Code Des Marches Publics-2023
Code Des Marches Publics-2023
Code Des Marches Publics-2023
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Table des matières
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LE CODE DES MARCHES PUBLICS
(DECRET 2009-259 PORTANT CODE DES MARCHES PUBLICS DU 6
AOÛT 2009)
CHAPITRE I :
DEFINITIONS
ARTICLE PREMIER
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physiques et morale ; répondant aux critères d'éligibilité et de qualification
définis dans les dossiers d'appel d'offres ;
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Délégataire : la personne morale de droit privé ou de droit public signataire
d'une convention de délégation de service public et à laquelle l'autorité
délégante confie, conformément aux dispositions du présent Code,
l'organisation et/ou l'exploitation d'un service public avec ou sans prestations
complémentaires ;
Délégation de service public : le contrat par lequel une des personnes morales
de droit public ou de droit privé visées à l'article 2 du présent Code confie la
gestion d'un service public relevant de sa compétence à un délégataire dont la
rémunération est liée ou substantiellement assurée par les résultats de
l'exploitation du service ;
Maître d'œuvre : la personne morale de droit public ou de droit privé dont les
attributions s'attachent aux aspects architectural, technique et économique de
la réalisation d'un ouvrage de bâtiment, d'infrastructure ou d'équipement
technique ;
Marché public ou Marché : le contrat écrit conclu à titre onéreux par une
autorité contractante pour répondre à ses besoins en matière de travaux, de
fournitures ou de services au sens du présent Code ;
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Régie intéressée : le mode de gestion par lequel l'autorité contractante finance
elle-même l'établissement d'un service public, mais en confie l'exploitation à
une personne privée ou publique qui est rémunérée par l'autorité contractante
tout en étant intéressée aux résultats que ce soit au regard des économies
réalisées, des gains de productivité ou de l'amélioration de la qualité du service
;
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CHAPITRE II :
ARTICLE 2
Les marchés publics sont des contrats écrits conclus à titre onéreux avec une ou des
personnes physiques ou morales par l'Etat, les établissements publics, les
Collectivités territoriales et, plus généralement, par les personnes morales de droit
public, les associations formées par une ou plusieurs personnes morales de droit
public, ainsi que par les sociétés d'Etat, et les sociétés à participation financière
publique majoritaire, en vue de répondre à leurs besoins en matière de travaux, de
fournitures ou de services.
2.2 : Les marchés passés par les Institutions. Structure, ou Organes de l'Etat créés par
la Constitution, la loi ou le règlement sont soumis au présent code pour tout ce qui
est de leurs dépenses de fonctionnement et d'investissement. Il s'agit notamment de
la Présidence de la République, de l'Assemblée nationale, du Conseil économique et
social et de toute autre institution similaire.
a) aux marchés passés par des personnes de droit privé agissant pour le compte de
l'Etat ou d'une personne morale de droit public ou d'une société d'Etat ;
b) aux marchés passés par des personnes de droit privé lorsque ces marchés
bénéficient du concours financier, de la garantie de l'Etat, d'une personne morale de
droit public, d'une société d'Etat ou d'une société à participation financière publique
majoritaire ;
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c) aux conventions passées entre des personnes morales de droit public. Les
modalités d'application de ces conventions sont fixées par arrêté du ministre en
charge des marchés publics.
ARTICLE 3
3.1 : Les dispositions du présent Code sont également applicables aux procédures de
passation, de contrôle et de régulation des conventions de délégation de service
public, sauf dans le cas où celles-ci sont soumises à un régime particulier de nature
législative ou réglementaire.
3.2 : Les délégations de service public sont des contrats par lesquels une personne
morale de droit public, une société d'Etat, une société à participation financière
publique majoritaire ou l'une des personnes de droit privé visées à l'article 2.3 ci-
dessus confie l'organisation et/ou la gestion d'un service public relevant de sa
compétence à un délégataire dont la rémunération est liée substantiellement aux
résultats de l'exploitation du service.
Quelle que soit sa forme, toute convention de délégation de service public doit fixer
dans son contenu les modalités d'exploitation du service et le cas échéant, les
prestations complémentaires mises à la charge du délégataire dans un but d'intérêt
général.
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ARTICLE 4
Le présent Code s'applique aux marchés passés dans le cadre d'un groupement de
commandes ou par une centrale d'achats ou dans le cadre d'une coordination qui
acquiert des fournitures et /ou services pour le compte des autorités contractantes, ou
conclut des accords de travaux, de fournitures ou de services pour le compte des
autorités contractantes.
ARTICLE 5
Les marchés financés par des ressources extérieures sont soumis aux dispositions du
présent Code, dans la mesure où celles-ci ne sont pas contraires aux dispositions des
accords internationaux de financement.
ARTICLE 6
6.1 : Les personnes morales de droit public ou de droit privé visées à l'article 2 ci-
dessus sont tenues de passer un marché, dans les conditions prévues au présent Code
pour toute dépense de travaux, de fournitures ou de services dont la valeur est égale
ou excède les seuils fixés par arrêté du ministre chargé des marchés publics.
Les seuils fixés à l'arrêté prévu à l'alinéa ci-avant peuvent être différents selon la
nature juridique de l'autorité contractante, l'importance du budget alloué ou selon la
nature de l'objet du marché.
6.2 : Dans le cas d'une opération inscrite dans le cadre d'un programme ou d'un projet
pluriannuel ou ayant plusieurs sources de financement, les personnes morales de
droit public ou de droit privé visées à l'article 2 ci-dessus sont tenues de passer un
marché si le montant de la dépense prévue égale ou excède les seuils mentionnés à
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l'article 6.1 ci-dessus, quels que soient les montants annuels alloués pour son
exécution, la répartition des sources de financement et la forme des paiements.
Les personnes morales de droit public ou de droit privé visées à l'article 2 ci-dessus
sont tenues de passer un marché si le montant cumulé des fournitures et des services
destinés à ces prestations égale ou excède les seuils mentionnés au premier alinéa ci-
avant non seulement dans le cadre des activités qu'elles réalisent en régie mais aussi
dans le cadre des régies financières qu'elles peuvent créer pour effectuer certaines de
leurs activités.
Toutefois, les personnes morales de droit public ou de droit privé visées à l'article 2
ci-dessus ne sont pas tenues de passer un marché si le cumul porte sur des dépenses
différentes dans leur nature, selon qu'il s'agit de travaux, fournitures ou services, sans
autre lien entre elles que leur imputation budgétaire.
ARTICLE 7
Les dépenses de travaux, fournitures ou services dont les montants sont inférieurs
aux seuils fixés par arrêté du ministre chargé des marchés publics, ne constituent pas
des marchés publics. Aussi, peuvent-elles être réglées sur simples factures ou
mémoires, sous réserve de l'application des règles d'engagement, de liquidation,
d'ordonnancement et de paiement propres à l'autorité contractante.
Un arrêté du ministre chargé des marchés publics précisera les conditions de mise en
œuvre de cette concurrence.
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ARTICLE 8
EXCLUSIONS
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CHAPITRE III :
PRINCIPES FONDAMENTAUX
ARTICLE 9
Les Marchés publics et les Conventions de délégation du service public, quel qu'en
soit le montant, sont soumis aux principes suivants :
la libre concurrence ;
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ARTICLE 10
Les fonctions de contrôle et les fonctions de régulation des marchés publics et des
conventions de délégation de service public sont assurées par des organes distincts.
Elles sont également garanties par des procédures et des mécanismes qui respectent
le principe de leur séparation et de leur indépendance.
ARTICLE 11
Les marchés publics doivent être passés, approuvés et notifiés avant tout
commencement d'exécution.
Tout marché attribué en violation des articles 43 et 45 du présent Code est nul de
plein droit.
Tout marché non approuvé par l'autorité compétente telle que définie à l'article 47
du présent Code ne saurait engager financièrement l'autorité contractante.
Les fonctionnaires, agents publics ou agents privés relevant des personnes visées à
l'article 2 ci-dessus qui, par leurs faits, actes ou omissions ont favorisé la passation
ou l'exécution d'un tel marché sont passibles des sanctions prévues à l'article 183 ci-
dessous et par les textes en vigueur.
Toutefois, dans le cas d'un attributaire de bonne foi, le paiement pourra être ordonné
par décision du ministre chargé des marchés publics, au vu du constat contradictoire
sur les seules parts d'exécution réalisées.
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TITRE II : DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE I :
ARTICLE 12
Dans le respect des lois et règlements en vigueur, le Gouvernement pourra créer toute
structure ou tout organisme nécessaire à la mise en couvre de sa politique de Marchés
publics et des conventions de délégation de service public.
ARTICLE 13
La structure administrative chargée des Marchés publics est une entité administrative
centrale de contrôle des Marchés publics et des conventions de délégation de service
public, placée auprès du ministre chargé des Marchés publics.
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ARTICLE 14
Dans le cadre de la gestion des procédures, elle prononce les sanctions aux
infractions commises par les agents publics conformément aux dispositions du
présent Code.
Un arrêté du ministre chargé des marchés publics fixe les modalités d'organisation,
et de fonctionnement de la Commission administrative de Conciliation.
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ARTICLE 15
Il est créé une Autorité nationale de Régulation des Marchés publics chargée :
de faire former les acteurs dans les domaines des Marchés publics ;
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CHAPITRE II :
ARTICLE 16
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ARTICLE 17
Toute entreprise qui demande à être inscrite au fichier de la base de données doit
constituer un dossier de catégorisation sur la base duquel la structure administrative
chargée des Marchés publics, après une évaluation, l'affectera à une catégorie de
niveau de performance correspondant à ses capacités.
Une entreprise catégorisée peut, lors de la mise à jour périodique effectuée par la
structure administrative chargée des Marchés publics, être reclassée dans une
catégorie supérieure ou dans une catégorie inférieure.
Dans tous les cas, l'entreprise reclassée dans une catégorie donnée dispose des
recours visés à l'alinéa 3 du présent article en vue de son reclassement éventuel.
ARTICLE 18
18.1: Toutes les personnes morales visées à l'article 2 du présent Code sont tenues,
dès l'approbation de leur budget, de préparer, avant la passation de tout nouveau
marché, un programme prévisionnel et révisable de passation des marchés en
cohérence avec les crédits qui leur sont alloués et leur programme d'activité annuel.
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18.2 : Ce programme est publié dans le Bulletin officiel des Marchés publics de la
République de Côte d'Ivoire, et sur le site Web de la structure administrative chargée
des Marchés publics et si possible dans un Journal à diffusion nationale.
18.3 : Les marchés passés par les autorités contractantes doivent avoir été
préalablement inscrits dans ces programmes prévisionnels ou révisés, à peine de
nullité, sous réserve d'une décision motivée de la structure administrative chargée
des Marchés publics.
ARTICLE 19
19.1 : La nature et l'étendue des besoins à satisfaire sont déterminées avec précision
par les autorités contractantes avant toute procédure de passation des marchés
publics. Le marché conclu par l'autorité contractante doit avoir pour objet exclusif
de répondre à ces besoins.
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ARTICLE 20
Les travaux, fournitures ou services qui font l'objet de marchés sont définis par
référence à des normes ou spécifications homologuées ou utilisées en Côte d'Ivoire
ou à des normes internationales qui doivent être expressément mentionnées dans le
règlement particulier d'appel d'offres et dans les cahiers des charges. La référence à
des normes ne doit pas avoir pour effet de créer des obstacles injustifiés à l'ouverture
des Marchés publics à la concurrence.
ARTICLE 21
le lieu où les travaux doivent être effectués ou celui ou les biens ou services
doivent être fournis ;
le délai requis pour l'exécution des travaux, la fourniture des biens ou des
services ;
les exigences relatives à la possibilité de présenter des variantes ainsi que les
conditions et méthodes d'analyses de celles-ci aux fins de comparaison des
offres ;
la manière dont le montant des offres doit être formulé et exprimé, y compris
une mention indiquant si le prix doit couvrir des éléments autres que le coût
des travaux, des biens, ou services, tels que tous frais de transport et
d'assurance, droits de douanes et taxes applicables, éléments de garanties et de
service après-vente ;
la ou les monnaies dans lesquelles le montant des offres doit être formulé et
exprimé ;
les procédures à suivre pour l'ouverture des plis et l'examen des offres ;
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la monnaie de référence et, éventuellement le taux de change à utiliser pour
l'évaluation et la comparaison des offres financières ;
ARTICLE 22
Les modifications du dossier d'appel d'offres sont transmises à tous les candidats dix
(10) jours ouvrables au minimum avant la date limite de réception des offres.
Toutefois si les modifications interviennent moins de dix (10) jours avant la date
limite de réception des offres, cette date limite doit être prorogée de manière à
respecter le délai réglementaire de publication.
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CHAPITRE III :
ARTICLE 23
23.1: Les marchés sont conclus sous forme écrite et font l'objet d'un document unique
dont les pièces constitutives comprennent au minimum l'acte d'engagement, les
cahiers des Charges et la soumission telle que définie à l'article premier du présent
Code.
23.2 : Les pièces constitutives des projets de marchés sont préparées par les services
compétents de l'autorité contractante.
ARTICLE 24
ACTE D'ENGAGEMENT
L'acte d'engagement est la pièce signée par un candidat à un marché public dans
laquelle il présente son offre ou sa proposition et adhère aux clauses que l'autorité
contractante a rédigées.
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ARTICLE 25
Les cahiers des Charges déterminent les conditions contractuelles dans lesquelles les
marchés sont exécutés.
le Cahier des Clauses administratives particulières (CCAP) qui fixe les clauses
juridiques, administratives et financières propres à chaque marché et indique,
le cas échéant, les articles du CCAG auxquels il déroge ;
le Cahier des Clauses techniques Générales (CCTG) qui fixe les dispositions
techniques applicables à chaque type de marché ;
le Cahier des Clauses techniques particulières (CCTP) qui fixe les clauses
techniques propres à chaque marché et indique, le cas échéant, les articles du
CCTG auxquels il déroge.
Les Cahiers des Clauses administratives générales et les Cahiers des Clauses
techniques générales font l'objet de décrets pris en Conseil des ministres sur rapport
conjoint du ministre chargé des Marchés publics et du ou des ministres dont relève
le domaine considéré.
Les CCAG et CCTG sont des compléments au présent Code pour l'exécution et le
contrôle de l'exécution des Marchés.
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ARTICLE 26
des formules de révision des prix pour les marchés qui prévoient de telles
révisions ;
26
les délais légaux et contractuels de garantie ;
ARTICLE 27
27
CHAPITRE IV :
ARTICLE 28
Les prix des marchés sont réputés d'une part couvrir tous les frais, charges et
dépenses qui sont la conséquence nécessaire de l'exécution des travaux, fournitures
ou services objet du marché, y compris les impôts, droits et taxes applicables sauf
lorsqu'ils sont exclus du prix du marché ou font l'objet d'une exonération, et d'autre
part assurer au titulaire un bénéfice.
Les marchés comportant une clause d'exonération d'impôts, droits ou taxes doivent
viser les textes législatifs et/ou réglementaires, ainsi que les conventions, décisions
ou actes, prévoyant ces exonérations.
ARTICLE 29
Les travaux, fournitures ou services faisant l'objet du marché sont réglés, soit par des
prix unitaires appliqués aux quantités réellement exécutées dans les conditions du
marché, soit par des forfaits, soit en rémunération d'une dépense contrôlée.
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ARTICLE 30
30.1 : Les prix unitaires sont fixés pour une nature ou un élément de travaux,
fournitures ou services, objet du marché et sont appliqués aux quantités exécutées ou
livrées pour déterminer le montant à régler.
30.3 : Le prix sur dépenses contrôlées est celui dans lequel les dépenses réelles
engagées par l'entrepreneur, fournisseur ou prestataire de services pour réaliser
l'objet du marché lui sont intégralement remboursées, sur la base de justificatifs
appropriés, par l'autorité contractante qui y ajoute un coefficient de majoration
destiné à couvrir les frais généraux, les impôts et taxes ainsi qu'une marge
bénéficiaire. Le marché doit indiquer la valeur des différents éléments qui concourent
à la détermination du prix de règlement. Les cahiers des charges fixent les montants
maxima des prestations rémunérées sur dépenses contrôlées.
30.4 : Les marchés qui comportent, en tout ou partie, des travaux, fournitures ou
services rémunérés en dépenses contrôlées, donnent une estimation du volume des
prestations et précisent la nature ainsi que les conditions de règlement de ces
dépenses.
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ARTICLE 31
Pour un marché sur prix unitaires, le bordereau des prix unitaires présenté dans l'offre
est contractuel et le marché contient le devis quantitatif estimatif présenté dans l'offre
qui n'est pas contractuel.
