13 - Insuffisance Surrénalienne (Diapo)
13 - Insuffisance Surrénalienne (Diapo)
13 - Insuffisance Surrénalienne (Diapo)
Objectifs pédagogiques :
1. Orienter la démarche diagnostic d’une insuffisance surrénalienne aigue
et lente
2. Etablir les diagnostiques étiologiques
3. Identifier les situations d’urgence
4. Planifier et assurer la prise en charge thérapeutique
5. Gérer l’arrêt d’une corticothérapie au long cours afin de prévenir la
survenue de l’insuffisance surrénalienne
Plan
I- Introduction/ définition
II- Rappel anatomique, embryologique et
histologique
III- Physiologie/ Physiopathologie
IV- Présentations cliniques
V- Diagnostic biologique
VI- Diagnostic étiologique
VII-Traitements.
VII-Conclusion
I. Introduction :
• L’IS ce définit par un déficit progressif ou brutal de sécrétion des hormones du cortex
surrénalien:
Glucocorticoides : cortisol +++
Minéralocorticoides : aldostérone +++
Androgènes : déhydroepiandrostérone (DHEA)+++
• Expression clinique différente en fonction :
• Mode d’instalation : lent / aigue
• L’atteinte primitive ou centrale
• Pathologie rare: Prévalence: 39 à 60 cas par million d’habitants.
• 1ère cause: insuffisance corticotrope/ CTC prolongée.
• Intérêt de prévention.
• Risque de décompensation aigue : pronostic vital +++
III. Clinique
La clinique dépend:
• caractère primitif ou secondaire (préservation éventuelle des MC)
• degré du déficit sécrétoire.
• niveau de stress.
• Clinique non spécifique lente et insidieuse retard de diagnostic
• Diagnostic souvent porté sur un accident aigu.
Mélanodermie
• élément fondamental au Dg
• Chez le patient non naturellement pigmenté.
cutané Muqueuses
Mécanisme :
la synthèse de proopiomélanocortine (POMC) par les cellules corticotropes antéhypophysaires
Insuffisance surrénalienne
cortisol↓
une synthèse accrue des peptides issus de la maturation protéolytique de la POMC : (ACTH) et les
hormones mélanotropes (αMSH, β et γLPH).
la synthèse de mélanine par les mélanocytes,entraînant une pigmentation progressive de la peau
et des muqueuses
Troubles digestifs
• fréquents, non spécifiques,(carence en MC: perturbation les échanges ioniques à travers la
paroi digestive).
• nausées ,douleurs abdominales et troubles du transit(diarrhée, constipation ou alternance
des deux).
• vomissements rares ; si apparition + douleurs abdominales qui perdurent + diarrhée:
CRAINDRE UNE DÉCOMPENSATION AIGUË !!!
Aménorrhée secondaire
• Présente dans 25 % des cas.
• Multifactorielle, peut résulter
- de l’altération de l’état général,
-de la perte de poids
-d’une ovarite auto-immune associée dans 7 % des cas à l’IS auto-immune.
• Chez la femme ménopausée, la carence en androgènes surrénaliens peut être à l’origine
d’une dépilation axillaire et pubienne, et d’une baisse de la libido.
Manifestations hypoglycémiques
• Elles peuvent survenir essentiellement au cours d’un jeûne, d’efforts physiques prolongés
ou de pathologies intercurrentes, par exemple infectieuses.
• Elles résultent de la carence en cortisol, puissant stimulant de la néoglucogenèse.
• Y penser en cas d’hypoglycémies répétées chez le diabétique ou si diminution des besoins
insuliniques.
Symptomatologie psychiatrique
• Etats dépressifs +++ voire des troubles d’allure psychotique, peuvent être au premier plan
retardant le Dg.
Clinique :
• Les manifestations hypoglycémiques sont beaucoup plus fréquentes ( l’enfant+++) et
traduisent l’association du déficit en GH à celui de cortisol.
• l’hypotension artérielle et les troubles digestifs sont des manifestations rares
( préservation de la sécrétion minéralocorticoïde).
• peut s’inscrire dans un tableau de panhypopituitarisme.
• Si syndrome tumoral hypophysaire insuffisance
surrénalienne secondaire.
Clinique :
• déficit surrénalien méconnu ,
• IS non traitée ou insuffisamment traitée dans une situation de stress physique intense
(intervention chirurgicale, infection, traumatisme aigu, déshydratation, etc.),
• Arrêt du traitement substitutif habituel,
• Iatrogénie : prescription d’un régime sans sel, d’un traitement diurétique, laxatif ou
inducteur enzymatique.
• Décompensation aiguë inaugurale soit
insuffisance surrénalienne primitive: hémorragie bilatérale dessurrénales ou nécrose
aiguë,
insuffisance surrénalienne centrale,
Clinique de l’ISA
• Se manifeste par des signes
• Cardiovasculaires,
• Digestifs
• Neuromusculaires:
1- Signes cardiovasculaires
• DHS extra cellulaire
• Hypotension artérielle
• collapsus du essentiellement au déficit en minéralocorticoide +++
2-Troubles digestifs:
• Peuvent être au premier plan.
• Crampes, douleurs abdominales, diarrhée, nausées, vomissements aggravent les pertes
hydriques et les troubles ioniques.
• associés à une fièvre, due soit à une infection déclenchante ou à l’hypocorticisme.
• Peut prêter à confusion avec une urgence chirurgicale dont
l’exploration peut être fatale.
3-Signes neuromusculaire:
• Asthénie intense
• Crampes musculaires, myalgies jusqu’à la pseudoparalysie.
• Troubles neuropsychiques, de l’adynamie à l’agitation
• Arthralgies, céphalées sont possibles
• Hypoglycémie
• La présence d’une mélanodermie ou d’une dépigmentation oriente vers l’atteinte
périphérique ou centrale
• clinique moins franche dans l’insuffisance corticotrope.
• L’hypoTA domine le tableau et ce malgré l’absence de déficit en MC ( pas de déplétion
volémique).
• La vasoplégie est liée à ↓ du tonus vasculaire secondaire à la carence en cortisol et
résistante aux amines vasopressives. (Le cortisol potentialise, l’effet des
catécholamines).
2- test au synacthène®
Mesure du cortisol salivaire
• peut se substituer au dosage du cortisol plasmatique lors du test au Synacthène®
avec une performance diagnostique équivalente,
• reflet du cortisol libre plasmatique,
• Avantages: lorsque que le taux de CBG est élevé (grossesse ou avec traitement
contenant des œstrogènes) ou CBG↓ (insuffisance hépatique, etc.).
• Inconvénient: niveau du seuil critique du pic post-stimulatif non consensuel.
Cortisolémie basale (7h-9h) Normale = 6-24 mg/dL Cortisol bas ou limite bas
Insuffisance Surrénale Primaire
ACTH basal (7h-9h) Normale = 5-45 pg/ml ACTH > 100 pg/ml
Test à l’ACTH (250mg IV ou IM) Pic cortisol > 20 pg/ml Pas d’augmentation du
cortisol
Insuffisance Surrénale Secondaire
Cortisolémie basale (7h-9h)
VOIR DIAPO