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RÉSUMÉ
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ABSTRACT
INTRODUCTION
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1. DONNÉES ET MÉTHODES
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1.2. Méthode d’analyse de l’évolution 2020. L’indice pluviométrique standardisé (IPS) est
pluviométrique utilisé pour caractériser la variabilité pluviométrique.
L’indice se calcule selon la formule :
dont les données remontent jusqu’en 1957 et Xi = cumul de la pluie pour une année i ;
d’autres part sur les données CHIRPS (données Xm = moyenne annuelle des pluies selon la période
pluviométriques journalières) disponibles depuis donnée ; Si = écart-type des cumuls annuels sur la
1981. Ces données sont compilées avec celles issues même période. Il permet de détecter rapidement les
de la station météorologique de Ziguinchor, du poste situations de sécheresse et d’en évaluer la gravité
pluviométrique de Foundiougne, de WorldClim et (OMM, 2012 : 6) à travers différentes classes qui
aux données CHIRPS de la partie Guinéenne afin de déterminent des critères d’appréciation (tabl.1).
reconstituer les séries chronologiques de 1961 à
Les données utilisées sont des images Landsat TM de calibration radiométrique. Les images choisies
de 1985, Landsat ETM+ de 2000 et Landsat 8 OLI sont acquises en saison non pluvieuse notamment
(tabl. 2). Les données Landsat-8 sont fournies en entre le mois d’avril et le mois de mai afin d’éviter
réflectance apparente ou au sommet de toute influence de la végétation herbacée
l’atmosphère (TOA) donc elles ne nécessitent pas saisonnière qui se développe en saison pluvieuse.
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1.3.1. Classification des images satellitaires 1.3.2. Description des classes d’occupation du sol
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Où NDVI (i) est le NDVI de la période étudiée, NDVI L'indice de santé de la végétation (VHI) est un indice
min : le NDVI minimum de la période étudiée et composé d'un ensemble de sous-indices liés à l'état
NDVI max : le NDVI maximum de la période de la végétation tels que le VCI et le TCI. L'indice de
étudiée. santé de la végétation et ses sous-indices sont
utilisés à diverses fins, notamment pour détecter et
Le VCI est corrélé au NDVI. Un VCI très faible reflète surveiller les phénomènes de sécheresse et les
un NDVI qui se rapproche du NDVI minimum. Un risques d'incendie. Selon Kogan (1997 : 621), la
VCI élevé reflète un NDVI qui se rapproche du NDVI combinaison du VCI et du TCI constitue une source
maximal. En d’autres termes, les valeurs basses du utile d’informations sur le stress causé à la
VCI représentent des conditions de stress en eau végétation par la sécheresse. C’est aussi un outil
alors que les valeurs élevées du VCI représentent utile afin de surveiller presque en temps réel les
des conditions favorables (Layelmam, 2008 : 23). conditions de la végétation et l’impact du climat sur
celle-ci. L'indicateur de santé de la végétation (VHI)
L’indice de condition de température est calculé à
illustre la gravité des sécheresses en se basant sur
l’aide des températures de brillance afin de
l'état de la végétation et l'influence des
minimiser l’influence de la couverture nuageuse
températures sur les conditions des plantes. Une
pendant l’hivernage sur la réflectance de la
diminution du VHI indique, un état de la végétatif
végétation (Kogan, 2000 : 89). Le TCI permet de
relativement mauvais et une augmentation des
déterminer la température liée au stress de la
températures, ce qui signifie que les conditions de
végétation mais également au stress causé par une
végétation sont soumises à un stress, voire une
saturation du sol en eau. Le TCI représente l'écart
sécheresse sur une longue période. Le VHI est
entre la température du mois étudié par rapport
calculé par la formule suivante :
aux valeurs de températures extrêmes enregistrées
(maximum et minimum). Le TCI est calculé par la VHI = α ∗ VCI + (1 − α) ∗ TCI
formule suivante : (5)
LST max−LST (i)
TCI = LST max−LST min ∗ 100 (4) Où α est la contribution relative du VCI et du TCI
dans le VHI et est égal 0,5 en supposant une même
Où LST max est la température maximale de la contribution des deux indices et aussi en raison
période étudiée, LST min : la température minimale d’absence d’informations plus précises (Kogan,
de la période étudiée et LST (i), la température de 2000 : 89).
surface du mois concerné.