ARTICLE 32
ARTICLE 33
33.1 : Les prix des marchés sont fermes pour la durée du marché ou révisables. Le
prix est ferme lorsqu'il ne peut pas être modifié en cours d'exécution du marché à
raison des variations des conditions économiques. Il est révisable lorsqu'il peut varier
durant l'exécution du marché en fonction des paramètres expressément prévus par la
clause de révision du prix stipulée par le marché.
33.2 : Un marché est conclu à prix ferme dans le cas où cette forme de prix n'est pas
de nature à exposer à des aléas majeurs le titulaire ou l'autorité contractante du fait
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de l'évolution raisonnablement prévisible des conditions économiques pendant la
période d'exécution du marché.
Dans tous les cas, les marchés publics sont à prix ferme pendant la première année
de leur exécution.
33.3 : Les marchés peuvent prévoir une clause de révision de prix lorsque leur durée
d'exécution dépasse douze (12) mois afin de prendre en compte la variation du coût
des éléments de la prestation concernée. Dans ce cas, les cahiers des Charges
précisent la formule de révision du prix, ainsi que la périodicité et les modalités de
son application. La formule de révision du prix comporte obligatoirement une partie
fixe et une partie qui varie en fonction de paramètres correspondant aux éléments les
plus représentatifs des prix de revient, sans qu'il puisse être fait état de paramètres
n'ayant pas de rapport direct et immédiat avec l'objet du marché.
ARTICLE 34
Tout marché peut comporter une clause d'actualisation permettant une réévaluation
du prix initial avant le début de l'exécution des travaux. Celle-ci ne peut jouer que
s'il s'est écoulé plus de trois (3) mois entre la date d'établissement du prix et celle du
début de l'exécution des travaux.
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TITRE III : PASSATION DES MARCHES
CHAPITRE I :
SECTION 1 :
ARTICLE 35
AUTORITE CONTRACTANTE
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ARTICLE 36
MAÎTRE D’OUVRAGE
ARTICLE 37
Les règles de passation des marchés utilisées par le mandataire du maître d'ouvrage
ou de l'autorité contractante dénommé maître d'ouvrage délégué sont celles qui
s'appliquent au mandat, sous réserve des adaptations nécessaires pour tenir compte
de l'intervention du maître d'ouvrage délégué.
ARTICLE 38
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ATTRIBUTIONS DU MAÎTRE D'OUVRAGE DELEGUE
ARTICLE 39
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CONVENTION DE MAÎTRISE D'OUVRAGE DELEGUE
ARTICLE 40
MAÎTRE D'OEUVRE
Le maître d'œuvre est la personne morale de droit public ou de droit privé constituée
au bureau d'étude chargée par le maître de l'ouvrage d'apporter des réponses
notamment architecturales, techniques et économiques à la réalisation d'un ouvrage.
Le maître d'œuvre assiste le maître d'ouvrage dans la passation des marchés, assure
la direction et le contrôle de l'exécution des travaux. Le maître d'œuvre et le maître
d'ouvrage sont liés par un contrat de maîtrise d'œuvre.
Le maître d'œuvre doit toujours être choisi en dehors des services du maître
d'ouvrage. Toutefois, dans certains cas, le maître d'œuvre peut être choisi au sein des
services du maître d'ouvrage. Dans ces cas, l'avis de la structure administrative
chargée des Marchés publics est requis.
ARTICLE 41
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CONTRAT DE MAÎTRISE D'ŒUVRE
Le contrat de maîtrise d'œuvre est le contrat par lequel le maître de l'ouvrage confie
au maître d'œuvre, choisi pour sa compétence, une mission de conception et
d'assistance pour la réalisation des ouvrages de bâtiments ou d'infrastructures.
Le contrat de maîtrise d'œuvre qui est un marché de services porte sur tout ou partie
des éléments suivants :
Le marché de maîtrise d'œuvre est passé selon la procédure applicable aux marchés
de prestations intellectuelles.
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SECTION II :
ARTICLE 42
Au niveau de chaque ministère ou entité assujetti au Code des Marchés publics, est
mise en place une cellule de passation des marchés chargée de préparer et de veiller
à la qualité et à la régularité des dossiers de passation des marchés ainsi qu'au bon
fonctionnement de la commission d'ouverture des plis et de jugement des offres.
ARTICLE 43
43.1: Une commission ad hoc d'ouverture des plis et de jugement des offres, placée
auprès de l'autorité contractante, est chargée de l'ouverture des plis, de l'évaluation
des offres et de la désignation du ou des attributaires.
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un représentant de l'autorité contractante ou du maître d'ouvrage, ouvrage, ou
du maître d'ouvrage délégué s'il existe, rapporteur ;
un représentant du maître d'œuvre s'il existe. Dans ce cas, ce représentant
assure les fonctions de rapporteur ;
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43.4 : Si l'autorité contractante est une société d'Etat ou l'une des personnes visées à
l'article 2 du présent Code, la commission visée à l'article
43.5 : Dans des cas particuliers, il peut être créé une commission spéciale pour la
gestion d'opérations spécifiques. Dans de tels cas, l'avis de la structure administrative
chargée des Marchés publics qui est d'office membre, est requis pour la formalisation
de cette commission.
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ARTICLE 44
Les membres de la Commission visée à l'article 43.1 ci-dessus exercent leur mission
avec probité et en toute indépendance, dans l'intérêt général.
Tout membre, ayant des intérêts dans une entreprise soumissionnaire ou ayant
connaissance de faits susceptibles de compromettre son indépendance, est tenu d'en
avertir le président et/ou les autres membres de la Commission.
Les membres de la Commission, doivent être dûment mandatés sous peine de se voir
refuser toute participation aux travaux de la Commission.
La Commission ne peut valablement siéger que si tous les membres sont présents.
Cependant, la Commission peut valablement siéger à la demande de la majorité des
membres présents avec voix délibérative, en présence d'au moins trois membres dont
l'autorité contractante.
Si ce quorum n'est pas atteint, la séance est reportée à une date déterminée d'un
commun accord. Cette séance doit se tenir dans les huit (8) jours qui suivent la date
du report. La Commission est valablement réunie à cette deuxième séance avec la
présence d'au moins deux de ses membres, dont nécessairement l'autorité
contractante.
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ARTICLE 45
Aucun membre ne peut être poursuivi sur le plan disciplinaire pour les propos tenus
et les votes émis au cours des réunions.
Dans ces cas, cette décision est soumise à l'avis préalable de la Structure
administrative des marchés publics.
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45.6 : Dans tous les cas, les décisions de la Commission ne sont pas divisibles et sont
réputées avoir été prises par la Commission dans son entier. Toutefois, tout membre
de la Commission ayant effectivement participé aux séances peut émettre des
réserves dans le procès-verbal de jugement.
En tout état de cause, tout membre de la Commission peut exercer le recours prévu
aux articles 166 et 169 ci-dessous sur la base de ces réserves.
SECTION III :
ARTICLE 46
L'AUTORITE SIGNATAIRE
46.1 : Le pouvoir de signature s'exerce dans le respect des principes établis par le
présent Code. Le pouvoir de signer un marché public appartient à l'autorité qui a le
titre requis pour représenter la personne morale pour le compte de laquelle le marché
est conclu. Ce pouvoir peut être délégué dans les conditions fixées par le texte
d'application du présent Code des Marchés publics. La signature et l'approbation des
marchés publics ne peuvent jamais être le fait de la même autorité quelle que soit la
personne morale publique ou privée en cause.
46.2 : En ce qui concerne les marchés de l'Etat, les ministres techniques, à l'échelon
central ont le pouvoir de signature, lorsque le marché est d'un montant supérieur au
seuil du contrôle de validation de la structure chargée des Marchés publics. En-
dessous de ce seuil, la signature du ministre technique doit être déléguée aux
administrateurs de crédits délégués du ministère, conformément à la réglementation
applicable.
46.3 : En ce qui concerne les services extérieurs de l'Etat, y compris les projets gérés
en région, le gestionnaire de crédit du service acheteur a pouvoir de signature, quel
que soit le seuil.
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46.4 : En ce qui concerne les Etablissements publics nationaux, les marchés sont
signés par le directeur quel que soit le montant.
46.5 : En ce qui concerne les sociétés d'Etat et autres personnes morales privées
assujetties au Code des marchés publics, les marchés sont signés par les directeurs
généraux et directeurs, quel que soit le montant.
ARTICLE 47
AUTORITE APPROBATRICE
47.1 : L'approbation des marchés est donnée, dans le délai maximum de quinze (15)
jours visé à l'article 81 ci-dessous par les textes d'application du présent Code,
conformément aux principes et règles établis. Une même autorité ne peut à la fois
signer et approuver un marché public. Les autorités compétentes doivent déléguer
leur signature à des subordonnés chaque fois que cela risque de se produire.
47.2 : Le ministre chargé des marchés publics est compétent pour approuver tous les
marchés de l'Etat ou des établissements publics d'un montant égal ou supérieur au
seuil de contrôle de validation de la structure administrative chargée des marchés
publics visé à l'article 74.3 ci-dessous.
Le ministre de tutelle de l'autorité contractante est seul compétent pour approuver les
marchés des services centraux ou des établissements publics d'un montant inférieur
au seuil précité.
47.3 : Le préfet du département est seul compétent pour approuver les marchés des
services extérieurs des administrations centrales, ainsi que ceux des établissements
publics nationaux et des projets situés en région.
47.4: Les autorités approbatrices définies au présent article, délèguent leur pouvoir
en matière d'approbation des marchés dans des conditions qu'elles fixent par arrêté.
47.5: S'agissant des sociétés d'Etat et des personnes morales visées à l'article 2 du
présent Code, l'approbation relève du conseil d'administration. Il délègue cette
compétence au directeur général dans les limites d'un seuil de dépenses qu'il fixe par
délibération.
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47.6 : Les marchés qui n'ont pas été approuvés conformément aux dispositions du
présent code sont nuls.
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CHAPITRE II :
SECTION I :
ARTICLE 48
Dans la définition des capacités visées à l'alinéa ci-dessus, les autorités contractantes
ne prendront aucune disposition discriminatoire, notamment celles visant à faire
obstacle à l'accès des petites et moyennes entreprises à la commande publique.
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ARTICLE 49
c) qui sont sous sanction de résiliation avec faute. Pour ce qui concerne les personnes
morales, l'exclusion restera valable pour toute nouvelle personne morale candidate,
affichant certes une raison sociale différente, mais ayant les mêmes dirigeants
sociaux ou les mêmes actionnaires majoritaires que ceux de la personne morale
précédemment sanctionnée.
49.2 : Les restrictions à la participation des candidats visées aux articles 48 et 49.1
s'appliquent également aux sous-traitants et aux cotraitants.
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SECTION II :
ARTICLE 50
A l'appui des offres et soumissions faites par les candidats, le maître d'ouvrage ou
l'autorité contractante doit exiger tous documents ou pièces lui permettant d'apprécier
la capacité technique des candidats, leur solvabilité, la régularité de leur situation
fiscale et sociale, ainsi que les pouvoirs des personnes habilitées à engager le
candidat et à passer des marchés avec l'autorité contractante. Les documents visés au
présent alinéa doivent comprendre le cas échéant :
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ARTICLE 51
ARTICLE 52
52.1 : Les entreprises peuvent présenter leur candidature ou leur offre sous forme de
groupement solidaire ou de groupement conjoint, sous réserve du respect des règles
relatives à la liberté de prix et à la concurrence.
52.2 : Il doit être désigné dans tout groupement solidaire ou conjoint un mandataire
chargé de représenter l'ensemble des membres du groupement vis-à-vis de l'autorité
contractante et d'assurer la coordination des prestations des membres du groupement.
Le mandataire ainsi désigné est, pour l'exécution du marché, solidaire de chacun des
membres du groupement pour ses obligations contractuelles à l'égard de l'autorité
contractante.
52.3 : La rémunération des entrepreneurs dans le cas d'un marché passé avec un
groupement solidaire fait l'objet d'un paiement dans un compte unique, sauf
stipulation contraire prévue au marché.
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Dans le cas d'un marché passé avec un groupement conjoint, la rémunération de
l'entrepreneur peut faire l'objet de paiement séparé.
ARTICLE 53
SOUS-TRAITANCE
53.1 : Le titulaire d'un marché peut sous-traiter l'exécution de certaines parties de son
marché, à condition d'avoir obtenu préalablement de l'autorité contractante ou du
maître d'ouvrage délégué, ou du maître d'œuvre s'il existe, selon les modalités
définies dans les cahiers des charges, l'acceptation de chaque sous-traitant et
l'agrément des conditions de paiement de chaque contrat de sous-traitance.
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53.3 : L'ensemble des parts à sous-traiter ne peut en aucun cas dépasser quarante pour
cent du montant des travaux, fournitures ou services, objet du marché y compris ses
avenants éventuels, sous peine de l'application des sanctions prévues à l'article 186
ci-dessous.
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CHAPITRE III :
ARTICLE 54
Les marchés publics sont en principe passés par la procédure d'appel d'offres.
Toutefois, ils peuvent être passés conformément aux règles prescrites par le présent
Code, par la procédure de gré à gré.
L'appel d'offres ouvert est la règle. Le recours à tout autre mode de passation doit
être exceptionnel, justifié par l'autorité contractante et être autorisé au préalable par
le ministre chargé des marchés publics dans les conditions prévues au présent Code.
ARTICLE 55
APPEL D'OFFRES
L'appel d'offres est la procédure par laquelle l'autorité contractante choisit, après
mise en concurrence, l'offre conforme aux spécifications techniques, évaluée la
moins disante, et dont le soumissionnaire satisfait aux critères de qualification.
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ARTICLE 56
L'appel d'offres est dit ouvert lorsque tout candidat répondant aux conditions fixées
au présent code peut déposer une offre.
ARTICLE 57
L'appel d'offres est dit ouvert avec présélection lorsque seuls certains candidats sont,
après sélection dans les conditions prévues à l'article 84 ci-dessous, autorisés à
déposer une offre. Lorsque les travaux à réaliser, les équipements à livrer et les
services à fournir revêtent un caractère complexe et/ou exigent une technicité
particulière, l'appel d'offres ouvert est précédé d'une pré-qualification. L'examen de
la qualification des candidats s'effectue exclusivement en fonction de leur aptitude à
exécuter le marché de façon satisfaisante et selon les critères définis dans l'invitation
à soumissionner.
ARTICLE 58
L'appel d'offres ouvert est dit en deux étapes lorsque les soumissionnaires sont
d'abord invités à remettre des propositions techniques, sans indication de prix, sur la
base de principes généraux de conception ou de normes de performance, et sous
réserve de précisions et d'ajustements ultérieurs d'ordre, technique et/ou financier,
intervenant dans le cadre de discussion menées avec l'autorité contractante.
ARTICLE 59
59.1 : Il peut être fait un appel d'offres avec concours lorsque des motifs d'ordre
technique, esthétique ou financier justifient des études ou des recherches
particulières.
Le concours a lieu sur la base d'un programme établi par l'autorité contractante ou le
maître d'ouvrage délégué s'il existe, qui indique les besoins auxquels il doit être
répondu et fixe, le cas échéant, le maximum de la dépense prévue.
59.2 : Le concours est la procédure par laquelle la personne publique choisit, après
mise en concurrence et avis du jury un plan ou un projet notamment dans le domaine
de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme, de l'architecture et de l'ingénierie ou
des traitements de données, avant d'attribuer à l'un des lauréats du concours, un
marché.
53
ARTICLE 60
L'appel d'offres est dit restreint lorsque seuls peuvent remettre des offres, les
candidats que le maître d'ouvrage ou l'autorité contractante a décidé de consulter
conformément aux dispositions des articles 86 à 90 du présent code. Le nombre de
candidats admis à soumissionner doit assurer une concurrence réelle. Il est ensuite
procédé comme en matière d'appel d'offres ouvert.
ARTICLE 61
Un marché est passé par la procédure de gré à gré lorsque l'autorité contractante, le
maître d'ouvrage délégué ou le maître d'œuvre s'il existe, dans l'un des cas prévus à
l'article 96 du présent code, engage les négociations ou consultations appropriées et
attribue ensuite le marché au candidat qu'il a retenu.
