Le Francais en Sixieme
Le Francais en Sixieme
Le Francais en Sixieme
LE
FRANCAIS
GRAMMAIRE
ORTHOGRAPHE
VOCABULAIRE
EN
CONJUGAISON
EXPRESSION ECRITE
SIXIEME
COURS ET
EXERCICES
1
M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANCAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT- LOUIS
GRAMMAIRE
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M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANCAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT- LOUIS
Les consonnes :
17 consonnes 3 semi-consonnes (ou semi-voyelles)
b bal, robe j Yeux; ail
s souris, pièce w Fouet [fwɛ], voir [vwar]
k carpe, kiwi, qui ɥ fuite [fɥit], lui [lɥi]
d date
f face, phare
g gare, bague
ʒ journal, gorge
l la, alors
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m maman
n non
ɲ gnôle, agneau
p petit
R rare
t tordu
v voir, wagon
z zèbre, oser
ʃ chat, short
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EXERCICE VI :
A partir des exemples donnés, fais la transcription phonétique des mots ou
groupes de mots qui te sont proposés.
EXEMPLES MOTS A TRANSCRIRE PHONETIQUEMENT
a. liant : [l j ɑ̃] a. bruit
b. rions : [R j ɔ̃] b. truisme
c.fuite : [f ɥ i t] c.embouteillage
d. louant : [l w ɑ̃] d. puiser
e. rouer : [R u e] e. poire
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LE SCHEMA DE LA
I/ Les éléments nécessaires à la communication :
Quand deux ou plusieurs personnes se parlent, échangent des informations, on dit qu’ils
communiquent. Cette communication se fait au moyen des éléments suivants :
- un référent : c’est le sujet de la communication.
· un message : c'est l'idée ou l'information à transmettre.
· un émetteur : c’est celui qui a l'idée ou l'information qu'il souhaite communiquer. Il est la
source du message et peut être une personne ou un groupe de personnes.
. un récepteur : c’est celui qui reçoit le message ; il peut être une personne ou un groupe de
personnes
· un canal : c'est la voie de circulation du message, le moyen utilisé pour le transmettre.
Ce canal peut être direct (par exemple la conversation, les signes) ou indirect (par
exemple la lettre, le téléphone, l’ordinateur, la télévision, la radio, etc.)
· un message en retour : c'est le message que le récepteur va communiquer à l'émetteur en
réponse (par exemple des questions, une approbation, une désapprobation, une
action…).
II - Le schéma de communication :
On peut représenter la communication à l'aide d'un schéma appelé « schéma de la
communication ».
LE REFERENT
De quoi est-il
question?
│
L’EMETTEUR LE RECEPTEUR
De qui? → LE MESSAGE → A qui?
│
LE CANAL
Par quel moyen ?
│
LE CODE
Langue? Signe ?
Geste ?
Exemple :
Le directeur de l’école téléphone à la librairie pour commander 50 cahiers de travaux
pratiques. Son interlocuteur, le libraire, objecte en lui disant que l’école n'a pas encore payé
la dernière commande.
Voici le schéma de cette communication :
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LE REFERENT
Commande de livres
│
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- intention : informer
- thème : devoir
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I/ Le code de la communication :
Le code de communication est un ensemble de signes et de règles de combinaison de
ces signes qui permet de constituer et de comprendre des messages. L’émetteur y puise
pour constituer son message : c’est l’opération d’encodage (ce mot vient du verbe « encoder
» qui est le fait de transmettre un message sous forme codée). Le destinataire identifiera
ce système de signes : c’est l’opération de décodage (le mot vient du verbe « décoder » qui
est le fait d’analyser et de comprendre un message selon un code).
Il existe différents codes de communication en fonction des codes utilisés. On peut donc
communiquer en utilisant différents codes.
1.Le code pictographique :
C’est la représentation graphique par l’image, la photo, le dessin…, exprimant des mots
ou des idées. Ce code est prioritairement destiné aux personnes ne pouvant ni parler ni
écrire.
2. Le code gestuel adapté :
C’est le langage par signes de membres du corps (la tête, les mains, les yeux, etc.), le
langage mimique (c’est un adjectif qui vient du verbe « mimer » qui signifie « exprimer une
attitude, un sentiment, une action par les gestes, sans utiliser la parole »).
3. Le code de communication par l'écrit :
Il reste le moyen privilégié lorsque celui communique maîtrise la lecture et l’écriture.
4. Le code de communication par l'oral :
C’est celui qui se fait, se transmet par la parole.
5. Le code de communication sonore :
C’est celui qui utilise des sons pour transmettre des messages.
2EXEMPLES :
- La communication de groupe :
- un patron parlant à son employé,
- un commercial téléphonant à un client,
- un professeur donnant des cours particuliers à un élève par visioconférence,
- une mère envoyant une lettre à son fils,…
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Dans la communication de groupe, un émetteur s’adresse à un ensemble de récepteurs.
3.EXEMPLES :
La communication de masse :
- un celle
C’est professeur donnant
qui utilise les «des cours
mass à une» classe
media (presse, internet, télévision, affiches, flyers, etc.)
- un entraîneur
comme instrumentsde basket parlant à son Iléquipe
de communication. s’agit durant un tempsdes
de l’ensemble mort
communications qui
permettent à un émetteur ou un ensemble d’émetteurs de s’adresser aules
- un principal envoyant des lettres d’information aux parents d’élèves informant
plus grand nombre
d’une rencontre…
possible de récepteurs.
EXEMPLES :
- une grande marque diffusant une publicité de son dernier produit à la télévision
- une association caritative mettant en ligne ses dernières activités sur son site Internet
- un commerçant diffusant ses flyers dans la rue…
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LA PHRASE SIMPLE :
Types et formes
Les phrases permettent de donner des informations, de poser des questions, de donner des
ordres, etc. C’est la raison pour laquelle elles sont classées en « types » et il y a quatre types
de phrases qui peuvent avoir différentes formes. Les formes de phrase se reconnaissent
par la présence (ou non) de certains mots et par des variations dans l'ordre des mots
dans la phrase. Il existe cinq principales formes de phrases.
EXEMPLES
Dans :
ces exemples, on donne des informations sur les élèves et la lutte au Sénégal.
- Les élèves sont en classe.
2 -- Au
LaSénégal,
phraselainterrogative
lutte est un sport:traditionnel
C’est celle qui demande une information, qui permet de poser une question; elle se termine
par un point d’interrogation.
3 EXEMPLES : exclamative :
- La phrase
- Quel
Les tempssefait-il
phrases ?
terminant par un point d'exclamation sont dites exclamatives. Elles
- Que font d’exprimer
permettent les élèves ?un sentiment en s'exclamant.
- Combien de fois a-t-il fait e voyage ?
4 EXEMPLES
- La phrase : impérative :
Le- Qu'il
dernierfait type
chaudde! phrase est le type impératif. Elle permet de donner un ordre, un
- Que cette
conseil ; elle voiture
permetest bellede! prier, etc. Dans la phrase impérative, le verbe peut être
aussi
conjugué à l’impératif ou au subjonctif. La phrase impérative peut également être une
phrase sans verbe.
EXEMPLES :
- Soyez à l’heure. (verbe conjugué à la deuxième personne du pluriel de l’impératif)
- Qu'il sorte du terrain (verbe conjugué à la troisième personne du subjonctif présent)
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négation est: généralement marquée par deux éléments : ne… pas, ne… plus, ne… jamais,
LaEXEMPLES
ne…
- Larien,
pressene… que. cette situation. (forme affirmative)
a évoqué
2 -- La
Lapresse
forme n’aemphatique
pas évoqué cette: situation. (forme négative)
- La presse a-t-elle évoqué ce
La forme emphatique permet de mettre fait ? (forme interrogative
en relief affirmative
l'un des éléments ) phrase, c'est-à-
d'une
- La
dire depresse n’a-t-elle
le mettre pasd'insister
en valeur, évoqué ce surfait
lui..?Cette
(forme interrogative
mise négative
en valeur peut être) faite de plusieurs
- Faites cet
manières : exercice. (forme injonctive affirmative)
a -– Ne faites pas
Changer cet exercice.
la place du mot(forme
ou deinjonctive
l’expressionnégative ) la phrase :
dans
On peut modifier l’ordre des mots en plaçant le mot qu’on veut en relief en tête de phrase.
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On peut encadrer les mots mis en relief avec des présentatifs, c'est-à-dire des expressions
qui servent à présenter, à mettre en situation ou en relief le nom désignant une personne
ou une chose, tels que c’est … qui … , ce sont … qui, c’est … que …, ce sont … que , il y a … qui,
il y a … que … , voici … qui …, voici … que …, voilà … qui …, voilà … que …
Dans ces trois :exemples, les expressions soulignées sont mises en relief à l’aide de « pour »
EXEMPLES
pour la première
- Pour ses quinzephrase,
ans, son«père
pourluice qui estun
a acheté » vélo.
pour la deuxième et « quant aux » pour
la-dernière.
Pour ce qui est de son sac, on ne l’a pas retrouvé.
3 -- Quant
La forme active et elles
aux récompenses, la forme
ont été passive
distribuées: aux meilleurs élèves.
Quand une phrase est à la forme active, cela signifie que le sujet fait l’action exprimée par
le verbe conjugué.
Quand
EXEMPLEune phrase
: est à la forme passive, cela signifie que le sujet subit l’action exprimée
par le verbe
- Les conjugué.
secouristes ont assisté les blessés. (Le sujet Les secouristes fait l’action d’assister les
blessés)
4 EXEMPLE
- La forme : impersonnelle :
- Les
Une blessés
phrase est àont été assistés
la forme par les quand
impersonnelle secouristes.
elle a(Le sujetLeles pronom
sujet
pour blessés subit
« il » qui ne
l’action du
renvoie à aucune personne, à aucun animal ou à aucune chose. Dans ce cas, le verbe ne se
conjugue donc qu’à la troisième personne du singulier.
EXEMPLES :
- Il a beaucoup plu cette année.
- Il faut que j’aille voir le directeur.
- Il ne lui reste plus qu’à bien travailler.
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4. Je te demande d'être là avant midi. 5. Tu dois manger rapidement. 6. Nous allons au
cinéma ce soir.
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EXERCICE 7 :
Dis si les phrases suivantes sont à la forme personnelle ou à la forme
impersonnelle en justifiant à chaque fois ta réponse.
1. Il est temps de partir. 2. Il part dans un instant. 3. Il gèle dehors. 4. Rentre le chien. Il gèle
dehors ! 5. Il est arrivé un malheur après la pluie d’hier. 6. Un malheur est vite arrivé
après les vents violents.
EXERCICE 8 :
Réécris les phrases suivantes à la forme impersonnelle.
1. Bien dormir est nécessaire pour être attentif en classe. 2. Dix kilomètres restent à parcourir
avant d’arriver à destination. 3. Fumer dans un lieu public est interdit. 4. Respecter la loi est
obligatoire. 5. Le temps est très ensoleillé aujourd’hui. 6. L'écriture est utile pour mieux
s'exprimer.
EXERCICE 9 :
Classe les phrases suivantes en forme active et en forme passive.
1. Les petits se sont levés tôt ce matin. 2. Les tasses de café sont apportées par la serveuse.
3. La méthode a été expliquée dans le manuel. 4. Des mesures seraient prises pour corriger
la situation. 5. Le père est ravi des résultats de ses enfants. 6. Le professeur sera informé de
la raison de leur absence. 7. Ces enfants sont valorisés par leur grand frère. 8. Le
ministre de l’Éducation est arrivé en retard.
EXERCICE 10 :
Dans les phrases suivantes, transforme celles qui sont à la forme active à la
forme passive et celles qui sont à la forme passive à la forme active.
1. Le comptable tient les livres. 2. La voiture est réparée par le mécanicien. 3. Les
policiers arrêtent le voleur. 4. Les acteurs sont dirigés par le metteur en scène. 5. L’architecte
dessine les plans de maison. 6. Le Président de la République sera élu par les
Sénégalais. 7. Une voiture a renversé le chien. 8. Un secrétaire va être embauché par le
directeur.
EXERCICE 11 :
Dans les phrases suivantes, en utilisant le procédé de mise en relief demandé
dans la parenthèse, mets en relief le mot ou le groupe de mots en gras.
1. Nous avions déjà envisagé cette solution. (détachement en tête de phrase et reprise
par un pronom personnel)
2. Il faut avoir tous les jours une alimentation équilibrée. (présentatif « c’est »)
3. Je refuse de l’aider. (détachement avec la formule « quant à »)
4. Nous ne connaissions pas cette expression. (présentatif « voilà »)
5. Ils promènent leur chien tous les soirs. (détachement en tête de phrase)
6. Il n’a pas reconnu son ami d’enfance. (détachement en fin de phrase et reprise par un
pronom personnel)
7.Nous nous sommes rencontrés chez des amis communs. (présentatif « c’est »)
8. Ma sœur vient avec nous. (détachement en fin de phrase et reprise par un
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pronom personnel)
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LeEXEMPLE :
groupe nominal peut être constitué du nom seul.
Les meilleurs élèves de l’école étaient récompensés le jour de la cérémonie.
LeEXEMPLE
groupe verbal
: peut être constitué du verbe seul.
Moussa / parle à son père.
Parfois
GN le groupe
EXEMPLE : GVnominal peut ne pas être exprimé par exemple quand le verbe est à
l’impératif.
Les élèves / chantent.
GN GV
EXEMPLE :
Chantez l’hymne national.
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EXERCICE 3 :
Trouve un GN correspondant à chacun des GV suivants.
1. ……….. est tombée en panne. 2. …..…… arriverons demain. 3. …..…… ne travaillent pas les
jours fériés. 4. …..……ont oublié d’éteindre la lampe. 5. ont applaudi à la fin de la pièce.
6.............se sont réunis hier.
EXERCICE 4 :
Réécris les phrases en les complétant par un GN (attention aux accords).
1. ................vend des croissants et des pains au chocolat. 2. ................ cherchent des objets
réupérables dans cette décharge. 3. ................ mangent avec des baguettes. 4................ont
remporté la coupe du maire. 5..............jouent aux billes près du jardin public.
EXERCICE 5 :
Réécris ces phrases simples en leur ajoutant des groupes de mots de ton choix
(attention aux accords).
1. Pierre et son frère jouent. 2. Les voitures se vendent cher. 3. Vous partez. 4. Il apporte des
jeux vidéos. 5. Moussa et moi travaillons
2
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Dans ces deux: exemples, les articles définis « la » (1ère phrase), « le » et « la » (2e phrase)
EXEMPLES
déterminent deslenoms
- La faim dans mondequidoit
appartiennent
être vaincue.à une catégorie générale.
- Le lion est un animal de la brousse.
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Dans certains cas, les articles le et les se contractent avec les prépositions à et de pour
former au, aux, du, des.
2 EXEMPLES
- L’article: indéfini :
- Lesarticles
- Les villageois se préparent
indéfinis sont un, aux
une (= à les
et des . )Ilstravaux des champs.
s’emploient / Ils reviennent
pour renvoyer des (= ou
à une personne
à de
uneles)
chosechamps.
qui n’est pas identifiée.
L’emploi
EXEMPLES de l’article
: indéfini « un » montre qu’on ne connait pas l’identité de l’homme,
alors
- Unque si onest
homme venudità «laL’homme
avait maison ceest venu à la maison ce matin », cela prouverait
matin.
qu’on sait bien de quel homme il s’agit.
- L’article indéfini peut aussi renvoyer à une idée, à quelque chose que celui qui parle ne
précise pas.
EXEMPLES :
- Il possède des maisons. / Il ne possède pas de maisons. / Il possède de belles maisons.
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IIEXEMPLES :
- Les adjectifs démonstratifs :
- Je
Les consomme
adjectifs du fromage
démonstratifs sont tous les, cette
ce, cet jours. et
(Jeces
consomme un peupour
. On les emploie de fromage = ou
montrer l'être
laarticle
chosepartitif.)
désignée par le nom qu’ils déterminent.
- Je suis parti du camp il y a une heure. (Je suis parti de le camp = article défini
Dans cet exemple,
EXEMPLE : la maison dont on parle est bien précise et elle est désignée par l’adjectif
démonstratif
- Cette maison« cette
nous ». appartient.
Les adjectifs démonstratifs servent aussi à reprendre un nom qu'on vient d'utiliser.
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1.Pour un seul possesseur et un seul objet :
- mon au masculin et à la première personne;
- ton au masculin et à la deuxième personne;
- son au masculin et à la troisième personne.
- ma au féminin et à la première personne;
- ta au féminin et à la deuxième personne;
- sa au féminin et à la troisième personne.
2. Pour un seul possesseur et plusieurs objets :
- mes au masculin ou au féminin et à la première personne;
- tes au masculin ou au féminin et à la deuxième personne;
- ses au masculin ou au féminin et à la troisième personne.
3. Pour plusieurs possesseurs et un seul objet :
- notre au masculin ou au féminin et à la première personne;
- votre au masculin ou au féminin et à la deuxième personne;
- leur au masculin ou au féminin et à la troisième personne.
4. Pour plusieurs possesseurs et plusieurs objets :
- nos au masculin ou au féminin et à la première personne;
- vos au masculin ou au féminin et à la deuxième personne;
- leurs au masculin ou au féminin et à la troisième personne.
EXEMPLES: :
Remarque
Devant
- Tousun mot
nos féminin
amis commençant
viendront à la fête. par
(nosune
amisvoyelle h » muet, on emploie « mon »,
ou unà «nous)
= les amis
« -ton
Leur son » au
», «maison estlieu de « ma
inondée ta », « sa
», «maison
. (leur = la».maison à eux)
EXEMPLE :
- J’ai rangé les bagages dans mon armoire. (on dit « une armoire » mais pas «
ma armoire »)
IV - Les adjectifs indéfinis :
Quand on veut indiquer une certaine quantité, un certain nombre qu’on ne connait pas,
on utilise un adjectif indéfini. Les adjectifs indéfinis sont : tout, plusieurs, quelques,
certains, chaque, aucun, etc.
VEXEMPLE
- Les adjectifs
: interrogatifs et les adjectifs exclamatifs :
- Plusieurs
Les personnes étaient
adjectifs interrogatifs présentes
indiquent à la
que l'être oufête . (le nombre
la chose de personnes
qu'ils déterminent faitest indéfini)
l'objet d'une
question. Les adjectifs interrogatifs sont :
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- Quel pour le masculin-singulier;
- Quels pour le masculin-pluriel;
- Quelle pour le féminin-singulier;
- Quelles pour le féminin-pluriel.
EXEMPLES
- Millier, :
million et milliard :
Dès - vingt-quatre enfantsils s'accordent en nombre.
qu'ils sont multipliés,
- un lièvre
EXEMPLES
- Vingt et cent
- six lapins : :
Ils-- prennent
trois la marque
milliers
cent bouteilles du pluriel à deux conditions :
d'enfants
+ ils doivent
- sept être multipliés
millions par un nombre ;
d'habitants
+ -ilsdeux
doivent terminerd'enfants.
milliards le déterminant.
EXEMPLES :
- quatre cents dollars
- trois cent dix feuilles
- quatre-vingts livres
- quatre-vingt-cinq pommes
2
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2
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LeEXEMPLES
nom commun : peut parfois ne pas être accompagné par un déterminant, notamment :
- dans certains- proverbes
- la voiture les jeunes: - le policier…
EXEMPLES :
- Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
- dans des énumérations :
EXEMPLES :
- Elèves, parents d’élèves, professeurs étaient tous présents à la cérémonie.
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b – Le nom propre :
Le nom propre désigne un seul être ou objet, ou bien une seule catégorie d’êtres ou d’objets.
Il n’a pas de déterminant (sauf dans des cas particuliers) et commence par une lettre
majuscule.
EXEMPLES :
- Mamadou – Monsieur Ndiaye – les Seck – les Diop…
Les noms de peuples et les noms géographiques et de certains monuments ont des
déterminants.
EXEMPLES :
- le Sénégal - la Tour Eiffel - les Ivoiriens…
2 - Le nom animé et le nom non animé :
a – Le nom animé :
C’est celui qui désigne un être vivant, qu’il soit humain ou non.
b EXEMPLES
- Les noms:non animés :
CeLes élèves
sont (animé
ceux qui humain),
désignent / Un lion
un objet, (animéinanimé(e).
une chose non humain).
3 EXEMPLES
- Les noms: concrets et les noms abstraits :
a -– Une fenêtre
Les noms - le pont
concrets : – la montagne
Ce sont ceux qui désignent un être ou un objet qu’on peut toucher.
b EXEMPLES
- Les noms:abstraits :
Ce- Un
sontcaillou - ledésignent
ceux qui sac… une réalité qu’on ne peut toucher : une action, une qualité,
une idée, un phénomène…
EXEMPLES :
- la danse - la beauté - la richesse - la sensibilité…
4 - Les noms dénombrables et les noms non dénombrables :
a - Les noms dénombrables :
Ce sont ceux qui désignent des êtres ou des objets qu’on peut compter un par un.
EXEMPLES :
- les élèves – cinq voitures – huit pommes…
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b - Les noms non dénombrables :
Ce sont ceux qui désignent une matière ou une réalité abstraite, qu’on ne peut compter par
unité.
IIEXEMPLES
– Genre:et nombre des noms :
1-- le
Lebeurre
genre- la
desmusique
noms -:du thé…
a - Noms masculins et noms féminins :
Les noms se répartissent en deux genres : le masculin et le féminin.
Le masculin se reconnaît souvent par l’emploi de déterminants comme le, un, ce, cet,
quel… Les déterminants Mon, ton et son indiquent aussi le masculin, mais ils peuvent
déterminer des noms féminins commençant par une voyelle.
Le féminin est souvent reconnu par l’emploi de déterminants comme la, une, ma, ta, sa,
cette, quelle…
Certains
EXEMPLES noms:ont les deux genres, masculin et féminin. Ce sont les noms animés désignant
des êtres
- (le (humains
) soleil, et animaux),
(un) arbre, en particulier
(mon) cahier, (ton) sac,les
(cenoms de métiers.
) pantalon … sont des noms masculins.
- (la) lune, (cette) feuille, (une) pince, (quelle) maison… sont des noms féminins.
LaEXEMPLES
- présence de: certains
(mon) armoire suffixes
, (ton) heure ou terminaisons
, (son ) action… sontpermet parfois
également desdenoms
reconnaitre le genre des
féminins.
noms.
- un handballeur ---> une handballeuse
- -un Les suffixes
praticien --->masculins :
une praticienne
- un loup ---> une louve
- unSUFFIXES
tigre ---> une tigresse EXEMPLES
-ment - un changement, un enterrement
-eur - un balayeur, un directeur
-oir - un arrosoir, un séchoir
-age - un barrage, un pâturage, un apprentissage
-(i)er - un cerisier, un citronnier
-on - un ballon, un carton, un veston
-gramme - un télégramme, un diagramme
-drome - un aérodrome, un syndrome
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-cide - un herbicide, un homicide
-mètre - un thermomètre, un géomètre
-scope - un microscope, le cinémascope
-isme - le capitalisme, l’impérialisme
-phone - un homophone, un téléphone
- Les suffixes féminins :
SUFFIXE EXEMPLES
-tion/ssion - une exécution, une traduction, une interrogation
-sion - une conclusion, une décision
- une allure, une ceinture, la peinture
-ure
Exceptions : un parjure, un murmure
-(i)té - la beauté, la liberté, la santé
-ance/ence - une abondance, une absence, une différence
-e - une allée, la crainte
-eur - la blancheur, la grandeur, la profondeur
-esse - la faiblesse, la gentillesse
-(er)ie - la galanterie, une librairie
-ette - une camionnette, une pincette, une couchette
-ée - une matinée, une poignée
-ine - la caféine, l'héroïne, la médecine
-logie - la biologie, la géologie
-phobie - la claustrophobie (peur d’être enfermé)
- la cleptomanie (habitude de voler), la mythomanie (habitude de
-manie
mentir)
-thérapie - la radiothérapie, la chimiothérapie
-nomie - la gastronomie, la physionomie
-ite - une appendicite
Toutefois
EXEMPLEScertains
: noms, appelés « noms collectifs », désignent au singulier un groupe d’êtres
ou- de
Unchoses.
homme (singulier) ---> des hommes (pluriel)
- Un grand (singulier) ---> des grands (pluriel)
EXEMPLES :
- le bétail - la foule - la population
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Remarque :
Il existe des noms qui ne s’emploient qu’au pluriel. Certains d’entre eux désignent des
ensembles alors que d’autres n’expriment pas spécialement un ensemble.
EXEMPLES :
- des archives (des documents anciens), des bestiaux (ensemble des animaux
domestiques élevés en troupeaux et entretenus dans une exploitation agricole), des
décombres (débris, restes d'un bâtiment écroulé)
- les ténèbres (l’obscurité), les funérailles (une cérémonie d’enterrement)
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b EXEMPLES
- Les formes : dérivées :
On dit d’un
- rond adjectif–qu’il
- blond petita une forme, etc.
