Cours Phyv1 Sv4 Sadki Croissance p20

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SUPPORT DU COURS

MODULE DE
PHYSIOLOGIE
VEGETALE 1
Mr. I. SADKI
CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT
PLAN :
I/ DEFINITION .
II/ PHASES DE LA CROISSANCE .
1°/ Prolifération cellulaire.
2°/ Elongation cellulaire.
3°/ Différentiation cellulaire.
III/ CENTRES GENERATEURS DE LA CROISSANCE .
1°/ Méristèmes caulinaires.
a/Organisation
b/Initiation foliaire
2°/ Méristème racinaire.
IV/ REGULATION ET FACTEURS DE LA CROISSANCE
A/ REGULATION DE LA CROISSANCE
*La notion de Polarité
B/ PHYTOHORMONES
1°/ Auxines.
a/ Historique et découverte.
b/ Polarité et transport.
c/ Propriétés physiologiques.
2°/ Cytokinines.
a/ Découverte.
b/ Propriétés physiologiques.
I/ DEFINITION
Cycle de développement:

graine germination
plantule
Fécondation Croissance végétative,
embryogenèse organogenèse
sénescence Plante adulte
(stade végétatif)
Induction florale
Stade reproducteur
LA CROISSANCE EST UN PHENOMENE
QUANTITATIF.
LE DEVELLOPEMENT EST UN PHENOMENE
QUALITATIF.
ILS SONT TRES LIES ET SE DEROULENT EN
MEME TEMPS. ON PARLE DONC DE
CROISSANCE.
CHEZ LES VEGETAUX LA CEROISSANCE EST
INDEFINIE ET LOCALISEE.
INDEFINIE : ELLE MANIFESTE DES
PHENOMENES DE CROISSANCE TANT
Q’ELLE VIT.
ON PARLE D’EMBRYOGENESE
INDEFINIE.
LOCALISEE : DANS LES CENTRES
GENERATEURS DE LA CROISSANCE
( LES MERISTEMES LOCALISES AUX
EXTREMITES) .
¥ LES MERISTEMES SONT LOCALISES
AUX EXTREMITES DES TIGES ET
DES RACINES.
¥ ILS SONT CONSTITUES DE CELLULES
MERISTEMATIQUES.
¥ ILS CONTRIBUENT A L’APPARITION
D’ORGANES :
tiges ; racines ; feuilles .
II/ PHASES DE LA
CROISSANCE
ON DISTINGUE TROIS PHASES :
1°/ PROLIFERATION CELLULAIRE.

2°/ ELONGATION CELLULAIRE.


 3/ DIFFERENTIATION CELLULAIRE.
A L’ECHELLE CELLULAIRE
GENESE D’UNE CELLULE VEGETALE

Cellule
indifférenciée
Différenciation
1°/ PROLIFERATION CELLULAIRE.
a/ DEFINITION :
 1er PHENOMENE AU NIVEAU DU
MERISTEME.
 MULTIPLICATION INTENSE DES
CELLULES.
 LE RESULTAT EST UNE MASSE
CELLULAIRE.
QU’EST CE QUI CE PASSE
AU NIVEAU CELLULAIRE ?
b/ PHASES DU CYCLE.
LES CELLULES SE DIVISENT PAR MITOSE .
UNE CELLULE DONNERA DEUX CELLULES
FILLES IDENTIQUES.
ENTRE DEUX MITOSES ON DISTINGUE UNE PHASE DE
REPOS APPELEE :
INTERPHASE .
ON DISTINGUE DONC :
EVENEMENTS LIES A LA MITOSE :
DIVISION DU GENOME.
EVENEMENTS LIES A
L’INTERPHASE :
DEDOUBLEMENTS DE TOUS LES
CONSTITUANTS CELLULAIRES.
CYCLE CELLULAIRE
Fin Début
Interphase Interphase

MITOSE :
MITOSE
Dédoublement du génome.
INTERPHASE :
G2 G1 Comprend :
2 phases de repos
S (Gap: G1 et G2)
1 phase de synthèse
d’ADN ( S) .
c/ ETUDE DU CYCLE CELLULAIRE
*LA DUREE DU CYCLE.
DUREES DIFFERENTES DU CYCLE CHEZ LE MAIS
G1 S G2 M Tot.
Cellules à
croissance
0 8 5 2 15
rapide
Cellules à
croissance
151 9 11 3 174
lente
b) INFLUENCE DE FACTEURS
EXTERNES SUR LA DUREE DU
CYCLE CELLULAIRE
T°C G1 S G2 M TOT

