Conscience Globale
Conscience Globale
Conscience Globale
Malgré ce qui se passe dans le monde, je remarque que paradoxalement aux points d’ombre
qui subsistent encore sur notre chère planète bleue, de plus en plus de points de lumière
envahissent sa surface. Même si les médias nous montrent encore beaucoup de noirceur, dans
l’ombre une épidémie gagne inexorablement du terrain. La vraie épidémie est celle de la
conscience, de la lumière et de l’amour. L’être souverain est en train de redécouvrir qu’il est
dieu, qu’il l’a toujours été et qu’il le restera toujours.
La religion et Dieu ont tellement été utilisés pour manipuler l’être qu’aujourd’hui il est parfois
difficile de ne pas avoir peur lorsqu’à nouveau nous les utilisons dans une communication.
Auparavant, la religion, la politique et l’économie ne formaient qu’une seule puissance, un
seul pouvoir. Avec le temps, la science a commencé à démontrer que la religion n’était que
fantaisie et la politique et l’économie l’ont rejoint. Ce qui n’a pas été compris, c’est que la
religion ne parlait pas du monde extérieur analysé par la science mais du monde intérieur,
celui de l’être lui-même. Elle ne parlait pas de la création du monde limitée à nos sens mais
de la création et de l’évolution de notre conscience dans le monde de la dualité. La science est
persuadée que le symbole et le mythe ne servent qu’à amuser notre imaginaire. Or, tout
comme un atome contient en son sein une énergie colossale lorsqu’elle est libérée, un
symbole est un champ d’énergie qui contient de la conscience condensée et qui, libérée,
possède un immense pouvoir créateur. Dès qu’un symbole a pris tout son sens pour un
individu il y a, en même temps, une modification de ses champs et cela se répercute dans ses
chakras, son psychisme et sa biologie. Nous possédons tous de nombreux symboles cachés
dans notre inconscient et nous jouons à les découvrir, les ouvrir et les utiliser pour notre seul
plaisir.
Nous nous croyons esclave ou à la merci des lois que nous découvrons et des expériences que
nous vivons. Nous avons oublié que nous sommes à la fois le réalisateur, le metteur en scène
et l’acteur de notre vie. Nous sommes responsables de ce que nous avons choisi de vivre,
malgré que notre vie, depuis l’homme primitif, tente de nous prouver le contraire. Nous
n’avons que quatre choix devant une situation inacceptable qui nous menace physiquement ou
psychiquement : fuir, combattre, créer ou rester immobile (La Médecine Nouvelle y verra là
les quatre fonctions de la biologie : faire ou enlever de la masse, activer ou désactiver une
fonction). Dans tous ces cas de figures, nous avons une chance sur deux que la stratégie
utilisée réussisse.
Depuis toujours, nous sommes confrontés à des situations liées à la survie, et la religion, la
morale et la science nous ont apporté des principes et des règles pour protéger, soit le salut de
l’âme, soit le salut du corps, soit le salut de la société.
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Certes, toutes les lois ont été utiles pour créer les sociétés mais, ensuite, elles ont été déviées
pour manipuler l’homme.
Aujourd’hui, la conscience humaine est à même de comprendre que les lois n’existent plus
comme des autorités à qui nous devons obéissance.
Les lois sont comme les notes de musique que le compositeur utilise pour créer l’effet
souhaité. Mais avant d'être compositeur, il y a l’apprentissage du solfège qui peut être vécu
comme une corvée ; il impose ses règles alors que, bien souvent, le débutant ne rêve qu’à
laisser libre cours à son inspiration. Ce n'est que plus tard, quand les lois de la musique auront
été intégrées, que le compositeur ne pensera plus en termes de principes mais en termes
d’harmonie.
Il en est de même pour l’homme qui apprend à utiliser les lois de la nature. Il perçoit
l'apprentissage de la vie comme une corvée alors qu’elle n’est que notes, qu’énergie sonore
issue du verbe initial.
C’est en utilisant les différentes combinaisons de notes qu’il lui est possible de créer une
symphonie harmonieuse.
L’être humain est comme un instrument de musique désaccordé. L’âme ne peut pas jouer sa
symphonie tant que son instrument, qu’est le corps, n’est pas convenablement accordé.
Ensuite, l’instrumentiste et l’instrument deviennent une unité. Mais avant de parvenir à cette
unité, il est tout d’abord nécessaire de découvrir les notes de la pensée, des émotions, des sens
et, enfin, celles du corps pour pouvoir les utiliser en harmonie.
Il est d’abord nécessaire de prendre conscience et d’accepter notre personnalité. La
personnalité, même avec ses comportements maladroits, n’est pas notre ennemie et fait partie
de ce que nous sommes.
S’il est nécessaire, pour en prendre conscience, de séparer un instant les différentes parties qui
la constitue, cela ne signifie pas qu’elles soient à rejeter.
Il n’y a pas, d’un côté, l’âme positive et bonne et de l’autre la personnalité négative et
mauvaise. Le corps et tout ce qu’on lui attribue est tout aussi divin que l’âme.
En accordant la note, ce n’est pas le son qui disparaît, c'est uniquement la vibration qui reçoit
la tension, l’orientation, l’énergie exacte pour permettre l’expression de la note juste.
Le corps, l’instrument, qui crée les sons, est tout aussi précieux que l’âme, l’interprète, qui
fait apparaître les belles émotions.
Tandis que nous arrivons à maintenir la conduite de notre voiture dans les limites de la route
afin d’éviter de renverser quelqu’un ou de nous tuer en percutant un mur, conduire notre
personnalité nous apparaît comme quelque chose de complexe.
Admettons que l’on nous propose d’apprendre à conduire une voiture mais que, d’un côté,
nous avons peur de la circulation, et d’un autre, nous doutons du bon fonctionnement du
véhicule. Si, de plus, nous doutons de nous–même, pensez-vous que dans cet état d’esprit il
soit possible d’apprendre à conduire facilement ?
Il en va de même avec notre personnalité : nous avons peur de la vie (la circulation) et nous
doutons de notre personnalité (la voiture). Reconnaissons que nous fonctionnons souvent
ainsi. Reconnaître, c’est apprendre à se connaître ; ce n’est pas se juger. Évitons d’avoir peur
de la vie et arrêtons de douter de nous-même.
La vie n’est pas la grande faucheuse qui détruit : elle est abondance pour celui qui aime.
L’homme n’est pas un diable qui doit être exorcisé mais le fils de Dieu, celui qui possède
toutes les énergies, tous les bonheurs en lui. Tout lui a été donné.
Prendre conscience de son caractère, de ses états d’esprit et simplement effectuer le bilan des
notes qui sonnent faux et de celles qui sonnent justes, c'est faire un bilan objectif, et non un
jugement, en termes de bon ou de mauvais.
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Il y a aujourd’hui un éveil aux relations qui existent entre le psychisme et le corps mais cet
éveil crée inévitablement son ombre. L'ombre réside dans le fait de ce que le désir de
changement oppose le défaut à la qualité recherchée : vouloir devenir bon par peur d'être
mauvais, vouloir la santé par peur de la souffrance ou de la mort, vouloir atteindre le nirvana
par fuite de la vie, vouloir le paradis par peur de l’enfer, etc.