- grand dérivée quand il est formé d’un radical d’un mot plus
un préfixe ou un suffixe, ou un préfixe et un suffixe en même temps.
c EXEMPLES
- Les formes: composées :
- impur (l’adjectif est composé du préfixe im et du radical -pur)
- immoral (l’adjectif est composé du préfixe im et du radical -moral)
- verdâtre (l’adjectif est composé du radical vert et du suffixe -âtre)
- sportif (l’adjectif est composé du radical sport et du suffixe -if)
- Imbattable (l’adjectif est composé du préfixe im, radical -batt, du suffixe -able)
- Intolérable (l’adjectif est composé du préfixe in, radical -tolér, du suffixe -able)
- Désorganisé (l’adjectif est composé du préfixe dés et du radical -organisé)
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Les adjectifs composés, quant à eux, sont formés de deux adjectifs ou d'un adjectif et
d'un nom.
d EXEMPLES
- Les formes : par conversion :
On- Ilappelle « adjectifs
porte une chemisepar conversion
bleu » (du
vert. (bleu verbe
et vert sont« convertir » qui signifie « changer »,
deux adjectifs)
« -convertir
Les tenues») un
descertain
élèves nombre d'adjectifs
sont de couleur bleuquiciel
proviennent de adjectif
. (bleu est un mots qui appartenant
et ciel est un à
d'autres classes grammaticales. En effet un adjectif peut provenir d’un participe présent ,
d’un participe passé, d’un nom ou d’un adverbe (dans ce cas il reste invariable).
L’adjectif par conversion peut aussi provenir d’un nom ou d’un groupe de mots
introduit par une préposition et montrant l’état de l’être ou de la chose dont on parle.
IIEXEMPLES :
– Les fonctions de l’adjectif qualificatif :
- Cet élève
L’adjectif est brillant
qualificatif peut.être
(l’adjectif vient
attribut ou du participe présent brillant)
épithète.
1–- Ce couteau estqualificatif
L’adjectif bien aiguisé. attribut : du verbe aiguiser)
(participe passé
- Elle porte
L'adjectif est une robequand
attribut ivoire. il(l’adjectif
est reliévient
au dunomparticipe
par unnom ivoire
verbe ) (c’est un verbe
d’état
- Ce
qui sont des
exprime un gens
état, bien. (l’adjectifd'être
une manière vient de sujet). Lesbien
du l’adverbe et il d’état
verbes reste invariable)
sont ainsi ceux qui
- Le directeur est de bonne
définissent un sujet et son attribut. humeur aujourd’hui. (bonne humeur est un groupe
de mots introduit par la préposition « de » et qui a la fonction d’un adjectif)
Dans la première
EXEMPLES : phrase, « calme » est un adjectif qualificatif attribut relié au sujet «
La- La
mermer
» par
est le verbe d’état « est ». Dans la deuxième, « heureux » est également un
calme.
adjectif qualificatif
- Les enfants attribut relié
paraissent heureux.au sujet « Les enfants » par le verbe d’état « paraissent ».
Les principaux verbes d'état sont être, devenir, paraître, sembler, demeurer, rester,
avoir l'air....
2 – L’adjectif qualificatif épithète :
L'adjectif qualificatif peut ne pas être séparé du nom par un verbe d’état : il est alors
appelé adjectif épithète.
EXEMPLE :
- On entendait le bruit de la mer déchaînée.
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L’adjectif épithète peut être séparé du nom qu’il qualifie par une virgule : il est alors dit
apposé.
IIIEXEMPLES :
– La place de l'adjectif qualificatif :
- Déchaînée, la mer battait les rochers.
1.La place de l’adjectif attribut :
- La mer, déchaînée, battait les rochers.
L’adjectif qualificatif attribut suit souvent le verbe d’état.
L’adjectif
EXEMPLE qualificatif
: attribut peut parfois se placer avant le verbe d’état.
- Les élèves sont bavards.
2.EXEMPLE
La place: de l’adjectif qualificatif épithète :
- Noire qualificatif
L’adjectif est la forêt.épithète peut se placer avant ou après le nom qu’ils qualifient.
Certains
EXEMPLES adjectifs
: qualificatifs épithètes peuvent se trouver avant ou après le nom et
changent alors le sens
- C’est une jolie chemise de.la phrase.« jolie », épithète de « chemise », est placé avant
(l’adjectif
ce nom)
Dans la une
EXEMPLES
- C’est première
:
maison phrase,
hantée. on a placé
(l’adjectif est l’adjectif
« hantée »« placégrandaprès
» après
le nom« «homme
maison »
») pour
mettre
-- Le l’accent
joueur sur la taille de celui dontest on un
parle. Dansgrand.
la deuxième, on a placé l’adjectif «
Surpris, ledevoleur
basket Michael
s’enfuit parJordan
la fenêtre homme
. (l’adjectif « surpris », apposé à « voleur », est
grand »
-placé
Nelsondevant «
Mandela homme »
estqu’il pour mettre
un qualifie)
grand homme. l’accent sur la personnalité de celui dont on parle.
avant ce nom
III- Le
– Les
voleurdegrés de signification
, surpris, s’enfuit par la fenêtre. (icide il estl'adjectif
placé après lequalificatif
nom « voleur ») :
Dans certains emplois, l’adjectif qualificatif permet d’établir des degrés ou bien des
comparaisons entre des êtres ou des choses : c’est ce qu’on appelle « les degrés de
signification ». Il peut ainsi connaitre divers degrés de signification.
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L’adjectif
EXEMPLES qualificatif
: exprime ainsi une qualité à des degrés d’intensité plus ou moins forts.
- Moussa est peu gentil.« peu », « assez », « extrêmement » gentil.
Ainsi Moussa peut être
Le- degré
Moussadeestlaassez
qualité peut être comparé à celui d’un autre élément. Par exemple
gentil.
Moussa
- Moussa « plus
estest » gentil que
extrêmement gentil.son frère.
Le- Moussa
degré deestlaplus
qualité
gentilpeut
que enfin être comparé à celui d’un groupe, d’un ensemble. Par
son frère.
exemple
- MoussaMoussa
est le est le plus gentil » (ici on sous-entend dans un groupe)
plus«gentil.
Ainsi les significations de l’adjectif peuvent avoir des degrés d’intensité et de comparaison
divers.
1– Les degrés d'intensité :
L'expression de l'intensité varie selon une échelle qui va du plus faible au plus fort. Ce
sont généralement les adverbes qui servent à exprimer cette intensité qui peut être
faible, moyenne ou élevée.
a - L'intensité faible :
L'adverbe peu et certains adverbes en -ment comme faiblement, légèrement,
etc. permettent d'exprimer une qualité d'intensité faible.
b EXEMPLES
- L'intensité: moyenne :
- Il est
Les peu courageux.
adverbes assez, moyennement, quasi (ou quasiment), presque, plutôt
- Les victimes
expriment sont légèrement
une qualité d'intensitéblessées.
moyenne.
c EXEMPLES
- L'intensité : élevée :
- Elle
Les est plutôt
adverbes trèsjolie.
, tout/ Son travail
, fort était
, bien presque
, tout réussi.
à fait, etc. et certains adverbes en -ment
comme entièrement, absolument, etc. expriment le plus haut degré d'intensité.
EXEMPLES :
- Il est très petit.
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- d’égalité
EXEMPLE : aussi
: + adjectif.
- Moussa est plus grand que son frère.
EXEMPLE :: moins + adjectif.
- d’infériorité
- Moussa est aussi grand que son frère.
b EXEMPLE :
- Le superlatif :
Le- Moussa
superlatifestexprime
moins grand
le plusque sonoufrère.
haut le plus bas degré d’une qualité par rapport à un
ensemble. L'adjectif est alors précédé de le plus (comparatif de supériorité) ou de le moins
(comparatif d'infériorité).
EXEMPLES :
- Ce tableau est le plus beau de tous. (superlatif de supériorité)
- Il est le moins gentil de tous. (superlatif d’infériorité)
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EXERCICE 5 :
Dans les phrases suivantes, transforme l’adjectif attribut en adjectif épithète
dans une autre phrase.
EXEMPLE :
Ce train est rapide. Il met une heure pour rallier le nord. → Ce train rapide met une heure
pour rallier le nord.
1. Cet exercice est amusant. Les élèves le font avec plaisir. 2. Ce livre est passionnant. Je te
le conseille 3. Cette apparition est surprenante. Elle me fait peur. 4. Le rideau de brume
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était épais. Il bouchait l’horizon.
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EXERCICE 6 :
Indique le degré d’intensité des adjectifs dans les phrases suivantes.
EXEMPLE :
Son père est très satisfait de son travail. (intensité élevée)
1. Les populations sont peu contentes de cette décision des autorités. 2. Les parents
paraissent légèrement satisfaits des résultats des examens. 3. Ces bêtes semblent plutôt
malades. 4. Ces travaux sont presque parfaits. 5. Il s’est payé des chaussures trop
grandes pour lui. 6. Les enfants semblent bien contents de recevoir leurs cadeaux.
EXERCICE 7 :
Précise le degré de comparaison des adjectifs dans les phrases suivantes et dis
s’il s’agit de comparatif ou de superlatif.
EXEMPLE :
Moussa a été plus récompensé que son frère. → comparaison de supériorité
1. Cet arbre parait plus grand que celui qu’on vient de voir. 2. Le Brésilien Pelé est le
plus grand joueur de tous les temps. 3. Mamadou a été moins travailleur que d’habitude.
4. Les élèves de la 6e A ont fait aussi bien que ceux de la 6e B. 5. Modou est l’élève le
moins intelligent de la classe.
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EXEMPLES
Pour : le complément du nom, il suffit généralement de trouver le nom ( portes
reconnaître
- Il veutdans
et-fenêtres des portes
le 1er et des fenêtres
exemple, fer dansen aluminium
le deuxième et livre
. (en quoi
danssont faites lesetportes
le dernier) et la
de poser
les fenêtres
question ? endu
à partir aluminium
nom : de=quoi ? de quides
complément quoi portes
? ànoms ? en quoiet fenêtres
? (comme ) c’est fait dans
les- Ilexemples).
vient d’acheter un fer à repasser. (à quoi sert le fer ? à repasser = complément
Leducomplément
nom fer) du nom est remplaçable par un pronom.
- Le livre de Moussa est perdu. (le livre de qui ? de Moussa = complément du nom livre)
II EXEMPLES
- Comment : se construit le complément du nom ?
- La construire
Pour porte de cette maison = Laduporte
le complément nom,deoncelle-ci. celle-ci, une
utilise (souvent complément du nom
préposition. Les plus
porte, est le utilisées
couramment pronom qui en, de, à
sontremplace cette maison)
- Voici
- La l’élève en
préposition dont j'ai convoqué
exprime généralementle parent . (dont, complément du nom élève, est
la matière.
le pronom remplaçant l’élève).
- La
EXEMPLES
préposition
- Cette : de
maison, j'enexprime généralement
avais construit l'appartenance,
la porte. (en, complément l'utilisation, l'origine…
du nom porte , est le
une table
-pronom en bois. (la
remplaçant table )est faite en bois)
maison
- une salle de bain en marbre. (la salle de bain est faite en marbre)
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EXEMPLES :
- le cahier de Moussa. (le cahier appartient à Moussa)
- un lieu de prière. (un lieu qu’on utilise pour prier)
- un tapis d’Iran. (un tapis qui provient d’Iran)
- La préposition à est généralement utilisée avant un verbe à l'infinitif pour dire à quoi
sert la chose que désigne le nom, etc.
EXEMPLES :
- une table à repasser. (la table sert donc à repasser)
- une boite à outils. (une boite qui sert à garder des outils)
- un bateau à pêche. (un bateau qui sert à pêcher)
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1. une idée géniale 2. une attitude généreuse 3. un repas dominical 4. un festin royal 5. Des
vacances studieuses 6. L’économie africaine 7. Les travaux champêtres 8. une maladie
pulmonaire.
EXERCICE 7 :
Complète les phrases suivantes avec des compléments du nom dont la nature
t’est précisée entre parenthèses.
1. Je tiens beaucoup à mon service de…………..… (nom commun) 2. N’est-ce pas la voiture
des……………..… ? (nom propre) 3. Ils ont toujours eu cette envie de………………… (verbe à
l’infinitif) 4. Ce livre de……………..……….(nom propre) est très intéressant.. 5. La joie des………….
(nom) faisait plaisir à voir. 6. Les maisons d’..................(adverbe) étaient-ils plus solides ?
EXERCICE 8 :
Réécris les phrases suivantes et ajoute des compléments du nom aux noms en
gras.
1. Un escalier menait aux chambres. 2. Les participants sont tous animés du désir. 3.
J’ai bien peur que ce voyage ne soit pas prudent. 4. Son départ a été repoussé.
EXERCICE 9 :
imagine pour les noms suivants des compléments du nom en utilisant les
prépositions en, de, sans, par, pour, à.
1. un bateau 2. une porte 3. une valise 4. un sac 5. une place 6. une maison 7. un mariage
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II.EXEMPLE
Natures
: de l’apposition :
- Premier peut
L’apposition du concours,
être : Moussa a été récompensé. (Premier du concours est
unegroupe
- un apposition qui:désigne Moussa, nom auquel elle se rapporte)
nominal
EXEMPLE
- un :
adjectif qualificatif ou un participe passé :
- Ce garçon, un élève peu commun, est promis à un bel avenir.
- une
EXEMPLE
proposition
: subordonnée relative :
- Contents,: les enfants sautent de joie.
EXEMPLE
- Cet élève, qui est en retard, cherche un billet d’entrée.
- un participe présent :
EXEMPLE :
- Le lutteur, se ressaisissant, terrassa son adversaire.
- un pronom :
EXEMPLE :
- Cet homme ne tire parti que d’un travail, le sien.
- un verbe à l’infinitif :
EXEMPLE :
- Une seule idée, partir, était dans la tête de ces candidats à l’émigration.
III. Les autres constructions de l’apposition :
- L’apposition peut être accolée directement au groupe nominal qu’elle détermine.
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EXEMPLE :
- Le président Léopold Sédar Senghor était aussi écrivain.
- Il peut être introduit par la préposition de.
EXEMPLE ::
Remarque
Lafaut
Il -ne villepas
de confondre
Saint Louisl’apposition
se trouve au nord du par
introduite pays.
de avec le complément du nom.
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EXERCICE 3 :
Dis si les mots ou expressions en gras sont des compléments du nom ou des
appositions.
1. Mon père, ce héros au sourire si doux.... (Victor Hugo) 2. Le bureau du directeur se
trouve au dernier étage. 3. Le jardin de ma maison est entouré d'une haie vive. 4. le
président Senghor fut aussi un grand poète de la négritude. 5. Je ne mange pas du riz
au poisson. 6. La fidélité de son engagement ne fait aucun doute. 7. Monsieur le
premier ministre présidera la cérémonie. 8. Lat Dior Diop est mort à la bataille de
Dékheulé. 9. il fait partie de cette promotion des élèves gendarmes. 10. Les revenus des
ménages souffrent de la crise économique.
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La terminaison des verbes nous renseigne sur :
- le mode et le temps pour tous les verbes
- la personne et le nombre pour les seuls verbes conjugués
- le genre et le nombre pour le seul participe passé.
3 – Cas particuliers :
- Il est parfois difficile de distinguer le radical de la terminaison des verbes totalement
irréguliers comme avoir, aller, dire, être, faire, pouvoir, savoir, valoir, vouloir.
- IlEXEMPLES
arrive souvent
: au radical d’un verbe de se modifier au cours d'une conjugaison au même
temps.
- Il va travailler. (va = verbe aller)
- Tu es là ? (es = verbe être)
- EXEMPLE : le verbepour
Certains radicaux, vouloir
conserver la prononciation, peuvent subir des changements
- Elle a rougi. (a = auxiliaire avoir)
orthographiques.
- 1 personne Ainsi
ère le -c de
du singulier ducertains
présentradicaux prend
de l’indicatif : jeune cédille devant une terminaison
veux
qui, sans
- 1ère cela, modifierait
personne saprésent
du pluriel du prononciation :
de l’indicatif : nous voulons
-g de certains
LeEXEMPLES : radicaux est suivi d'un -e muet devant une terminaison qui, sans cela,
- le verbe avancer
modifierait : j'avance, nous avançons, j'avançais
sa prononciation.
- le verbe apercevoir : j'aperçois, tu aperçus, nous apercevons
EXEMPLE :
- le verbe manger : je mange, nous mangeons, je mangeais, vous mangiez, en
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ce camarade, Moussa entretien........ de bons rapports. 9. Ce chemin condui...... tout droit à
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la rivière. 10. Mon frère a demandé un entretien........ à son patron. 11. N’essai.........pas de le
tromper, il se méfie.
EXERCICE 5 :
Mets les verbes à la forme correcte au présent de l’indicatif
1. Je (se coucher) tous les soirs à 9h30. 2. Elles (se laver) tous les jours, bien sûr. 3. Pour
Noël, je (s'offrir) un petit voyage à Saint Louis. 4. Il (se regarder) tout le temps dans la
glace. 5. Fatou exagère, elle (s'acheter) toujours des vêtements ! 6. Tu (se lever) à quelle
heure ? 7. Nous (s'appeler) Ndiaye, et vous ? 8. Mademoiselle, vous (se sentir) bien ? 9.
Nous (se rencontrer) tous les ans à la conférence. 10. Je (se demander) comment il va. 11.
Nous (s'écrire) au moins une fois par mois. 12. Vous (se téléphoner) souvent ? 13. Je (se
coucher) trop tard, en ce moment. 14. Ils (se promettre) toujours de ne plus se disputer.
15. Attends-moi une minute, je (se changer) et j'arrive. 16. Aminata (se maquiller) trop, je
pense. 17. Les vedettes de la chanson (se prendre) pour de véritables artistes. 18. Il
(s'imaginer) qu'il va devenir riche et célèbre. 19. Nous (ne pas se parler) depuis plus de 10
ans. 20. Le soir, Mody (s'endormir) vers 8 heures et demie.
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On appelle verbe
EXEMPLES : d'état un verbe qui sert à exprimer une manière d'être, un état de l’être
ou- de chosejoue
Moussa dontauonfootball
parle ;.il(Moussa
met en relation un sujet
fait l’action et son attribut.
de jouer)
- Les athlètes ont longtemps couru. (les athlètes ont fait l’action de courir)
EXEMPLE
Les principaux: verbes d'état sont : demeurer, devenir, être, sembler, paraître,
- Les enfants
rester, paraissent
avoir l’air . contents. (« paraitre » est le verbe d'état mettant en
relation l'attribut « content » et le sujet « les élèves » dont il met en relief l’état).
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EXERCICE 12 :
Pour chacun des verbes suivants, contruis une phrase où il employé comme verbe
d’action et une phrase où il devient un verbe d’état.
EXEMPLE : le verbe « revenir »
- Il est revenu malade. (le verbe « revenir » est ici employé comme verbe d’état)
- Il est revenu de son voyage. (le verbe « revenir » est ici employé comme verbe d’action)
1. sembler – 2. paraître – 3. trouver – 4. arriver – 5. rentrer – 6. partir.
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Parmi
EXEMPLESles verbes
: transitifs certains sont accompagnés d'un complément d'objet
direct (construit,ladirectement
- Il aperçoit montagne une sanspomme.
préposition) : ils sont
(il aperçoit dits
quoi transitifs
? la montagne directs
= (comme le
verbe apercevoir dans l’exemple).
complément
d’objet direct)
D'autres sont accompagnés d'un complément d'objet indirect (construit indirectement, à
- Il se
l'aide souvient
d'une de son et
préposition) enfance . (ildits
ils sont parle
transitifs ? de son enfance
de quoiindirects (comme = le complément d’objet
verbe se souvenir
dans l’exemple).
IL. Le verbe intransitif :
Un verbe est intransitif quand il ne peut pas être accompagné d'un complément d'objet.
EXEMPLES
Certains verbes: sont, par nature, toujours intransitifs;
- Il partira à l'aube. (il partira quand ? à l’aube = complément circonstanciel de
Certains
EXEMPLES
temps)verbes : peuvent être employés dans un sens transitif ou dans un sens intransitif.
-- aller, arriver, venir,
Il se réveillera voyager...
en cours de route. (il se réveillera où ? en cours de route =
Les verbes suivants
EXEMPLE peuvent
: le verbe avoir»un emploi transitif ou intransitif selon leur construction
« fleurir
: arrêter, brûler, commencer,
- Le décorateur a fleuri la salle.fuir,(sens
vaincre, servir, rougir, rompre, siffler, glisser, retarder,
transitif)
veiller.. .
- Au jardin de mon père, les lilas ont fleuri. (sens intransitif)
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LeEXEMPLE
complément : d'objet se distingue du complément circonstanciel par le fait que sa place
est généralement
- La fixe et qu'il
direction organisera une ne peut pas
rencontre êtreune
dans supprimé.
semaine.
c. d’objet c.c. de lieu
Selon la façon
EXEMPLE dont le
: dans complément
l’exemple est relié au verbe, on distingue le complément d'objet
précédent
direct,
- on le complément
peut déplacer « d'objet
dans uneindirect et le »complément
semaine et dire « Dans d'objet
une second.
semaine, la direction
organisera une rencontre »
I -- Le complément
on peut supprimer « dans d'objet direct»(COD)
une semaine et dire «: La direction organisera une
Lerencontre
complément d'objet
» ; mais on direct
ne diradépend
pas : «d'un
Uneverbe transitif
rencontre direct. Il est
la direction directement
organisera dansrelié
uneà
cesemaine ni « La
dernier, »donc direction
sans organisera
l’aide d’une dans une
préposition, et semaine
il répond »aux
toutquestions
court. qui, quoi, qui
est- ce que, qu'est-ce que…
- Le complément
II EXEMPLES : d'objet indirect (COI) :
- Les élèves ont fait le devoir.
Le complément d'objet indirect dépend : « qu’est-ce
(Questiond'un que les
verbe transitif élèvesIlont
indirect. estfait ? »au
relié ouverbe
«
parleslaélèves ont fait
préposition quoilaquelle
avec ? » Réponse : le devoir
se construit = COD).
ce verbe. Il répond à la question à qui, à quoi,
de qui, de quoi, etc. selon la préposition que demande la construction du verbe.
IIIEXEMPLE :
- Le complément d'objet second (COS) :
Le- Ils ont parlé de
complément l’école
d'objet . (Ils est
second ont un
parlé de quoi ? de
complément l’école
d'objet = COI)
indirect employé en même temps
qu'un complément d’objet direct. Il est introduit par une préposition.
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EXEMPLE :
Nous aiderons les élèves à bien réviser.
- Question : nous aiderons qui ? Réponse : les élèves (= COD)
- Question : à quoi ? Réponse : à bien réviser (= COS)
Le COS est introduit par une préposition sauf s'il s'agit d'un pronom placé devant le verbe.
- Nature
IVEXEMPLES : du complément d'objet :
Le- Ilcomplément
a donné lesd'objet
cahierspeut
auxêtre
élèves.
:
- Il leur
- un nom : a donné les cahiers.
- un
EXEMPLE
pronom::
- Nous étudierons
EXEMPLE : votre dossier.
- Nous parlons de lui.
- un infinitif :
EXEMPLE :
- Elle ne renoncera pas à partir.
- une proposition :
EXEMPLE :
- Nous attendrons que le dossier soit enregistré.
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- un
EXEMPLE
pronom ::
- Il viendra en train. (Il voyage par quel moyen ? Le train. La circonstance exprimée
- un infinitif
EXEMPLE
dans cette ::phrase est donc le moyen)
- La place de l’indépendance est très belle ; j’y suis allé plusieurs fois. (Je suis allé où
- un
EXEMPLE
adverbe
plusieurs :: ? A « y » (qui remplace ici « place de l’indépendance. La circonstance
fois
Ils travaillent
-exprimée pour phrase
dans cette s'enrichir. (Dans
est donc le quel
lieu) but travaillent-ils ? Pour s’enrichir.
EXEMPLE
- un
La gérondif ::
- Il viendra demain. (Il vient quand ? Demain. La circonstance exprimée dans
- une
cetteproposition
EXEMPLE phrase : est: e temps)
- Il parlait en reculant. (Comment parlait-il ? En reculant. La circonstance exprimée dans
EXEMPLE
cette phrase : est la manière)
- Il partira quand vous arriverez. (Il partira quand ? Quand vous arriverez.
La circonstance exprimée dans cette phrase est le temps)
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II – Fonctions des compléments circonstanciels :
Les compléments circonstanciels, selon les circonstances qu'ils précisent, peuvent avoir
plusieurs fonctions. Ainsi le complément circonstanciel peut être :
1. Complément circonstanciel de temps :
2.EXEMPLE :
Complément circonstanciel de moyen :
- Il viendra demain. (Il viendra quand ? Demain = complément circonstanciel de
3. EXEMPLE
Complément : circonstanciel de lieu :
- Il voyagera en train. (Il voyagera par quel moyen ? Le train =
complément
4.EXEMPLE
Complément : circonstanciel de moyen)
circonstanciel de cause :
- Ils ne sont pas allés à l’école. (Ils ne sont pas allés où ? A l’école =
5.EXEMPLE
Complément
complément : circonstanciel
circonstanciel
de lieu) de manière :
- Ils ont agi par jalousie. (Pourquoi ont-ils agi ? Par jalousie = complément circonstanciel
6.EXEMPLE
cause) :
deComplément circonstanciel de comparaison :
- Ils ont marché lentement. (Ils ont marché comment ? Lentement =
complément
7. EXEMPLE
Complément : circonstanciel de manière)
circonstanciel de but :
- Son travail est pareil à celui de son père. (Son travail est comparé à celui de qui ?