30° 2 10 2 2 16h
21° 6 11 2 2 21h
13° 15 23 8 5 51h

CELLULES DE TRADESCANTIA.
2°/ ELONGATION CELLULAIRE
GERMINATION DE PETIT POIS PAR SACHS
LE DIAGRAMME DE CROISSANCE MONTRE QUE L’ELONGATION
EST NULLE AU NIVEAU DES PARTIES APICALES ET BASALES
IMPORTANTE AU MILIEU DE L’ORGANE.
DIGRAMME DE CROISSANCE

Au niveau de la racine
Elongation

coiffe Zone du milieu collet


On constate que l’élongation est importante au milieu,
alors qu’elle est nulle aux extrémités .
Elongation CHEZ LA TIGE

base N N N N N N N N sommet
On constate que l’élongation est nulle au niveau des
nœuds; importante au niveau des entre nœuds
surtout lorsqu’on s’éloigne des centres générateurs.
3°/ DIFFERENTIATION CELLULAIRE

ACQUISITION DE :
PROPRIETES ET DE
CARACTERISTIQUES LIEES A UNE
FONCTION VITALE .

ELLE SE PRODUIT TOUJOURS A UNE


CERTAINE DISTANCE DES CENTRES
MERISTEMATIQUES .
ON PEUT DISTINGUER:
UNE SEPARATION DANS LE
TEMPS ET DANS L’ESPACE
DES DIFFERENTES ZONES
DE LA RACINE.

SI ON COUPE LA BASE
DE LA RACINE.

LA ZONE PILIFERE
S’ETTENDERA JUSQU’AU
NIVEAU DE LA SECTION.

LE MERISTEME INHIBE
DONC LA DIFFERENTIATION.
CONTRÔLE DE LA DIFFERENTIATION
DANS UNE EXPERIENCE « IN VITRO »
PHLOEME XYLEME

CAL

CAMBIUM
CHAQUE TISSU A ENGENDRE A SA PROXIMITE LE MEME
TISSU D’ORIGINE.
CECI ATTESTE D’UN CONTROLE D’ORIGINE CHIMIQUE
DE LA DIFFERENTIATION.
EN CONCLUSION :

• LA DIFFERENTIATION EST DONC BIEN


CONTROLEE .

• ON ASSISTE A UN CONTRÔLE DANS LE TEMPS


ET DANS L’ESPACE .

• LE CONTRÔLE EST DIRIGE PAR LES CENTRES


GENERATEURS . IL EST D’ORDRE CHIMIQUE .
III/ CENTRES GENERATEURS
DIFFERENTE TYPES :
• LES MERISTEMES TERMINAUX : D’ORIGINE PRIMAIRE .
ILS SONT SOIT CAULINAIRES OU RACINAIRES .
• LES MERISTEMES SECONDAIRES (LES CAMBIUMS): ILS
APPARAISSENT PLUS TARD . ON NOTE :
– L’ASSISE LIBERO-LIGNEUSE QUI DONNERA LE LIBER ET LE
BOIS .
– L’ASSISE SUBERO-PHELLODERMIQUE QUI DONNERA LE
LIEGE.
Bourgeon apical

Bourgeon axillaire

Méristème racinaire
III/ CENTRES GENERATEURS DE LA CROISSANCE .

1°/ MERISTEMES CAULINAIRES

a/ ORGANISATION :

PLUSIEURES THEORIES
* AU 19° SIECLE NARGELI A MONTRE SUR DES
MERISTEMES DE PTERIDPHYTES QUE TOUTES LES
CELLULES ET DONC TOUS LES TISSUS SONT ISSUS A
PARTIR D’UNE CELLULE UNIQUE.
* HANSTEIN EN 1870 A DEVELOPPE LA THEORIE DES
HISTOGENES

DERMATOGENE (cellules superficielles)

PERIBLEME (cellules périphériques)

PLEROME (cellules du centre)

ORGANISATION MERISTEMATIQUE EN
TROIS ZONES
* EN 1890 SMITH A DEVELOPPE LA THEORIE DU TUNICA ET
DU CORPUS
Division latérale
Zone superficielle
= TUNICA

Division vers la profondeur

Zone profonde
= CORPUS
*FOSTER SUR Ginkgo biloba
Zone d’initiation
(cellules de réserve)
1
Cellules mères des
2
zones 3 et 4
3 3
4

Zone latérale

Zone centrale

Organisation en trois zones


* L’UTILISATION DE LA COLCHICINE
L’application de la colchicine entraîne
l’apparition de chimères polyploïdes

LES PARTIES LATERALES ET PROFONDES ONT


DONC POUR ORIGINE LA PARTIE CENTRALE
LE MERISTEME EST DONC CONSTITUE DE
DIFFERENTES ZONES,DONT L’IMPORTANCE
DEPENT DE L’ARCHITECTURE DE LA PLANTE.
* CHEZ LES DICOTYLEDONNES

Ex. : Chrysanthème
Activité mitotique
Mer. central faible
v
1
Mer. latéral N

2 3
Grande activité
mitotique Mer. médullaire v
Activité mitotique N
N moyenne v
* CHEZ LES MONOCOTYLEDONES
Même organisation , avec :
Un méristème axial plus étroit.
Un méristème latéral plus développé (très large).

