Habileté Philo 1iere
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PHILOSOPHIE
REPRODUCTION INTERDITE
1
2
Sommaire
4
La meTHoDe De LeCTUre De
TeXTe
Pre-requis
5
4- relie chaque étape à l’objectif qui lui correspond.
etapes objectifs
Apporter des éléments de réponse aux
Etape 1
items de la grille de lecture
Expliquer les différents mouvements du
Etape 2
texte
Etape 3 Evaluer l’intérêt du textesens d’un texte
Etape 4 Faire ressortir le sens premier du texte
1- Définis ce qu’est :
- un mot difficile :
Un mot difficile est un terme non familier (usuel, habituel) qui exige
des efforts de compréhension de la part de celui qui lit un texte.
- un mot essentiel :
Un mot essentiel est un terme important ou indispensable à la
compréhension d’une idée, d’une phrase ou d’un texte.
- un connecteur logique :
Un connecteur logique est un mot ou groupe de mots qui sert à relier
deux (02) ou plusieurs idées.
7
a reaLiSer
1. Définis ce qu’est :
9
un texte. C’est la question à laquelle répond l’auteur d’un texte.
- La thèse :
La thèse est l’avis que développe l’auteur ou sa position par rapport au
problème posé dans le texte.
- L’antithèse :
L’antithèse est la position opposée ou différente de celle de l’auteur.
- La structure logique d’un texte :
La structure logique d’un texte est l’ensemble des articulations du texte
ou les étapes du raisonnement de l’auteur. Elle renvoie aux différents
mouvements ou unités de sens du texte.
- La démarche argumentative :
La démarche argumentative est la manière utilisée par l’auteur pour
énoncer sa position. Autrement dit, elle est l’agencement des
mouvements du texte.
- L’intention :
L’intention est l’objectif précis, manifeste ou immédiat de l’auteur.
- L’enjeu :
L’enjeu est l’intérêt ou la valeur que revêt un texte.
11
a reaLiSer
Définis ce qu’est :
- un argument :
Un argument est une idée, une proposition ou une affirmation qui
prouve, soutient ou réfute une autre idée.
13
- une allusion :
Une allusion est un sous-entendu, une insinuation, relatifs à une
personne ou une chose sans que cela ne soit expressément dit, formulé.
- un exemple :
Un exemple sert à illustrer, prouver, confirmer ou infirmer une idée,
un argument. Il peut être un fait historique, scientifique, un fait tiré de
l’expérience quotidienne, etc.
a reaLiSer
- indique les idées principales des différents mouvements du texte.
L1 à L4 : L’ouvrier est étranger à lui-même du fait de l’aliénation du
travail.
L4 à L 15 : La preuve de l’aliénation est que le travailleur se sent forcé
et ne jouit pas du fruit de son travail.
- enumère les arguments de chaque idée principale du texte.
L1 à L4 : du fait de l’aliénation du travail, l’ouvrier est étranger à lui-
même :
* le travail aliéné n’appartient pas à l’essence du travailleur ;
* le travail aliéné nie l’ouvrier ;
* le travail aliéné le rend malheureux ;
* le travail aliéné est contraignant.
L4 à L15 : la preuve de l’aliénation est que le travailleur se sent forcé
et ne jouit pas du fruit de son travail :
* le travail n’est pas la satisfaction d’un besoin ;
* le travail est un moyen pour la satisfaction des autres besoins ;
* le travail est forcé ;
* S’il n’y a pas de contrainte, le travail est fui ;
* le travail est le bien d’une autre personne et non celui du travailleur.
14
D- La CriTiQUe D’UN TeXTe
a CoNNaiTre
1- Définis ce qu’est :
15
TeXTe d’alain (emile Chartier) extrait de Propos sur les
pouvoirs
ProBLemaTiQUe DU TeXTe
3ème mvt : L14 à L19 : « Bien mieux …et ils aimaient les lois. » La
faim disperse les hommes tandis que la peur les rassemble.
eNJeU : Le bonheur
16
aNTiTHeSe : L’argent ne confère ni vertu ni défaut
iNTeNTioN : L’auteur écrit ce texte en vue de montrer le pouvoir
pernicieux de l’argent
STrUCTUre LoGiQUe DU TeXTe : trois (03) mouvements :
-1er mvt : L1 à L5 « Ce qui grâce à l’argent…déterminé par mon
individualité. »
Les qualités de l’argent sont celles de son possesseur.
eNJeU : le bonheur
17
TeXTe de Ferdinand aLQUie extrait de Signification de la
philosophie
THeme : Les attaques contre la philosophie
ProBLeme : Les multiples attaques à l’égard de la philosophie
perturbent-elles le philosophe ?
