TFC Bela Ok Ok Ok
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TFC Bela Ok Ok Ok
COMMERCE
ISC-GOMA
www.iscgoma.net
DE 2014-2015 A 2018-2019
Par
Option : Comptabilité
DEDICACE
REMERCIEMENTS
A l’issue de ce présent travail nous remercions Dieu tout
puissant de nous donner la force, le courage et la patience pour achever ce modeste
travail. Nous voudrions aussi exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui ont
contribué à son élaboration.
SIGLES ET ABREVIATIONS
B.E : Budget extraordinaire
B.O : Budget ordinaire
BCZS : Bureau central de la zone de santé
C.B.C.A : communauté des baptistes au centre d’Afrique
D.E : Directeur des Etudes
DEF : Défavorable
DGI : Direction Générale des Impôts
Ed : Edition
E.E : Enfants des Enseignants
ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire
FAV : Favorable
FFEE : Frais de fonctionnement enfants des enseignants
IPP : Inspecteur Principal Provincial
ISC : Institut Supérieur de Commerce
OCC : Office Congolais de Contrôle
PAT : Prix d’achat total
PE : Préfet des Etudes
PV : Prix de vente
RDC : République Démocratique du Congo
RENECO : Rentabilité économique
RVA : Régie des Voies Aériennes
ROI : règlement d’ordre intérieur
SCOFIN : Sciences commerciales et financières
SECOPE : Service de contrôle et de la paie des enseignants
SNEL : Société nationale d’électricité
TE : Taux d’écart
TFC : Travail de fin de cycle
TR : Taux de réalisation
UNIGOM : Université de Goma
WWW : World Wide Web
~1~
0. INTRODUCTION
0.1 ETAT DE LA QUESTION
Après ses analyses, elle a constaté que les écarts des recettes
sont défavorables et des dépenses sont favorables mais aussi les recettes
réalisées couvrent la totalité des dépenses engagées. Les recettes ont été revues
à la hausse et les dépenses ont été revues aussi à la hausse.
1
BAHIGABOSE Florence « l’analyse de l’exécution budgétaire au sein d’une institution scolaire, cas de l’école
primaire INJILI de 2014 à 2018 » TFC, ISC/GOMA. Année académique 2018-2019
2
BYIRINGIRO NSABIMANA, « l’analyse de l’exécution des budgets dans les écoles conventionnées protestantes
de le ville de Goma. Cas de l’institut FURAHA de 2007 à 2011 » TFC, ISC/GOMA. Année académique 2011-2012
~2~
3
KAHINDO MALIMUTOTO « l’exécution du budget de la 3ième CBCA, cas de la paroisse CBCA KATOYI de
2008à2012 » TFC, ISC/GOMA, année académique 2012-2013
4
Chantal FURAHA SUBWANONE « l’analyse de l’exécution budgétaire d’une entreprise publique, cas de
l’OCC/Goma de 2011 à 2015 » ISC/GOMA, TFC, année académique 2015-2016
~3~
0.2. PROBLEMATIQUE
Pour adopter une démarche de gestion afin d’assurer
efficacement ses activités ou ses objectifs sous-entendus, toute institution a
l’obligation d’établir un budget pendant une période bien déterminée.
Ce dernier exige le respect des principes de base d’affectation des fonds d’une façon
conforme aux prévisions.
A cet effet, la gestion budgétaire constitue toujours la méthode
de contrôle de gestion la plus utilisée par les entités à l’aboutissement d’un
processus de planification initié au niveau stratégique. Le budget est à la fois un
instrument d’anticipation permettant de mettre en œuvre une politique volontariste
de développement mais aussi facilite et améliore la prise de décision dans une
entité. En réalité le budget permet aux responsables des organisations non
seulement d’exercer le contrôle mais aussi d’analyser la manière dont les prévisions
sont réalisées dans leurs gestions quotidiennes.