Dans toutes ces situations, il n’y a pas un réel désir de changement. L’aiguillon qui pousse au
changement provient d’une peur existentielle, une peur de se responsabiliser dans une vie qui
angoisse. Cette peur de la vie provoque différentes réactions d’un être à l’autre. Il y a soit la
réaction d’acquérir tous les outils qui permettront d’empêcher la vie de nous nuire (Ici l’être
développe une forme de supériorité pour dominer la vie) soit la réaction de se sentir esclave
de la vie et d’essayer tant bien que mal de se protéger, de se cacher, pour éviter les ennuis.
Ces réactions sont issues d’anciens comportements primitifs qui cherchent soit à imposer
notre volonté aux dieux soit à les implorer de nous protéger.
Il est nécessaire de bien prendre conscience que nous utilisons d’anciens comportements
primitifs d’adaptation et que ces comportements ne sont plus conformes. Nous y reviendrons
lorsque seront mentionnées les découvertes du Dr Hamer et la perception du "maladit" comme
réflexe biologique de survie.
Ces comportements nous maintiennent dans l’apprentissage de la marche à quatre pattes du
bébé. Nous devons nous redresser et nous équilibrer sur notre bassin. Cela passe par la
responsabilisation et l’acceptation de la dualité.
Nous ne devons plus attendre d’un être, d’une société, d’un Dieu, qu'ils nous donnent le
bonheur. Il n’y a que l’être que nous sommes qui puisse se donner le bonheur.
Tant que le bonheur est attendu d’un autre, même d’une partie soi-disant cachée à l’intérieur
de nous, nous sommes dans la dualité, dans la séparation et dans le comportement primitif.
Dans cet état d’esprit, il y a dépendance d’un autre pour notre bonheur. Même en nous, nous
créons cette séparation en pensant que l’âme est supérieure à la personnalité. Un être complet
possède tous les organes nécessaires à son bon fonctionnement. Il lui faut apprendre à les
utiliser.
L’homme possède une tête qui pense et imagine, un tronc avec les rythmes respiratoires,
circulatoires, péristaltiques et des membres pour l’action et le contact avec le monde. Toutes
ces parties sont nous et pas une n’est plus importante que l’autre car chacune a sa fonction,
nécessaire à l'ensemble.
Il suffit d’apprendre à utiliser, à gérer sa personnalité en accordant les notes et ensuite à jouer
sa symphonie. Les défauts ne sont que le côté maladroit d’une qualité à découvrir.
Le lys ne pousse-t-il pas dans la vase et le lotus dans l’eau stagnante avec les crapauds et les
sangsues ?
Si nous nous laissons si facilement séduire par de fausses paroles, c'est parce qu'il existe en
nous une zone inconsciente ou semi-consciente qui, elle aussi, aspire à la séduction et au
pouvoir, une forme d'envie secrète de posséder ce même pouvoir.
Pourtant, la plupart des individus ne se permettent pas d'appliquer ce pouvoir parce qu'il ont
déjà eu un éveil de la conscience.
C'est comme si nous refusions de gagner de l'argent parce que nous avons remarqué que notre
voisin, qui en gagne énormément, le dépense inconsidérément ou, au contraire, le conserve
par avarice.
Aujourd'hui, nous sommes suffisamment intelligents pour comprendre que nous sommes
manipulés par le pouvoir de la politique, le pouvoir de la religion, le pouvoir économique.
Le fait d'en être conscient et d'en être mécontent nous donne l'illusion d'agir.
Réagir intellectuellement ou émotionnellement, assis en écoutant la radio ou la télévision ou
en lisant le journal, ou bien encore en pianotant sur Internet n'est pas suffisant pour que la
situation change.
La majorité des êtres humains ne se perçoit pas comme un élément responsable de ce qui se
passe dans le monde. Ils pensent que leurs propres actions ne sont qu'une goutte d'eau dans un
immense désert ; la goutte s'évapore aussi vite qu'elle s'est formée.
Cette forme de conscience nous amène à penser : "Non, le monde matériel n'est pas pour
moi ; c'est uniquement le monde spirituel qui m'intéresse et je laisse les affaires d'argent au
monde du pouvoir. Je ne veux pas y toucher ; je m'en lave les mains ".
Beaucoup trop d'individus se réfugient dans cette forme de spiritualité afin de fuir une vie qui
ne les satisfait pas.
Cependant, quand nous "nous en lavons les mains", n'est-ce pas, en réalité, nous que nous
sacrifions ?
Pourquoi ensuite nous plaindre ? Pourquoi accuser Dieu ou la nature de ne pas être là pour
nous aider ?
À l'inverse, l'homme de pouvoir croit en lui et possède un magnétisme actif qu'il utilise pour
imposer, aveugler ou séduire la masse inconsciente.
Pourtant, de plus en plus de personnes commencent à changer leurs habitudes de vie qu'elles
considèrent comme néfastes ou inappropriées.
Ces personnes ont pris conscience des jeux de pouvoir mais ont encore peur de leur propre
pouvoir et n'osent agir que dans ce qui semble ne pas être égoïste et ce qui semble de l'ordre
du service désintéressé.
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Cette attitude, bien que dans l'ordre normal de l'apprentissage de la vie, doit aujourd'hui
laisser la place à des actions utilisant un pouvoir constructif.
Si nous nous plaignons de ce que le goût du pain que nous recevons et mangeons n'est pas
agréable, faisons-le nous-mêmes et apprenons aux autres à faire de même.
Osons utiliser nos énergies plutôt que de rester à nous lamenter sur notre situation.
Il est aujourd'hui capital de passer de la méditation à l'action.
Certes, la méditation est nécessaire mais elle s'adresse à un plan de conscience particulier et
n'a jamais permis de faire pousser des céréales sans travailler la terre et sans y planter des
graines!
Il est nécessaire de conscientiser par nos réflexions mais aussi par nos actes, toute la masse
encore endormie.
Lorsqu'un inventeur veut créer, il le fait d'abord dans son imaginaire, ensuite il établit ses
plans et, en dernier lieu, il expérimente et crée.
Méditons, visualisons mais établissons maintenant nos plans et passons à l'expérimentation et
à la matérialisation de nos idées.
N'ayons pas peur de notre pouvoir ; nous pouvons devenir aussi performants que les individus
qui tirent les ficelles.
Comprenons que c'est à nous à nous sauver en nous réappropriant notre propre pouvoir.
Méditation, expérimentation et action sont les trois parties inséparables pour la concrétisation
de l'âge d'or que nous souhaitons vivre.
Donnons-nous le droit et la possibilité d'y arriver.
Pour tenter de nous donner l’illusion que nous progressons vers le bonheur nous utilisons
notre créativité, notre imaginaire qui nous masque la réalité. Nous nous réfugions dans un
travail, un amour, une spiritualité, un art ou encore dans l’alcool ou la drogue.
Beaucoup de personnes, aujourd’hui, déçues par la société, par la science et la religion, se
tournent vers la recherche de l’intuition, de l’illumination, des guides, etc. Mais c’est toujours
la même peur, le même espoir de trouver la connaissance qui les mettra à l’abri, qui motive
ces nouvelles investigations.
Ainsi, sans cesse, nous nous accrochons, nous courons après des leurres, affectifs, physiques
et psychiques. Nous nous hypnotisons en souhaitant croire à tout prix que nous trouverons le
meilleur guide, conjoint, amant, maître, animateur, thérapeute ou livre, qui nous donnera la
clef du bonheur et qui nous aidera à la conserver.
