Corri Pfe
Corri Pfe
Corri Pfe
N° d’ordre : M2 …………/GC/2022
Présenté par :
1. Melle BOUMOUSSA Asmaa.
2. Melle ABADELIA Abir.
modeste travail.
famille, nos amis ainsi qu’à toutes les personnes qui ont participés de
Tout devient facile pour arriver à nos fins Malgré les obstacles qui
s’opposent
qui est souffert sans me laisser souffrir, qui n’a jamais dit non à mes
A mon très cher frère Amine, que dieu de protéger et leurs offre la
chance et le bonheur.
Une spéciale dédicace à tous ceux qui ont été de vrais amis pour
moi, qui m'ont soutenu et partagé avec moi tous les moments de ma
joie et de ma peine tout au long de ces années, merci. Puisse Allah vous
nous unissent.
Asmaa
Dédicace
c’est pourquoi je tiens c’est avec grande plaisir que je dédie ce modeste
soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute
Abir
Sommaire
Sommaire
Remerciements
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des abréviations
Résumé
Introduction générale ............................................................................................................... 1
II.2.5 Gestion intégrée des ressources en eau dans la wilaya de chlef ......................... 18
II.3 Présentation de la station de dessalement de Ténès .................................................. 19
II.3.1 Présentation de la commune de Ténès ............................................................... 19
II.3.2 Présentation de la station Ténès Lilmiyah .......................................................... 19
II.3.3 Présentation du groupe ABENGOA dans la station.......................................... 20
II.3.4 Situation géographique de la station .................................................................. 21
II.4 Procédé de dessalement au niveau de la station ....................................................... 22
II.4.1 Processus général de dessalement ...................................................................... 22
II.4.2 Etapes de dessalement des eaux de mer ............................................................. 22
Abréviations
Résumé
Avec la pénurie en eau potable, le dessalement de l’eau de mer devient une des solutions
les plus pratiques à travers le monde pour l’alimentation en eau potable. Dans le cadre de ce
travail, la station de dessalement d’eau de mer au sein de la ville de Ténès fournie de l’eau
potable pour occuper ce manque d’eau. L’étude réalisée a pour objectif de faire un suivi de
procédé de dessalement d’eau de mer par la technique d’osmose inverse ainsi que d’évaluer la
qualité physico-chimiques des trois point d’alimentation en eau potable : eau dessalée, eau de
barrage de sidi Yacoub et le forage de Sendjas, tout en se référant aux normes de potabilité
(OMS et Algérienne). On peut déduire que la majorité des paramètres physico-chimiques
étudiés de l’eau obtenue par le dessalement de l’eau de mer respectent les normes de
potabilité admissibles. À l’exception du forage de Sendjas et le barrage de Sidi Yacoub où ils
dépassent quelque norme, ceci peut être expliqué par la nature géochimique des roches
traversées par les eaux dans ces régions.
ملخص
ِ أصبحج ححهُت يُبِ انبحش واحذة يٍ أكثش انحهىل انعًهُت فٍ جًُع أَحبء انعبنى نخىفُش يُب،يع َذسة يُبِ انششة
.ِ حىفش يحطت ححهُت يُبِ انبحش عهً يغخىي يذَُت حُظ يُبِ انششة نغذ هزا انُمص فٍ انًُب، فٍ عُبق هزا انعًم.انششة
انهذف يٍ انذساعت انخٍ حى إجشاؤهب هى يشالبت عًهُت ححهُت يُبِ انبحش ببعخخذاو حمُُت انخُبضح انعكغٍ وكزنك حمُُى انجىدة
يع. يُبِ عذ عُذٌ َعمىة ويُبِ بئش عُجبط، انًُبِ انًحالة:انفُضَبئُت وانكًُُبئُت نثالثت يصبدس يُبِ صبنحت انششة
ًَكٍ اعخُخبج أٌ غبنبُت انًخغُشاث انفُضَبئُت.)اإلشبسة إنً يعبَُش انمببهُت نهششة (يُظًت انصحت انعبنًُت و انجضائشَت
ببعخثُبء.وانكًُُبئُت انًذسوعت نهًُبِ انخٍ حى انحصىل عهُهب عٍ طشَك ححهُت يُبِ انبحش ححخشو انًعبَُش انًمبىنت نهششة
و ًَكٍ حفغُش رنك يٍ خالل انطبُعت انجُىكًُُبئُت، يُبِ بئش عُجبط ويُبِ عذ عُذٌ َعمىة حُث حجبوصث بعض انًعبَُش
.نهصخىس انخٍ حخذفك يٍ خالنهب انًُبِ فٍ هزِ انًُبطك
. لببهُت انششة، انجىدة انفُضَبئُت وانكًُُبئُت،ٍ انخُبضح انعكغ،ِ ححهُت انًُب،ِ يُب:الكلمات المفتاحية
Résumé
Abstract
With the scarcity of drinking water, sea water desalination is becoming one of the most
practical solutions around the world for the supply of drinking water. As part of this work, the
sea water desalination station in the city of Ténès provides drinking water to fill this water
shortage. The objective of the study carried out is to monitor the sea water desalination
process using the reverse osmosis technique as well as to assess the physic-chemical quality
of the three drinking water supply points: desalinated water, water from the Sidi Yacoub dam
and the Sendjas borehole, while referring to drinking water standards (WHO and Algerian). It
can be deduced that the majority of the physic-chemical parameters studied of the water
obtained by the desalination of seawater meet the acceptable standards of potability. With the
exception of the Sendjas drilling and the Sidi Yacoub dam where they exceed some standard,
this can be explained by the geo-chemical nature of the rocks through which water flows in
these regions.
Introduction
Bien qu’apparemment inépuisable, l’eau est très inégalement répartie dans le monde.
Celle-ci au de la planète est repartie dans différents réservoirs dont le plus grand est composé
des mers et océans (plus de 97% d’eau salée et moins de 3% d’eau douce). Environ 70% de
cette eau douce de la planète est fixée dans les calottes glaciaires des pôles et une partie
importante des 30% restants est constituée par des nappes aquifères souterraines de régions
reculées. En effet, seule une infime partie est facilement accessible à l’homme pour son
utilisation directe (les cours d’eau, les lacs et les réservoirs) [1].
Mais autant l’eau peut être source de richesses et de bien-être pour l’homme, autant, peut
être la cause de la pauvreté, de malnutritions et de famines, si elle à manquer ou si elle subit
des altérations [2].
Au cours des dernières décennies, plusieurs pays ont été confrontés au problème de la
demande d'eau douce. La fréquence et le volume irréguliers des précipitations affectent leurs
politiques de l'eau, qui doivent désormais se concentrer sur les ressources en eau non
conventionnelles, étant donné que moins de 1% de l'eau douce totale disponible dans les
rivières, les lacs et autres sources d'approvisionnement est facilement accessible pour
l'utilisation humaine. L'une des alternatives pour résoudre les problèmes de pénurie d'eau est
le dessalement de l'eau de mer [1].
L’Algérie l’une des pays qui ont fait appel aux cette technique pour répondre à
l’insuffisance de la disponibilité des ressources en eau, le recours au dessalement de l'eau de
mer par des procédés membranaires et précisément l’osmose inverse est la solution qui a été
envisagée pendant ces dernières années.
Page 1
Introduction générale
L’objet de cette étude est de répondre à la question: pourquoi la population amener l’eau de
bouteille quand il y a d’autre source approvisionnement en eau potable?
Dans ce sens, nous allons faire l’étude sur trois points d’alimentions : le dessalement de
l’eau de mer, le barrage de sidi Yacoub et le forage de Sendjas. Pour cela, cette étude a été
effectuée au niveau du site du traitement d’eau de mer au sein de la station de dessalement de
l’eau de mer de Ténès durant le mois de mars de l’année 2022. Et pour réaliser notre étude
comparative on a été réalisé un autre stage pendant une semaine au niveau de laboratoire
d'analyse régional de l’ADE (Wilaya de Chlef).
Le mémoire démarre par une introduction générale qui est surtout destinée à décrire et
exposer le problème considéré et préciser l'objectif de cette étude.