5
Yves Bernard, dictionnaire économique, Ed du Seul. Paris 1989, P. 246
~4~
1/ Comment ont évolué les recettes et les dépenses réalisées pendant la période
sous examen ?
2/ Quel est le taux de réalisation des recettes et des dépenses au sein de cette
institution ?
6
Phidias Ahadi Senge, Initiation à la recherche scientifique, Institut Supérieur de Commerce/GOMA, novembre
2017, P. 23
~5~
1. Sur le plan personnel : le choix de ce sujet est justifié par l’ambition que
nous avons d’être future gestionnaire. Cette étude nous aide à améliorer
notre connaissance en matière de la gestion et de l’exécution des budgets.
2. Sur le plan scientifique : ce travail pourra fournir d’aide aux autres
chercheurs qui seront intéressés par ce travail.
3. Sur le plan pratique : cette étude présente un intérêt de servir de référence
au chef d’établissement pour l’amélioration de la comptabilité budgétaire.
0.7.1 Méthode
7
Ibid., p. 15
~6~
contre constituent des instruments des procédés opératoires pour récolter les
données sur terrain.8 Ainsi les méthodes suivantes ont étés utilisées :
0.7.2 Technique
Les techniques de recherche sont des procédés opératoires,
des moyens concrets de collecter des données des informations sur son sujet de
recherche. Dans ce travail, nous avons utilisé la technique documentaire et la
technique d’interview.
8
Madeleine GRAWITZ, méthode de recherche science sociale, 11 ième éd DALLOZ, Paris 1971, P.604
~7~
9
Htts:fr.m.wikipedia.org/wiki/Budget, le 24 février 2020 à 10h22min
10
J.TURBIDE et Al, www.managementculturel.com, P.1
11
Charles Horngren, contrôle de gestion budgétaire, 4 ième éd, nouveau horizons ARS, Paris, 2010, P195
~9~
Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et
les dépenses d’un service. C’est un état prévisionnel contrôlé des
dépenses et des recettes d’une entreprise pendant une période
déterminée, cela en fonction des objectifs qu’elle s’est assignés par
rapport au compte de l’exploitation de l’année écoulée13
I.1.2 ROLE DU BUDGET
Le système budgétaire défini quatre rôle à savoir
Le budget oblige à planifier et à exécuter les plans
Il donne des critères d’évaluation des résultats
Il contribue à la communication et à la coordination
Il modifie les procédures et relations dans l’organisation
Ce qui n’empêche pas l’outil « budget » d’être largement utilisé
par les gestionnaires : la méthode et la procédure budgétaire se révèlent en effet très
utiles dans le cadre d’une entité ou d’une organisation pour servir du point d’appui
aux tâches de prévisions de pilotage ou de contrôle.
12
Armand DAYAN, manuel de gestion, 2ième éd. Ellipses, paris 2004.p 831
13
Inspection Générale/ EPSP, la gestion d’une école secondaire, Kinshasa, mars 2010
~ 10 ~
14
Yves BERNARD/ JEAN-CLAUDE, dictionnaire économique et financier, Ed du seuil, Paris VIème, P 246
15
Alain Charles Martinet, lexique de gestion et de management, 8 ième édition, Paris 2008, P83
~ 11 ~
Son rôle est de prévoir à temps le volume des fonds nécessaire à la marche
courante de l’entreprise ; ce budget est l’aboutissement d’autres types des
budgets. Ces budgets de trésorerie évitent d’avoir des disponibilités
inemployées et des insuffisances de trésorerie imprévue.
Notons qu’il existe un lien logique justifiant l’ordre dans lequel
ces différents types de budgets sont étudiés : Lien qui tient compte de la hiérarchie
et l’interdépendance de budget dont le schéma est le suivant
Ventes
Production TVA
TRESORERIE
Le schéma indique aussi que ces budgets sont liés les uns aux autres et qu’il
n’est pas question, ni possible de les établir sans tenir compte de leur état de
dépendance.