54
CHAPITRE IV :
SECTION 1 :
ORGANISATION DE L'INFORMATION
ARTICLE 62
Tous les dossiers de présélection et d'appel d'offres sont examinés, pour vérification
de leur conformité, avant le lancement de l'appel à la concurrence et publication
correspondante dans le Bulletin officiel des Marchés publics de la République de
Côte d'Ivoire, par la structure administrative chargée des Marchés publics qui dispose
d'un délai fixé par les textes d'application du présent Code pour se prononcer sur les
modifications à apporter, le cas échéant, aux dossiers.
En l’absence d'une réponse dans le délai imparti, les dossiers sont considérés comme
étant rejetés par la structure chargée des marchés publics.
Les rejets formels prononcés par la structure administrative chargée des Marchés
publics doivent toujours être motivés.
Dans le cas d'un rejet tacite, l'autorité contractante est en droit d'obtenir de la structure
administrative chargée des Marchés publics toutes les explications et justifications
requises.
55
ARTICLE 63
PUBLICITE OBLIGATOIRE
63.1 : Les marchés passés par appel d'offres, sont précédés d'un avis d'appel à la
concurrence porté à la connaissance du public par une insertion faite, dans une
publication nationale et/ou internationale et/ou sur support électronique, le cas
échéant.
63.2 : Les avis d'appel à la concurrence doivent obligatoirement faire l'objet d'une
publication dans le Bulletin officiel des Marchés publics de la République de Côte
d'Ivoire sous peine de nullité. A cet effet, le délai de publication pour les appels
d'offres nationaux est d'au moins trente (30) jours.
Tout appel d'offres ouvert non publié par ce canal est considéré comme nul et non
avenu.
Les avis d'appel à la concurrence peuvent également faire l'objet d'une insertion
parallèle, au choix de l'autorité contractante, dans une publication habilitée à recevoir
des annonces légales, par affichage ou par tout autre moyen approprié.
63.3 : En cas d'appel d'offres international, l'avis d'appel à concurrence doit être
publié dans un journal d'annonces internationales ou sur le Web, parallèlement à sa
publication dans le Bulletin officiel des Marchés publics de la République de Côte
d'Ivoire sous peine de nullité de la procédure. Le délai minimum de publication est
de quarante-cinq (45) jours.
56
ARTICLE 64
COMMUNICATIONS
64,2: Ces moyens doivent répondre aux normes et mesures de sécurité et de fiabilité
nécessaires pour assurer la confidentialité, la transparence et l'intégrité.
64.3 : Les outils utilisés pour communiquer par les moyens électroniques, ainsi que
leurs caractéristiques techniques, doivent avoir un caractère non discriminatoire, être
accessibles au public et compatibles avec les technologies de l'information et de la
communication généralement utilisées.
57
SECTION II :
ARTICLE 65
CONDITIONNEMENT DE L'OFFRE
65.1 : Les offres des candidats doivent être placées dans une grande enveloppe ou
enveloppe extérieure, contenant l'enveloppe de l'offre technique et celle de l'offre
financière. L'enveloppe ou le contenant extérieur doit être fermé, de façon à ne
pouvoir être ouvert qu'en séance et ne doit permettre en aucune façon d'identifier le
candidat.
Cette enveloppe ou contenant ne doit porter aucune autre indication que celle de
l'appel à la concurrence auquel l'offre se rapporte, ainsi que la mention «Appel
d'offres n° ... Offre à n'ouvrir qu'en séance d'ouverture ».
58
ARTICLE 66
Sous la responsabilité des candidats, les offres doivent parvenir avant la date et
l'heure limites de leur réception, aux lieux indiqués dans le règlement particulier
d'appel à la concurrence, entre les mains de l'autorité désignée par ce règlement qui
a la qualité de dépositaire. Cette autorité donne, le cas échéant, récépissé du dépôt ou
avis de réception des offres reçues. Elle relève les altérations des enveloppes
extérieures pouvant être constatées.
ARTICLE 67
67.1 : Le délai de réception des offres ou candidatures ne peut être supérieur au délai
de publicité, de l'appel d'offres.
67.2 : Si un événement vient à rendre impossible la réception des offres aux date et
heure limites fixées dans le règlement particulier d'appel à la concurrence, le délai de
réception des offres est prolongé d'au moins un (1) jour avec affichage sur le lieu du
dépôt.
67.4 : Si, pendant le délai de réception des offres et au moins dix jours avant la date
limite, l'autorité contractante, le maître d'ouvrage délégué ou le maître d'œuvre s'il
existe, estime que des modifications doivent être apportées aux conditions de
participation ou au dossier d'appel à la concurrence ou que la date limite de réception
des offres doit être retardée, celles-ci et le report qui en découle sont portés à la
connaissance des candidats par les moyens définis aux articles 63 et 85 du présent
59
Code, les candidats ayant déjà remis leurs offres peuvent alors modifier celles-ci par
additif ou substitution globale ou partielle ou se déclarer déliés de leurs engagements.
67.6 : Si l'autorité contractante souhaite que l'appel à la concurrence soit annulé, elle
en fait la demande motivée aux services compétents du ministre chargé des marchés
publics.
L'autorité contractante porte à la connaissance des candidats, par les moyens définis
aux articles 63 et 85 du présent Code, la décision d'annulation prise par le ministre
chargé des Marchés publics ou son délégué. Dans ce cas, les candidats ayant déjà
remis leurs offres, sont déliés de tout engagement, et l'autorité dépositaire des offres
procède à l'ouverture des enveloppes et contenants extérieurs aux seules fins
d'identifier les candidats et leur retourner les offres, les enveloppes et contenants
intérieurs restant fermés.
60
SECTION III :
ARTICLE 68
Si aux date et heure limites de réception des offres, il n'a pas été reçu un minimum
de trois plis, la Commission restitue les offres éventuellement reçues aux candidats
et ouvre un nouveau délai pour le dépôt des offres ; ce délai ne peut être inférieur à
quinze (15) jours. L'autorité contractante, le maître d'ouvrage délégué ou le maître
d'œuvre, s'il existe, porte alors ce nouveau délai à la connaissance du public et des
candidats par les moyens prévus aux articles 63 ou 85 du présent Code.
ARTICLE 69
69.1 : Après la date et l'heure limites fixées pour la réception des offres, seuls sont
ouverts les plis dans les conditions définies aux articles 65 à 67 ci-dessus, en présence
des soumissionnaires qui le souhaitent ou de leurs représentants.
L'application des conditions de participation aux Marchés publics fixées aux articles
48 et 49 ci-dessus ne peut conduire au rejet d'une offre lors des opérations d'ouverture
des plis.
61
69.2 : La Commission charge le rapporteur, d'une part, du contrôle de la régularité
des offres au regard des articles 48 et 49 ci-dessus et d'autre part, de l'analyse
technique et financière de celles-ci,
La date limite à laquelle le rapporteur doit déposer son rapport est fixée par la
Commission dans un délai tenant compte du nombre d'offres dépouillées et de la
complexité de l'objet de l'appel d'offres et du délai de validité des offres.
Les cautionnements provisoires ou les cautions qui les remplacent passent sous la
garde de l'autorité contractante, du maître d'ouvrage délégué ou du maître d'œuvre
s'il existe.
Les plis déposés avec retard sont conservés à la disposition de leurs expéditeurs sans
être ouverts. Ceux-ci seront par la suite retournés à leurs propriétaires comme indiqué
à l'article 67.6 dans un délai maximum de trente (30) jours.
62
Le délai de conservation ne peut être supérieur au délai de validité des offres. Ce
délai de validité des offres ne peut être inférieur à trente (30) jours ni supérieur à cent
quatre-vingt (180) jours.
ARTICLE 70
L'analyse des offres faite par le rapporteur doit se fonder sur une grille d'évaluation
dont les critères auront nécessairement été exposés, de manière précise et détaillée,
dans le règlement particulier d'appel d'offres.
Une variante dans une offre ne peut être prise en considération pour le classement
des offres que si une telle faculté a été expressément mentionnée dans le dossier
d'appel à la concurrence.
Le rapporteur ne peut interroger les soumissionnaires que pour leur faire préciser la
teneur de leurs offres. Il est tenu de le faire par écrit. Pour être prises en compte, les
réponses écrites faites par les soumissionnaires ne peuvent modifier les éléments
précédemment fournis se rapportant au prix ou rendre conforme une offre non
conforme.
63
ARTICLE 71
CRITERES D'EVALUATION
64
ARTICLE 72
Elle doit être déterminée sous la forme d'un pourcentage maximum appliqué au
montant de l'offre conforme évaluée la moins-disante. Ce pourcentage ne doit en
aucun cas excéder 15%.
65
ARTICLE 73
Une offre est réputée anormalement basse ou anormalement élevée si son prix ne
correspond pas à une réalité économique compte tenu des prix du marché.
Si une offre s'avère anormalement basse, l'autorité contrac-tante ne peut la rejeter par
décision motivée qu'après avoir demandé par écrit les précisions qu'elle juge
opportunes et vérifié les justifications fournies.
Peuvent être prises en considération, des justifications tenant notamment aux aspects
suivants :
a) les modes de fabrication des produits, les modalités de la prestation des services,
les procédés de construction ;
c) l'originalité du projet.
Si l'offre s'avère anormalement basse ou élevée, il convient avant tout rejet de vérifier
la réalité de l'estimation faite par l'administration.
66
ARTICLE 74
74.1 : La Commission se réunit en une séance de jugement pour évaluer les offres et
attribuer le marché. A cette fin, le rapport d'analyse est transmis par le rapporteur aux
membres de la Commission.
Dès qu'elle a fait son choix, la Commission dresse un procès-verbal qui arrête sa
décision et qui est signé séance tenante par tous les membres ayant voix délibérative.
Tout procès-verbal dressé dans les conditions ci-dessus relève le nom du ou des
soumissionnaires retenu(s) et les principales informations permettant l'établissement
du ou des marchés, en particulier les prix, les délais et, le cas échéant, les variantes
prises en compte. Il est notifié immédiatement à l'attributaire par l'autorité
contractante, au maître d'ouvrage délégué ou au maître d'œuvre le cas échéant.
74.3 : Ce procès-verbal d'attribution est provisoire pour les marchés passés sur les
lignes budgétaires dont la dotation est supérieure ou égale à un seuil fixé par arrêté
du ministre chargé des marchés publics. Ce procès-verbal d'attribution est définitif
pour les marchés passés sur les lignes budgétaires dont la dotation est inférieure à ce
seuil sans que le montant total attribué n'atteigne ce seuil.
74.4 : Pour les marchés dont le montant est supérieur ou égal au seuil visé à l'article
74.3 ci-dessus, l'autorité contractante, le maître d'ouvrage délégué ou le maître
d'œuvre s'il existe, transmet l'original des offres, le procès-verbal d'ouverture, le
rapport d'analyse comparative des propositions et le procès-verbal d'attribution
provisoire du marché pour avis de non objection à la Structure administrative chargée
des Marchés publics, qui doit se prononcer dans un délai de sept (7) jours ouvrables.
67
L'objection formelle prononcée par la Structure administrative chargée des marchés
publics doit toujours être motivée. Dans le cas d'une objection tacite, l'autorité
contractante est en droit d'obtenir de celle-ci toutes explications et justifications
requises. Les contestations sont soumises à la Commission administrative de
Conciliation. En tout état de cause, si l'autorité contractante n'accepte pas les
recommandations qui, le cas échéant, auront été formulées par la Structure
administrative chargée des marchés publics, elle doit saisir la Commission
administrative de Conciliation prévue à l'article 169 ci-dessous.
74.5: Les marchés des Sociétés d'Etat et des personnes morales visées à l'article 2.3
du présent code, sont soumis à l'avis de non objection ci-dessus mentionné.
ARTICLE 75
75.2 : Pour les marchés inférieurs au seuil visé à l'article 74.3 ci-dessus, l'attribution
est notifiée au(x) soumissionnaires) retenu(s) dès signature du procès-verbal
d'attribution définitive.
68
75.3 : Une fois le jugement rendu, l'autorité contractante, le maître d'ouvrage délégué
ou le maître d'œuvre s'il existe, a l'obligation de publier immédiatement, dans le
Bulletin officiel des Marchés publics et par voie d'affichage dans ses locaux, la
décision d'attribution et de tenir à la disposition des soumissionnaires, le rapport
d'analyse, de la Commission, ayant guidé ladite attribution.
75.4 : Dans le cas des opérations financées par les bailleurs de fonds, lorsque le
montant de la dépense est supérieur au seuil visé par l'article 74.3 ci-dessus, le dossier
à leur transmettre, doit obligatoirement comporter l'avis de la Structure
administrative chargée des marchés publics.
L'autorité contractante observe un délai de dix (10) jours après la publication des
résultats de l'appel d'offres visé à l'alinéa précédent, avant de procéder à la signature
du marché et de le soumettre à l'approbation des autorités compétentes.
ARTICLE 76
76.1 : Si aucune des offres reçues ne lui paraît susceptible d'être retenue, la
Commission d'ouverture des plis et de jugement des offres déclare l'appel d'offres
infructueux après validation le cas échéant, de cette décision par la Structure
administrative chargée des marchés publics. Elle formule un avis à l'intention de
l'autorité contractante, du maître d'ouvrage délégué ou du maître d'œuvre s'il existe,
sur la suite à donner à cette décision. Cet avis figure dans le procès-verbal que la
Commission doit dresser.
76.2 : Si l'appel d'offres est déclaré infructueux par application de l'article 76.1 ci-
avant, l'autorité contractante, le maître d'ouvrage délégué ou le maître d'œuvre s'il
existe, porte cette décision à la connaissance du public et des candidats par les
69
moyens prévus aux articles 63, 75.3 et 85 et la notifie aux soumissionnaires identifiés
dont les cautionnements provisoires sont libérés.
76.3 : Si l'attribution du ou des marchés est impossible par le seul fait que l'enveloppe
financière prévue pour la dépense est insuffisante, la Commission doit, avant
d'envisager de déclarer l'appel d'offres infructueux, analyser les possibilités d'une
réduction dans la masse des travaux, fournitures ou services telle que prévue dans le
règlement particulier d'appel d'offres et dans les cahiers des charges, notamment si
le ou les futurs marchés doivent être réglés par des prix unitaires ou en rémunération
de dépenses contrôlées, conformément aux articles 28 à 34 et 105 du présent Code.
76.4 : Après un appel d'offres infructueux, il doit être procédé au lancement d'un
nouvel appel d'offres.
70
SECTION V :
ARTICLE 77 :
A compter de la mise au point du marché, les signataires disposent d'un délai de cinq
(5) jours pour procéder à sa signature.
71
ARTICLE 78
A cet effet, et dans un délai de sept (7) jours, la Structure administrative chargée des
Marchés publics vérifie :
que les cotraitants d'un marché unique ont désigné l'un d'entre eux comme
mandataire ;
qu'en cas d'attribution par appel d'offres restreint, cette procédure a été
autorisée par le ministre chargé des Marchés publics ou son délégué ;
que dans les deux cas précédents, l'attribution définitive est conforme à l'avis
de la Structure chargée des Marchés publics ou le cas échéant, des organes de
recours ;
72
qu'en cas d'attribution par recours à la procédure de gré à gré, celle-ci a été
autorisée par le ministre chargé des Marchés publics ou son délégué ;
que les calculs arithmétiques du ou des prix du marché sont exacts et que leurs
éléments sont conformes aux décisions d'attribution du marché ou, dans le cas
d'un avenant, aux règles de calcul du marché initial éventuellement modifiées
par celles propres à l'avenant par les personnes habilitées ;
que, le cas échéant, les tutelles sur l'autorité contractante ou sur l'objet du
marché se sont exercées valablement ; ce bénéfice est réputé acquis lorsque le
visa correspondant est apposé sur un exemplaire original ou sur une copie du
marché ou lorsque les pièces attestant l'accord de ces tutelles sont jointes, ou
lorsque le délai permettant à ces tutelles de motiver leur refus de visa est expiré
;
que, s'il s'agit d'un avenant, le montant cumulé du ou des avenants ne dépasse
pas trente pour cent du montant du marché initial ;
que dans le cas d'un marché ou d'un avenant financé en tout ou partie sur les
ressources extérieures, la preuve de la conformité du marché avec les
conditionnalités de l'organisme de financement est fournie.
Lorsque des irrégularités ou insuffisances ont été constatées par la Structure chargée
des Marchés publics, le dossier fait l'objet d'une décision motivée de rejet. Dans ce
cas, le Marché ne peut faire l'objet d'approbation. L'absence de réponse de la
Structure administrative chargée des marchés publics dans le délai fixé par le présent
article vaut rejet du dossier. Dans ce cas, l'autorité contractante a droit aux
explications utiles. En tout état de cause, l'autorité contractante et le ou les
attributaires disposent, chacun en ce qui le concerne, d'une action en contestation
devant l'organe compétent.