Certaines personnes s’arrêtent un moment dans leur quête car elles croient avoir trouvé la
solution en remettant leur vie entre les mains d’un individu ou d’une méthode qui les
euphorise et les hypnotise. Ces personnes ont besoin qu’on les fasse "rêver" Notre époque
favorise cette nouvelle sorte de "drogue sociale" qui touche toutes les personnes en quête
d’une évolution qui mène au bonheur. La publicité, entre autres, est une des formes
d’exploitation de ce phénomène qui crée des dépendances sournoises et insidieuses. Mais il en
est bien d’autres.
Pour éviter les problèmes, nous avons recours à différents moyens : soit nous attaquons, nous
repoussons ou nous retardons cette pénible confrontation. Ou alors, nous nous distrayons ou
nous nous occupons à outrance afin de trouver une échappatoire à cette sourde angoisse qui
nous tenaille. D’autant plus qu’être en souffrance est considéré comme un échec par notre
société. La tendance actuelle est de juger l’évolution des personnes à la réussite de leur vie
extérieure et à leur santé. Pour ne pas avoir à reconnaître nos erreurs, nous tentons de les
déguiser, de les renommer, de les écarter, de les détruire, plutôt que de les accepter et de
collaborer avec elles.
La recherche de solutions à partir de ce point de vue ne peut qu'aboutir à reporter le problème
à plus tard et à l’aggraver sans cesse jusqu’au moment où il ne peut plus être ignoré. La
société tout entière est devenue experte dans ce genre de manipulation. Il suffit de regarder
autour de nous. La crise est présente dans l’environnement, l’économie, la médecine,
l’enseignement, la religion, les assurances diverses, etc. La plupart des secteurs de la vie créés
pour notre bonheur s’écroulent. Il n’est plus possible de jouer à l’autruche. Il n’est plus
possible de se leurrer plus longtemps et de continuer à cacher la poussière en dessous des
meubles.
Le problème réside dans la non-acceptation de la dualité : souffrance-plaisir, malheur-
bonheur, échec-réussite, maladie-santé, etc.
Rechercher le plaisir, le bonheur, la santé pour éviter la souffrance et le malheur est la logique
habituelle qui nous maintient dans la frustration et la déception à plus ou moins long terme.
Entre deux extrêmes, il existe une communication linéaire incapable de nous aider à vivre
autrement le paradoxe bien-mal. Ce lien entre les deux est entretenu par une logique
scientifique, admise par tous, et qui nous limite.
La solution ne peut être découverte sur la relation horizontale et linéaire que la cause crée
l’effet et l’effet devient une nouvelle cause qui produit un autre effet, etc.
Le chaînon qui relie les extrêmes sans conflits se trouve sur un tout autre plan que celui de la
logique habituelle.
La science quantique utilise un autre concept qui nous permet de commencer à appréhender
comment vivre les extrêmes, comment sortir du cercle infernal qui nous fait tourner en rond
sans apporter de réelle solution.
Elle nous parle d’un saut quantique, d’un niveau qui transcende complètement la dualité et
qui l’englobe sans conflit.
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La solution se trouve rarement là où nous la cherchons car les prémisses de départ nous
trompent.
Voici une expérience connue à laquelle vous êtes invités à participer. Elle illustre la
philosophie développée ci-avant, c’est-à-dire que la solution ne peut être découverte là ou
logiquement nous la cherchons.
Reliez les neuf points suivants par quatre lignes droites tout en gardant toujours le crayon sur
le papier. La solution est simple, mais encore faut-il y penser ! Il n’y a pas de supercherie,
c’est tout à fait faisable.
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Pour être honnête, la présentation de l’expérience des neuf points enferme automatiquement le
lecteur dans une contrainte paradoxale où il ne peut découvrir la solution que s’il sort du cadre
habituel de pensée.
Ce qui nous piège dans le paradoxe de la dualité, ce sont principalement nos idées rationnelles
et de prétendu « bon sens » que nous nous inculquons les uns les autres, de civilisation en
civilisation.
L’erreur remonte à l’origine des temps quand, pour faire face aux dangers de la nature,
l’homme primitif a découvert les premières solutions pour sa survie.
Mais en s’incarnant, l’homme tombait également dans une recherche d’évolution intérieure.
L’erreur a été de penser que les solutions qui s’étaient avérées efficaces pour survivre
dans le monde extérieur régi par les lois de la dualité, pouvaient aussi être appliquées
dans le monde intérieur.
En fait, nous sommes confrontés à deux besoins simultanés : celui, conscient, de la survie qui
est liée à la recherche d’un bien-être et celui, plus inconscient, d’un retour au paradis, qui est
lié à la recherche de l’évolution. Le premier est soumis aux lois de la dualité qui régissent le
monde extérieur tandis que le second est soumis aux lois qui régissent le monde intérieur,
celui du retour à l’unité.
L’erreur que nous répétons depuis que le monde est monde provient de l’amalgame de ces
deux quêtes simultanées et d’appliquer les solutions qui nous ont aidées empiriquement dans
le monde extérieur, au monde intérieur. Même mentionner le monde intérieur induit qu’il
existe un monde extérieur et vise et versa. Après avoir séparé les opposés pour en prendre
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conscience, après avoir créé deux bouts pour trouver le milieu il y a ensuite la nécessité de les
réunir pour revenir à l’unité.
L’évolution de la personne humaine n’est pas uniquement liée à une maîtrise des lois
naturelles. Elle suit également le chemin du "retour au paradis", à cet état d’unité que nous
avons perdu le jour où nous sommes devenus conscients de notre existence.
Tout comme pour trouver la solution à l’expérience des neuf points, il a fallu sortir du cadre
habituel de référence, notre évolution humaine devra passer par ce "saut quantique" en
inversant nos conditionnements.
Il nous faudra apprendre à penser et agir différemment. Cet apprentissage commence par la
gestion de nos pensées et de nos émotions qui sont les gardiennes de notre vie intérieure.
Actuellement, seules quelques rares personnes, que l’on appelle les "Maîtres", les "Sages de la
Tradition" ont réussi à gérer convenablement leurs pensées et leurs émotions, sans pour autant
les avoir refoulées.
La difficulté à gérer nos pensées et nos émotions vient du fait que nous croyons que nos
prédateurs intérieurs peuvent être éliminés avec la même stratégie que celle que nous avons
utilisée pour le monde extérieur. Cela est impossible car le monde intérieur possède des lois
différentes de celles du monde extérieur. Et tout le paradoxe réside dans le fait de pouvoir
concilier des lois apparemment opposées tant que nous ne les vivons pas dans notre état
d’unité.
Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous devons reconnaître que nous en sommes
encore à l’époque préhistorique dans la gestion de nos pensées et de nos émotions. Nous ne
vivons plus dans des grottes ou des cités lacustres. Nous avons réussi à dominer la matière et
à la plier à nos besoins -avec les conséquences que nous connaissons- mais nous nous
comportons encore, malgré notre intelligence, comme des êtres primitifs. Pire, nous n’osons
même plus montrer nos émotions dites "négatives" et nous nous les cachons aux autres et à
nous-mêmes.
Il a fallu des siècles à l’homme primitif pour s’apprivoiser le monde extérieur. Combien de
temps nous faudra-t-il encore avant de parvenir à apprivoiser notre monde intérieur et
comprendre les paradoxes qui unissent nos deux mondes ?
L’être humain dépendant n’est pas libre de devenir souverain dans son
royaume
Dès que l'esprit "descend" en incarnation, il entre dans un système de conditionnement qui va
limiter sa vie.
