Proprioception - Chiraz ZOUAOUI
Proprioception - Chiraz ZOUAOUI
Proprioception - Chiraz ZOUAOUI
PROPRIOCEPTION
EN
KINÉSITHÉRAPIE
03/04/2023
ZOUAOUI CHIRAZ
Définition
Comment ça marche
La Proprioception et la kinésithérapie
PROPRIOCEPTION CONSCIENTE
Proprioception INCONSCIENT
Fiche d’évaluation
Conclusion
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Définition :
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La proprioception est la porte d’entrée de l’équilibration du corps
qui est la plus susceptible de se modifier avec l’entraînement.
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L’objectif de ces exercices est de renforcer en profondeur les
articulations du sportif, en particulier les chevilles, les genoux et
les épaules.
Comment ça marche
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neurologique (maladie de Parkinson..), une fatigue musculaire ou
une diminution due au vieillissement. En cas de trouble
proprioceptif, le corps n’est pas capable d’apporter l’action de
correction nécessaire au maintien de l’articulation dans la bonne
posture, ou au maintien de l’équilibre. Ce dysfonctionnement du
sens proprioceptif est source de blessures (entorses..) ou de
troubles de l’équilibre (risque de chutes.) et de la posture.
La Proprioception et la kinésithérapie
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évaluée de la même façon dans un contexte de rééducation par le
kinésithérapeute, ou par le préparateur physique dans le cadre de
la préparation physique d’une équipe de haut niveau sportif.
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articulation ou d’un membre. Ce travail tend à garantir au patient
sa sécurité dans les mouvements du quotidien et dans la pratique
du sport et ainsi éviter les récidives.
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Ballon de Klein :
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souplesse de la demi-sphère va permettre de créer une instabilité
plus importante et donc un exercice de proprioception plus
développé. Le Bosu est en est l’exemple type, comme le
Dynadôme – MSD.
Le trampoline
Medecine ball
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MOBIDOS – Satisform
DOABDO – Satisform
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trois propriétés : la sensibilité à la position (statesthésie) qui nous
informe continuellement des angles formés par chaque
articulation et donc de la position relative des membres entre eux
et par rapport au corps, la sensibilité au mouvement
(kinesthésie), correspondant à une sensation à la fois de vitesse,
d’amplitude et de direction et, la sensibilité à la force.
La capture de l’information
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Les fuseaux neuromusculaires
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Les organes tendineux de Golgi
Chaque organe tendineux de Golgi est innervé par une fibre Ib.
Ces récepteurs sont des indicateurs de la tension exercée sur le
muscle, que celle-ci résulte d’une contraction ou d’un allongement
du muscle. Une récente étude chez l’homme suggère qu’ils ne
servent pas à mesurer l’amplitude des forces musculaires mais
qu’ils fournissent plutôt des informations relatives à l’estimation
et aux variations de la force de contraction .
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restent inactifs lorsque la musculature insérée à proximité de
l’articulation n’est pas sous contraction.
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Généralement considérés comme des extérocepteurs, il a été
montré que de nombreux mécanorécepteurs étaient également
sensibles aux mouvements de la main et des articulations des
doigts sans application de stimuli externes. Ils contribueraient au
codage du mouvement volontaire en renseignant le système
nerveux central sur l’environnement externe et interne .
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nerveux interprètent le déplacement de l’image comme s’il
s’agissait d’un changement de position de la tête.
LA PROPRIOCEPTION INCONSCIENTE :
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– une atteinte vestibulaire altère les réactions posturales et les
réactions de stabilisation induites par une stimulation galvanique
bimastoïdienne ;
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en arrière des genoux et nécessite alors la mise en jeu des
quadriceps ou des ischio-jambiers et des muscles de la cheville.
Les voies réflexes qui participent au contrôle spinal de la posture
sont multiples ;
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innerve le muscle dont elle est issue, et “hétéronymes”
lorsqu’elles se projettent sur un motoneurone qui innerve un
autre muscle.