73
ARTICLE 79
Une fois le projet de marché signé par l'attributaire, l'autorité contractante a la charge
et la responsabilité de constituer le dossier permettant l'approbation du marché, dans
un délai compatible avec le délai de validité des offres.
ARTICLE 80
La Structure administrative chargée des Marchés publics doit, dans le délai fixé à
l'article 74.4 ci-dessus et après avoir constaté sur pièces l'existence ainsi que la
74
disponibilité des financements correspondants, donner un avis sur la conformité des
marchés et des avenants, qui lui sont soumis, avec les dispositions du présent Code
et de ses textes d'application, ainsi que sur la conformité de leurs stipulations avec
les dispositions légales et réglementaires d'ordre public en vigueur à la date de leur
signature. Cet avis est un certificat qui établit la conformité ou la non-conformité du
marché ou de l'avenant présenté.
80.3 : En ce qui concerne les marchés des Sociétés d'Etat et des personnes morales
visées à l'article 2.3 du présent Code, les contrôles requis des dossiers avant
l'approbation des marchés, tels que décrit ci-dessus sont effectués par la Structure
administrative chargée des Marchés publics.
80.4 : Dans les cas prévus aux articles 80.2 et 80.3 ci-dessus, les personnes ou
organes responsabilisés pour les contrôles indiqués, sont également compétents,
conformément aux dispositions de l'article 81 ci-après, pour recevoir le dossier de
75
marché approuvé afin d'accomplir les formalités requises et de délivrer le cas échéant
une copie certifiée conforme à l’original du marché.
ARTICLE 81
APPROBATION
81.1 : Dans le cas visé à l'article 80.1 a ci-dessus et dans un délai maximum de quinze
(15) jours suivant la date de réception du dossier d'approbation accompagné de l'avis
de la Structure administrative chargée des marchés publics, et s'il ne prend pas une
décision de refus d'approbation, le ministre chargé des Marchés publics ou son
délégué approuve le marché ou l'avenant sur tous les exemplaires originaux qui ont
été transmis.
Le dossier d'approbation est dans tous les cas retourné la Structure administrative
chargée des marchés publics qui conserve deux exemplaires du marché ou de
l'avenant, ainsi que les pièces du dossier d'approbation non nécessaires à l'exécution
et au règlement de celui-ci.
Dans un délai de trois (3) jours, elle notifie l'approbation du marché et transmet tout
le reste du dossier à l'autorité contractante ou à son mandataire.
81.2 : Dans le cas visé à l'article 80.1-b ci-dessus et dans un délai de quinze (15) jours
suivant la date de réception du dossier d'approbation, et s'il ne prend pas une décision
de refus d'approbation, le ministre de tutelle technique ou son délégué approuve le
marché ou l'avenant.
Le dossier d'approbation est dans tous les cas retourné à la direction financière du
ministère concerné qui conserve deux exemplaires du marché ou de l'avenant, ainsi
que les pièces du dossier d'approbation non nécessaires à l'exécution et au règlement
de celui-ci, et transmet obligatoirement dans un délai de trois (3) jours, un exemplaire
du marché approuvé, à la Structure administrative chargée des Marchés et notifie
dans le même délai tout le reste du dossier à l'autorité contractante ou à son délégué.
81.3: Dans les cas prévus aux articles 81. 1 et 81.2 ci-dessus, le titulaire ou l'autorité
contractante peut demander, à tout moment, au directeur de la Structure
administrative chargée des Marchés publics ou au directeur financier du ministère de
76
tutelle technique, la certification à son profit, d'une copie du marché ou de l'avenant
approuvé, conforme à l'original déposé dans ses archives.
81.4 : Dans le cas visé à l'article 80.3 ci-dessus et dans un délai maximum de quinze
(15) jours suivant la date de réception du dossier d'approbation accompagné de l'avis
de la Structure administrative chargée des Marchés publics, et s'il ne prend pas une
décision de refus d'approbation, le conseil d'administration ou le directeur général
conformément à l'article 47.5 ci-dessus approuve le marché ou l'avenant.
Le dossier d'approbation est dans tous les cas retourné à la Structure administrative
chargée des marchés publics qui conserve deux exemplaires du marché ou de
l'avenant, ainsi que les pièces du dossier d'approbation non nécessaires à l'exécution
et au règlement de celui-ci.
Dans un délai de trois (3) jours, elle notifie l'approbation du marché à l'autorité
contractante ou à son mandataire et lui transmet tout le reste du dossier.
ARTICLE 82
REFUS D'APPROBATION
77
CHAPITRE V :
SECTION 1 :
ARTICLE 83
APPEL A LA CONCURRENCE
Il est procédé au lancement d'un avis d'appel public à la concurrence dans les
conditions prévues à l'article 63 ci-dessus.
L'avis d'appel d'offres ouvert est porté à la connaissance du public comme indiqué à
l'article 63 ci-dessus.
2° l'objet du marché ;
6° le délai pendant lequel les candidats restent engagés par leurs offres ;
8° le cas échéant, la mise en œuvre d'une marge de préférence prévue par l'article 72
du présent Code ;
78
9° le ou les lieux où les candidats pourront consulter les résultats de l'appel d'offres
;
ARTICLE 84
L'ouverture des plis se fait conformément aux principes posés par les articles 68 et
69 ci-dessus.
Il ne peut y avoir de négociation avec les candidats et aucune modification des offres
ou des prix ou des conditions de concurrence ne peut être demandée, offerte ou
autorisée.
79
SECTION II :
ARTICLE 85
PRESELECTION
85.1: L'avis de présélection comporte les mêmes mentions que l'avis d'appel à la
concurrence et est publié dans les mêmes conditions.
Les plis contenant les candidatures en réponse aux avis de présélection sont ouverts
par la Commission d'ouverture des plis et de jugement des offres définie à l'article
43 ci-dessus qui, après analyse et délibération, arrête par procès-verbal la liste des
candidats présélectionnés, L'établissement de cette liste des candidats
présélectionnés doit être justifié par des critères mentionnés dans le dossier de
présélection et défini en rapport avec la nature particulière, des prestations attendues
et les capacités vérifiées desdits candidats.
85.2 : Les candidats présélectionnés en vertu des dispositions de l'article 85.1 ci-
dessus en sont informés par lettre recommandée avec avis de réception ou remise
contre émargement. Cette lettre précise les modalités d'obtention du dossier d'appel
à la concurrence, à moins que le dossier n'y soit joint.
80
SECTION III :
ARTICLE 86
Seuls peuvent remettre des offres les candidats pressentis et consultés dans les
conditions fixées par l'article 89 ci-dessous.
ARTICLE 87
PROCEDURES D'AUTORISATION
L'autorisation visée à l'article 86 ci-dessus n'est délivrée par le ministre chargé des
marchés publics qu'après avis de la structure administrative chargée des Marchés
publics.
Celle-ci doit, outre le bien-fondé du recours à l'appel d'offres restreint, s'assurer que
la liste des candidats pressentis par l'autorité contractante le maître d'ouvrage délégué
ou le maître d'œuvre s'il existe, comprend au moins cinq candidats lesquels ont donné
leur accord pour présenter une offre.
Toutefois, en fonction des circonstances, le ministre chargé des Marchés publics peut
autoriser un nombre de candidats qui peut être inférieur à cinq sans être en deçà de
trois.
81
La demande de recours à la procédure de l'appel d'offres restreint est adressée par
l'autorité contractante à la structure administrative chargée des marchés publics qui,
après instruction, l'adresse au ministre en charge des Marchés publics, pour décision.
ARTICLE 88
DECISION DU MINISTRE
Le ministre n'est pas lié dans sa décision par l'avis de la Structure administrative
chargée des Marchés publics. A ce titre, il peut apporter s'il le juge nécessaire, des
modifications à la liste des entreprises proposées par l'autorité contractante.
ARTICLE 89
L’information des candidats se fait au moyen d'une consultation écrite qui consiste
en une lettre d'invitation à présenter une offre, adressée par l'autorité contractante
simultanément aux candidats qu'elle a choisis, accompagnée du dossier d'appel à la
concurrence et des documents complémentaires le cas échéant. La lettre de
consultation comporte au moins :
82
ARTICLE 90
Le délai de réception des offres ne peut être inférieur à quinze (15) jours à compter
de la date d'expédition simultanée ou à compter de la date limite de retrait fixée dans
la lettre d'invitation adressée à tous les candidats visée à l'article 89 ci-dessus.
Le dépôt et l'ouverture des plis se font dans les mêmes conditions que pour l'appel
d'offres ouvert.
SECTION IV :
ARTICLE 91
L'appel d'offres tel que défini à l'article 55 du présent Code peut être fait en deux
étapes avec ou sans présélection.
Il y est fait recours lorsque l'autorité contractante est dans l'impossibilité de formuler
des spécifications détaillées pour les travaux, fournitures ou dans le cas des services,
de définir les caractéristiques qu'ils doivent posséder.
83
ARTICLE 92
84
SECTION V :
ARTICLE 93
Il peut être fait un appel d'offres avec concours lorsque des motifs d'ordre technique,
esthétique ou financier justifient des études ou des recherches particulières.
Le concours a lieu sur la base d'un programme établi par l'autorité contractante ou
le maître d'ouvrage délégué s'il existe, qui indique les besoins auxquels il doit être
répondu et fixe, le cas échéant, le maximum de la dépense prévue.
ARTICLE 94
INTERVENTION DU JURY
Les candidats sont présélectionnés soit après appel public de candidatures soit par
appel d'offres restreint.
Le jury est désigné par l'autorité contractante et présidé par son représentant. Le
maître d'ouvrage délégué, s'il existe, est membre de droit du jury et assure les
fonctions de rapporteur devant la Commission. Dans les autres cas, le rapporteur est
désigné par la Commission avant la phase de présélection.
85
La Commission arrête la liste des candidats admis à participer au concours sur le
fondement du rapport d'analyse du jury.
Sur la base du rapport de sélection du jury, la Commission choisit les projets à primer.
Les séances du jury sont soumises aux règles générales régissant la Commission
d'ouverture des plis et de jugement des offres, notamment la confidentialité et
l'intégrité.
ARTICLE 95
1° soit que les projets primés et l'ensemble des droits qui y sont attachés deviennent
propriété de l'autorité contractante ;
Le programme indique si et dans quelles conditions les auteurs des projets pourront
être appelés à assister l'autorité contractante dans la réalisation de leurs projets.
86
SECTION VI :
ARTICLE 96
96.1 : Un marché est dit de gré à gré ou d'entente directe lorsque l'autorité
contractante engage les discussions ou négociations qui lui paraissent utiles et
attribue ensuite le marché au candidat qu'elle a retenu.
96.2 : Il ne peut être passé de marché de gré à gré que dans les cas suivants :
lorsque les besoins ne peuvent être satisfaits par une prestation nécessitant
l'emploi d'un brevet d'invention, d'une licence ou de droits exclusifs détenus
par un seul entrepreneur, un seul fournisseur ou un seul prestataire ;
lorsque les marchés ne peuvent être confiés qu'à un prestataire déterminé pour
des raisons artistiques, techniques, d'investissements préalables importants, et
de sécurité liée à l'intérêt supérieur de l'Etat ;
96.3 : Le marché par entente directe ne peut être passé qu'avec des entrepreneurs,
fournisseurs ou prestataires de services qui acceptent de se soumettre à un contrôle
des prix spécifiques durant l'exécution des prestations.
87
96.4 : Le recours à cette procédure ne dispense pas l'autorité contractante de
l'obligation d'organiser une consultation informelle en vue de la désignation du
prestataire dans le domaine objet du marché de gré à gré, sous peine de rejet.
ARTICLE 97
A cet effet, le ministre chargé des marchés publics dispose d'un délai de dix (10)
jours à compter de la réception de l'avis de la Structure administrative chargée des
marchés publics. Le ministre peut fixer, sur proposition éventuelle de l'autorité
contractante, du maître d'ouvrage délégué ou du maître d'œuvre s'il existe, les
conditions des négociations ou consultations appropriées mentionnées à l'article 95
ci-dessus.
88
SECTION VII :
ARTICLE 98
DEFINITION
Les marchés des prestations intellectuelles recouvrent les activités qui ont pour objet
des prestations à caractère principalement intellectuel, dont l'élément prédominant
n'est pas physiquement quantifiable. Ils incluent notamment les études, la maîtrise
d'œuvre et les services d'assistance informatique.
Ils sont attribués après mise en concurrence sur la base d'une liste restreinte des
candidats pré qualifiés, en raison de leur aptitude à exécuter les prestations à la suite
d'un avis à manifestation d'intérêt.
ARTICLE 99
DOSSIER DE CONSULTATION
89
ARTICLE 100
MODES DE SELECTION
La sélection peut aussi être faite par entente directe conformément aux articles 96 et
97 ci-dessus.
Dans les cas où les prestations sont d'une complexité exceptionnelle ou d'un impact
considérable ou bien encore lorsqu'elles donneraient lieu à des propositions
difficilement comparables, le consultant peut être retenu exclusivement sur la base
de la qualité technique de sa proposition.
ARTICLE 101
PROCEDURE DE PASSATION
90
L'ouverture des offres s'effectue en deux temps. Dans un premier temps, les offres
techniques sont ouvertes et évaluées conformément aux critères définis ci-après.
Dans un deuxième temps, seuls les soumissionnaires ayant présenté des offres
techniquement qualifiées et conformes voient leurs offres financières ouvertes. Les
autres offres financières sont retournées, sans être ouvertes, aux soumissionnaires
non qualifiés.
Le marché peut faire l'objet de négociations avec le candidat dont la proposition est
retenue. Ces négociations ne peuvent être conduites avec plus d'un candidat à la fois.
Dans tous les cas, lorsque le prix a été un critère de sélection, ces négociations ne
peuvent porter sur les prix unitaires, proposés. Une fois ces négociations conclues,
les autres soumissionnaires sont informés du rejet de leur proposition.
ARTICLE 102
ARTICLE 103
103.1: L'autorité contractante peut librement utiliser les résultats, même partiels des
prestations. Elle a le droit de reproduire, c'est-à-dire, de fabriquer ou de faire
fabriquer des objets, matériels ou constructions conformes aux résultats de
prestations ou à des éléments de ces résultats. Sous réserve de mentionner le nom du
consultant prestataire, l'autorité contractante peut librement publier les résultats des
prestations.
91
103.2: Toutefois, l'autorité contractante n'acquiert pas du fait du marché, la propriété
des inventions nées, mises au point ou utilisées à l'occasion de l'exécution du marché,
ni celle des méthodes ou du savoir-faire. Le consultant est tenu cependant de
communiquer à l'autorité contractante, à la demande de celle-ci, les connaissances
acquises dans l'exécution du marché, que celles-ci aient donné lieu ou non à un dépôt
de brevet.
103.4 : Le titulaire garantit l'autorité contractante contre toutes les revendications des
tiers relatives à l'exercice de leurs droits de propriété littéraire, artistique ou
industrielle à l'occasion de l'exécution des prestations et de l'utilisation de leurs
résultats, notamment pour l'exercice du droit de reproduction. Pour sa part, l'autorité
contractante garantit le consultant contre les revendications des tiers concernant les
droits de propriété littéraire, artistique ou industrielle, les procédés ou les méthodes
dont elle lui impose l'emploi.
92
SECTION VIII :
ARTICLE 104
MARCHES A COMMANDES
Les marchés à commandes, passés après appel d'offres de prix unitaires ouvert ou
restreint, sont destinés à permettre à l'autorité contractante de passer des marchés
pour ses besoins courants dont il n'est pas toujours possible, en début d'année, de
prévoir l'importance exacte ou bien qui excèdent les possibilités de stockage.
Les marchés à commandes ne peuvent être passés pour plus d'un an.
Cependant, il peut être prévu au cahier des clauses administratives particulières une
clause de reconduction expresse, sans toutefois que la durée totale du contrat ne
puisse excéder deux (2) années.
L'exécution des commandes ainsi ouvertes est ordonnée par des bons de commande
successifs, qui indiquent la quantité à livrer, le lieu et le délai de livraison, ainsi que
les prix unitaires et le montant cumulé des commandes déjà effectuées.
Le règlement des marchés peut se faire par groupes de commandes, notamment dans
les marchés de centralisation visés à l’article 4 ci-dessus ayant pour objet de
regrouper, au niveau de l'autorité contractante, les besoins identiques de ses services
techniques.
