . . . . . . . . . . . . . . 211
7.2.1 La force gravitationnelle est conservative . . . . . . . 211
7.2.2 La force gravitationnelle conserve le moment angulaire 212
7.3 Mouvement sous l’action de la force gravitationnelle . . . . . . 215
7.3.1 Utilité des lois de conservation . . . . . . . . . . . . . 216
7.3.2 Nature de la trajectoire en fonction de l’énergie E . . 217
7.3.3 Influence de la valeur du moment angulaire . . . . . . 218
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AVANT-PROPOS
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CINÉMATIQUE
1.1.1. Repère
Le mouvement d’un objet n’existe que défini par rapport à un autre objet qui
lui sert de référence. Je marche dans une pièce et suis en mouvement par rapport
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Chapitre 1. Cinématique
à la chaise que je viens de quitter, mais pas par rapport au livre que je tiens à la
main et qui partage mon mouvement. Si dans le langage courant nous omettons
quasi systématiquement de préciser cette référence en nous contentant de dire « je
roulais à 80 km/h », c’est qu’implicitement nous définissons notre mouvement par
rapport à la Terre. Mais la Terre est en mouvement par rapport au Soleil, qui lui-
même se déplace par rapport au centre de notre galaxie, qui elle-même se déplace
par rapport aux autres galaxies. . . Comme l’avait bien compris Galilée, il n’existe
pas de mouvement absolu, pas davantage de repos absolu.
Le mouvement d’un objet n’existe donc que par rapport à un autre objet qui
en est privé, et qui lui sert de référence : lorsque je suis le passager d’une voiture,
j’ai le même mouvement qu’elle (je partage son mouvement) et pour moi elle est
immobile(1) . Je ne suis par conséquent pas le bon objet de référence par rapport
auquel on peut définir le mouvement de la voiture. Si je veux étudier le mouvement
d’un mobile M , je dois le faire par rapport à un autre objet qui n’est pas animé du
même mouvement que M , et c’est cet autre objet que je choisis comme origine
−−→
O. La position du mobile M est alors repérée par le vecteur position r = OM
qu’il est commode de définir par ses coordonnées (figure 1.1).
z
M
t)
r(
ẑ
ŷ y
x̂
O
x
Figure 1.1. Vecteur position dans une base cartésienne. L’ensemble des positions du
mobile définit sa trajectoire, en vert.
Pour ce faire il faut définir trois vecteurs unitaires(2) et orthogonaux entre eux
(une base orthonormée disent les mathématiciens). Ce choix n’est pas unique.
(1)
Passager d’une voiture animée d’un mouvement rectiligne uniforme, si j’ai conscience de son
mouvement c’est en regardant à l’extérieur un bâtiment ou un arbre, ou quelque autre objet
n’ayant pas le mouvement de la voiture.
(2)
Les vecteurs unitaires ont un module égal à un. Nous les noterons avec un accent circonflexe :
par exemple x̂ est le vecteur unitaire associé à l’axe x Ox.
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Celui qui vous est le plus familier est l’ensemble de trois vecteurs unitaires fixes,
notés x̂, ŷ, ẑ, qui constituent ce que l’on appelle une base cartésienne(3) . Le vecteur
position − →r s’écrit alors :
r = xx̂ + y ŷ + zẑ (1.1)
1.1.2. Le temps
(3)
Dans la partie « Compléments » nous aborderons le cas des vecteurs de base qui ne sont pas
fixes.
(4)
En relativité, l’intervalle de temps séparant deux événements varie d’un référentiel à un autre,
ce que le système GPS prend en compte pour atteindre sa précision actuelle.
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Chapitre 1. Cinématique
1.1.3. Référentiel
Le suivi de la position d’un mobile peut faire appel à des techniques très diffé-
rentes pouvant aller du radar au GPS pour les objets macroscopiques (de l’avion
au piéton), aux chambres à étincelles pour les particules élémentaires. Toute-
fois dans l’apprentissage de l’étude du mouvement, en salle de travaux pratiques,
on utilise habituellement des techniques moins sophistiquées qui ne repèrent pas
la position du mobile à tout instant, mais à des intervalles de temps réguliers
notés Δt. Bien évidemment, plus Δt sera petitpar rapport à la durée totale du
(5)
Ce qui ne sera plus le cas dans le cadre de la relativité restreinte et de la relativité générale
d’Einstein.
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V T V
S T
S
(a) (b)
Figure 1.2. (a) Orbites (quasi circulaires) décrites par la planète Vénus et la Terre pour
un observateur lié au Soleil. (b) Pour un observateur terrestre, le Soleil décrit une orbite
circulaire centrée sur la Terre, mais la trajectoire de Vénus est plus complexe. Notamment
Vénus paraît revenir sur ses pas lorsqu’elle double la Terre, c’est le mouvement rétrograde
qui a tellement intrigué les observateurs du ciel.
1.2.1. La vitesse
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Exercice 9.4.
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x x+dx
ξ(x) ξ(x+dx)
Figure 9.20.
Exercice 9.5.
1.a) À l’onde qui provient directement de S on associe l’élongation complexe
aei(ωt−kx) . À celle qui a subi une réflexion en A puis une réflexion en S on
associe l’élongation ar 2 ei(ωt−kx) e−2ikL . À celle qui a subi deux réflexions en
A et deux réflexions en S on associe l’élongation ar 4 ei(ωt−kx) e−4ikL , etc. D’où
ȳ+ (x, t) = aei(ωt−kx) [1+ r 2 e−2ikL + r 4 e−4ikL +. . . ]. On reconnaît entre crochets
la somme des termes d’une progression géométrique. Comme r n tend vers zéro
lorsque n tend vers l’infini, on obtient : ȳ+ (x, t) = aei(ωt−kx) /(1 − r 2 e−2ikL ).
b) La première onde qui arrive en M en se propageant dans le sens négatif a
subi une réflexion en A. Son amplitude complexe s’écrit −arei(ωt+kx) e−2ikL . À
celle qui a subi une réflexion en S et deux réflexions en A on associe l’élon-
gation −ar 3 ei(ωt+kx) e−4ikL , et ainsi de suite. Comme à la question précédente
on est amené à faire la somme des termes d’une progression géométrique, et
l’on obtient : ȳ− (x, t) = −arei(ωt+kx) e−2ikL /(1 − r 2 e−2ikL ).
c) L’amplitude complexe résultante en M s’écrit :
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