Chapitre III
Chapitre III
Chapitre III
C’est une méthode de référence pour la détermination des protéines dans les aliments. Il
existe deux versions de la méthode qui utilisent le même principe: la méthode macro-Kjeldahl
et la méthode micro-Kjeldahl. Elles diffèrent seulement par l’appareillage utilisé et les quantités
d’échantillon.
Principe :
On fait un blanc en mettant tous les réactifs sauf l’échantillon, pour soustraire l’ammo- niac
contenu dans les réactifs de l’ammoniac contenu dans l’échantillon.
La méthode de Dumas est également basée sur le dosage de l'azote protéique par
minéralisation poussée des protéines. Cette méthode est plus juste que la méthode de Kjeldahl
puisqu'elle permet de doser toutes les formes de l'azote, mais elle est très délicate. Elle
fonctionne bien sur des poudres homogènes. Les échantillons doivent de plus être d'un volume
très réduit et ne pas contenir trop d'eau. Le lait, du fait de la présence des divers constituants
(protéines, matière grasse, ...) se prête moins bien à cette technique. Elle a été supplantée par
da méthode de Kjeldahl comme méthode de référence. Dans cette méthode, les substances
organiques sont brûlées sous atmosphère d'oxygène dans un circuit fermé. L'excédent
d'oxygène est fixé à haute température par de la poudre de cuivre. Les produits de la combustion
(vapeur d'eau et gaz carbonique) sont absorbés par une solution concentrée de potasse. Les
oxydes d'azote sont réduits, à chaud, par du cuivre en azote moléculaire (N2). La teneur en
azote moléculaire est mesurée volumétriquement au moyen d'une burette à gaz, ou par
chromatographie en phase gazeuse.
La méthode de Kofranyi repose sur la propriété qu'ont les protéines de libérer une certaine
quantité d'ammoniac, dans un milieu fortement alcalin (NaOH). L'ammoniac est distillé (10
min), fixé par une solution d'acide borique et titré par HCL Le mécanisme de la réaction est mal
connu. La validité de la méthode est limitée car toutes les protéines ne possèdent pas le même
nombre d'acides aminés susceptibles de libérer de I'ammoniac. Cette méthode a été appliquée
au lait. Elle a été utilisée comme méthode de dosage de routine. Elle a l'inconvénient d'être
coûteuse et n'est, semble-t-il, plus utilisée.
C’est une méthode de dosage colorimétrique de protéines. Elle est essentiellement basée
sur la méthode du biuret, l’absorbance est mesurée à 745nm, l’un des inconvénients de cette
méthode est qu’il peut y’avoir interférence de plusieurs substances tel que le saccharose l’acide
éthylène diamine tétra-acétique (EDTA)
C’est une méthode spectrophotométrique, elle est utilisée pour déterminer les
concentrations de protéines en solution, il s’agit d’un dosage colorimétrique au Bleu de
Coomassie G250, basé sur le changement d’absorbance se manifestant par le changement de la
couleur du bleu de Coomassie après sa liaison avec les acides aminés basiques (Histidine,
Arginine, Lysine) et les résidus hydrophobes de la protéine
Il existe des méthodes beaucoup plus précise, c’est notamment le cas de la méthode
d’ELISA (Enzyme-Linked Immunosorbent Assay), qui est une méthode immunoenzymatique
dans laquelle le dosage des concentrations de protéines dans une solution est couplé à une
réaction catalysée par une enzyme, qui libère un composant coloré suivi par une spectroscopie,
mais l’inconvénient de cette technique, c’est que : une seule protéine est dosée à la fois.
La révélation des fractions peut être globale (rouge Ponceau, Amido-schwartz, vert de
lissamine, bleu de Coomassie) ou spécifique (révélation des lipoprotéines avec un colorant des
lipides, révélation d'une activité enzymatique...).