Rapport de Stage Tahori
Rapport de Stage Tahori
Rapport de Stage Tahori
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………..2
REMERCIEMENT……………………………………………………………………………………3
2-1 INTRODUCTION :.........................................................................................................................6
2-3 DESCRIPTION DES FOURS SECHEURS :...............................................................................7
2-3-1 LE FOYER OU CHAMBRE DE COMBUSTION :...................................................................................8
2-3-2 LA BUSE :......................................................................................................................................9
2-3-3 LA VIROLE :..................................................................................................................................10
2-3-4 LA CHAMBRE À POUSSIÈRE :.......................................................................................................11
2-3-5 VENTILATEUR DE TIRAGE :...........................................................................................................12
2-4 PRINCIPALE ENTREE DU FOUR SECHEUR :..................................................................13
2-4-1 LE SYSTÈME D’ALIMENTATION DU FOUR :...................................................................................13
3-1 RAPPEL :..........................................................................................................................................14
3-2 LES CHAINES DE RÉGULATION DU FOUR SÉCHEUR :.....................................................................15
3-2-1 CHAINE DE RÉGULATION DU DÉBIT PRODUIT :.............................................................................15
3-2-2 CHAINE DE DÉPRESSION :.............................................................................................................16
3-2-3 CHAINE DE RÉGULATION DE LA TEMPÉRATURE CHAMBRE :........................................................16
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Afin d’établir un lien entre la théorie et la pratique, il
est nécessaire d’effectuer un stage durant la formation
professionnelle en vue de développer les connaissances et
pouvoir répondre aux exigences du marché d’emploi en
exécutant des travaux réels.
Un stage signifie l’application, l’expérience et
l’intégration au monde du travail, la formation est la
construction d’une personnalité ayant la morale
pratiquement actif , le savoir faire et les protocoles de bien
faire.
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Avant d’aborder à ce rapport résumant mon stage, je tiens à exprimer mes
BENI-IDIR.
soutient moral, et plus particulièrement aux Mrs : DIRAA, RAJI, pour leur
expérience professionnelle.
IDK/TB/ME.
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1-DESCRIPTION DE L’UNITE DE BENI – IDIR :
Usine d’enrichissement.
Station de chargement.
Usine de calcination.
Usine de séchage.
Séchage.
1-3 CALCINATION :
Définition : calciner : c’est brûler ou bien carboniser, on ne laisse plus les
résidus calcaires.
L’eau d’humidité.
L’eau de cristallisation.
L’eau de constitution.
Chaux vifs.
Matières organiques…
1-4 SECHAGE :
Définition : Le séchage est une opération industrielle qui consiste à
éliminer ou diminuer le taux d’humidité du phosphate.
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2-1 INTRODUCTION :
L’usine de séchage de BÉNI-IDIR a démarré en 1965 avec quatre fours sécheurs, et
dans le cadre d’une extension de l’usine, quatre autres fours ont été mis en service en 1970, ce
qui a permis d’atteindre une capacité de production annuelle de 9.3 MT. Cette capacité a
passé à 10.7 MT suite à l’apport du projet de réaménagement de BÉNI-IDIR. L’alimentation
de l’usine est assurée à partir des carreaux de la ZC, R4, TC et PARC ELWAFI (SIDI
CHENNANE).Le phosphate criblé à la maille 15*50 mm alimente le parc humide qui
comporte quatre stocks ayant une capacité globale de 500000 tonnes.
Le phosphate humide transporté par les convoyeurs se met dans des trémies, ces
dernières sont vidées à l’aide des extracteurs à débit réglable et introduit directement dans la
virole par l’intermédiaire d’un engin s’appelle buse, le produit rentre en contact avec la masse
gazeuse chaude produite dans le foyer par combustion du fuel et du coke. La circulation des
gaz dans le tube du sécheur est assurée par des ventilateurs de tirage.
La buse
La chambre à poussière.
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Figure1 : schéma synoptique du four sécheur
Elle joue le rôle du générateur de gaz chaud. Le fuel est pulvérisé en fines gouttelettes par
l’adjonction d’un jet de fluide auxiliaire de vapeur d’eau. L’air primaire, injecté par un
ventilateur VRB, donne naissance à l’oxygène nécessaire à la combustion. La quantité de
chaleur, produite dans la chambre de combustion, est véhiculée par la dépression crée par les
ventilateurs de tirage disposés en tête du tube sécheur.
