Memoire Principale Fin
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DE LA SECTION DE DÉCARBONATATION
II.1.Introduction :
Le gaz naturel entrant dans chaque train doit être traité avant d'être liquéfie. Les
composants du gaz naturel tels que le gaz carbonique la vapeur d'eau et les hydrocarbures
lourds tendraient à se condenser dans l'extrémité froide du train de liquéfaction, puis à se
solidifier à des températures supérieures de la liquéfaction du gaz naturel, provoquant
l'obstruction des tuyauteries et des équipements froids.
La concentration du gaz carbonique (CO2) doit être réduite à 70 ppm (en volume)
pour éviter la formation de glace carbonique dans la section de liquéfaction, dû à la
solidification du CO2 à basses températures. Une concentration trop élevée de gaz
carbonique entrant dans la section de liquéfaction causerait une solidification dans les
refroidisseurs et dans l'échangeur principal. Cette situation entraînerait un arrêt du train
de procédé. En cas de mauvais fonctionnement du système de décarbonatation, il faut
déclencher tous les équipements du train affecté.
II.2. Historique :
Le complexe GL2Z est une unité de production de la SONATRACH. Il a été réalisé par
la société Pullman Kellogg en 1978 et a commencé à produire du GNL dès 1981. Il
transforme annuellement 41.25 millions de m3 /jour de gaz naturel provenant des
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puits de HASSI R’MEL.
a/ Zones Utilités :
· Achèvement mécanique : 26 novembre 1980 ;
Le GNL (Gaz Naturel Liquéfié) est pompé et chargé dans des méthaniers spécialement conçus
pour le transport cryogénique pour être expédié vers l’étranger.
L’air de service, l’azote, l’eau potable, l’eau de mer, l’électricité et la vapeur d’eau
II.6.Description générale :
L’usine de liquéfaction du gaz naturel d’Arzew GL/2Z comprend six trains de liquéfaction
identiques indépendants, fonctionnant en parallèle. Le gaz naturel d’alimentation est
également distribué à chacun des trains par un réseau de canalisation. Le débit de gaz
naturel distribué est d’environ 1.500.000 m 3 /h pour les six trains, soit en moyenne 250.000
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m3 /h/train [2]. Le complexe GL2/Z est composé de trois principales zones :
● Source de refroidissement :
Le complexe dispose de six pompes d’eau de mer qui assurent la distribution en eau de
mer au niveau des trains de liquéfaction et des utilités pour le refroidissement dans les
échangeurs.
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● Production d’électricité :
L’électricité est produite par trois turbogénérateurs ayant une capacité de 20 MW pour
chacun, ainsi qu’une source SONELGAZ avec une tension de 60 KV. Toutefois, pour une mise
en marche normale, seuls deux turbogénérateurs peuvent suffire pour produire la totalité
de l’énergie demandée qui est environ de 36 MW.
● Unité de dessalement :
Cinq unités de dessalement sont implantées au sein du complexe d’une capacité de 45
m3 /h chacune, permettant ainsi suffisamment d’eau distillée, destinée à assurer d’une
manière continue l’alimentation des chaudières.
Pour des raisons sécuritaires, le procédé repose en grande partie sur une régulation
pneumatique assurée par un ensemble de quatre compresseurs. De plus, on dispose d’un
compresseur de secours en cas de besoins.
● Section d’azote:
L’azote est fourni par l’entreprise nationale des gaz industriel (ENGI), et utilise pour
l’inertage des installations pour la préparation aux travaux de maintenance ainsi que les
démarrages.
● Décarbonatation
Le gaz carbonique est extrait du gaz naturel par lavage de celui-ci à contre-courant
dans une colonne par une solution aqueuse à 15% de MonoEthanolAmine C2H5ON-H2
(MEA). Cette élimination s’effectue selon la réaction réversible suivante :
Une solution aqueuse de MEA agit comme un agent d’absorption dans le système de
décarbonatation pour la concentration du gaz carbonique à 70 ppm.
● Déshydratation :
Le gaz pénètre à une pression de 41 bars dans deux sécheurs en service et traverse
les tamis moléculaires en perdant progressivement sont humidité, un troisième sécheur
étant en régénération.
● Démercurisation :
II.6.2.2.Section séparation :
Le refroidissement du gaz naturel traité s’effectue par l’intermédiaire de quatres chillers
se refroidis par du propane atteignant ainsi une température de -33 C°.
Le gaz est ensuite injecté dans la tour de lavage au niveau du 10ème plateau, où les
produits lourds sont séparés par distillation du gaz naturel (éthane, propane, butane).[3]
II.6.2.3.Section liquéfaction :
Les vapeurs de tête de la tour de lavage se dirigent vers le ballon de reflux (108-F) et
ensuite vers le faisceau central du (116-C) où elles seront refroidies par le MCR (Multi
Composant Réfrigérant). Ce courant monte dans le (116-C) en traversant le faisceau froid où
il sera condensé par le MCR liquide issue de la détente à travers la Joule Thomson (JT) froide.