* CHEZ LES GYMNOSPERMES


Le méristème axial et le méristème
latéral ont la même importante.
ORGANISATIONS DIFFERENTES =
ARCHITECTURES DIFFERENTES .
b/ Initiation foliaire
Mer.
axial ? Mer. foliaire
PERICLINES

ANTICLINES
Mer.
latéral Sens des
divisions
Mer. Laissé à la Procambium
base de la feuille
(Sys; vasculaires)
- LE MERISTEME FOLIAIRE PERSISTERA
TRES LONGTEMPS AUX EXTREMITES DES FEUILLES
POUR ACTIVER LA CROISSANCE.

- DIFFERENTIATION D’UN ORGANE A LA


BASE DE LA FEUILLE , LE PETIOLE QUI
RAPPELLE LA TIGE.

- LE RESULTAT DE CETTE CROISSANCE


EST DONC UNE TIGE AVEC DES
FEUILLES.
*CHEZ LES DICOTYLEDONES
MOELLE

CORDONS PROVASCULAIRES
EPIDERME

SECTION

F.C.V. CROISSANCE EN EPAISSEUR


* CHEZ LES MONOCOTYLEDONES
Les feuilles naissent au niveau de l’épiderme; la zone
latérale est très large.
La croissance en épaisseur se fait par étalement du
méristème latéral.
Moelle très
réduite

section

Cordons Provasculaires
* CHEZ LES PLANTES AQUATIQUES
Zone axiale Croissance de la plante

Zone latérale Système foliaire


Tissu conducteur

Lacunes qui remplace une partie du


parenchyme
CONCLUSIONS
• L’ORGANISATION DE LA PARTIE APICALE
A UN DETERMINISME SUR:

– L’ONTOGENESE DE LA TIGE .
– LA PHYLLOTAXIE FOLIAIRE (en donnant le
nombre d’hélices foliaires et la disposition des
feuilles sur cette hélice foliaire).
* NOTION DE BOURGEON

• L’APEX PLUS UN CERTAIN NOMBRE D’EBAUCHES


FOLIAIRES = BOURGEON .
• ON DISTINGUE :
– BOURGEONS TERMINAUX ..
– BOURGEONS AXILLAIRES .
– BOURGEONS ADVENTIFS . (Méristèmes qui
restent très longtemps quiescents et qui
donnent des tiges sur des racines ou des
racines sur des tiges .
Bourgeons
Débourrement
Ebauches
foliaires

Méristème
* Méristème reproducteur
Pièces florales
Mer. Ax.
S+P

Mer. Lat.

Mer. Méd.
Réceptacle

MERISTEME MERISTEME
VEGETATIF REPRODUCTEUR
* TRANSFORMATION FLORALE
Gynécée

Etamines

Réceptacle floral

Sépales +
Pétales

CETTE ORGANISATION EST PLUS AU MOINS COMPLEXE


SELON LES ESPECES ET SURTOUT LORSQU’IL S’AGIT
D’UNE INFLORESCENCE
* MERISTÈME REPRODUCTEUR
Il est généralement issu d’un
méristème végétatif.
 Chez les plantes annuelles tous les
méristèmes végétatifs passent en
méristèmes reproducteurs.
 Chez les plantes vivaces une partie
seulement passe en méristèmes
reproducteurs.
2°/ MERISTEME RACINAIRE

Assise pilifère
Ecorce
Cylindre central
Tissus conducteurs (zone de
prolifération)
zone méristèmatique

CQ
zone méristèmatique

Coiffe
On distingue trois zones méritèmatiques:

*Un centre quiescent à très faible activité.

*Un méristème qui alimente la coiffe et


l’assise pilifère.

*Un méristème qui alimente les autres


zones.
u es
é ri q
rip h
s pé
o ne
Z

Zones
CQ ZM centrales

Coiffe ZM
*ACTIVITE CELLULAIRE AU NIVEAU DU
MERISTEME RACINAIRE

maïs moutarde

Centre quiescent 200h 500h

Coiffe 12h 35h

Zone de 25h 40h


prolifération
*RECAPITULATION
Mer. Vég.
Procambium Mer. Rep.