93
ARTICLE 105
Les marchés sur dépenses contrôlées sont des marchés qui donnent lieu au
remboursement par l'autorité contractante des dépenses réelles autorisées et
contrôlées du titulaire, majorées d'honoraires ou affectées de coefficients destinés à
couvrir les frais généraux, les impôts, droits et taxes, et le bénéfice.
Les marchés qui comportent, en tout ou partie, des travaux, fournitures ou services
rémunérés en dépenses contrôlées, estiment le volume et indiquent la nature ainsi
que les conditions de règlement de ces dépenses.
94
TITRE IV : EXECUTION DES MARCHES
CHAPITRE I :
ARTICLE 106
NOTIFICATION D'APPROBATION
ARTICLE 107
ENTREE EN VIGUEUR
Dans les quinze jours calendaires suivant l'entrée en vigueur du marché, un avis
d'attribution définitive est publié dans le Bulletin officiel des Marchés publics, Dans
tout autre support national et dans un support à caractère sous-régional.
95
ARTICLE 108
ORDRE DE SERVICE
96
CHAPITRE II :
ARTICLE 109
PENALITES DE RETARD
109.1 Chaque marché doit prévoir, à la charge du titulaire, des pénalités de retard
pour le cas où le marché ne serait pas exécuté dans les délais contractuels et en fixer
le mode de calcul.
Le montant des pénalités est celui résultant de l'application du taux fixé dans le cahier
des clauses administratives générales applicable au marché considéré. Le montant
des pénalités de retard ne peut dépasser le montant non révisé du marché et de ses
avenants éventuels.
109.2 : Le montant des pénalités appliquées au titulaire est d'abord imputé sur les
sommes lui restant dues au titre des travaux, fournitures ou services déjà exécutés ou
à exécuter, puis sur les divers cautionnements en la possession de l'autorité
contractante au titre du marché.
109.3 : La remise totale ou partielle des pénalités peut être prononcée par le supérieur
hiérarchique de l'autorité contractante après avis conforme de la Structure
administrative chargée des marchés publics.
97
ARTICLE 110
AVENANTS
110.1 : Toute modification des clauses contractuelles d'un marché approuvé fait
l'objet d'un avenant conclu entre l'autorité contractante et le titulaire.
110.3 : Tout avenant impliquant une variation du montant du marché initial doit faire
l'objet d'une autorisation préalable du ministre chargé des Marchés publics ou de son
délégué, après avis de la Structure administrative chargée des marchés publics. Les
avenants sont signés et approuvés dans les mêmes conditions que le marché initial.
110.4 : La passation d'un avenant est obligatoire dans le cas de variation de la masse
des travaux, fournitures ou services sans variation du montant initial du marché.
110.5 : Le jeu normal des révisions de prix, en application des clauses contractuelles,
ne donne pas lieu à la passation d'avenant.
ARTICLE 111
CONTRÔLE DE L'EXECUTION
Ces missions sont exercées, selon les cas, par l'autorité contractante, le maître
d'ouvrage ou le maître d'ouvrage délégué, le maître d'œuvre, la Structure chargée de
l'élaboration et du contrôle du budget, la Structure administrative chargée des
Marchés publics, la Structure chargée du contrôle financier, la structure chargée de
la comptabilité exerçant les fonctions de paiement, les organes de recours et de
régulation.
98
CHAPITRE III :
SECTION I :
ARTICLE 112
CAUTIONNEMENT PROVISOIRE
Dans tous les cas, la dispense de cautionnement provisoire doit être mentionnée au
règlement particulier d'appel d'offres.
ARTICLE 113
Cette restitution ou mainlevée doit intervenir au plus tard trente (30) jours après la
date de cette désignation, sauf délai plus court mentionné dans le dossier d'appel à la
concurrence. A l'expiration de ce délai ou du délai de validité du cautionnement, le
cautionnement ou l'engagement de caution cesse de plein droit, même en l'absence
de remise du titre ou de mainlevée sauf pour le(s) attributaire(s).
A l'expiration du délai de validité de son offre, avant que le marché ne lui ait été
notifié, si l'attributaire se délie de son engagement, le cautionnement provisoire ou
l'engagement de caution qui le remplace cesse de plein droit, même en l'absence de
remise de titre ou de mainlevée.
100
ARTICLE 114
CAUTIONNEMENT DEFINITIF
114.1 : Tout titulaire d'un marché est tenu de fournir un cautionnement définitif en
garantie de la bonne exécution du marché et du recouvrement des sommes dont il
serait reconnu débiteur envers l'autorité contractante au titre dudit marché.
Dans tous les cas, la dispense de cautionnement définitif doit être mentionnée au
cahier des Clauses administratives particulières.
101
ARTICLE 115
RETENUE DE GARANTIE
Lorsque le marché comporte un délai de garantie, une partie de chaque paiement est
retenue par l'autorité contractante comme garantie pour couvrir l'obligation de parfait
achèvement des travaux, fournitures ou services.
La part des paiements retenue par l'autorité contractante ne peut être inférieure à 3%,
ni supérieure à 7,5 % de chacun des paiements à effectuer. Elle est fixée au cahier
des Clauses administratives particulières par l'autorité contractante.
ARTICLE 116
LIBERATION DE GARANTIES
116.2 : La retenue de garantie est restituée ou la caution qui la remplace est libérée,
à condition que le titulaire ait rempli ses obligations afférentes à la période de
garantie, par la remise du titre ou par la mainlevée délivrée par l’autorité contractante,
dans un délai maximum de trente (30) jours, sauf délai plus court mentionné dans le
marché, suivant la réception définitive.
102
116.3 : A l'expiration des délais susmentionnés, les garanties sont libérées, même en
l’absence de mainlevée, sauf si l'autorité contractante a notifié préalablement à cette
expiration à la caution par lettre recommandée, avec avis de réception ou par remise
contre émargement, que le titulaire n'a pas rempli toutes ses obligations. Dans ce cas,
il ne peut être mis fin à l’engagement de la caution que par mainlevée délivrée par
l'autorité contractante soit par remise du titre.
ARTICLE 117
ARTICLE 118
103
ARTICLE 119
L'autorité contractante peut également prévoir dans les cahiers des charges une
rémunération appropriée pour l'usage des choses déposées et des pénalités de retard
imputables au titulaire en cas de non-respect des délais de restitution des matériels,
machines, outillages, équipements remis.
ARTICLE 120
Le marché détermine les conditions dans lesquelles, en cas d'utilisation partielle des
approvisionnements ou de résiliation du marché ou de réduction de la masse de
travaux, fournitures ou services, le titulaire doit restituer à l'autorité contractante les
approvisionnements remis en excédent.
104
En cas de perte d'approvisionnements ou de défaut d'utilisation de ces
approvisionnements pour leur destination, le titulaire doit assurer, avant tout nouveau
paiement, au choix de l'autorité contractante :
ARTICLE 121
ARTICLE 122
AUTRES GARANTIES
Les cahiers des charges déterminent, s'il y a lieu, les garanties et sûretés autres que
celles visées dans le présent Code, qui peuvent être demandées à titre exceptionnel
aux titulaires pour garantir l'exécution de leurs engagements. Elles doivent indiquer
les droits que l'autorité contractante peut exercer et les conditions de leur libération.
105
ARTICLE 123
ENGAGEMENT DE LA CAUTION
ARTICLE 124
AGREMENT DE LA CAUTION
ARTICLE 125
REVOCATION DE LA CAUTION
125. 1: La caution peut faire l'objet de révocation dans les conditions fixées par arrêté
conjoint des ministres chargés des marchés publics et des finances en cas de
manquement à ses engagements.
106
1° soit de présenter dans le délai de vingt (20) jours, à compter de la date de cette
demande, une nouvelle caution ;
3° soit d'opter pour un prélèvement sur le premier paiement à venir, si celui-ci est
d'un montant au moins égal à la garantie qui était couverte par la caution jusqu'à sa
révocation.
Faute par le titulaire d'avoir mis en œuvre l'une des trois mesures ci-avant, la
résiliation du marché pourra être prononcée par l'autorité compétente.
107
SECTION II :
ARTICLE 126
NANTISSEMENT
Les créances nées ou à naître au titre d'un marché peuvent être affectées en
nantissement par une convention conclue entre le titulaire et un tiers, bénéficiaire du
nantissement.
Ce tiers ne peut être qu'une banque ou un établissement agrée à cet effet dans un des
pays membres de l'UEMOA.
ARTICLE 127
127.2 : Le nantissement prévu à l'alinéa précédent est établi dans les conditions de
forme et de fond de droit commun, sous réserve des articles 128 à 132 ci-dessous.
108
indique ses motifs de rejet de la procédure de nantissement par lettre recommandée,
avec accusé de réception ou remise contre émargement. Passé ce délai, il est réputé
avoir accepté la procédure.
ARTICLE 128
BENEFICIAIRE DU NANTISSEMENT
Sauf dispositions contraires contenues dans l'acte de nantissement et sauf l'effet des
privilèges indiqués à l'article 131 ci-dessous, le bénéficiaire d'un nantissement
encaisse seul le montant de la créance affectée en garantie, à charge pour lui de rendre
compte à celui qui a constitué le gage suivant les règles du mandat. Au cas où le
nantissement a été constitué au profit de plusieurs bénéficiaires, chacun d'eux
encaisse seul la part de la créance qui lui a été affectée dans l'acte notifié au
comptable ; le paiement peut avoir lieu entre les mains d'un mandataire commun
muni de pouvoirs réguliers si les parties l'ont expressément stipulé.
ARTICLE 129
CESSION DU NANTISSEMENT
109
Cette subrogation signifiée au titulaire ou acceptée par lui, conformément aux
dispositions de l'article 1690 du Code civil est notifiée, accompagnée de la copie
enregistrée des actes, au comptable assignataire dans les mêmes conditions que celles
fixées pour l'établissement du nantissement à l'article 127 ci-dessus.
ARTICLE 130
MAINLEVEE DU NANTISSEMENT
La mainlevée du nantissement est donnée par le bénéficiaire ou, le cas échéant, son
subrogé, au comptable détenteur de l'exemplaire unique mentionné à l'article 127.1
ci-dessus, par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise contre
émargement. Elle prend effet le dixième jour suivant celui de la réception de la lettre
ou de la remise par le comptable détenteur de l'exemplaire unique. La Structure
administrative chargée des marchés publics doit en être informée dans les mêmes
conditions que pour le nantissement.
ARTICLE 131
PRIVILEGES
Les droits des bénéficiaires des nantissements ou des subrogations prévus au présent
chapitre sont exercés conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Ils sont notamment primés par les privilèges suivants :
3° le privilège accordé dans les conditions prévues par le Code du travail aux salariés
des entreprises exécutant des Marches de travaux publics ;
110
ARTICLE 132
111
CHAPITRE IV :
ARTICLE 133
REGLES APPLICABLES
Sans préjudice des mesures prévues au présent Code, les mesures coercitives propres
à chaque marché et leurs modalités d'application sont définies par les cahiers des
charges.
ARTICLE 134
MISE EN DEMEURE
112
ARTICLE 135
1° l'établissement d'une régie totale ou partielle aux frais et risques du titulaire, selon
les dispositions prévues au marché à cet effet ;
SECTION II :
AJOURNEMENT
ARTICLE 136
La décision d'ajournement est prise par l'autorité contractante soit à son initiative
pour des raisons d'intérêt public soit à la demande du titulaire en cas de sujétions
imprévues.
113
ARTICLE 137
137.1 : Pour les marchés ayant une durée maximale de douze (12) mois, l'autorité
contractante peut ordonner l'ajournement de l'exécution du marché pour une durée
de plus de six (6) mois. Dans ce cas, le titulaire à droit à la résiliation de son marché.
Il en est de même en cas d'ajournements successifs dont la durée cumulée dépasse
six (6) mois.
137.2 : Cependant, pour les marchés ayant une durée d'exécution supérieure à douze
(12) mois, il peut être stipulé que le droit du titulaire au titre du présent article n'est
ouvert qu'après ajournement pour une durée ou des durées cumulées supérieures à
six (6) mois et ne pouvant excéder douze (12) mois.
ARTICLE 138
138.1 : En cas d'ajournement conformément aux articles 136 et 137 ci-dessus, sauf
lorsque la décision de l'autorité contractante n'a pas pour cause une faute ou un
manquement du titulaire à ses obligations, ce dernier a droit à une indemnité pour le
préjudice qu'il subit.
Cette indemnité, dont le montant est fixé contradictoirement, ne donne pas lieu à la
passation d'un avenant.
114
SECTION III :
RESILIATION
ARTICLE 139
POUVOIR DE RESILIATION
139.1 : Tout marché dont le montant est supérieur au seuil de dépenses défini à
l'article 74,3 ci-dessus peut faire l'objet d'une résiliation par le ministre chargé des
Marchés publics ou son délégué, après avis de la Structure administrative chargée
des marchés publics.
Le ministre chargé des Marchés publics peut déléguer son pouvoir de résiliation dans
des conditions qu'il fixe par arrêté.
139.2 : Tout marché dont le montant est inférieur au seuil de dépenses défini à
l'article74.3 ci-dessus peut faire l'objet d'une résiliation par le ministre de tutelle
technique ou son délégué après avis de la Structure administrative chargée des
Marchés publics.
139.3 : Les marchés des services extérieurs de l'Administration centrale de l'État, des
Établissements publics nationaux et des Projets situés en région, peuvent faire l'objet
d'une résiliation par le Préfet du département concerné, après avis de la Structure
administrative régionale chargée des Marchés publics.
139.4 : Dans le cas des sociétés d'Etat et des personnes morales visées à l'article 2 du
présent Code, la résiliation du marché relève de la compétence du conseil
d'administration, après avis de la Structure administrative chargée des Marchés
publics.
115
ARTICLE 140
PROCEDURE DE RESILIATION
2° à l'initiative du titulaire ;
En tout état de cause, la Structure administrative chargée des marchés publics peut
s'autosaisir en cas d'inaction des parties au contrat en vue de protéger les intérêts de
l'Etat.
ARTICLE 141
La résiliation à l'initiative de l'autorité contractante peut être prononcée par l'un des
organes visés à l'article 139 ci-dessus soit en l'absence d'une faute du titulaire soit en
cas d'une faute ou d'un manquement du titulaire.
116
ARTICLE 142
La résiliation à l'initiative du titulaire peut être prononcée par l'un des organes visés
à l'article 139 ci-dessus si le titulaire avoue sa carence ou si l'exécution du marché
est rendue impossible sans faute ni manquement de sa part.
ARTICLE 143
4° liquidation des biens du titulaire sauf en cas de cession globale d'actifs permettant
la poursuite de l'exécution du marché par un tiers agréé par l'autorité contractante.
117
Lorsque la résiliation est prononcée dans les cas indiqué, au présent article, aucune
indemnité au titre de cette résiliation n'est due au titulaire ou à ses ayants droit.
ARTICLE 144
En cas de résiliation conformément aux articles 139 à 142 ci-dessus, sauf lorsque la
décision de l'autorité contractante n'a pas pour cause une faute ou un manquement
du titulaire à ses obligations, ce dernier a droit à une indemnité pour le préjudice qu'il
subit.
Cette indemnité est strictement liée à la perte de bénéfice escompté, sur la période
considérée à la date de la résiliation, telle que cette perte résulte des pièces
justificatives, sauf fixation de leur mode de calcul par le marché.
Cette indemnité, dont le montant est fixé contradictoirement, ne donne pas lieu à la
passation d'un avenant.
118
TITRE V : REGLEMENT DES MARCHES PUBLICS
CHAPITRE I :
ARTICLE 145
Les marchés donnent lieu à des versements, soit à titre d'avances ou d'acomptes, soit
à titre de règlement pour solde, dans les conditions fixées par le présent Code.
ARTICLE 146
Une avance forfaitaire peut être accordée au titulaire par l'autorité contractante. Le
montant de cette avance ne peut dépasser 15% du montant initial du marché.
119
ARTICLE 147
ARTICLE 148
ARTICLE 149
Le principe et le montant de ces avances sont fixés, pour chaque marché, par le cahier
des clauses administratives particulières.
Les avances forfaitaire et facultative doivent être intégralement garanties par une
caution personnelle et solidaire constituée conformément aux articles 123 et 124 ci-
dessus.
Si le marché comporte une clause de révision de prix, il en est fait application lors
du versement des avances forfaitaire et facultative.
120
ARTICLE 150
Le cahier des Clauses administratives particulières fixe pour chaque marché les
conditions de remboursement des avances.
L'avance forfaitaire et l'avance facultative sont remboursées par déduction sur les
sommes dues au titulaire, selon les modalités déterminées par le marché.