A celui de son
EXEMPLE : père = complément circonstanciel de comparaison)
- Ils travaillent pour s'enrichir. (Dans quel but travaillent-ils ? Pour s’enrichir
=
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8. Complément circonstanciel de conséquence :
Complément
9.EXEMPLE : circonstanciel d’opposition :
- Il a si bien travaillé qu’il a réussi. (quelle est la conséquence de son travail ? La
réussite
EXEMPLE
10. Complément: circonstanciel de condition :
- Bien qu’il soit malade, il vient à l’école. (logiquement quand on est malade, on
doit
EXEMPLE :
- Si tu te prépares bien, tu réussiras. (Tu réussiras à quelle condition ? Que tu
travailles bien = complément circonstanciel de condition)
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I EXEMPLES
– L’attribut
: du sujet :
- Mon père
L'attribut est maçon
du sujet maçon
est un. (mot ou unestgroupe
attributdedumots mon
sujetqui pèreet
indique ) exprime la qualité, la
- Les élèves
manière d'être,ont jugé
l'état dules épreuves
sujet auquel difficiles . (difficiles
il est relié est un
par un verbe adjectif
d’état ou unattribut
verbequi
attributif.
qualifie le COD les épreuves)
1-EXEMPLES
Les formes : de l’attribut du sujet :
Cettesouvent,
Le- plus voiturel’attribut
est bleuedu . sujet est un adjectif mais il peut aussi être :
- La maison qu’il a achetée parait spacieuse.
- un participe :
- un adverbe employé
EXEMPLES : adjectivement :
- Elle reste hésitante.
- un motsemble
EXEMPLE
- Elle ou groupe de mots. introduit par une préposition :
: désespérée
- Votre dissertation est bien.
EXEMPLES
- un nom (avec: ou sans déterminant) ou un pronom :
- Elle est toujours en retard.
EXEMPLE
- Elle est de: bonne humeur.
- Mon père est (un) maçon.
- Il l’est.
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- un groupe nominal :
- une
EXEMPLE
proposition
: subordonnée relative :
- Jeter des ordures dans la rue est une chose scandaleuse.
- un
EXEMPLE
infinitif ::
- Elle n’est pas qui vous croyez.
2 EXEMPLE
- Les verbes : attributifs :
a -- Travailler
Les verbes n’est pas jouer.
essentiellement attributifs :
Les verbes essentiellement attributifs sont le verbe être et les verbes d’état comme
devenir, rester, sembler, etc. Ces derniers se construisent obligatoirement avec un
attribut du sujet car l’effacement de ce dernier rend la phrase incorrecte ou entraine un
changement de sens.
b EXEMPLES
- Les verbes : occasionnellement attributifs :
- Elle semble
Il existe paresseuse
des verbes attributifs elle a l’air paresseuse
. (=occasionnels : il s’agit de
) verbes transitifs ou intransitifs qui sont
parfois suivismalade
- Elle reste d’un adjectif.
. (= elle est toujours malade)
IIEXEMPLES :
- L'attribut du complément d'objet :
- Ils viennent fatigués. (Ils sont fatigués)
1 – Définition :
- Nous revenons satisfaits de la rencontre. (Ils sont satisfaits)
L'attribut du complément d'objet est un mot ou un groupe de mots qui sert à exprimer la
qualité, la manière d'être, l'état d’un complément d'objet.
2 EXEMPLE :
- Les verbes introduisant l’attribut du complément d’objet :
Le conteur
Ils- peuvent rendit
s’agir l'histoire
de verbes deamusante. (c’est l’histoire,tels
jugement, d’appréciation COD,
quequi est amusante)
juger, trouver, estimer,
COD
considérer comme, regarder comme, etc. ; de verbes indiquant un changement
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d’état comme laisser, rendre, faire, etc. ou de verbes conférant un titre ou une
dénomination : proclamer, nommer, élire, traiter de, appeler, etc.
3 EXEMPLES
- La nature: de l’attribut du complément d’objet :
- Je jugedu
L’attribut cecomplément
travail excellent.
d’objet peut être :
- Les
- un nom enfants
: laissent la chambre sale.
- On a nommé mon père ministre.
- un pronom ::
EXEMPLE
- On l’a nommé directeur.
- un adjectif ou
EXEMPLE : un participe passé :
- Je la trouve belle.
- un groupe nominal
EXEMPLE : introduit par une préposition :
- Je trouve cette fille jolie malgré tout.
EXEMPLE :
- Je l’ai retrouvée en plein désespoir.
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L'adverbe
EXEMPLES se rapporte
: le plus souvent à :
- un verbe
- Elle :
comprend vite (l'adverbe vite apporte un complément d'information au verbe
comprendre).
- un adjectif ::
EXEMPLE
- Le temps sera plutôt ensoleillé aujourd'hui (l'adverbe plutôt apporte un
Il comprendd'information
-complément vite. au participe ensoleillé).
- un autre adverbe
EXEMPLES : :
- Le gâteau est très chaud.
- une
- Sesphrase
EXEMPLE :ou sont
parents une proposition :
particulièrement heureux.
- Vous serez bien mieux ainsi.
IIEXEMPLE :
– Les différents types d'adverbes :
- Décidément
Selon vous
leur sens, on n'avez
classe pas de chance
habituellement avec ce type.
les adverbes en sept catégories.
1.Les adverbes de manière :
Ce sont les adverbes bien, mieux, vite, mal, debout, plutôt, aussi, ainsi, comme,
ensemble, mieux, comment, etc.
2. Les adverbes de quantité (d'intensité) :
Ce sont les adverbes assez, autant, aussi, beaucoup, moins, peu, très, fort, si, tant,
combien, davantage, environ, plus, tellement, trop, etc.
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3. Les adverbes de temps :
Ce sont les adverbes hier, aujourd'hui, alors, déjà, après, quand, jamais, toujours,
enfin, soudain, depuis, demain, dorénavant, longtemps, maintenant, toujours,
etc.
4. Les adverbes de lieu :
Ce sont les adverbes ailleurs, ici, là, autour, dedans, derrière, dessus, où, dessous,
partout, etc.
5. Les adverbes d'affirmation :
Ce sont les adverbes oui, si, soit, volontiers, assurément, aussi, certainement,
vraiment, etc.
6. Les adverbes de négation :
Ce sont les adverbes non, ne…aucun, guère, jamais, rien..., etc.
7. Les adverbes de doute :
Ce sont les adverbes peut-être, probablement, sans doute, apparemment,
vraisemblablement, etc.
Beaucoup d'adverbes peuvent avoir des sens différents et appartenir, selon leur
utilisation, à plusieurs de ces catégories.
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EXERCICE 6 :
Remplace le groupe nominal souligné par l’adverbe de manière qui convient.
1. Le jeune homme a répondu avec insolence (............................). 2. Ce travail a été accompli
avec précipitation (............................ 3. Avec conscience (.............................), l’avocat a plaidé sa
cause. 4. Il l’a défendu avec ardeur (............................) et il a réussi. 5. A grand bruit
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(............................), les supporters encourageaient leur équipe. 6. Il avait plu en abondance
(.....................) sur toute la région.
EXERCICE 7 :
Donnez l’adjectif et l’adverbe correspondant aux noms suivants.
EXEMPLE :
Plaisir → plaisant → plaisamment
1. fréquence 2. puissance 3. galanterie 4. intelligence 5. innocence 6. impatience 7. évidence
8. indépendance 9. impertinence 10. indifférence 11. nonchalance 12. vaillance 13. négligence
14. méchanceté 15. violence 16. abondance 17. prudence
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Ces propositions
EXEMPLES : peuvent être indépendantes (juxtaposées ou coordonnées) ou l’une
subordonnée à l’autre.
- Phrase simple : Les enfants sont partis. (un seul verbe conjugué)
Phrase complexe : Les enfants qui jouaient dans la cour sont partis. (deux
I.-verbes
La coordination
conjugués)
et la juxtaposition :
Deux propositions peuvent êtres indépendantes et reliées par la juxtaposition ou la
coordination.
1- La juxtaposition :
Elle consiste à mettre les deux propositions l’une à côté de l’autre et à les séparer par
une virgule, un point-virgule, les deux points. Le lien qui unit ces deux propositions
dépend de l’idée exprimée dans la phrase.
2.EXEMPLES :
La coordination :
- Il est
Dans parti, il avait un
la coordination, les rendez-vous.
deux propositions sont liées par une conjonction de coordination.
- Il a bien travaillé ; il a réussi à son examen.
Les
EXEMPLES
conjonctions: de coordination sont mais, où, et, donc, or, ni, car.
II.- IlLaest subordination
parti car il avait un rendez-vous.
:
- Il avait un rendez-vous donc
Lorsqu’une proposition a une relation Il est parti.
de dépendance vis-à-vis d’une autre proposition,
on parle de subordination entre les deux (le mot « subordination » signifie « dépendance
d’une chose à l’égard d’une autre, qu’elle ne peut donc pas exister sans l’autre).
EXEMPLES :
- Le ciel sera dégagé lorsque le vent soufflera. (la proposition « lorsque le vent
soufflera » est subordonnée à la proposition « Le ciel sera dégagé » car elle ne peut pas
exister sans cette dernière)
- Il est parti parce qu’il avait un rendez-vous. (la proposition « parce qu’il avait un
rendez-vous » est subordonnée à la proposition « Il est parti »)
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Dans ces exemples, les propositions « lorsque le vent soufflera » et « parce qu’il avait
un rendez-vous » sont dites propositions subordonnées car elles sont dépendantes des premières
propositions que l’on appelle propositions principales. En effet, elles ne peuvent exister toutes
seules ; on ne peut pas dire « lorsque le vent soufflera » ou « parce qu’il avait un
rendez- vous » toutes seules, sans les premières propositions « Le ciel sera dégagé » et « Il
est parti ». Une proposition subordonnée peut être reliée à la proposition principale soit par
un pronom relatif soit par une conjonction de subordination.
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sanctionnés. – 7. Travaillez davantage. Vous réussirez. – 8. Il est venu à la fête ; il ne
devait pas y participer.
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VOCABULAIRE
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A EXEMPLES
partir de ces:formes simples, on peut créer d’autres mots.
- Porte / avant / pardon / parfait /garde / centre / robe / feuille / port / différent, etc.
Parmi
EXEMPLES : nouvellement formés, il y a des noms ( avant-garde, portefeuille, garde-
ces mots
robe ), des→adjectifs
- garde (impardonnable, central), des verbes (pardonner, garder) et des
avant-garde
adverbes
- pardon(→ parfaitement, différemment). Ils sont formés soit par dérivation soit par
pardonner - impardonnable
composition.
- parfait →parfaitement
I -– différent →différemment
La dérivation : radical, préfixe, suffixe
La- feuille →portefeuille
dérivation consiste à former un mot nouveau à partir de la forme simple d’un mot
- robe → garde-robe
appelée radical par addition d’un préfixe ou d’un suffixe, ou bien des deux à la fois. Le
- centre
mot →central
ainsi créé est appelé dérivé (du verbe « dériver » qui signifie « tirer son origine de
- garde → garder
»). 1 - Le radical :
- etc.
Le radical est la forme simple ou la forme de base du mot. C’est l'élément commun
qui permet de former tous les autres mots issus de cette forme simple qui en contient le
sens principal. Ainsi quand on conjugue un verbe, le radical est l'élément commun à
toutes les formes du verbe: on y ajoute les terminaisons.
EXEMPLES :
- le verbe pardonner et l’adjectif impardonnable sont formés à partir du
radical
pardon.
- l’adjectif central est formé à partir du radical centre.
- l’adverbe différemment est formé à partir du radical différent.
- les mots refroidir, froideur, réfrigérateur, refroidissement, frileux sont tous
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- dans la conjugaison du verbe aimer, les formes aimes, aimant, aimas, aimions,
etc.
Remarque :
Certains verbes ont plusieurs radicaux.
2 EXEMPLE : pouvoir
: le verbe
- Le préfixe
- Je peux
C’est / nous
élément de pouvons
formation/ ils
deont pu…
mots composé généralement de deux ou trois lettres,
placé devant un radical et qui en modifie le sens. Le mot nouveau qu’il permet ainsi de
créer est appelé « mot dérivé ».
LeEXEMPLES
préfixe ne change
: pas la nature grammaticale du mot.
- préfixe re + radical prendre = reprendre
3 EXEMPLES
--préfixe sur-: + :radical monter = surmonter
Le suffixe
- venir
C’est et survenir
élément sont toujours
de formation des verbes.
de mots composé généralement de deux ou trois lettres,
- Charge
placé aprèsetun
décharge
radical sont toujours
et qui des noms.
en modifie le sens. Le mot nouveau qu’il permet ainsi de
créer est également appelé « mot dérivé ».
LeEXEMPLES
suffixe peut: changer la nature grammaticale du mot. Ainsi un nom, selon le suffixe qu’on
lui- ajoute,
radical peut devenir
boulanger un verbe,
+ suffixe erieun= adjectif ou un adverbe.
boulangerie.
- radical école + suffixe ier = écolier.
OnEXEMPLES
classe donc: les suffixes selon qu’ils peuvent former des noms, des adjectifs, des verbes
ou- des
forceadverbes.
+ -er = verbe forcer.
Remarque
- force + -é: = adjectif forcé.
- force + -ément = adverbe forcément.
- provoquer (verbe à l’infinitif) → provocation (nom) → provocante (adjectif).
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Il y a deux formes de suffixes : ceux qui ne peuvent pas être séparés du radical auquel ils se
rattachent (comme dé-, in-, pré-, re-…) et ceux qui sont séparables du radical (comme
avant, contre, entre, bien, sur… ) qui sont des mots, des adverbes, des prépositions
ayant leur propre existence et pouvant être employés dans la composition d'autres mots.
IIEXEMPLES
- La composition
: :
1-- heureux → bienheureux
Définition :
- centre
C’est → avant-centre
la formation d’un mot à partir de deux ou trois autres mots réunis ou séparés par un
ou- des
humain surhumain
traits→d’union.
2 EXEMPLES : de composition :
– Les types
Il -y un astrophysicien
a différents types =deastro (astronome)
composition : + physicien ;
- un
- la chemin-de-fer
composition ;
par préfixation :
- une pomme-de-terre…
EXEMPLES
- la composition: par la juxtaposition de mots :
- un supermarché
EXEMPLES
- la
- un surpoids: avec un nom et un verbe :
composition
-- une pause-café
une surcharge…
- laEXEMPLES
composition: avec un verbe et un nom :
- un timbre-poste…
- un lave-linge
EXEMPLES :
- un chauffe-bain…
- un fer-à-repasser
- une machine-à-laver…
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EXEMPLE
- la : avec deux verbes :
composition
- un directeur-général
EXEMPLES :avec un verbe et un adverbe :
- composition
- un savoir-faire /
- composition
EXEMPLE : avec un adverbe et un nom :
- un aller-retour…
- un couche-tard
EXEMPLE :
- une presqu’île
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1. Celui qui participe à une manifestation 2. Qui peut être négocié 3. Retirer ses habits
4. Personne qui tisse 5. Rendre plus froid 6. Action de communiquer 7. Action de laver
8. Action de tuer son enfant 9. Qui peut être reçu 10. Personne qui peut être admise 11.
Rendre chaud 12. Action de fabriquer 13. Action de louer (une maison)
EXERCICE 8 :
Trouve le suffixe qui permettra de former le nom correspondant à chacun des
adjectifs suivants
EXEMPLE :
- aimable → amabilité
1. Défaillant 2. Etroit 3. Habile 4. Débrouillard 5. Bizarre 5. Avare 6. Divin 7. Maigre 8.
Mécontent 9. Généreux 10. Maladroit 11. Triste 12. Méchant 13. Scolaire 14. Dépendant 15.
Célèbre 16. Riche 17. Difficile 18. Brave
EXERCICE 9 :
Forme un autre mot en ajoutant un préfixe à chacun des mots suivants
1. Porter 2. Faire 3. Possible 4. Espoir 5. Lever 6. Histoire 7. Poser 8. Honneur
EXERCICE 10 :
Décompose chacun des mots suivants en préfixe + radical + suffixe et
expliques- en le sens.
1. Indéfendable 2. Immobilité 3. Moyennement 4. Fillette 5. Manifestation 6.
Désagréablement 7. Méthodique 8. Remaniement 9. Nageur 10. Tentation
EXERCICE 11 :
Associe à chacun des noms suivants un autre terme qui lui est relié par un trait
d’union ou par une préposition pour former un mot composé.
1. Centre 2. Gorge 3. Banc 4. Taille 5. Machine 6. Laissez 7. Point 8. Chaussée 9. Arrière 10. Au
EXERCICE 12 :
Trouve le préfixe qui te permettra de former le nom, l’adjectif ou le verbe
correspondant à chacun des mots suivants (vous pouvez en trouver deux ou plus)
1. Dire 2. Faire 3. Grandir 4. Porter 5. Ecrire 6. Mentir 7. Mettre 8. Coller 9. Puni 10. Venir
EXERCICE 13 : à partir des mots suivants formez un adjectif, un nom commun et
un verbe.
1. Marchand 2. Honneur 3. Homme 4. Femme 5. Joie 6. Etude 7. Apprenant 8. Education
9. Communication 10. Culture
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EXEMPLES
Dans certains :cas, le radical du mot change en passant du nom à l’adjectif.
- amour → amoureux (suffixe « eux »)
Des noms →
EXEMPLES
- chance tout:chanceux
court peuvent
(suffixeêtre des»)adjectifs ; d’autres sont employés indifféremment
« eux
comme
-- une nomsd’été
tenue et adjectifs.
→ une(suffixe
tenue estivale
paresse → paresseux « eux »)
-- un repos du
sport →peut dimanche
sportif → un
(suffixe «prendre
if ») repos dominical
L’adjectif
EXEMPLES : également la forme d’un groupe nominal précédé ou non d’une
-- une
mur date
préposition.→ mural
limite (suffixe
(= une« date
al ») qui est limite)
- un procès fleuve (= un procès qui est fleuve, c’est-à-dire un long procès)
IIEXEMPLES
- -Il Les
:
adjectifs
est joueur . (joueurformés à partiremployé
est indifféremment de verbescomme:nom ou comme adjectif)
- Ce véhicule est tout terrain. (sans préposition)
Certains adjectifs peuvent être formés à partir de verbes qui, le plus souvent, sont au
- Cet homme
participe passéestoudeaunature coléreuse.
participe (avec
présent. Lesla adjectifs
préposition
qui« de ») formés à partir de
sont
participes présents sont appelés « adjectifs verbaux ».
EXEMPLES :
- Les pommes sont pourries. (participe passé du verbe « pourrir »)
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- L’adverbe
EXEMPLESpeut : aussi être formé par dérivation, c'est-à-dire par l’ajout d’un suffixe (le plus
souvent le suffixe « ment –»)après-demain
- autrefois - avant-hier à un adjectif. – tout de suite
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EXEMPLES :
- puissant → puissamment
- énorme → énormément
- grand → grandement,
- ardent → ardemment,
- gai → gaiement
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LA FAMILLE DE MOTS
Une famille de mots est l'ensemble des mots formés sur un même radical.
Mais le radical: ne se présente pas toujours sous la même forme d'un mot à l'autre d'une
EXEMPLES
même
- Les famille.
mots marchandise – marchander – marchandage appartiennent à la
famille car étant formés à partir du radical « marchand ».
EXEMPLES :
- Les mots journalier – journée - ajourner appartiennent à la famille car étant
- dominical
formés appartient à la famille de dimanche.
- estival appartient à la famille de été.
- père, paternel, patriarcat appartient à la famille.
- rupture, interruption appartiennent à la famille que rompre, interrompre
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Dans
EXEMPLE
cet exemple,
: le lion est pris dans son sens propre de l’animal de la brousse ou de la
- Dans plusieurs contes africains, le lion est considéré comme le roi des animaux.
savane.
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LA PERSONNIFICATION
Le mot « personnification » vient du verbe « personnifier » qui signifie « « évoquer,
représenter une chose abstraite ou inanimée sous les traits d'une personne ». En d’autres,
c’est le fait de parler d’une chose abstraite ou inanimée comme s’il s’agissait d’un être
humain.
La personnification est donc une façon de parler (qu’on appelle également « figure de
style ») qui permet de prêter une apparence humaine aux objets, aux sentiments, aux
défauts, aux qualités, aux événements vécus, à d’autres notions abstraites.
Les « souffles du
EXEMPLES : vent » et les « arbres » sont ici personnifiés car ils sont évoqués sous les traits
d’une
- Lespersonne parvent
souffles du les actions de « fouetter
lui fouettaient le dos. » et d’ « écouter ».
- Les arbres écoutaient les plaintes de la jeune fille.
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- la maison – les arbres – le vent – la voiture -
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ORTHOGRAPHE
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- Un
EXEMPLES
masculin: qui se termine par -e reste invariable au féminin. C'est le déterminant qui
- un élule--->
indique une élue
genre.
- un savant ---> une savante
2 EXEMPLES
– Les cas: particuliers :
- un camarade
- Certains noms au une camarade
→masculin qui se terminent par « e » forment leur féminin en –esse.
- un célibataire → une célibataire
-Un le secrétaire
- EXEMPLES → lasesecrétaire
masculin: qui termine par -eur a un féminin en –euse.
- un prince ---> une princesse
-EXEMPLES
- Un unmasculin
comte --->
:quiune comtesse
se termine par -teur a un féminin en -trice ou en –teuse.
-- un maître ---> une maîtresse
un vendeur ---> une vendeuse
- Un EXEMPLES
danseur: qui
- unmasculin --->se termine
une par -(i)en a un féminin en -(i)enne.
danseuse
- un traducteur ---> une traductrice
- un acteur ---> une actrice
- un chanteur ---> une chanteuse
- un acheteur ---> une acheteuse
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EXEMPLES :
- un gardien ---> une gardienne
- un Européen ---> une Européenne
- Un masculin qui se termine par -(i)er a un féminin en -(i)ère.
EXEMPLES
- Un masculin:qui se termine par -on a un féminin en –onne.
- un boucher ---> une bouchère
EXEMPLES
- Un écolier :--->
- unmasculin qui une
se termine
écolièrepar -el a un féminin en –elle.
- un baron ---> une baronne
EXEMPLE
- Un
- unmasculin : qui
lion ---> uneselionne
termine par -et a un féminin en –ette.
- un criminel ---> une criminelle
j- EXEMPLE
Un masculin : qui se termine par -x a un féminin en –se.
- un cadet ---> une cadette
EXEMPLE
- Un masculin : qui se termine par -f a un féminin en –ve.
- un époux ---> une épouse
EXEMPLES
- Certains : masculins ont un féminin totalement différent.
noms
- un veuf ---> une veuve
EXEMPLES :
- un sportif ---> une sportive
un homme ---> une femme un monsieur ---> une dame un garçon ---> une fille
un frère ---> une sœur un père ---> une mère un neveu ---> une nièce
un oncle ---> une tante un roi ---> une reine un cheval ---> une jument
un bœuf ---> une vache un coq ---> une poule un lièvre ---> une hase
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EXEMPLES :
- un héros ---> une héroïne
- un compagnon ---> une compagne
- Certains noms n'existent qu'au masculin et sont employés tels quels au féminin ; ce
sont souvent des noms de profession.
IIEXEMPLES :
– Les accords en nombre du nom :
- un ministre - un auteur - un écrivain - un ingénieur - un maire - un peintre - un
- Ensculpteur
règle générale, les mots simples prennent un -s au pluriel.
- Les
EXEMPLES
noms qui: sont terminés par - eau, -au et -eu au singulier prennent un -x au pluriel
- un homme ---> des hommes ;
Il EXEMPLES
-existe
un grand : des
--->
quelques grands car quelques mots en -au et -eu au singulier ont un pluriel
exceptions
en- un-s. manteau ---> des manteaux ;
- un étau ---> des étaux
- le feu
- Les
EXEMPLES --->qui
noms les
: sefeuxterminent par -s, -x et -z au singulier restent invariables au pluriel.
-- le
le landau
pieu --->--->leslespieux
landaus
- EXEMPLES
-Les
le bleu --->en
mots au singulier ont le pluriel en -aux sauf les mots bal, cal, carnaval,
:les-albleus
unbois
- le pneu
cérémonial, --->
---> lesdes
chacal,boispneus
; le gris festival,
choral, ---> les gris ;
récital, régal.
- la voix ---> les voix ; le vieux ---> les vieux ;
EXEMPLES : nez.
- le nez ---> les
- le journal ---> les journaux
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- un égal ---> des égaux
- un festival ---> des festivals
- Les mots bail, corail, émail, soupirail, travail, vitrail ont le pluriel en -aux. Tous les
autres en -ail ont un pluriel régulier en -s.
mots bijou,
EXEMPLES
- Les : caillou, chou, genou, hibou, joujou et pou prennent un -x au pluriel. Tous
- un
les corailmots
autres ---> des coraux
en -ou ont un pluriel régulier en -s.
- un travail ---> des travaux
- un détailmots
- Certains
EXEMPLES ---> desun
: ont détails
pluriel irrégulier.
- un bijou → des bijoux
EXEMPLES
- un caillou → : des cailloux
-- monsieur
un fou --->---> messieurs
des fous
-- madame ---> mesdames
un trou ---> des trous
- mademoiselle ---> mesdemoiselles
- le ciel ---> les cieux
- un aïeul ---> des aïeux
- un ail ---> des aulx
- un œil ---> des yeux
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12. une commerçante 13. une institutrice 14. une acrobate 15. une poule
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- Si
EXEMPLES
le nom est: féminin, l'adjectif est mis au féminin. La plupart du temps, on ajoute un -e à
- un chien
l’adjectif queobéissant
l’on met au féminin.
- un enfant poli
- Les
EXEMPLES
adjectifs
- le joli :qui se terminent déjà par un -e au masculin ont la même forme au féminin.
cadeau
- une chienne obéissante
- Certains
EXEMPLES
- une filleadjectifs
:
polie doublent la consonne au féminin.
la jolie
- un maison
travail facile ---> une méthode facile
- D’autres
EXEMPLES transforment
:
- un enfant docile la terminaison.