Méristème

Système
vasculaire Fleur

Fruit
Cambium

CQ Graine
Croissance en
coiffe épaisseur
IV/ REGULATION ET FACTEURS DE LA
CROISSANCE .
A/ REGULATION DE LA CROISSANCE
INTRODUCTION :

* Dans une expérience :


PA
1
Culture sur
2 milieu nutritif.
PB 3
1

QUELQUES JOURS

MILIEU DE CULTURE

ON OBTIENT UNE PLANTE


ENTIERE ENRACINEE.
2

QUELQUES JOURS

MILIEU DE CULTURE

ON OBTIENT UN CALL
( AMAS DE CELLULES DESORGANISEES).
DEDIFFERENTIATION .
CELLULES MERISTEMATIQUES .
PAS D’ORGANOGENESE .
3

QUELQUES JOURS

MILIEU DE CULTURE

ON OBTIENT UN CAL
PLUS PETIT QUE PRECEDEMMENT .

LA CROISSANCE EST DE PLUS EN PLUS DIFFICILE


LOSQU’ON S’ELOIGNE DE L’APEX .
ZA
* DANS D’AUTRES EXPERIENCES
1
Excision de la zone axiale
ZL ZL

Après cicatrisation et divisions

On obtient deux apex qui


naissent au niveau des zones
latérales .
Le méristème latéral se
transforme en méristème axial .

CC. : LA ZONE AXIALE INHIBE LES PARTIES LATERALES .


*PELLIGRINI EN 1970

PROCEDE AU DECOUPAGE DE
LA ZONE AXIALE ET DES DEUX
ZONES LATERALES

PAS DE REORGANISATION DE L’APEX .


LES FEUILLES OBTENUES ONT UN ASPECT
ANORMAL .

L’APEX ASSURE LE BON DEVELOP-


PEMENT DES FEUILLES .
SI ON LAISSE LA PARTIE DU
MERISTEME RESPONSABLE
DE L’INITIATION FOLIAIRE .

Après cicatrisation et divisions

ON ASSISTE A LA
REORGANISATION D’UN APEX
ET QUE LES FEUILLES SE
DEVELOPPENT NORMALEMENT .
* LOISEAU SUR LA BALSAMINE :

3 CENTRES FOLIAIRES

LORSQU’ON ENLEVE UN CENTRE

LA PLANTE FONCTIONNE AVEC


LES DEUX AUTRES CENTRES

MERISTEME APICALE

LORSQU’ON ENLEVE LA PARTIE CENTRALE

LA PLANTE FONCTIONNE NORMALEMENT.


REGENERATION DU MERISTEME CENTRAL .
LORSQU’ON COUPE LES TROIS CENTRES

LA REGION CENTRALE REGENERE


LES TROIS CENTRES FOLIAIRES

CONCLUSION :

 LES CENTRES FOLIAIRES SONT INDEPENDANT LES UNS


DES AUTRES .
LA REGION CENTRALE PEUT REGENERER LES AUTRES
CENTRES .
LA PLANTE EST CAPABLE DE REGENERER LA ZONE
CENTRALE .
* MERISTEME RACINAIRE
DECOUPAGES AU NIVEAU DE LA RACINE DE LA FEVE PAR CLOWES EN 1953-55.

DANS TOUS LES CAS IL Y A DIVISIONS ET REGENERATION


DES CELLULES. ELLES SONT ANARCHIQUES AU DEPART
PUIS SE REORGANISENT.
LA ZONATION AU NIVEAU DE LA RACINE EST MOINS
STRICTE QUE CHEZ LA TIGE .
* LA NOTION DE POLARITE
C’EST UNE CARACTERISTIQUE QUI SE TROUVE
A LA BASE DE LA MORPHOGENESE ET AUSSI DE
L’ORGANOGENESE.
ELLE EST A L’ECHELLE DE L’ORGANE MAIS AUSSI
DE LA CELLULE .

A L’ECHELLE CELLULAIRE :

L’ŒUF EST GENERALEMENT OVALE, MAIS


JUSTE AVANT LA DIVISION, ON NOTE UNE
DISTRIBUTION INEGALE DU CYTOPLASME. LA
POLARITE S’INSTALLE DONC DES L’ORIGINE DE
LA VIE .
EXEMPLES :
CHEZ L’ŒUF DE FUCUS :
Avant la 1ere
Division

PARTIE QUI DONNERA


LE THALLE
PARTIE QUI DONNERA
LES RHIZOIDES
CHEZ LE SPORE D’Equisetum :

Avant la 1ere
n n
Division

CES MODIFICATIONS CYTOPLASMIQUES SONT POSSIBLE


GRACE A L’ACTION DE STRUCTURES MICROTUBULAIRES .
* AU NIVEAU ORGANOGENESE :
CHEZ LA RACINE DE CHICOREE :

DEBITAGE EN TRONCONS
P.R. P.F.