ARTICLE 151
ACOMPTES
121
ARTICLE 152
Le montant des acomptes ne doit pas excéder la valeur des prestations auxquelles ils
se rapportent, une fois déduites, le cas échéant, les sommes nécessaires au
remboursement des avances.
Les cahiers des clauses administratives générales fixent pour chaque catégorie de
marché les termes périodiques ou les phases techniques d'exécution en fonction
desquelles les acomptes doivent être versés.
ARTICLE 153
Le règlement pour solde a pour objet le versement au titulaire des sommes dues au
titre de l'exécution des travaux, fournitures ou services, objet du marché, après
déduction des versements effectués au titre des avances et des acomptes de toute
nature non encore récupérés par l'autorité contractante et de toutes sommes dont le
titulaire serait, le cas échéant, redevable au titre du marché. Le marché peut prévoir
des réceptions définitives partielles, donnant lieu, chacune pour ce qui la concerne,
à un règlement pour solde.
122
ARTICLE 154
154.1 Les dispositions des articles 145 à 153 ci-dessus s'appliquent aux sous-traitants
définis aux articles 53 et 132 du présent Code, sous réserve des dispositions
particulières ci-après :
2° les avances sont versées, sur leur demande, aux sous-traitants bénéficiaires du
paiement direct au prorata de leur participation à l'exécution du marché, sous réserve
que si un cautionnement ou une caution a été prévue par le marché, le titulaire ait
constitué le cautionnement ou la caution en garantie de cette avance ;
154.2 : Le principe et les modalités du paiement direct aux sous-traitants doivent être
prévus au cahier des clauses administratives particulières ou, le cas échéant dans
l'avenant y relatif.
154.3 : Les règlements à faire au sous-traitant sont effectués sur la base des pièces
justificatives revêtues de l'acceptation du titulaire du marché. Dès réception de ces
pièces, l'autorité contractante avise le sous-traitant et lui indique les sommes dont le
paiement à son profit a été accepté par le titulaire du marché. Dans le cas où ce dernier
123
ne donnerait pas suite à la demande de paiement du sous-traitant, celui-ci saisit
l'autorité contractante qui met aussitôt en demeure sous huitaine le titulaire d'apporter
la preuve qu'il a opposé un refus motivé à son sous-traitant, faute de quoi, l'autorité
contractante règle les sommes restant dues au sous-traitant.
ARTICLE 155
124
CHAPITRE II :
ARTICLE 156
REGLES GENERALES
Les opérations effectuées par le titulaire d'un marché qui donnent lieu à un versement
d'avance ou d'acompte ou à un paiement pour solde doivent être constatées par un
écrit dressé par le représentant de l'autorité contractante ou accepté par elle.
Des délais de paiement plus courts peuvent être accordés aux petites et moyennes
entreprises ou dans le cadre d'exécution de projets spécifiques.
125
ARTICLE 157
DELAI DE PAIEMENT
Le marché précise le délai de paiement des sommes dues par l'autorité contractante.
Pour tout paiement au titulaire autre que le paiement de l'avance forfaitaire et de
l'avance facultative de démarrage, le délai de paiement court, soit à partir du dernier
jour de constatation de l'exécution des travaux, des prestations ou de la livraison des
fournitures faisant l'objet du paiement en cause, soit du jour fixé par les stipulations
particulières du marché.
ARTICLE 158
Les délais prévus aux articles 149 et 157 ci-dessus peuvent être suspendus par
l'autorité contractante lorsque des causes imputables au titulaire s'opposent au
paiement.
Dans ce cas, l'autorité contractante fait connaître au titulaire les raisons qui
s'opposent au paiement et réclame, par bordereau de rejet adressé par lettre
recommandée avec accusé de réception ou remise contre émargement, huit (8) jours
au moins avant l'expiration du délai de paiement, les pièces à fournir ou à compléter,
ces dernières ne pouvant concernée que les éléments dont le titulaire a la
responsabilité.
Ce rejet suspend le délai de paiement jusqu'à la remise par le titulaire, par lettre
recommandée avec accusé de réception ou remise contre émargement, des
justifications ou pièces qui lui sont réclamées. Si cette suspension se révèle non
fondée ou résulte de la carence de l'autorité contractante, le titulaire a le droit de se
prévaloir des dispositions de l’article 159 ci-dessous.
126
ARTICLE 159
INTERETS MORATOIRES
Sous réserve des dispositions de l'article 157 ci-dessus, le retard de paiement ouvre
droit au versement d'intérêts moratoires au profit du titulaire. Les intérêts moratoires
ne sont exigibles que sur les sommes dues à titre de paiement de prestations réalisées.
Le retard de paiement des avances n'est pas sanctionné par des intérêts moratoires.
Les intérêts moratoires sont calculés à un taux fixé par le ministre chargé des
Finances au taux d'escompte de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
majoré d'un point.
Toutefois, si le titulaire est débiteur des droits et taxes sur son chiffre d'affaires au
moment de l'encaissement des sommes qui lui sont dues, les intérêts moratoires sont
calculés sur les sommes dues, déduction faite desdites taxes.
Les intérêts moratoires courent du jour suivant l'expiration des délais de paiement
fixés aux articles 149 et 157 ci-dessus jusqu'au jour de l'émission par le comptable
assignataire du titre établissant le règlement. Leur calcul est fait sur la base de jours
calendaires et d'années de 365 jours.
Les intérêts moratoires sont dus au titulaire, sur sa demande motivée et chiffrée, et
sont payables au plus tard soixante (60) jours suivant la date de réception de cette
demande par l'autorité contractante. Sauf stipulations contraires prévues dans le
marché, ils sont capitalisés une année après la date à laquelle leur paiement était
échu. Le paiement des intérêts moratoires ne nécessite pas la passation d'un avenant.
127
TITRE VI : CONTRÔLE ET REGULATION DU SYSTEME DES
MARCHES PUBLICS
CHAPITRE I :
ARTICLE 160
MISSIONS DE CONTRÔLE
128
ARTICLE 161
ORGANES DE CONTROLE
ARTICLE 162
les marchés que l'autorité contractante souhaite passer par appel d'offres
restreint ou par entente directe ;
les marchés dont la valeur estimée est égale ou supérieure aux seuils fixés par
arrêté du ministre chargé des Marchés publics ;
les avenants aux marchés ci-dessus ou qui ont pour effet de porter le montant
du marché au montant du seuil d'examen du dossier ;
129
c) les propositions d'attribution du marché ;
f) le dossier d'approbation.
ARTICLE 163
Chaque cellule de passation des marchés établit avant le 31 mars de chaque année à
l'intention de la Structure administrative chargée des marchés publics et de l'autorité
de tutelle dont dépend la cellule visée, un rapport annuel sur l'ensemble des marchés
publics passés l'année précédente. Entre autres informations, ce rapport comporte
l'état d'exécution des marchés, la liste des entreprises défaillantes et précise la nature
des manquements constatés et, un compte rendu détaillé des marchés passés par
entente directe.
130
CHAPITRE II :
ARTICLE 164
MISSIONS DE REGULATION
formuler des avis au ministre chargé des Marchés publics pour la définition et
l'amélioration des politiques en la matière ;
assurer le suivi de la mise en œuvre des résultats des audits, des décisions sur
les plaintes des soumissionnaires et des actions de réforme des Marchés
publics ;
131
ARTICLE 165
AUTORITE DE REGULATION
132
TITRE VII : REGLEMENTS DES DIFFERENDS ET LITIGES
CHAPITRE I :
ARTICLE 166
ARTICLE 167
Ce recours doit être exercé dans les dix (10) jours ouvrables de la publication ou de
la notification de la décision ou du fait contesté.
133
ARTICLE 168
168.1 : Les décisions rendues au titre du recours visé à l'article précédent peuvent
faire l'objet d'un recours effectif devant l'Autorité de régulation dans un délai de cinq
(5) jours ouvrables à compter de la publication ou de la notification de la décision
faisant grief.
168.2: L'Autorité de régulation rend sa décision dans les dix (10) jours ouvrables à
compter de la déclaration de recevabilité de la requête, faute de quoi l'effet suspensif
levé.
Les décisions de l'Autorité de Régulation ne peuvent avoir pour effet que de corriger
la violation alléguée ou d'empêcher que d'autres dommages soient causés aux intérêts
concernés
134
ARTICLE 169
169.4 : L'avis de règlement de la Commission est donné dans un délai de sept jours
ouvrables à compter de la déclaration de recevabilité de la requête.
169.5 : Cet avis doit faire l'objet d'une décision d'homologation du ministre chargé
des Marchés publics ou son délégué dans un délai de sept (7) jours ouvrables.
L'absence de réponse du ministre dans le délai requis, vaut homologation de cet avis.
135
CHAPITRE II :
RECOURS JURIDICTIONNELS
ARTICLE 170
Après l'épuisement des voies de recours non juridictionnels, les litiges relatifs aux
marchés publics sont soumis aux juridictions compétentes pour connaître du
contentieux des contrats administratifs.
ARTICLE 171
Ces litiges relatifs aux Marchés publics peuvent également être soumis à un tribunal
arbitral dans les conditions prévues par l'Acte uniforme de l’OHADA relatif à
l'arbitrage.
136
TITRE VIII : MARCHES DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
ARTICLE 172
REGLES APPLICABLES
Les dispositions ci-après prescrites pour les collectivités territoriales sont, mutatis
mutandis, également applicables aux associations, établissements publics, sociétés,
et organismes divers qu'elles peuvent créer dans le cadre de leur politique de
développement économique et social, de regroupement ou de coopération.
ARTICLE 173
173.1 : La passation des marchés par les collectivités territoriales est soumise le cas
échéant, à l'autorisation préalable des organes compétents de la collectivité
territoriale concernée tels qu'ils sont définis par les lois et règlements.
137
Pour les marchés d'un montant supérieur au seuil de dépense visé au présent article,
l'attribution définitive est soumise à l'avis technique de la Structure administrative
chargée des marchés publics qui doit se prononcer dans un délai de sept jours
ouvrables. A cet effet, la collectivité, territoriale transmet l'original de chaque offre,
le procès-verbal d'ouverture, le rapport d'analyse et le procès-verbal d'attribution
provisoire à la représentation régionale compétente de la Structure administrative
chargée des marchés publics.
La collectivité territoriale notifie dans tous les cas l'attribution définitive du marché
au soumissionnaire retenu et informe les soumissionnaires non retenus.
173.5: L'approbation des marchés inférieurs au seuil précité est donnée par l'organe
exécutif collégial de la collectivité municipalité ou bureau de la collectivité
territoriale concernée. Au-dessus de ce seuil, l'approbation est donnée par
délibération de l'organe délibérant de la collectivité.
ARTICLE 174
174.2: Peuvent participer à cette commission, avec voix consultative, toute personne
désignée par le président de la Commission, en raison de ses compétences technique,
juridique ou financière.
ARTICLE 175
Les marchés passés par les Collectivités territoriales restent soumis au contrôle de la
tutelle dans les conditions définies par les lois et règlements applicables à la
collectivité concernée.
Le contrôle de l'exécution du marché est assuré par le maître d'œuvre s'il existe,
assisté par le service technique de la Collectivité territoriale.
Dans tous les cas, tous les marchés passés par les collectivités territoriales
conformément au présent Code, sont soumis à un contrôle a posteriori de la Structure
administrative chargée des marchés publics.
139
ARTICLE 176
PROCEDURES DEROGATOIRES
140
TITRE IX : LES CONVENTIONS DE DELEGATION DE SERVICE
PUBLIC
ARTICLE 177
DISPOSITIONS APPLICABLES
ARTICLE 178
AUTORITES DELEGANTES
Les services délégués par l'Etat ou les collectivités territoriales, quelle que soit la
forme de la délégation, ne peuvent faire l'objet d'une subdélégation de la part de la
personne morale bénéficiaire.
ARTICLE 179
PUBLICITE
ARTICLE 180
141
SELECTION DES OFFRES ET ATTRIBUTION DE LA CONVENTION
ARTICLE 181
NEGOCIATIONS FINALES
Le comité ad hoc est créé par arrêté du ministre assurant la tutelle administrative de
l'autorité délégante.
ARTICLE 182
142
SIGNATURE ET APPROBATION DES CONVENTIONS DE
DELEGATION DE SERVICE PUBLIC
182.1 : Les conventions de délégation de service public sont d'abord signées, après
avis du comité ad hoc visé à l'article 181 ci-dessus, par le délégataire retenu ou son
représentant légal. Elles sont ensuite signées par l'autorité délégante.
Lorsque l'autorité délégante est l'Etat, ces conventions sont signées conjointement,
au nom et pour le compte de l'Etat, par le ministre en charge des finances, le ou les
ministres en charge de l'activité ou du secteur dont relèvent les prestations déléguées,
après avis de la Structure administrative chargée des marchés publics.
Lorsque l'autorité délégante est une Collectivité territoriale, ces conventions sont
signées par l'autorité légalement compétente pour la représenter, après avis favorable
de la Structure administrative chargée des Marchés publics.
182.2 : Les conventions passées par les collectivités territoriales, nonobstant les
approbations requises en application des règles pertinentes du Code des marchés
publics, sont soumises au contrôle de la tutelle conformément aux lois ou règlements
applicables à la collectivité territoriale concernée.
Les conventions de délégation de service public passées par les personnes morales
de droit privé assujetties au présent Code sont signées dans les mêmes conditions que
celles passées par l'Etat.
Dans tous les cas, toute convention de délégation de service public passée par l'Etat
ne peut entrer en vigueur qu'après une approbation par décret pris en Conseil des
ministres.
143
TITRE X : SANCTION DES VIOLATIONS DE LA REGLEMENTATION
DES MARCHES PUBLICS
CHAPITRE I :
ARTICLE 183
Sans préjudice des sanctions légales, sont exclus de manière temporaire ou définitive
de la participation à toute procédure de Marché public, en fonction de la gravité de
la faute commise, les fonctionnaires, agents publics ou privés relevant des personnes
morales visées à l'article 2 ci-dessus dont la responsabilité est engagée pour tout
marché public, passé, exécuté, contrôlé ou payé en violation des dispositions du
présent Code.
des auteurs de fractionnement des dépenses tel que défini à l'article 6 ci-dessus
;
des fonctionnaires ayant des intérêts de nature à compromettre leur
indépendance vis-à-vis d'une entreprise soumise au contrôle de leur
administration ou en relation contractuelle avec celle-ci, qui ne se sont désistés
au moment d'examiner les dossiers qui leur sont confiés ;
des agents qui interviennent dans l'exécution de marchés non approuvés par
l'autorité compétente ;
des agents qui autorisent, ordonnent ou qui contribuent à quelque titre que ce
soit à tout paiement qui ne correspond pas aux biens ou services effectivement
fournis, ou alors dont les prestations y relatives ne sont pas achevées et n'ont
pas fait l'objet d'une réception régulière.
145
ARTICLE 184
l'agent qui prend, soit en pleine connaissance de cause, soit par une négligence
inadmissible une décision manifestement irrégulière ;
l'agent qui sollicite ou reçoit une rémunération en espèces ou en nature pour
accomplir un acte dans le cadre de ses fonctions officielles, ou bien pour ne
pas agir alors qu'il lui est fait obligation d'agir ;
l'agent qui manipule l'offre d'un candidat en vue de la rendre conforme ou non
conforme aux critères définis dans le dossier de mise en concurrence ;
146
CHAPITRE II :
ARTICLE 185
INEXACTITUDES DELIBEREES
Les inexactitudes délibérées dans les attestations ou justifications contenues dans une
offre entraînent l'élimination du soumissionnaire de la concurrence en cours et son
exclusion temporaire ou définitive de toute participation aux marchés publics, de
même que l'annulation de la décision d'attribution si celle-ci avait été déjà prise.
Lorsque de telles inexactitudes contenues dans une offre sont constatées après
notification du marché, l'autorité contractante signataire peut, sans mise en demeure
préalable et aux torts, frais et risques du titulaire, demander soit en complément de
la sanction :
la résiliation du marché ;
147
ARTICLE 186
PRATIQUES FRAUDULEUSES
Sans préjudice des sanctions pénales prévues par les lois et règlements en vigueur,
l'entrepreneur, le fournisseur ou le prestataire de services ayant :
fait une présentation erronée des faits afin d'influer sur la passation ou
l'exécution d'un marché ;
exclusion des marchés publics, soit définitivement, soit pour une durée
déterminée, en fonction de la gravité de la faute commise par l'entrepreneur,
le fournisseur ou le prestataire de services coupable y compris, en cas de
collusion prouvée, toute entreprise qui possède la majorité du capital de
l'entreprise concernée, ou dont l’entreprise accusée possède la majorité du
capital.