Le GNL liquéfié sort en tête du (116-C) à -158 °C et se dirige vers l’échangeur de gaz de
rejet (117-C). Dans cet échangeur à plaques, le GNL sera refroidi à -160 °C tout en chauffant
les vapeurs de tête du déazoteur (102-E) et du ballon flash (110-F). A sa sortie, il se
mélangera avec le courant des réinjections de C2 et C3. Ces deux courants C2 et C3sont
également sous refroidis dans le (117- C) par les vapeurs de tête du (110-F) et (102-E) et leur
débit est régulé par les (PV-503) et la (FV-512). Ce mélange pénètre dans le 110F où, suite à
un flash, les vapeurs seront séparées du liquide. Les vapeurs du (110-F) et (102-E) seront
réchauffés dans le (117-C) tout en refroidissant les réinjection C2, C3 et le GNL.
Les vapeurs de tête du (102-E) sont acheminées vers le (104-J), tandis que celles du
(110-F) seront dirigées vers Hélios pour produire de l’hélium liquide et de l’azote vapeur
ou vers les réchauffeurs (157-CA/CB) pour servir de combustible pour les chaudières
(marche perturbée).
Le GNL liquide sortant du fond du (110-F) sera sous refroidi dans le rebouilleur (124-
C) par le GNL a -162°C du fond de (102-E), puis sera détendu à travers la (LV-506) avant
d’alimenter le déazoteur (102-E).
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Une ligne de by-pass avec la (TV-516) a été prévue autour du (124-C) pour
réguler la température.
Dans le (102-E), le courant liquide de GNL descendant sera en contact avec les vapeurs
montantes pour séparer l’azote de GNL afin de contrôler les spécifications et le pouvoir
calorifique.
Le GNL du fond (102-E) sera acheminé par des pompes GNL (110-J/JA) vers les
bacs de stockage.
II.6.2.4.Section compression :
● Boucle de propane :
La boucle de propane est une boucle à quatre étages qui permet de refroidir le gaz
naturel et le MCR par paliers successifs, le propane, après compression et condensation,
subit quatre niveaux de détentes refroidissante, lui permettant d’échanger ses frigories
avec le MCR.
● Boucle MCR :
II.6.2.5.Section fractionnement :
L’unité fractionnement est alimentée par les produits de fond de la tour de lavage situé en
amont de l’échangeur principal.
● Le dépropaniser :
● Le dé–butaniseur :
Le GNL est stocké à -162°C dans 3 bacs d'une capacité unitaire de 100 000 m3 chacun.
Le chargement du produit est assuré au niveau de 2 quais de chargement pouvant recevoir
des méthaniers d'une capacité de 40 000 à 145 000 m3 GNL.
Le stockage de la gazoline produite est assuré par deux (02) bacs de 14.500 m3 chacun. •
II.7.Principes opératoires
II.7.1.Description générale
II.7.1.1. Alimentation en gaz naturel et décarbonatations
Le gaz naturel d'alimentation après son admission dans l'unité est réparti vers
chaque train de procédé par l'intermédiaire d'un collecteur principal.
Le gaz naturel brut pénètre d'abord dans le ballon séparateur (131-F), afin de
séparer tous les hydrocarbures lourds susceptibles d'être présents dans le gaz
d'alimentation. Tout liquide s'accumulant au fond de ce ballon est évacué vers le système
de rejet des hydrocarbures liquides (installations auxiliaires).
Le gaz s'élevant dans l'absorbeur est mis en contact à contre-courant avec une
solution pauvre (solution de MEA régénérée ou pauvre en gaz carbonique) à 38°C pénétrant
par le 5ème plateau de l'absorbeur. Le gaz carbonique est absorbé par la solution pauvre de
MEA. Le gaz naturel à 38°C, dont la teneur en gaz carbonique a été réduite à 70 ppm, sort
par le sommet de l'absorbeur et dirigé vers le séchage (voir la figure. II .01). La solution
«riche » de MEA (riche en gaz carbonique) quitte l'absorbeur par le fond pour entrer dans le
ballon de séparation des hydrocarbures (137-F) à environ 43°C. Dans ce ballon, la plupart
des hydrocarbures dissous sont libérés par vaporisation instantanée (flash). Un dispositif est
prévu pour permettre aux hydrocarbures lourds liquides accumulés dans le ballon de
déborder dans le compartiment de purge situé à l'intérieur du ballon. Ces hydrocarbures
lourds sont dirigés vers le système de rejet d'hydrocarbures liquides (installations
auxiliaires).
Les quatre plateaux supérieurs de l'absorbeur sont des plateaux de lavage à l'eau
permettant de récupérer la MEA vaporisée et entraînée par le gaz. Ce lavage réduit au
minimum les pertes de MEA. Une pompe (136-J) assure un débit d'eau de 17 m3 /h du
quatrième plateau vers le premier.