16
KALUME BASHARA, cours de gestion budgétaire, Année acad 2019-2020. Isc/Goma, P 22
~ 12 ~
17
AM KEISER, contrôle de gestion, 2ème ed. ESKA, Paris 1999, P.266
~ 13 ~
I.3.1 DEFINITION
Pour Jean Meyer, la gestion budgétaire s’appuie sur les
prévisions, fonctions des conditions intérieures à l’entreprise. A partir de ces
prévisions les responsables de l’entreprise reçoivent après accord, les attributions,
programmes et moyens pour une durée limitée en valeur.18
Selon Christian et Christiane, gérer l’entreprise c’est assurer la
vie de la manipulation de prévision, de contrôle et de recherche des ressources
financières d’une entreprise ou d’une organisation19
La méthode budgétaire consiste à chiffrer et à coordonner pour
une période à venir, les charges et produits, recettes et dépenses d’une entreprise
en fonction des objectifs qu’elle poursuit et à fournir des indications destinées à
faciliter des actions correctives.
La gestion budgétaire est une forme partielle du contrôle de gestion. Elle s’occupe
nécessairement de :
- L’élaboration des budgets, ceux-ci étant considérés comme un programme
chiffré, sont élaborés suivant des normes scientifiques que le gestionnaire
devra connaitre au préalable.
Ce programme doit permettre à la direction d’atteindre les objectifs assignés et
poursuivis par l’organisation. Il est aussi préférable que la gestion budgétaire
traduise les décisions de l’organisation) des objectifs réalistes en tenant compte de la
capacité financière de l’entreprise.
- Communication économique et des tableaux de bord. La gestion budgétaire
permet à la direction de l’entreprise de se rendre compte des informations
économiques de l’environnement où est situé l’organisation.
Elle permet aussi à une communication quotidienne entre la direction et les
responsables suite à la matière commune qui attire l’attention de chacun, servant de
base pour l’exécution harmonieuse des activités au sein de l’organisation
18
Jean Meyer, Eléments de solutions des exercices de gestion, Dunod 1984
19
Christian et C. RAULET comptabilité analytique de gestion. Paris. Dunod 1982 page 3
~ 14 ~
I.3.2.1 Prévision
La prévision est définie comme étant une attitude volontariste,
scientifique et collective face à l’action future. Elle consiste à déterminer l’objectif
chiffré à atteindre.
Prévision budgétaire d’une école : acte par lequel sont prévues les recettes et les
dépenses des finances d’une école20.
A. Prévision comme une attitude volontariste
La prévision entant qu’une attitude volontariste doit être
dynamique. Pour le dynamiser, la direction ainsi que les cadres doivent avoir un
choix, un intérêt et un engagement qui traduisent une politique d’action pour
présenter l’avenir de leur organisation.
B. Prévision comme attitude scientifique
Comme attitude scientifique, elle implique la volonté qui est appuyée par la méthode
scientifique et se réfère aux calculs statistiques et économiques. L’information
économique doit alors être abondante(en qualité) et précise pour que l’exécution se
rapproche des prévisions
C. Prévision comme attitude collective
Comme une attitude collective : elle exige l’implication de tous
les responsables de l’entreprise car le budget ne peut émaner ni être mis à la
disposition d’une seule personne.
I.3.2.2 La budgétisation
I.3.2.3 Le contrôle
Le contrôle consiste à comparer la prévision à la réalisation en
vue de dégager les écarts. Cette comparaison conduit forcement à l’équation
Prévision - Réalisation=
±Ecart
Ecart
%Ecart= × 100
prévision
21
KALUME BASHARA, op.cit., P16
~ 16 ~
- La gestion budgétaire leur donne le moyen d’exercer ces pouvoirs : il ne suffit pas
de donner aux cadres une certaine initiative, de leur permettre dans un domaine
particulier de prendre des décisions, mais il faut encore mettre les cadres à mener de
décider en fonction des intérêts gérés par eux. La technique budgétaire permet la
prise de décision éclairée puisqu’elle représente un système d’information cohérent
et complet.