148
ARTICLE 187
ACTES DE CORRUPTION
187.1 : Sans préjudice des sanctions pénales encourues, toute tentative faite par un
soumissionnaire pour influer sur l'évaluation des offres ou sur les décisions
d'attribution, y compris en proposant des présents, ou tout autre avantage, entraîne :
l'exclusion des marchés publics, soit indéfiniment, soit pour une durée
déterminée en fonction de la gravité de la faute commise par l'entreprise
coupable, y compris, en cas de collusion prouvée, toute entreprise qui possède
la majorité du capital de l'entreprise concernée, ou dont l'entreprise accusée
possède la majorité du capital.
Un arrêté pris par le ministre chargé des Marchés publics, définit les modalités
d'application des sanctions visées dans les dispositions du présent titre.
149
TITRE XI : DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
ARTICLE 188
DELAIS
Les délais prévus au présent Code sont francs sauf lorsqu'ils sont exprimés en jours
ouvrables. Lorsque le dernier jour d'un délai est un dimanche, un samedi, un jour
férié ou un jour chômé, ce délai est prolongé jusqu'à la fin du premier jour ouvrable
qui suit.
Les délais prévus au présent Code peuvent être modifiés par arrêté du ministre chargé
des marchés publics.
ARTICLE 189
DISPOSITIONS TRANSITOIRES
ARTICLE 190
ENTREE EN VIGUEUR
150
ARTICLE 191
Toute dérogation aux dispositions du présent Code devra faire l'objet d'un décret
pris en Conseil des ministres.
ARTICLE 192
EXECUTION
Laurent GBAGBO
151
TEXTES MODIFICATIFS ET
COMPLEMENTAIRES
152
DECRET N°2021-869 DU 15 DÉCEMBRE 2021 FIXANT LES SEUILS DE
RÉFÉRENCE DE VALIDATION ET D'APPROBATION DANS LE CADRE
DE LA PASSATION DES MARCHÉS PUBLICS
ARTICLE 1
NOTION DE SEUILS
Les seuils fixés par le présent décret, en application des dispositions du Code des
Marches publics, sont les montants à partir
desquels il est fait obligation de se conformer à une procédure ou de respecter la
prééminence d'une compétence définie par ledit Code.
Le Code des Marches publics définit trois types de seuils :
— les seuils de référence, en application de l’article 5 du Code des Marches
publics;
— les seuils de validation ou de contrôle a priori de la structure administrative
chargée du contrôle des Marches publics, en application des articles 63 et 75 du
Code des Marches publics ;
— le seuil d'approbation des Marches publics, en application de l’article 83 du
Code des Marches publics.
ARTICLE 2
APPRÉCIATION DES SEUILS
153
CHAPITRE 2 : SEUILS DE RÉFÉRENCE
ARTICLE 3
FIXATION DU SEUIL DE RÉFÉRENCE
Le seuil de référence est le montant des crédits budgétaires partir duquel il est fait
obligation à tout assujetti de recourir aux procédures de passation de marchés
publics définies par les dispositions du Code des marches publics.
Le seuil de référence, tel que prévu à l’article 5 du Code des marchés publics est
fixé à 100 000 000 de francs CFA pour toutes les entités assujetties audit Code, a
l'exception des collectivités territoriales pour lesquelles le seuil est de 30 000 000
de francs CFA.
ARTICLE 4
CRÉDITS BUDGÉTAIRES INFÉRIEURS AU SEUIL DE RÉFÉRENCE
Les dépenses dont les crédits budgétaires sont inférieurs au seuil de référence
sont exécutées suivant les procédures simplifiées prévues par décret.
ARTICLE 5
SANCTIONS
154
CHAPITRE 3 : SEUIL DE VALIDATION
ARTICLE 6
VALIDATION DES DOSSIERS D'APPELS D'OFFRES
Les autorités contractantes ont l'obligation de faire valider les dossiers d'appel a
concurrence à partir du seuil prévu pour le recours à la Procédure simplifiée à
compétition limitée (PSL), par la structure administrative chargée du contrôle des
marches publics, avant leur mise à disposition aux candidats ou la publication des
avis dans les supports autorités. La structure administrative chargée du contrôle des
marchés publics dispose d'un délai de cinq jours ouvrables pour la validation des
dossiers d'appel à concurrence.
ARTICLE 7
VALIDATION DES PROPOSITIONS D'ATTRIBUTION
155
CHAPITRE 4 : SEUILS D'APPROBATION
ARTICLE 8
APPROBATION DES MARCHES PAR LE MINISTRE CHARGÉ DES
MARCHES PUBLICS
ARTICLE 9
APPROBATION DES MARCHES PUBLICS PAR LES AUTRES
AUTORITÉS OU ORGANES
Les autorités ci-dessous citées sont compétentes pour approuver les marchés
publics selon les seuils ci-après détermines :
— les marches de l'administration centrale de l'Etat, des établissements publics
nationaux et des projets, d'un montant inferieur A 300 000 000 de francs CFA sont
approuves par le ministre technique de l'autorité contractante, après avis de la
structure administrative chargée du contrôle des marches publics. Le ministre
technique peut déléguer sa compétence d'approbation a un membre de son Cabinet
selon un seuil qu'il fixe par arrêté ;
—les marchés des services extérieurs de l’administration centrale de l’Etat, des
établissements publics nationaux et des projets situés en région, sont approuves par
le préfet du département concerné. Le préfet peut déléguer sa compétence
d'approbation à l'un de ses collaborateurs, selon un seuil qu'il fixe par arrêté.
Le dossier d'approbation est soumis à la signature du préfet par la structure
administrative chargée du contrôle des marches
publics ;
156
— les marchés des collectivités territoriales d'un montant inférieur a 100 000 000
de francs CFA sont approuves par l'organe exécutif de la collectivité (la
municipalité, le bureau du district
ou du conseil). A partir du montant de 100 000 000 de francs CFA, les marches
sont approuves par l'organe délibérant de la collectivité (conseil municipal, conseil
du district et conseil
régional) ;
— les marches passes par les sociétés d'Etat, les sociétés a participation financière
publique majoritaire et autres entités assimilées telles que définies à l’article 2 du
Code des marchés
publics sont approuvés par le Conseil d'administration.
Le Conseil d'administration peut déléguer cette compétence au directeur général,
selon un seuil qu'il fixe par délibération ou décision ;
— les marches des institutions, structures ou organes de l'Etat cries par la
Constitution, la loi ou le règlement, sont approuves par l'autorité légalement
compétente pour représenter l'institution, la structure ou l'organe. Cette autorité
peut déléguer sa compétence d'approbation à l'un de ses collaborateurs, selon un
seuil qu'elle fixe par arrêté ou décision.
157
CHAPITRE 5 : DISPOSITION FINALE
ARTICLE 10
Le ministre du Budget et du Portefeuille de l'Etat assure l'exécution du présent
décret qui sera publié au Journal officiel de la République de Côte d'Ivoire.
Alassane OUATTARA.
158
DECRET N°2021-870 DU 15 DÉCEMBRE FIXANT LES MODALITÉS DE
CONSTITUTION DES GARANTIES ET DE RÉVOCATION DES
GARANTS DANS LES MARCHÉS PUBLICS
ARTICLE 1
OBJET
Le présent décret a pour objet de définir les modalités de constitution des garanties
et de révocation des garants dans les marches publics, telles que prévues aux
articles 95 à 108 du Code des Marches publics
ARTICLE 2
TYPES DE GARANTIE
Le Code des Marches publics définit sept types de garanties que sont :
- la garantie d'offre ou de soumission, destine à garantir l’engagement du candidat à
maintenir son offre ou sa soumission pendant le délai de validité des offres et à
exécuter le marché si celui-ci lui est attribué ;
- la garantie de bonne exécution, destine à garantir la bonne exécution du marché et
le recouvrement des sommes dont le titulaire serait reconnu débiteur envers
l'autorité contractante an titre du marché ;
- la garantie de restitution de l' avance facultative ou forfaitaire exigée aux titulaires
des marches, en contrepartie de la perception d’une avance de démarrage des
travaux, fournitures et services ;
- la garantie en remplacement de la retenue de garantie, destinée à couvrir
l'obligation de parfait achèvement des prestations ;
- la garantie de restitution des biens, destinée à couvrir la restitution des biens en
l'état remis par l'autorité contractante au titulaire ;
- la garantie d'approvisionnement, destine à couvrir le remboursement de la valeur
des approvisionnements faits par l'autorité contractante au titulaire ;
- la garantie en cas de délai de paiement, destine à couvrir les avances et sommes
dues à d'autres titres lorsqu'un délai est accordé au titulaire pour régler, au profit de
l'unité de gestion administrative, la partie des avances restant à rembourser et les
sommes dues à d'autres titres en cas de résiliation partielle ou totale du marché ou
de réduction de la masse des travaux, fournitures ou services.
159
ARTICLE 3
FORMATION DE LA GARANTIE
ARTICLE 4
FORMES ET CONSTITUTION DES GARANTIES
ARTICLE 5
DÉLIVRANCE DES GARANTIES
Les garanties citées à l’article 2 du présent décret, sont délivrées par les banques,
les établissements de crédit ou les tiers agrées à cet effet par le ministre chargé des
Finances, à l'exclusion de la consignation d'espèces.
A l'exception de la garantie de soumission pour laquelle le choix de la structure de
délivrance est laisse à l' appréciation des candidats, le dossier d'appel d' offres doit
expressément prévoir,
parmi les structures visée a l'alinéa 1 du présent article, celles qui sont retenues
pour la délivrance des autres types de garantie.
ARTICLE 6
SUBSTITUTION DE GARANTIE
Toute garantie constituée dans le cadre de l'exécution d'un marché public peut à
tout moment faire l'objet de substitution sous l'une des formes mentionnées a
l'article 4 du présent
décret.
Toutefois, aucune substitution n’est possible lorsque l'autorité contractante ou le
maitre d'œuvre, s'il existe, a commencé à appeler la garantie ou lorsque cette
substitution est envisagée moins
de quinze jours avant l'expiration de la date de validité de l’engagement.
161
ARTICLE 7
RÉVOCATION DU GARANT
Tout garant peut être révoqué, après avis de la structure administrative chargée du
contrôle des marches publics, par arrêté conjoint du ministre chargé des Marches
publics et du ministre chargé des Finances, avant le terme des engagements pris, dans
l’un des cas suivants :
- à la demande motivée du garant, si, à cause du manquement à une obligation du
titulaire, il a fait constater la résiliation de la convention qui les lie ou en a obtenu la
résiliation par la justice ;
- conformément à la convention établissant la garantie, si la survenue d’un fait la
rend caduque ou inapplicable ;
- s'il est survenu une modification majeure dans la situation juridique du garant,
anéantissant ou réduisant de façon significative le crédit confère par la garantie. La
révocation doit être prononcé en cas de faillite, de dissolution, de liquidation
judiciaire, d'admission au bénéfice du règlement préventif ou de redressement
judiciaire du garant ;
- en cas de défaillance du garant.
En cas de défaillance, d'admission au bénéfice du règlement préventif ou de
redressement judiciaire du garant, la révocation rend celui-ci d'office inéligible a une
nouvelle procédure visant à admettre sa garantie dans une procédure de marches
publics. L'inéligibilité ne peut être levée que par arrêté conjoint du ministre chargé
des Marches publics et du ministre chargé des Finances, après avis motive de la
structure administrative chargée du contrôle des marchés publics.
Le remplacement du garant révoque se fait conformément aux dispositions du Code
des Marches publics.
ARTICLE 8
EXEMPTION DE LA GARANTIE
Les entreprises artisanales assujetties à l’impôt synthétique et inscrites à la
Chambre des métiers, sont dispensées de fournir la garantie de soumission et la
garantie de bonne exécution.
162
ARTICLE 9
Le ministre du Budget et du Portefeuille de 1'Etat est chargé de l'exécution du
présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République de Côte d'Ivoire.
Alassane OUATTARA.
163
DECRET N° 2021-909 DU 22 DÉCEMBRE 2021 FIXANT LES MODALITÉS
D'EXÉCUTION DES CRÉDITS BUDGÉTAIRES DANS LE CADRE DES
PROCÉDURES PRÉVUES PAR LE CODE DES MARCHES PUBLICS
ARTICLE 1
OBJET
Le présent décret a pour objet de fixer les modalités d'exécution des crédits
budgétaires dans le cadre des procédures prévues par le Code des Marches publics.
ARTICLE 2
Les crédits budgétaires reçus en transfert ou en subvention par les entités assujetties
au Code des Marches publics font l'objet de passation de marches, après leur
éclatement par nature économique selon la nomenclature budgétaire de chaque
entité.
Le seuil de référence, tel que demi à l'article 5 du Code des Marches publics,
s'apprécie au regard des crédits budgétaires inscrits par nature économique, au niveau
de chaque activité, au sein de l'unité de gestion administrative.
164
CHAPITRE 3 : MARCHÉS PASSÉS EN DESSOUS DU SEUIL DE
RÉFÉRENCE
ARTICLE 3
PROCÉDURES APPLICABLES
Les dépenses dont les crédits budgétaires sont en-deçà du seuil de référence, sont
exécutées suivant les procédures simplifiées de passation des marchés publics.
Il peut toutefois être recouru aux procédures prévues au titre V du Code des
Marches publics.
ARTICLE 4
ARTICLE 5
Les entités assujetties au Code des Marches publics ont recours à une entente
directe avec un entrepreneur, fournisseur ou prestataire lorsque les crédits
budgétaires de la nature économique qui supportent la dépense, tel qu'il ressort de
la nomenclature budgétaire propre à chaque entité, sont inférieurs à 10.000.000 de
francs CFA.
Le recours à cette procédure ne requiert aucune autorisation préalable et n'est
soumis à aucune condition particulière.
165
Les commandes de biens et services issues d'une procédure simplifiée d'entente
directe, font l'objet d'une procédure budgétaire d'engagement par bon de
commande.
ARTICLE 6
Les entités assujetties au Code des Marches publics ont recours à une demande de
cotation auprès de trois entrepreneurs, fournisseurs ou prestataires lorsque les
crédits budgétaires de la nature économique qui supportent la dépense, tel qu'il
ressort de la nomenclature budgétaire propre à chaque entité, sont supérieurs ou
égaux à 10.000.000 de francs CFA et inferieurs à 30.000.000 de francs CFA.
A la demande de l'autorité contractante, la structure administrative chargée du
contrôle des marches publics peut toutefois autoriser, à titre exceptionnel, une
cotation auprès d'un ou de deux opérateurs.
L'invitation des entreprises, fournisseurs ou prestataires A présenter un devis ou
une facture pro-forma se fait sur la base d'un formulaire de demande de cotation,
élabore par la structure administrative chargée du contrôle des marches publiques.
Les commandes de biens et services, suivant la procédure simplifiée de demande
de cotation, sont passées sur la base de propositions financières soumises sous la
forme de devis ou de facture pro-forma, à partir de descriptions précises des
travaux, des fournitures ou des services ou à partir de termes de référencé élaborés
par l'autorité contractante.
Le responsable de la structure contractante procède à la comparaison de trois
devis ou factures pro-forma, attribue le marché à l'entreprise dont l'offre est évaluée
économiquement la plus avantageuse, remplit et signe le formulaire de sélection.
L'autorité contractante notifie l'attribution au soumissionnaire retenu et informe
tous les autres soumissionnaires du rejet de leurs offres.
Les commandes issues des procédures simplifiées de demande de cotation font
l'objet d'une procédure budgétaire d'engagement par bon de commande.
166
ARTICLE 7
7.1. Les entités assujetties au Code des Marches publics, à l'exception des
collectivités territoriales, ont recours à la procédure simplifiée à compétition limitée
(PSL) lorsque les crédits budgétaires de la nature économique qui supportent la
dépense sont supérieurs
ou égaux à 30. 000.000 de francs CFA et inferieurs à 50.000.000 de francs CFA.
L'autorité contractante :
a. élabore le dossier d'appel à concurrence à partir du dossier type de consultation
allège, mis à disposition par la structure administrative chargée du contrôle des
marches publics ;
b. sollicite de manière simultanée des offres auprès d'au moins cinq opérateurs qui
justifient de capacités à exécuter le marché.