Le troisième chapitre est consacré aux méthodes et matériels usagés pour le contrôle
physico-chimique de l’eau, décrit la stratégie expérimentale que nous avons adoptée,
et les différentes techniques normalisées utilisées lors du prélèvement des échantillons,
ainsi que les méthodes analytiques et les appareils de mesures utilisés pour la
détermination des paramètres physico chimiques des eaux. Ce chapitre est devisé en
deux parties : la première partie représente le contrôle de qualité au niveau de la
station de dessalement d’eau de mer (Ténès Lilmiyah) et le second sur le contrôle de
qualité des eaux (le barrage de sidi Yacoub et le forage de Sendjas) au niveau de
laboratoire d'analyse régional de l’ADE (Wilaya de Chlef) ;
Page 2
Introduction générale
Le dernier chapitre est consacré à l’étude qualitative de l’eau potable produite par le
dessalement de l’eau de mer et les ressources d’alimentation en eau potable. il est
réservé aux résultats d’analyses obtenues et leurs interprétations, en comparant ces
valeurs selon l’OMS et les normes algériennes.
Enfin, une conclusion générale récapitule les principaux résultats obtenus au cours de ce
travail.
Page 3
Chapitre I : L’eau et ses
propriétés
Chapitre I L’eau et ses propriétés
Introduction
La terre est immensément riche en eau. La totalité de l’eau contenue sur terre forme ce
que l’on appelle l’hydrosphère. Elle constitue la ressource la plus abondante sur terre, elle
recouvre les trois quarts de la surface de notre planète.
La quantité d’eau présente sur la planète, sous forme solide, liquide et gazeuse est
estimée à environ 1400 millions de km3, dont 97% sont salées dans les mers et les océans.
Parmi les 3% qui restent, c’est de l’eau douce dont les 3/4 sont bloqués dans les glaciers et les
nappes phréatiques très profondes.
Donc seul le 1/4 restant est donc utilisable, soit 0,4% des disponibilités totales en eau
douce sur terre qui peuvent être directement exploitables par l’homme [2].
Dans ce chapitre, nous présentons une synthèse bibliographique sur un certain nombre de
généralités sur l’eau, ainsi les diverses ressources hydriques contenues dans la nature.
I.1 L’eau
I.1.1 Définition
L’eau (en latin aqua, qui a donné aquatique et en grec hydros qui a donné hydrique,
hydrologie), est un élément incolore, inodore et sans saveur, sous forme liquide en condition
standards, composé sous sa forme pure de molécules qui associent deux atomes d’hydrogène
et un atome d’oxygène, de formule chimique (H2O). Elle est cependant le constituant
principal de tout être vivant [3].
Page 4
Chapitre I L’eau et ses propriétés
Les eaux de surface doivent faire l’objet de plus de surveillance sur le plan qualitatif. En
effet, ces eaux sont plus fréquemment contaminées par les éléments biologiques et par les
différents types de rejets liquides ou solides. C’est à cause de ça que ces eaux sont rarement
potables et doivent être correctement traitées avant tout usage domestique [2].
Page 5
Chapitre I L’eau et ses propriétés
L’eau d’une nappe souterraine à une composition généralement plus stable et elle est plus
riche en sels minéraux. Mais les eaux souterraines longtemps considérées comme pures et
protégées par le sol contre les diverses activités humaines, sont actuellement du plus en plus
susceptibles de pollutions par infiltration.
Les nappes souterraines sont exploitées à partir des sources et des puits (forages), elles
produisent généralement une eau de meilleure qualité physico-chimique, mais elles sont plus
difficiles à exploiter en raison de leur profondeur [2].
Page 6
Chapitre I L’eau et ses propriétés
Une eau potable est une eau que l’on peut boire ou utiliser à des fins domestiques et
industrielles sans risque pour la santé. Toute eau destinée à la consommation humaine, qu’elle
soit distribuée par un réseau ou en bouteille, doit donc être conforme à des normes très
strictes, qui fixent en particulier des valeurs limites qui ne doivent pas être dépassées pour un
grand nombre de paramètres microbiologiques, physiques et chimiques [6].
On entend par eau potable, l’eau naturelle ou traitée qui convient à la consommation.
Permis les eaux naturelles on distingue :
a) Eau de source
L’eau de source est une eau naturellement pure, elle provient d’une nappe ou d’un
gisement souterrain. Cette origine leur confère des caractéristiques microbiologiques saines.
Elle ne doit subir aucun traitement chimique ou uniquement traitée au moyen des procédés
plus naturels, tels que l’aération, la décantation et la filtration [7].
L’eau minérale naturelle est une eau exclusivement d’origine souterraine, captée soit à
une source, soit par forage. Définie en tant que telle par la réglementation, elle est protégée
géologiquement et présente une composition minérale parfaitement stable [8].
Pour les sources d’alimentation en eau potable qui sont traitées on utilise de plus en plus
des ressources hydriques non conventionnelles qui peuvent être des eaux recueillies
indirectement par le dessalement de l’eau de mer [2].
Une eau est dite "potable" si elle respecte les valeurs imposées par les normes de
potabilité. (Voir annexe N°1)
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Chapitre I L’eau et ses propriétés
Page 8
Chapitre I L’eau et ses propriétés
I.4.2.1 Salinité
En eau de mer la salinité est l'un des paramètres les plus importants, elle mesure la
teneur en sels de toute nature dissous dans l'eau (chlorures de sodium et de magnésium,
sulfates, carbonates). Elle s’exprime en g/L ou mg/L ou encore la ppm.
La salinité de l'eau de mer est comprise entre 30 et 40 g/L, 35 g/L en moyenne, mais elle
peut être modifiée par l’apport d’eau douce des grands fleuves près des estuaires (eaux moins
salées à l’Équateur qu’en mer Baltique). Elle peut être modifiée également par le climat car
les régions humides sont moins salées que les régions chaudes soumises à une évaporation
plus importante (mer Méditerranée, mer Rouge) [14].
Tableau I-1:Teneur en salinité de l'eau de mer [14].
Océan Atlantique 35
Mer Méditerranée 38
Mer Rouge >40
Golfe Persique >46
Page 9
Chapitre I L’eau et ses propriétés
I.4.2.2 Alcalinité
L’alcalinité mesure les concentrations d’ions de bicarbonate (HCO3-), de carbonate
(CO32-) et d’hydroxyde (OH-); elle est exprimée en tant que concentration équivalente de
carbonate de calcium (CaCO3) [15].
I.4.2.3 Température
La température des eaux varie de -1,9°C à 30°C ;
Les variations de pH ont une analogie avec celle de l’oxygène dissous. Ceci s’explique
en considérant l’activité photosynthétique de certains organismes: une forte production
d’oxygène s’accompagne d’une diminution de la teneur en CO2 et par conséquent d’une
augmentation du pH, l’oxydation de la matière organique diminue la teneur en oxygène de
l’eau en produisant du CO2 et par conséquent abaisse le pH [17].
Page 10
Chapitre II : Généralité
sur le dessalement de
l’eau de mer
Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Introduction
Page 11
Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Les membranes ont les capacités de différencier et séparer sélectivement les sels et l’eau.
Deux procédés de dessalement à membrane ont été développés et sont actuellement
disponibles au marché ; l’électrodialyse (ED) et l’osmose inverse(OI) [19].
a) Osmose inverse
Est un procédé de séparation de l’eau et des sels dissous au moyen de membranes semi-
perméables sous l’action de la pression (54 à 80 bar pour le traitement de l’eau de mer). Ce
procédé fonctionne à température ambiante et n’implique pas de changement de phases.
Les membranes polymères utilisées laissent passer les molécules d’eau et ne laisse pas
passer les particules, les sels dissous et les molécules organiques de 10-7 mm de tailles. La
teneur en sel de l’eau osmosée est de l’ordre de 0,5 g/L [19].
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
b) Électrodialyse
II.2.1 Historique
A l’instar des autres pays méditerranéens, l’Algérie, est confrontée davantage à
d’énormes problèmes en matière de politique de l’eau. La surcharge du littoral, les disparités
entre zones rurales et urbaines, les périodes de sécheresse et l’accroissement de la pollution
sont autant de facteurs qui déstabilisent l’équilibre déjà précaire de l’alimentation en eau.
Le projet de dessalement d’eau de mer fait partie d’un programme d’urgence décidé par
le gouvernement pour pallier durablement au déficit en ces ressources. Engendré par la
situation de sécheresse qu’a connue le pays pendant les années quatre-vingt-dix.