L’application de ces indices permet d’apprécier spatialement le degré de sécheresse météorologique dans
l’espace étudié.
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2. RÉSULTATS ET ANALYSE
Tabl. 4 : Proportions (en %) d’années sèches et humides au niveau des stations retenues
Sécheresse extrême 0 2 0
Très Sèche 3 2 3
Modérément sèche 13 13 10
Proche de la normale 67 73 75
Modérément humide 10 3 3
Très humide 3 0 5
Extrêmement humide 3 7 3
Source : Auteurs, 2023.
L’analyse de l’IPS montre trois phases d’évolution. sècheresse communément appelé la rupture
Une première phase, dont l’évolution est presque climatique, jusqu’en 2007, malgré quelques années
identique pour les trois stations, marquée par une avec un indice positif. La troisième phase, marquée
variabilité faiblement contrastée avec une par une amélioration de la pluviométrie, est
fréquence d’années humides entre 1961 et 1969. La comprise entre 2008 et 2020. Elle est considérée
deuxième phase commence à partir des années comme un retour à de meilleures conditions
1970 et s’étend sur une longue période de pluviométriques (fig. 3).
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Fig. 3 : Indice de pluviométrie standardisée (IPS) calculé sur la période 1961-2020 aux stations de Foundiougne, Ziguinchor et Bissau.
5
4
3
2
1
IPS
0
-1
-2
-3
-4
-5
1963
1971
1997
2005
1961
1965
1967
1969
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1999
2001
2003
2007
2009
2011
2013
2015
2017
2019
Ziguinchor Foundiougne Bissau
Source : Auteurs, 2023
Fig. 4 : Statistiques de l’évolution des classes thématiques retenues en 1985, 2000 et 2022
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Cependant, entre 2000 et 2022, on note un La végétation continentale suit un gradient nord-sud
développement de son emprise spatiale qui passe en raison des conditions climatiques propices à son
respectivement de 5,1% à 10,7% soit une développement. On note une raréfaction de celle-ci
augmentation de 5,6% de la superficie totale de au fur et à mesure qu’on s’éloigne du littoral et des
l’espace étudié. Cette dynamique est également zones humides. Le couvert végétal dense est observé
observée sur les terres salées qui occupent 2,5% de à la limite des formations de mangrove notamment
la superficie totale de la région en 1985 contre 4,7% en Basse Casamance et en région guinéenne. La
en 2000 et 3,7% en 2022. La hausse des superficies mangrove, occupe tous les estuaires du Saloum, de
de la mangrove, de la végétation continentale et des la Casamance, du Rio Cacheu, du Rio Mansoa et du
terres salées s’effectue aux dépens des terres peu Rio Gêba mais également les deux rives de ces cours
boisées. Ces dernières constituent la seule unité d’eau à la limite des estuaires.
d’occupation du sol qui a enregistré une baisse
progressive de ses superficies en passant de 46,6% Au niveau de l’estuaire du Saloum, une réduction des
en 1985 à 46,1% en 2000 et à 38% en 2022. superficies des terres salées est observée
Les vasières couvrent 5,4% de la superficie totale en spatialement entre 1985 et 2022. En effet, la période
1985 avant d’enregistrer une régression de 2,2% en 1990-2010 est caractérisée par le retour sporadique
2000 suivie d’une augmentation de 2,6% en 2022. des précipitations avec une moyenne des cumuls
Rappelons que l’année 1980 correspond à la période annuels de 1299 mm qui est légèrement supérieure
sèche qui a commencé quelques années avant, dans à celle de la période 1968-1989 qui était de 1169 mm
le Sahel ouest africain. Les vasières étant constituées (Base de données ANACIM, 2020). Cette baisse
de sédiments et d’eau, le déficit pluviométrique généralisée de la salinisation suite à une reprise
intervenu peut justifier cette faible portion de pluviométrique explique également la hausse des
l’espace qu’elles occupent. Cependant, les vasières superficies de mangrove. Le début des années 2000
étant souvent occupées par la mangrove, cette est marqué par une régénérescence globale de la
dernière constitue une limite dans la quantification mangrove (fig. 5).
de leur couverture spatiale par télédétection.