BOURGEONS

RACINES

 CES TRONCONS SUR MILIEU DE CULTURE


DONNERONT TOUJOURS DES BOURGOENS VERS LA
PARTIE P.F. ETDES RACINES VERS LA PARTIE P.R.
 LA POLARITE EST CONSERVEE.
 ON NOTE QUE LES BOURGEONS APPARAISSENT
EN PREMIER .
SI ON ELIMINE LES BOURGEONS
DES LEURS APPARITION .

PAS DE RACINES

SI ON COUPE LES RACINES ; ELLES


REAPPARAISSENT TOUJOURS MEME SI
ON REPETE CELA PLUSIEURS FOIS .

ON NOTE UNE INDUCTION POLARISEE DE LA RHIZOGENESE


PAR LES BOURGEONS.
IL EXISTE DONC DES SUBSTANCES DONT LE CENTRE DE
SYNTHESE EST L’APEX, CIRCULANT DU HAUT VERS LE BAS .
B/ PHYTOHORMONES
 ONDISTINGUE DIFFERENTS
TYPES :

 LES AUXINES .
 LES CYTOKININES .
 LES GIBBERRELLINES .
 L’ACIDE ABSCISSIQUE .

 L’ETHYLENE .
SUR UN TUBERCULE DE TOPINAMBOUR
Cal
PF

PF
SUR MILIEU SIMPLE
PR Ébauche C.V.

PR

LA POLARITE EST CONSERVEE QUELQUE SOIT


L’ORIENTATION DE L’EXPLANT .
LORSQU’ON AJOUTE AU MILIEU 0,01mg/l d’acide Naphtyl acétique

Cal plus important

ON CONSTATE QUE LA CALLOGENESE A ETE PLUS INDUITE .


CONSERVATION DE LA POLARITE .
LORSQU’ON AJOUTE AU MILIEU 1mg/l d’acide Naphtyl acétique :

12 racines

Quelques racines.
L’ANA a changée la
polarité

LA POLARITE EXISTE , MAIS ELLE EST MASQUEE PAR


L’APPORT D’UNE SUBSTANCE DE CROISSANCE .
1°/ LES AUXINES
a/ Histoire et découverte.
C’EST GRACE A BEIJERINK ET A DARWIN QUI S’EST
INTERESSE AU PHOTOTROPISME CHEZ Phalaris canariensis
DEPUIS 1880 QU’ON A PU INTRODUIRE LA NOTION DE
PHYTOHORMONEOU HORMONE VEGETALE .
Lumière symétrique
Croissance verticale si
lumière symétrique

Zone
d’allongement
Mise en évidence du
Lumière asymétrique phototropisme du
coléoptile avec une
lumière asymétrique
DARWIN S’EST INTERESSE ENSUITE A LA
PARTIE APICALE DU COEOPTILE QUI SEMBLE
L’INSTIGATEUR DU PHOTOTROPISME :
IL REALISA L’EXPERIENCE SUIVANTE :
Pointe du
coléoptile DARWIN A CONSTATE :

1ere feuille QUE LORSQU’ON INTERPOSE


UN ECRAN DE FACON A EXPOSER
LA POINTE DU COLEOPTILE
SEULEMENT A LA LUMIERE CELUI
CI SE COURBE .
Écran

IL MONTRE AUSSI QUE LORSQUE


LA POINTE EST CACHEE LE
COLEOPTILE NE SE COURBE PAS.
Courbure vers la lumière
Elongation verticale vers la lumière
DARWIN A ENSUITE CONSTATE

LORSQU’ON DECAPITE LE SOMMET

PLUS DE COURBURE

DONC C’EST LE SOMMET QUI EST


LE RESPONSABLE DE LA COURBURE
FEFER ET BOYSEN 1910-1914 :
SOMMET
LORSQU’ON DEPLACE LE SOMMET

COURBURE

AGAR

COURBURE

LAME DE MICA

PAS DE COURBURE
CONCLUSION:
• LA CONTINUITE CELLULAIRE N’EST PAS NECESSAIRE.
• LE STIMULUS PEUT FRANCHIR L’AGAR MAIS NON LA LAME DE MICA .