- Elle intéresse pécuniairement l’exécution à son travail car la plus-value réalisée par
l’entreprise va profiter aussi à l’employé.
24
Yves BERNARD, JEAN-CLAUDE COLLI, Op cit, p 247
25
PIERRE CLICHE, ph.D. et gestionnaire de carrière, gestion budgétaire et dépenses publiques, 2009, p 90-92
~ 19 ~
1. La décentralisation
La direction fixe l’objectif comptable tenu de la politique
générale de l’entreprise chaque responsable de service élaboré des prévisions. Ces
prévisions sont discutées avec la direction qui, enfin arrête le budget.
2. La prise de conscience
La procédure budgétaire a comme effet de stimuler l’esprit
d’appartenance pour le travailleur à la vie de l’entreprise, car ce travailleur se voit
consulter dans les décisions de gestion.
3. Développe l’esprit de coopération
Tous les services de l’entreprise visent l’atteinte d’un objectif
commun. Pour cela il est nécessaire de renforcer le lien de coopération entre les
services de façon à parvenir au même but.
4. Renforce le moyen d’action
Le budget aide le responsable à bien maîtriser les moyens
nécessaires aux différents services. Il permet à ceux-ci de savoir ce dont ils ont
besoin pour mener à bien leur action.
26
CT KALUME BASHARA, op. cit. , p.20
~ 21 ~
Ecole maternelle
L’école maternelle est une institution dans laquelle on encadre
les petits enfants de 3ans à 5ans. L’enseignement maternel a pour but d’assurer
l’épanouissement de la personnalité de l’enfant par une action éducative en
harmonie avec le milieu familial, social et environnemental27
Il concourt essentiellement à l’éducation sensorielle, motrice et
sociale de l’enfant et vise à le rendre apte à suivre l’enseignement primaire.
L’enseignement maternel est organisé en cycle unique de trois
ans. Il accueille les enfants de trois ans révolus à six ans non accomplis.
Ecole primaire
L’enseignement primaire assure une formation de base et
générale. Il est organisé en cycle de six années d’études, réparties en trois degré de
deux ans, soit un degré élémentaire, un degré moyen et un degré terminal. Pour être
admis en première année primaire, l’enfant dit avoir six ans.
L’enseignement primaire a pour mission notamment de
préparer l’enfant à28 :
- S’intégrer utilement dans la société en lui apprenant à lire, à écrire, à calculer
et à s’exprimer
- Poursuivre des études ultérieures.
Ecole secondaire
L’enseignement secondaire a pour but de faire acquérir par
l’élève les connaissances générales et spécifiques afin de lui permettre
d’appréhender les éléments du patrimoine culturel, national et international. Il a
également pour mission de développer en lui l’esprit critique, la créativité et la
curiosité intellectuelle, de le préparer à l’exercice soi d’un métier, soit d’une
profession, soit à la poursuite d’études supérieures ou universitaires29. Pour être
admis en première année, actuellement 7ième d’éducation de base de l’enseignement
secondaire, l’élève doit avoir un certificat d’études primaires et ne doit pas avoir l’âge
de 16ans à la rentrée scolaire.
27
JOURNAL OFFICIEL de la RDC, LOI-CADRE N°14/004 du 11 Février 2014 de l’enseignement national, kinshasa-
19 février 2014. P 25
28
ididem
29
MINEPSP, recueil des directives et instructions officielles, 3 ième Edition ELISCO 1998, p152
~ 22 ~
- Apport de l’initiateur ;
- Produits de l’autofinancement ;
- Dons…
N.B : il existe aussi des frais techniques, ceux de la formation professionnelle et frais
d’intervention ponctuelle (FIP)
Les dépenses prévisionnelles
Catégories de dépenses ; il en a cinq
1 Les dépenses d’investissements : elles relèvent du budget extraordinaire et
sont couvertes par les frais d’intervention ponctuelle. Elles visent
- L’enrichissement du patrimoine scolaire
- L’amélioration de l’infrastructure scolaire, tel le cas de construction des
bâtiments ;
- L’aménagement ou la réfection des locaux et ateliers ;
- L’achat des bancs-pupitres, mobiliers, manuels ;
- L’achat des matériels informatiques, etc.