2-3-3 La virole :
C’est un tube sécheur tournant, de 25 m de long et de 1.70 m de diamètre, entraîné à
une vitesse constante (8tr/min), et équipé des augets et des palettes disposées le long de sa
paroi interne, facilitant l’échange thermique entre la masse gazeuse et le phosphate, ainsi que
le déplacement de ces derniers vers la chambre sont assurés par des augets qui permettent de
brasser continuellement les grains du produit avec la rotation de la virole 8 tr/min à une
vitesse constante puis les laissent tomber en pluie dans le courant des gaz chauds, augmentant
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ainsi considérablement la surface d’échange thermique. Ainsi l’acheminement du produit vers
la sortie est assuré par les palettes qui permettent avec la rotation de la virole un mouvement
hélicoïdal du produit, et d’autre part le courant des gaz assuré par la dépression crée en tête
de tube.
Figure4 : la virole
Chambre de détente : c’est une enceinte qui est située juste à la sortie de la virole, sa
longueur est plus grande que le diamètre de la virole. Le gaz chargé baisse
brusquement, les particules relativement grosses perdent de l’aptitude et tombent, les
fines s’échappent et continuent le chemin vers les tubix.
chambre à tubix : c’est la partie de récupération des particules extra fines. On appelle
tubix un ensemble de cyclones disposés d’une façon bien déterminée (8 batteries de
cyclones, chaque batterie est composée de quatre rangées de12 cyclones) soient 384
cyclones dans le four.
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Figure5 : la chambre à poussière
C’est lui qui cause une dépression le long du four sécheur, qui a pour rôle
l’aspiration de la matière gazeuse chaude existante dans le foyer, et participe
aussi à l’avancement du phosphate vers la chambre à poussière et vers la
cheminée
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On utilise le coke comme combustible avec le fuel pour alimenter le foyer à l’aide d’une
opération qui s’appelle LE BROYAGE, cette opération permet de le rendre poudre afin
d’assurer une bonne combustion.
Quand les deux combustibles sont prêts à utiliser et sachant que le degré d’inflammation du
fuel est de 110° C et celui du coke est 700° C, on utilise le fuel au démarrage du four puis on
injecte le coke lorsque la buse atteint 700° C et au fur et à mesure on diminue le débit du fuel
à 30%.
12 L’injection du coke est assurée par un système qui contient : quatre doseurs dont chacun se
compose de quatre plateaux qui sont équipés par des moteurs à une vitesse constante ; a noté
que chaque doseur alimente deux fours.
2-4-1-4Point de fonctionnement du four :
Pour avoir un bon séchage au niveau du four, il faut le maintenir autour de son point de
fonctionnement :
La flamme est très importante, elle doit assurer une équitable à toutes les façades.
• Flamme allongée au 2/3 du foyer .
• Ne doit pas sécher les parois.
• Pas de forme éventail qui provoque la détérioration.
• Pas d’effet chalumeaux.
• Pas de paillettes …
3-1 Rappel :
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Dans un dispositif technique, le procédé de régulation a pour rôle d'amener une
grandeur physique à prendre une valeur fixée à l'avance et de l'y maintenir. Cette grandeur
physique s'appelle : grandeur régulée ou mesurée elle peut subir des variations dues aux
perturbations et à la variation de la charge.
3-2 Les chaines de régulation du four sécheur :
Pour assurer le système de séchage dans des meilleurs conditions, le four sécheur
est équipé par des principales chaînes de régulation analogiques de type P.I.D .ces chaînes de
régulation ne sont pas indépendantes mais elles réagissent les unes sur les autres par
l’intermédiaire des interactions internes du système de commande général. En effet la
régulation des différentes paramètres du four assure une bonne qualité du phosphate séché
(température chambre, température buse, débit fuel, débit coke au niveau des doseurs,
dépression crée par les ventilateurs de tirage, débit produit).
La température au niveau de la buse est réglée par l’action sur le débit produit en
agissant sur la vitesse du l’extracteur KE par un variateur de vitesse .la température buse est
prélevée à l’aide d’un thermocouple de type J(car la plage de température est entre 7OO°C et
1000°C) en quelques (mV) ,juste après il y a un transmetteur pour la conversion en courant 4-
20mA .Ensuite l’A.P.I compare la consigne venue du superviseur avec celle de température
buse pour attaquer le variateur de vitesse qui variera le débit produit .
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La température au niveau chambre est prélevée par une résistance platine PT100 qui
subit une variation selon la tampérature.à la sortie de PT100 sa valeur sera entre 100° C et
152° C, et subira une conversion en courant pour attaquer l’API qui à son tour la compare
avec la consigne.
Ensuite l’API délivre un signal courant 0-20mA qui sera converti en pression pour agir sur la
vanne régulatrice du fuel (soit augmenter ou diminuer le débit).
Figure 9 : chaine de régulation de la température chambre par action sur débit fuel
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La valeur mesurée au niveau de la chambre avec le même capteur précédent PT100,
puis sera convertie en courant pour attaquer l’API qui va après la comparaison de la
consigne avec la mesure, agira sur les variateurs de vitesse des plateaux au niveau des
doseurs.
Figure 10 : chaine de régulation de la température chambre par action sur le coke de pétrole.
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