De l'eau d'appoint (eau d'alimentation chaudières) est ajoutée à l'eau de recyclage avant
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son entrée au niveau du premier plateau. Une quantité d'eau équivalente est soutirée au
refoulement de la pompe et est injectée en aval du préchauffeur de gaz d'alimentation
(13l-C). L'injection d'eau a pour but de saturer le gaz d'alimentation de vapeur d'eau de
façon à éviter l'encrassement des injecteurs de gaz à l'admission de l'absorbeur. Il est
possible de renvoyer l'eau de purge vers le régénérateur comme eau d'appoint.
Le régénérateur peut fonctionner à 121°C et 1,0 bar (en fond de colonne) permettant ainsi
d'extraire le maximum de gaz carbonique.
Un faible débit de solution MEA pauvre est injecté dans la conduite de vapeur de tête
du régénérateur. Ce courant sert d'inhibiteur afin de minimiser la corrosion dans la conduite
de vapeur et dans le condenseur de tête du régénérateur (l35-C). Ce courant est prélevé côté
refoulement de la pompe de circulation de MEA (13l-J) et le débit est réglé par une vanne
manuelle. Un orifice de restriction de 13 mm est inséré en amont de la vanne pour
provoquer une chute de pression. Un autre orifice de restriction de 2 mm est inséré en aval
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de la vanne. Une pression différentielle d'environ 3,3 bars est créée de manière à permettre
une bonne régulation du débit de solution MEA pauvre alimentant la conduite de tête du
régénérateur.
L'eau condensée dans le condenseur de tête (et l'eau d'appoint constituée par l'eau
de lavage de l'absorbeur) est renvoyée au régénérateur de façon à équilibrer le bilan eau du
système. Le condensat du séparateur de gaz d'alimentation du sécheur (14l-F) peut être
renvoyé au ballon de séparation des hydrocarbures (137-F) pour réduire la quantité d'eau
d'appoint nécessaire.
II.7.1.2.1.Rebouilleur du régénérateur
La chaleur nécessaire au régénérateur est fournie par le rebouilleur (l34-C). La solution
s'écoule par gravité à partir du 25ème plateau du régénérateur à travers les tubes du
rebouilleur. La vapeur 4,5 bars nécessaires au rebouillage est désurchauffée par de l'eau
d'alimentation des chaudières. Le débit de vapeur est contrôlé par (FIC-los). Le rebouilleur
est muni d'un pot de condensat dont le niveau est réglé par (LIC-121) pour recouvrir de
condensat les tubes du rebouilleur en fonction de la demande calorifique nécessaire. Le
condensat du rebouilleur est évacué par la vanne de régulation (LV-121) vers le collecteur
de condensat.
La MEA filtrée ressort en tête de colonne et rejoint la solution riche pour passer
dans le ballon de séparation des hydrocarbures (l37-F). Ce filtre à cartouche sert à retenir
des matières solides comme le tartre, la boue et quelques produits corrosifs contenus
dans la MEA.
Au sommet de chaque réservoir de stockage de MEA est installée une arrivée d'azote
(N2) comportant une vanne de régulation de pression. Ces vannes doivent être réglées de
manière à assurer une faible pression positive dans les réservoirs pour empêcher l'entrée
d'air. Des reniflards (évents) et des indicateurs locaux de niveau sont également prévus.
Le puisard de MEA (134-F) et la pompe du puisard (135-J) sont utilisés pour le bac
de stockage de MEA. Le puisard reçoit les fuites et les purges de MEA du système. Il sert
également à mélanger la solution aqueuse de MEA pour la charge initiale, et fournit
l'appoint normal à l'unité de traitement par MEA.
Une partie de ce réservoir est souterraine. Le collecteur de purge est raccordé au bas
du puisard. La pompe du puisard de MEA (135-J) aspire depuis le fond du réservoir et peut
transférer la solution de MEA à l'aspiration de la pompe de circulation (131-J), à l'entrée du
vaporisateur de MEA ou au réservoir de stockage (l35-F). Des canalisations permettent de
faire circuler la solution de MEA dans le puisard.
Le produit qui entre dans le puisard de MEA par le collecteur souterrain est une solution
de MEA provenant de la purge des unités suivantes :
● Du régénérateur,
Toutes les pompes utilisées pour le service MEA sont également purgées vers le
collecteur. L'aspiration de la pompe est équipée d'un filtre et une prise d'échantillonnage
est installée sur la ligne de refoulement.
Une pompe doseuse (132-LJ) aspire du fond du réservoir, au travers d'un filtre, et
refoule la solution anti-mousse au niveau de l'aspiration de la pompe de circulation de MEA
(131-J). Le débit d'injection de la solution anti-mousse dans la solution de MEA en
circulation est déterminé par les conditions d'opérations existantes. Au refoulement de la
pompe, un PI indique la pression. En cas de surpression, une soupape refoule dans le bac.[4]
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