2. Les dépenses d’entretien et de réparation : visent à maintenir constamment
les conditions de viabilité de l’école. Elles sont couvertes par les frais de
fonctionnement et relèvent du budget ordinaire de l’école. Elles ont donc pour but
principal :
- la maintenance des locaux et ateliers ;
- les équipements scolaires ;
- la réparation des bancs-pupitres.
3. Les dépenses de consommation : elles servent à assurer le fonctionnement
courant de l’école :
- le loyer de bâtiment
- la consommation d’eau et d’électricité ;
- l’achat des divers intrants ;
- l’achat de fournitures scolaires.
4. Les frais généraux : Ce sont des dépenses relatives aux loisirs ( sport,
excursion, cinéma), aux soins d’urgence, aux fêtes et aux cérémonies, aux
déplacements de service, à l’assurance sociale. Elles sont couvert par les frais de
fonctionnement.
~ 25 ~
RECETTES DEPENSES
03 Fonctionnement 03 Fonctionnement
- subvention de l’Etat - Z FC Proved
-FFE. Enseignant (1/2) Z FC E.E (1/2 ×n E.E)
N FC
-F.F autres élèves Z FC A.E (total ×n E)
N FC
- Autofinancement Z FC
Sous total N FC
31
ARRETE PROVINCIAL N°01/144/CAB/GP-NK/2018 DU 12 SEPT 2018 FIXANT LE FRAIS DE SCOLARITE POUR
L’ANNEE 2018-2019 EN PROVINCE DU NORD-KIVU, P4
~ 26 ~
S/ total Z FC I.P.P
Même calcul N FC
SECOPE NFC
Même calcul
Sous Proved
Même calcul N FC
Ins pool
Même calcul N FC
Coordination
ECOLE NFC
- Entretien et réparation NFC
- Fourniture N FC
- Rencontre locale N FC
- Soin de santé N FC
- Assistance sociale N FC
- Loisirs
S/total FC
Imprévus 5% FC
N.B Il est conseillé au chef d’établissement d’équilibrer ses dépenses avec les
recettes. Dans le strict respect de la clé de répartition selon qu’il s’agit d’une école de
réseau non conventionné, réseau conventionné et privé agréé
Remarquons que les frais technique, les frais d’intervention
ponctuelle et frais de construction font l’objet des budgets à part dis extraordinaires
pour couvrir les dépenses d’investissement et les dépenses spéciales.
32
Inspection générale/ EPSP, op.cit. P 58
~ 27 ~
II.0 INTRODUCTION
Dans ce chapitre nous parlerons de la dénomination, la
situation géographique, de l’historique ensuite de l’organigramme du Lycée Kimbilio
pour mieux situer et définir le cadre organique de notre milieu d’étude.
~ 28 ~
II.1 Dénomination
L’institut dans laquelle nous avons effectué nos recherches est
dénommée Lycée kimbilio
II.2 Situation géographique
La concession du Lycée Kimbilio se localise dans la ville de
Goma en RDC.
Elle est limitée :
- Au nord par l’institut Mwanga
- Au sud par l’école primaire Maendeleo
- A l’ouest par l’institut Maendeleo
A l’est par la concession du centre d’accueil Anglican.