Page 13
Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Les installations de dessalement d’eau de mer entamé en 2002, font partie d’un projet
d’alimentation en eau potable de la région côtière algérienne. A cet effet, la réalisation du
projet va se traduire par la production du 57500 m3/j.
L’Algérie a construit 13 usines de dessalement en 2011 un peu partout sur son territoire
(utilisant la méthode de l’osmose inverse) [23].
Les ressources en eaux superficielles sont actuellement estimées entre 9,8 et 13,5
milliards de m3. Ces ressources sont inégalement réparties. La région littorale qui ne
représente que 7 % de la superficie totale du pays concentre plus de 90 % de l’écoulement
total des pluies, tandis que les bassins de l’Est et du centre représentent 80 % des apports
totaux du nord du pays. La mobilisation de l’eau est réalisée à travers les ouvrages de retenue
d’eau, les retenues collinaires, les barrages et les nappes souterraines.
Le Ministère des Ressources en Eau (M.E.R.) a construit 103 barrages dans différentes
régions d'Algérie pour contrôler les eaux de surface. Les eaux de surface stockées derrière ces
barrages sont estimées à 12,4 milliards de mètres cubes. Environ cinquante (50) de ces
barrages ont une capacité de plus de 10 millions de mètres cubes chacun [24].
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Population Echéancier
3
N° Localisation Capacité m /j
service prévisionnel
11 El tarf 50 000 - -
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Population
Wilaya Site Commune Capacité m3/j
à service
Le dessalement de l’eau de mer est un moyen moderne pour avoir de l’eau potable. C’est
l’une des techniques les plus utilisées pour permettre de produire de l’eau non conventionnelle
afin de pouvoir pallier les déficits constatés par rapport à la disponibilité de l’eau
conventionnelle [23].
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
o Les installations de dessalement coutent chères et elles se caractérisent par leur grande
consommation énergétique ;
o Ces installations dégagent des gaz à effet de serre, ce qui provoque le réchauffement
climatique ;
o Elles bouleversent les écosystèmes, car elles rejettent les déchets appelés saumure,
certaines espèces ou végétations sont très sensibles à la salinité ;
o Les rejets associés aux unités de dessalement comme les eaux provenant du nettoyage
(filtre à sable, membranes et dépôts) contaminent le milieu [23].
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
La wilaya de Chlef est située dans le nord de l'Algérie à environ 200 km à l'ouest d'Alger
avec une population de 1 095 160 habitants. La superficie totale de la wilaya est de 4791 km².
Elle possède 120 km de côtes sur la méditerranée. Elle dispose notamment de trois ensembles
géographiques avec la chaine de la Dahra au nord, les monts de l'Ouarsenis au sud et la plaine
du Cheliff entre les deux. La wilaya est limitée par :
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
b) Les forages
Actuellement dans la wilaya de chlef il y a un nombre de 106 forages, parmis ses forages
48 sont en arrêt volontaire. Les restes sont en exploitation (voire l’annexe N°4).
La commune de Ténès s’étend sur une superficie de 92,28 km2 dont 5,70 km2 en zones
urbaines et 86,58 Km2 en zones rurales [28]. Elle est limitée par :
La mise en service finale de la station de dessalement Ténès était en juin 2015 dont la
capacité de production est de 200 000 m3/j par la technique d’osmose inverse, assurant
l’approvisionnement en eau potable de plusieurs communes.
Il s’agit de quatre lignes de production avec un débit de produit par une unité de 2,175 m3/h et
un débit de rejet de 2,658 m3/h [23].
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Tableau II-3: Quantité distribuée par la station de dessalement de l'eau de mer de Ténès [23].
N° point de Quotas
Pop total
Piquage Lieu alloués Dot l/Hab
(Ha)
/adduction (m 3/J)
1 Ténès (station de pompage) 56711 17000 300
2 El kharba (Bouzghaya) 68183 13000 191
Bouzghaya (station de
3 75487 9000 119
pompage N°5)
4 Heumis 51594 8000 480
5 Chattia 119103 30000 252
6 ArdBeidha (Chettia) 153682 25000 163
7 103 longements Chettia) 175343 32000 182
8 Sortie Chlef Ouest 174859 29000 166
9 Pont Boutaiba 200104 37000 185
Total
population / 1075066 200000 /
concernées
UTE desaladora de Ténès O&M : unité traitement des eaux desaladora (l’usine de
dessalement en espagnole) de Ténès Opération et Maintenance.
Téléphone : 00213 5 60 40 42 81 ;
Télécopie : 00213 27 45 81 16 ;
Production de CO2.
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Topographie du site
Page 21
Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Page 22
Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
a/ Prétraitement physique
Page 23
Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Filtra à sable :
La filtration à sable aide à éliminer la plupart des particules en suspension de 1µm, huile
et graisse qui restent dans l’eau de mer. La filtration ce fait par gravité, l’eau rentre par le haut
dans le filtre. Ce système contient 36 filtres qui sont distribués d’une surface unitaire de 92 m2
avec une longueur de 11,9 m et un largueur de 7,9 m. L’épaisseur de la couche de sable est de
1,2 m, elle est supportée sur de faux fonds dotés de buses filtrantes. La vitesse de filtration
sera de 5,19 m/h.
Filtration à cartouche:
Les filtres à cartouches sont les plus efficaces et économique pour des applications
traitant des effluents ayant une contamination inférieure à 100 ppm, c’est une microfiltration
pour des contaminations plus élevées de 0,5 à 150 microns (aide à éliminer le sable, calcaire,
chaux, rouille, particules fines).
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
L’eau filtrée à travers le filtre à sable passe par des filtres à cartouches. Ces filtres de
nombre de 22 sont partagés à deux, 12 lignes alimentent les récupérateurs d’énergies (ERI) et
10 lignes alimentent les pompes hautes pression pour pomper l’eau vers l’osmose inverse.
Osmose inverse :
a) L’osmose
L’osmose est le transfert de solvant à travers une membrane sous l’effet d’un gradient de
concentration. C’est le passage de molécules de solvant, en général de l’eau, à travers une
membrane semi-perméable, depuis le milieu le moins concentré (hypotonique) en solutés vers
celui le plus concentré (hypertonique) [23].
Ce phénomène s’arrête lorsque les deux liquides séparés par la membrane ont atteint la
même concentration. On parle alors de milieux isotoniques. La pression hydrostatique due à la
différence de hauteur d’eau entre ces deux milieux compense alors la pression osmotique.
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Membrane
La membrane semi perméable est une membrane qui est formée de plusieurs couches ne
laissant passer que la molécule d'eau. Elle est composée de plusieurs sous-membranes qui
renforcent la purification de l'eau de mer.
Cette membrane est formée d’une couche nommée « support » d’une taille d’environ 50
µm de largeur et d’une autre couche appelée « barrière » qui a une taille très petite environ 0,2
µm d’épaisseur.
L’eau de mer passe à travers des membranes semi-perméables qui ne laissent passer que
les molécules d’eaux et stoppe les sels présents dans l’eau qui sont de l’ordre de 10-7 mm. De
plus, cette technique permet de désinfecter l'eau de mer de plus près, c'est-à-dire grâce à la
membrane semi-perméable, qui laisse que les molécules d'eau de passer et elle désinfecte
cette eau de toutes les particules qui restent en suspension ou des micro-organismes.
Page 26
Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Pression osmotique
Si on applique une pression sur la solution concentrée, la quantité d’eau transférée par
osmose va diminuer. Avec une pression suffisamment forte, le flux d’eau va même s’annuler :
cette pression est nommée la pression osmotique.
b) Osmose inverse
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Les pompes se trouvant dans notre cas sont en nombre de 5 dont 4 sont fonctionnelles et
une de secours, en fournissant une pression totale de l’ordre de 60 bars.
Récupération de l’énergie
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Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
Page 29
Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
b/ Prétraitement chimique
Désinfection
La chloration est un moyen simple et efficace pour désinfecter l’eau. Un dosage
d’hypochlorite de sodium (NaOCl) dans l’émissaire sous-marin et dans la chambre
d’aspiration des pompes sont effectué.
Equation du dosage :
Na2O5S2+Cl2+H2O Na2SO4+SO2+2HCl
Les sels de rigidité forment des composés qui vont dans le drainage et ne se déposent pas
sur la surface de la membrane.