THeSe : Le philosophe ne se laisse pas intimider par toutes les
attaques à l’endroit de la philosophie
aNTiTHeSe : Les attaques actuelles contre la philosophie perturbent
le philosophe
iNTeNTioN : L’auteur écrit ce texte en vue de montrer la sérénité du
philosophe.
STrUCTUre LoGiQUe DU TeXTe : deux (02) mouvements :
-1er mvt : L1 à L13 « Assurément …provoquer l’intimidation. »
Les attaques multiples contre la philosophie à notre époque
18
-2ème mvt : L4 à L15 « Tous ceux qui désertent … de leurs mains
augmente. »
Les campagnes et les villes sont en ruptures d’équilibres.
-3ème mvt : L15 à L28 « Que faire ? ...de justifier qui que ce soit. »
Les solutions proposées sont inappropriées.
eNJeU : le développement de l’Afrique
19
aNTiTHeSe : Il faut vaincre la violence par la violence
iNTeNTioN : L’auteur écrit ce texte en vue de montrer les limites de
la violence.
STrUCTUre LoGiQUe DU TeXTe : Deux (02) mouvements :
- 1er mvt : L1 à L7 « L’ultime faiblesse de la violence …une nuit sans
étoiles. »
la violence ne peut être la solution à la violence
eNJeU : Le bonheur
- 3ème mvt : L7 à L17 « Dès que nous commençons …un aspect non
familier. »
Les bienfaits que procure la philosophie.
eNJeU : La connaissance
20
La reDaCTioN De L’iNTroDUCTioN
DU CommeNTaire De TeXTe
1- Coche, parmi les définitions suivantes, celle qui convient à
l’introduction du commentaire de texte.
N° Définitions
01 Partie du commentaire de texte qui explique le texte
Première partie du commentaire de texte, l’introduction
02
formule clairement le problème traité
x
03 L’introduction est l’étape qui évalue la portée du texte
04 Etape qui résume le texte
2- Choisis, parmi les éléments ci-dessous, ceux qui correspondent
aux étapes de l’introduction.
N° Propositions
01 L’étude ordonnée
02 Le thème x
03 La démarche argumentative
04 La structure logique x
05 Le problème x
06 La thèse x
3- range dans l’ordre les étapes de l’introduction
1 Thème
2 Problème
3 Thèse
4 Structure logique (facultatif)
a CoNNaiTre
1- indique l’importance de l’introduction du commentaire de
texte :
L’introduction indique le sujet abordé par le texte, le problème que
21
celui-ci traite et la position de l’auteur. Elle propose aussi la structure
logique du texte. L’introduction donne un aperçu du travail de
déconstruction et de reconstruction du texte.
2- Cite les éléments essentiels de l’introduction du commentaire de
texte :
Le thème- le problème- la thèse
a reaLiSer
a CoNNaiTre
23
L’eSSai De ProBLemaTiSaTioN
Pre-requis
1-Coche, parmi les définitions suivantes, celle qui convient à l’essai
de problématisation.
N° Définition
01 Exercice par lequel l’élève reformule un sujet
Exercice par lequel l’élève résout de manière ordonnée
02
un aspect d’un problème
Exercice consistant à résoudre méthodiquement un
03
problème posé par un sujet
x
2- mets une croix dans les cases qui correspondent aux étapes de
l’essai de problématisation.
N° Propositions
01 La structuration de l’analyse x
02 La problématisation d’un sujet x
03 L’étude parcellaire
04 L’explication littérale x
05 La culture philosophique
06 Le plan du devoir
3- range dans l’ordre, les étapes de la méthode de l’essai de
problématisation.
