Support de Cours de La Sxéquence
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systémique peut être considéré comme une réaction à une approche analytique typique
de la logique cartésienne et on notera que la systémique insiste sur la notion de totalité.
Par exemple pour Saussure, un système est une "totalité organisée, faite d'éléments
solidaires ne pouvant être définis que les uns par rapport aux autres en fonction de leur place
dans cette totalité." Pour Von Bertalanffy il s'agit d'un "ensemble d'unités en interrelations
mutuelles" ou encore pour Lesourne d'un "ensemble d'éléments liés par un ensemble de
relations".
La systémique distingue des systèmes et des sous-systèmes. Par exemple dans un véhicule
automobile, le moteur sera un sous-système. Dans le corps humain, l'appareil digestif sera
un sous-système.
Pour scruter l’infiniment petit et l’infiniment grand, les scientifiques disposent d’outils
tels le microscope et le télescope qui ont permis des bonds importants de la connaissance.
Aujourd’hui, on est confronté à l’infiniment complexe ; on ne dispose pas d’outils pour
étudier cette formidable complexité des systèmes dont nous sommes les éléments, les
particules.
L’approche systémique a pour but de développer un instrument symbolique que Joël de
Rosnay appelle le macroscope pour étudier cette complexité. Toutefois, l’approche
systémique n’a pas la prétention de tout expliquer, de tout résoudre et n’a pas pour but
de présenter des modèles du monde qui prétendent tout englober.
La tendance naturelle de l’esprit humain est unifiant, réducteur, rapprochant ; cela donne
des modèles apparemment satisfaisants mais dangereux : on filtre, on élimine tout ce qui
est différent du modèle unifié et on arrive aux pires intransigeances. Les modèles
systémiques sont des points de départ de la réflexion ; ils doivent être confrontés à la
réalité, agressés, détruits pour être mieux reconstruits car ils ne peuvent évoluer que
dans la confrontation.
2.3.1 Le but
Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but d'écrire de façon formelle les
données qui seront utilisées par le système d'information. Il s'agit donc d'une
représentation des données, facilement compréhensible, permettant de décrire le
système d'information à l'aide d'entités.
une classe de relation récursive (ou une classe de relation binaire relie deux
réflexive) relie la même classe d'entité classes d'entité
une classe de relation ternaire relie trois une classe de relation n-aire relie n
classes d'entité classes d’entité
Les classes de relations sont représentées par des octogones (parfois des ellipses ou des
hexagones) dont l'intitulé décrit le type de relation qui relie les classes d'entité
(généralement un verbe). On définit pour chaque classe de relation un identificateur de la
forme Ri permettant de désigner de façon unique la classe de relation à laquelle il est
associé.
On peut éventuellement ajouter des propriétés aux classes de relation. Ces propriétés sont
alors appelées propriétés d’association. Ce sont des propriétés qui ne peuvent appartenir
à aucune classe d’entité faisant partie de l’association. Par exemple, la note est une
propriété d’association entre une classe d’entité matière et une classe d’entité étudiant.
2.3.4 La cardinalité
Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité et la relation
à laquelle elle est reliée. La cardinalité d'une relation est composée d'un couple
comportant une borne maximale et une borne minimale, intervalle dans lequel la
cardinalité d'une entité peut prendre sa valeur:
la borne minimale (généralement 0 ou 1) décrit le nombre minimum de fois
qu'une entité peut participer à une relation
la borne maximale (généralement 1 ou n) décrit le nombre maximum de fois
qu'une entité peut participer à une relation
Une cardinalité 1.N signifie que chaque entité appartenant à une classe d'entité participe
au moins une fois à la relation.
Une cardinalité 0.N signifie que chaque entité appartenant à une classe d'entité ne
participe pas forcément à la relation.
Les attributs d'une classe d'entité permettant de désigner de façon unique chaque
instance de cette entité sont appelés identifiants absolus.
Le modèle conceptuel des données propose de faire précéder d'un # les identifiants, ou
de les souligner.
Ainsi, chaque classe d'entité doit posséder au moins un attribut identifiant, et l'ensemble
de ses attributs identifiants doivent être renseignés à la création de l'entité.
2.4 Le modèle Logique de Données (MLD)
2.4.1 Description
Le modèle logique des données consiste à décrire la structure de données utilisée sans
faire référence à un langage de programmation. Il s'agit donc de préciser le type de
données utilisées lors des traitements.
Ainsi, le modèle logique est dépendant du type de base de données utilisé.
si une seule des classes d'entités possède une cardinalité (1,1) : la relation issue de
cette classe d’entités sera modifiée en important l’identifiant de la classe d’entité
participante comme clé étrangère et les éventuelles propriétés d’association
comme attributs de relation.
si les deux classes d'entités possèdent chacune une cardinalité différente de (1,1) :
l’association devient une nouvelle relation avec pour attributs les identifiants des
deux classes d’entités complétés par les éventuels propriétés d’association.
2.5 CAS PRATIQUES
On désire gérer des concessions forestières dans un pays. Chaque concession forestière
appartient à une région et est caractérisée par un code unique dans le pays, un nom, les
coordonnées géographiques du point de référence, les activités humaines dans le milieu,
les essences de bois dans le milieu, les espèces fauniques etc.
On voudrait à un moment donné localiser par exemple toutes les concessions forestières
:
1. Qui ont une certaine proportion d’une essence comme le Bété, le Baobab ou l’Iroko.
2. Qui hébergent une espèce animale donnée (Lion, Éléphant…)
3. Qui font l’objet d’exploitation minière
4. Où on cultive un aliment particulier (Maïs, Sorgho,…)
Le modèle logique de données issu du modèle conceptuel de données est le suivant :
Animal(CodeAnimal, NomPilAnimal, FamilleAnimal, NomScAnimal)
Arbre(CodeArb, DiametreArb, HauteurArb, FamilleArb, NomScArb, EssenceArb,
QualiteArbre, LongArb, LatArb, AssAnCoupe*)
AssietteCoupe(CodeAss, SuperficieAss, PossibiliteAss, LongAss, LatAss, Concession*,
DateDebExpAss, DureeExpAss)
Bille(CodeBille, DiametreBille, LongueurBille, VolumeBille, QualiteBille, Arbre*)
Commercialise(pers, animal)
CommetDans(Pers, Infraction, Dpt, montantInfr)
Concession(CodeConc, SuperficieConc, TypeConc, EtatConc, LongConc, LatConc, Pers*,
DateDebTit, DateFinTit)
Contient(Concession, Animal, Nombre)
Departement(CodeDpt, NomDpt, LongDpt, LatDpt, PopDpt, Prov*)
Emploie(Prov, Pers, FonctionPers, DateFoncPers)