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L ’indice de la mangrove de 1985 est globalement en dessous de 0,4 ce qui indique une végétation éparse et
fortement éprouvée. En 2000, l’indice de la mangrove a connu une forte densité. La redynamisation de la
mangrove est particulièrement assez bonne au niveau des estuaires du Saloum, de la Gambie, de la
Casamance, du Rio Cacheu et du Rio Mansoa. La régénération de la végétation s’est nettement améliorée en
2022 avec une densité très forte (NDVI compris entre 0,56 et 0,74) au niveau des estuaires du Rio Cacheu et du
Rio Mansoa en Guinée-Bissau (fig. 6).
Cependant, on note toujours des régions où la nécessité d’un aménagement des mangroves
densité de la mangrove reste très faible notamment comme une des actions prioritaires dans le
le long du fleuve Gambie et dans l’estuaire de la programme d’actions au niveau régional.
Casamance et ses bordures. Après la période de Le programme de restauration de mangroves mené
sécheresse des années 1980 qui a impacté par l’ONG Livelihoods en 2011 en collaboration avec
négativement la mangrove, on assiste à une l’ONG Sénégalaise Oceanium dont l’objectif était de
régénérescence continue de cette dernière depuis planter 79000 arbres et restaurer 7 920 ha a été
2000, avec une bonne densité en 2022 où le NDVI satisfaisant. Il y a également le projet de gestion des
évolue au-dessus de 0,4. Cet état de la mangrove a forêts de mangroves du Sénégal au Bénin de l’UICN
des origines multiples notamment la mise en place financé par l’Union Européenne (UE) dans le cadre
de plusieurs projets et programmes de restauration de son programme PAPBio en 2018. L’objectif de ce
et sauvegarde de la mangrove. Il s’agit par exemple projet est d’atteindre une protection intégrée de la
le Plan d’Orientation pour le Développement diversité et des écosystèmes fragiles de Mangrove
Economique et Social 1996–2001, le Plan d’Action en Afrique de l’Ouest et leur résilience renforcée aux
Forestier (2002-2004) qui met en exergue la changements climatiques.
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Fig. 7 : Variation spatiale des indices de sécheresse (VCI, TCI, VHI) entre mai et novembre 2022 dans l'espace étudié
Le TCI est calculé de la même manière que le VCI à températures minimales. L’analyse du TCI montre
partir des données NOAA/AVHRR. Les valeurs des conditions climatiques favorables à la
minimales du TCI correspondent à des croissance de la végétation notamment au sud de
températures maximales. Ce qui indique des l’estuaire du Saloum, en Gambie, en Basse
conditions climatiques défavorables au Casamance et en Guinée-Bissau avec des valeurs
développement de la végétation alors que les comprises entre 47 et 70%. Cependant, on observe
valeurs maximales du TCI correspondent à des des portions défavorables au développement du
températures de brillance proches des couvert végétal au niveau des limites estuariennes
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du Saloum, de la Casamance et du Rio Mansoa où en 1985 à 4,7% en 2000. Ces résultats sont en
le TCI évolue entre 19 et 46%. La combinaison du concordance avec ceux de Tine et al. (2022a : 80) et
VCI et du TCI permet d’apprécier les situations de de Dièye et al. (2016 : 8) qui montrent qu’une
sécheresse à travers le VHI lorsque les valeurs de cet
régénération relativement importante notée en
indicateur sont inférieures à 40% (Kogan, 2002 :
553). L’analyse du VHI révèle une légère sécheresse 2018. Les terres peu boisées diminuent à chaque
(VHI compris entre 30 et 40%) dans quelques date contrairement aux autres unités d’occupation
portions d’espace en Basse Casamance qui du sol.
couvrent quasiment l’estuaire du Saloum et ses
environs. Le VHI montre qu’il n’y a pas de 3.2. Une évolution contrastée de la mangrove
sécheresse en Basse Casamance et en Guinée-
Bissau avec un indice supérieur à 40%.