II.3 Historique
Le lycée Kimbilio est une école conventionnée protestante de la
55ème CEBCE. L’école a vu le jour à SINGA par mademoiselle SUZANE HAYE
missionnaire de la nationalité américaine qui l’a implanté. L’insécurité qui a sévi
dans le milieu c’est-à-dire à SINGA a obligé que l’école soit transférée à Goma d’où
la dénomination « KIMBILIO » qui veut dire « refuge »
A Goma, le Lycée KIMBILIO voit le jour sous la gestion de l’institut Maendeleo. C’est
en mars 1995 que le Lycée Kimbilio se détache de l’institut MAENDELEO pour
l’arrêté N° MINEPSP/CABNIN/001/683/95 et a comme matricule SECOPE 6121020.
Ainsi l’autonomie de cette école commença en Juin
~ 30 ~
Ouvriers
e. Le comptable
Celui-ci reçoit l’argent qui entre et que chaque élève de l’école paie. Ce
dernier possède un cahier de caisse dans lequel il enregistre toutes les sommes
que les élèves paient. Il veille à ce que l’institution satisfasse à ses obligations
financières
Il remplit un reçu pour chaque élève qui vient payer.
f. Les enseignants
Ces derniers forment le corps professoral du Lycée Kimbilio, ce pendant chaque
professeur a l’obligation de faire une fiche de préparation pour dispenser son cours
et tenir tous les autres documents pédagogiques. Le professeur est tenu d’arriver à
l’heure dans sa classe. En plus, il lui est recommandé d’être à l’école 15minutes
avant le début de son cours pour se retremper dans l’ambiance scolaire. Il subit
l’horaire établi par le chef d’établissement.
g. Le laborantin
~ 32 ~
h. Les élèves
Ce sont les apprenants ; qui doivent respecter les ROI, Ils sont sensés obéir et
suivre les cours dispensés par les enseignants. Les enseignants doivent leurs poser
des questions pour voir si ces derniers ont compris la leçon. Ils doivent être à l’école
à temps, c’est-à-dire que le premier coup de sonnerie ou de sifflet doit retentir
pendant qu’ils sont déjà dans la cour de l’école. Ils ne quitteront cette cour qu’au
dernier coup de sifflet indiquant la fin des activités scolaires.
II.4.3. Fonctionnement
L’École fonctionne sous la direction du chef d’établissement nommé
BAZIMAZIKI HARERIMANA Augustin. Il est secondé par deux directeurs des études
Monsieur Aimable TABARO et Monsieur Innocent NDAMURIRAKO.
L’École compte 47 agents dont, un préfet des études, deux directeurs des études, 35
professeurs, deux chargés des disciplines, un secrétaire, une comptable, 1laborantin
et 4 ouvriers. Pendant nos enquêtes nous avons vu que tous les enseignants
travaillent en collaboration étroite avec les autorités.
Tableau n°3 : Présentation des recettes prévues et réalisées par le LYCEE KIMBILIO de l’année scolaire 2014-2015
à 2018- 2019 en $
N
° 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019
PREVISION REALISATION PREVISION REALISATION PREVISION REALISATION PREVISION REALISATION PREVISION
LIBELLETS S S S S S S S S S
frais de
fonctionnemen
1 t 4 455 4 257 4 536 4 082 6 180 6 628,98 6 893 7 121 6 953
frais de
2 construction 11 880 10 824 12 096 11 155 12 360 12 575 11 028 9 925 11 124
3 FOPED 495 550 465,23 516,92 441,42 488,14 367,6 408,4 397,29
4 frais scolaire 160 380 163 944 163 296 170 440 166 860 158 685 159 906 177 654 161 298
5 frais technique 7 158 5 869,56 10 005 8 004 9 780 8 921,80 5 166 4 468,59 6 660
frais fiche
6 finaliste 1 177 1 177 1 991 1 991 2 002 2 002 2 275 2 275 1 870
7 autres frais 1293,48 1420,87 1201,86 1335,48 1 134,82 1 301,71 1 255,97 1 429,40 1 026,32
TOTAUX 186 838 188 042 193 591 197 525 198 758 190 603 186 891 203 282 189 328
Commentaire : De ce tableau nous constatons que les prévisions et les réalisations de recettes ont évolué d’une année à une autre
sauf à l’année scolaire 2016-2017 où les réalisations ont connu une légère diminution. Il est de même pour les prévisions au cours
de l’année scolaire 2017-2018.