Il y a le système du conditionnement du corps physique en relation avec l'hérédité biologique
parentale. Il y a l'ambiance psycho-émotionnelle de sa mère et de son père qui va, elle aussi,
crée un conditionnement, une empreinte, une hérédité psychique. Les enveloppes énergétiques
ou corps subtils du nouveau-né sont eux aussi structurés selon les vibrations des enveloppes
des parents. Ainsi, l'enfant est dépendant de l'énergie vibratoire des parents jusqu'à ce que ses
corps subtils et ses chakras soient complètement formés.
Ensuite, il y a le système intellectuel, le système de l'éducation, le système social, le système
religieux qu'utilise la civilisation de l'époque d'incarnation.
Tous ces conditionnements sont des limites et donc, à un certain degré, déjà d'une certaine
façon un maladit.
Le maladit est une limite à la liberté de la conscience de soi. Elle est une aide et en même
temps une entrave.
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Au début de la vie nous sommes complètement dépendants de tous les conditionnements que
nous recevons et nous passons le reste de notre vie à essayer de nous déconditionner.
Les limites de la conscience et du corps physique limitent également les circulations
énergétiques et le rayonnement émis ressemble à une symphonie jouée par des instruments
désaccordés, sans chef d'orchestre.
Évoluer dans la vie dans cet état de désaccord empêche de vivre agréablement et occasionne,
de surcroît, d'autres déséquilibres.
Lorsque tous les instruments de musique dont nous sommes composés jouent
harmonieusement et que cette symphonie s'intègre dans la symphonie du milieu ou nous
vivons, nous connaissons la joie et la paix.
Nous sommes alors à l'aise dans n'importe quelle circonstance car il y a unité avec la vie et
ses expressions.
Il est rare de rencontrer cet état d'unité car, s'ajoutent souvent aux conditionnements reçus,
différentes situations qui aggravent la perturbation des énergies.
Nous pouvons rencontrer à un moment de notre vie un traumatisme physique, un choc
émotionnel, une frustration affective, un comportement erroné (drogue, alcool, alimentation
anti-naturelle) qui menace notre équilibre.
Les énergies de vie perturbées ne vont plus alors alimenter correctement les cellules du corps
physique.
Ces cellules, en manque d'énergie vitale, vont émettre une énergie perturbée plutôt
qu'harmonieuse.
Si nos enveloppes énergétiques sont polluées par notre manière de vivre, nos
conditionnements, nos traumatismes, le prana que nous absorbons sera déformé par tous ces
filtres encrassés et les cellules n'émettent plus qu'essentiellement de la polarité négative (dans
le sens d’inharmonie). Ces cellules vont continuer d'émettre une énergie non synchronisée et
affaiblir le corps de l'individu, mais aussi ses réactions face aux circonstances de la vie.
Il n'aura plus la possibilité et la vivacité d'utiliser son intelligence, sa créativité et ses actions
pour se sortir des stress et surtout des conflits qu'il rencontre dans sa vie.
Pour repolariser positivement ces cellules qui vibrent au ralenti, il y a aujourd'hui tout l'apport
des méthodes naturelles de soin et la médecine des énergies qui se développent de plus en
plus.
Il y a aussi la médecine de l'esprit car beaucoup de blocage d'énergie sont enfermés dans la
mémoire émotionnelle.
Ainsi est née la médecine holistique qui tient compte du corps, de la psychologie, des énergies
et de l'environnement de l'individu.
On soigne la totalité de l'être en incarnation.
Cette philosophie holistique n'existe pas encore réellement car ceux qui l'utilisent rejettent la
médecine allopathique, la médecine officielle.
Il y a certaines interventions sur le corps qui sont à considérer et les rejeter revient à empêcher
la vision globale.
Ils disent :" je suis malade, mais je n'ai pas le temps de me soigner" ou "Je n'ai pas eu le temps
et j'ai oublié de faire ceci ou de prendre cela" ou encore "Je n'ai pas la patience d'utiliser telle
ou telle méthode".
Toutes ces excuses proviennent d'un noyau de sclérose, d'un endroit cristallisé en relation
avec le ralentissement des énergies.
Le malade préfère garder et conserver le peu de liberté qu'il possède encore sans se rendre
compte que ce comportement le sclérose encore plus.
D'autres personnes se servent de la maladie de différentes manières afin d'obtenir ce qui leur a
manqué ou leur manque dans leur vie.
Se maintenir dans ce schéma limité ralenti également la circulation des énergies.
Certains utilisent la maladie pour être aimé des autres, d'autres pour qu'on s'occupe d'eux,
d'autres encore pour avoir une histoire et exister à travers elle, même si elle est dramatique.
C'est uniquement lorsque l'on n'utilise plus la maladie pour un certain but que l'on commence
à se diriger vers les actions qui amèneront la guérison.
La maladie et même la mort donnent parfois l'occasion de jouer un rôle et d'être une vedette
dans la vie d'une famille.
Combien de personnes décédées donnent ainsi la possibilité aux proches de découvrir post-
mortem leur qualité, leur importance.
Combien de fois n'avons nous pas entendu, lors d'une cérémonie religieuse de décès, des
discours et des congratulations positives sur la personne disparue .
Combien de grands artistes n'ont-ils pas été reconnus après leur mort ?
Selon l'histoire de notre vie, la maladie et la mort donnent parfois l'occasion de réussir là où
nous avions échoué de notre vivant.
Une jeune patiente me disait avant de mourir : "Je pensais réellement ne pas avoir de bénéfice
à être malade de ce cancer et je viens d'en découvrir un. Il y a quelques instants, ma sœur est
venue et j'ai compris avec satisfaction combien elle avait toujours été jalouse de moi, mais
que cette fois elle ne le serait pas".
Une dame, une semaine avant de mourir confessait : "Vous savez que j'ai eu ce cancer
quelques semaines après avoir appris que mon mari me trompait. Je veux être morte avant que
les gens ne l'apprennent; je ne supporterais pas les regards compatissants".
Comme nous le voyons par ces deux exemples, c'est l'ego limité de ces personnes qui les ont
menées à utiliser inconsciemment les problèmes de leur vie pour se suicider d'une manière
acceptée par la société.
Notre société n'admet pas les désordres psychologiques et les échecs et il est plus facile de
mourir que de faire face avec courage à nos vieilles cicatrices émotionnelles.
Les médecines nouvelles ont plus de réussite auprès des personnes qui sont prêtes à travailler
sur elles-mêmes, sur leur mémoire émotionnelle, sur leur léthargie, leur ignorance, leur
aveuglement et leur entêtement.
C'est par une collaboration avec leur thérapeute que la nouvelle démarche vers la santé sera
possible.
Dans la médecine officielle il y a séparation : il y a la médecine spécialisée qui sait tout et le
malade qui ne sait pas (bien que depuis quelques années les malades souhaitent de plus en
plus être informés).
La nouvelle médecine privilégie une coopération avec le médecin qui se met au même niveau
que le patient afin de l'accompagner vers sa guérison. Ce qui veut dire que le malade doit
accepter les essais proposés par son thérapeute et l'aider à les corriger et le thérapeute doit
accepter d'apprendre de son patient ce qui sera utile pour lui.
Ce duo "thérapeute-patient" crée les conditions pour permettre un état de méditation ou l'un et
l'autre proposent des expérimentations propices au retour de la santé.