Page 30
Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
II.4.2.2 Re-minéralisassion
Après le passage de l’eau prétraitée dans les membranes, l'osmose inverse élimine non
seulement les contaminants présents dans l'eau potable, mais également les minéraux. A la
sortie, on obtient une eau dessalée pauvre en minéraux. Cette eau a quelques aspects non
souhaitables :
Un fort potentiel corrosif ;
Carence alimentaire causant des risques de maladies cardiovasculaires ;
L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande 10 mg/L de Magnésium et
30 mg/L de Calcium pour une eau potable.
L’injection de CO2 ce fait à la sortie du perméat, puis l’eau est dirigé vers la 1ère chambre
de réservoir.
Page 31
Chapitre II Généralité sur le dessalement de l’eau de mer
L’eau minéralisée est transférée vers le réservoir de stockage construit en béton armé.
Dans cette étape, l’ajout d’hypochlorite de sodium (NaClO) est nécessaire pour désinfecter
l’eau des microbes. À partir de ce réservoir, l’eau produite est pompée vers les points de
distribution, le pompage est assuré par 5 pompes haute pression .
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Chapitre III: Matériels et
Méthodes
Partie 1 :
Contrôle de qualité au niveau
de la station de dessalement
d’eau de mer
(Ténès Lilmiyah)
Chapitre III Matériels et méthodes
L’eau pour la déclarer potable, doit satisfaire à des critères pour la rendant propre à la
consommation humaine. En plus d’être agréable au gout, elle doit répondre aux exigences des
normes du contrat de la station de dessalement de Ténès délivré par L’Algérienne des eaux
(ADE) Ténès, contenues dans les directives de l’OMS.
III.1.1 Prélèvement
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Chapitre III Matériels et méthodes
Ces paramètres ont été mesurés par un appareil multi-paramètre de la marque MAYRON
LCAMPANY 6 PFCE au niveau de laboratoire de qualité de la station de dessalement Ténès
Lilmyah (Ces analyses physiques effectuées pour l'eau de mer, eau produite et la saumure).
Appareillage et réactifs
Echantillon d'eau de mer ;
Une pompe à vide ;
Une fiole à vide de 1000 ml ;
Filtres à membrane ;
Entonnoir en verre et Pince en alliage d’aluminium ;
Etuve.
Page 34
Chapitre III Matériels et méthodes
Mode opératoire
Peser trois filtres à membrane avec une balance analytique ;
Faire la filtration sous vide avec la pompe à vide de 1litre d’eau de mer ;
Sécher ensuite les filtres à l’étuve à 105°C pendant 4 heures jusqu’à la masse
constante ;
Après le séchage peser la mase finale des membranes.
c) Mesure de sulfate et taux de matières solides en suspension par la méthode
spectrophotométrie
Cette méthode est applicable dans le cas des eaux usées et l’eau de mer, ce protocole
opératoire a pour but de décrire la méthode de mesure de sulfate et le taux des solides en
suspension [29].
Appareillage et réactifs
Spectrophotomètre HACH DR 3900 ;
Cuvette rectangulaire en verre ;
Papier pour le nettoyage ;
Réactif sulfaver powder pillow ;
Echantillon d'eau de mer, saumure;
Eau distillée.
Mode d’opératoire
Démarrer le programme 680 pour le sulfate et 630 pour TSS ;
Préparer l’échantillon : faire une dilution de 50 fois (10 ml d’échantillon dans 500 ml
d’eau distillée) ;
Remplir la cuvette en verre avec 10 ml prélevé de l’échantillon préparé ;
Ajouter le contenu d’un sachet de sulfaver powder pillow dans la même cuvette
remplis avec l’échantillon ;
Agiter la cuvette afin d’homogénéiser la solution, une turbidité blanche se forme à la
présence de sulfate ;
Démarrer le chronomètre, laisser la réaction s’effectuera pendant 5 minutes. Eviter de
bouger ou d’agiter la cuvette pendant ce temps ;
Préparation du blanc : remplir une cuvette en verre avec de l’eau distillée sans mettre
le réactif sulfave powder pillow, insérer la dans le puits et appuyer sur zéro, une valeur
de 0 mg/l (SO42-) s’affiche sur l’écran de l’instrument ;
Page 35
Chapitre III Matériels et méthodes
Après l’expiration des 5 minutes, nettoyer la cuvette avec un papier, insérer dans le
puits la dilution (80 fois pour eau de mer ou saumure, 50 fois pour eau potable) et
enfin appuyer sur mesure [29].
d) Test de chlorure
L’objet de ce mode opératoire est de décrire une méthode de mesure de chlorure présent
dans l’eau de mer. Cette méthode appelée méthode de Mohr, elle est valable pour tous les
eaux dont le pH est compris entre 6 et 8 [30].
Appareillage et réactifs
Une fiole jaugée de 1 litre et une autre de 100 ml, un erlenmeyer et une pipette;
La solution d’ (AgNO3) à 0,10 N ;
Indicateur coloré (K2CrO4) à 0,5 mol/l ;
La solution de (NaCl) à 0,10 N ;
Echantillon d'eau de mer, saumure ;
Eau déminéralisée pour ajuster le volume.
Mode opératoire
Diluer l’échantillon d’eau de mer 5 fois en pipetant 20 ml d’échantillon dans une fiole
jaugée de 100 ml ;
Prélever 10 ml de l’échantillon dilué dans un erlenmeyer, ajouter quelques gouttes de
(K2CrO4) et doser avec (AgNO3) à 0,10 N jusqu’à la coloration orange du mélange en
agitant constamment ;
Noter le volume « V » de la burette.
Page 36
Chapitre III Matériels et méthodes
[0,10 × 35,5 (g) ×1000 (mg) ×V (ml) × (5 fois)] /10(ml) = (1775×V) (mg/l)] (01)
Les sels dissous totaux représentent une évaluation totale des sels minéraux contenus
dans l’eau produite. Cette analyse permet de mesurer la concentration des solides dissous en
eau par la méthode gravimétrique.
Appareillage et réactifs
Filtres à membrane ;
Etuve ;
Page 37
Chapitre III Matériels et méthodes
Mode opératoire
Peser les capsules d’évaporation avec une balance analytique ;
Faire la filtration sous vide avec la pompe à vide de 1litre d’eau produite ;
A l’aide d’une fiole jaugée propre de (25 ml, 50 ml, 100 ml), verser le filtrat dans les
capsules ;
Evaporer ensuite les échantillons à l’étuve à 180°C pendant 5 à 6 heures jusqu’à
l’évaporation totale de la prise d’essai ;
Peser la masse finale des capsules avec son contenu.
b) Mesure de la turbidité
c) Chlore libre
Appareillage et réactifs
Colorimètre ;
Cuvettes propres ;
Page 38
Chapitre III Matériels et méthodes
Mode opératoire
Erlenmeyer de 100 ml ;
Burette, pro-pipette ;
Mode opératoire
Ajouter une goutte d’indicateur coloré Noir d’Eriochrome T (NET) jusqu’à obtenir
une couleur rose-violette ;
Page 39
Chapitre III Matériels et méthodes
Titrer le mélange par la solution d’EDTA à 0,01N avec l’agitation jusqu’au virage au
bleu-franche ;
Appareillage et réactifs
Erlenmeyer de 100 ml ;
Burette, pro-pipette ;
Mode opératoire
Page 40
Chapitre III Matériels et méthodes
[𝐌𝐠 𝟐+ ] 𝐦𝐠/𝐥 𝐂𝐚𝐂𝐎𝟑 = [𝐓𝐇 /𝟓𝟎, 𝟎𝟒𝟒 − [𝐂𝐚𝟐+ ]/𝟐𝟎, 𝟎𝟒] × 𝟏𝟐, 𝟏𝟓𝟔 (05)
f) Test de l’alcalinité
Appareillage et réactifs
Erlenmeyer de 250 ml ;
Burette ;
Echantillon d’eau produite ;
Solution de HCl à 0,2 N;
Méthyle orange à 0,04%.
Page 41
Chapitre III Matériels et méthodes
Mode opératoire
Dans un erlenmeyer de 250 ml, prélever 100 ml d’eau à analyser;
Ajouter 2 gouttes de méthyle orange et mélanger jusqu'à l’apparition de la colore
jaune-orange ;
Titrer avec HCl (0,2 N) jusqu’à obtenir le début d’une coloration orange ;
Noter le volume de la burette «V».