---> une fille docile
- un bon élève ---> une bonne élève
IIEXEMPLES
- –unL’accord en une
: --->
ancien livre nombre :
maison ancienne
- un vieux pantalon / une vieille
- Généralement, on ajoute un -s pour mettre maisonl’adjectif
. au pluriel.
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EXEMPLES :
- un vent doux – des vents doux
- Les adjectifs en –eu, -au, -eau prennent un -x au pluriel, sauf bleu.
adjectifs:en –al font –aux au pluriel sauf banal, bancal, fatal, natal, naval.
EXEMPLES
- Les
- un beau sac – des sacs beaux
- Quand
EXEMPLESun adjectif
: qualifie un nom masculin et un nom féminin, il s’accorde au
masculin- pluriel.
- un travail général – des travaux généraux
EXEMPLES :
- La maison et le jardin sont anciens.
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chevelure (épais) 9. Un autobus et un train (complet) 10. Une voiture et un
autobus (complet)
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Les : couleur qui s'accordent sont blanc – noir – gris – rose – fauve – mauve –
adjectifs de
EXEMPLES
rouge
- Sous– brun – violet
l’ombre verte– des
bleuvérandas
– jaune –(Léopold
vert – blond – Senghor)
Sédar beige – pourpre – écarlate – incarnat
- Il a deux trous rouges au côté droit. (Arthur Rimbaud
II - Le nom employé comme adjectif de couleur :
Le nom employé comme adjectif de couleur reste invariable.
EXEMPLES ::
Exceptions
- Des
Les jupes
noms marron
suivants avec des
employés motifs
comme orange.
adjectifs de couleur s’accordent au pluriel : rose, fauve,
mauve, pourpre, écarlate…
Les noms employés
EXEMPLES : comme adjectifs de couleur et qui ne s'accordent pas sont : marron –
orange – citron – cerise
- des chaussures roses – indigo – ocre – kaki – olive – or – marine – émeraude…
- des robes écarlates…
III - L'adjectif de couleur composé :
L'adjectif de couleur composé est invariable.
EXEMPLES :
- des chaussettes rouge-cerise
- des pantalons bleu clair
- des chapeaux jaune foncé.
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IIEXEMPLES
- Accord: du verbe avec un nom collectif :
- Je
Les vaistels
noms à laque
pharmacie.
foule, multitude, troupe, masse, bande, file, majorité, grand nombre de,
- Nous allons à la pharmacie.sont au singulier. Employés seuls, ils appellent un verbe au
centaine, dizaine, centaine…
- Les enfants vont à l’école.
singulier.
Lorsqu’ils
EXEMPLES sont: suivis d’un complément au pluriel, ils peuvent, selon l’interprétation, appeler
un- Une
verbefoule
au pluriel. L’accord
attendait dépend
l’ouverture des alors du terme
premières qui véhicule le sens le plus fort.
boutiques.
– Le verbe s’accorde avec le nom collectif si l’on considère la globalité des êtres ou
objets dont il s’agit.
- IlEXEMPLES
s’accorde avec
: le complément si l’on considère la pluralité des êtres ou objets dont il s’agit.
- Une foule de gens accourait. (= Une foule accourait)
EnEXEMPLES
revanche, lorsque
: le nom collectif est précédé d’un article défini ( le, la, les), d’un pronom
- Une foule(ce,
démonstratif de cet, cette, ces
supporters se) dirigeaient
ou d’un adjectif le stade.(mon,
verspossessif (= Deton son, ma,supporters
nombreux ta…), le verbe
s’accorde
se le plus souvent avec le nom collectif.
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EXEMPLES :
- Une file de jeunes attendent l’ouverture de la salle. (ce sont les jeunes qui attendent)
Remarque :
Après « la plupart (de) » et « une infinité (de) », le verbe s’accorde toujours avec le
complément.
LeEXEMPLES
verbe qui a: pour sujet un adverbe de quantité suivi d’un complément s’accorde avec le
complément.
- Beaucoup auraient réglé le problème.
Remarque
EXEMPLES: :
- «- Peu
Plusde gens
d’un sontgénéralement
» est aussi ouverts suivi
d’esprit
duque toi. excepté lorsqu’on exprime la notion de
singulier,
- Beaucoup d’eau est utilisée pour nettoyer la maison.
réciprocité.
- «EXEMPLES
Moins de deux
: » est suivi du pluriel.
- Plus d’un abandonne dans cette compétition.
IVEXEMPLES
- Accord
- Plus : du
d’un ami verbe
s’écrivent avec
pendant unvacances
leurs pourcentage
. ou une fraction :
- Moins de deux enfants sont restés .
Le verbe qui a pour sujet un pourcentage ou une fraction suivi d’un complément
s’accorde avec celui des deux mots qui est, selon le sens, le plus susceptible de faire l’action
évoquée par le verbe :
– avec le pourcentage (ou la fraction) si l’accent est mis sur lui.
EXEMPLES :
- 23% de la population paient l’impôt.
- Un bon tiers de la population se disait satisfait.
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– avec le complément si l’accent est mis sur lui.
EnEXEMPLES
revanche, :lorsque le pourcentage (ou la fraction) est précédé d’un déterminant pluriel
(les, ces,demes
- 23% …), le verbepaie
la population s’accorde obligatoirement
l’impôt. avec
/ Deux tiers de le pourcentage.
la population se dit satisfaite.
VEXEMPLES
- Accord: du verbe avec un titre d’œuvre artistique :
- Les
- Si 23 %
le titre restants
débute parpaient l’impôt. pluriel, le verbe peut se mettre au pluriel.
un déterminant
- Les deux tiers de la population avouent ne pas avoir voté.
- EXEMPLES
Si l’on fait précéder
: le titre d’un déterminant pluriel, le verbe est obligatoirement au
pluriel.
- Les Fleurs du Mal sont un recueil de poésie.
- Les Fleurs du Mal est un recueil de poésie.
VIEXEMPLES
- Accord : du verbe être avec le pronom « ce » :
LeLes Pensées
verbe de Pascal
être ayant poursont
sujetremarquables.
le pronom « ce » s’accorde généralement en nombre avec
l’attribut, sauf avec « nous » et « vous ».
EXEMPLES: :
Remarque
- Ce sontl’attribut
- Quand d’excellents musiciens.
de forme pluriel évoque des heures, une somme d’argent… l’idée d’une
- Ce sont
quantité eux qui
globale, le ont fait«ceêtre
verbe travail.
» ayant pour sujet « ce » demeure alors au singulier.
- Ce travail, c’est nous, c’est vous.
- S’il n’y a pas:d’attribut, le verbe reste alors au singulier.
EXEMPLES
- C’est quatre heures de route.
EXEMPLES :
- C’est trois cents francs en tout.
- C’est aux enfants que je pense.
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VII - Accord des verbes impersonnels :
Le verbe impersonnel ou construit impersonnellement se conjugue toujours avec le pronom
de la 3e personne du singulier « il ». Le verbe est, de ce fait, nécessairement au singulier. Cet
accord se maintient même si le verbe possède un complément du verbe impersonnel (aussi
appelé « sujet réel ») au pluriel.
EXEMPLES
VIII :
- Accord du verbe avec le pronom relatif « qui » :
Le- Ilverbe
est arrivé
ayantbeaucoup
pour sujetdelemalheurs ces temps-ci.
pronom relatif beaucoup en
« qui » (s’accorde de personne
malheurs est le sujet
et en nombre
avec l’antécédent de ce pronom. Toutes les règles relatives à l’accord du verbe avec son
sujet s’appliquent alors comme si l’antécédent était le véritable sujet.
Lorsque
EXEMPLES le pronom
: relatif qui est précédé d’un attribut se rapportant à un pronom
personnel,
- Les fleurs cetqui
attribut commande
sont dans le jardinl’accord
sententdans les cas
tellement bon.suivants :
– -l’attribut
Le jeune esthomme
précédé quid’un article défini.
a téléphoné ce matin vous attend dans votre bureau.
- Passez-moi les œufs, la farine et le lait qui sont sur la table.
- Le pronom
EXEMPLES
- C’est personnel
:
ma mère et moicommande l’accord lorsque
qui avons organisé l’attribut est un numéral ou un pronom
cette fête.
indéfini
- Il est indiquant
l’ouvrier quila pluralité.
est le plus qualifié.
- Lorsque
EXEMPLES l’attribut
: est introduit par « un(e) des » ou « un (de) », le relatif peut se
rapporter, selon le sens,
- Vous êtes beaucoup qui à une chose oupartir.
souhaitez à l’ensemble de ces choses. Le verbe s’accorde donc,
selon le cas,
- Vous êtesaudeux
singulier ou au pluriel.
qui souhaitez partir.
- Lorsque
EXEMPLES : est introduit par « un de ceux qui » ou « une de celles qui », le verbe se
l’attribut
met au pluriel.
- C’est un des films qui ont été présentés au festival a été primé. (ce sont les films qui
ont été présentés au festival)
EXEMPLES :
- Un des policiers me demande si j’ai vu quelque chose. (Un seul policier me demande…)
- Une de celles qui avaient réussi le concours est partie en France.
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parfait) par la mesure. 4. 35% des sinistrés (être relogé) dans ce site ; les 75% restants (être
déplacé) ailleurs.
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5. Trois quarts des habitants de ce quartier (être déguerpi). 6. Les deux tiers des élèves (être
récompensé). 6. Chants d’ombre de Léopold Sédar Senghor (être) un recueil de poèmes. 7.
C’(être à l’imparfait) les meilleurs joueurs de leur génération. 8. C’(être au présent) qui
(gagner au futur simple) la compétition. 9. Entre Saint-Louis et Dakar, c’(être) quatre
heures de voiture. 10. C’(être) dix-mille francs qu’il faut débourser pour acheter ce pantalon.
C’(être à l’imparfait) aux populations sinistrées qu’il s’adressait.
EXERCICE 5 :
Ecris correctement les verbes mis entre parenthèses
1. Les filles que j’ai vues hier (faire à l’imparfait) une marche. 2. Le seau, la marmite et la
bassine (être) en fonte. 3. Tous mes coéquipiers et moi (« décider » au passé composé) de
nous donner à fond. 4. C’est toi qui (tenir) coûte que coûte à aller à Dakar. 5. Vous êtes cinq
qui (vouloir au présent de l’indicatif) vous inscrire à ce concours. 6. C’(être) un des élèves qui
(avoir été récompensé) ce jour qui (avoir reçu) un nouveau prix. 7. Un des membres de
notre club (devoir) aller en France
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LeEXEMPLES
participe passé
: conjugué avec l'auxiliaire « être » s'accorde en genre et en nombre avec
le-sujet du verbe.
Des fleurs séchées.
- Un article vendu.
LeEXEMPLES
- participe passé
Des maisons conjugué avec l'auxiliaire « avoir » s'accorde en genre et en nombre avec
: ouvertes.
le-complément
Mes amies sont d'objet direct (COD), si celui-ci est placé avant.
parties.
- Elles sont reçues par le directeur.
SiEXEMPLES
le complément: d'objet direct est placé après ou s'il n'existe pas, le participe passé conjugué
avec « avoir
- Ces fleurs, jereste
» les aiinvariable.
coupées hier. (j’ai coupé quoi ? « ces fleurs » = COD placé avant
et repris personnel « les »)
EXEMPLES :
- J'ai coupé ces fleurs.
- Nous avons assisté au spectacle.
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été vend…. . 8. Les fusées qu’ils ont lanc…..ont provoqu……. des accidents. 9. Ils étaient quatre,
je l’ai bien entend……. . 10. Les petits sont maintenant couch…… 11. Tous ses frères sont déjà
mari…… . 12. Ils ont eu….. une amende parce qu’ils avaient dépass…. la vitesse autorisée.
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LA PONCTUATION : SIGNES ET
Les signes de ponctuation servent à séparer les phrases, les propositions, les mots entre eux
pour rendre plus clair ce qu’on veut écrire.
A l'oral, les marques de ponctuation nous permettent de monter la voix, de descendre la
voix, d’observer des temps de pause, des arrêts… A l’écrit, elles donnent un sens aux phrases.
I – La virgule :
La virgule marque une courte pause dans la lecture sans cependant que l'intonation
change. Elle s'emploie :
- dans une énumération, pour séparer des mots, des groupes de mots de même nature
ou des propositions juxtaposées.
- EXEMPLES
pour séparer: des mots, des groupes de mots ou des propositions coordonnées par les
conjonctions
- Elle monte,deelle
coordination
descend, «elle
et n'arrête
», « ou »,pas
« nide» bouger
lorsque! celles-ci sont répétées plus de deux
fois.
- Les lions, les girafes, les zèbres vivent dans la savane.
- la virgule peut: aussi servir à remplacer les conjonctions « et », « ou », « ni ». La conjonction
EXEMPLES
n'apparaissant
- Il ne craint ni alors
le vent,qu'avec le dernier
ni le froid, mot./
ni la pluie.
- Et les élèves, et les professeurs, et les parents étaient là.
- pour
EXEMPLES mettre en : relief un élément placé en tête ou en fin de phrase.
- Vous avez le choix entre un café, un thé, une tisane ou un chocolat chaud.
EXEMPLES
- pour isoler les: propositions
- L'enseignante, le proviseurparticipiales.
et les élèves montèrent dans le bus.
- Mon sac, je l’ai perdu à la gare routière.
-EXEMPLES
Je l’ai perdu : à la gare routière, mon sac.
-- Moi, je ne croirais
Son travail terminé,jamais une directement
il rentra telle chose. chez lui.
-- Je
En ne croirais
allant chezjamais une
lui, il le telle chose, moi.
rencontra.
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- pour isoler ou encadrer des mots, groupes de mots ou propositions mis en apposition et
qui donnent des informations complémentaires.
- EXEMPLES
pour encadrer : ou isoler les propositions incises (c’est-à-dire insérées dans des phrases où
elles
- L'enfant, épuiséàpar
ont un sens part).
cette première journée d'école, s'est rapidement endormi.
- Moussa, le plus brillant de la classe, est récompensé.
IIEXEMPLES :
– Le point-virgule :
- Je vais, dit le professeur
Le point-virgule marque une pause , vous expliquer la formation
plus importante quedeslanuages.
virgule mais à la différence du
- Je vais vous expliquer la formation des nuages, dit le professeur
point, la voix ne baisse pas complètement entre les deux propositions. . Le point-virgule est
employé dans les cas suivants :
- pour séparer des propositions ou expressions indépendantes mais qui ont entre elles une
relation faible, généralement une relation logique.
- entre
EXEMPLES
deux propositions
: lorsque la deuxième débute par un adverbe.
- La planète se réchauffe ; les glaciers reculent d'année en année.
IIIEXEMPLES
– Les deux: points :
Ils- sont
Sa voiture estdans
employés tombée en suivants
les cas panne au: milieu de la campagne ; heureusement un
fermier
- pour passaitune
annoncer parénumération.
là.
EXEMPLES
- pour : une citation ou des paroles rapportées.
introduire
- il a eu trois prix : un en math, un en français et un en anglais.
EXEMPLES
- une : : une relation de cause ou de conséquence.
explication
- Jean de la Fontaine a écrit : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. »
-EXEMPLES
Le professeur: a dit ; « Je vais vous apprendre comment écrire correctement. »
- Je n'ai nullement aimé ce film : il était tellement vulgaire.
- Il n'a pas fini ses devoirs : il n'ira pas jouer avec son frère.
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IV – Le point :
Le point indique la fin d'une phrase. Il s'accompagne d'une intonation descendante et d'une
pause nettement marquée.
VEXEMPLES
– Les points
: de suspension :
- Saint-Louis,
Toujours ancienne
au nombre capitale
de trois, du Sénégal,
les points est visitée
de suspension par beaucoup
peuvent de touristes.
avoir différentes valeurs.
- Ils indiquent une interruption de phrase.
- ils interviennent
EXEMPLES : dans une énumération qui est écourtée.
- « Et l’homme qui donne l’oreille à sa femme détruit sa maison et tout le pays avec !
EXEMPLES
Remarque
La place de :la femme c’est… (Sa voix se meurt au moment où il se dirige à son tour
-vers
Dans Il yce
alede belles) »àd’une
portail
contexte la foire
(Gustave : des lavabos
Akakpo,
énumération en or, des
Àécourtée,
petites tapis d’Orient,
pierres)
les points des carreaux
de suspension onten
la marbre…
valeur de
« etc. » ; cette abréviation ne peut donc être suivie des points de suspension.
VIEXEMPLES :
– Le point d’interrogation :
Le- Ilpoint
y a de belles choses
d'interrogation seàplace
la foire : des
à la lavabos
fin d'une en or,interrogative
phrase des tapis d’Orient, des carreaux
(interrogation directe).
Il en
marque une intonation est montante.
Remarque
EXEMPLES: :
- Allez-vous
Dans dimanche
l'interrogation prochain
indirecte, à la piscine
on utilise ? et non pas le point d'interrogation.
le point
VII – Le point
EXEMPLES : d’exclamation :
Le- Je me demande
point s'il a réussi
d'exclamation son examen.
se place à la fin d'une phrase exclamative ou d'une phrase
exprimant la surprise, l'exaspération, l'admiration, un ordre… Il marque également une
intonation est montante.
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EXEMPLES :
- Que cette fleur est belle ! / Sortez d'ici immédiatement ! / Pourvu que cela lui plaise !
Il s'emploie également après l'interjection.
IXEXEMPLES
– Les parenthèses
: :
- Il parenthèses
Les se tourna versservent
moi et àditisoler
: « Avez-vous l'heure
un mot, un ? » de mots à l'intérieur d'une phrase,
groupe
généralement une explication, un commentaire sans lien syntaxique avec le reste de la
phrase.
XEXEMPLES
– Les tirets
: :
- Il n'aunpudialogue,
- Dans se présenter
le tiretà indique
son entretien (ce n'était
le changement d'ailleurs pas la première fois) et
d'interlocuteur.
n'a même pas pris la peine de s'excuser.
- EXEMPLES
Encadrant une : phrase ou un segment de phrase, les tirets jouent le même rôle que les
parenthèses.
- Bonjour ! Comment allez-vous ce matin ?
- Très bien, merci. Et vous ?
EXEMPLES :
- Un peu fatigué aujourd'hui.
Ces élèves – très brillants lors des compétitions sportives – sont récompensés.
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- Dans une liste, ils servent à l'énumération des termes.
EXEMPLES :
Pour la rentrée scolaire, acheter :
– deux cahiers à spirales, gros carreaux ;
– des crayons à mine
– des stylos de couleurs ;
– une gomme ;
– une règle.
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L’ACCENTUATIO
Les accents permettent de lire correctement les mots. Certains permettent de différencier
les homophones (des mots qui ont une même prononciation mais une signification
différente). On distingue l’accent aigu, l’accent grave et l’accent circonflexe.
Par ailleurs il existe d’autres signes qui interviennent dans l’orthographe de certains mots et
qu’on appelle « signes auxiliaires » : il s’agit de l’apostrophe, du tréma, du trait d’union et
de la cédille.
I – L’accent aigu :
En règle générale l'accent aigu se place sur la voyelle -e :
- On
EXEMPLES
trouve un: -é avec accent aigu lorsque cette voyelle est la première lettre d'un mot.
- bonté, café, charité, éléphant.
- On
EXEMPLES
trouve un: -é avec accent aigu lorsque cette voyelle est la dernière lettre d'un mot (y
- éditeur,
compris électronicien,
si le épreuve
mot se termine (mais
par un pluriel écrit «-sère
on avec ou»)
un -e muet).
- IlEXEMPLES
n’y a pas d'accent
: sur la voyelle -e si elle est suivie d'une consonne finale -d, -f, -r, -z.
- un abonné - des abonnés - une abonnée - la liberté - le lycée.
EXEMPLES
- On trouve le :-é avec accent aigu en fin de mot sur les participes passés des verbes en -er
clef – pied
à -l'infinitif – chanter
et sur - nez...
le participe passé du verbe être (été).
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II – L’accent grave :
Cet accent ne peut se placer que sur les voyelles -è , -à , -ù sans changer leur prononciation.
- L’accent
EXEMPLES grave
: est placé sur le –e en fin de mot lorsque ce mot est terminé par un –s au
- à, çà, deçà, delà, déjà, holà, là, où, voilà...
singulier.
EXEMPLES
- L’accent : est placé sur la lettre –e placée devant un groupe de consonnes si la
grave
- abcès, accès,
deuxième est unaprès,
–l ouauprès,
un –r.congrès, décès, excès, exprès, près, procès, progrès, succès, très.
- EXEMPLES
Accent grave : aussi pour l’adverbe çà (dans çà et là), contrairement au pronom
- le lièvre, laça
démonstratif fièvre, unelanèfle,
qui est le trèfle.
contraction de cela.
IIIEXEMPLES
– L’accent
: circonflexe :
- Ça
- En va pas
règle mal, mais
générale il faut
l'accent encore chercher
circonflexe se place çà
suretles
là voyelles
pour améliorer.
-â, -ê, -î, -ô, -û.
- IlEXEMPLES
se place en:particulier sur le –o des pronoms possessifs.
- abîme, côte, coût, dû, fête, flûte, gîte, pâte, sûr...
- L'accent
EXEMPLES circonflexe
: se place sur les –u de certains adjectifs.
- le nôtre, le vôtre, les nôtres, les vôtres.
- De
EXEMPLES
façon plus: générale, on le rencontre sur les voyelles de beaucoup de mots.
- mûr, mûre, sûr, sûre.
Remarque
EXEMPLES: :
- jeûne
Dans , aumône,
certains mots boîte, chaîne,
dérivés, grâce,
l'accent traîner,disparaît.
circonflexe traître, trêve,
Ainsifenêtre,
il peut yhôpital, goût,
avoir des tête...
variations
d’accents sur le radical de mots appartenant à la même famille.
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EXEMPLES :
- arôme (mais aromatique) - cône (mais conique) - diplôme (mais diplomatique) -
extrême (mais extrémité) - grâce (mais gracieux, gracier) - Infâme (mais infamie) - pôle
(mais polaire) - râteau (mais ratisser).
- L’accent circonflexe est placé aussi sur le –i des verbes en -aître et en -oître ainsi que le
verbe plaire lorsque ce –i est suivi d'un –t.
EXEMPLES
- On le rencontre : aussi sur le –i de 3 mots en -ître.
- Il connaît, il paraîtra, il croît…
- L’accent
EXEMPLES circonflexe
: est placé sur le –a du suffixe –âtre mais pas sur –iatre.
- bélître (mendiant), épître, huître
EXEMPLES
- L'accent :
circonflexe se met aussi sur certains mots pour les distinguer :
- bellâtre (beauté fade) - douceâtre (douceur fade) - grisâtre (tire sur le gris)...
- Dans
EXEMPLESla conjugaison,
– pédiatre - :psychiatreon
. trouve un accent circonflexe aux deux premières personnes du
pluriel de l'indicatif
- la châsse duoupassé
(le coffret simple
le cadre)- la chasse 3egibier)
et à la(au personne
. du singulier du subjonctif
imparfait des verbes.
- Les
EXEMPLES
verbes :en –oître et en –aître prennent un accent circonflexe quand le –i est
- Il ad'un
suivi dû se
–t.tromper.
- Les sommes dues seront remboursées.
EXEMPLES :
- Chaque année, j’accrois mes revenus. / Chaque année, il accroît ses revenus.
- Vous paraissez content. / Il paraît souffrant.
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3 – Le trait d’union :
Le trait d'union permet :
– d'associer deux mots dans un nom composé. Il réunit donc deux mots pour n'en faire qu'un
en faisant l'union entre eux.
– EXEMPLE
de relier un: verbe à l'impératif avec le pronom complément placé derrière lui.
- Je suis revenu des vacances avant-hier.
– EXEMPLE
-deC’est
réunir
le le:sujet inversé
garde-corps d'un verbe si c'est un pronom.
du ministre.
- Fais-le.
– EXEMPLE
-de couper :les
Donnes-en mots à la fin
quelques-uns auxd'une ligne, entre deux syllabes ou entre deux consonnes
enfants.
doubles.
- Qu'ont-ils donné comme récompense ?
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M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANCAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-
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IIEXEMPLES :
– Les homophones grammaticaux les plus fréquents :
- air/aire/ère
Parmi sont homophones.
les homophones grammaticaux les plus utilisés, il y a :
- mer/mère/maire sont homophones.
1-- paire/père/pair
On et ont : … sont homophones.
- On « oncongelée)/glace
écrit(eau
- glace » quand on peut(miroir)/glace par « il sont
le remplacer(crème) « elle ». C'est un pronom sujet
» ouhomographes.
ème
neutre de la 3 personne du singulier.
- On écrit « ont » quand on peut remplacer par « avaient ». Il s'agit du verbe avoir
au présent.
2 EXEMPLES :
– Peu et peux/peut :
- «- On
Peu((il, elle)
» est unva à la plage
adverbe .
de quantité ; soit il est employé avec un verbe soit il détermine
- Ils
un nom. ont (avaient) fait leurs exercices.
Il EXEMPLES
peut aussi déterminer
: un nom non quantifiable.
- Cet élève travaille peu.
Il est
- Il yenfin
EXEMPLES
a peuemployé
: dans
d’élèves les la
dans expressions
cour. à peu près, quelque peu, pour peu que, peu à peu.
- Il y a un peu de vent.
EXEMPLES :
- Peu à peu le stade se remplissait.
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- « Peux » est la 1ère ou la 2ème personne du singulier du verbe « pouvoir » au présent de
l’indicatif ; « peut » est la 3ème personne du singulier du présent de l’indicatif du même
verbe. Ils peuvent être remplacés par « pouvais » et « pouvait ».