1 : L’explication littérale d’un sujet
2 : La problématisation d’un sujet
3 : La structuration de l’analyse
a CoNNaiTre
Définis ce qu’est :
a reaLiSer
25
2- Coche la bonne définition contextuelle :
mots et
expressions
Définition contextuelle
essentiels du
sujet
Réflexion critique portant sur les sciences
Sagesse dans la conduite des affaires de la cité
La philosophie
Sagesse et prudence face aux défis existentiels x
Amour de la vérité
L’ensemble des hommes x
Nous
L’homme pris individuellement
Maîtriser
Rassurer Apaiser, calmer, redonner confiance,
tranquilliser, donner de l’assurance
x
3- mets une croix dans la case qui correspond à la bonne
reformulation du sujet.
la philosophie maîtrise-t-elle les problèmes de la vie ?
La philosophie calme-t-elle la peur de l’homme ?
En tant que sagesse et prudence, la philosophie donne-t-elle de
x
l’assurance à l’homme face aux épreuves de l’existence ?
La philosophie nous éloigne-t-elle des soucis quotidiens ?
a CoNNaiTre
Définis ce qu’est :
- le problème d’un sujet : Le problème est une difficulté d’ordre
intellectuel que pose un sujet. Il est formulé sous la forme d’une
interrogation ou d’une question à laquelle il faut répondre.
-Les aspects du problème d’un sujet : Ce sont les étapes ou axes
26
d’analyse d’un problème. Ils se présentent sous la forme de questions.
a reaLiSer
a CoNNaiTre
Définis ce qu’est :
- Structurer l’analyse du problème : Structurer l’analyse du problème
c’est ordonner, c’est-à dire disposer dans un ordre logique, les aspects
ou axes d’analyse d’un sujet.
a reaLiSer
Sujet 1 : La philosophie nous rassure-t-elle ?
- Coche, parmi les propositions suivantes, celles qui correspondent
aux axes d’analyse du sujet.
La philosophie apaise l’homme x
La philosophie attenue les souffrances des hommes
La philosophie redonne confiance aux hommes face aux épreuves
de l’existence
L’aspect purement spéculatif de la philosophie, amplifie
x
l’inquiétude des hommes face aux défis de la vie
La philosophie nous éloigne du réel
28
- mets une croix dans les cases qui correspondent aux arguments
en rapport avec les axes d’analyse du sujet :
En tant que connaissance du monde et des hommes, la philosophie
aide ces derniers à comprendre les épreuves de l’existence
x
La philosophie aide l’homme à se « comporter avec prudence »
x
dans la vie
La philosophie explique les « premiers principes » et les « premières
causes »
La philosophie, par ses incessantes interrogations, rend les
x
hommes perplexes
La philosophie, par ses explications, dissipe l’angoisse de la mort x
L’inadaptation du philosophe éloigne les hommes de la paix
x
intérieure et de la tranquillité
La non actualité des réflexions philosophiques accentue les
x
difficultés des hommes
La sagesse philosophique enseigne l’amour d’autrui x
Philosopher, c’est fuir toute forme de violence x
La philosophie, parce qu’elle n’apporte pas des réponses
concrètes, ne rassure pas l’homme
x
L’absence de consensus unanime : la multiplicité des réponses en
x
philosophie amplifie l’inquiétude des hommes
La philosophie éloigne les hommes de l’ignorance et de
l’arbitraire des coutumes et des traditions
x
La réflexion philosophique dissipe les mystères de la nature par
la connaissance de ses lois
x
La philosophie dote la société de lois justes x
La philosophie discipline les désirs x
La philosophie, à la différence des sciences et des techniques, ne
résout pas les problèmes immédiats et concrets de l’homme
x
29
axe 1 : L’aspect purement spéculatif de la philosophie, amplifie
l’inquiétude des hommes face aux défis de la vie
- La philosophie, par ses incessantes interrogations, rend les hommes
perplexes.
- L’inadaptation du philosophe éloigne les hommes de la paix intérieure
et de la tranquillité.
- La non actualité des réflexions philosophiques accentue les difficultés
des hommes.
- La philosophie, parce qu’elle n’apporte pas des réponses concrètes,
ne rassure pas l’homme.
