Extreme 1
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243
1
Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) ; Département des Sciences de la Terre et des
Ressources Minières (STeRMi) ; Laboratoire du Génie Civil, des Géosciences et des Sciences Géographiques ; BP
1093 Yamoussoukro, Tel : (+225) 30 64 67 15 (Côte d’Ivoire).
2
Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro ; Ecole Doctorale Polytechnique
(EDP) ; Bp 1093 Yamoussoukro, Tel : (+225) 30 64 04 06 (Côte d’Ivoire).
3
Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Terre
et des Ressources Minières (UFR-STRM) ; Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau et de l’Environnement
(LSTEE) ; 22 BP 582 Abidjan 22 ; Tel : (+225) 22 48 38 03 (Côte d’Ivoire).
4
Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, Centre Universitaire de Recherche et d’Application en
Télédétection (CURAT) ; 22 BP 801 Abidjan 22 ; Tel : (+225) 22 44 52 70 ; Côte d’Ivoire.
5
Université Virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), 28 BP 536 Abidjan 28 ; Tel : (+225) 42 22 22 00 ; Côte d’Ivoire.
*Auteur Correspondant : KOUASSI Amani Michel : E-mail : michel.a_kouassi@yahoo.fr
RESUME
L’objectif de ce travail est d’étudier l’évolution des normales des pluies journalières maximales
annuelles dans le District d’Abidjan (Sud de la Côte d’Ivoire) dans un contexte du changement
climatique. La méthodologie a consisté d’une part au calcul des normales des pluies maximales
journalières annuelles sur des périodes de trente ans glissantes allant de 1931 à 2020, et d’autre
part, à la comparaison des normales calculées à travers les matrices des écarts relatifs absolus et
binaires. Les normales évaluées varient de 118 mm (1991-2020) à 153 mm (1951-1980), avec une
moyenne de 139 mm. La moyenne de la série entière (136 mm) est comprise entre les deux normales
extrêmes et est inférieure à la moyenne des normales. Les coefficients de variation des différentes
normales oscillent entre 28,7 et 39,8 % et mettent en évidence une hétérogénéité des séries afférentes
aux normales ainsi que la série entière. Les différentes valeurs des normales ont été jugées non
homogènes et non-stationnaires eu égard aux impacts des changements climatiques qui ont affecté
les pluies journalières maximales annuelles de la station de Port-Bouët (Abidjan). Ainsi, la matrice
binaire des normales des pluies journalières maximales annuelles reste donc un outil d’aide pour
les concepteurs et Ingénieurs quant au choix d’une normale.
Mots clés : Changement climatique, Pluies extrêmes, Normales pluviométriques, District d’Abidjan,
Côte d’Ivoire.
ABSTRACT
The objective of this work is to study the evolution of daily maximum annual rainfall normals in the
District of Abidjan (southern Ivory Coast) in the context of climate change. The methodology consisted
on the one hand in the calculation of normal daily maximum rainfall rates over thirty years sliding from
1931 to 2020, and on the other hand, to the comparison of normality calculated through absolute and
binary differences. Normal estimates ranged from 118 mm (1991-2020) to 153 mm (1951-1980) with
an average of 139 mm. The entire series (136 mm) is between the two normal extremes and is below
the average of normal. The coefficient of variation of the different normal ranges ranged from 28.7 to
39.8% and showed a heterogeneity of the normal series and the whole series. The different values of
normals were considered non-homogeneous and non-stationary in view of the impacts of climate
change which affected the maximum daily rainfall of the station of Port-Bouët (Abidjan). Thus, the
binary matrix of daily maximum annual rainfall normals thus remains a tool of help for designers and
engineers in choosing a normal.
Key words: Climate change, Extreme rain, Normal rainfall, Abidjan District, Ivory Coast.
mensuelle de l’insolation est comprise entre 110 climatique ainsi que du besoin de disposer, à
et 219 h/j (Kablan, 2016). L’humidité relative des fins opérationnelles, d’informations
moyenne mensuelle varie entre 78 et 87 % climatiques actualisées. Actuellement, les
(Kablan, 2016). normales climatologiques sont mises à jour
tous les 30 ans. La période officielle de référence
pour ces normales est donc toujours la période
MATERIEL allant de 1961 à 1990. Les moyennes calculées
sur cette base sont appelées normales
Les données climatiques utilisées pendant climatologiques standard de l’OMM. Cependant,
cette étude, ont été fournies par la Société av ec l’augmentation des concentrations
D’Exploitation et de Développement Aéropor- atmosphériques de gaz à effet de serre, le climat
tuaire, Aéronautique et Météorologique de la planète terre varie beaucoup qu’auparavant.