Expression des résultats
g) Test de Bore
Appareillage et réactifs
Spectrophotomètre HACH DR 3900;
Cuvette rectangulaire en verre ;
Pipette graduée ;
Papier pour le nettoyage ;
Solution A;
Echantillon d’eau produite.
Mode opératoire
Remplir la cuvette en verre avec 2,5 ml d'eau produite ;
Ajouter 1 ml de solution A à l'aide d'une pipette graduée propre;
Agiter la cuvette afin d’homogénéiser la solution ;
Démarrer le chronomètre, laisser la réaction s’effectuera pendant 40 minutes ;
Page 42
Chapitre III Matériels et méthodes
Préparation du blanc : remplir une cuvette en verre avec de l’eau distillée sans mettre
la solution A, insérer la dans le puits et appuyer sur zéro, une valeur de 0 mg/l
s’affiche sur l’écran de l’instrument ;
Après l’expiration des 40 minutes, nettoyer la cuvette avec un papier, insérer dans le
puits et enfin appuyer sur mesure.
L’indice de saturation de Langelier est une évaluation globale de la qualité de l’eau pour
déterminer si l’eau est corrosive ou s’il aura formation de tartre [31].
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7
Zone de corrosion Eau balancée Zone d’entartrage
Danger Ajustement Ajustement Danger
Ok Idéal Ok
potentiel mineur mineur potentiel
Page 43
Partie 2 :
Contrôle de qualité au niveau
de laboratoire d'analyse
régional de l’ADE
(Wilaya de Chlef)
Chapitre III Matériels et méthodes
Dans ce cadre, le laboratoire régional de l’algérienne des eaux (ADE) consiste à effectuer
des analyses physico-chimiques et bactériologiques des eaux distribuées dans la willaya de
Chlef, où le contrôle se fait quotidiennement chez l’abonnée.
III.2.1 Prélèvement
Le prélèvement des échantillons d’eau a été fait dans des flacons en verre d’un litre
préalablement stérilisé rincés avec de l’eau distillée , puis de nouveau rincés trois fois avec de
l’eau à analyser, enfin remplie jusqu’au bord de façon à ne laisser aucun contact avec l’air
puis hermétiquement (sans être influencer par l’extérieure) fermés.
Les flacons seront numérotés identiquement aux échantillons pour faciliter la tâche
pendant l’analyse et éviter les erreurs.
Les flacons doivent être stockés à l’abri de la lumière et au frais pour la conservation.
Pour cela on utilise une glacière gardant la température à 4 C°.
Les analyses physico-chimiques ont été effectuées dans les premières 24 heures.
Pour notre étude expérimentale, on choisit deux points de prélèvement :
Le barrage de Sidi Yacoub (réservoir d’alimentation) ;
Le forage de Sendjas (réservoir d’alimentation).
Page 44
Chapitre III Matériels et méthodes
Le pH est en relation avec la concentration des ions hydrogène (H+) présent dans l'eau ou
les solutions.
Appareillage et réactifs
pH Mètre (avec une électrode de pH combinée) ;
Solution Tampon pH = 9 ;
Solution Tampon pH = 7 ;
Solution Tampon pH = 4 ;
Echantillon d'eau à analyser.
Mode opératoire :
Étalonner l’appareil pH mètre avec les solutions tampon pH = 7 et pH = 9 ;
Prendre environ 100 ml d’eau à analyser ;
Mettre un agitateur avec une faible agitation ;
Tremper l’électrode dans le bêcher ;
Laisser stabiliser un moment avec une faible vitesse d’agitation ;
Puis noter le pH.
Ces grenadeurs physiques ont été mesurés par la conductimètre au niveau de laboratoire
d'analyse de l'algérienne des eaux de la wilaya de Chlef.
Page 45
Chapitre III Matériels et méthodes
Appareillage et réactifs
Conductimètre ;
Echantillon d'eau à analyser ;
Mode opératoire
allumer le conductimètre et rincer la sonde avec de l’eau distillée ;
ensuite on verse environ 100 ml de l’eau à analyser dans un bécher (stérilisé) ;
puis on trompe la sonde dans le bécher de façon à être bien immerger, enfin on lance
la lecture et atteint jusqu’à la stabilisation ;
noté les valeurs suivants : la température qui est exprimer en °C, la conductivité en
μs/cm, TDS en mg/l et la salinité en %.
c) Mesure de la turbidité
Principe
Page 46
Chapitre III Matériels et méthodes
Appareillage et réactifs
Spectrophotomètre UV-Visible ;
Réactif I (réactif coloré) ;
Réactif II (dichloro-isocyanurate de sodium) ;
Echantillon d'eau à analyser.
Mode opératoire
A l’aide d’une éprouvette verser 40 ml d’eau à analyser dans une fiole jaugée de 50
ml ;
Ajouter 4 ml du réactif I ;
Ajouter 4 ml du réactif II et ajuster à 50 ml avec H2O distillée ;
Laisser la réaction s’effectuera pendant 40 minutes à 1 heure jusqu'à l'apparition
d’une couleur verte ;
Effectuer la lecture à 655 nm qui donne directement le résultat en mg/l, de même
pour l’essai à blanc.
L'objet de cette présente méthode décrit le dosage des nitrites dans les eaux par
spectrométrie d'adsorption moléculaire.
Principe
Réaction des nitrites présents dans une prise d'essai, à pH 1,9 avec le réactif amino-4
benzéne sulfonamide en présence d'aide ortho phosphorique pour former un sel diazoïque qui
forme un complexe de coloration rose avec le dichlor-hydrate dé N- (naphtyl-1) diamino-1,2
éthane (ajouter avec le réactif amino-4 benzène sulfonamide) mesurage de l'absorbance à 540
nm [32].
Page 47
Chapitre III Matériels et méthodes
Appareillage et réactifs
Spectrophotomètre UV-Visible, équipé de cuves de 10 mm d'épaisseurs ;
Verreries (fioles jaugée, pipettes…)
Réactif mixte;
Echantillon d'eau à analyser.
Mode opératoire
Dans une fiole jaugée verser un volume de 40 ml d’eau à analyser dans un ;
Ajouter 1 ml du réactif mixte et homogénéiser ;
Laisser la réaction s’effectuera pendant 15 à 20 minutes (l'apparition de la coloration
rose indique la présence des NO2-) ;
Enfin, effectuer la lecture à 543 nm qui donne directement le résultat en mg/l des
nitrites.
Cette analyse est applicable pour le dosage des nitrates dans les eaux de distribution
souterraines et de surface par la méthode de salicylate de sodium.
Principe
Page 48
Chapitre III Matériels et méthodes
Appareillage et réactifs
Solution de salicylate de sodium à 0,5 %;
Solution d'hydroxyde de sodium 30 %;
Acide sulfurique (H2SO4) concentré ;
Tartrate double de sodium et de potassium ;
Capsules d’évaporation de 100 ml ;
Etuve pour le séchage, balance analytique ;
Spectrophotomètre U.V visible ;
Echantillon d'eau à analyser.
Mode opératoire
Dans une fiole jaugée propre de 25 ml, verser 10 ml de l'échantillon à analyser ;
Ajouter 2 à 3 gouttes de la solution d'hydroxyde de sodium (NaOH) à 30 % ;
Ajouter 1 ml de la solution de salicylate de sodium ;
Dans une série des capsules d’évaporation introduire la solution ;
Evaporer à sec dans un étuve à 75 - 88°C;
laisser refroidir;
Reprendre le résidu avec 2 ml de la solution (H2SO4) concentré ;
Laisser la réaction s’effectuera pendant 10 minutes ;
Ajouter 15 ml d'eau distillée ;
Ajouter 15 ml de tartrate double de sodium et de potassium ;
Faire l'analyse spectrale à une longueur d’onde de 415 nm qui donne directement le
résultat en mg/l de (NO3-).
Page 49
Chapitre III Matériels et méthodes
Cette méthode de dosage s'applique aux différents types d'eaux: souterraines, de surface
et résiduaires, à des concentrations variables à l'état dissous et non dissous. L'objet de la
présente est de décrire la mesure des ortho-phosphates par spectrométrie.
Principe
C'est une réaction des ions ortho-phosphates avec une solution acide contenant des ions
molybdate et d'antimoine pour former un complexe d'antimonyl-phosphomolybdate [32].