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Le thérapeute a besoin du patient pour découvrir les éléments utiles à son rétablissement car
c'est le patient qui a la solution mais il ne peut l'exprimer sans l'aide de son accompagnateur.
Le thérapeute et le patient doivent véritablement collaborer et accepter l'un et l'autre les
échecs. L'apprentissage se fait par essais, réussites et erreurs.
Après avoir repéré ce qui a déclenché le maladit et ce qui le maintient, il convient de
découvrir le terrain qui a permis son éclosion et de nettoyer ce dernier pour éviter les rechutes.
Tout comprendre sur l'origine ne veut pas dire que l'on va effectivement guérir et tout
appliquer pour ne plus être malade.
Même si l'on sait qu'il vaut mieux arrêter, par exemple, de fumer et de boire, d'éviter d'être
jaloux, colérique ou orgueilleux, etc., cela ne donne pas forcément la détermination pour le
réaliser.
Pour aider à la vraie guérison il est nécessaire de guérir le patient dans sa totalité. Enlever une
tumeur peut être considéré comme un acte d'amour de la part du chirurgien mais si cela
n'englobe pas tout l'être, cela est insuffisant. Il retrouvera à nouveau son cancer lorsqu'il
retournera chez lui car sa blessure, émotionnelle et énergétique, n'a pas été soignée.
Psychosomatique ou somatopsychique ?
Nous vivons une époque où chaque année de nouvelles philosophies de la santé voient le jour,
des milliers de livres sont publiés sur ce thème dans le monde et chacun prêche pour sa
chapelle.
L'approche de la santé qui est le plus critiquée aujourd'hui est la médecine allopathique
appelée par ses détracteurs, "médecine matérialiste" ou bien encore" médecine militaire".
Cette médecine, largement enseignée et utilisée depuis de nombreuses années, est la seule à
avoir fait la preuve de son efficacité sur les troubles lésionnels qui mettent en danger, à plus
ou moins court terme, la vie des individus.
La médecine d'urgence, à elle seule, mérite d'être citée en exemple comme véritable
dispensatrice de soins. Comme cette médecine a toujours dû faire face à des situations
d'urgence, elle n'a guère eu le temps de s'attarder sur d'autres facteurs qui pouvaient être
responsables de la création de ces situations de crise auxquelles elle devait sans arrêt faire
face. Il ne vient à la pensée de personne de critiquer le pompier qui a éteint l’incendie qui
menaçait de détruire notre habitation même s’il a abîmé dans l’urgence des objets de valeur
affective ou matérielle.
Sans s’en rendre compte, la médecine d’urgence est devenue progressivement dépendante de
l’économie politique.
Le plus grand champ de bataille est celui de la conquête, par d'autres approches médicales, de
toutes les maladies fonctionnelles qui ne menacent pas directement la vie des individus.
Cependant aujourd'hui, de nombreux malades atteints de maladies lésionnelles, comme par
exemple le cancer, se tournent vers une aide thérapeutique différente de la médecine
officielle.
Tout malade sensé veut être correctement soigné et guéri.
De plus en plus de malades déçus par la médecine officielle recherchent la guérison ailleurs.
Non seulement, ils ne croient plus que la médecine puisse les guérir, mais de plus, ils
redoutent les effets secondaires des traitements qui s'ajoutent à leur inconfort. Certains ont pu
supporter cela, d'autres non.
Les êtres humains sont devenus plus intelligents et ne se laissent plus aveugler par les mirages
de la science politico-économique. Dans un premier temps, le mirage a rassuré et a redonné la
foi et le courage. Puis la réalité à montrer son vrai visage de déception.
L'être humain ne se laisse plus faire aussi facilement. Nous en avons pour preuve aujourd'hui,
les nombreux scandales qui éclatent dans tous les domaines.
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Avec les découvertes en physique quantique, il n'est plus possible d'envisager une
relation horizontale cause-effet mais plutôt un modèle énergétique dynamique qui nous
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Tant que nous restons sur un modèle horizontal de type newtonien nous chercherons toujours
qui a existé en premier : la poule ou l'oeuf ?
Physique Psychique
En d'autres termes, la question : les maladies sont-elles
psychiques ou physiques, n'a plus guère de sens.
Conscience objective
Conscience subjective L'interface qui relie le psychique au physique est la zone
vibratoire qui représente le chaînon manquant entre les deux.
Refoulement Toute action ou réaction physique ou psychique est
Inconscient individuel
Hérédité
réinterprétée, retraduite selon le passage dans le bain
vibratoire de l'individu.
Inconscient collectif Ainsi une action physique ou psychique positive pourra
déterminer, après passage dans ce bain, dans cette interface,
soit une réaction physique ou psychique positive, négative ou neutre. A l'inverse une action
physique ou psychique négative pourra déterminer, soit une réaction physique ou psychique
négative, soit positive ou neutre.
Autrement dit, toute action ou réaction physique ou psychique est déterminée par le modèle
vibratoire issu de la triade héréditaire.
Toute approche physique, psychique ou énergétique, peut avoir une influence positive, néga-
tive ou neutre sur le modèle vibratoire.
Bien que certaines recherches en psycho-neuro-immunologie prouvent de plus en plus
l'origine psychosomatique des maladits, il convient toutefois de garder à l'esprit que l'être
humain est un organisme complexe qui englobe à la fois le physique, le psychique et l'éner-
gétique.
Ne considérer que le psychisme revient à faire les mêmes erreurs que l'approche allopathique
matérialiste que l'on condamne. De même, ne considérer que le physique et le psychisme sans
tenir compte de l'énergétique, est également une erreur.
Nous pourrions résumer la philosophie clef de la santé part :
Toute la vie de l'individu est influencée par le modèle vibratoire spirituel qui englobe le
physique et le psychique et toute action sur le physique et le psychique influence à son tour
ce modèle vibratoire.
Ainsi une alimentation qui convient à une personne peut-être négative pour une autre. À
l'inverse une alimentation qui ne convient pas à une personne peut-être positive pour une
autre.
Il est toutefois des substances hautement toxiques qui dépassent rapidement toutes les marges
existantes.
Ainsi, un poison violent a une action immédiate sur le dépassement de la marge de tout
individu.
Quoique, là encore, il est nécessaire d'avoir toujours la connaissance de ce qui est toxique ou
non pour un individu.
Le persil est bon pour l'être humain mais tue un perroquet si ce dernier en absorbe.
Comme nous l'avons perçu, il convient d'adapter les thérapies existantes à chaque individu et
il n'y a pas véritablement une thérapie qui fonctionne pour tous car chacun est différent.
La façon la plus juste est d'envisager l'être humain avec tous ses niveaux physique,
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Depuis plusieurs années des énergies semblent nous faire évoluer mais nous n’avons pas
conscience que c’est nous qui permettons cela. L’univers qui nous entoure et dont nous
prenons conscience est un miroir qui reflète notre évolution vers la prise de conscience de qui
nous sommes. À la fois, tout ce que nous sommes existe déjà et en même temps tout est à
découvrir. C'est à l’image d’une personne qui aurait créé une grille de mots croisés et qui
ensuite l’oublierait pour avoir le bonheur de participer à sa découverte.
Imaginez-vous un instant devant votre miroir. Observez qu’il vous envoie le mouvement que
vous faites, par exemple pour vous maquiller, mesdames, ou vous raser, messieurs. Et cela
vous permet de corriger votre geste. Ensuite, le miroir vous montre ce nouveau geste et ainsi
de suite jusqu’à ce que vous soyez satisfaits. Vous ne diriez pas que c’est le miroir qui crée le
geste que vous voyez. Il y a donc interaction entre vous et le miroir. Dans votre utilisation, le
miroir et vous formez un ensemble, une globalité.