3 EXEMPLES
– Quand,: quant et qu’en :
- «- IlQuand
peut se mettre
» est uneen colère. / Il; pouvait
conjonction on peut se mettre en colère
le remplacer par « lorsque », « au moment où »
« pendant que »...
Quand » est: aussi utilisé pour exprimer une interrogation ; on peut le remplacer par « à
« EXEMPLES
quel moment
- Quand il fait».beau je sors. (= Lorsqu'il fait beau je sors.)
- Quand il est entré, j'ai ri. (= au moment où il est entré, j'ai ri.)
- Quant
- «EXEMPLES
Je fais »mes
est:devoirs
une locution
quandsuivie de «(=àJe»,fais
tu dors. « à mes
la », devoirs
« au » ou « aux que
pendant ». On
tu peut
dors.)le remplacer
par « en cearrivera-t-il?
- Quand qui concerne(= », à« quel
pour moment
ce qui concerne ».
arrivera-t-il?)
Qu'en » est
- «EXEMPLES : formé du pronom relatif « qu' » et du pronom « en » ; on peut le
remplacer « que
parpas
- Je ne sais quoi...faire
de cela
avec ».
Moussa ; quant à Jacques, il va venir avec moi (= pour
ce qui concerne Jacques, il va venir avec moi.)
4 EXEMPLES
– « Leur »: et « leur/leurs » :
- «- Qu'en
Leur »penses-tu?
est pronom (= personnel
Que penses-tu deplacé
; il est cela ?)
immédiatement devant ou derrière un
verbe. C'est le pluriel de « lui » et ne prend jamais « –s » ; il signifie « à eux » ou « à elles
».
Dans : où le verbe est à l'impératif, « leur » est placé après le verbe et l'on met un
les phrases
EXEMPLES
trait
- Ond'union entre
lui donne desle verbe et
conseils. « leur
/ On ».
leur donne des conseils.
EXEMPLES :
- Rappelle-lui ses devoirs. / Rappelle-leur leur devoir.
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- « Leur/Leurs » sont des adjectifs possessifs ; ils s’accordent en nombre avec le nom.
5 EXEMPLES
– a et à ::
- «- Les élèves
a » est ont apporté
la troisième leurs cahiers.
personne / Leurde
du singulier voiture est tombée
l’indicatif en«panne.
du verbe avoir » ; il peut être
remplacé par « avait ». « à » est une préposition invariable.
6 EXEMPLES
- C'est et :s'est :
- «- C'est
Il a (avait)
» est voyagé.
formé deIl«est
c' »,allé
quiàest
Dakar.
un pronom démonstratif, et de « est » qui est la troisième
personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe « être ».
S'est » est :formé de « s' » qui est un pronom personnel réfléchi et de « est ».
- «EXEMPLES
- C’est Moussa qui est arrivé premier de la course.
7 EXEMPLES
- Son ou sont : ?:
« -Son
Il s’est blessé
» est en jouant.
un adjectif possessif (= le sien). « Sont » est la troisième personne du singulier du
présent de l’indicatif du verbe « être ».
EXEMPLES: :
Remarque
« -Son
Son» sac lui adeux
a aussi été volé
noms à lacommuns
gare routière.
: le « son » (bruit) et le « son » (résidu obtenu
- Ils sont
après avoirvenus
moulu ce les
matin .
céréales).
8 - Et ou est ?
- « Et » est une conjonction de coordination ; il est invariable.
Est » est le: verbe « être » conjugué à la troisième personne du singulier du présent de
- «EXEMPLES
l’indicatif.
- Il aime On peut le remplacer
le chocolat par « était ».
et les bonbons.
EXEMPLES :
- Il est heureux. (Il était heureux.)
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LOUIS
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LOUIS
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EXERCICE 9 :
Complète les phrases suivantes par « la », « là », « l’as » ou « l’a »
1. …….. maison que tu vois ……..-bas est à moi. C'est …….. où je suis né. Mon père restaurée
cette année. 2. …….. cheminée est toute neuve. 3. …….. fenêtre ouverte au-dessus de porte
centrale, c'est ……..mienne. 4. Viens, je vais te …….. montrer tout de suite. 5. Je t'ai offert
une cravate il y a longtemps ; où …….. -tu mise ? Tu ne …….. portes jamais. Il me semble
que tu ne …….. pas aimée. Donne-……..-moi, je t'en offrirai une autre. 6. Ça et ……..,
campagne
était pleine de fleurs. …….. fleur …….. plus jolie était celle-…….., dans mon vase. Plus je ……..
regarde, plus je l'aime. Pierre a aimé …….. même fleur. Il …….. mise dans un livre. Il veut ……..
garder pour longtemps.
EXERCICE 10 :
Complète les phrases suivantes par « peu », « peux » ou « peut »
1. Ma tante a …….. de courage mais elle fait tout ce qu'elle …….. pour surmonter ses
problèmes. …….. à …….., elle va réussir à s’en sortir. 2. Une personne …….. honnête se faire
punir ; pour vouloir gagner un plus, elle …….. tout perdre. 3. Elle a très …….. d'argent,
elle ne …….. pas partir en vacances. 4. Cette fille …….. mieux chanter ; elle doit
travailler avec un …….. plus d'ardeur. 5. Il est si …….. intelligent qu'il ne …….. résoudre
ce problème ……..
compliqué. 6. Je ne …….. pas vivre sans toi! Ne me quitte pas 7. …….. à , il s'habitue à sa
nouvelle vie. 8. Il est un …….. anxieux mais il …….. toujours s'amuser avec …….. de choses.
8. Je …….. partir dans une heure. Si tu veux, tu …….. venir avec moi. 9. Je voudrais un
de
sucre, s’il vous plait ! 10. Je ne …….. pas me contenter de si ……...
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CONJUGAISON
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EXEMPLES :
Punir : Vomir : Vernir :
Je punis Je vomis Je vernis
Tu punis Tu vomis Tu vernis
Il punit Il vomit Il vernit
Nous punissons Nous vomissons Nous vernissons
Vous punissez Vous vomissez Vous vernissez
Ils punissent Ils vomissent Ils vernissent
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Sous-groupe 1 : verbes en « ir »
- groupe des verbes en « tenir » : tenir, s'abstenir, appartenir, contenir, détenir,
entretenir, maintenir, obtenir, retenir, soutenir…
- groupe des verbes en « venir » : venir, advenir, bienvenir (généralement à l’infinitif),
circonvenir, contrevenir, convenir, devenir, disconvenir, intervenir, obvenir, parvenir,
prévenir – provenir, redevenir, se ressouvenir, revenir, se souvenir, subvenir, survenir…
- groupe des verbes en « quérir » : acquérir, conquérir, s'enquérir, quérir (uniquement
à l’infinitif), reconquérir – requérir…
- groupe des verbes en « tir » : consentir, sentir, pressentir, ressentir, mentir, démentir,
partir, départir, repartir, se repentir, sortir, ressortir…
- groupe des verbes en « vêtir » : dévêtir, vêtir, revêtir…
- groupe des verbes en « vrir » et « frir » : ouvrir, couvrir, découvrir,
redécouvrir, recouvrir, entrouvrir, rouvrir, offrir, souffrir…
- groupe des verbes en « cueillir » : accueillir, cueillir, recueillir…
- groupe des verbes en « aillir » : assaillir, tressaillir, défaillir, faillir…
- dormir - endormir – rendormir…
- groupe des verbes en « courir » : courir, accourir, concourir, discourir,
encourir, parcourir, recourir, secourir…
- groupe des verbes en « servir » : servir, desservir, resservir…
- groupe des verbes en « uir » et « uire » : fuir, s'enfuir, construire, déconstruire…
- gésir, bouillir, mourir…
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- vouloir - revouloir
- pourvoir - savoir - devoir - pouvoir - pleuvoir - falloir - valoir - asseoir
Sous-groupe 3 : verbes en « dre »
- apprendre - comprendre - désapprendre - entreprendre - éprendre - méprendre
- prendre - réapprendre - reprendre - surprendre
- résoudre - absoudre - dissoudre - sourdre
- coudre - découdre - recoudre
- moudre - remoudre - adjoindre - astreindre
- atteindre - ceindre – peindre - dépeindre - déteindre - enfreindre - éteindre - étreindre
- feindre - geindre - repeindre - restreindre - teindre
- craindre - plaindre – - contraindre
- joindre – rejoindre
- attendre - défendre - descendre - détendre - entendre - étendre - fendre - mévendre
- pendre - pourfendre - prétendre - redescendre - réentendre - rendre - rependre -
retendre - revendre - sous-entendre - sous-tendre - survendre - suspendre - tendre -
vendre
- perdre - éperdre - reperdre -
- confondre – correspondre – refondre répondre - retondre - tondre -
- démordre – mordre – remordre – retordre - tordre
– pondre - fondre
– épandre – répandre
- corrompre - interrompre - rompre
- battre - abattre - combattre - débattre - embattre - rabattre - rebattre
- mettre - entremettre - admettre - commettre - compromettre - décommettre -
démettre - émettre - mettre - omettre - permettre - promettre - réadmettre -
remettre
- retransmettre - soumettre - transmettre
- faire - parfaire - stupéfaire - contrefaire - défaire - redéfaire - refaire - satisfaire -
surfaire - abstraire - braire
- distraire - extraire - retraire - soustraire - traire
- vaincre - convaincre - taire
- complaire - déplaire - plaire - renaître
- naître - repaître - paître - apparaître - comparaître - connaître - disparaître -
méconnaître - paraître - réapparaître - recomparaître - reconnaître - reparaître -
transparaître
- accroître - décroître - croître - recroître - croire
- boire - reboire
- clore
- inclure - occlure - conclure - exclure
- suivre - ensuivre - poursuivre
- vivre - revivre - survivre
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- élire - lire - réélire - relire - dire - redire - contredire - dédire - interdire - médire –
prédire
- circonscrire - décrire - écrire - inscrire - prescrire - proscrire - récrire - réécrire -
réinscrire
- retranscrire - souscrire - transcrire - frire - circoncire - suffire - rire - sourire
- luire - reluire - nuire - conduire - construire - coproduire - cuire - déconstruire -
décuire
IVSous-groupe
- Les verbes
4 : « avoir » et « être » :
Il aller
existe deux verbes en français qui, en général, ne se classent dans aucun des groupes
précédents : ce sont les verbes « avoir » et « être ». Ces deux verbes ont également une
valeur d'auxiliaire car ils sont utilisés pour accompagner les autres verbes aux temps
composés.
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1- Le passé composé :
Le passé composé se conjugue avec l’auxiliaire au présent de l’indicatif plus le participe passé
du verbe.
EXEMPLES : les verbes « manger » et « descendre »
Manger Descendre
J’ai mangé Je suis descendu(e) Tu es descendu(e) Il/elle e
Tu as mangé Il/elle a mangé Nous sommes descendus(es) Vous êtes desce
Nous avons mangé Vous avez mangé Ils/elles ont mangé
2 - Le passé antérieur :
Le futur antérieur se conjugue avec l’auxiliaire au passé simple de l’indicatif plus le participe
passé du verbe.
EXEMPLES : les verbes « manger » et « descendre »
Manger Descendre
J’eus mangé Tu eus mangé Je fus descendu(e) Tu fus descendu(e)
Il/elle eut mangé Nous eûmes mangé VousIl/elle
eûtesfut
mangé
descendu(e)
Ils/elles Nous
eurentfûmes
mangé
descendus(e
Ils/elles furent descendus(es)
3 - Le plus-que-parfait :
Le plus-que-parfait se conjugue avec l’auxiliaire à l’imparfait de l’indicatif plus le participe
passé du verbe.
EXEMPLES : les verbes « manger » et « descendre »
Manger Descendre
J’avais mangé Tu avais mangé J’étais descendu(e)
Il/elle avait mangé Nous avions mangé Vous
Tuaviez
étaismangé
descendu(e)
Ils/elles
Il/elle
avaient
étaitmangé
descendu(e) N
Ils/elles étaient descendus(es)
4 - Le futur antérieur
Le futur antérieur se conjugue avec l’auxiliaire au futur simple de l’indicatif plus le participe
passé du verbe.
EXEMPLES : les verbes « manger » et « descendre »
Manger Descendre
J’aurai mangé Je serai descendu(e)
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Tu auras mangé Tu seras descendu(e)
Il/elle aura mangé Il/elle sera descendu(e)
Nous aurons mangé Nous serons
Vous aurez mangé descendus(es) Vous serez
Ils/elles auront descendus(es)
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LE PRESENT DU SUBJONCTIF
I – Les formes du subjonctif :
Le mode subjonctif comprend quatre temps : deux temps simples et deux temps composés :
le présent du subjonctif, l’imparfait du subjonctif, le passé du subjonctif et le plus-que-
parfait du subjonctif.
II – Le présent du subjonctif :
Au présent du subjonctif, tous les verbes prennent les mêmes terminaisons : -e, -es, -e, -
ions, -iez, -ent à l’exception des verbes « avoir » et « être ».
1– Les verbes du premier groupe :
Ils se conjuguent au présent du subjonctif en ajoutant au radical les terminaisons -e, -es,
- e, -ions, -iez, -ent.
EXEMPLE : le verbe « aimer »
2Que j’aime
– Les verbes du deuxième groupe :
IlsQue tu aimes au présent du subjonctif en ajoutant au radical les terminaisons -isse, -
se conjuguent
Qu’il -isse,
isses, aime -issions, -issiez, -issent.
Que nous: le verbe « finir »
EXEMPLE
aimions Que
vous
3Que– Les aimiez
je verbes du troisième groupe :
Lesfinisse
verbesQuedu troisième groupe se conjuguent au présent du subjonctif également avec les
tu finisses
terminaisons -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent. Mais c’est au niveau du radical des verbes
Qu’ilnote
qu’on finisse
des changements.
Que nousverbes gardent le même radical à tous les temps.
- Certains
EXEMPLE : verbe « paraître »
finissions Que
Que je paraisse
Que tu
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Qu’il paraisse
Que nous paraissions
Que vous paraissiez
Qu’ils paraissent
- D’autres changent de radical entre l’infinitif, les trois premières personnes du singulier et la
troisième personne du pluriel, et les deux premières personnes du pluriel.
EXEMPLE : verbe « vouloir »
Quetroisième
- Une je veuillecatégorie de verbes change de radical entre l’infinitif et la conjugaison au
présent
Que tudu subjonctif où toutes les personnes gardent le même radical.
veuilles
EXEMPLE : verbe « faire »
Qu’il veuille
Que nous
Que
- Des je Que
verbes
voulions comme « asseoir » peuvent avoir deux formes différentes :
fasse Que / Que j’asseye
vousj’assoie
Que vouliez
tu fasses
Que tu assoies / Que tu asseyes
Qu’il fasse / Qu’il asseye
Qu’il assoie
Que nous
Que nous assoyons / Que nous asseyions
fassions
Que vous Que
assoyez / Que vous asseyiez
Qu’ils assoient / Qu’ils asseyent
Etre et Avoir :
Être Avoir
que je sois que j'aie
que tu sois que tu aies
qu'il soit qu'il ait
que nous soyons que nous ayons
que vous soyez que vous ayez
qu'ils soient qu'ils aient
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LE PRESENT DU
Le conditionnel comprend un temps présent et deux temps du passé.
Le conditionnel présent est formé du radical du verbe au présent de l’indicatif plus les
terminaisons de l’imparfait de l’indicatif. Donc les formes du présent du conditionnel suivent
rigoureusement celles du futur de l’indicatif.
EXEMPLES :
Partir Travailler Tendre
Je partirais Je travaillerais Je tendrais
Tu partirais Tu travaillerais Tu tendrais
Il partirait Il travaillerait Il tendrait
Nous partirions Nous travaillerions Nous tendrions
Vous partiriez Vous travailleriez Vous tendriez
Ils partiraient Ils travailleraient Ils tendraient
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- Les
EXEMPLES
verbes du: deuxième groupe et des verbes du troisième groupe se terminent par -s.
- Continue - méfie-toi – appuie - répare (verbes du 1er groupe)
Exceptions
EXEMPLES
- Cueille – :ouvre
: – offre - sache (verbes du 3e groupe).
- aie
- Finis – sévis
(verbe - rafraîchis
« avoir ») (verbes du 2e groupe)
- va
- bois – conclus
(verbe « aller–»).
lis - crains (verbes du 3me groupe).
2 – Le pluriel :
Au présent de l’impératif, les verbes se terminent au pluriel par -ons pour la 1ère personne et
par –ez pour la deuxième personne.
IIEXEMPLES
- Le passé
: de l’impératif :
Le- passé
partons de–l’impératif
partez est formé de l’impératif de l’auxiliaire « avoir » ou « être » au présent
du- cueillons
subjonctif– et cueillez
du participe passé du verbe conjugué.
- finissons - finissez
EXEMPLE ::
Remarque
- aiela mangé
Pour / ayons on
prononciation, écrit coupes-en, vas-y, retournes-y, etc.
rangé
- sois parti / soyez rentrés.
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EXPRESSION
ECRITE
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Une phrase est constituée de la combinaison d’un ensemble de mots de sorte qu’elle ait un
CLASSE
de sens. On distingueET SENS
les mots DES
selon leur MOTS
classe DANS
et leur sens dans laLA PHRASE
phrase.
EXEMPLES
Dans :
ces exemples, les verbes « se battent », « bouge » et « mange » disent ce que
- Le
font chien et le chat
respectivement « lese battent.
chien / La»table
et le chat , « la bouge. / Pierre
table » et mange.
« Pierre » (leurs actions) : ce sont
des verbes d’action.
- Le verbe d’état dit comment est la personne, l’animal ou la chose dont on parle. Les
verbes être, paraître, sembler, devenir, demeurer, rester sont les verbes d’état
les plus utilisés.
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EXEMPLES :
- L’entraineur semble mécontent de ses joueurs. / Cette table paraît solide.
Dans cet exemple, les verbes « semble » et « paraît » montrent les états dans lesquels se
trouvent respectivement l’entraineur et la table.
- La locution verbale est un groupe de mots qui joue le rôle d’un verbe. Elle est
constituée d'un verbe suivi d'un ou plusieurs mots (ils ne peuvent être dissociés) et elle a
un sens bien défini.
Dans le premier: exemple, « Avoir besoin » est une locution verbale car l'ensemble des deux
EXEMPLES
mots qui la composent a un sens bien particulier, alors que « avoir une maison » n'est
- Les
pas unesinistrés
locutiondes inondations
verbale mais laont besoin d’assistance.
succession du verbe « avoir » et d'un complément (une
- Vous feriez mieux de prendre un peu de repos.
maison) qui pourrait être aussi bien « une voiture », « de l’argent », etc.
De même, dans le second exemple, « Faire mieux » est une locution verbale car l'ensemble
des deux mots a le sens de « avoir intérêt à ». « Faire son travail » n'est pas une
locution verbale : c’est un groupe composé du verbe « faire » et de son complément «
son travail » (on pouvait avoir « faire ses devoirs », « faire un examen », etc.).
2 - Le nom :
C'est un mot qui désigne une personne, un animal, une chose, une catégorie, un ensemble,
une idée, un lieu, etc.
Le nom commun convient à toutes les personnes, à tous les animaux ou à toutes les choses
EXEMPLES :
de la même espèce.
- Monsieur SIDIBE (une personne) / les élèves (une catégorie de personnes)
Le- nom propre,
le lion qui commence
(un: animal) toujours
/ la table (une par une /lettre
chose) Dakar majuscule,
(un lieu)convient à une personne,
EXEMPLES
à un animal, à un lieu, à une chose ou à un groupe particulier.
- les élèves, le lion, la table, etc. sont des noms communs
3 -EXEMPLES
L’article: :
L’article
- Ndiaye,est un petit motFatou,
Mamadou, qui précède un nomDakar,
un Africain, dont iletc.
indique
sont le genre
des nomset propres.
le nombre. On
distingue :
- l’article défini (le, la, les) qui s’emploie devant des noms d’êtres bien précis, bien définis.
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EXEMPLE :
- Ouvre la fenêtre de la cuisine. (on parle d’un lieu précis, la cuisine, et il n’y a qu’une
seule fenêtre)
- l’article indéfini (un, une, des) qui s’emploie devant des noms d’êtres pas déterminés,
pas définis.
- l’article partitif (du, de la, des, de), qui s’emploie devant les noms de choses qui ne se
EXEMPLE :
comptent pas ; il indique qu’il s’agit d’une quantité indéfinie de cette chose.
- Ouvre une fenêtre. (il y a plusieurs fenêtres et on demande d’en ouvrir une, sans
préciser
4 -EXEMPLE
L’adjectif : :
Il y- J’ai
a différentes
acheté ducatégories
pain et ded’adjectifs.
la bière. Je n’ai pas acheté de lait. (dans cet exemple, les
a -mots
L’adjectif qualificatif :
que déterminent les articles partitifs ne se comptent pas)
L’adjectif qualificatif est un mot qui accompagne le nom et qui dit comment est la personne,
l’animal ou la chose dont on parle.
L’adjectif qualificatif peut être :
EXEMPLE :
- épithète : dans ce cas, il est directement relié au nom auquel il se rapporte.
- Cette maison est jolie. / Cette table semple plus solide que l’autre.
- attribut
EXEMPLE du:sujet : il est relié au nom par un verbe d’état ou verbe attributif.
- La tabledublanche
- attribut nous convient le mieux.
EXEMPLE :COD : il se rapporte à un COD dont il montre l’état, la qualité, etc.
- Cette table est blanche ; elle nous convient donc le mieux.
EXEMPLE :
- Nous avons vu les enfants heureux
cod adj.
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b - L’adjectif démonstratif :
L’adjectif démonstratif (ce, cet, cette, ces) est un mot qui accompagne le nom comme
pour montrer la personne, l’animal ou la chose dont on parle.
c -EXEMPLES
L’adjectif :possessif :
L’adjectif possessif (mon, ton, son, ma, ta, sa, notre, votre, leur, mes, tes, ses, nos,
- Ce professeur est gentil. / Cette voiture me plaît beaucoup.
vos, leurs) est un mot qui accompagne le nom pour indiquer à qui appartient la
personne, l’animal ou la chose dont on parle.
d - L’adjectif numéral cardinal :
EXEMPLES :
L’adjectif numéral cardinal (un, deux, trois, quatre, etc.) est un mot qui accompagne
le -nom
J’ai perdu mon crayon.
pour indiquer / J’ai ou
le nombre vu tes parents.des personnes, des animaux ou des choses
la quantité
dont on parle.
e EXEMPLES
- L’adjectif: numéral ordinal :
L’adjectif numéral
- Sa cousine ordinal
a deux (premier,
enfants. / Ils ont deuxième, troisième,
perdu trente-trois quatrième,
sacs de riz. etc.) est un
mot qui accompagne le nom pour indiquer le rang de la personne, de l’animal ou de la
chose dont on parle.
f -EXEMPLE
L’adjectif: indéfini :
L’adjectif indéfini
- Lisez le (aucun,
huitième autre, certain, chaque, quelque, tout, etc.) est un mot qui
chapitre.
accompagne le nom sans donner d’indications bien précises sur la personne, l’animal ou
la chose dont on parle.
5 - Le pronom
EXEMPLE : :
Le- Certains
pronom est un mot
élèves sontqui représente
absents un mot (généralement un nom) ou un groupe de
ce matin.
mots dont il évite ainsi la répétition. Les pronoms sont répartis en différentes catégories.
a - Le pronom personnel :
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Le pronom personnel (je, me, moi, nous, tu, te, toi, vous, il, elle, ils, elles, se,
soi, le, la, lui, leur, eux, en, y) est un mot qui représente le nom et indique la
personne grammaticale du verbe.
b - Le pronom démonstratif :
EXEMPLE :
Le pronom démonstratif (celui, celle, ceux, celles, ceci, cela, ça) est un mot qui
- Moussa est arrivé après moi ; je l’ai devancé de dix minutes.
représente le nom en montrant la personne, l’animal ou la chose dont on parle.
c -EXEMPLE
Le pronom: possessif :
Le- pronom
Les deuxpossessif (lesont
chemises ne mien,
pasle
detien,
mêmeleprix
sien, la mienne,
: celle-ci la cher
coûte plus tienne, la sienne,
que celle-là.
le nôtre, le vôtre, le leur, la nôtre, la vôtre, la leur, les miens, les tiens, les
siens, les miennes, les tiennes, les siennes, les nôtres, les vôtres, les leurs ) est un
mot qui représente le nom en désignant le possesseur de la personne, de l’animal ou de la
chose dont on parle.
d EXEMPLES
- Le pronom : relatif :
Le- pronom
Mon livrerelatif (qui, que,
est déchiré; quoi,
le sien est dont,
commeoù, lequel,
neuf. / Cettelaquelle, lesquelles
maison est la leur. , etc.) est un
mot qui représente le nom et relie à ce nom la proposition qui suit.
e - Le pronom indéfini :
EXEMPLES :
Le pronom indéfini (certains, chacun, l’un, l’autre, on, personne, quelque chose,
- Voici le dictionnaire
quelqu’un, quiconque, dontrien,
je me tout,
sers. / etc.)
Le fleuve
est près duquel
un mot qui j’étais assis est
représente le très
nombeau.
d’une
manière vague, sans donner d’indication précise sur la personne, l’animal ou la chose dont
on parle.
6 - L’adverbe
EXEMPLES : :
L’adverbe estàun
- Il ne parle mot qu’on
personne. ajoute à un
/ Quelqu’un verbe,
aurait à un adjectif
téléphoné ou à un autre adverbe
à la maison.
pour en changer ou en préciser le sens. La locution adverbiale est un groupe de mots qui
joue le rôle d'un adverbe. Les adverbes sont répartis en différentes catégories :
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- les adverbes de manière : bien, mal, vite, lentement, énormément, etc.