Appareillage et réactifs
spectrophotomètre U.V ;
fiole jaugée 50 ml ;
Réactif mélange (solution molybdate acide) ;
Acide ascorbique à 10 % ;
Echantillon d'eau à analyser.
Mode opératoire
Page 50
Chapitre III Matériels et méthodes
Principe
Une eau riche en matières organiques doit toujours être suspectée de contamination
bactériologique ou chimique. Leur teneur est appréciée, le plus souvent, par des teste tels
que la réduction du permanganate de potassium en milieu acide et en milieu alcalin. Les
eaux très pures ont généralement une consommation en oxygène inférieure à 1 mg/l [32].
Appareillage et réactifs
Echantillon d'eau à analyser ;
Solution de permanganate de potassium à 20 mmol/l ;
Solution de KMnO4 à 2 mmol/l ;
Solution d'oxalate de sodium à 0,05 mol/l ;
Solution d'oxalate de sodium à 5 mmol/l ;
Solution d’acide sulfurique diluée à environ 2,2 mol/l ;
Erlenmeyer de 250 ml ;
Burette.
Mode opératoire
Dans un erlenmeyer de 250 ml, prélever 100 ml (Vs) d’eau à analyser;
Ajouter 20 ml d'acide sulfurique diluée à environ 2,2 mol/l, et homogénéiser ;
Porter à l'ébullition douce, puis ajouter 20 ml de la solution de permanganate de
potassium à 2 mmol/l, on note une apparition de coloration rose ;
Laisser la réaction s’effectuera pendant 10 minutes;
Ajouter 20 ml de la solution d'oxalate de sodium à 5 mmol/l pour la décoloration de la
solution;
Chauffer la solution jusqu'à atteint la température 80°C ;
Titrer la solution encore à chaud avec le permanganate de potassium à 2 mmol/l
jusqu'à l'apparition d'une coloration rose ;
Noter le volume "V3" de la burette, puis on effectue avec les mêmes conditions un
essai à blanc sur 25 ml d’eau distillée.
Expression des résultats
L'indice permanganate (x) de l'échantillon, exprimé en milligrammes d'oxygène par litre
est donné par l'expression suivante :
𝐱 = 𝐕𝟏 − 𝐕𝟐 𝐕𝟑 × 𝐟 × 𝟏𝟔 (07)
Page 51
Chapitre III Matériels et méthodes
D'où:
Principe
Titrage par complexométrie des ions calcium et magnésium avec une solution aqueuse de
sel disodique d'acide éthylène diamine tétra-acétique (EDTA) à un pH de 10. Le noir
Eriochrome T(NET) est utilisé comme indicateur, qui donne une couleur rose-violette grâce à
la présence des ions calcium et magnésium. Lors du titrage avec l'EDTA la solution vire au
bleu.
Mode opératoire
Le mode opératoire de cette technique est le même protocole utilisé dans le laboratoire
d'analyses de la station de dessalement d'eau de mer.
Expression des résultats
La concentration totale en ions calcium et magnésium (Ca2+, Mg2+) exprimée en °F, est
donnée par la formule:
𝐓𝐇 = 𝐕𝐞𝐪 × 𝟐 × 𝐟 × 𝐟𝐜 (08)
Principe
Titrage des ions calcium avec une solution aqueuse de l'EDTAà un pH compris entre 12
et 13. L'indicateur utilisé est le murexide, qui forme un complexe rose avec le calcium.
Lors de titrage, l'EDTA réagit avec les ions calcium, l'indicateur vire alors de la couleur rose à
la couleur violet.
Page 52
Chapitre III Matériels et méthodes
c) Détermination de l'alcalinité
Principe
Appareillage et réactifs
Dans un bécher amener 100 ml d'eau à analyser, et à l'aide d'un pH mètre noter son
pH ;
Titrer avec la solution d'acide chlorhydrique (HCl) à 0,01 N jusqu’à obtenir un pH de
4,3 (soit V1) ;
Si le pH de l’échantillon est supérieur à 8,3 verser lentement l'acide chlorhydrique
pour obtenir cette valeur, puis continuer le dosage jusqu’à pH de 4,3 (soit V2).
Page 53
Chapitre III Matériels et méthodes
𝐓𝐀 [𝐂𝐎𝟐−
𝟑 ] 𝐦𝐠/𝐥 = 𝐕𝟐 × 𝟔𝟎 (12)
Principe
La photométrie de la flamme est l'une des procédés les plus rapides et sensibles connus
aujourd'hui pour le dosage des éléments alcalins et alcalino-terreux.
Appareillage et réactifs
Page 54
Chapitre III Matériels et méthodes
Retirer la cuvette remplie par une solution étalon de (Na+) ou de (K+) à 10 mg/l et la
remplacer par une cuvette remplie d'eau distillée et vérifier si l'écran affiche zéro
(0,000) ;
Retirer la cuvette remplie par l'eau distillée et la remplacer par une cuvette remplie par
une solution étalon de (Na+) ou de (K+) à 10 mg/l et vérifier si l'écran affiche (10) ;
Retirer la cuvette et la remplacer par une autre cuvette remplie d'eau distillée ;
A la fin, passer aux échantillons inconnus jusqu'à ce que la valeur affichée sur l'écran
soit stable (3 essais pour chaque échantillon);
Le résultat est donné directement en mg/l.
Principe
Réaction des ions chlorure avec des ions argent pour former du chlorure d'argent
insoluble qui est précipité quantitativement avec un addition d'un petit excès d'ions argent et
formation du chromate d'argent brun-rouge avec des ions chromates qui ont été ajoutés
comme indicateur. Cette réaction est utilisée pour l'indication du virage. Durant le titrage, le
pH est maintenu entre 5 et 9,5 afin de permettre la précipitation [32].
Appareillage et réactifs
Solution de nitrate d'argent (AgNO3) à 0,02 mol/l ;
Solution d'indicateur de chromate de potassium (K2CrO4);
Solution étalon de chlorure de sodium (NaCl) à 0,02 mol/l ;
Echantillon d'eau à analyser;
Burette, fiole jaugée et une pipette.
Page 55
Chapitre III Matériels et méthodes
Mode opératoire
Introduire 100 ml de l'échantillon dans une fiole jaugée ;
Ajouter 2 gouttes d'indicateur de chromate de potassium K2CrO4 (coloration jaunâtre);
Titrer la solution par addition goutte à goutte de solution de nitrate d'Argent (V eq)
jusqu'à le changement de couleur (coloration brun-rougeâtre) ;
Un essai à blanc doit être réalisé pour le prendre comme référence.
Expression des résultats
Principe
Appareillage et réactifs
Solution stabilisante ;
Solution de chlorure de baryum (BaCl2) à 0,01N ;
Echantillon d'eau à analyser ;
Fiole jaugée, pipette ;
Spectrophotomètre UV-Visible ;
Agitateur magnétique.
Mode opératoire
Dans une fiole jaugée de 100 ml verser 20 ml d'eau à analyser, compléter avec l'eau
distillé jusqu'à le trait de juge ;
Ajouter 5 ml de la solution stabilisante ;
Ajouter 2 ml de chlorure de baryum (BaCl2) à 0,01N ;
Agiter énergiquement pendant 1 mn ;
Passer au spectrophotomètre à une longueur d'onde = 420 nm de même pour l'essai à
blanc.
Page 56
Chapitre III Matériels et méthodes
Principe
Appareillage et réactifs
Capsule en porcelaine ;
Balance analytique, Etuve réglable ;
Echantillon d'eau à analyser.
Mode opératoire
Page 57
Chapitre IV : Résultats et
discussions
Chapitre IV Résultats et discussions
Introduction
Ce chapitre est consacré aux résultats et discussions des analyses effectuées sur les eaux
de robinets qui alimenté la population (consommateur), pour évaluer leur qualité physico-
chimique .ce travail a été effectué sur trois sources d’eau : la station de dessalement a Ténès,
le barrage de sidi Yakoub et le forge de Sendjas durant le mois d’Mars 2022.
Le contrôle de qualité des eaux de mer sera mené en comparant les valeurs des
paramètres analysés avec les seuils fixés par les normes algériennes de qualité des eaux ainsi
qu’une comparaison avec les normes internationales de l’organisation mondiale de la santé
(OMS). Les normes de l’eau potable sont établie par l’organisation mondiale de la santé OMS
ou le ministère Algérienne des ressources.