L
a variabilité climatique modifie le est corollaire aux cumuls pluviométriques annuels
fonctionnement naturel des formations de dont les plus importants sont enregistrés au sud (en
mangrove notamment dans les régions Guinée-Bissau) avec une moyenne de 1800 mm par
sahéliennes. Les résultats issus de la cartographie an. Ces résultats sont en concordance avec ceux de
diachronique de l’occupation du sol démontrent Faye et al. (2022 : 37) qui indiquent que la
mangrove a commencé à reprendre de la place à
que la mangrove du sud du Saloum au Rio Gêba a
partir des années 2000 dans beaucoup de zones
été fortement impactée par les sécheresses des après quelques années de dégradation due
années 1970, 1980 et 1990 qu’a connu l’Afrique de incontestablement aux sécheresses des années
l’Ouest (Soumaré et al., 2020 : 3). Entre 1985 et 1970.
2000, les étendues de mangrove se sont réduites
L’indice de végétation par différence normalisée a
laissant la place à la formation de tannes et de
vasières. Une régression de 0,99% a été notée sur été également utilisé pour calculer les indicateurs
les superficies de mangrove soit 59985,72 ha par de sécheresse tels que VCI, le TCI et le VHI afin de
rapport à l’année 1985. Cependant, une caractériser l’état du couvert végétal et d’apprécier
l’ampleur du stress hydrique. Les résultats
augmentation de la superficie des terres salées est
montrent un gradient du VCI et du VHI décroissant
notée entre 1985 et 2000. Elles passent de 2,59%
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du sud vers nord. Cette configuration indique des par l’indice de précipitation standardisé (IPS), la
conditions climatiques favorables au baisse des débits des cours d’eau et la remontée de
développement de la végétation au sud. Elles se la langue salée, l’acidification des sols de mangrove.
Les indicateurs de sécheresse montrent un gradient
dégradent au fur et à mesure que l’on se dirige vers
décroissant du sud vers le nord des conditions
le nord. Le VHI montre une absence de sécheresse propices au développement de la végétation.
dans le sud notamment en Basse Casamance et en
Guinée-Bissau malgré quelques espaces couverts
par une sécheresse légère qui se sont étendus au RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
nord dans le Sine-Saloum. Le TCI évolue entre 47 et
70% notamment au sud de l’estuaire du Saloum, en
Gambie, en Basse Casamance et en Guinée-Bissau, BIJABER Noureddine, 2015. « Suivi et Alerte à la
Sécheresse ». Rapport de synthèse, Projet LDAS-
ce qui indique des conditions climatiques
Maroc, 46p.
favorables à la croissance de la végétation (Tine et
al., 2022b : 163). Le TCI ne suit pas une tendance BIJABER Noureddine, ROCHDI Atmane, 2017.
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des valeurs comprises entre 19 et 46% et localisées
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AUTEURS
Dome TINE
Département de Géographie - Laboratoire de Télédétection Appliquée (LTA)
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (Sénégal)
Courriel : dometine85@gmail.com
Mbagnick FAYE
Département de Géographie
Laboratoire de Climatologie et d'études environnementale (LCE)
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (Sénégal)
Courriel : fayedoudou85@yahoo.fr
Mamadou THIOR
Département de Géographie - Laboratoire de géographie physique
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (Sénégal)
Courriel : thioryaz@yahoo.fr
AUTEUR CORRESPONDANT
Dome TINE
Courriel : dometine85@gmail.com
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© Édition électronique
ISSN : 2957-9279
© Éditeur
© Référence électronique
Dome TINE, Mbagnick FAYE, Mamadou THIOR, « Contribution de l'imagerie satellitaire dans l’analyse de
l’évolution de la mangrove dans un contexte de changement climatique : du Saloum (Sénégal) au Rio Gêba
(Guinée-Bissau). », Revue Espaces Africains (En ligne), 1 | 2023, ISSN : 2957- 9279, mis en ligne, le 30 juin
2023.
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