- L’absence de consensus unanime : (la multiplicité des réponses en
philosophie) amplifie l’inquiétude des hommes.
- La philosophie, à la différence des sciences et des techniques, ne
résout pas les problèmes immédiats et concrets de l’homme.
30
- indique par le chiffre (01) les exemples en rapport avec le premier
axe et par le chiffre (02), ceux en rapport avec le deuxième axe.
Le doute des sceptiques n’apporte aucune solution à un aucun
problème
01
31
- Choisis par une croix les références pertinentes relatives aux
arguments de chaque axe d’analyse du sujet.
références relatives aux références relatives aux
arguments de l’axe 1 arguments de l’axe 2
Le positivisme avec Comte : la Platon :
connaissance humaine cesse X L’éducation du philosophe- X
d’être philosophique pour roi
devenir positive car le savoir
Descartes : « Ce mot de
philosophique est seulement
philosophie signifie l’étude
résiduel
de la sagesse, et que par la
sagesse on n’entend pas
seulement la prudence dans
les affaires, mais une
parfaite connaissance de X
toutes les choses que
l’homme peut savoir tant
pour la conduite de sa vie
que pour la conservation de
sa santé. » Les principes de
la philosophie
Descartes : « C’est elle
seule (la philosophie) qui
nous distingue des plus
Le scientisme : seule la science sauvages et barbares, et que
et la technique aident X chaque nation est d’autant X
véritablement l’homme plus civilisée et polie que
les hommes y philosophent
mieux. » Les principes de
la philosophie
Les Présocratiques : la
Epicure : la réflexion
philosophie est la
philosophique ôte à l’homme la X X
connaissance des principes,
crainte de la mort
de l’essence des choses
32
Aristophane : Le philosophe vit Hegel : la philosophie est
dans les nuages. Les Nuées
X analyse des concepts
Descartes : « Mais des maximes
et des opinions de philosophes Wittgenstein : la
philosophie n’est pas une
ne font pas d’emblée un X
science ; elle ne fournit pas
enseignement, du fait seul qu’on de preuve
les débite. » Lettres
Jaspers : « En philosophie, il
Le philosophe mène une vie
y va d’une vérité qui, là où
contemplative ; c’est un inadapté :
elle brille, atteint l’homme
« Il (Thalès) observait les astres
et, comme il avait les yeux au
X plus profondément que X
n’importe quel savoir
ciel, il tomba dans un puits. »
scientifique. » Introduction
Platon, Théétète
à la philosophie
Bertrand Russell : « La
philosophie, (…) peut
néanmoins suggérer
diverses possibilités qui
élargissent le champ de nos
Les méditations philosophiques pensées et les délivrent de
conduisent à l’anarchie, au non- la tyrannie de la coutume.
X Tout en diminuant notre X
respect des conventions sociales.
Cf. Diogène le cynique certitude à l’égard de ce que
sont les choses, elle
augmente beaucoup notre
connaissance à l’égard de
ce qu’elles peuvent être. »
Problems of Philosophy
Jaspers : « Faire de la philosophie Karl Marx : Les
c’est être en route (…). En antagonismes sociaux, nés
philosophie, les questions sont des intérêts de classes sont
plus importantes que les résolus par le philosophe,
X
réponses. » Introduction à celui-ci étant « fruit de son
la philosophie époque ».
33
Nietzsche : « Le philosophe se
place par-delà le bien et le mal… Epicure : « La philosophie
La morale n’est qu’une est une règle pratique
d’action, une énergie qui
interprétation de certains
procure, par des discours et
X
phénomènes, mais une fausse des raisonnements, la vie
interprétation. » Le Crépuscule bienheureuse. » Maximes
des idoles
eXerCe- Toi
37
argument 3 : L’accumulation de biens matériels et de connaissances
que procure l’argent ne fait pas le bonheur.
Cf. Aristote : La vie heureuse est une vie équilibrée, conforme à la
vertu.
Cf. Epicure : Le bonheur ne réside pas dans la satisfaction des désirs
non naturels et non nécessaires que favorise l’argent, mais dans la quête
de désirs naturels et nécessaires.