ENSUITE :
Lumière
LAME DE MICA

COURBURE PAS DECOURBURE

FEFER N’EN TIRE AUCUNE CONCLUSION


DE CES EXPERIENCES .
WENT EN 1928 ; EN REPRENANT CES EXPERIENCES A PU
MONTRE :
COUPE LE SOMMET &

BLOC DE GELOSE

ON OBTIENT UNE COURBURE QUI EST UN


ALLONGEMENT DU COLEOPTILE DÛ A UNE
CROISSANCE INEGALE ENTRE LES DEUX
MOITIES DU COLEOPTILE .
EN CONCLUSION

WENT ET SELON L’EXPERIENCE DE FEFER


PENSE QUE LA SUBSTANCE RESPONSABLE
DU PHENOMENE CIRCULE DANS LA MOITIE
GAUCHE SEULEMENT .
DONNE LE NOM D’AUXINE A CETTE
SUBSTANCE, QUI VIENT DU NOM AUXESE .
SUBSTANCE IDENRIFIEE PAR KÔGL EN 1934 :
CH2 COOH

N
Acide indole acétique (AIA)
H
Coléoptile phototropisme auxine
Lumière

Lumière

Auxine
production
Auxine

transport

Zone d’élongation

tissu cible tissu cible


CETTE SUBSTANCE A ETE DEJA IDENTIFIEE EN
1885 PAR SALKOWSKI ET MEME SYNTHETISEE
PAR ELLINGER EN 1905, SANS SOUPÇONNER QUE
C’EST UNE PHYTOHORMONE.

ON LA TROUVE DANS TOUS LE REGNE VEGETAL


( DANS TOUS LES ORGANES A DES DOSES
VARIABLES ); SON TAUX EST INFLUENCE PAR
L’AGE (IMPORTANT AU NIVEAU DES JEUNES
ORGANES ) ET PAR LE MILIEU.
DISTRIBUTION DE L’AIA AU NIVEAU DE LA PLANTE

Quantité
D’Auxine

Apex collet racines

ON CONSTATE :
UNE GRANDE QUANTITE D’AUXINE AU
NIVEAU DE L’APEX.
ACCUMULATION AU NIVEAU DE LA RACINE.
b/ Polarité et transport.
BLOC DE GELOSE
DONNEUR D’AIA
PA TRANSPORT
COLEOPTILE DU HAUT
PB VERS LE
BLOC DE GELOSE BAS
RCEVEUR D’AIA

SI ON INVERSE LE SENS DU COLEOPTILE

L’AIA CIRCULE
PB PAS DE DONC DE
MIGRATION LA PARTIE
PA APICALE VERS
LA PARTIE
BASALE
• LA POLARITE EST PLUS AU MOINS STRICTE CHEZ LES TISSUS
AGES.
• LA VITESSE EST DE 10 A 12 mn / SECTION DE 2 mm A UNE T°
DE 25°C ( v de 15mm/h) .
• LA TEMPERATURE INFLUE SUR LA VITESSE.
% AIA 25°

10 16° L’ABAISSEMENT DE
10° LA TEMPERATURE
6° REDUIT LA VITESSE
5 DE MIGRATION DE

L’AIA .

100 200 Unité d’AIA


LA VITESSE DEPEND AUSSI DE LA TAILLE DE L’EXPLANT .
ELLE EST IMPORTANTE CHEZ LES PETITS SEGMENTS .
* NATURE DU TRANSPORT DES AUXINES
BLOC DE GELOSE
DONNEUR D’AIA 13 U
PA 100 U
après
PB 2h
BLOC DE GELOSE
RCEVEUR D’AIA 87 U
OU
BLOC DE GELOSE
DONNEUR D’AIA 14 U
PA
100 U
après
PB 2h
BLOC DE GELOSE
DONNEUR D’AIA
280 U
200 U
LE TRANSPORT DE L’AIA EST ACTIF. IL EST
INDEPENDANT DU GRADIENT DE CONCENTRATION .
C’est la seule hormone qui subit un transport actif et
polarisé de cellule à cellule. Ce n’est pas un transport
vasculaire, par la sève brute ou élaborée. Elle est
transportée du haut vers le bas. On ne connaît pas
très bien encore son mode d’action précis.

Transport actif
polarisée du haut
vers le bas de
cellule à cellule .
MAIS ON PENSE, QUE :
• CHEZ LES ORGANES JEUNES L’AIA EMPRUNTE
LE CAMBIUM ET LE XYLEME EN COURS DE
DIFFERENTIATION .

• CHEZ LES ORGANES AGES LA POLARITE EST


MOINS STRICTE, LE PHLOEME EST LA VOIE
PREFERENTIELLE, LA VITESSE EST DIX FOIS
PLUS IMPORTANTE .
c/ Propriétés Physiologiques
* Prolifération cellulaire
• La prolifération cellulaire est liée à la [ AIA].
• Un morceau de tige badigeonné dans une
patte d’AIA donne un cal important.
• On pense que l’AIA agit au niveau de la
phase S.
• NITSCH a montré que l’AIA augmente le
nombre de ribosomes et le volume du
nucléole (gros nucléole).
On pense aussi que l’AIA agit sur la synthèse de
l’ARN en agissant sur les enzymes.