Une partie du contrôle postural est donc assurée par ces voies
réflexes spinales. Cependant, l’activation des fibres Ia d’un muscle
est limitée aux motoneurones α (1) du muscle lui-même
(projections Ia homonymes), (2) des muscles agonistes ou
synergistes proches (projections Ia hétéronymes), et (3) des
muscles antagonistes (connexions inhibitrices réciproques). Par
conséquent, l’étirement d’un muscle pourra modifier l’activité
d’autres muscles agissant sur la même articulation ou sur une
articulation voisine, c’està-dire qu’il pourra, tout au plus, contrôler
l’activité posturale d’un membre. La moelle épinière permet des
ajustements locaux de l’activité motrice posturale.
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de la posture.Les travaux de Rhines et Magoun (1946) ont montré
que la stimulation électrique répétitive de certaines régions du
tronc cérébral avait des conséquences sur le comportement
moteur, notamment sur les réflexes spinaux, l’exécution d’un
mouvement induit par une stimulation du cortex moteur ou le
tonus musculaire. Ainsi, la stimulation des régions pontiques
facilite ces manifestations motrices alors que la stimulation des
régions bulbaires les inhibe. Ces régions, respectivement appelées
formation réticulée pontique (facilitatrice) et formation réticulée
bulbaire (inhibitrice), constituent des grands systèmes activateurs
ou inhibiteurs descendants ; ils sont connectés de façon
monosynaptique ou polysynaptique aux motoneurones .
LA PROPRIOCEPTION CONSCIENTE :
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de patients présentant des troubles proprioceptifs permet de
mieux comprendre l’organisation de certains de ces circuits.
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primaire (S1) où elles conservent, au moins chez l’animal, un haut
degré d’organisation somatotopique.
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– l’anesthésie des afférences articulaires de la main n’entraîne pas
de trouble proprioceptif ; dans ces conditions, la vibration des
tendons des longs fléchisseurs des doigts induit toujours une
illusion de mouvement ;
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Les récepteurs cutanés
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Les études récemment menées soulignent l’importance des
récepteurs de Pacini dans les activités motrices posturales. En
diminuant la sensibilité tactile par un refroidissement de la surface
plantaire, il a été montré que les corpuscules de Pacini, dont le
seuil de détection est autour de 100 Hz, permettraient de détecter
des phénomènes rapides, comme la levée et le contact du pied
avec la surface de support . En revanche, les corpuscules de
Merkel et de Ruffini serviraient à l’adaptation lente de la
régulation posturale, leur seuil de détection étant inférieur à 5 Hz.
L’implication des récepteurs cutanés a également été explorée au
membre supérieur :
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Le rôle des afférences visuelles dans la sensibilité
proprioceptive peut être mis en évidence dans des expériences de
vection linéaire : un sujet immobile est placé sur une plateforme
de force dans un tunnel où défile une scène visuelle à vitesse
variable ce qui donne l’impression au sujet de se déplacer. Dans
ces conditions, le sujet effectue des adaptations posturales en
fonction de la vitesse de défilement. Ce type de montage
expérimental a permis de montrer que :
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– les études comportementales ont établi que les malvoyants
développaient des capacités tactiles et auditives en réponse à leur
déficience visuelle ; si le seuil auditif périphérique reste inchangé,
les fonctions auditives supérieures sont beaucoup plus
développées ;
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Chez l’homme, lors d’une atteinte brutale et massive du
système vestibulaire, comme par exemple après une section
chirurgicale unilatérale du nerf VIII, la tête présente juste après la
lésion une inclinaison dans le plan frontal associée à une rotation
dans le plan horizontal du côté de la lésion. Ces déficits atteignent
une intensité maximale au cours de la première semaine post-
lésionnelle et s’atténuent par la suite. Il existe également un
accroissement de la surface des oscillations du centre de pression
et un déplacement du poids du corps du côté atteint ; ces patients
sont toujours déséquilibrés du côté ipsilatéral à la lésion.
Fiche d’évaluation :
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.
CONCLUSION :
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les autres faisceaux intacts pourraient soit la suppléer, soit
contribuer à augmenter l’excitabilité des interneurones pour que
l’information véhiculée aux motoneurones , “voie finale commune
de toute activité motrice” (Sherrington) puisse conserver une
certaine efficacité.
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