B) Problème à analyser
38
augmente la rentabilité de l’homme :
• Les techniques prolongent la main de l’homme et facilitent le
travail de la terre par l’utilisation de machines (bulldozers,
tracteurs, charrues, etc.) ;
- réchauffement climatique ;
40
aPerÇU De L’HiSToire De La
PHiLoSoPHie
i- Coche, parmi les propositions suivantes, celles qui correspondent
aux différentes périodes de l’histoire de la philosophie.
La
L’antiq
L’antiquité renaissa La
uité La
nce période
PerioDeS période
Présocra Post- contemp
Socratiq L’antiq L’antiq moderne oraine
tiques socratiq
ues uité uité
ues
IVème siècle
avant Jésus-
Christ au
Vème siècle
X
après Jésus-
Christ
VIème siècle
avant Jésus-
Christ au 4è X
siècle avant
Jésus-Christ
IIIème siècle
avant Jésus-
Christ au
IIIème siècle
X
après Jésus-
Christ
XVème au
XVIème siècle
après Jésus-
X
Christ au
A partir du
XIXème siècle
X
41
IVème siècle
après Jésus-
Christ au
XIVème
X
siècle après
Jésus-Christ
XVII et
XVIIIème
siècles après
X
Jésus Christ
42
La PerioDe aNTiQUe
a- LeS PreSoCraTiQUeS
44
l’être. C’est en cela qu’il écrit que « c’est la même chose que penser et
être. » Par conséquent, s’il faut réfléchir à ce qui est fondamental dans
l’univers, c’est à l’être qu’il faut penser. L’être est le premier et dernier
principe puisqu’il ne saurait engendrer de réalité autre que lui.
Autrement, on dirait que cette chose est, ce qui est contradictoire. Il
faut donc conclure que l’être est et que le non-être n’est pas. Et l’être
est Un, incréé, éternel, immobile, immuable, homogène.
B- LeS SoCraTiQUeS
Texte 1 (Platon)
Vie tempérante : Vie sobre, austère, modérée
Vie incontinente : Vie désordonnée, déréglée, manquant de retenue à
l’égard des plaisirs débauche, luxure
Fêlé : Fissure, trou
allégorie : Métaphore, image
agrément de la vie : Attrait, plaisir ou charme de la vie
Texte 2 (Platon):
Chose sensible : Réalité matérielle corruptible
Beauté surnaturelle : La beauté en soi, celle qui n’est pas offerte par
les sens, mais que contemple l’âme dans le monde intelligible
Texte 3 (aristote)
Cité : L’organisation sociale
Cité achevée : Forme d’organisation sociale élaborée
autarcie complète : Indépendance totale de la communauté
animal politique : Etre social, être destiné à vivre en société
animal grégaire : Animal qui vit en groupe
etre dégradé : Un animal ou un sauvage
etre surhumain : Un dieu.
45
2- Dégage la thèse de chaque auteur
Texte 1 (Platon)
Alors que Calliclès soutient que le plaisir vient de la poursuite des
désirs, Socrate estime quant à lui que la tempérance permet d’atteindre
la vie heureuse.
Texte 2 (Platon)
On parvient à la beauté en soi en dépassant les beautés sensibles.
Texte 3 (aristote)
La cité étant dans l’ordre des choses de la nature, l’homme est par
conséquent naturellement un animal politique.
47
Par ailleurs, Aristote affirme que la cité achevée permet une vie
heureuse. Il ne dit pas pour autant comment la cité naturelle existe en
vue de la « vie heureuse ».
Quoi qu’il en soit, aussi loin qu’on remonte dans l’histoire des hommes,
ils ont toujours vécu au sein d’une communauté.
C : LeS PoST-SoCraTiQUeS
48
- Le scepticisme
Pour le scepticisme, doctrine philosophique de l’antiquité, l’esprit
humain ne peut rien atteindre de certain ; par conséquent, il faut douter
de tout et suspendre son jugement (épochè). Les sceptiques sont partis
du fait que le monde est contradictoire et que nos jugements reflètent
ces contradictions. Celles-ci sont sources de troubles. Face à la diversité
contradictoire qui implique l’incapacité de l’esprit humain à atteindre
la certitude, la vérité, il faut douter de tout et observer l’épochè, c’est-
à-dire la suspension du jugement. La suspension de jugement conduit
à l’ataraxie c’est-à-dire, la tranquillité de l’esprit. Vu sous cet angle,
le scepticisme apparaît comme une forme de sagesse puisqu’il assure
à ses adeptes le bonheur.