VII-EXEMPLE
Ils ontpréposition
- La probablement
: : pris le bus de midi.
La- Comment
préposition (à,réussi
a-t-il de, sur, en, dans,
cet exploit ? parmi, etc.) est un mot invariable qui sert à
introduire un complément.
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La locution prépositive (afin de, au-dedans de, au lieu de, etc.) est un groupe de
mots qui joue le rôle d'une préposition.
8 EXEMPLES
- La conjonction
: :
La- Ilconjonction oules
figure parmi la meilleurs
locution conjonctive (avec,
élèves de l’école. / Ilcar, cependant,
travaille donc,deet,
durement afin quand,
réussir.
afin que, aussitôt que, depuis que, etc.) est un mot ou un groupe de mots invariable
qui sert à unir des mots de même fonction ou à unir les propositions entre elles.
- La conjonction de coordination (et, ou, ni, mais, car, mais, donc, or) unit des mots ou
des propositions de même nature et de même fonction.
9 EXEMPLES
– L’interjection
: :
Une interjection
- Nous partironsest un mot
quand permettant
tu le voudras . / Il àtravaille
celui parce
qui parle
qu’il d'exprimer
veut réussir.une émotion
spontanée (joie, colère, surprise, tristesse, admiration, douleur, etc.), d'adresser un message
à celui à qui il s’adresse (par exemple l’appeler, l’interpeller, le saluer, lui donner ordre,
etc.), Les principales interjections sont « Ah ! », « Eh ! », « Oh ! », « Ha ! », « Hé ! », « Hi ! »,
« Hue ! »,
« Ohé ! », Holà ! », « Ouf ! ».
EXEMPLES :
- Ah ! Quelle triste histoire. / Hé ! Viens.
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1...........client a téléphoné pour toi ; il n’a pas donné son nom et n’a pas dit ce qu’il voulait.
2. ………….policiers sont venus au bureau ce matin. 3. …………..exercices de français, nous
en avons fait. 4. Nous avons fait……………belles excursions. 5..........livres dont je te parlais sont
sur…………table. 6. Je pense…………devoir que le professeur donnera aux élèves. 7. Je
revenais…………….cinéma quand je l’ai rencontré près…........stade. 8................homme qui est
venu était grand. 9. Il se dirige rapidement vers …………….établissement. 10. Nous avons
vendu….....................livres seulement, pas tous.
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EXERCICE 5 :
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Dis la différence qu’il y a entre les phrases suivantes et ce qui fait cette
différence.
EXEMPLE :
Il voit des enfants. / Il voit les enfants.
- Différence entre les deux phrases : la première phrase parle d’enfants quelconques,
alors que dans la deuxième, on parle d’enfants bien connus, bien identifiés.
- Ce qui fait la différence entre les deux phrases : c’est le type d’article employé dans les
deux phrases (l’article indéfini « des » dans la première et l’article défini employé dans la
deuxième)
1. Il mange du fromage. / Il mange le fromage. 2. Nous nettoyons la maison. / Nous
nettoyons une maison. 3. Le jeune frère de Moussa est venu à la maison. / Un jeune
frère de Moussa est venu à la maison. 4. Quelques élèves étaient présents. / Les élèves
étaient présents. 5. Leur maison est très grande. / Notre maison est très grande. 6. Vos
mamans sont gentilles. / Leurs mamans sont gentilles. 7. Certains parents ont hésité. /
Les parents ont hésité.
EXERCICE 6 :
Dans les phrases suivantes, remplace les pointillés par un adjectif possessif, un
adjectif démonstratif, un adjectif numéral ou un adjectif indéfini.
1. Les enfants ont fait….......devoirs avant d'aller jouer. 2. Ne touchez pas à… plante ! 3.
Nous ne possédons que………… classes en tout. 4. Attention,…………………. passager doit être
muni de son passeport. 5. Est-ce que c'est votre armoire Fatou ? - Oui, c'est…
armoire.
6. Admirez avec moi……………joli tableau ! 7. Les deux…………..jours après la rentrée
seront chargés. 8. Demain,…………………….élève doit être accompagné de son parent. 9.
Nous avons tous des stylos rouges. - Ce sont……..stylos. 10. À qui sont……………….objets sur
le sol ? 11. Le séisme a causé la mort de près de…………….personnes. 12. Nous n’avons pu
vendre que……………………articles. 13. Vous avez deux dictionnaires ; ce
sont……….dictionnaires. 14. En………………saison, les jours sont plus longs. 15. Ce jeudi est le…
.......................................................................................................................................jour du mois
de
janvier. 16. Ils se voient………………….. jour au lycée. 17. Tu as une amie ; c'est…………….amie.
18. Comment se nomme…………homme dont vous m'avez parlé ? 19. Il y a des…
d'élèves
dans cet énorme lycée. 20. Il y a…......................chose qui ne va pas.
EXERCICE 7 :
Dans les phrases suivantes, remplace les pointillés par un pronom possessif, un
pronom relatif, un pronom indéfini ; un pronom démonstratif ou un
pronom personnel.
1. J'ai versé l'argent………………. tu m'avais remis à la banque. 2. J’ai rangé mes bagages
dans l’armoire ; où est-ce que tu as mis les…. (à la place des pointillés, écris un pronom
qui
remplace « tes bagages ») 3. Tu m’as fait une belle blague mais je ne trouve
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pas………….amusant. 4. Tu es allée à l’école aujourd'hui ? - Oui, j’…..suis allé. 5. De tous les
styles de musique,…………. que je préfère sont le rap et le « mbalakh ». 6. Tous les élèves ont-
ils réussi l'examen ? - Non, malheureusement,……………. ont échoué. 7. Il a dit à ma mère
que je travaille bien ; il…………a également dit que je serai récompensé. 8. Oh ! Regarde ces
jolies robes. As-tu bien observé……………… ? Comme elle est originale. 9. Peux-tu me
passer ta
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gomme ? J'ai perdu la… (à la place des pointillés, écris un pronom qui remplace « ma
gomme »). 10. Maman va au marché ; tu as besoin de…………………………………….. ? 11. Des
mangues, on ne peut pas dire qu'il………mange tous les jours. 12. Je ne dors pas très bien
en ce moment ;……..est vraiment un problème pour moi. 13. J'ai mangé de la tarte aux
pommes mais j'ai préféré la......(à la place des pointillés, écris un pronom qui remplace « leur
tarte aux pommes »). 14. Hélène, tout le monde est là ? - Non, il manque encore.............à
l’appel. 15. Mes parents vont me gronder s’ils apprennent ma bêtise ; ne……………. en parle
pas. 16. J'ai fait mes exercices mais je n'ai pas très bien compris..............ni celui-là d'ailleurs.
17. J'ai lavé ma voiture et Lucie a lavé la…………………… (à la place des pointillés, écris un
pronom qui remplace « sa voiture »). 18. Nous avons passé les vacances dans le
village……………… je suis née. 19. Tu as rencontré…………………dans cette rue ? 20. Vous verrez
des choses…………….. vous serez très fiers. 21. Voici maman, je………… vois arriver. C’est qui
a les clefs. 22. Tu m’as fait une belle blague mais je ne trouve pas… amusant.
23. Nous avons revu nos leçons. Avez-vous revu……………… (vos leçons) ? 24. Vous voulez
boire………………..? - Oui, un jus de fruits, s'il vous plaît. 25. Tu m’as fait une belle blague
mais je ne trouve pas………….amusant. 26. Le vétérinaire examine votre chat puis
ensuite examinera…………….. (notre chat). 27. Le prisonnier………………… je t'ai parlé s'est
évadé. 28. Parmi tous les costumes de Pierre, je n'aime pas tellement……………..qu'il a
acheté en Italie, le bleu. 29. Au cinéma, j'ai vu un film……………….. m'a beaucoup plu. 30.
…………..qui n'a jamais manqué d'argent, ne peut comprendre. 31. Pose tes gants à côté…
..................................................................................................................................................... (de mes
gants).
EXERCICE 8 :
Dans les phrases suivantes, remplace les pointillés par une préposition, une
conjonction, une interjection ou un adverbe.
1. Mon père voyage……………………….. 2. ………………… le soleil se couche, l'horizon est
souvent rouge. 3. Moussa, as-tu pensé…………. ton abonnement ? 4.
Moussa………….Fatou ira en vacances cette année. 5. Elle était………………… habillée.
6…………C’est toi que j’appelle ! 7. Cette femme ne faillit jamais……………. ses engagements.
8. Il est malade………………….mais il est venu en classe ce matin. 9. partiras-tu en vacances
? 10. Le vieil homme se
dirigeait……………… vers une maison qu'il distinguait au loin. 11. Mon père a enfin convaincu
son ami …………… lui vendre la voiture. 12. …………..Quelle belle passe ! 13. Je reste à la
maison………………… pouvoir travailler tranquillement. 14. C'est…………………… cher pour un si
petit tableau. 15. La houle va……………..la direction du vent. 16. (Que)….................veux-tu
encore ? 17. On mange trop, on boit trop, et on ne court pas….....................18. Son
comportement influe……………..celui de son camarade. 19. Je donne à manger à cette
pauvre bête……………….. elle est affamée. 20. …………………… il se mettait à penser à ses
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années d'enfance. 21. ……………..tu travailles bien, tu seras récompensé. …………….Tu as fait
ce travail tout seul ?
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I - Le langage soutenu :
C’est le langage par lequel on manifeste un grand respect à l’endroit de celui à qui
on s’adresse, par exemple quand on s’adresse à une haute personnalité. C’est le
langage des diplomates, des personnes haut placées (des présidents de républiques, des
ministres…).
II EXEMPLES
- Le langage
: courant :
C'est
- Jelevous
plus prie,
utilisémonsieur
; c'est le le
langage de tous
directeur, les jours,
de croire celuiprofond
à mon qu’on utilise en famille, entre amis,
dévouement.
entre le professeur et ses élèves, etc.
- camarade (à la place de « copain ») / personne âgée (à la place de « vieux), etc.
II EXEMPLES
- Le langage
: familier :
- Bonjour
C’est papapeu
un langage ! Tuchoisi,
vas auparfois
travailun? peu plus vulgaire, que des amis, des gens d’un milieu
- un défavorisé
social copain (pour désigner
peuvent un camarade) / un vieux (pour désigner une personne âgée)
employer.
EXEMPLES :
- un tacot (pour désigner une vieille voiture en mauvais état)
- une bagnole (pour désigner une voiture)
- un pote (pour désigner un copain)
- une piaule (pour désigner une chambre)
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LE TEXTE NARRATIF
Un texte narratif est un récit dans lequel l’auteur raconte une histoire vraie ou imaginaire.
Le récit présente une certaine organisation appelée schéma narratif. Dans cette histoire, il y
a des personnages et des actions ; elle se déroule dans un espace et à un temps déterminé
ou indéterminé.
EXEMPLE DE TEXTE NARRATIF :
Le garçon qui criait au loup
Il était une fois un jeune berger qui gardait tous les moutons des habitants de son
village. Certains jours, la vie sur la colline était agréable et le temps passait vite.
Mais parfois, le jeune homme s’ennuyait.
Un jour qu’il s’ennuyait particulièrement, il grimpa sur la colline qui dominait le
village et il hurla : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »
A ces mots, les villageois bondirent hors de leurs maisons et grimpèrent sur la colline
pour chasser le loup. Mais ils ne trouvèrent que le jeune garçon qui riait comme un fou
de son bon tour. Ils rentrèrent chez eux très en colère, tandis que le berger retournait à
ses moutons en riant toujours.
Environ une semaine plus tard, le jeune homme qui s’ennuyait de nouveau grimpa
sur la colline et se remit à crier : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »
Une nouvelle fois, les villageois se précipitèrent pour le secourir. Mais point de loup,
et rien que le berger qui se moquait d’eux. Furieux de s’être fait avoir une deuxième fois,
ils redescendirent au village.
Le berger prit ainsi l’habitude de leur jouer régulièrement son tour… Et chaque fois, les
villageois bondissaient sur la colline pour trouver un berger qui riait comme un fou !
Enfin, un soir d’hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau pour le
ramener à la bergerie, un vrai loup approcha des moutons…
Le berger eut grand peur. Ce loup semblait énorme, et lui n’avait que son bâton pour
se défendre… Il se précipita sur la colline et hurla : « Au loup ! Un loup dévore le
troupeau ! »
Mais pas un villageois ne bougea… « Encore une vieille farce ! dirent-ils tous. S’il y a un
vrai loup, eh bien ! Qu’il mange ce menteur de berger ! »
Et c’est exactement ce que fit le loup !
D’après Esope
I – Le schéma narratif :
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Le schéma narratif d'un récit constitue le déroulement d'un récit où des actions successives
s'enchaînent logiquement. Beaucoup de textes narratifs présentent le schéma suivant,
constitué de cinq éléments :
1.La situation initiale :
Elle présente les éléments nécessaires à la mise en route du récit et à la compréhension de
celui-ci. En général on y présente un personnage, une communauté, une localité, etc. qui vit
une situation normale où tout est en équilibre. Le plus souvent la situation initiale répond
aux questions suivantes : qui ? quoi ? où ? quand ? Dans un récit au passé, les verbes y sont
souvent à l'imparfait.
- EXEMPLE
qui : un jeune DU CONTE « LE GARÇON QUI CRIAIT AU LOUP » :
TIREberger
- quoi
Il était: il une
gardait
foistous
un les moutons
jeune bergerdes
quihabitants de son
gardait tous lesvillage maisdes
moutons s’ennuyait parfois
habitants de son
- où : sur la colline
village. Certains jours, la vie sur la colline était agréable et le temps passait vite. Mais
- quand
parfois,: le temps
jeune indéterminé
homme s’ennuyait.
2. L’élément déclencheur (ou perturbateur) :
Généralement introduit par un connecteur temporel (« un jour », « Un matin »…), il
modifie la situation initiale : c’est un événement ou un personnage qui vient perturber la
situation d’équilibre, qui rompt cette stabilité de départ. Cet élément déclencheur
engendre des actions.
IciEXEMPLE
l’élémentTIRE DU CONTE
déclencheur LE GARÇON
est«introduit par leQUI CRIAIT AU
connecteur LOUP »« :Un jour » : il s’agit du
temporel
garçon qui cria au loup.
Un jour qu’il s’ennuyait particulièrement, il grimpa sur la colline qui dominait le village et
3.il Le
hurla : « Au loup ! Undes
déroulement loupactions
dévore le:troupeau ! »
C’est la succession des événements provoqués par l’élément perturbateur et qui entraînent
la ou les actions entreprises par un héros, une communauté, un groupe de personnes… pour
tenter de rétablir l’équilibre de départ. Dans un récit au passé, les verbes y sont souvent
au passé simple.
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Une nouvelle fois, les villageois se précipitèrent pour le secourir. Mais point de loup,
et rien que le berger qui se moquait d’eux. Furieux de s’être fait avoir une deuxième
fois, ils redescendirent au village.
Le berger prit ainsi l’habitude de leur jouer régulièrement son tour… Et chaque fois,
les
Les péripéties sont constituées des différentes actions que mènent les villageois pour venir
en aide au jeune berger alors que celui-ci ne faisait que s’amuser avec eux en leur faisant
croire qu’un loup s’attaquait à son troupeau.
4. Le dénouement :
Egalement appelé « élément de résolution », c’est le moment où quelque chose, un objet
est trouvé pour résoudre le problème auquel on était confronté. Il met ainsi un terme aux
actions et conduit à la situation finale.
LeEXEMPLE
dénouementTIRE est
DU introduit
CONTE «par LE l’adverbe
GARÇON «QUI CRIAIT
Enfin » et AU LOUP » : temporel « un soir
le connecteur
d’hiver » : c’est l’apparition d’un vrai loup.
Enfin, un soir d’hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau pour le
5.ramener à la bergerie,
La situation finale un :vrai loup approcha des moutons…
C'estLele berger eutlagrand
résultat, fin du peur.
récitCequiloup semblaitstable.
redevient énorme,Enetgénéral
lui n’avait
pourque lesson bâtonla
contes,
pour sedudéfendre…
situation Il se précipita
héros s'améliore, mais danssur la colline
d'autres types et hurla : «il Au
d'histoires, loup ! Un
est possible loupse
qu'elle
dévore En
dégrade. le troupeau
tout cas, le ! »personnage principal, la communauté, la localité, etc. a retrouvé
Mais pas un villageois
sa situation de départ ou vit ne une
bougea… « Encore
nouvelle une vieille farce ! dirent-ils tous. S’il y a un
situation.
vrai loup, eh bien ! Qu’il mange ce menteur de berger ! »
LeEXEMPLE
vrai loup TIRE DUleCONTE
dévora « LE GARÇON QUI CRIAIT AU LOUP » :
jeune berger.
IIEt– c’est
Lesexactement ce que fit
personnages etle le
loupschéma
! actantiel :
Dans un texte narratif, les personnages jouent chacun un rôle déterminé. Le schéma
actantiel est une façon de décrire les rôles des personnages d'un récit et les relations
entre ces personnages par rapport à l'action principale de l'histoire. Dans le texte narratif,
ces personnages sont appelés « actants » ; ils peuvent être des personnes, des animaux,
des objets, des végétaux, etc. à qui l'histoire donne un rôle.
Le plus souvent, les personnages d’un récit sont classés en quatre catégories selon les rôles
qu’ils jouent :
- le ou les héros ou sujets ;
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- les destinateurs ;
- les destinataires ;
- les adjuvants ;
- les opposants.
1. Le ou les sujets ou héros :
C’est le personnage principal de l’histoire. Il peut également être celui qui part à la quête
de quelque chose (un objet, un animal ou un monstre à tuer, etc.). Un groupe peut
également jouer ce rôle.
Par exemple dans le conte « Le garçon qui criait au loup », le personnage principal est
le jeune berger ; mais ceux qui partent à la quête du loup, ce sont les villageois.
2. Le destinateur :
Egalement appelé « émetteur », c’est le personnage ou la chose qui pousse le ou les héros à
agir. Il est l'origine de l'élément perturbateur. Il est donc plutôt présenté vers le début de
l'histoire. Le destinateur peut être une idée, un sentiment, un désir…
Par exemple dans le conte « Le garçon qui criait au loup », le jeune berger est le destinateur
de la quête des villageois.
3. Le(s) destinataire(s) :
C'est pour lui ou pour eux que la quête doit être accomplie. Le destinataire peut être un
personnage, une communauté, une localité, un groupe, le sujet lui-même, etc.
Par exemple dans le conte « Le garçon qui criait au loup », il y a deux destinataires : le jeune
berger et son troupeau.
4. Les adjuvants :
Ce sont ceux qui viennent aider le sujet dans sa quête, le conseiller, le prévenir… Ce n'est pas
forcément une personne ; l’adjuvant peut, par exemple, être une situation
météorologique favorable, une découverte, un objet, un animal, un élément de la
nature...
Par exemple dans le conte « Le garçon qui criait au loup », les villageois peuvent également
être considérés co,,e des adjuvants qui viennent aider le personnage principal.
5. Les opposants :
Ce sont ceux qui s'opposent à l'accomplissement de la quête ; ils viennent entraver la
progression du héros. Ce n'est pas forcément une personne ; en effet, comme pour l’adjuvant,
l’opposant peut être une situation météorologique favorable, une découverte, un objet,
un animal, un élément de la nature...
Il n’y a pas d’opposant à la quête des villageois dans le conte « Le garçon qui criait au loup ».
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des lieux éloignés les uns des autres de milliers de kilomètres, etc.) ou bien un espace
restreint
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et un lieu unique (toute l’histoire peut, par exemple, se dérouler dans une maison, dans un
village, etc…).
Par exemple dans le conte « Le garçon qui criait au loup », l’histoire racontée se déroule sur
une colline.
2. Le temps de l’histoire et le temps de la narration :
Dans un texte narratif, il faut distinguer le temps durant lequel l’histoire se déroule (c’est
le temps de l’histoire) et le temps durant lequel l’histoire est racontée (c’est le temps de
la narration).
a - Le temps de l’histoire :
Le temps de l’histoire peut être d’une longue ou d’une courte durée. Il est aussi
déterminé ; mais dans certains récits comme les contes, le temps est souvent
indéterminé (ces textes commencent généralement par des formules comme « il était
une fois », « jadis », « il y a de cela longtemps », etc. qui ne donnent aucune précision
sur le temps de l’histoire racontée).
Par exemple dans le conte « Le garçon qui criait au loup », l’histoire débute par l’expression
« Il était une fois » ; ce qui montre que le moment où elle se déroule est indéterminé.
b - Le temps de la narration :
On peut raconter une histoire qui s’est déjà passée : on parle alors de narration postérieure
(c’est-à-dire que la narration vient après l’histoire). On peut raconter l’histoire au moment
où elle se déroule : dans ce cas, on dit que la narration est simultanée (c’est-à-dire qu’il y
simultanéité entre la narration et l’histoire). Enfin la narration peut anticiper sur des
évènements qui ne se sont pas encore produits (ils se produiront donc dans le futur) : c’est la
narration antérieure (antérieur veut dire « avant », donc la narration se fait avant les
évènements).
Par exemple dans le conte « Le garçon qui criait au loup », l’histoire est racontée bien après
son déroulement, comme le montre l’usage de l’expression « Il était une fois ».
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EXERCICE 2 :
Lis le texte qui suit puis relève les différentes étapes du schéma narratif :
situation initiale – élément perturbateur – péripéties - élément de résolution -
situation finale.
Monsieur 3Ndiaye
EXERCICE : avait un important rendez-vous à son bureau et il se hâtait pour ne
pas pour
Dis, être en retard. extrait,
chaque Mais en cours de route,
s’il s’agit d’uneil rencontra
situationuninitiale,
paysan dont
d’unlaélément
voiture
était embourbée.
perturbateur, d’uneAlors il s’arrêta
péripétie et l'aida.
(action), La boue
d’une était épaisse,
résolution la fondrière
ou d’une situation
profonde. Il fallut batailler pendant une heure. Et quand ce fut fini, Monsieur Ndiaye
finale
courutetaujustifie ta réponse.
rendez-vous. Mais les intéressés n'étaient plus là.
EXEMPLE :
« Jadis, au fond d'une sombre et dense forêt vivait un pauvre bûcheron qui avait bien du
mal à nourrir ses sept petits-enfants. »
- Réponse : c’est une situation initiale.
- Justification : la formule d’entrée « jadis », la présentation des personnages et du lieu...
1. « Jamais plus on ne revit le génie et le village retrouva définitivement la paix. »
2. « Alors, il s'en fut à la rencontre de la troisième fée aux cheveux d'or qui résidait dans
une lointaine contrée. »
3.« Il arriva qu'un jour d'orage, le roi entra au moulin et demanda aux meuniers si ce
grand garçon était leur fils. »
4. « Il était une fois une veuve qui avait deux filles ; l'aînée lui ressemblait si fort et
d'humeur et de visage que qui la voyait voyait sa mère. »
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5.« C'était une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur du destin, dans
une famille d'employés. Elle n'avait pas de dot, pas d'espérances, aucun moyen d'être
connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué. »
EXERCICE 4 :
a – Lis le texte suivant :
L’enfant et le serpent
J'étais enfant et je jouais près de la case de mon père. Quel âge avais-je en ce temps-là
? Je ne me rappelle pas exactement. Je devais être très jeune encore : cinq ans, six ans
peut- être. Ma mère était dans l'atelier, près de mon père, et leurs voix me
parvenaient, rassurantes, tranquilles, mêlées à celles des clients de la forge et au bruit de
l'enclume.
Brusquement j'avais interrompu de jouer, l'attention, toute mon attention, captée par un
serpent qui rampait autour de la case, qui vraiment paraissait se promener autour de la
case; et je m'étais bientôt approché. J'avais ramassé un roseau qui traînait dans la cour —
il en traînait toujours, qui se détachaient de la palissade de roseaux tressés qui enclot notre
concession — et, à présent, j'enfonçais ce roseau dans la gueule de la bête. Le serpent ne
se dérobait pas : il prenait goût au jeu ; il avalait lentement le roseau, il l'avalait comme
une proie, avec la même volupté, me semblait-il, les yeux brillants de bonheur, et sa
tête, petit à petit, se rapprochait de ma main. Il vint un moment où le roseau se trouva à
peu près englouti, et où la gueule du serpent se trouva terriblement proche de mes
doigts.
Je riais, je n'avais pas peur du tout, et je crois bien que le serpent n'eût plus beaucoup
tardé à m'enfouir ses crochets dans les doigts si, à l'instant, Damany, l'un des apprentis, ne
fût sorti de l'atelier. L'apprenti fit signe à mon père, et presque aussitôt je me sentis
soulevé de terre : j'étais dans les bras d'un ami de mon père !
Autour de moi, on menait grand bruit; ma mère surtout criait fort et elle me donna
quelques claques. Je me mis à pleurer, plus ému par le tumulte qui s'était si
inopinément élevé que par les claques que j'avais reçues. Un peu plus tard, quand je
me fus un peu calmé et qu'autour de moi les cris eurent cessé, j'entendis ma mère
m'avertir sévèrement de ne plus jamais recommencer un tel jeu ; je le lui promis, bien
que le danger de mon jeu ne m'apparût pas clairement.
b – Réponds aux questions suivantes :
a. Où se passe l’histoire racontée ?
b. Quand cette histoire se déroule-t-elle ?
c.De quoi s’agit-il dans l’histoire ?
d. Qui en est le personnage principal ?
e. Qui en sont les personnages secondaires ?
f. Quels sont les différents rôles des personnages ?
g. Relève le schéma narratif et le schéma actantiel du récit.
h. La narration y est-elle antérieure ; simultanée ou postérieure ? Justifie ta réponse.
i. Beaucoup de verbes sont conjugués à l’imparfait de l’indicatif : pourquoi ?