(SODEXAM) à travers la Direction de la Il se peut par conséquent que les décideurs de
Météorologie Nationale (DMN). Il s’agit des secteurs sensibles aux conditions climatiques,
données de pluviométrie journalière de la station comme la gestion des ressources en eau,
synoptique d’Abidjan-Port-Bouët. Ces données l’énergie, l’agriculture ou la viticulture, se fondent
collectées couvrent la période 1931-2020. Les sur des informations obsolètes pour prendre
données de la période 2018-2020 (3 ans) ont des décisions importantes. Le Congrès
été simulées à partir de chaines markoviennes Météorologique Mondial (CMM), la plus haute
d’ordre 1 (Konaté, 2018). Les hauteurs de pluies instance de l’OMM en matière normative, a
journalières maximales annuelles de la période approuvé une résolution selon laquelle l’OMM
1931-2020 enregistrées à Abidjan plus actualise les normales climatologiques standard
précisément à la station de Port-Bouët varient à des fins opérationnelles tous les 10 ans et
entre 30 et 330 mm avec une moyenne de 136,4 utilise la période 1981-2010 comme période de
mm et un écart-type de 45,9 mm. Le traitement référence actuellement en vigueur. Cette période
des données a nécessité l’utilisation du logiciel est actualisée tous les 10 ans, de sorte que,
Excel 2016 pour la réalisation des calculs et dans les années 2020, on devra utiliser la période
des graphes. de référence de 30 ans allant de 1991 à 2020.
Mais l’on conservera cependant la période de
CALCUL DES NORMALES DES PLUIES référence 1961-1990 comme période de
EXTREMES référence historique, afin de faciliter les
évaluations du changement climatique à long
Il y a de nombreuses façons de calculer les « terme et permettre au public et aux scientifiques
normales climatologiques », dont les plus utiles de se faire une idée plus exacte du rythme du
respectent les normes établies par l’OMM qui changement climatique, jusqu’à ce qu’il y ait
considère qu’une période de trente ans est une raison scientifiquement impérieuse de la
assez longue pour éliminer les variations modifier. Ainsi, l’adoption d’une approche à deux
interannuelles (OMM, 1998 ; Ouédraogo, 2001 ; niveaux pour les périodes de réf érence
OMM, 2003, Sighomnou, 2004 ; Kouassi et al., contribuera à harmoniser et normaliser les
2010 ; OMM, 2011, 2007, 2017). Ainsi, on admet différentes méthodes employées au niveau
généralement qu’une moyenne statistique est national et f acilitera les com paraisons
d’autant plus proche de la réalité que la série à internationales. La période climatologique
partir de laquelle elle a été déterminée est longue, standard de l’OMM pour le calcul des normales
mais on reconnaît par ailleurs qu’une chronique correspond à des données consécutives sur 30
de 30 années d’observations est suffisante pour ans, débutant le 1er janvier et se terminant le 31
conduire à une moyenne convenable. En effet, décembre de chaque année.
l’Organisation météorologique mondiale (OMM)
Les chroniques de données disponibles en
recommande que les pays préparent des
pluviométrie sur la station d’étude couvrent la
normales hydrologiques voire climatiques sur des
période 1931-2020. Deux options ont été
périodes officielles de 30 ans se terminant en
envisagées :
1930, 1960 et 1990, pour lesquelles les normales
climatiques mondiales sont publiées. Elle a i) les normales calculées régulièrement
adopté une nouvelle approche à deux niveaux sur la base des 30 ans ;
des périodes de référence de 30 ans pour les
ii) la moyenne calculée sur toute la
données climatologiques, afin de tenir compte
chronique disponible (1931-2020).
de l’accélération du rythme du changement
Ainsi, les normales des pluies journalières Un seuil d’acceptabilité de 5 % a été retenu,
maximales annuelles de la station de Port-Bouët c’est-à-dire que si l’écart relatif absolu est
ont été calculées sur les périodes glissantes inférieur ou égal à 5 %, on considère que la
de trente ans (30 ans) allant de 1931 à 2020. différence entre la normale considérée et la
Les moyennes, les écart-types ainsi que les normale de référence n’est pas statistiquement
coefficients de variation des normales ont été significative (Kouassi et al., 2019). L’ensemble
évalués. En effet, le coefficient de variation (CV) des écarts relatifs absolus va permettre de
est le rapport de l’écart-type à la moyenne. Les constituer la matrice des écarts relatifs absolus.
différents seuils d’appréciation de ce coefficient Cette matrice a été transformée en une matrice
sont : binaire (0 ; 1). En effet, les écarts inférieurs à 5
% ont été remplacés par 1 tandis que les écarts
- si CV < 2 %, la série est considérée
supérieurs à 5 % ont été remplacés par 0. Le
comme très homogène ;
« 1 » traduit une stationnarité des normales alors
- si 2 % < CV < 25 %, la série est que le « 0 » traduit une non-stationnarité des
considérée comme homogène ; normales (Kouassi et al., 2012).