[AIA] On a pu montré que


l’AIA se concentre
différemment dans les
tissus conducteurs pour
induire la prolifération.
Tige
Phloème Cambium Xylème

L’AIA se concentre dans le cambium afin de


favoriser la multiplication cellulaire.
* Elongation cellulaire
• En augmentant l’entrée d’eau dans la cellule, l’AIA
favorise l’élongation cellulaire.
• On a remarqué aussi que l’AIA entraîne des
modifications notables sur la membrane plasmique :

L’AIA favorise
l’absorption de
Ext. Int.
l’eau .

Vacuoles de pinocytose
Elle augmente aussi la plasticité de la paroi
en attaquant ses constituants (pectine) par
méthylation des carboxyles ce qui empêche le
Ca de s’accrocher sur la paroi.

La réponse à l’AIA est différente selon la


dose, à 10-6 g/l elle entraîne une élongation
chez la tige alors qu’à des doses supérieures,
elle provoque une hypertrophie des cellules.
La sensibilité à l’AIA est très différente d’une
espèce à l’autre, mais aussi d’un organe à l’autre.
Elongation Racines Tiges

[AIA]
L’excès d’AIA a un effet toxique et non d’inhibition.
*DIFFERENTIATION CELLULAIRE
Sur des boutures de citronnier:

Pas de racines
eau

AIA racines

L’AIA favorise la Rhizogénèse (la formation de racines),


elle est utilisée comme hormone de bouturage. Par
ailleurs elle inhibe le bourgeonnement.
* DOMINANCE APICALE
Si on décapite le bourgeon apical:

Les bourgeons
Bourgeons
axillaires démarrent
axillaires
et petit à petit la
dominance s’installe

THIMAN a remplacé l’apex par un morceau d’agar contenant de l’AIA :


Morceau de gélose
Contenant de l’AIA

La dominance apicale
est conservée
ON A CONSTATE AUSSI

LES BOURGEONS NE SONT PAS LES SEULS CENTRES DE


BIOSYNTHESE DES AUXINES.
ELLE SE FAIT AU NIVEAU DES CAMBIUMS, DU GRAIN DE
POLLEN ET AUSSI AU NIVEAU DE L’OVAIRE APRES
FECONDATION.
L’INTENSITE DE CROISSANCE D’UN TISSU DEPEND DE SA
QUANTITE DE SYNTHESE DE L’AUXINE.
ON A PU DECELER UNE SYNTHESE D’AUXINE CHEZ LES
BACTERIES.
2°/CYTOKININES
a/ Découverte
Découvertes depuis 1940.
En effet BLAKSLEE à constaté que l’addition de lait
de coco facilite la germination d’embryons
immatures .
DUHAMET a montré que le lait de coco entraîne
une prolifération des tissus cultivés « in vitro ».

SKOOG a démontré que le lait de coco donne


une prolifération sur la moelle de la tige de tabac
« in vitro ».
MILLER à isoler d’un hydrolysat d’ADN de la
moelle de tabac une substance:
La Kinétine qui est (6-furfuryl-aminopurine).
[ substance non naturelle du fait de la
dénaturation lors de l’hydrolyse ] et qui peut
remplacer le lait de coco.
Par ailleurs deux substances naturelles
ayant les mêmes propriétés que la
Kinétine ont été découvertes, la zéatine
(caryopse de maïs) et l’IPA (isopentyl
adénine) à partir d’une culture bactérienne.
Ensuite ces composés ont pu être détecter
dans la plupart des tissus végétaux à l’état
libres ou liées.

En culture « in vitro », on utilise des analogues


structuraux de synthèse ex.: la BA (benzyl
adénine) et la BAP (9 pyranobenzyl adénine).
On note aussi que l’adénine présente certaines
propriétés de ces substances.
SKOOG a donné le nom de CYTOKININES
à ces substances qui permettent la prolifération
cellulaire.

La biosynthèse semble se faire dans les


extrémités racinaires et les jeunes fruits.
Migrent difficilement et ont généralement
un effet très localisé.
b/ Propriétés Physiologiques
*Division cellulaire : l’addition de
Cytokinines entraîne la prolifération des cellules de la
moelle de tige de tabac. On note cependant des
exigences différentes entre les végétaux en effet :
– La moelle de tige de tabac nécessite de l’AIA et des
Cytokinines.
– la Ronce se multiplie sans AIA ni Cytokinines.
– Le topinambour à besoin d’AIA seulement.
– Le Choux navet à besoin de Cytokinines seulement.
Donc l’AIA et les Cytokinines sont complémentaires et
que les doses exigées dépendent fortement des
quantités endogènes dans les plantes.
*Différentiation cellulaire : les cellules de
moelle de tabac peuvent verdir grâce à l’addition de
cytokinines. Indispensables dans les phénomènes de
proplastes, ainsi que pour le développement des
cellules cambiales en xylème.
*Organogenèse : rôle important dans la formation
des bourgeons. Sur la molle de tabac :
– AIA + faible dose de cytokinines racines.
– AIA + dose moyenne de cytokinines bourgeons.
– AIA + très forte dose de cytokinines pas
d’organogenèse.
• Les Cytokinines inhibent les racines.
• Pour SKOOG il n’y a pas de substances spécifiques.
C’est Le rapport [ AIA / CYTOKINIES ] qui détermine
l’organogenèse.
AIA production de racines.
CYTOKININE

AIA Faible production de bourgeons.