J. Dans le dernier paragraphe, beaucoup de verbes ne sont plus conjugués à l’imparfait mais
au passé simple : pourquoi ?
1
M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANCAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-
EXERCICE 5 :
1
M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANCAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-
1.Lis cet extrait de Sous l’orage de Seydou Badian :
2.LeCe
père
queBenfa
tu était
doisfier de son
faire : mouton. Les vieux du quartier l'admiraient ; il était bien
Unnourri
beauet propre.
matin, Il accompagnait
le père Benfa se réveillesouvent
et neson maître
trouve plus dans la rue etImagine
son mouton. ne le quittait
une suite
pas d’un pouce. Le père Benfa le caressait jalousement et devenait
dans laquelle, après avoir parlé de l’état dans lequel se trouve le père Benfa, furieux lorsque les tu
enfants s’amusaient
développeras l’une des à faire tinter la
situations clochette: que le mouton portait au cou.
suivantes
A plusieurs reprises, des marchands avaient offert de fortes sommes au père Benfa,
a - 1ère situation : elle doit être composée de quatre paragraphes.
mais il ne voulait à aucun prix se séparer de son mouton, […] si choyé par le
1er paragraphe
- maître qu’aucune: ledemouton s’est égaré
ses femmes et se
n’osait estplaindre
tombé dans
quandunl’animal
piège dont tu préciseras
leur mangeait de la
nature.
lae farineVous direz
de mil ouaussi commentde
des brisures il est tombé dans ce piège.
manioc.
- 2 paragraphe : des gens qui passaient par là le trouvent et lui portent secours. Tu diras
qui sont ces gens, ce qu’ils faisaient là, comment ils sortiront le mouton du piège et le
ramèneront chez le père Benfa.
- 3e paragraphe : imagine l’état dans lequel ces gens ont trouvé le père Benfa, comment ce
dernier a réagi quand il a revu son mouton et ce qu’il a bien pu dire à ces gens.
- 3e paragraphe : Enfin dis comment, depuis ce jour, le père Benfa se comporte avec son
mouton.
b - 2e situation : elle doit être composée de quatre paragraphes.
- 1er paragraphe : le mouton s’est égaré et est tombé dans un piège dont tu préciseras la
nature. Tu diras aussi comment il est tombé dans ce piège.
- 2e paragraphe : c’est en ce moment que surgit un fauve. Rapporte cet épisode.
- 3e paragraphe : l’animal du père Benfa s’en sort et rentre grièvement blessé chez son
maître.
- 4e paragraphe : imagine le désarroi de ce dernier en revoyant son mouton dans cet état
et la décision finale qu’il va prendre en sachant qu’on ne peut plus rien faire pour l’animal.
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M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANCAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-
LA DESCRIPTION ET LE PORTRAIT
I – La description :
1– Définition :
Décrire, c’est dire ce que l’on voit, ce que l’on observe. Il s’agit donc de bien regarder
pour bien se souvenir de ce que l’on va décrire. On peut faire la description d’un
paysage, d’un objet, d’un lieu…
Pour décrire, les différents organes de sens sont parfois nécessaires : la vue (c’est ce qui
permet de voir, donc les yeux), l’odorat (c’est ce qui permet de sentir, donc le nez), l’ouïe
(c’est ce qui permet d’entendre, donc les oreilles), le toucher (c’est ce qui permet de
percevoir quelque chose par contact ou palpation, donc les mains, les pieds, etc.), le goût
(c’est ce qui permet de percevoir les saveurs, donc la langue).
2 – Les outils de la langue :
La description doit mettre en valeur certains points importants et pour cela, le
vocabulaire utilisé doit être précis et doit être lié au lexique de la perception à travers les
cinq sens.
Egalement pour mieux caractériser ce qu’on décrit, pour donner plus d’informations, on
utilise beaucoup d’expansions du nom : des adjectifs qualificatifs en fonction d’épithètes
(directement liées au nom ou en être séparées, donc détachées), des groupes nominaux
prépositionnels (introduits par une préposition) en fonction de compléments du nom, des
subordonnées relatives...
3 - Le temps utilisé :
La description se fait souvent à l’imparfait, au présent ou au passé composé de l’indicatif.
4 – L’intention de l’auteur :
Si la description est placée dans un texte narratif, il faut observer la progression et les
mots utilisés pour connaître l’intention de l’auteur : veut-il valoriser ce qu’il montre, le
critiquer, etc... ? Que veut-il souligner de particulier ? Quelle est l’utilité de la description
dans la narration ?
Exemple de description
- L’organisation :
de cette description :
LaCette
description
salle, entièrement par « Cette
commence boisée, sallepeinte
fut jadis », ce qui
en montre qu’il s’agit
une couleur d’uneaujourd’hui.
indistincte présentation
d’ensemble,
[…] Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées,nombreux
globale. Celui qui décrit évoque ensuite un mobilier et d’autres objets ternies.
[…] Vous y verriez un baromètre…qui sort quand il pleut , des gravures exécrables qui
ôtent l’appétit, toutes encadrées en bois noir verni a filets dorés ; un cartel en écaille
incrustée de cuivre ; un poêle vert, des quinquets d’Argand où la poussière se combine
avec l’huile, une longue table couverte en toile cirée en grasse pour qu’un facétieux
externe y écrive son nom en se servant de son doigt…., des chaises estropiées, de petites
paillassons piteux en sparterie qui se déroule toujours sans perdre jamais, puis des
chaufferettes misérables à trous cassés, à charnières défaites, dont le bois se carbonise.
(Honoré de Balzac, Le Père Goriot)
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M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANCAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-
et variés qui sont énumérés comme au hasard de leur découverte et décrits avec
précision dans leur délabrement et leur vieillesse.
- Les organes de sens :
A la lecture du texte, l’attention est attirée par l’importance accordée à ce qui est
visuel (« Vous y verriez »): il est invité à « voir » un intérieur dans sa composition (meubles,
objets) mais aussi à constater, visuellement, à quel point tout est délabré et crasseux.
Autre organe de sens utilisé : le toucher, à travers l’adjectif « gluants ». En effet, on ne peut
constater ce qui est collant et visqueux qu’en le touchant.
- Le vocabulaire :
Le narrateur utilise aussi des adjectifs exprimant la destruction : « vieux, crevassé,
pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant ». Certains de ces
adjectifs contiennent des figures de style ; la personnification et la métaphore. En effet
« vieux »,
« tremblant », « manchot », « borgne », « invalide », « expirant » font penser à un
être humain (personnification).
– L’intention de l’auteur : qui voit et qui juge :
Le narrateur semble tout savoir des lieux et pouvoir expliquer les raisons de ce délabrement
pitoyable.
II - Le portrait :
Quand on fait la description d’un être vivant (être humain ou animal), on parle alors
de portrait. On peut faire le portrait physique (l’extérieur) et/ou son portrait moral (les
traits de caractère, la personnalité). On peut aussi faire son portrait en action.
1- Le portrait physique :
a - Aspect général :
On peut commencer par évoquer l’âge de la personne (adolescent, jeune, vieux…), puis
la taille (courtaud, trapu, haut…), ensuite la masse (mince, gros, ventru, obèse,
corpulent…), enfin l’attitude (leste, souple, gracieux, prompt…).
b - Le visage :
Le choix de quelques détails caractéristiques de la physionomie du personnage permet
d’annoncer son portrait moral :
- le visage peut être maigre, osseux, ridé, lisse…
- le teint blanc, brun, rose, injecté de sang, bronzé, blême…
- la physionomie gaie, triste, froide, souriante…
- les cheveux châtains, roux, ondulés, dorés, fauve, lisses, crépus, touffus…
- les yeux flamboyants, enfoncés, vifs, étincelants, cernés, tombants, larmoyants…
- etc.
c - Les membres :
- les épaules peuvent être larges, étroites, carrées…
- les mains douces, fines, massives, musclées, ridées…
- les jambes musclées, grosses, arquées, élancées…
- la démarche majestueuse, gracieuse, vive, fière, raide, boiteuse, élégante…
2 - Le portrait moral :
Le caractère ou la situation sociale d’une personne sont le plus souvent suggérés par le
geste, l’expression du visage, la façon de parler, une occupation habituelle, un acte
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exemplaire, etc. Mais en faisant le portrait moral, on peut aussi parler
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M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANCAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-
- des qualités intellectuelles du personnage (instruit, cultivé, intelligent, sage, lucide,
savant…).
- des qualités morales (généreux, charitable, loyal, honnête, franc, aimable, ambitieux…).
- des défauts moraux (impoli, avare, hypocrite, curieux, arrogant, odieux…), etc.
Le portrait moral du personnage peut aussi être saisi à travers son portrait en action,
c’est- à-dire sa présentation en train d’agir qui peut éclairer sur son caractère.
Exemple
C’est un des de portrait
portrait moral
qui illustre : les les traits de caractère d’un personnage. Celui-ci y est
bien
plus décrit sur le plan intérieur qu’extérieur, donc plus moralement que physiquement.
« Serigne
L’auteur veut Fall étaitque
montrer de Serigne
ces éternels talibés gravitant
Fall représente de loin de
cette catégorie autour
faux de nos vrais
marabouts qui
semarabouts,
soucient plus dedenosse grands marabouts.
faire remarquer, qui Ne connaissantrien
ne connaissent ni khala, ni kassirane,
du coran. presque
Ce n'est donc pas le
souvent guère
personnage plus de
de Serigne Fallcinq ou septicisourates
qui importe en plus
mais ce qu'il de la que
représente Fatiha, abondamment
l'auteur dénonce.
nourris de bida,
3 - Les activités : ils se disent à leur tour marabouts auprès du profane crédule, et, «
sans bucher ni tailler », veulent vivre et mener grand train, payant le gite et la
Après avoir
vêture, letracé
boireleetportrait physique
le manger en choisissant
en prières les marmonnées
; en prières éléments particuliers du personnage,
intelligiblement (et pour
oncause)
peut aussi parler des occupations de ce dernier : il est « vétérinaire
et en salive copieusement aspergée sur les mains tendues des grandes réputé, « chômeur
invétéré
personnes« et
», architecte bientondu
sur le crane connuet»,teigneux
« juge célèbre », « médecin
des enfants. Nous les généraliste
appelions»,««petits
grand
fermier », etc.
serignes », vous les qualifiez maintenant de
4 «- grands
Quelques conseils
fainéants pour faire
». L’espèce un bon
est toujours portrait
la même : de fausse onction et
: pleine
- Ilinsinuante,
faut enrichir le portrait parinconstante
parasite-type, des comparaisons et des métaphores.
et vagabonde. »
- Les oppositions enrichissent encore le portrait.
EXEMPLES :
- Il-EXEMPLE
Ellefaut
ne a les
pas:yeux d’une biche.
seulement (métaphore)
énumérer /
les particularités physiques, il faut aussi les qualifier.
-- Son
Mon cou était aussi
grand-père gracieux
était et aussi
serviable sveltedans
et souple que ses
celuigestes
d’une girafe.
; cela ne(comparaison)
cachait pas pour
autant sa rigueur et son intransigeance quand il s’agit de dire la vérité.
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EXEMPLE :
- Les travaux des champs avaient rendu les mains de mon grand-père dures comme
du roc.
- L’utilisation trop fréquente des verbes « être » et « avoir » précédés du pronom sujet « il
» manque d’originalité. Il est préférable de regrouper toutes les composantes du portrait
en une seule phrase en se contentant d’un seul verbe.
- Pour donner à la phrase plus d’originalité et pour éviter les clichés, on peut avoir
EXEMPLE
recours à un:présentatif ou à une tournure exclamative ou interrogative.
- Mon grand-père était un grand homme, d’une taille élancée et d’un buste robuste.
EXEMPLE :
- Qu’il était droit et intègre, mon grand-père, cet homme à la vie riche d’enseignements
- On peut aussi employer des verbes qui décrivent l’attitude ou le mouvement du
personnage.
- En fin de description ou de portrait, on peut évoquer à nouveau l’impression générale mais
EXEMPLE :
en essayant de la formuler autrement qu’en introduction. Dans la conclusion, il est à
- Malgréde
conseiller son âge,les
mettre mon grand-pèrepersonnelles
impressions retournait lasur
terre avec la charrue ; il haletait de
le personnage.
temps en temps mais restait toujours droit.
EXEMPLE :
- Ce grand homme que fut mon grand-père m’inspire encore dans mes choix et
mes convictions par la vie exemplaire qu’il a menée.
EXEMPLE
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Texte 4 :
Le jour du baptême, une atmosphère effervescente régnait à la rue 6. On y vit
les perruques les plus diverses, allant du blond au brun méditerranéen, en passant
par le roux. L'or brillait à gogo sur les doigts, au poignet, sur tout le long du bras, aux
oreilles, au cou. Les lamés les plus riches, les velours les plus rares et les broderies les
plus fines étaient sortis du fond des armoires.
(Aminata Sow Fall, Le
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EXERCICE 3 :
a - Lis la description suivante :
Martineau fait errer son regard sur le décor du salon. Il y a une profusion de choses
brillantes et multicolores, disposées avec goût mais de tons criards. Des meubles, qu’on ne
fabrique plus depuis le siècle dernier, sont tenus dans une propreté méticuleuse : un buffet,
une desserte sur laquelle se tient une statuette de bronze, vague déesse de la beauté ; une
table à ailettes chargée de menus objets brillants et que domine un portrait de Nini ; dans
un coin, un piano de la famille, vieux, dit la grand-mère Hélène, de cinquante ans.
Un divan rouge écarlate, « large et profond comme un tombeau », occupe une partie
du salon située entre deux portes qui donnent accès aux chambres à coucher. Il est
surplombé par une sorte de dais orné de grosses pommes dorées où s’attache une
tenture de velours à plis nombreux et parallèles, de même couleur que le divan. Sur le
parquet ciré gisent des peaux de panthères ouvragées, des coussins rembourrés, rouges
et noirs, et quatre poufs de couleurs différentes. Entre les fauteuils se trouvent de petites
tables à apéritif de modèle récent ornées de napperons minuscules à dessins arabes. Tout
cela brille sous la lumière électrique qui tombe d’un lustre. De grands tableaux,
représentant des natures mortes et diverses scènes de la vie bourgeoise, sont accrochés
aux murs dans des cadres dorés.
Çà et là, aux meilleures places, se distinguent les photos de famille, agrandies, exposées
comme les témoins éloquents d’une gloire ancienne.
(Abdoulaye Sadji, Nini, mulâtresse du Sénégal)
b – Relève les éléments descriptifs suivants :
- des mots ou expressions qui indiquent les différents espaces décrits ;
- des noms complétés par des adjectifs qualificatifs
- des noms complétés par des compléments du nom
- des noms complétés par des propositions subordonnées relatives
- des participes passés
EXERCICE 4 :
Dans chacun des textes suivants, cite un indice un verbe, une expression ou un
mot qui montre qu’il s’agit d’une description. Ensuite dis sur quoi l’accent est
mis dans chacune des descriptions.
Texte 1 :
Et, lentement, de ses yeux voilés de larmes, elle faisait le tour de la misérable
chambre garnie, meublée d'une commode de noyer dont un tiroir manquait, de trois
chaises de paille et d'une petite table graisseuse, sur laquelle traînait un pot à eau
ébréché. On avait ajouté, pour les enfants, un lit de fer qui barrait la commode et
emplissait les deux tiers de la pièce. La malle de Gervaise et de Lantier, grande
ouverte dans un coin, montrait ses flancs vides, un vieux chapeau d'homme tout au
fond, enfoui sous des chemises et des chaussettes sales; tandis que, le long des murs,
sur le dossier des meubles, pendaient un châle troué, un pantalon mangé par la boue,
les dernières nippes dont les marchands d'habits ne voulaient pas.
(Emile Zola,
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Texte 2 :
Cette salle, entièrement boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd’hui
[…] Vous y verriez un baromètre à capucin qui sort quand il pleut , des gravures
exécrables qui ôtent l’appétit, toutes encadrées en bois noir verni a filets dorés ; un
cartel en écaille incrustée de cuivre ; un poêle vert, des quinquets d’Argand où la
poussière se combine avec l’huile, une longue table couverte en toile cirée en grasse
pour qu’un facétieux externe y écrive son nom en se servant de son doigt comme de style,
des chaises estropiées, de petites paillassons piteux en sparterie qui se déroule toujours
sans perdre jamais, puis des chaufferettes misérables à trous cassés, à charnières
défaites, dont le bois se carbonise.
Texte 3 : 5 :
EXERCICE
LaMartineau
descriptionfait errer son regard
suivante sur le décor
contient beaucoupdu salon.
de Il« yila yune profusion
a ». de choses
Récris-la en les
brillantes et multicolores, disposées avec goût mais de tons criards.
remplaçant par des expressions équivalentes qui vont éviter les répétitions. Des meubles, qu’on
ne fabrique plus depuis le siècle dernier, sont tenus dans une propreté méticuleuse : un
buffet, une desserte
En entrant sur laquelle se tient une statuette de bronze, vague déesse de la
EXERCICE 6 :dans le salon, il y a à gauche une bibliothèque où il y a beaucoup
beauté
d’ouvrage.; uneAtable à ailettes
droite chargée
il ysuivant
a une table deoùmenus
il y a objets
une brillants etPlus
télévision. que en
domine
avantunil portrait
yentre
des
Complète
de Nini ; le
dans texte
un coin, un piano par
de la l’une
famille,des expressions
vieux, dit la proposées
grand-mère Hélène, de
fauteuils en cuir et enfin sur les murs il y a des tableaux d’art et des photos de
parenthèses.
cinquante ans.
On la nommait la Grande Royale. Elle avait............................(les yeux noirs,
soixante
ans, une grande taille) et on lui en eût donné quarante à peine. On ne
voyait
…………….. (de la Grande Royale, d’elle, de cette fille ) que le visage. Le (chapeau
de paille, grand boubou bleu, robe longue) qu’elle portait traînait jusqu’à terre et
ne laissait rien apparaître que le bout pointu de …………………………( ses babouches
jaune d’or, ses longs cheveux, ses larges épaules) lorsqu’elle marchait.
.................................................................................................................................................
(La
voilette de gaze, sa bague, ses babouches) entourait le cou,
couvrait
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EXERCICE 7 :
Complète le texte suivant par des éléments descriptifs de ton choix.
La case 8de
EXERCICE : mon oncle se situe…………………………………………..……………………….à quelques
pas…………………………………….
a - Lis le texte suivant : Elle est entourée de
.............................................................................................................................................
quiSa face maigre et allongée, semblait creusée par le coup de pouce d’un
b «– Réponds aux questions suivantes :
sont……………………………………………………..
sculpteur puissant ; le front montueux, Le
lesmots toit sourcilières
arcades de la proéminentes,
case estle nez faiten bec de
- cherche dans un dictionnaire le sens des que tu ne connais pas.
............................................................................................................................................
d’aigle,les
- relève le verbes
menton faitadjectifs
et les d’un large méplat,
qui livrent des les joues accusant
informations sur le portraitles pommettes
du personnage. et
coupées
- quelle partiededu plans
corpsfuyants,
est décrite donnaient
? Cite les à lamotstêteou unexpressions
relief d’une qui vigueur singulière.
justifient ta réponse. Avec
l’âge, cette tête devait prendre un caractère osseux trop prononcé, une maigreur de
EXERCICE 9:
chevalier errant. »
Fais le portrait physique d’un personnage de ton choix en utilisant le
vocabulaire et le modèle d’un des exercices précédents. Enrichis ton portrait
de comparaisons en utilisant les verbes paraître, sembler, ressembler à, avoir
l’air, être pareil à (ou tel), etc.
EXERCICE 10 :
a - Lis le texte suivant :
b «– Cette salle,aux
Réponds entièrement
questions boisée, fut jadis
suivantes : peinte en une couleur indistincte aujourd’hui,
qui formedans
- cherche un fond sur lequel lalecrasse
un dictionnaire a imprimé
sens des sestucouches
mots que de pas.
ne connais manière à y dessiner des
figures bizarres. Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes
échancrées, ternies […] Vous y verriez…., des gravures exécrables qui ôtent
l’appétit…., des chaises estropiées, de petites paillassons piteux en sparterie qui se
déroule toujours sans perdre jamais, puis des chaufferettes misérables à trous cassés, à
charnières défaites, dont le bois se carbonise. Pour expliquer combien ce mobilier est vieux,
est crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait
en faire une description qui retarderait trop l’intérêt de cette histoire, et que les gens
pressés ne pardonneraient pas. »
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M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANCAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-
- qu’est-ce qui est décrit dans ce texte ? Qu’est-ce qui justifie ta réponse ?
- que t’apprend cette description sur ce qui est décrit ?
- l’auteur se contente-t-il seulement de décrire ? Qu’est-ce qui justifie ta réponse ?
- à travers cette description, qu’est-ce que l’auteur veut souligner de particulier ?
EXERCICE 11 :
Fais la description d’un lieu en usant de verbes, d’adjectifs de participes, de mots, etc.
qui font percevoir vos sentiments ou votre opinion sur ce que tu décris. Enrichis ta description
de comparaisons en utilisant les verbes paraître, sembler, ressembler à, avoir l’air, être
pareil à (ou tel), etc.
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LA LETTRE PERSONNELLE
La lettre personnelle est celle que l’on écrit à des proches, à des parents, à des amis, etc.
I - La forme de la lettre personnelle :
La lettre doit contenir les éléments suivants :
- en haut, à gauche, le nom et l’adresse de l’expéditeur
- en haut, à droite, le lieu et la date d'écriture,
- plus en bas, vers le milieu, la formule qui permet d’interpeller le destinataire de la lettre
- un peu plus en bas, le corps de la lettre qui doit être composé de paragraphes, avec
une marge de chaque côté. Pour chaque paragraphe, on retourne à la ligne et on laisse
un alinéa en début de première ligne.
- une formule finale ou de congé : c'est aussi une formule de courtoisie, pour dire au
revoir au destinataire, - enfin une signature, une ou deux lignes après le corps de la lettre, à
droite. La lettre personnelle peut être tapée à l'ordinateur mais elle est très souvent
manuscrite. Dans tous les cas, la signature est manuscrite.
II - Le contenu de la lettre :
1- La formule d’interpellation du destinataire :
On peut écrire simplement le nom ou le surnom de la personne ou une autre formule.
OnEXEMPLES
peut rajouter
: un terme affectif ou complice quand on est très proche.
- Moussa / Pape / Fatou, etc.
EXEMPLES :
- Ma petite Fatou, Mon cher Papa, Cher tonton, etc.
2 - Le corps de la lettre :
Son contenu dépend de l’information ou des informations qu’on veut livrer. Il faut surtout
y respecter la construction en paragraphes et adapter son ton et son langage au destinataire,
selon le degré de parenté, d'amitié ou de familiarité qu'on a avec lui : on peut utiliser
un registre de langage courant ou, très rarement, familier.
3 - La formule de congé :
Elle doit être adaptée au destinataire de la lettre.
Souvent,
EXEMPLESdans :la lettre personnelle, on commence par une formule du type : « J'espère que
tu vas bien » ou « Comment vas-tu ? » qui sert d'introduction.
- À bientôt Papa. / A la prochaine cher ami. / Bisous, Je t'embrasse... maman, etc
4 – Les pronoms personnels utilisés :
En général, celui qui écrit la lettre s’exprime à la première personne du singulier par l’usage
du pronom « je », alors que celui ou celle à qui il s’adresse est désigné par la deuxième
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personne du singulier (« tu »), parfois par la deuxième personne du pluriel (le « vous »
de politesse).
III - Sur l’enveloppe :
Il doit y figurer
- un timbre affranchi au tarif en vigueur ;
- le prénom et le nom du destinataire : M. ou Mme + Prénom et nom.
- l’adresse postale du destinataire : numéro de la maison, numéro et nom de la rue (si c’est
une ville), nom de la ville, du quartier, du village, etc. Si nécessaire, le département, la
région, le pays.
On peut écrire l'adresse de l'expéditeur au dos de la lettre, en haut, et en petits caractères.
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Aïssatou,3 :
EXERCICE
Lis J’ai reçu ton mot.
ce poème En guise
de Jean de réponse,
Baptiste j'ouvre ce cahier,
Tati Loutard, extraitpoint d'appui
de son dans mon
recueil Les désarroi
Normes:
dunotre
tempslongue pratique
, puis m'a aux
réponds enseigné que la suivantes
questions confidence:noie la douleur.
Ton existence
- qu’est-ce qui montredans
quema vie n’est
ce poème est unepoint hasard.
lettre ? Nos grands-mères, dont les
concessions étaient séparées par une tapade, échangeaient journellement des messages.
- retrouve trois indices qui désignent l’auteur de la lettre.
Nos mères se disputaient la garde de nos oncles et tantes. Nous, nous avons usé pagnes
- retrouve trois indices qui désignent la destinataire de la lettre.
et sandales sur le même chemin caillouteux de l’école coranique. Nous avons enfoui, dans
les mêmes trous, nos dents de lait, en implorant Fée-Souris de nous les restituer plus
Lettre à une fille de New
York
Je t’écris de loin, depuis les bords du Congo
Devant l’Ile MBamou ; c’est une motte de terre
Qui s’est réfugiée au milieu des eaux
Pour éviter de tourner avec la Terre.