- si CV > 25 %, la série est considérée
comme hétérogène. RESULTATS ET DISCUSSION
Pour mieux apprécier l’évolution des normales
des pluies journalières maximales annuelles
déterminées, un histogramme a été construit. CARACTERISTIQUES DES NORMALES DES
PLUIES EXTREMES
COMPARAISON DES NORMALES DES
PLUIES EXTREMES Les caractéristiques statistiques des normales
des pluies journalières maximales annuelles
L’analyse comparative a été basée sur le principe calculées sur les différentes périodes de trente
selon lequel le concept de normes hydrologiques ans allant de 1931 à 2020 ainsi que la moyenne
fait référence à une stabilité du climat (Paturel de la série entière sont consignées dans le
et al., 2003). Ainsi, les écarts relatifs absolus tableau 1.
entre les normales des pluies journalières Les normales évaluées varient de 118 mm (1991-
maximales annuelles en considérant à chaque 2020) à 153 mm (1951-1980), avec une
fois, une normale comme valeur de référence moyenne de 139 mm. La moyenne de la série
ont été évalués. Les écarts relatifs absolus entière (136 mm) est comprise entre les deux
représentent la valeur absolue de la différence normales extrêmes et est inférieure à la
entre la normale (ou moyenne) considérée et la moyenne des normales. Cette moyenne reste
normale (ou moyenne) de référence rapportée à inférieure aux normales de références historiques
la normale (ou moyenne) de référence et sont (1931-1960 : 149 mm ; 1961-1990 : 142 mm) et
exprimés en pourcentage (équation 1) (Kouassi supérieure à la normale de référence future
et al., 2019) : (1991-2020 : 118 mm). Cet écart-type est
Ni N réf compris entre les deux valeurs extrêmes des
N i / réf 100 écart-types des normales et est supérieur à la
N réf (1)
moyenne des écart-types des différentes
normales. Les coefficients de variation des
Avec : différentes normales oscillent entre 28,7 et 39,8
%, avec une moyenne de 32,86 %. Le coefficient
N i / réf : écart relatif absolu ; de variation de la moyenne de la série entière
: normale (ou moyenne) de la période i ; est de 33,7 %. Les différentes valeurs obtenues
Ni
restent supérieures à 25 %, ce qui met en
N réf : normale (ou moyenne) de référence ; évidence une hétérogénéité des séries afférentes
i : période (année). aux normales ainsi que la série entière.
L’analyse de l’évolution des normales des pluies période, un amenuisement des normales est
journalières maximales annuelles (Figure 2) observé jusqu’à la dernière période (1991-2020).
montre que les normales varient de façon La moyenne de la série entière est inférieure
croissante de la première période (1931-1960) aux quatre premières normales allant de 1931 à
à la deuxième période (1941-1970) suivie d’une 1990. Les normales après 1990 se trouvent être
stabilisation (1951-1980). A partir de cette inférieures à la moyenne de la série entière.
ECARTS ENTRE LES DIFFERENTES inférieurs à 5 % entre les normales des périodes
NORMALES 1971-2000 et 1981-2020. Enfin, le dernier groupe
est marqué par une seule normale (1991-2020),
Les écarts relatifs absolus entre les différentes avec des écarts relatifs absolus supérieurs à 5
normales des pluies journalières maximales % avec les autres normales. Il est mis en
annuelles indiquent plusieurs regroupements. évidence des différences significatives entre
D’abord, il est mis en évidence un premier groupe d’une part les normales de la période 1931-1990
caractérisé par des écarts relatifs absolus et d’autre part, les normales des périodes 1971-
inférieurs à 5 % entre les normales des périodes 2020 et 1991-2020.
1931-1961, 1941-1970, 1951-1980 et 1961-1990. Les écarts relatifs absolus entre les différentes
Ensuite, un deuxième regroupement est observé normales des pluies journalières maximales
et caractérisé par des écarts relatifs absolus annuelles et la moyenne de la série entière
indiquent que seules les normales des périodes Les normales des périodes 1961-1990 et 1971-
1961-1990 et 1971-2000 ont des valeurs d’écart 2000 sont considérées comme des normales
relatif inférieures à 5 %. Ainsi, on peut considérer de référence de la situation pluviométrique
les normales des périodes 1931-1960, 1941- normale. Quant à la normale de la période 1991-
1970 et 1951-1980 comme des normales 2020, elle est considérée comme la normale de
historiques de référence de la période humide. référence de la période sèche.
Tableau 2 : Matrice des écarts relatifs absolus (%) des normales des pluies extrêmes.
Matrix of absolute relative differences (%) of extreme rainfall normals.
L’analyse des écarts relatifs absolus des codes (0 ; 1). Il a été enregistré 21,43 % de
normales des pluies maximales annuelles a « 1 » contre 78,57 % de « 0 ». Ces résultats
permis de dégager la matrice binaire des montrent que les normales calculées sur les
normales (Tableau 3). Il ressort de l’analyse de différentes périodes glissantes de 30 ans et la
cette matrice qu’il y a représentation des deux moyenne de la série entière ne sont pas
stationnaires.
instructeurs dont les critiques et les suggestions sage, mis en ligne le 07 décembre 2010.
ont permis d’améliorer le présent article. Ils URL : http://cybergeo.revues.org/
remercient également la Direction de la index23388.html2010.
SODEXAM pour leur avoir fourni les données Kouassi A.M., Nassa R.A.K., Kouakou K.E.,
climatiques utilisées dans cette étude. Kouamé K.F. & Biémi J. 2019. Analyse des
impacts des changements climatiques sur
les normes hydrologiques en Afrique de
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