Tableau n°4. Présentation des dépenses prévues et réalisées par le Lycée Kimbilio de l’année scolaire 2014-2015 à 2018-
2019 en $
3 Consommation 835 850 5 000 4 225 4 496 4 500 900 1 100 7 076 8 000
4 frais généraux 4 000 4 281 9 091 9 000 7 000 7 300 5 000 3 500 4 500 4 200
primes des
5 agents 160 000 153 500 163 000 171 000 166 000 160 000 159 906 172 000 160 000 163 000
6 FOPED 495 550 465,5 516,92 525 488,14 367,6 408,4 397,29 441,43
Frais fiche des
7 finalistes 1 177 1 177 1 991 1 991 2 002 2 002 2 275 2 275 1 870 1 870
versement des
8 autres frais 1293,4 1 420,87 1 201,86 1 335,48 1 134,82 1 301,71 1 255,97 1 429,40 1 026,32 1 140,36
9 imprévus 880 320 1 000 540 600 750 990 800 798 450
TOTAL 186 838,4 178 598,87 193 591 199 608,4 198 757,82 191 841,85 186 891 197 813 189 328 194 302
Source : rapports financiers de l’institution
~ 36 ~
Commentaire : seules les années scolaires 2014-2015 et 2016-2017 où les prévisions des dépenses ont été supérieures aux
réalisations des dépenses. Pour les autres années par contre ce sont les réalisations des dépenses qui ont été supérieures aux
prévisions des dépenses
~ 37 ~
A regard du principe d’équilibre budgétaire, nous constatons que l’école qui a fait
l’objet de cette recherche s’efforce à respecter ce principe car les prévisions des
recettes sont égales aux prévisions des dépenses
Y= ax+b a= ? b= ?
X=
15
=3; n= 5 ans. a=
∑ ( X− X ) (Y −Ȳ )
2 et b=Ȳ-a X Ȳ=
∑ Y = 976003 =¿195200,6
5 ∑ ( X− X) N 5
∑ ( X− X ) (Y −Ȳ ) 22775
a= = =2277,5
∑ ( X− X)
2
10
Y= 2277,5x+188368
Graphique n°1. Tendance générale des recettes réalisée par le Lycée Kimbilio
205000
200000
f(x) = 2277.5 x + 188368.1
195000
190000
185000
180000
1 2 3 4 5
Commentaire :
Y= ax+b a= ? b= ?
X=
15
=3; n= 5 ans. a¿
∑ ( X− X ) (Y −Ȳ )
et b=Ȳ-a X Ȳ=
∑ Y = 962164 =¿192432,8
∑ ( X− X)
2
5 N 5
∑ ( X− X ) (Y −Ȳ ) 29610,24
a= 2 = =2961,024
∑ ( X− X) 10
205,000
200,000
f(x) = 2961.1 x + 183549.5
195,000
190,000
185,000
180,000
175,000
170,000
165,000
1 2 3 4 5
Source : Etablit par nous même à partir du données du tableau n°6 et à l’aide de MS Excel
Commentaire :
Commentaire
Pour les frais de fonctionnement, les frais de construction et les frais technique les
taux des réalisations ont été respectivement de 95,56%, 91,1% et de 82% c’est-à-
dire que 4,44%, 8,89% et 18% n’ont pas été recouvré auprès des élèves par le
Lycée Kimbilio
Pour le FOPED, les frais scolaire, et les autres frais les écarts ont été favorables
avec des taux des réalisations de 111,1%, 102,2% et 109,85% c’est-à-dire qu’il y’a
eu des excédents budgétaires. Pour les frais fiches de finaliste la réalisation était de
100%
Dans l’ensemble, l’écart est favorable avec un excédent budgétaire de 0,64% soit un
taux de réalisation de 100,64%
~ 41 ~
D’une manière générale, le budget des recettes de l’année scolaire 2015-2016 a été
réalisé avec un taux de 102,03%