La rue n’est pas loin : elle passe comme le fleuve
Là, derrière l’herbe qui semble plus haute
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M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANCAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-
Les voitures roulent mais n’écrasent aucun souvenir.
Je te plains toi, là-bas, dans le désert de béton et d’acier,
Avec les plus beaux rêves des
hommes Dans les havresacs des
bandits.
Tu dois avoir peur dans les quartiers perdus
[…]
J’ai vécu avec toi comme le tronc
Qui tient la branche par temps d’orage…
Adieu ! La plume ne suit plus la ligne :
EXERCICE 4 :
C'est l’hivernage. Tu es en vacances dans une zone où il pleut beaucoup, pluie accompagnée
de vents violents, de grondements du tonnerre, d’éclairs fabuleux, etc. Tu viens de vivre ces
moments extraordinaires. Tu les racontes à ton ami Mohamed et tu lui demandes de
venir passer quelques jours avec toi. Ecris la lettre que tu lui adresses.
EXERCICES 5 :
Ecris une lettre à ton correspondant qui se trouve dans un pays étranger. Tu lui décris et lui
présentes en quelques lignes tes activités, vos goûts, etc. Tu lui présentes aussi en quelques
mots ta famille, ta religion, ton ethnie, ta culture, etc.
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ŒUVRE INTEGRALE
:
LE PAGNE NOIR
Bernard Dadie
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SEANCE I :
PRESENTATION DE L’AUTEUR ET DE L’OUVRAGE
I. L’auteur et son œuvre :
Bernard Dadié est un écrivain et homme politique ivoirien né le 10 janvier 1916 et mort
le 9 mars 2019. Considéré comme l’un des plus grands écrivains africains, il est l’auteur
de diverses œuvres de tous genres littéraires: poésie (Afrique débout, publié en 1950),
roman (Climbié, publié en 1953 ; Un nègre à paris, publié en 1959), théâtre (Monsieur
Thogo- gnini, publiée en 1970 ; Béatrice du Congo, publiée en 1995), contes (Le
pagne noir, publié en 1955), etc.
Comme événements marquants de sa vie, l’on peut noter ses années d’études et de travail
au Sénégal, un emprisonnement pendant seize mois en 1949 en Côte d’Ivoire dans un
contexte politique et une nomination en tant que ministre de la Culture et de l’Information
en 1977.
Bernard Dadié a également eu beaucoup de prix : le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire
pour son œuvre Patron de New York (publiée en 1956), le prix UNESCO/UNAM en
2016 pour son action en faveur de la culture africaine et enfin, en 2017, le Grand Prix des
Mécènes de l’édition 2016 des Grands Prix des associations littéraires.
II. Le pagne noir :
Le Pagne Noir est un recueil de 16 contes du pays agni de Côte-d’Ivoire dominé par Kacou
Ananzé l’Araignée, personnage avare, égoïste, craint des autres animaux, qui prend
successivement l’aspect des animaux les plus divers et étant capable d’avoir de
multiples apparences humaines.
Les contes qui composent le recueil sont indépendants les uns les autres même si dans 11
contes sur 16, l’on retrouve le personnage phare de cette œuvre qui n’est autre que
Kacou Ananzè l’Araignée.
1. Résumé des contes :
Les 16 contes qui constituent Le Pagne noir sont les suivants : « Le Miroir de la disette »,
« Le Pagne noir », « La Cruche », « La Bosse de l’Araignée », « L’Enfant terrible », « Le Bœuf
de l’Araignée », « Araignée et la Tortue », « Les Funérailles de la Mère Iguane », « Le
Groin du Porc », « Le Chasseur et le Boa », « La Vache de dieu », « Les Parents de la
Chauve- souris », « Le Champ d’ignames », « La Dot », « Araignée et son fils », «
L’Homme qui voulait être roi ».
a - Le miroir de la disette :
C’est un conte dans lequel Kacou Ananzè, en proie aux difficultés de la faim, décide de
se faire pêcheur lors d’une famine sans précédent. En exerçant son métier de pêcheur, il
attrape, au bout de quelques semaines, un petit silure. Ce dernier lui demande de le laisser
en vie ; en contrepartie, il lui offre la ville la plus opulente et la plus merveilleuse du
monde. Devenu Premier ministre du royaume, Kacou Ananzè se voit offrir un domicile chez
la Reine qui lui défend de se mirer dans un miroir pareil à tous les autres miroirs. Ananzè
désobéit à cet ordre et se voit puni.
b - Le pagne noir :
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C’est le deuxième conte du recueil qui donne son titre au livre. C’est
l’histoire d’Aïwa qui se voit contrainte de vivre avec une marâtre qui ne cesse de la
maltraiter. Un jour, elle lui demande d’aller laver un pagne noir jusqu’à ce qu’il devienne
aussi blanc que le kaolin. Aïwa part à la recherche d’une eau pouvant mouiller le pagne
noir mais les eaux qu’elle rencontrait refusaient toutes de mouiller le pagne en question.
Au bout de plusieurs jours et épreuves, elle se voit offrir par sa défunte mère un pagne
plus blanc que le kaolin. La marâtre reconnaît ce pagne qui avait servi à enterrer la
première femme de son mari. c - La Cruche :
C’est un conte dans lequel une marâtre envoie son beau-fils, Koffi, chercher une
nouvelle cruche pour remplacer celle qu’il avait cassée. Au bout des aventures avec un
crocodile, un monstre, un diable et un harem de vieilles dames, il devient, par la suite,
roi d’une ville merveilleuse. Prise d’envie, la belle-mère envoie son fils aîné chercher
fortune là d’où revenait Koffi. Le fils de la marâtre, se montrant insolent tout au long de
son trajet, revient, lui aussi après ses aventures mais sans fortune.
d - La Bosse de l’Araignée :
Dans ce conte, Kacou Ananzè devient bossu, et ce, pour avoir chanté la chanson des nains
et pour avoir dansé leur danse : « Et le tam-tam s’en allait par la forêt, suivant la
piste tortueuse, polie par les hommes et les eaux de pluie. Il y a de cela des années et des
années. […] Car c’est pour avoir chanté cette chanson, dansé cette danse des nains, que
je suis devenu bossu, moi, Kacou Ananzè. »
e - L’enfant terrible :
« L’enfant terrible » raconte l’histoire des hommes et des animaux qui vivaient
séparément dans deux villages mais sans hostilités ; du moins jusqu’au jour où naquit un
enfant qui, deux jours seulement après sa naissance, terrorisait les animaux en les
provoquant et en les battant au combat. Aucun animal n’osait plus rester au village
pour l’affronter. Seule la tortue se porta volontaire ; mais au lieu de le combattre elle
se soumit entièrement à l’enfant. Elle fit ensuite croire aux autres animaux qu’elle lui a
tenu tête, et ces derniers de s’enfuir et de se disperser à jamais. De ce jour naquirent les
inimitiés entre les hommes et les animaux.
f - Le bœuf de l’Araignée :
Dans ce conte, dieu voulait faire abattre un fromager monstrueux qui se trouvait dans un
champ plein de ronces et de broussailles qu’il avait créé. Mais il ne trouvait pas de candidat
pour cette besogne car le fromager devait abattu avec « ça » et non avec une hache ou
quelque objet tranchant. Kacou Ananzè se porta volontaire et dieu lui promit une
belle vache. Il réussit à abattre l’arbre avec une hache cachée et eut sa récompense. Il
s’en alla en criant à qui veut l’entendre qu’il a trompé dieu. Mais au moment de
consommé son bœuf, dieu lui envoya la mort qui mangea l’animal à sa place. Il
trouva le moyen de se venger et de manger la mort fondue en graisse. Alors sa langue
grossit et se noircit. Une autre ruse de sa part lui permet de l’échanger avec celle du
mouton.
g - Araignée et la Tortue :
Dans « Araignée et la Tortue », Kacou Ananzè, lors d’une famine, apprend à tendre des
pièges. Il attrape un Ecureuil qui l’amène dans un pays où l’on ne connaît pas la famine.
Peu après son arrivée au pays d’Ecureuil, Ananzè, voulant mettre fin à la vantardise de
la Tortue, livre bataille à celle-ci qui le bat et l’envoie dans son pays d’origine où règne
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toujours la famine.
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h - Les funérailles de la Mère Iguane :
Dans ce conte, Iguane-Fils vient de perdre sa mère. Pour les funérailles, Iguane se rend chez
les siens, au village, où il se rend en compagnie de son meilleur ami, Kacou Ananzè. Chemin
faisant, les deux amis, à l’instigation d’Ananzè, se décident à changer de surnom ; une
décision qu’ils regretteront tous les deux
i - La dot :
C’est un conte dans lequel dieu doit marier sa fille ainée mais à l’homme qui les
amènerait un spécimen de tout ce qu’on mange sur la terre. Quand il apprit cette
nouvelle, Kacou Ananzé se porta candidat et eut recours à ses espiègleries pour arriver
à cette fin. Il se présenta chez dieu, muni de ce que ce dernier avait exigé pour le
mariage de sa fille. Mais il était au courant de tous les agissements malhonnêtes
d’Ananzé pour avoir spécimen de tout ce qu’on mange sur la terre, sauf un qu’il avait
oublié : le bodoâh de mouche. C’est ainsi qu’il perdit son pari.
j - Le groin du porc :
C’est l’histoire de Kacou Ananzé qui avait coupé la belle trompe que le Porc avait jadis
Le village d’Ananzé était le septième plus grand village après ceux de l’Eléphant, du
Rhinocéros, du Buffle, du Lion, de la Panthère et du Tigre. Ce groupe, fort de sa puissance,
terrorisait les bestioles et autres animaux jusqu’au jour où ils disparurent un à un
mystérieusement dans la brousse, à l’exception de Kacou Ananzé. Un jour qu’il était à la
chasse, il se réveilla, après s’être assoupi un instant, en face d’un génie au nez d’une
taille inimaginable, nez qui qui permettait de chasser et d’attraper sans grand effort ses
proies. Kacou se fit fabriquer un pareil nez mais n’eut pas le succès du génie, jusqu’au
jour où il fut pourchassé par des antilopes qu’il chassait lui-même. Ananzé se réfugia dans un
trou et pour l’y déloger, les antilopes sollicitèrent l’aide du Porc. Celui-ci eut l’imprudence
d’introduire sa belle trompe dans le trou qu’Ananzé n’eut aucune peine à couper de sa
machette. Ainsi avec ce conte étiologique, nous savons désormais pourquoi le porc a le
groin que nous lui connaissons aujourd’hui…
k - La vache de dieu :
C’est un conte qui met en relief Kacou Ananzé et l’Hyène. Alors que la famine faisait des
ravages, Ananzé, contrairement aux autres qui maigrissaient, grossissait, à la surprise même
de son plus grand ami, dieu, lui qui avait une superbe vache dans son enclos, mais une vache
qui, à la surprise de tout le monde, maigrissait de jour en jour alors qu’elle était plus que
nourrie et entretenu. Le malheur de la bête était le secret et le bonheur d’Ananzé : ce dernier
trouvait le moyen de pénétrer dans son ventre et de manger tout ce qu’il y trouver, à
l’exception de son cœur. Ananzé révéla ce secret à l’Hyène que la faim allait achever
mais prit le soin de l’avertir de ne point toucher au cœur. Mais l’Hyène, gloutonne,
avala cet organe et la mort de la vache qui s’en suivit fit son malheur. Ce conte explique
pourquoi l’hyène a l’allure qu’elle a aujourd’hui
l - Le chasseur et le boa :
Avec ce conte, nous voyons un pauvre chasseur qui, voulant devenir riche, devra choisir
entre la pauvreté et la vie, la richesse et la mort. C’est après plusieurs tentatives
infructueuses qu’il réussit à mettre la main sur un boa qui lui promit une grande richesse
s’il lui laisse la vie sauve. Ce qui fut fait jusqu’au jour où le chasseur devait faire un choix
difficile entre sa vie et la grande richesse que le boa lui avait offerte.
m - Les parents de la chauve-souris :
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Dans ce conte, la chauve-souris, pour vaincre sa solitude et faire face aux attaques répétées
de certains animaux prédateurs, résolut de faire des amis à gauche et à droite, des amis
à qui il empruntait à chacun une partie du corps pour se faire reconnaitre.
Finalement il devint un être méconnaissable tant et si bien qu’à sa mort, aucun de ses amis
ne le reconnut. n - Le champ d’ignames :
Ce conte révèle la méchanceté et le ruse de Kacou Ananzé qui, après avoir entretenu un
champ d’ignames avec sa famille, décide de manger tout seul les fruits du labeur
familial. Prétextant un rêve prémonitoire dans lequel une voix lui révèle sa mort
prochaine et la nécessité de l’enterrer dans le champ d’ignames il met à exécution sa
basse besogne en jouant le mort. Il est enterré dans la plantation avec des ustensiles de
cuisine. Le vol de la récolte étant constaté, il est capturé à l’aide d’une statue de glu.
o - L’araignée et son fils :
C’est un conte qui raconte l’histoire du fils de Kacou Ananzé, un fils que le père a jeté
hors de la maison parce qu’étant trop fainénat. Etant très loin de la maison
paternelle, il rencontra un Boa qui le prit en estime et fit de lui un riche roi à la seule
condition de le garder en secret dans une chambre de son palais. Un jour son père
entendit parler de lui et de sa nouvelle ; il trouva le moyen de venir ke trouver dans
son palais où il fut très bien accueilli. Mais, alors que son fils était absent, sa curiosité le
poussa à trouver le Boa dans sa cachette, ce qui fera son malheur et celui de son fils
p - L’homme qui voulait être roi :
C’est l’histoire de cet homme qui alla trouver dieu car voulant coûte que coûte devenir roi
malgré les mises en garde du créateur qui lui dit néanmoins que c’était possible s’il
pouvait rendre la vraie justice ; mais il demanda d’aller réfléchir. Devant son entêtement,
dieu lui dit alors de parcourir le monde et de lui rapporter ce qu’il a vu. Ce qu’il fit et
vit toutes formes de justice rendue par les hommes et les animaux jusqu’au jour où un
problème délicat opposait les chimpanzés des hommes et pour lequel les animaux devaient
trancher. Ce qui ne fut pas fait.
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SEANCE II :
LES PERSONNAGES PRINCIPAUX ET LES THEMES
I - Les personnages principaux :
Le personnage central du recueil est Kacou Ananzé l’Araignée et dans les contes où il se
trouve, tous les autres personnages se définissent dans les rapports qu’il entretient avec eux.
1.Kacou Ananzé :
Kakou Ananzé, un personnage haut en couleur, apparaît au fil des courts récits comme
un être malicieux dont l’intelligence n’est plus à prouver dans le monde animalier. Le
lion, la panthère, l’éléphant et le buffle, qui occupent les échelons les plus élevés dans la
hiérarchie des animaux le craignent car ils ne sont jamais à l’abri d’un de ses exploits dont le
bénéficiaire est toujours sa seule personne. Le cochon et toute sa lignée jusqu’à aujourd’hui
se maudissent d’avoir perdu la trompe qu’on leur enviait jadis aux temps originels,
cela en voulant se débarrasser de ce vaurien d’Ananzé. Mal leur en a pris ! Non seulement
cet aigrefin a dévoré leur appendice nasale, mais il les a affublé d’une queue ridicule en forme
de serpentin. Dieu lui-même n’est pas à l’abri d’un de ses coups tordus. Ainsi, réussit-il à
dévorer la plus belle vache du troupeau du divin dans le plus grand secret. Cependant
Kakou Ananzé a bien des défauts : ceux d’un être cupide, égoïste, jaloux et envieux. Mais ses
mauvais profits ne sont pas impunis. Ses vices font sa perte. Bien souvent les fruits de
ses entourloupettes lui échappent.
2. Les autres personnages animaux :
Comme on l’a dit, ils se définissent par les rapports qu’ils ont entretenus avec Kacou Ananzé
dont ils connaissent les rouages et les espiègleries. « C’est qu’il est malin, papa Kakou
Ananzé ». Il prend des engagements avec certains d’entre eux mais finit toujours par
transgresser. Pour d’autres, il donne des avertissements (par exemple l’Hyène qui,
malgré les avertissements, ne s’est pas contentée de boire le sang de la vache de dieu mais
a touché au cœur) ; d’autres l’ont combattu (la tortue dans le conte « Araignée et la
tortue »).
3. Les personnages humains :
Ils ne sont pas nombreux. Parmi eux, on peut parler de la petite Aïwa dans « Le pagne »
noir », elle que sa marâtre maltraitait, le pauvre chasseur qui devait choisir entre la richesse
et la mort, le fils de Kacou Ananzé que son père avait chassé de la demeure familiale et
l’enfant terrible qui fut à l’origine des inimitiés entre les hommes et les animaux..
4. Dieu :
Présenté comme l’ami de Kacou Ananzé, il est parfois trompé par ce dernier (dans « La
vache de dieu »). Mais il peut être au courant des tours d’Ananzé et le punit (comme
dans
« Le bœuf de l’Araignée » ou « La dot »).
5. Un élément typique au conte : la cohabitation hommes/animaux :
La plupart des contes du recueil font cohabiter humains et animaux. Ils vivent ensemble, se
parlent et se comprennent, comme le dit le conte « L’enfant terrible » : « Autrefois, tous les
animaux habitaient ensemble, dans un village à eux, qui n’était pas loin du village des
hommes. Et les hommes et les animaux, se comprenant, ne se livraient point la guerre ».
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La plupart des contes présentent un monde où hommes et animaux se rencontrent,
conversent et se ressemblent. Le chasseur, interpellé par le serpent, ne manifeste aucun
étonnement et
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entame le dialogue dans « Le chasseur et le boa » ; la jeune fille, la vieille et les
forgerons parlent à l’Araignée qui amasse, comme eux, la dot pour la fille de Dieu ; Koffi
l’orphelin n’hésite pas à conter ses malheurs au crocodile.
II - Quelques thèmes :
1.L’égoïsme et l’hypocrisie :
C’est à travers le comportement de Kacou Ananzé dans ses rapports avec les autres
que l’égoïsme et l’hypocrisie sa manifestent dans la plupart des contes. Ananzé leur joue
toujours des tours, en les trompant ou en voulant tout pour lui. Il s’autorise les trahisons
les plus méchantes et les déshonneurs les plus infâmes (comme on a pu le constater
dans le conte
« La dot »). Ainsi abandonne-t-il à la famine son épouse et ses enfants pour profiter à lui
seul de ses récoltes mirifiques d’ignames. Dans « Le chasseur et le boa », le chasseur a une
réputation de « bon maître (...) très généreux » ; mais la famine et ses relations avec les
villageois le découvrent peu à peu tel qu’il est : il achète et stocke toutes les récoltes de
l’année et, une fois les vaches maigres survenues, revend tout plus cher.
2. La transgression et la trahison :
C’est encore le plus souvent l’œuvre de Kacou Ananzé du fait de sa cupidité et de sa curiosité
(notamment dans les contes « Le miroir de la disette » et « L’araignée et son fils »).
3. L’amitié :
Dans la plupart des cas, elle n’a pas été sincère ; dieu en a fait les frais dans ses rapports
avec Kacou Ananzé et Chauve-souris dans sa volonté de faire partout des amis. L’amitié
d’Iguane-Fils et de Kakou Ananzé, et la bonne opinion que le premier se fait de son ami,
ont résisté au temps et aux mauvaises langues. Mais que viennent les funérailles de la Mère-
Iguane, la tentation des bons repas pour l’Araignée et l’occasion de profiter de la tristesse de
son ami : un mot de trop, un bon tour, et « ce même soir aussi leur amitié se rompait ».
4. L’amour familial :
Il y a l’amour qui unit l’homme et la femme dans le conte « L’enfant terrible » : « Tous deux
s’aimaient à tel point qu’ils pensaient la même chose dans le même instant. Et cette
femme, tout le temps, à son mari, au champ, apportait le repas de midi ».
Le garçon qui naît joint le couple et prend son tour pour apporter le repas à son père. On
retrouve ce lien très fort entre père, mère et enfant dans un autre conte, « Le groin du porc »
où ce dernier se plaint du meurtre d’un de ses nourrissons par l’Araignée et ajoute : « Depuis,
ma femme et moi n’avons cessé de pleurer ». Entre mère et fils, les liens sont solides et
deux autres contes nous le rappellent : « Araignée et la Tortue » et « Les funérailles de la
mère Iguane ».
Mais ces liens peuvent ne pas être aussi profonds qu’on le pense : une belle récolte,
l’Araignée qui succombe à la tentation d’en profiter seul, et voilà mise à jour la vraie
nature de ses relations avec sa famille et ses voisins
5. Les relations dans la communauté :
Au-delà du couple, c’est la famille étendue, la parenté mentionnée par l’Ecureuil dans
« Araignée et Tortue » alors qu’il va rendre visite aux parents de sa femme dans un
village éloigné ; c’est d’ailleurs dans ce conte qu’apparaît le terme de « frère »,
employé par l’Ecureuil pour rappeler à l’Araignée qu’il est du même village que
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sa mère. Par ailleurs au village, tout se fait en commun ; la naissance voit accourir
matrones et voisins.
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SEANCE III :
LE SCHEMA NARRATIF DES CONTES
Les contes du recueil n’ont pas tous le même schéma narratif. En effet certains ont un
schéma narratif classique, traditionnel, d’autres ont bouleversé ce schéma narratif
traditionnel et on y retrouve parfois des récits dans le récit.
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tam s’en allait par la forêt » à « que je suis devenu bossu, moi, Kacou Ananzè. » Le reste est
classique :
- situation initiale : elle ne débute que bien après par une expression classique : « En ce
temps-là » (de « En ce temps-là, j’étais un beau gars » à « rendre alertes les impotents. »
- élément déclencheur : il est introduit par un mot classique qui marque une rupture :
« Mais » (de « Mais avoir une grande renommée » à « – Ananzè, ne danse plus notre
danse. »
- élément de résolution : de « J’avais la chanson dans la gorge » à « Rien encore ».
- Situation finale : de (« Mais chose étrange » à « tout le village sut que j’étais bossu. »
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roi (de « La belle-mère ne pouvait souffrir cela » à « plus perfides que ceux d’une araignée.
»
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- élément déclencheur : le départ de son fils-aîné (de « Un matin, sortant de sa case » à
« comme poussé par le vent, partit. »
- les péripéties sont marquées par l’insolence du fils-aîné ainsi que sa réception des gourdes
de la main d’une vieille dame
- sa rentrée et la cassation des gourdes constituent la résolution de l’épisode : (de « – Tu n’as
pas tardé ! » à « ces châteaux viennent se dresser les nôtres… »
- situation finale : c’est le chaos général qui a suivi (de « Alors de toutes ses forces » à « les
engloutit et se referma. »
Le dernier paragraphe du conte donne un enseignement : « Et c’est depuis l’aventure
de cette femme qu’on ne maltraite plus un orphelin en pays noir. »
3 – « Araignée et la Tortue » :
- Situation initiale : la famine qui règne au pays d’Ananzè ; elle est introduite par « C’était
pendant la famine. Une famine atroce, unique en son genre. Elle durait depuis des années. »
- Elément déclencheur : il est introduit au paragraphe suivant où Ananzé prend sa
décision de tendre des pièges. Sa prise d’Ecureuil constitue le noyau du récit. Cette
situation est renforcée par l’enlèvement du fil des pattes d’Ecureuil et le départ pour son
village.
- Péripéties : c’est le trajet d’Ecureuil et d’Ananzè aboutit à la situation finale.
- Situation finale : l’arrivée d’Ananzè au village d’Ecureuil où il pouvait prendre sa revanche
sur la faim
Tout comme « La cruche », ce récit contient également un récit enchâssé dont le schéma
narratif est le suivant :
- situation initiale : de « Pour lui, des jeunes filles vinrent chanter » à « de prendre sa
revanche sur la famine. »
- élément déclencheur : il est introduit par « Mais » : « Mais – et c’est de là qu’allait venir
son malheur… »
- péripéties : la confrontation entre Ananzè et la Tortue
- résolution : Ananzè se voit battu.
- Situation finale : les quatre derniers paragraphes, résumant le parcours d’Araignée depuis
son aventure au pays d’Ecureuil, forment une situation finale.
4 – « Le bœuf de l’Araignée » :
Ce conte a la particularité de comporter une séquence narrative principale suivie de deux
sous séquences narratives.
a - Récit principal :
- Situation initiale : elle est annoncée dès première ligne : « Dieu avait un champ qui
était plein de ronces et de broussailles. »
- Elément déclencheur : c’est la décision de Dieu d’abattre le fromager. Un deuxième
élément déclencheur est la décision dialoguée d’Araignée d’abattre le fromager en question.
- Péripéties : elles sont déclenchées par la prestation d’Araignée après que l’accord entre lui
et Dieu est conclu.
- Situation finale : Ananzè finit par abattre le fromager, ce qui constitue
b - Récit enchâssé 1 :
- situation initiale : la remise du bœuf à l’Araignée
- élément déclencheur introduit par l’expression « tout d’un coup » : l’arrivée de la Mort.
- péripéties : l’accord entre Ananzè et La Mort
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- élément de résolution : le rassasiement et la mise à feu de la paillotte
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- situation finale : l’effondrement de la graisse
c - Récit enchâssé 2 :
- situation initiale : la consommation de la graisse par Ananzè
- élément déclencheur : le noircissement de la langue d’Araignée du fait d’avoir mangé la
graisse.
- péripéties : la décision d’Araignée de convoquer les animaux au festin.
- résolution : le dépôt des langues
- situation finale : la prise de la langue du mouton