Une analyse aigüe de cette doctrine dévoile cependant quelques
insuffisances. En effet, en combattant ce qu’il qualifie de dogmatisme,
il se transforme lui-même en dogmatique. En niant l’existence de la
vérité, il défend une vérité qu’il refuse d’assumer explicitement. Il doit
bien reconnaitre qu’il en existe une, sa propre thèse qui est qu’il
n’existe pas de vérité. Cette contradiction suffit pour dire que même si
elle est quelquefois difficile à démontrer, la vérité existe et qu’elle est
une valeur indéniable. On comprend à la lumière de cette contradiction
pourquoi Hume assimile le doute sceptique à «une maladie de l’esprit»
et que Kant, dans sa Critique de la raison pure, qualifie les sceptiques
de «nomades, sans domicile fixe».
- L’épicurisme
L’homme a de nombreux désirs de natures diverses et il est dans sa
nature de satisfaire ses désirs. Contrairement à une idée largement
répandue qui fait de l’épicurisme une doctrine philosophique qui prône
la satisfaction voluptueuse de tous les désirs de l’homme, Epicure
affirme que la fin de la vie heureuse est la satisfaction des désirs
naturels et nécessaires. En effet, le philosophe du Jardin (nom de son
école) classifie les désirs et distingue les désirs naturels et nécessaires,
les désirs naturels et non nécessaires et les désirs non naturels et non
nécessaires.
Pour Epicure, les premiers désirs ont des seuils de satisfaction. Ainsi,
une fois assouvis, le désir cesse. Les autres types de désirs sont
49
insatiables et leur insatiabilité est source de souffrance, de trouble de
l’âme ; il faut donc les éviter.
- Le stoïcisme
Le stoïcisme est un courant philosophique de l’antiquité. Fondé par
Zénon de Citium (335- 264 av. J.C), Sénèque, Epictète et Marc-Aurèle
en sont les illustres représentants. Cette doctrine fait le constat qu’il y
a deux catégories de choses : celles qui dépendent de nous, que nous
pouvons modifier, et celles qui ne dépendent pas de nous, que, par
conséquent, nous ne pouvons modifier. En toute circonstance, l’homme
doit avoir la maîtrise des représentations et cette maîtrise conduit à
l’ataraxie et à l’apathie c’est-à-dire un état de l’âme qui ne perçoit
même plus la douleur. Par cet exercice, l’homme parvient au Bien
suprême, le bonheur. Comme l’écrit Sénèque, « c’est sur la vertu que
s’édifie le véritable bonheur. » Cette vertu repose sur l’indépendance
de l’homme vis-à-vis des circonstances extérieures et le détachement
à l’égard des choses. La maîtrise de nos représentations et l’exercice
du jugement permettent d’y accéder.
La maîtrise de soi si chère au stoïcien qui le conduit à tout supporter
ne peut-elle pas être assimilée à un masochisme, à une totale
indifférence, une fuite en avant, un abandon de tout et de tous ?
Le moYeN-aGe
1- identifie cinq (05) principaux connecteurs logiques dans les deux
textes ci-dessus et explique-les
50
Or (L.1) : introduit une opposition nuancée
Donc (L.16) : opère une déduction, conclue, achève une démonstration
51
chaque instant de sa vie avec son cœur.»
Le bonheur, comme on le voit, découle des propres actions de l’homme.
La reNaiSSaNCe
Texte de machiavel :
1- explication de : « Un prince est souvent contraint, pour
maintenir ses etats, d’agir contre sa parole, contre la charité,
contre l’humanité, contre la religion »
53
La PerioDe moDerNe
1- Compréhension littérale
Connaissances empiriques : Connaissances qui reposent sur
l’expérience, sur les sens. Les connaissances sont a posteriori. Exemple :
« Socrate est mort en buvant la cigüe » est un énoncé a posteriori :
pour savoir s’il est vrai on se rapporte à ce qu’il s’est passé, à l’état du
monde.