Les deux tableaux ci-dessous regroupent les différentes normes des paramètres physico-
chimiques :
Salinité g/l /
Page 58
Chapitre IV Résultats et discussions
Conductivité
536,8 1971 3050
(μs/cm)
Page 59
Chapitre IV Résultats et discussions
a) Température (C°)
La température est une grandeur physique liée à la notion immédiate de chaud et froide.
25
20.2
20
17.1
16
15
T (C°)
10
0
Unité de dessalement Barrage de sidi Yacoub Forage de Senjdas
Le potentiel d’hydrogène (pH) est une mesure de l’activité chimique des ions hydrogène
en solution. Plus souvent, le pH mesure l’acidité ou la basicité d’une solution dans un milieu
aqueux. Le tableau IV-3 regroupe les résultats d’analyses de la température et de pH.
Page 60
Chapitre IV Résultats et discussions
8
7.9
7.84
7.8
7.6
pH
7.4
7.25
7.2
6.8
Unité de dessalement Barrage de sidi Yacoub Forage de Sendjas
Cette variation peut être expliqué par la nature géochimique des roches affleurant car le
pH dépend en grande partie de l’effet tampon des terrains traversés qui sont en majorité des
terrains calcaire et dépend aussi de la nature des bassines de stockages qui relient les points de
distribution d’eau au consommateur.
La température de l’eau dans les trois points de prélèvements est variée entre 16°C et
20,2°C. La norme algérienne indique une valeur maximale de 25°C, donc ces résultats sont
conformes.
Page 61
Chapitre IV Résultats et discussions
c) Conductivité ()
Grandeur physique caractérise la résistance au passage de courant ou de la chaleur dans
le matériau. L’unité de mesures est S/cm.
3500
3050
3000
2500
Conductivité (µS/cm)
1971
2000
1500
1000
536.8
500
0
Unité de dessalement Barrage de sidi Yacoub Forage de Sendjas
Donc la valeur qui enregistré au niveau de forage de Sendjas est ne conforme pas à la Norme
Algérienne de potabilité (Tableau IV-2) et a l’OMS.
Les deux autres valeurs de barrage de sidi Yakoub et de la station de dessalement de Ténès sont
confirmé les normes algériennes de potabilités et de l’OMS (Tableau IV-2).
Page 62
Chapitre IV Résultats et discussions
Le TDS signifie le total des solides dissous, il représente la concentration totale des
substances dissoute dans l’eau. L’unité de mesure est ppm (partie par million).
1800
1662
1600
1400
1200
1064
TDS ( ppm )
1000
800
600
400
259.6
200
0
Unité de dessalement Barrage de sidi Tacoub Forage de Sendjas
Mais les résultats dans les autres zones d’étude (le barrage et le forage) ne confirment pas
aux normes algériennes ou l’OMS, cet écart dans les résultats est dû à la formation
sédimentaire dans les bassins avec la proportionnalité des degrés de conductivité, ce qui
montre l’augmentation de concentration.
Page 63
Chapitre IV Résultats et discussions
e) La salinité
1.6
1.5
1.4
1.2
0.8
Salinité (g/l)
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0
Unité de dessalement Barrage de sidi Yacoub Forage de Sendjas
Il n’existe pas de concentration maximale admissible légale dans les deux autres zones
d’étude.
Page 64
Chapitre IV Résultats et discussions
f) La turbidité
La turbidité mesure et quantifie l’état d’une eau troublée par des particules en suspension,
cela s’applique à toutes les eaux. Elle reflète ainsi l’état d’un liquide dû à la présence de particules
en suspension, fines mais visibles, qui gênent le passage de la lumière. L’unité de mesure est NTU
((Nephelométric Turbidity Unit), (unité de turbidité néphélométrie)).
1.2
1.09
1
0.98
0.8
Turbidité
0.6
0.4
0.2
0
0
Unité de dessalement Barrage de sidi Yacoub Forage de Sendjas
Donc, toutes les valeurs sont conformes à la Norme OMS et la Norme Algérienne de
potabilité.
Cette variation peut être expliquée par la différence de concentration des particules fines
en suspension (MES) soit d'origine naturelle, en liaison avec les précipitations, soit produites
par les rejets urbains et industriels.
Page 65
Chapitre IV Résultats et discussions
La dureté totale d’une eau, encore appelée Titre Hydrométrique(TH), représente sa teneur
en ions calcium et magnésium. L’unité de mesure est mg/l en CaCO3.
90
82
80
70
60 57.8
50
TH (mg/l)
40
30 25.9
20
10
0
Unité de dessalement Barrage de sidi Yacoub Forage de Sendjas
Page 66
Chapitre IV Résultats et discussions
Les résultats des analyses des échantillons d’eau de la zone d’étude montrent un TH qui
varie entre 25,9 mg/l et 82 mg/l .La valeur maximale est enregistrée au niveau de la station de
dessalement (82 mg/l) et la valeur minimale est enregistrée au niveau du barrage de sidi
Yacoub (25,9 mg/l) Toutes les valeurs sont conformes à la Norme de l’OMS et la Norme
Algérienne de potabilité, sauf la valeur de TH du barrage de sidi Yacoub atteint pas à les
normes algérienne (Tableau IV-1) au l’OMS .
Cette variation peut être expliquée dans la plupart des cas par la mobilisation des sels
solubles présents dans l’horizon superficiel du sol du sous bassin, elle est aussi due aux ions
calcium Ca2+ et magnésium Mg2+. Elle correspond globalement aussi au lessivage des terrains
traverses.
Une eau dure apporte une plus grande quantité de sels minéraux à l'organisme, ce qui
aurait un effet protecteur vis-à-vis de certaines maladies cardiovasculaires, mais peut
cependant être irritante pour la peau, notamment pour les peaux sensibles, aussi elle peut
provoquer un dépôt de tartre donc une réduction du rendement de tous les appareils qui
produisent de la chaleur et donc une consommation accrue d’énergie.
b) Calcium (Ca2+)
250
231
200
150
Ca2+(mg/l)
119
100
72.14
50
0
Unité de dessalement Barrage de sidi Yacoub Forage de Sendjas
Page 67
Chapitre IV Résultats et discussions
Les résultats des analyses des échantillons d’eau de la zone d’étude montrent un taux de
Calcium varient entre 72,14 mg/l et 231 mg/l .La valeur maximale est enregistrée au niveau
du forage de Sendjas (231 mg/l) et la valeur minimale est enregistrée au niveau de la station
de dessalement à Ténès (72,14 mg/l). Toutes les valeurs sont conformes à la Norme
Algérienne de potabilité et de L’OMS.
Généralement sa teneur varie suivant la nature des terrains traversés, cette variation peut
être expliquée essentiellement par la dissolution des formations carbonatées, ainsi que les
formations gypsifères (CaSO4 2H2O).
c) Magnésium Mg2+
120
110
100
80
Mg2+(mg/l)
60
39.7
40
20
9.86
0
Unité de dessalement Barrage de sidi Yacoub Forage de Sendjas
Page 68
Chapitre IV Résultats et discussions
Cette variation peut être expliquée par la dissolution des formations riches en
magnésium, et par la composition des roches sédimentaires rencontrées (calcaires
dolomitiques : roche sédimentaire formée de carbonate de magnésium et de calcium …).
d) Alcalinité totale
80 76
70
60
50
TAC (mg/l)
40
34
30
20 17.5
10
0
Unité de dessalement Barrage de sidi Yacoub Forage de Sendjas
Cette variation peut être expliquée par l’augmentation de la minéralisation suite aux
apports riches en cations et en anions.
D'autres analyses ont été prises de la station de Ténès sont regroupées dans le (Tableau
N°5) (Annexe) confirment aussi la qualité de l'eau de cette station.
Page 69
Conclusion générale
& perspective
Conclusion générale & perspective
Conclusion générale
L’eau destinée à l’approvisionnement de la population peut être d’origine superficielle ou
souterraine. Les eaux superficielles et les eaux de ruissellement sont représentées par les eaux
des fleuves, les lacs, les forages, les barrages et l’eau de mer.