L’être humain, ainsi que tous les règnes dans leur évolution, émettent des informations sur les
gestes qui ont été et sont effectués et cela se perçoit dans le miroir qu’est la vie. De même, le
miroir de la vie nous montre cette évolution. Et à son tour, cette nouvelle évolution perçue
dans le miroir nous amène à effectuer un nouveau geste.
Quelques personnalités qui mènent le monde tentent de nous montrer que le reflet de nos
gestes est négatif alors que de plus en plus de personnes commencent à percevoir les choses
autrement.
Nous sommes arrivés à la fin d’un cycle d’évolution et nous en commençons un nouveau.
Les changements que nous avons effectués dans notre conscience s'inscrivent dans notre
biologie. Notre corps biologique ne reste pas en arrière comme l’épave d’un véhicule qui ne
sert plus à rien.
Avez-vous observé que depuis que l’être humain est apparu sur terre, il n’y a plus eu de suite
dans l’évolution des espèces, comme si l’évolution s’était arrêtée à l’homme ?
La biologie totale, issue des découvertes du Dr Hamer nous démontre, avec des preuves
irréfutables, que nos maladies sont des réflexes biologiques de survie lorsque nous sommes en
échec, soit parce que nous sommes exposés à un événement traumatique imprévisible vécus
dans l’isolement, soit parce que nous vivons une inhibition de nos actions émotives qui
entrent en résonance avec d’autres situations traumatiques inconscientes.
Sans solution concrète, intellectuelle ou imaginaire nous sommes sous la dépendance de
solution archaïque. Autrement dit, dès que l’être humain est surpris sans solution, les anciens
comportements de survie hérités lors de l’évolution des espèces sont enclenchés et créent ce
que nous appelons le maladit. Si les espèces qui nous ont précédés avaient agit comme nous,
c’est-à-dire, si elles avaient empêché les solutions de survie de se manifester nous
n’existerions tout simplement pas car de nouveaux organes n’auraient pu être crée. C’est
l’échec de l’ancienne espèce nous dit Mère1 qui a permis l’apparition de la nouvelle.
Le nouvel homme ne va pas transformer quelques-uns de ses organes mais comme il vivra
l’état d’unité, ce seront toutes ces cellules qui vont se transformer en recevant de nouveaux
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codes. Toutes les cellules de notre corps vont remplacer peu à peu leur programme biologique
de survie par ces nouveaux codes.
Il a fallu de nombreuses années pour préparer la conscience à comprendre l’état d’unité mais
il n’en faudra plus autant pour que cela se propage dans le corps.
Dans un premier temps, il a été nécessaire de préserver le corps afin que la conscience qui
l’utilise puisse s’éveiller et passer de la dualité à l’unité. Il fallait d’abord préparer la
conscience parce que la matière plus lente ne peut changer que si l’esprit est changé. C’est un
jeu qui se passe, non pas par étapes respectives, mais presque en même temps (comme dans le
miroir), sans que l’on puisse vraiment déterminer lequel est le plus important. Si la conscience
n’est pas évoluée, la matière ne peut pas l’être. Si la matière n’est pas évoluée, la conscience
ne peut pas l’être. En réalité cela évolue dans son entier mais comme dans le plan de la dualité
il y a un début et une fin, notre intellect a besoin de percevoir cela dans le temps et l’espace.
Imaginez un film vidéo compacté sur le disque dur de votre ordinateur; il existe alors dans sa
globalité et c’est seulement lorsque vous le décompactez et le regardez qu’il entre alors dans
votre temps et votre espace de conscience et qu’il a alors un début, une évolution et une fin
que vous découvrez pas à pas.
De même, dans l’unité, il n’y a pas d’involution et d’évolution car toutes les innombrables
possibilités existent.
De la dualité à l’unité
N’attendons pas que demain nous transforme car le futur est déjà en nous.
Dans le monde de la dualité, si nous attendons que l’image que nous apercevons dans le
miroir se mette à bouger pour que nous puissions décider du geste suivant, nous risquons fort
d’attendre longtemps. "Faisons un pas vers Dieu et Il fait deux pas vers nous", disent les
Ecritures. Nous avons tout simplement oublié que le Dieu que nous apercevons dans le miroir
de la vie est nous.
Nous sommes le créateur de notre avenir tout comme nous sommes le créateur de notre passé.
Nous avons tendance à accepter facilement que notre avenir dépend de notre présent et nous
avons des difficultés à admettre que notre passé est aussi notre propre création.
Nous nous maintenons sans cesse dans la dualité sans nous en rendre compte.
Prenons un exemple développé à partir de la Médecine Nouvelle qui est maintenant connue
grâce à de nombreux communicateurs et auteurs.
Chaque jour qui passe j'ai la preuve que la biologie totale, la psychobiologie avec tous les
outils qu’elle utilise fonctionne de manière révolutionnaire et pourtant j'y vois aussi un leurre,
une énorme illusion qui me maintient dans la dualité.
C'est vrai que lorsqu'un patient découvre le sens (son sens à lui, peu importe que cela soit réel
ou pas) de son maladit, il en guérit.
C'est vrai, comme le dit Claude Sabbah, qu'il n'y a pas de victime mais seulement des
programmes inscrits dans le cerveau.
En réalité, il n'y a que nous qui créons toutes les conditions que nous découvrons afin de
prendre conscience de qui nous sommes réellement. Dans la globalité, il n'y a ni passé, ni
futur mais un seul présent. C'est moi qui décide de projeter ce que je suis dans mon présent et
je vais y découvrir alors la lecture de l'hérédité, l'arbre généalogique, le projet-sens, les cycles
cellulaires mémorisés, les symboles, les planètes, les vies antérieures, etc,. J'ai créé dans
l'instant tout cela et puis je le place dans la dualité en l'étirant et en le grossissant pour vivre
qui je suis. Alors apparaît ce qui me semble ne pas être moi mais en provenance des autres.
L'erreur est de penser que cela provient des autres alors que cela est ma propre création pour
prendre conscience de qui je suis. Je suis bien le seul dieu de ma propre création et en cela je
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puis modifier cette création afin que le miroir me montre une autre image. Tout cela ne serait
qu'un jeu mais nous y avons ajouté "l'enjeu" en étant persuadés que la mort existait
indépendamment de nous.
L'ego, avec ses réflexes de survie, nous leurre. La biologie totale, comme toutes les médecines
physiques, psychiques ou énergétiques, tentent de guérir une illusion et du même coup nous
enferment et nous maintiennent encore plus par leurs résultats dans l'illusion. Je ne dis pas
qu'il ne faille plus aider l'ego à guérir mais qu'il est essentiel de ne pas se leurrer et de choisir
son jeu, l’intention avec laquelle on joue.
Mère, disciple du sage Aurobindo, soulignait que depuis l'être humain il n'y avait plus eu de
nouveau règne. Elle était persuadée qu'un nouvel être était en création. Nous tournons en
rond, comme elle le dit si bien, dans notre bocal humain mais un jour nous en sortirons. Tout
comme un premier poisson est sorti de l’eau pour se déplacer sur la terre, il y a eu un premier
humain pour sortir de la dualité et vivre dans l’unité. Mais même si cet ex-poisson revient
enseigner à ses congénères qu’il est possible de vivre sur la terre, ils ont difficile de le croire
car cela passe par une transformation et cela fait peur car nous perdons nos repères
sécurisants. Accepter de rencontrer la mort pour renaître est difficile car nous sommes
dominés par nos réflexes biologiques de survie.