A la demande de l'autorité contractante, la structure administrative chargée du
contrôle des marches publics peut toutefois autoriser la consultation de moins de
cinq operateurs lorsque le nombre exige ne peut être atteint, sans que ce nombre ne
soit en-deçà de trois ;
c. s'assure que tous les opérateurs sollicites manifestent effectivement le désir de
participer à la compétition, notamment en confirmant leur participation par une
lettre d'intention dans un délai de trois jours ouvrables à compter de la réception de
la lettre d'invitation. Tout opérateur sélectionné qui, sans motif valable, ne dépose
pas une offre, est exclu par l'autorité contractante pour toutes les autres procédures
simplifiées organisées au cours de la même année budgétaire ;
d. accorde un délai de sept jours, à compter de la date de la réception du dossier de
consultation par les candidats présélectionnés, en vue de la préparation de leurs
offres ;
e. met en place une Commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres
(COPE) composée comme suit :
— un représentant de l'autorité contractante, président ;
— un représentant du service utilisateur, rapporteur ;
—un représentant du service technique, le cas échéant, membre ;
— un représentant du maitre d'œuvre, s'il existe. Dans ce cas, il assure la fonction
de rapporteur ;
— un représentant de l'organe chargé du contrôle de la régularité de la dépense,
place auprès de l'autorité contractante notamment, le contrôle financier, le contrôle
budgétaire ou assimile.
Le président de la Commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres
167
convoque les membres de la Commission au moins trois jours avant la séance
d'ouverture des plis ou de jugement des offres.
La Commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres ne peut valablement
siéger que si au moins trois de ses membres sont présents, dont nécessairement les
représentants de l'autorité contractante et de l'organe chargé du contrôle de la
régularité de la dépense.
La Commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres procède à
l'ouverture des plis, quel que soit le nombre d'offres reçues.
7.2. La Commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres attribue le
marché dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de la date d'ouverture des
plis, au soumissionnaire ayant présenté l'offre évaluée économiquement la plus
avantageuse et dresse un procès-verbal d'attribution.
L'autorité contractante notifie l'attribution au soumissionnaire retenu, informe
tous les autres soumissionnaires du rejet de leurs offres et procède à l'affichage des
résultats dans ses locaux. Elle met gratuitement à la disposition des
soumissionnaires, à leur demande, un rapport d'évaluation synthétique. Ce rapport
indique notamment le ou les attributaires, les offres ayant fait l'objet de rejet ainsi
que les motifs de rejet.
Les marches attribues font l'objet de contrats simplifies sur la base d'un modèle
élabore par la structure administrative chargée du contrôle des marches publics.
Pour l'élaboration du projet de marche, les pièces fiscales et sociales sont exigées.
L'autorité contractante observe un délai de sept jours ouvrables, à compter de la
date de notification du résultat, avant la signature du contrat.
Le contrat signe par l'attributaire du marché est ensuite signe par l'autorité
contractante. La signature de l'autorité contractante vaut approbation du marché.
Deux exemplaires du marché approuve sont transmis à la structure administrative
chargée du contrôle des marches publics.
ARTICLE 8
8.1. Les entités assujetties au Code des Marches publics, à l'exception des
collectivités territoriales, ont recours à la procédure simplifiée à compétition
ouverte (PSO) lorsque les crédits budgétaires de la nature économique qui
supportent la dépense sont supérieurs ou égaux à 50.000.000 de francs CFA et
inférieurs à 100.000.000 de francs CFA.
L'autorité contractante :
168
a. élabore un dossier d'appel a concurrence à partir du dossier type mis à
disposition par la structure administrative chargée du contrôle des marches publics ;
b. lance un avis d'appel à la concurrence dans le bulletin officiel des Marches
publics et, éventuellement, dans d'autres canaux de son choix. Le délai minimum de
publication de l'avis dans le bulletin officiel des Marches publics est de quinze
jours à compter de la date de la première parution ;
c. met en place une Commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres
(COPE) composée comme suit :
— un représentant de l'autorité contractante, président ;
— un représentant du service utilisateur, rapporteur ;
— un représentant du service technique, le cas échéant, membre ;
— un représentant du maitre d'œuvre, s'il existe. Dans ce cas,
il assure la fonction de rapporteur ;
— un représentant de l'organe chargé du contrôle de la régularité de la dépense,
place auprès de l'autorité contractante notamment, le contrôle financier, le contrôle
budgétaire ou assimile.
Le président de la Commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres
convoque les membres de la commission au moins
trois jours avant la séance d'ouverture des plis ou de jugement des offres.
La Commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres ne peut valablement
siéger que si au moins trois de ses membres sont présents, dont nécessairement les
représentants de l'autorité contractante et de l'organe chargé du contrôle de la
régularité de la dépense.
8.2. La Commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres attribue le
marché dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de la date d'ouverture des
plis, au soumissionnaire ayant présenté l'offre évaluée économiquement la plus
avantageuse et dresse un procès-verbal d'attribution.
L'autorité contractante notifie l'attribution au soumissionnaire retenu, informe tous
les autres soumissionnaires du rejet de leurs offres et procède à la publication des
résultats dans le bulletin officiel des marchés publics. Elle procède également à
l'affichage des résultats dans ses locaux.
Elle met gratuitement à la disposition des soumissionnaires, à leur demande, un
rapport d'évaluation synthétique. Ce rapport indique notamment le ou les
attributaires, les offres ayant fait l'objet de rejet ainsi que les motifs de rejet.
Les marchés attribués font l'objet de contrats simplifiés sur la base d'un modèle
élaboré par la structure administrative chargée du contrôle des marchés publics.
Pour l'élaboration du projet de marche, les pièces fiscales et sociales de
l'attributaire sont exigées.
L'autorité contractante observe un délai de sept jours ouvrables, à compter de la
date de notification du résultat, avant la signature du contrat.
169
Le contrat signé par l'attributaire du marché est ensuite signé par l'autorité
contractante. La signature de l'autorité contractante vaut approbation du marché.
Deux exemplaires du marché approuve sont transmis à la structure administrative
chargée du contrôle des marchés publics
.
ARTICLE 9
Pour les marches passes en procédures simplifiées, il n'est exigé aucune pièce de
recevabilité des offres. Toutefois, en ce qui concerne la procédure simplifiée a
compétition limitée (PSL) et la procédure simplifiée a compétition ouverte (PSO),
les candidats doivent faire la preuve qu'ils sont à jour de la redevance de régulation.
Le quitus de non redevance délivré par I ‘autorité nationale de régulation des
marchés publics en est une preuve.
ARTICLE 10
ARTICLE 11
170
contractante et soumise à l'autorisation préalable de la structure
administrative chargée du contrôle des marchés publics. Les méthodes de sélection
sont celles prévues par le Code des Marchés publics.
Les consultants individuels sont recrutés par comparaison de trois curriculums vitae
sur la base de leurs expériences et compétences dans le domaine considéré.
Les termes de référence (TDR) élaborés à cet effet par l'autorité contractante sont
communiqués simultanément aux trois candidats présélectionnes.
ARTICLE 12
PROCÉDURES DÉROGATOIRES
171
ARTICLE 13
ARTICLE 14
ARTICLE 15
AVENANTS
172
ARTICLE 16
RÉSILIATION
ARTICLE 17
DIFFÉRENDS OU LITIGES
Le régime des sanctions tel que prévu par le Code des Marchés publics et ses
textes d'application, est applicable aux procédures simplifiées.
173
CHAPITRE 4 : ACHAT DE CARBURANT ET DE LUBRIFIANTS
ARTICLE 19
CHAPITRE 5 : EXEMPTIONS
ARTICLE 20
DÉPENSES EXEMPTÉES.
20.1. Par dérogation aux dispositions de l’article 2 du présent décret, les entités
assujetties au Code des Marches publics utilisant la nomenclature budgétaire de
l’'Etat, n'ont pas l'obligation de passer des marches pour les dépenses imputables
aux articles, paragraphes ou lignes de la nomenclature, ci-après :
174
22 223 Plantations et forêts
24 248 Cheptel
27 Prêts et avances
28 Amortissements
175
61 614 6145 Entretien et maintenance des centraux
téléphoniques, télécopieurs et matériel de
télécommunication
61 615 Assurances
176
63 Subventions
64 Transferts
65 Charges exceptionnelles
20.2. Pour les sociétés d’Etat, les sociétés à participation financière publique
majoritaire et assimilées, tous les sous-comptes de la classe 6 « charges » et la classe
2 « immobilisations » sont soumis à l’obligation de passer des marchés, à l’exception
de ceux indiqués ci-après :
177
218 : Autres droits et valeurs incorporels
178
Classe 6 : compte de charges des activités ordinaire
6089 :
6243 : Maintenance
179
627 : Publicité, publication, relations
publiques
180
CHAPITRE 3 : DISPOSITION FINALE
ARTICLE 22
Alassane OUATTARA
181
DECRET N° 2021-871 DU 15 DÉCEMBRE 2021 PORTANT CONDITIONS
ET MODALITÉS DE RÉSILIATION DES MARCHÉS PUBLICS
ARTICLE 1
OBJET
ARTICLE 2
ARTICLE 3
REQUÊTE DE RÉSILIATION
ARTICLE 4
184
ARTICLE 5
ARTICLE 6
DÉCISION DE RÉSILIATION
La décision de résiliation est prise par l'autorité compétente définie à l’article 122
du Code des Marches publics, au vu de l'avis de la structure administrative chargée
du contrôle des marches publics.
Cette décision revêt la forme de l'acte que l'autorité compétente est habilitée à
prendre.
185
ARTICLE 7
EFFETS DE LA RÉSILIATION
ARTICLE 8
Lorsque la résiliation est prononcée sans qu'aucune faute ne puisse être imputée au
titulaire ou lorsque la résiliation est prononcée à l'initiative du titulaire pour
défaillance de l'autorité contractante rendant impossible l'exécution du marché, le
titulaire a droit à une indemnité de résiliation telle que prévue à l’article
127 du Code des Marches publics, pour le préjudice subi.
Dans tous les cas, l'autorité contractante dispose d'une action en répétition de l'indu
pour le règlement des sommes dues au titulaire ou l'émission d'un ordre de recette
pour les sommes trop perçues ou à régler à des tiers.
ARTICLE 9
RÉHABILITATION
Les titulaires des marches ou des conventions, exclus à la suite d'une résiliation
pour faute, peuvent, après avoir purgé au moins la moitié de leur peine, demander
au ministre chargé des Marches publics, par écrit, leur réhabilitation.
Le ministre chargé des Marches publics peut, après avis de la structure
administrative chargée du contrôle des marches publics, décider de la réhabilitation
de l'entreprise exclue, par arrêté.
186
ARTICLE 10
Alassane OUATTARA.
187
DECRET N° 2021-872 DU 15 DÉCEMBRE 2021 PORTANT RÉGIME DES
CONVENTIONS ENTRE ENTITÉS ASSUJETTIES AU CODE DES
MARCHES PUBLICS
ARTICLE 1
CHAMP D 'APPLICATION
Le présent décret s'applique aux conventions entre entités assujetties au Code des
Marchés publics, à l'exception de celles faisant l'objet d’une législation ou d’une
règlementation particulière.
Les conventions entre entités assujetties au Code des marchés publics sont des
marchés publics.
ARTICLE 2
Les conventions entre entités assujetties au Code des Marches publics ont pour objet
principal les prestations intellectuelles et activités connexes.
188
ARTICLE 3
ARTICLE 4
Dans le cas contraire, elle prend une décision motivée de différé ou de rejet.
189
ARTICLE 5
ARTICLE 6
190
ARTICLE 7
RENOUVELLEMENT
ARTICLE 8
Alassane OUATTARA.
191
DECRET N° 2021-873 DU 15 DÉCEMBRE 2021 PORTANT
ATTRIBUTIONS, COMPOSITION ET FONCTIONNEMENT DES
CELLULES DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS.
ARTICLE 1
OBJET
ARTICLE 2
Pour les ministères, la cellule de Passation des marchés publics est un service
technique place sous l'autorité de la personne responsable des marches publics.
Pour les autres entités assujetties au Code des Marches publics, les compétences de
la cellule de Passation des marchés sont dévolues au service en charge des marchés
publics. L'ancrage institutionnel de ce service est fonction de l’organisation de
l’entité concernée.
ARTICLE 3
192
- d'élaborer, en liaison avec les services compétents, un plan
annuel de passation des marchés publics et de le communiquer
la structure administrative chargée du contrôle des marches
publics ;
- de s'assurer de la disponibilité du financement et de la réservation des crédits
destinés à financer les opérations de marches publics ;
- de coordonner l’élaboration des dossiers d'appel a concurrence, en liaison avec
les services techniques compétents, conformément aux dossiers types d'appel
d'offres en vigueur ;
- de veiller au lancement des appels a concurrence ;
- de veiller au bon fonctionnement des commissions d'ouverture des plis et de
jugement des offres ;
- de transmettre les requêtes des autorités contractantes adressées a la structure
administrative chargée du contrôle des marches publics ;
- de transmettre les dossiers d'approbation des marches publics à la structure
administrative chargée du contrôle des marches publics ;
- de faire le suivi de l'exécution des marches publics ;
- de rédiger des rapports sur la passation des marches. Ces rapports sont transmis à
la structure administrative chargée du contrôle des marches publics, aux ministères
techniques ou aux autorités auxquelles elle est rattachée, ainsi qu'à l'organe de
régulation des marches publics ;
- d'alimenter le système d'information des marches publics.
193
CHAPITRE 2 : COMPOSITION
ARTICLE 4
194
ARTICLE 5
La composition des services en charge des marches au sein des autres entités,
assurant les missions des cellules de Passation des marchés publics, est fonction de
l'organisation desdites entités.
Cette composition doit tenir compte des missions de passation, d'approbation et de
suivi de l'exécution des marches publics.
CHAPITRE 3 : FONCTIONNEMENT
ARTICLE 6
195
ARTICLE 7
L'assistant chargé de la passation des marchés publics est place sous l’autorité du
responsable de la cellule de Passation des Marches publics.
Il est chargé notamment :
- de la planification des opérations de marches ;
- de la préparation des dossiers d'appel a concurrence ;
- de la préparation des séances de la commission d'ouverture des plis et de
jugement des offres ;
- de la gestion des demandes de procédures dérogatoires l'appel d'offres ouvert ;
- de la saisie des données sur la passation des marchés publics, le cas échéant,
dans l'applicatif de gestion des marches publics.
ARTICLE 8
196
ARTICLE 9
ARTICLE 10
197
ARTICLE 11
ARTICLE 12
DÉPENSES
Les dépenses de fonctionnement des cellules de Passation des marchés publics des
ministères sont imputables au budget de l'Etat.
ARTICLE 13
Alassane OUATTARA.
198
DECRET N° 2021-873 DU 15 DÉCEMBRE 2021 PORTANT
ATTRIBUTIONS, COMPOSITION ET FONCTIONNEMENT DES
CELLULES DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS
ARTICLE 1
OBJET
ARTICLE 2
Pour les ministères, la cellule de Passation des marchés publics est un service
technique place sous l'autorité de la personne responsable des marches publics.
Pour les autres entités assujetties au Code des Marches publics, les compétences de
la cellule de Passation des marchés sont dévolues au service en charge des marchés
publics. L'ancrage institutionnel de ce service est fonction de l’organisation de
l’entité concernée.
199
ARTICLE 3
200
CHAPITRE 2 : COMPOSITION
ARTICLE 4
201
ARTICLE 5
La composition des services en charge des marches au sein des autres entités,
assurant les missions des cellules de Passation des marchés publics, est fonction de
l'organisation desdites entités.
Cette composition doit tenir compte des missions de passation, d'approbation et de
suivi de l'exécution des marches publics.
CHAPITRE 3 : FONCTIONNEMENT
ARTICLE 6
202
ARTICLE 7
L'assistant chargé de la passation des marchés publics est place sous l’autorité du
responsable de la cellule de Passation des Marches publics.
Il est chargé notamment :
- de la planification des opérations de marches ;
- de la préparation des dossiers d'appel a concurrence ;
- de la préparation des séances de la commission d'ouverture des plis et de
jugement des offres ;
- de la gestion des demandes de procédures dérogatoires l'appel d'offres ouvert ;
- de la saisie des données sur la passation des marchés publics, le cas échéant,
dans l'applicatif de gestion des marches publics.
ARTICLE 8
203
ARTICLE 9
ARTICLE 10
204
ARTICLE 11
ARTICLE 12
DÉPENSES
Les dépenses de fonctionnement des cellules de Passation des marchés publics des
ministères sont imputables au budget de l'Etat.
ARTICLE 13
Alassane OUATTARA.
205
Edité par IVOIRE-JURISTE – 05 Août 2023
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