L’Algérie souffre depuis des décennies de stress hydrique, ce qu’il l’a poussé à adopter
une nouvelle politique de gestion intégrée des ressources en eau qui se base sur
l’approvisionnement des grands centres urbains en eau potable dessalée, et de réserver les
eaux traitées et conventionnels à l’irrigation et l’agriculture.
Le dessalement d’eau de mer est un enjeu particulièrement important pour l’avenir des
régions sujettes aux pénuries d’eau. C’est une méthode d’avenir pour pallier aux problèmes
d’eau douce. Elle permet une utilisation et une gestion économe des ressources en eau et la
mise en œuvre de moyens appropriés pour faciliter l’accès à l’eau potable.
Le suivi de traitement, on a permis de mettre le point sur toutes les étapes de dessalement
de l’eau de mer et ainsi d’acquérir une bonne connaissance sur les bonnes pratiques de
dessalement et d’enrichir nos connaissances dans le domaine de traitement des eaux.
L’étude menée au cours de ce modeste travail qui a été effectué durant le mois d’mars
2022 au niveau du site du traitement d’eau de mer au sein de la station de dessalement de
l’eau de mer de Ténès, ainsi du laboratoire centrale de contrôle de qualité de l’ADE (wilaya
de Chlef) avait pour but l’analyse de certains paramètres physico-chimiques des trois points
d’alimentation en eau potable (eau de mer dessalée, eau de barrage et eau de forage) afin
d’évaluer leurs qualité suivant les normes de potabilité en se référant aux normes de l’OMS et
celles algériennes.
A la lumière des résultats obtenus, les valeurs acquises lors des différents tests physico-
chimiques qui ont porté essentiellement sur l’appréciation de la qualité des eaux de ses trois
points d’alimentation, il ressort que les paramètres d’analysés de la station de dessalement a
Ténès sont conformes à la réglementation nationale Algérienne et internationale del’OMS en
matière de potabilité de l’eau, à l’exception du forage de Sendjas et le barrage de Sidi
Yacoub où ils dépassent quelques normes ( à titre d’exemple : la conductivité, la salinité,
TDS ), ces paramètres sont influencées principalement par la géologie locale et l’interaction
eau-roche pendant le séjour et les écoulements souterraine (L’eau contient beaucoup de
solides dissouts dus aux fortes quantités de calcium et magnésium dans le sol).
Page 70
Conclusion générale & perspective
Perspectives
Une haute concentration de solides dissous seules n’est pas dangereuse pour la santé. En
fait, beaucoup de gens achètent de l’eau minérale qui a naturellement été prélevée dans
des sources de forte concentration en solides dissous. Par contre, le TDS peut aussi avoir
des effets techniques. Les solides dissous peuvent produire de l’eau calcareuse qui laisse
des dépôts et des couches sur les installations et à l’intérieur des tuyaux d’eaux ;
Le fer et le manganèse sont des contaminants importants en raison de leur influence sur
l’acceptabilité. Le bore est naturellement présent dans l’eau de mer à une concentration
moyenne de 4,5 mg/l, son exposition excessive peut avoir des effets néfastes sur
l'homme. Ces constituants doivent être pris en compte dans le processus de contrôle de la
qualité de l’eau potable avant sa distribution aux consommateurs ;
Introduire des systèmes automatisés de contrôle en ligne pour améliorer les mélanges
des eaux conventionnelles et non conventionnelles ;
Page 71
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1]. Abdelmalek, BELLATOUI. Etude de l'impact des rejets liquides des usines de
dessalement de l'eau de mer sur le milieu marine de l'oust algerien et l'impact des ions
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Université Aboubakr Belkaid. Tlemcen : s.n., 2012. Mémoire de projet de fin d’étude pour
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document de laboratoire régionel de l'ADE.
Annexes
Annexes
Annexe N°1 :
Tableau 1: paramètres de potabilité de l’eau selon les normes OMS et normes européennes.
Annexes
Annexe N°2 :
Annexe N°3 :
Annexe N°4 :
Tableau 4: état des points de prélèvement des eaux souterraines gérées par l’ADE.
Volume
N° Commune Forages Mois Observation
Total (m3)
Arrêt
3 Chlef F7 Ouled Mohamed Février 0
Volontaire
En Arrêt
5 Chlef F8 Ouled Mohamed Février 0 (Remonte De
Sable)
Arrêt
6 Chlef F Socioculturel Février 0
Volontaire
Rabattement
7 Chlef F Branssia Février 1469
De Nappe
Arrêt
8 Chlef F 37 Février 0
Volontaire
En Arrêt
9 Chlef F Mco5bis Février 0 (Rabattement
De Nappe)
Arrêt
11 Chlef F Chegga 2 Février 0
Volontaire
Arrêt
13 Chlef F Trico Février 0
Volontaire
Arrêt
14 Chlef F3 Ard Beida Février 0
Volontaire
Arrêt
15 Chlef F1 Ard Beida Février 0
Volontaire
Annexes
Volume
N° Commune Forages Mois Observation
Total (m3)
Arrêt
16 Chlef F4 Ard Beida Février 0
Volontaire
Arrêt
17 Chlef F2 Ard Beida Février 0
Volontaire
Arrêt
18 Chlef F29 Hbair Février 0
Volontaire
Arrêt
19 Chlef F3 Chegga Février 0
Volontaire
En Arrêt
20 Chlef F Kouassmia Nouv Février 0 (Rabattement
De Nappe)
Arrêt
21 Chlef F2 Hay Houria Février 0
Volontaire
Arrêt
22 Chlef F2 Sinfiti Février 0
Volontaire
Arrêt
24 Oum Drou F1 Bessekra Nouveau Février 0
Volontaire
Arrêt
25 Oum Drou F2 Bessakra Février 0
Volontaire
Arrêt
26 Oum Drou F Rouadhi Février 0 Volontaire
(Faible Débit)
En Arrêt
28 Oum Drou Puit Maizia Février 0 (Mauvaise
Qualité D’eau)
Volume
N° Commune Forages Mois Observation
Total (m3)
Arrêt
31 Chettia F4 Chettia Février 0
Volontaire
En Arrêt
34 Chettia F Bertali Février 0 (Rabattement
De Nappe)
Arrêt
35 Chettia F Bocca Hbair Février 0
Volontaire
Arrêt
37 Chettia F Djramnia Février 0
Volontaire
Arrêt
39 Ouled Fares F Ayaida Février 0
Volontaire
Arrêt
40 Ouled Fares F Cinq Palmiers Février 0
Volontaire
Arrêt
43 Ouled Fares F3 O/ Fares Février 0
Volontaire
Arrêt
44 Ouled Fares F2 O/ Fares Février 0
Volontaire
Arrêt
45 Ouled Fares F1 Haouch El Ghaba Février 0
Volontaire
Volume
N° Commune Forages Mois Observation
Total (m3)
Arrêt
48 Labiod Medjadja F2 Labiod Medjadja Février 0
Volontaire
Arrêt
49 Bouzghaia Puit Moudhia Février 0
Volontaire
Diminution De
53 Tadjena F3 Hranfa Ben Sebaa Février 0
Débit
En Arrêt
55 Ténès Forage Teraghnia Février 0 (Rabattement
De Nappe)
Arrêt
60 El Marsa Puits El Guelta Février 0
Volontaire
Arrêt
Volontaire
61 El Marsa Puits Oued Mehcer Février 0
(Diminution De
Débit)
Panne
62 Moussadek F El Moussadek Février 0
Electrique
Volume
N° Commune Forages Mois Observation
Total (m3)
Arrêt
65 Boukadir F Sidi Khiati Février 0
Volontaire
F Amir Abdelkader
69 Oued Sly Février 5688
(Caper)
Volume
N° Commune Forages Mois Observation
Total (m3)
Arrêt
Volontaire,
94 Oued Fodda F Zebabdja 02 Février 0 (Colonnes
Montantes
Vétuste)
En Arrêt (Gepi
96 Beni Rached F3 El Maasar Février 0 Bloquée Au
Tubage)
Sans
100 Ouled Abess F3 Ouled Abbes Centre Février 0
Equipement
En Arrêt
106 Harchoune P Zaaito Février 0 (Rabattement
Denappe)
Annexes
Annexe N°5 :
Tableau 5 : résultats d’analyse des paramètres chimiques des trois points d’alimentation
étudiée en eau potable.
Cl2 0,30 / /
Bore 0,77 / /
IL 0,15 / /
K+ / 4,1 6