Nous avons été leurrés par notre perte de conscience progressive de notre divinité et nous
nous sommes persuadés les uns et les autres avoir été rejetés du paradis.
Nous allons découvrir comment nous avons fait pour nous séparer de nous même.
Nous avons déjà vu que pour venir au monde nous avons dû dépendre de trois hérédités et
qu’ensuite nous avons été conditionnés par le monde extérieur. Si nous n’avions pas entendu
parler, ni n’avions vu quelqu'un marcher, nous n’aurions pas aujourd’hui ces possibilités qui
nous différencient des autres règnes. Si nous ne nous étions pas vus, reconnus et aimés par
l’autre nous n’aurions pas pu prendre conscience. L’autre me renvoie indirectement mon
image et je prends conscience de qui je suis.
L’imitation fut un avantage mais, à notre insu, est devenue un immense inconvénient. Nous
n’avons pas pris conscience que notre monde intérieur, ce que nous sommes, y compris notre
corps physique n’était qu’une copie des autres. La plupart des mystiques méditent toute leur
vie sur cette question : qui suis-je ? Et c’est paradoxalement le biologiste Henri Laborit, un
être en contact avec les cellules du corps qui a trouvé la réponse : nous sommes les autres !
Bien évidemment nous avons créé cela pour nous aider à comprendre que l’extérieur est bien
le reflet de qui nous sommes. Mais plutôt que de l’utiliser pour nous libérer de notre
dépendance aux autres, nous avons continuer à exister avec toutes ces autres parties qui certes
furent une aide mais qui par la suite devinrent une entrave. Il était nécessaire de lâcher la main
de papa et maman pour apprendre à marcher tout seul. Nous avons créé tout cela pour en
prendre conscience mais non pas pour en devenir l'esclave. Nous avons permis que cela soit
possible car nous avions prévu de nous en libérer grâce à la crise d’adolescence, mais à
nouveau malheureusement nous l’avons mal comprise. L’adolescent n’est pas en conflit avec
l’autorité extérieure mais vit un conflit avec ce qui n’est pas lui et qui est entré en lui. Au
départ, l'enfant dépendant a eu besoin d'exemples pendant le temps nécessaire à sa maturation
vers l’état d’adulte libre et responsable.
Intérieurement, nous devons rejeter, "tuer" maman et papa tout comme le disciple doit quitter
et "tuer" son maître pour devenir adulte, pour devenir son propre maître.
Certaines thérapies proposent de prendre conscience de tous ces programmes dont nous
sommes inconsciemment victimes et cela aide énormément à nous débarrasser de ce qui n’est
pas nous.
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L'erreur est de croire que cela s’est passé en dehors de nous et que nous n’en sommes pas
responsables. En fait, nous ne sommes pas victimes puisque nous sommes le créateur de ces
circonstances, avec l’accord de toutes les personnes impliquées dans les situations rencontrées
dans notre vie. Il y a là une nuance importante.
Selon Mère, il y a autour de la cellule quatre trames qui l'empêche de vivre l’état d’unité. Il y
a la trame du mental, de l’émotionnel, du sensoriel et du corps.
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Nous avons créé ces trames comme on crée un scaphandre afin de descendre profondément
dans la matière. Nous avons décidé de quitter l’unité, le paradis pour prendre conscience,
grâce à la dualité, que nous sommes Dieu. Mais au cours de notre expérience, nous nous
sommes identifiés aux différentes trames et nous avons oublié que c’est nous qui les avions
créées.
La mort alors fut choisie pour que nous apprenions à nous désidentifier de nos trames. En
revenant en incarnation, nous avons repris nos corps mentaux, astraux, éthériques et
physiques et comme ceux-ci avaient conservé les empreintes, les hérédités, les gènes des
différentes trames, ils nous limitèrent à nouveau. Et depuis des vies et des vies nous tournons
en rond dans notre bocal.
Limités par l’hérédité, les habitudes de survie, les croyances religieuses ou scientifiques nous
avons oublié, non seulement que nous sommes le créateur de tout cela, mais encore l'objectif
premier de notre conscience
Mère nous apporte son expérience et nous dit que le retour à l’unité est possible par un travail
de libération des cellules des trames qui les recouvrent.
Pour y arriver, nous devons aller à la rencontre des quatre trames : mentale, émotionnelle,
sensorielle, et physique.
Pour la continuation de ce chemin, lisez « Le Mental des cellules » et nous serons ensemble
pour continuer cette aventure divine.
Voici quelques passages extraits de ce livre qui nous parlent de cette aventure.
"Mais cela même va se trouver tout d'un coup complètement dépassé, surpassé, et
probablement bouleversé, par l'intrusion de quelque chose qui n'était pas dans l'univers que
l'on a étudié. C'est ce changement, cette transformation brusque de l'élément universel, qui va
amener très certainement une sorte de chaos dans les perceptions, d'où surgira une
connaissance nouvelle" (1956).
"Un monde nouveau est NÉ. Ce n'est pas l'ancien qui se transforme, c'est un NOUVEAU qui
est né. Et nous sommes en plein dans cette période de transition où les deux s'enchevêtrent, où
l'autre persiste encore, tout-puissant et dominant entièrement la conscience ordinaire, mais où
le nouveau se faufile, encore très modeste, inaperçu –inaperçu au point qu'extérieurement il
ne dérange pas grand chose… pour le moment, et que, même, dans la conscience de la
plupart, il est tout à fait imperceptible. Et pourtant il travaille, il croît." (1957).
" Ce corps, ce n'est plus du tout comme c'est d'habitude : ce n'est plus guère qu'une
concentration, une espèce d'agglomération de quelque chose ; ce n'est pas un corps dans une
peau – pas du tout. C'est une sorte d'agglomération, de concentration de vibrations. Et même
ce qu'on a l'habitude d'appeler une "maladie", même ces désordres de fonctionnement n'ont
pas, pour ce corps, le même sens qu'ils ont, par exemple, pour les docteurs ou pour les gens
ordinaires – et ce n'est pas comme cela, il ne se sent ça comme cela. Il sent ça comme…
comme une sorte de difficulté d'ajustement à un besoin vibratoire nouveau (1961).
"C'est curieux, ça coagule quelque chose : toute la vie cellulaire devient une masse solide,
compacte, et d'une concentration formidable – et UNE SEUNE vibration. Toute le corps est
devenu UNE vibration extrêmement rapide et intense, mais immobile. C'était une masse
tellement forte! C'était beaucoup plus solide que la Matière. C'était quelque chose de très
particulier, et solide! plus solide, plus matériel que la Matière. Et cela avait un poids, une
densité, extraordinaires!" (1961).
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"Maintenant, je fais une distinction constante entre… (comment dire ?) la vie en ligne droite
et en angle droit, et la vie ondulatoire. Il y a une vie où tout est coupant, dur, angulaire, et puis
on se cogne partout, et il y a une vie ondulatoire, très douce, très charmante. C'est curieux,
c'est tout à fait un autre genre de vie. Même les bonnes volontés sont agressives, même les
affections, les tendresses, les attachements -tout ça c'est agressif comme tout. Mais "ça"…
c'est une sorte de cadence, un mouvement ondulatoire qui est d'une ampleur, d'une puissance.