Connaissances a priori : connaissances indépendants de l’expérience
sensible et logiquement antérieures.
L’ePoQUe CoNTemPoraiNe
eXPLoiTaTioN DU TeXTe De BaCHeLarD
2- Problématique du texte :
Le thème : Les conditions du progrès scientifique
Le problème : - Comment la science progresse-t-elle ?
La thèse : La science progresse par rectification des erreurs
L’antithèse: La science progresse de façon linéaire.
explication du texte :
Pour l’explication du texte, on notera que s’interrogeant sur les
conditions des progrès de la science, Bachelard évoque des conditions
psychologiques. Celles-ci ne sont pas d’ordre matériel mais mental ;
elles renvoient au rapport du scientifique avec son objet. Ce rapport est
perçu en termes d’obstacle.
Bachelard rejette l’opinion, selon laquelle la science progresse de façon
linéaire. Pour lui, la science progresse en rectifiant les erreurs
antérieures. Il met en exergue la dimension positive de l’erreur ; elle
est salutaire en ce sens qu’elle favorise le progrès de la science, une
fois rectifiée les connaissances antérieures. C’est de façon rétroactive
qu’on découvre l’erreur, en revenant sur ce qu’on a déjà fait.
L’obstacle épistémologique n’est pas seulement interne. La stagnation
de la science peut être liée aux moyens de la science. Bachelard lui-
même n’a-t-il pas écrit que : « une science a l’âge de ses instruments de
mesure ». Et Claude Bernard de renchérir en affirmant que : « Nos idées
ne sont que des instruments intellectuels qui nous servent à pénétrer
dans les phénomènes ; il faut les changer quand elles ont rempli leur
rôle, comme on change un bistouri émoussé quand il a servi assez
longtemps. » Introduction à l’étude de la médecine expérimentale.
57
3- appréciation de la position de l’auteur :
Bachelard aborde la question du progrès de la science de façon
originale car c’est en termes d’obstacles épistémologiques qu’il
l’appréhende. La science n’avance pas de manière rectiligne, mais au
contraire par rectification de l’erreur. C’est en surmontant les obstacles
épistémologiques, en rectifiant les erreurs premières que la science
progresse.
Le texte de l’épistémologue français attire l’attention du savant, sur la
nécessité de ne jamais considérer un savoir comme certain,
définitivement acquis. Car, comme il l’affirme éloquemment, « le réel
n’est jamais ce qu’on pourrait croire mais il est toujours ce qu’on aurait
dû penser. »
Cette réflexion de Bachelard invite le scientifique à une constante
remise en cause, attitude qui caractérise le philosophe.
2- Problématique du texte
58
Thèse : L’existence précède l’essence car l’homme existe d’abord, se
rencontre, surgit dans le monde, et qu’il se définit après.
antithèse : L’essence précède l’existence car Dieu existe et il est le
créateur de toutes choses.
enjeu : La liberté
Piste pour comprendre le texte :
Le philosophe français Jean-Paul Sartre (1905-1980) se déclare athée.
Cela signifie clairement pour lui que Dieu n’existe pas. Cette
clarification permet de mieux comprendre sa conception de
l’existentialisme énoncée dans sa célèbre pensée : « L’existence
précède l’essence. » Mais quel est le sens de cette pensée ?
Cela signifie que l’homme diffère des objets qui sont fabriqués
(artefact) et dont la fonction est déjà déterminée par leur concepteur.
Si l’existence précède l’essence chez l’homme, c’est parce qu’il
n’existe pas un Dieu qui assignerait une fonction déterminée à
l’homme. L’homme est en effet indéfinissable et échappe par-là même
à toute définition. Il est, comme le dit J-P. Sartre, « projet » ; il est ce
qu’il se fait.et ce qui le caractérise, c’est la déréliction. La déréliction
désigne l’état d’abandon et de solitude de l’homme jeté dans le monde.
Dire que l’essence précède l’existence comme le pense les
essentialistes est inconcevable pour l’existentialisme. Une telle
affirmation réduit l’homme à avoir destin prédéterminé. Dès sa
naissance, il porte une identité qui déterminera son parcours de vie.
Pour l’existentialisme que représente Sartre, c’est la liberté qui
caractérise l’homme.
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