CYTOKININE
Levée de dormance: ex. : des graines de laitue
trompées dans des Cytokinines peuvent germer, alors
qu’elles ne germaient qu’après passage à l’UV.
*Application de Cytokinines sur des germinations de pois
chiche.

5,2 mm 6,4 mm 12 mm
34,4 mm 34,8 mm
7 mm
39,1 mm 50,2 mm
3,9 mm
2,8 mm 13,5 mm 23,1 mm

0,2 mg 50 mg

On constate une augmentation de la longueur des


bourgeons. Il y a donc levée de la dominance apicale.
*Effets sur le métabolisme de la plante :
on a constaté que l’application de Cytokinines à des
feuilles coupées, retarde le phénomène de sénescence
( jaunissement ).
RICHMOND en 1957 a montré que l’application de
cette hormone retarde le vieillissement des feuilles
traitées mais accélèrent celui des feuilles adjacentes
non traitées.
En effet MOTHES sur des feuilles de tabac a prouvé
que les Cytokinines retardent la dégradation des
protéines mais stimulent aussi leurs synthèse.
Expérience de PENOT
acides
aminés 14C
déviation
des acides
aminées
vers la zone
Traitée.
Application de Cytokinines
sur un côté.

PENOT utilisant des produits radioactifs a montré que les


Cytokinines dévient le transport des métabolites, ce qui
explique le jaunissement des feuilles non traitées.
TRAVAUX
DIRIGES
TD N°1 : L'expérience de Sachs
L'expérience de Sachs est une des expériences les plus classique
et qui a été reprise dans tous les ouvrages de physiologie
végétale. Elle permet de préciser à quel niveau de la racine se
situe la croissance maximale.
Elle consiste à marquer une racine à l'aide de traits équidistants et
à observer, après un certain temps (24 heures dans l'expérience
originale), comment se sont déplacées les marques.
Cette expérience, facile à réaliser, est souvent difficile à
interpréter par suite des variations individuelles de croissance des
racines utilisées dans l'expérimentation.
Une jeune racine de petit pois est marquée par des repères
approximativement équidistants (1 mm). Elle est photographiée
toutes les 15 minutes pendant 20 heures (fig1).
Fig. 1: Photo montrant l’évolution de la taille de la racine de petit pois
au cours du temps.
Tableau 1: relevés réalisés à partir de la photo de le fig.1 de la
taille des différents segments de la racine au cours
du temps.
0H 1H 2H 3H 4H 5H 6H 7H 8H 9H 10H 11H 12H 13H 14H 15H 16H 17H 18H 19H 20H

S0 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4

S1 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4

S2 4 4 5 5 6 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7

S3 4 4 5 6 7 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8

S4 4 4 5 6 7 8 8 9 10 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11

S5 4 4 5 7 8 9 10 11 12 13 15 16 18 20 21 21 21 21 21 21 21

S6 4 4 5 7 9 10 11 12 13 14 16 17 19 21 22 23 24 25 28 31 36

S7 4 4 4 4 5 5 6 6 7 7 8 9 9 9 10 10 11 11 11 12 13

NB. Un segment correspond à la distance entre deux marques, S0 = S(0-1).


Tableau 2 : valeurs des déplacements des différents segments les uns/aux
autres au cours du temps.

S 0-1 S 1-2 S 2-3 S 3-4 S 4-5 S 5-6 S 6-7 S 7-8

OH 1 2 3 4 5 6 7 8
2H - - - - - - - -
4H 1 2,2 3,2 4,8 6 7,5 9 10
6H 1 2,2 3,3 5 7 9 10,2 12
8H 1 2,2 3,3 5 7 10 12 14
10H 1 2,2 3,3 5 7 11 13,5 15
12H 1 2,2 3,3 5 7 12 15 17
14H 1 2,2 3,3 5 7 12,2 16 18
16H 1 2,2 3,3 5 7 12,2 17 20
18H 1 2,2 3,3 5 7 12,2 19 22
20H 1 2,2 3,3 5 7 12,2 21,5 24

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