Et ça ne dérange rien. Ça ne déplace rien, ça ne heurte rien" (1962).
"(Lors d'une émeute locale). Toute cette attaque apparaissait comme un mensonge absolu,
sans aucun élément de vérité derrière (c'est-à-dire la grande illusion du bocal), mais en même
temps, simultanément (cela ne peut pas se dire, mais simultanément), partout, sur toute la
ville, j'avais une perception microscopique (mais absolument précise et exacte) de tous les
points de mensonge qui ETABLISSAIENT LE CONTACT : exactement la vibration de
mensonge en chacun ou en chaque chose, qui permettait le contact. Ce qui fait que cette
conscience (de l'autre état) qui était là, si elle avait été collective, si collectivement on avait pu
la recevoir, rien n'aurait été touché –les pierres seraient lancées, on ne serait pas touché. Par
exemple, un moellon a été envoyé et a touché ma fenêtre, et j'ai vu à cette minute-là, j'ai vu
exactement dans la conscience des gens présents, la vibration de mensonge qui avait permis
que la pierre touche là. Et cela, en même temps, simultanément, partout, sur toute la ville"
(1965).
"La grosse difficulté dans la matière, c'est que la conscience matérielle, c'est-à-dire le mental
dans la matière, s'est formé sous la pression des difficultés, des obstacles, des souffrances et
des luttes. Elle a été "élaborée" par ces choses, et cela lui a donné une empreinte presque
pessimiste et de défaitiste, qui est certainement le plus grand obstacle… Dès que le corps est
conscient, il est conscient de son propre mensonge ! Il est conscient de cette loi-ci, de cette
loi-là, de cette troisième loi, de cette quatrième loi, cette dixième loi -tout est "des lois". Il faut
comprendre que cela n'est PAS VRAI… Les déformations mentales des docteurs sont
effrayantes ; elles se collent dans votre cerveau, elles restent là et elles reviennent dix ans
après. Ils ont, oh! Ils ont un pouvoir hypnotique sur la conscience matérielle… qui est un peu
inquiétant. Le docteur cristallise la maladie, la rend concrète, dure ; et après, il a le mérite de
la guérir… quand il peut" (1965).
" Mais le corps ne pourra se laisser aller comme cela que quand il sera prêt. Et c'est cela, la
préparation. Le mouvement, c'est, oui, de se fondre totalement, et le résultat est l'abolition de
l'ego, c'est-à-dire un état qui est inconnu, n'est-ce pas, on peut dire "pas réalisé
physiquement", parce que tous ceux qui cherchaient le Nirvãna cherchaient cela en
abandonnant leur corps, tandis que notre travail, c'est que ce soit le corps, la substance
matérielle qui puisse se fondre. Comment garder la forme sans qu'il y ait d'ego, c'est cela le
problème…
Le corps, tant qu'il ne sait pas, tant qu'il est dans son état d'ignorance, est pris de panique,
croit à une grande maladie, mais à l'origine ce n'est pas cela : c'est le retrait de la loi de la
nature ordinaire et le remplacement par l'autre, alors il y a un moment où ce n'est ni ça ni ça et
ce moment-là est critique" (1968).
"Le corps est tout le temps mis en présence de cette expérience : quand on est comme cela
(Mère bascule légèrement sa main à droite), les choses s'arrangent miraculeusement, c'est
incroyable ; et il suffit d'être seulement comme cela (bascule à gauche), pour que ce soit
dégoûtant, que tout aille mal, tout grince : un tout petit mouvement. Dans un cas on a mal, on
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souffre, on est misérable, et dans l'autre cas… Et c'est la même chose. N'est-ce pas, le corps a
cette expérience : il est tout à fait désorganisé, il a du rhume, il a mal ici, mal là, et quand il
est dans une certaine attitude : plus rien ! Ça n'existe plus, il n'y a plus de trace il n'y a plus de
rhume, il n'y a plus de mal, il n'y a plus rien, tout est parti ! Et non seulement c'est parti, mais
les CIRCONSTANCES de l'entourage changent ! Ce n'est pas seulement dans l'imaginaire
mais c'est dans le FAIT. C'est comme une trame où il y a tous les accidents possibles et on
apprend au corps à sortir de là. C'est la cause des maladies, c'est la cause de toutes les choses
destructives. Les deux états sont imbriqués de telle façon que l'on peut passer de l'un à l'autre
à n'importe quel moment et à n'importe quelle occasion" (1969).
"C'est la conscience qui travaille constamment (celle de l'autre état), et non pas comme une
suite de ce qui était avant, mais comme un effet de ce qu'elle perçoit A CHAQUE INSTANT.
Dans le mouvement mental ordinaire, il y a la conséquence de ce que l'on a fait avant –ce n'est
pas cela : c'est la conscience qui voit CONSTAMMENT ce qui est à faire, c'est la conscience
qui, à chaque seconde, suit –elle suit son propre mouvement. Ça permet tout ! C'est justement
cela qui permet les miracles, les renversements… ça permet tout !" (1969).
"C'est très au-dessus de la pensée, c'est au-dessus de la vision, c'est une sorte de perception : il
n'y a plus de différenciation des organes. Et c'est une perception, oui, qui est totale : qui est à
la fois vision, ouïe, connaissance . Quelque chose qui est un nouveau genre de perception.
Alors là on sait. Ça remplace le savoir. Une perception tellement plus vraie mais tellement
nouvelle que je ne sais pas comment l'exprimer" (1970).
"La conscience ordinaire, même si elle a les idées les plus larges, est toujours au centre, et les
choses existent par rapport à un centre. Et maintenant le point n'existe plus! Alors les choses
existent en elles-mêmes. N'est-ce pas, ma conscience est DANS les choses, elle n'est pas
quelque chose qui "reçoit". C'est très physique. Et ce n'est pas comme une personne qui se
serait agrandie pour prendre les autres au-dedans d'elle, ce n'est pas cela (1971).
"C'est une expérience curieuse. Le corps sent qu'il n'appartient plus à la vieille manière d'être,
mais il sait qu'il n'est pas encore dans la nouvelle et qu'il est… il n'est plus mortel et il n'est
pas immortel." (1971).
AVERTISSEMENT
C’est à chacun de prendre la responsabilité des choix qu’il fait. Tout comme il est nécessaire de
bien se connaître et d’avoir toutes les conditions requises avant de décider de faire de
l’alpinisme, il en va de même pour cette aventure humaine. Soyez honnête et congruent avec
vous-même et ne décidez pas de vivre cette aventure pour prouver à d’autres que cela est vrai. Il
n’y a rien à prouver mais simplement à expérimenter en tant que pionnier. Il n’est pas choisi par
tout le monde de vivre la vie d’un pionnier. Si vous doutez, il vaut mieux attendre que la route
soit tracée par d’autres dans cette forêt inconnue avant de vous y aventurer.
Léon Renard
Psychologue, psychothérapeute, Président de l'association Objectif Santé Globale, auteur des
livres "Le Cancer apprivoisé" (éditions Vivez Soleil et Marabout), la "Médecine de l'âme du
docteur Edward Bach" (éditions du Rocher), webmaster du site internet
http://www.alasanteglobale.com
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1
Le Mental des cellules, Staprem, éditions Robert Laffont, Paris, 1981
Source: http://www.lespasseurs.com