Commentaire : A part les frais de fiche réalisé à 100%, le déficit s’observe au niveau
des frais scolaire et frais technique en raison respectivement de 95,1% et 91,2% de
taux de réalisation des recettes. Par ailleurs les autres rubriques ont connu des
excédents. Toute fois dans l’ensemble le déficit est de 95,9% qui est dû au non
recouvrement des frais technique et des frais scolaire
~ 42 ~
PREVISION REALISATION
N° S S Ecarts TE TR
LIBELLES FAV DEF
frais de
1 fonctionnement 6 953 7 752 800 11,5 111,5
frais de
2 construction 11 124 10 753 371 3,33 96,67
3 FOPED 397,29 441,43 44,14 11,11 111,11
4 frais scolaire 161 298 168 467 7 169 4,44 104,44
5 frais technique 6 660 6 127,20 532,80 8 92
frais fiche
6 finaliste 1 870 1 870 100
114,0
7 autres frais 1 026,32 1 140,36 4 11,11 111,11
TOTAUX 189 328 196 551 7 223 3,82 103,82
Source : conçu par nous même à partir du tableau n°3
Ecarts TE TR
PREVISION REALISATION
N° LIBELLE S S FAV DEF
Dépense
1 d'investissement 11 000 10 000 1 000 9,1 90,9
Entretien et
2 réparation 7 158 6 500 658 9,19 90,81
5 primes des agents 160 000 153 500 6 500 4,1 95,9
Ecarts TE TR
5 primes des agents 163 000 171 000 8 000 4,91 104,9
Notons que pour l’ensemble des dépenses de l’année scolaire 2015-2016 il est
dégagé un écart défavorable de 3,11% et un taux de réalisation de 103,11% ce qui
justifie un dépassement budgétaire
~ 45 ~
Ecarts TE TR
PREVISION REALISATION
N° LIBELLE S S FAV DEF
Dépense
d'investissemen
1 t 9 000 7 000 2 000 22,22 77,78
Entretien et 106,2
2 réparation 8 000 8 500 500 6,25 5
100,0
3 Consommation 4 496 4 500 4 0,09 9
Ecarts TE TR
PREVISION REALISATION
N° LIBELLE S S FAV DEF
Dépense
d'investissemen 102,4
1 t 11 030 11 300 270 2,45 5
Entretien et
2 réparation 5 166 5 000 166 3,21 96,79
22.2 122,2
3 Consommation 900 1 100 200 2 2
Ecarts TE TR
N° LIBELLE PREVISIONS REALISATIONS FAV DEF
Dépense
1 d'investissement 6 660 6 200 460 6,9 93,1
Entretien et
2 réparation 7 000 9 000 2 000 28,57 128,6
II.2.4 Tableau synthèses des taux de réalisation des recettes et des dépenses
Commentaire :
Taux
Année Prévision Réalisation Ecart d’écart Taux de
Commentaire :
De ce tableau nous constatons que pour la première et la troisième année les
prévisions des dépenses sont supérieures aux réalisations, ce qui conduit à dégager
des écarts favorables pendant ces années, d’où nous pouvons dire que le Lycée
Kimbilio a su minimiser ses dépenses pendant ces deux ans. Pour les autres années
nous remarquons que les écarts sont défavorables. Pour l’ensemble de la période
d’étude, le budget des dépenses du Lycée Kimbilio dégage un écart défavorable avec
un dépassement budgétaire de 0,71% et un taux de réalisation de 100,71%. Ce
dépassement budgétaire s’expliquent par la sous-estimation des prévisions des
dépenses et cela s’observe à l’année scolaire 2015-2016 ; 2017-2018 ; et 2018-2019.
~ 50 ~
CONCLUSION
.
~ 55 ~
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES