Pictap 2017 - Maj Aout 2021
Pictap 2017 - Maj Aout 2021
Pictap 2017 - Maj Aout 2021
D’INTERVENTION CLINIQUE
À L’USAGE DES
TECHNICIENS AMBULANCIERS PARAMÉDICS
2017 – mise à jour août 2021
Neuvième édition
Toute reproduction par quelque procédé que ce soit est interdite à moins d’autorisation écrite
préalable.
Note : Dans le présent document, le masculin est utilisé sans aucune discrimination
et uniquement dans le but d’alléger le texte.
Veuillez noter également que s'il y a contradiction entre le texte et l'algorithme, le texte
prime.
« À l'aube de la refonte des protocoles PICPSP, une dernière mise à jour des protocoles 2017 vous êtes
offerts. En plus d'y inclure tous les changements apportés à travers les formations continues offertes aux
techniciens ambulanciers paramédics (TAP) depuis la publication de la version 2013, les dernières
modifications en contexte de pandémie y sont ajoutées.
Voici les protocoles qui ont subi des modifications durant la dernière année :
Module réanimation au complet de REA1 à REA11
MED8, MED12, MED17
PED3, PED5
TECH 6, TECH10, TECH11, TECH 14, TECH15
Avec l'évolution de connaissances et des soins que les TAP ont le droit d’effectuer, plusieurs autres
protocoles seront modifiés durant la prochaine année afin de mieux répondre à la réalité terrain. Ces
modifications vous seront transmises en temps et lieu et feront partie intégrante des nouveaux
protocoles 2022.
Un énorme merci à toute l’équipe qui a travaillé de près ou de loin à l’amélioration des PICTAP.
Bonne lecture »
Nous ne pouvons citer ici tous les médecins et techniciens ambulanciers paramédics qui ont
participé directement ou indirectement à la révision et à la rédaction de la nouvelle version des
PICTAP. Cependant, nous tenons à souligner particulièrement la collaboration étroite de
certains dans la réalisation de la mise à jour des protocoles, et ce, depuis les 10 dernières
années.
PROBLÈMES OBSTÉTRICAUX
OBS. 1 Femme enceinte en travail
OBS. 2 Accouchement imminent
OBS. 3 Accouchement imminent - Présentation par le siège
OBS. 4 Appréciation et soins au nouveau-né
OBS. 5 Convulsions du troisième trimestre – Éclampsie
OBS. 6 Procidence du cordon
OBS. 7 Saignement vaginal
PROBLÈMES PÉDIATRIQUES
Généralités sur les problèmes pédiatriques
PED. 1 Atteinte de l’état de conscience
PED. 2 Convulsions
PED. 3 Difficulté respiratoire
PED. 4 Obstruction complète des voies respiratoires par corps étranger
(patient de moins d’un (1) an)
PED. 5 Réaction allergique/anaphylactique
PROBLÈMES PSYCHIATRIQUES
PSY. 1 Problème de comportement
PSY. 2 Transport sans consentement
Extrait de la loi sur la protection des personnes dont l'état mental présente un
danger pour elles-mêmes ou pour autrui (L.R.Q., chapitre P-38.001)
PROBLÈMES MÉDICO-LÉGAUX
MED.-LEG. 1 Enfant maltraité
Extrait de la loi sur la protection de la jeunesse (L.R.Q., c.P-34.1, a.38)
MED.-LEG. 2 Arrêt cardiorespiratoire avec réanimation impraticable
(Mort obscure ou non, datant de plusieurs heures)
MED.-LEG. 3 Directives de non-initiation de la réanimation
MED.-LEG. 4 Mort évidente
MED.-LEG. 5 Présence d’un médecin/sage-femme sur place
MED.-LEG. 6 Constat de décès à distance
PROBLÈMES TRAUMATIQUES
Échelle québécoise de triage préhospitalier en traumatologie
TRAU. APP. Appréciation de la condition clinique préhospitalière en traumatologie
TRAU. 0 Indications d’immobilisation de la colonne vertébrale
TRAU. 1 Traumatisme adulte (incluant traumas facial, crânien, thoracique ou abdominal)
TRAU. 2 Traumatisme chez la femme enceinte
TRAU. 3 Traumatisme isolé des extrémités
TRAU. 4 Traumatisme ou brûlure oculaire
TRAU. 5 Traumatisme pédiatrique
TECHNIQUES
TECH. 1 Retrait du casque protecteur
TECH. 2 Contentions
TECH. 3 Contrôle d’hémorragie
TECH. 4 Protection spinale adulte
TECH. 5 Protection spinale pédiatrique
TECH. 6 Tube orotrachéal à double voie (COMBITUBE® et COMBITUBE® SA)
TECH. 7 Immobilisation des extrémités
TECH. 8 Transport d’un membre amputé
TECH. 9 Oxylator™
TECH. 10 Oxygène/Saturométrie
TECH. 11 ECG 12 dérivations
TECH. 12 Tourniquet
TECH. 13 Retrait de l’équipement sportif de protection (protocole non en vigueur)
TECH. 14 Trachéostomie
TECH. 15 Ventilations avec précaution MRSI
LEXIQUE
La démarche que nous vous proposons est simple. Essentiellement, elle consiste en un
protocole de base, le protocole d’appréciation de la condition clinique préhospitalière, auquel
se greffent tous les autres protocoles.
Dans toute situation, le technicien ambulancier paramédic doit, en premier lieu, voir à la
sécurité de la scène pour éviter qu’il ne devienne lui-même un patient. Une fois la sécurité de la
scène assurée, il procède à l’examen primaire et à l’appréciation de l’instabilité de l’état du
patient. Ces deux appréciations permettent au technicien ambulancier paramédic :
c) Soit de n’appliquer aucun protocole précis parce qu’il ne rencontre, lors de son
examen, aucun signe ou symptôme lui permettant de faire référence à un protocole
précis.
En toute circonstance, qu’il ait dévié ou non vers un protocole particulier, le technicien
ambulancier paramédic doit toujours revenir au protocole d’appréciation de la condition clinique
préhospitalière pour éviter d’oublier une étape que nous jugeons essentielle pour la survie du
patient ou la coordination avec les autres intervenants.
Il se peut que plus d’un protocole soit applicable dans certaines situations. Le technicien
ambulancier paramédic devra alors établir une priorité dans la série de protocoles à appliquer
et veiller à leur application dans la mesure où ils ne sont pas contradictoires.
Avant-propos 7
GÉNÉRALITÉS
Certains éléments des protocoles s’appliquent à toutes les interventions. Nous les avons donc
regroupés, dans la présente section, avant l’ensemble des protocoles.
Lors de toute intervention, le technicien ambulancier paramédic doit utiliser les précautions
universelles en matière de prévention des infections. Les procédures de surveillance pour
les syndromes d’allure grippale (SAG, influenza) et les maladies respiratoires sévères
d’origine infectieuse (MRSI) et la maladie à virus d’Ébola (MVE) doivent toujours être
respectées.
Dans tous les cas où le TAP évalue qu’un risque de contamination existe, il doit s’assurer
d’une ventilation forcée dans le module de soins.
3. Assistance ventilatoire/respiratoire
L’assistance ventilatoire fait référence à toutes les techniques disponibles pour assister la
ventilation lorsqu'inadéquate : masque de poche, ballon-masque, Oxylator™ et Combitube®.
La technique de base pour initier l’assistance ventilatoire demeure la ventilation au masque
de poche, l’utilisation du ballon-masque étant réservé pour les situations mettant en danger
la sécurité des intervenants (ex. : intoxication au cyanure, intoxication par inhalation de
substance toxique ou maladie respiratoire sévère d’origine infectieuse - MRSI). Lorsqu’une
ventilation assistée est requise sans critère d’intubation, l’Oxylator ™ est l’outil privilégié.
L’assistance ventilatoire chez l’adulte doit être entreprise lorsque le patient a un état de
conscience à « P » ou « U » et que la fréquence respiratoire est inférieure à 8/min. Si le
patient est tachypnéique, respecter la fréquence respiratoire compensatoire du patient à
moins d'être en présence d'insuffisance respiratoirei. Si une assistance est requise dans ce
cadre, respecter les fréquences respiratoires dictées par les normes de réanimation en
vigueur.
L’assistance respiratoire doit être entreprise lorsque le patient présente des signes de
fatigue respiratoire dans le contexte d’un état de conscience à « A » ou « V ». La CPAP à
usage unique est l’outil privilégié pour apporter ce support, l’Oxylator ™ peut également être
utilisé.
iDéfinition : insuffisance respiratoire associée à une tachypnée : situation clinique où la tachypnée est
inefficace et associée avec une altération de l’état de conscience ou une désaturation, malgré un
supplément d’oxygène à haute concentration.
Généralités 9
GÉNÉRALITÉS (suite)
Chez le patient pédiatrique, l’ensemble des paramètres ventilatoires doit être considéré
comme décrit à la section d’introduction des protocoles pédiatriques, lorsque l’on doit
apprécier si la ventilation est inadéquate.
5. Déplacement du patient
Seuls les patients dont la demande d’aide est liée à un problème de comportement ou un
besoin psychosocial sans composante médicale peuvent être assistés vers la civière ou le
véhicule ambulancier en marchant, lorsque le TAP s’est assuré qu’il est sécuritaire de
procéder ainsi.
À titre d’exemple, aucun patient présentant ou ayant présenté une douleur thoracique, une
dyspnée, même si non objectivable ou une des plaintes/signes suivants : syncope, quasi-
syncope, AVC, altération de l’état de conscience, faiblesse ou étourdissement, choc,
intoxication, difficulté à marcher ou signes vitaux anormaux ne doit se rendre à la civière ou
au véhicule ambulancier en marchant.
6. Accompagnement du patient
Durant le transport du patient vers le centre receveur, pour les transports primaires et les
transferts interétablissements, un TAP doit toujours accompagner le patient dans le module
de soins à moins que le patient soit en arrêt cardiorespiratoire et qu’aucune manœuvre ne
soit indiquée.
7. Surveillance du patient
La surveillance du patient doit être exercée en tout temps. Ceci inclut le monitorage
cardiaque et la saturométrie en continu lorsque ces actions sont prescrites par les
PICTAP, et ce, jusqu’à la fin du triage au centre hospitalier receveur. La documentation
objective des signes vitaux doit se faire selon l’état de stabilité du patient. Par contre, la
prise de signes vitaux complète est requise avant ou simultanément à l’administration d’un
médicament.
8. Transport
Généralités 10
GÉNÉRALITÉS (suite)
Un rapport d’intervention clinique (AS-803) doit être rédigé pour toutes les interventions où
le technicien ambulancier paramédic a eu contact avec un patient, ceci inclut : transports
primaires URGENTS, IMMÉDIATS ou NON URGENTS, transports secondaires
(interétablissements) avec ou sans escorte, retours à domicile et, tout particulièrement, les
interventions qui se concluent par un refus de transport.
Un rapport complémentaire doit être rédigé dans les circonstances suivantes et transmis
au centre intégré (CI) :
d) Lors de toute intervention où lorsqu’arrivé sur les lieux, aucun patient n’est trouvé;
Le superviseur clinique ayant effectué une appréciation du patient et/ou administré des
soins en fonction des PICTAP doit remplir un AS-803; ce formulaire doit être distinct de
celui des TAP qui prendront en charge le patient.
Généralités 11
GÉNÉRALITÉS (suite)
En présence d’une situation à patients multiples, un rapport complémentaire (RC) doit être
rédigé afin d’expliquer le triage et la gestion du site d’intervention. Ce RC doit être consigné
chez l’employeur, une copie devra être acheminée au CI. Aucune copie ne doit être laissée
au dossier du patient, puisqu’il n’est pas nominalisé.
a) Un consentement, soit-il explicite ou implicite, doit être obtenu du patient pour que le
technicien ambulancier paramédic effectue un transport;
d) Une personne qui apparemment souffre d’un problème psychiatrique est présumée
apte et peut, par le fait même, refuser d’être transportée dans un établissement;
f) Le mineur de 14 à 17 ans peut consentir et refuser des soins sauf si le refus peut faire
atteinte à son intégrité ou à sa survie;
Généralités 12
GÉNÉRALITÉS (suite)
a) Une personne ne peut être transportée sans son consentement ou sans que la loi ou le
tribunal l’autorise; dans certaines situations où le patient refuse de se rendre au CH
receveur, la loi prévoit des exceptions pour assurer le bien-être et la sécurité du patient
et de son entourage;
b) Dès qu’une personne est amenée contre son gré dans un établissement, la présence
des policiers est requise; les seuls intervenants autorisés par la loi à utiliser la force
« nécessaire et raisonnable » sont les policiers.
o lorsque la personne visée peut se déplacer, son transport est effectué par le
service de police, à l’endroit spécifié dans l’ordonnance;
Généralités 13
GÉNÉRALITÉS (suite)
o si les policiers ne sont pas présents sur les lieux, attendre leur arrivée avant
toute intervention et assurer sa propre sécurité. Les policiers doivent s’assurer
que le transport de la personne est sécuritaire pour elle-même comme pour les
intervenants; le TAP doit demander au policier de signer le RIP dans la section
Assistance policière;
o aviser le policier qui accompagne la personne qu’il doit prendre place sur le
siège capitaine situé dos au conducteur et boucler sa ceinture de sécurité. Le
policier devrait prendre place à l’intérieur du module de soins avant l’entrée du
patient et une fois à destination, il devrait quitter l’ambulance après la sortie du
patient. Le tout afin d’éloigner le patient de l’armement (arme, poivre de
Cayenne et autres) du policier. Lorsque le patient n’est pas menotté, que le
policier est seul lors d’un transport longue distance, le policier peut suivre le
véhicule ambulancier jusqu’au centre hospitalier;
Généralités 14
GÉNÉRALITÉS (suite)
1. En situation urgente :
Représentant du patient
Lorsque le patient est inapte, le Code civil, à l’article 15 dicte qui peut, en son nom,
exprimer son consentement à des soins, en ordre hiérarchique :
o Mandataire;
o Tuteur;
o Curateur;
o Conjoint légal;
o Membre de la famille;
o Toute personne intéressée.
Généralités 15
GÉNÉRALITÉS (suite)
« Sont des conjoints les personnes liées par un mariage ou une union civile.
Sont assimilés à des conjoints, à moins que le contexte ne s'y oppose, les conjoints de
fait. Sont des conjoints de fait deux personnes, de sexe différent ou de même sexe, qui
font vie commune et se présentent publiquement comme un couple, sans égard, sauf
disposition contraire, à la durée de leur vie commune. Si, en l'absence de critère légal
de reconnaissance de l'union de fait, une controverse survient relativement à
l'existence de la communauté de vie, celle-ci est présumée dès lors que les personnes
cohabitent depuis au moins un an ou dès le moment où elles deviennent parents d'un
même enfant. »
Généralités 16
Protocole d’appréciation de la
condition clinique préhospitalière
APPRÉCIATION DE LA CONDITION CLINIQUE PRÉHOSPITALIÈRE
ÉVALUATION DE LA SITUATION
(DEMANDER DES RESSOURCES SUPPLÉMENTAIRES SI NÉCESSAIRE)
OUI PROTOCOLE
TRAUMATISMES TRAU. APP.
NON
APPRÉCIATION PRIMAIRE
PROTOCOLE APPROPRIÉ
OUI TRANSPORT URGENT AU
INSTABLE CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU,
PRISE DES SIGNES VITAUX,
NON AVISER LE CENTRE RECEVEUR
PROTOCOLE APPROPRIÉ
OUI TRANSPORT URGENT AU
INSTABLE CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU,
AVISER LE CENTRE RECEVEUR
NON
PROTOCOLE APPROPRIÉ
POTENTIEL OUI
TRANSPORT IMMÉDIAT AU
D'INSTABILITÉ
CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
NON
Dès qu’un patient présente une atteinte des fonctions vitales (appréciation primaire ou signes
vitaux), procéder immédiatement à l’intervention appropriée et au transport vers un centre
désigné par le service préhospitalier d’urgence (SPU). Si l’état du patient le permet, poursuivre
l’appréciation pendant le transport.
1. Évaluation de la situation
a) Sécuriser les lieux (dangers potentiels).
b) Évaluer le nombre de patients (mécanisme de l’incident, triage, etc.).
c) Sécuriser les espaces de travail.
d) Demander les ressources supplémentaires nécessaires.
e) Noter tous les détails pertinents sur l’intervention des premiers répondants ou des
premiers intervenants.
f) Appliquer les protections universelles. Lorsque le patient présente une maladie
infectieuse avec risque de transmission, ou que le TAP identifie que le patient présente
un risque spécifique, les mesures appropriées de protection contre les infections
doivent alors être respectées.
4. Appréciation primaire
6. Potentiel d’instabilité
Si potentiel d’instabilité :
o protocole approprié;
o transport IMMÉDIAT au centre désigné par le SPU.
o auscultation;
o glucométrie capillaire;
o examen neurologique.
8. Stabilisation
9. Communication et transport
Signes et symptômes
O. Début (Onset) S.
(Signs and symptoms)
IrRadiation (Radiation),
Passé médical pertinent
R. Région de la douleur, P.
(Pertinent past history)
Récurrence
Événements déclencheurs
Temps
T. E. (Events leading to the injury or
(Time)
illness)
* Porter une attention particulière à la documentation de la prise de médicaments affectant la coagulation
telle que des anticoagulants (warfarine (Coumadin), acénocoumarol (Sintrom), dabigatran (Pradaxa),
rivaroxaban (Xarelto), apixaban (Eliquis), edoxaban (Lixiana), énoxaparine (Lovenox), daltéparine
(Fragmin), fondaparinux (Arixta) tinzaparine (Innohep), etc.) et d'antiplaquettaires (AAS, clopidogrel
(Plavix), ticlopidine (Ticlid), prasugrel (Effient), ticagrelor (Brilinta), AAS/dipyridamol (Aggrenox)). Ces
médications peuvent aggraver toute pathologie liée à un saignement malgré l'absence de saignement
évident important lors de la prise en charge.
1. Patient instable : tout patient qui présente un ou plusieurs des signes suivants :
Tout patient qui présente des signes et symptômes d’instabilité doit être transporté au centre
receveur en « transport URGENT ».
Tout patient qui présente des signes et symptômes d’instabilité potentielle doit être transporté
au centre receveur en « transport IMMEDIAT » à moins d’indication contraire dans le protocole
spécifique.
Remarque
Tout patient identifié comme étant victime d’un IAMEST ou d’un AVC aigu selon les critères
préhospitaliers doit être dirigé vers le CH désigné en transport URGENT, mais ceci n’en fait
pas un patient instable.
3. Tout patient qui ne présente aucun des signes et symptômes mentionnés ci-dessus
peut être considéré stable si les signes vitaux ne changent pas pendant letransport.
Remarques :
À noter que la liste des présentations correspondant à des situations où la condition clinique
doit être jugée instable ou potentiellement instable n’est pas exhaustive. Tout signe ou
symptôme que le technicien ambulancier paramédic juge comme mettant en doute la stabilité
du patient doit amener celui-ci à agir comme si le patient était instable ou potentiellement
instable.
Première impression
Appréciation primaire
Obtention de l’histoire
NON
PERMISSION OUI
D’INTERVENIR
ACCORDÉE
NON
Situation de sinistre
SIN. 1 Intervention sur un site de sinistre SIN. 1
comportant plusieurs patients
Remarques :
Les techniciens ambulanciers paramédics déterminent ensemble qui occupera les rôles de
chef-trieur et de trieur.
Le chef-trieur peut être remplacé à tout moment de l’intervention par un autre TAP plus
expérimenté ou par un superviseur clinique de l’entreprise. Le nouveau chef-trieur avise le
Centre de communication santé du transfert de responsabilité.
Situation de sinistre 1
Start et JumpStart modifié
Situation de sinistre
SIN. 2 Start et JumpStart modifié SIN. 2
Situation de sinistre 1
PROBLÈMES INDUSTRIELS
EXPOSITION À DES MATIÈRES DANGEREUSES-
INTERVENTION GLOBALE
ÉVALUER LA SITUATION :
- Identifier les risques potentiels à bonnedistance,
- Stationner le véhicule à une distanceraisonnable,
- Revêtir le vêtement individuel de protection.
AUTORITÉS OUI
COMPÉTENTES SUR PLACE
NON
- AVISER LE CENTRE DE
COMMUNICATION SANTÉ
AFIN DE DÉCLENCHER AUTORISATION
OUI
LE PLAN DES MESURES D’INTERVENIR
D’URGENCE SI INDIQUÉ. OBTENUE
NON PROTOCOLE
SIN. 1
Lors d’une intervention comportant des matières dangereuses, l’évaluation de la scène devient
particulièrement importante puisqu’il en va de la sécurité des intervenants. Une attention
particulière doit donc être portée à cette étape dans le protocole d’appréciation de la condition
clinique préhospitalière. Cette évaluation est décrite ci-dessous afin de s’assurer que le
technicien ambulancier paramédic ne prenne aucun risque qui pourrait s’avérer préjudiciable à
sa santé ou à sa sécurité.
1. Évaluer la situation
5. Une réponse positive aux trois conditions énumérées ci-après doit être obtenue
avant de continuer le protocole
a) L’intoxication est sans risque ou les risques ont été contrôlés;
b) Les patients ont été décontaminés sur le site;
c) L’autorisation d’intervenir a été obtenue des autorités compétentes.
Si l’une de ces conditions n’a pas été remplie, se référer aux autorités compétentes avant
toute intervention.
10. Rapporter toute situation avec le maximum d’informations afin de permettre un suivi
médical adéquat.
Remarques :
NON NON
AIDER À
APPORTER
L’ADMINISTRATION
L’ANTIDOTE
DE L’ANTIDOTE
NON
11. Si brûlure oculaire, laver l’œil avec de l’eau ou du NaCl 0,9 % et poursuivre
l’irrigation durant le transport.
12. Aviser le Centre de communication santé et aviser le centre désigné par le SPU.
Renseignements requis :
Remarques :
Dans les cas d’intoxication par substances toxiques, ne jamais ventiler le patient par la
technique de bouche à masque; utiliser le ballon-masque ou l'Oxylator™.
Principes de décontamination :
o rincer la partie affectée avec une grande quantité d’eau sans contaminer les
régions saines.
NON
NON NON
APPORTER AIDER À L’ADMINISTRATION
L’ANTIDOTE DE L’ANTIDOTE
POSSIBILITÉ
D’INTOXICATION AU CYANURE :
OUI FAIRE UN PRÉAVIS
Inhalation de fumée dans un endroit clos ET
SPÉCIFIQUE AU CENTRE
- patient « V », « P » ou « U »
DÉSIGNÉ
ou
- état de choc
NON
NON
TRANSPORT URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
10. Aviser le Centre de communication santé et aviser le centre désigné par le SPU.
Renseignements requis :
Remarque :
Dans les cas d’intoxication par substances toxiques, ne jamais ventiler le patient par la
technique de bouche à masque; utiliser le ballon-masque ou l'Oxylator™.
Les principes suivants s’appliquent sur toutes les situations où le patient est en arrêt
cardiorespiratoire (ACR) ou qui nécessite des soins de réanimation.
Définition :
L’ACR est défini par la présence de l’inconscience associée à une respiration absente ou
anormale. L’intervenant-santé doit effectuer une prise de pouls pour le confirmer.
Arrivée au chevet :
Le moniteurs défibrillateurs semi-automatiques (MDSA) doit être ouvert dès que l’ACR est
suspecté : à la sortie du véhicule ambulancier si appel pour une situation d’ACR ou
d’inconscience selon le centre de communication santé (CCS), ou à la vue du patient dans les
autres situations.
Prise de pouls :
Le technicien ambulancier paramédic (TAP) doit être CERTAIN qu’il perçoit un pouls (la
prise de pouls doit être unique et avoir une durée maximale de 10 secondes) avant de
décider de ne pas entrer dans le protocole de réanimation ou de sortir de celui-ci. Dans le
doute, il doit procéder ou continuer la réanimation.
La RCR s’effectue selon les normes de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC. Chez
l’adulte, une période de deux minutes de RCR s’effectue avec un ratio de 30:2 (5 cycles). En
pédiatrie, une période de deux minutes de RCR s’effectue avec un ratio de 15:2 (10 cycles) en
présence de deux intervenants disponibles ou 30:2 (5 cycles) lorsqu’un seul intervenant est
disponible. Lorsque le patient est intubé et que 2 intervenants sont disponibles, une période de
deux minutes de RCR correspond à une série de 200 compressions avec ventilations
asynchrones.
Dès que le Combitube® est inséré, à chaque analyse, effectuer un changement de TAP au
massage lorsque possible.
MDSA :
Lors d’un choc recommandé par le MDSA à la suite d’une analyse, assurer la sécurité des
intervenants avant de délivrer le choc.
Lors du constat d’une défectuosité du MDSA qui ne peut être réglée sur place, faire appel au
CCS pour obtenir le plus rapidement possible le support d’une autre ressource détenant un
défibrillateurs externes automatisés (DEA) ou MDSA.
Ventilation et intubation :
La ventilation du patient avant l’intubation doit être faite au masque de poche avec oxygène à
haute concentration sauf si contre-indication en lien avec la sécurité du TAP (ex. : intoxication au
cyanure, intoxication par inhalation de substance toxique ou maladie respiratoire sévère d’origine
infectieuse (MRSI)). Dans les situations de MRSI se référer à TECH. 15 pour la ventilation et aux
particularités de TECH. 6 pour l’intubation.
Situation de réanimation
Pour la ventilation, succion ou utilisation du Combitube®, lorsque le patient est porteur d’une
trachéostomie, se référer au protocole TECH. 14 (Trachéostomie).
Lorsque l’intubation est indiquée, trois tentatives d’intubation doivent être effectuées sur place
avant l’abandon du Combitube®.
Une fois le patient intubé, lorsque deux intervenants sont disponibles et que le patient demeure
en ACR, la ventilation asynchrone doit être effectuée.
Pour tout patient intubé, un collet cervical doit être installé avant le déplacement du patient sur la
planche. La tête du patient devra aussi être immobilisée.
Oxylator™ et ACR :
Chez le patient qui demeure en arrêt cardiorespiratoire, l’Oxylator™ ne doit être utilisé qu’en
déplacement et transport. De plus, lorsque deux intervenants sont disponibles lors du transport,
l’utilisation de l’Oxylator™ n’est pas recommandée, la ventilation asynchrone n’étant pas possible
avec cet outil. L’Oxylator™ peut être utilisé en mode manuel, en déplacement et transport pour
le patient en ACR, lorsque le TAP est seul pour effectuer la RCR.
L’Oxylator™ peut être utilisé pour ventiler le patient réanimé, en mode automatique si la tension
artérielle systolique (TAS) est supérieure à 100 mm Hg ou en mode manuel si la TAS est
inférieure à 100 mm Hg, qu’il soit intubé ou non.
Déplacement :
Durant toute la réanimation, les TAP doivent limiter les interruptions de la RCR. Durant
l’évacuation, les éléments spécifiques suivants doivent être respectés :
o Dans les deux cas, avant de reprendre le déplacement, la période de RCR effectuée doit
durer environ 2 minutes.
Situation de réanimation
Généralités sur les situations de réanimation (suite)
En transport, si le MDSA avise qu’un rythme défibrillable est présent (Alerte : « Vérifier patient »)
et que ceci ne semble pas être des artéfacts de mouvement et/ou de massage, après arrêt du
véhicule ambulancier, une autre analyse doit être effectuée. Si « Choc conseillé », un choc doit
être administré puis la RCR doit être débutée à nouveau. Si « Choc non conseillé », la RCR est
poursuivie. Au moment de la reprise de la RCR, le transport est initié à nouveau. Ceci peut être
répété aux 5 minutes.
o Intuber par Combitube® selon TECH. 6 au besoin. Le patient à « U » peut être intubé
suite à un ACR même si sa respiration est supérieure à 8/min, en autant que les autres
critères d’intubation soient présents;
o Prendre les signes vitaux complets (pouls, TA, FR) à toutes les 5 minutes et effectuer la
surveillance du rythme cardiaque et saturation en continu (imprimer le tracé lors du retour
de pouls);
o Aviser le centre hospitalier désigné par les services préhospitaliers d’urgence (SPU) de
votre arrivée avec un patient réanimé;
Situation de réanimation
RÉA.1 - ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE D’ORIGINE MÉDICALE (ADULTE)
CYCLE D’ANALYSE :
ACTIVER LE MDSA DÈS QUE L’ACR EST SUSPECTÉ
ANALYSE
CONFIRMER L’ACR,
DÉBUTER IMMÉDIATEMENT LES COMPRESSIONS
THORACIQUES, INSTALLER LES ÉLECTRODES DE
DÉFIBRILLATION CHOC CHOC NON
CONSEILLÉ CONSEILLÉ
CYCLE D’ANALYSE
DONNER LE CHOC
*
200 compressions avec 200 compressions avec
EFFECTUER 2 MINUTES DE RCR APRÈS LA ventilation asynchrone ventilation asynchrone
5IÈME ANALYSE si intubé et 2 si intubé et 2
intervenants intervenants
ou ou
AVISER LE CCS ET LE CENTRE RECEVEUR En absence du capnographe, prise de pouls pendant le test VPO
- ACR en contexte d’anaphylaxie : Administrer une dose unique IM dès que possible sans interrompre la RCR, et ce, peu importe si des doses
ont été reçus avant l’ACR.
- 25-49 kg / 55-109 lbs : 0,6 mg
- ≥ 50 kg / ≥ 110 lbs : 1 mg
- ACR en contexte d’intoxication aux opiacés : Administrer une dose unique de 4 mg de Naloxone IM aussitôt que possible, sans interrompre la
RCR.
RÉA. 1 Arrêt cardiorespiratoire (ACR) RÉA. 1
d’origine médicale – Adulte
Critères d’inclusion:
ACR d’origine médicale1 chez le patient adulte (avec présence de signe(s) de puberté).
Critères d’exclusion:
2. Dès que les électrodes sont installées, procéder à l’analyse sans réanimation
cardiorespiratoire (RCR) :
3. Répéter l’étape 2 jusqu’à ce que 5 analyses soient complétées (sur place) ou qu’il
y ait retour de pouls.
6. Dans le véhicule ambulancier, avant le départ, procéder à une analyse. Quitter dès que
« Choc non conseillé ». Si « Choc conseillé », répéter l’étape 2b) jusqu’à « Choc non
conseillé » pour un maximum de 3 analyses. Poursuivre la RCR.
1
Voir Remarques (Protocole approprié)
Combitube® : Procéder à l’intubation selon TECH. 6 dès que possible après une
analyse. Pendant la technique, effectuer le massage cardiaque. Après l’intubation,
reprendre la RCR. Lorsqu’intubé, un collet cervical et les immobilisateurs de tête
sont requis pour l’évacuation.
Remarques :
Protocole approprié :
Les ACR dont l’origine est l’asphyxie (pendaison, strangulation, noyade, incendie, etc.) doivent être
inclus dans le protocole RÉA. 1. Les ACR dont la cause probable est un traumatisme (cinétique à
risque, impact à haute vélocité ou trauma pénétrant), une hémorragie massive (interne ou externe)
ou les ACR chez la femme enceinte de 20 semaines ou plus doivent être traitées dans le
protocole RÉA. 3.
Prise de pouls :
Utilisation de la capnographie : La prise de pouls doit être effectuée lors du C-AB, lors de
présence de signes de vie ou lorsque la donnée d’EtCO2 augmente de façon significative.
Non-utilisation de la capnographie (VPO ou non intubé) : La prise de pouls doit être effectuée
lors du C-AB, lors du VPO, 2 minutes post 5e analyse, dans le véhicule ambulancier après
l’analyse prédépart si « choc non conseillé » ou lors de présence de signes de vie.
Spécificités :
Lorsqu’une obstruction des voies respiratoires supérieures est identifiée et qu’il y a absence de
pouls, il est indiqué de procéder au protocole RÉA. 1 et débuter l’évacuation après la 2e analyse
tel que prévu par MED. 13. Par contre, l’intubation au Combitube® ne doit être faite que lorsque
l’obstruction a été levée.
Dosage d’épinéphrine (1 : 1000) par voie intramusculaire (IM) en ACR dans le contexte
d’anaphylaxie
Noter que pour s’assurer d’avoir un dosage adapté au patient, il est requis de se renseigner sur
son poids, le poids ayant préséance sur l’âge.
Déplacements :
Le déplacement du patient ne doit être initié que deux minutes après la 5e analyse. Les 2
techniciens ambulanciers paramédics (TAP) doivent demeurer au chevet du patient durant toute
cette intervention.
Le protocole d’arrêt des manœuvres doit être considéré/confirmé après les 2 minutes de RCR
suivant la 5e analyse. Une prise de pouls doit confirmer l’ACR avant l’application de ce protocole.
RÉA. 1 ACR médical adulte avec particularités MRSI
Interventions à adapter :
1. Installer un masque à haute concentration puis commencer les compressions
thoraciques en continu sans ventilation.
2. Simultanément, installer les électrodes de défibrillation et procéder à l’analyse.
3. Préparer le Combitube® avec précautions MRSI (TECH. 6) pendant qu’un autre
intervenant poursuit 2 minutes de compressions thoraciques en continu sans
ventilation.
4. Suite à une analyse, procéder à l’intubation avec précautions MRSI (TECH. 6)
en cessant les compressions thoraciques. Dès que le patient est intubé,
reprendre la RCR avec ventilation.
5. Faire un maximum de 2 tentatives d’intubation au total, par le même intervenant,
afin de limiter la contamination (selon TECH. 6).
6. En cas d’extubation, de contre-indication ou d’échec au Combitube®, appliquer
la technique de ventilation avec précautions de MRSI (selon TECH. 15).
OVR :
• Si histoire d’obstruction des voies respiratoires supérieures par corps étranger,
effectuer une RCR dès que possible incluant tentatives de ventilation avec
précautions MRSI (TECH. 15) avant la tentative d’intubation si indiquée. Débuter
l’évacuation après la 2e analyse, comme prévu par le protocole MED. 13.
Critères d’inclusion:
ACR témoigné par technicien ambulancier paramédic (TAP) ou premier répondant (PR).
Choc donné par premier intervenant (PI), PR ou policier-DEA.
Possibilité d’hypothermie.
Grossesse.
Noyade récente (< 90 minutes).
Présence de retour de pouls (30 secondes) à tout moment lors de la réanimation.
Obstruction des voies respiratoires par corps étranger (non résolue).
1. Le protocole RÉA. 1 (ACR d’origine médicale – Adulte) doit déjà être en application.
2. Si choc donné lors d’une ou plusieurs des cinq premières analyses du protocole RÉA.
1, rythme autre qu’asystolie au moniteur après 2 minutes de RCR après la 5e analyse,
possibilité d’hypothermie ou patient âgé de moins de 18 ans :
Si aucun choc donné lors des cinq premières analyses ET absence d’activité électrique
(asystolie) au moniteur défibrillateur semi-automatique (MDSA) pendant 1 minute après la RCR
d’une durée de 2 minutes après la 5e analyse ET absence de pouls à la prise de pouls :
a) Si aucun choc donné dans les 10 dernières minutes et asystolie au MDSA pendant
1 minute et absence de critères d’exclusion absolus:
b) Si choc donné dans les dix dernières minutes ou présence de rythme électrique au
MDSA ou présence d’un critère d’exclusion absolu:
Remarques :
Critère d’exclusion absolu : situation où l’arrêt des manœuvres ne doit jamais être appliqué.
Rappel : le patient avec présence de signe(s) de puberté est inclus dans le protocole adulte
correspondant. Ceci implique qu’un patient âgé de moins de 18 ans peut être inclus dans le
protocole RÉA. 1.
Si les proches s’opposent à l’arrêt des manœuvres après avoir été informés de l'inutilité de
celles-ci, continuer le protocole RÉA. 1 (ACR d’origine médicale – Adulte).
Chez un patient porteur d’un stimulateur cardiaque, une asystolie accompagnée uniquement de
spicules (ligne verticale) générés par un stimulateur cardiaque doit être traitée comme une
asystolie. La présence de spicules accompagnées d’un rythme électro-entrainé (QRS) demande,
de la part du TAP, de procéder à la réanimation.
Critères d’inclusion:
Tout ACR dans un contexte traumatique avec cinétique à risque ou impact à haute vélocité
(traumatisme fermé) ou traumatisme pénétrant chez le patient adulte (avec présence de signe(s)
de puberté).
Tout ACR dont la cause probable est une hémorragie interne 1 ou externe, chez le patient adulte
(avec présence de signe(s) de puberté) avec ou sans traumatisme à haute vélocité.
Tout ACR chez la femme enceinte ≥ 20 semaines (hauteur utérine à l’ombilic ou plus).
Critères d’exclusion:
Tout ACR dont la situation clinique suggère que l’ACR a précédé un impact à basse vélocité.
1
Voir Remarques (Critère d’inclusion)
Remarques :
Critère d’inclusion :
Pour inclure le patient dans le protocole RÉA. 3 « ACR d’origine traumatique ou hémorragique »,
l’hémorragie doit être significative et clairement documentée (hématémèse ou rectorragies
abondantes, lacération avec saignement significatif, etc.) autrement le protocole RÉA. 1 (ACR
d’origine médicale) doit être appliqué.
Prise de pouls :
Utilisation de la capnographie : La prise de pouls doit être effectuée lors du C-AB, lors de
présence de signes de vie ou lorsque la donnée d’EtCO2 augmente de façon significative.
Non-utilisation de la capnographie (VPO ou non intubé) : La prise de pouls doit être effectuée
lors du C-AB, après le premier 2 minutes de RCR et ensuite à toutes les 5 minutes ou si signes
de vie.
Ventilation :
Lorsqu’une immobilisation spinale est requise et qu’il est impossible de ventiler adéquatement en
ouvrant les voies respiratoires avec les techniques respectant la position neutre de la tête, il est
acceptable de faire une bascule de la tête.
Déplacements :
Le déplacement du patient ne doit être initié que lorsque le patient est intubé ou que les 3
tentatives d’intubation ont été effectuées (selon TECH. 6). Les 2 techniciens ambulanciers
paramédics (TAP) doivent demeurer au chevet du patient durant toute cette intervention.
Lorsqu’intubé, un collet cervical et les immobilisateurs de tête sont requis pour l’évacuation.
Spécificités :
Lors de la RCR chez la femme enceinte de 20 semaines ou plus (hauteur utérine à l’ombilic ou
plus), il faut déplacer l’utérus vers la gauche. Pour ce faire, un intervenant doit prendre à une ou
deux mains l’abdomen de la patiente et le tirer vers la gauche. Si impossible, incliner la planche
dorsale de 30 degrés vers la gauche. Effectuer un préavis au centre hospitalier dès que la
situation le permet (au chevet de la patiente si possible).
Le protocole d’arrêt des manœuvres doit être considéré/confirmé après le constat d’une asystolie
lors de l’analyse initiale
Généralités:
• Éviter d’approcher son visage des voies respiratoires du patient lors de la prise de
pouls.
Interventions à adapter:
Critères d’inclusion :
L’arrêt cardiorespiratoire (ACR) traumatique avec cinétique à risque ou impact à haute vélocité
(traumatisme fermé), traumatisme pénétrant, dont la cause probable de l’ACR est une
hémorragie interne ou externe ou chez la femme enceinte (≥ 20 semaines) - Protocole RÉA. 3 en
cours.
ACR témoigné par technicien ambulancier paramédic (TAP) ou premier répondant (PR).
Choc donné par premier intervenant (PI), PR ou policier-DEA.
Possibilité d’hypothermie.
Grossesse.
Noyade récente (< 90 minutes).
Présence de retour de pouls (30 secondes) à tout moment lors de la réanimation.
Obstruction des voies respiratoires par corps étranger (non résolue).
1. Le protocole RÉA. 3 (ACR d’origine traumatique - Adulte) doit déjà être en application.
a) Si aucun choc donné dans les dix dernières minutes et aucune activité électrique
(asystolie) pendant 1 minute et absence de critères d’exclusion absolus :
Remarques :
Critère d’exclusion absolu : situation où l’arrêt des manœuvres ne doit jamais être appliqué.
Rappel : le patient avec présence de signe(s) de puberté est inclus dans le protocole adulte
correspondant. Ceci implique qu’un patient âgé de moins de 18 ans peut être inclus dans le
protocole RÉA. 3 (ACR d’origine traumatique – Adulte).
Si les proches s’opposent à l’arrêt des manœuvres après avoir été informés de l'inutilité de
celles-ci, continuer le protocole RÉA. 3 (ACR d’origine traumatique – Adulte).
Chez un patient porteur d’un stimulateur cardiaque, une asystolie accompagnée (uniquement) de
spicules (ligne verticale) générés par le stimulateur cardiaque doit être traitée comme une
asystolie. La présence de spicules accompagnées d’un rythme électro-entrainé (QRS) demande
de la part du TAP, de procéder à la réanimation.
(demander l’analyse seulement si ACR survient en présence du TAP) ZOLL SÉRIE E : MASSER PENDANT LA CHARGE
ANALYSE
CYCLE D’ANALYSE
ou ou
PRISE DE POULS (EN ABSENCE DU
CAPNOGRAPHE) 15:2 x 10 CYCLES 15:2 x 10 CYCLES
ou ou
*COMBITUBE® :
AVISER LE CCS ET LE CENTRE RECEVEUR En absence du capnographe, prise de pouls pendant le test VPO
- ACR en contexte d’anaphylaxie : Administrer une dose unique IM dès que possible sans interrompre la RCR, et ce, peu importe si des doses
ont été reçus avant l’ACR.
- < 25 kg / 55 lbs : 0,3 mg
- 25-49 kg / 55-109 lbs : 0,6 mg
- ≥ 50 kg / ≥ 110 lbs : 1 mg
- ACR en contexte d’intoxication aux opiacés : Administrer une dose unique de 4 mg de Naloxone IM aussitôt que possible, sans interrompre la
RCR.
RÉA. 5 Arrêt cardiorespiratoire (ACR) d’origine
médicale – Pédiatrique (0 à puberté) RÉA. 5
Critères d’inclusion :
L’ACR d’origine médicale1 (incluant les situations médicales où le pouls est <60/min ET état d’éveil
- échelle AVPU - est à « U ») chez le patient pédiatrique (absence de signe de puberté). Les
nouveau-nés sont exclus du présent protocole.
Critères d’exclusion :
a) Activer le moniteur défibrillateur semi-automatique (MDSA) dès que l’ACR est suspecté.
b) Confirmer l’ACR :
o Pour les enfants avec pouls palpable < 60/minute et dont l’état d’éveil (sur l’échelle
AVPU) est à « U », débuter la RCR avec oxygène à haute concentration (sauf si
en hypothermie) et installer les électrodes de défibrillation. Intuber le patient avec
Combitube® si applicable puis procéder ensuite à l’étape 6 en vérifiant la présence
du pouls à toutes les 2 minutes;
o Pour les enfants qui sont sans pouls, débuter immédiatement la réanimation
cardiorespiratoire (RCR) avec oxygène à haute concentration et procéder
simultanément à l’installation des électrodes de défibrillation et passer à l’étape
suivante.
4. Répéter l’étape 3 jusqu’à ce que 5 analyses soient complétées (sur place) ou qu’il y
ait retour de pouls.
1
Voir Remarques (Protocole approprié)
7. Dans le véhicule ambulancier, avant le départ, procéder à une analyse. Quitter dès que
« Choc non conseillé ». Si « Choc conseillé », répéter l’étape 3b) jusqu’à « Choc non
conseillé » pour un maximum de 3 analyses. Poursuivre la RCR.
8. Transport URGENT au centre désigné par les services préhospitaliers d’urgence (SPU),
en poursuivant la RCR si le patient n’est pas réanimé.
Combitube®
Si l’enfant mesure ≥ 4 pieds (≥ 1,22 m), procéder à l’intubation selon TECH. 6 dès que
possible après une analyse chez les enfants sans pouls OU dès que possible en chez
les enfants avec un pouls <60/minute et un état d’éveil est à « U ». Pendant la technique,
effectuer le massage cardiaque. Après l’intubation, reprendre la RCR.
Lorsqu’intubé, un collet cervical et les immobilisateurs de tête sont requis pour
l’évacuation.
Remarques :
Protocole approprié :
Les ACR dont l’origine est l’asphyxie (pendaison, strangulation, noyade, incendie, etc.) doivent être
inclus dans le protocole RÉA. 5. Les ACR dont la cause probable est un traumatisme (cinétique à
risque, impact à haute vélocité ou trauma pénétrant) ou une hémorragie massive (interne ou
externe) doivent être traités dans le protocole RÉA. 6.
Défibrillation
Utilisation de la capnographie : La prise de pouls doit être effectuée lors du C-AB, lors de
présence de signes de vie ou lorsque la donnée d’EtCO2 augmente de façon significative.
Non-utilisation de la capnographie : La prise de pouls doit être effectuée lors du C-AB, lors du
VPO, 2 minutes post 5e analyse, dans le véhicule ambulancier après l’analyse prédépart si «
choc non conseillé » ou lors de présence de signes de vie.
o S’il y a présence de pouls avec fréquence > 60/min, sortir du protocole et se référer au
protocole d’appréciation clinique préhospitalière;
o S’il y a présence de pouls avec fréquence < 60/minute et d’un état d’éveil (sur l’échelle
AVPU) à U, procéder à la RCR et vérifier le pouls toutes les 2 minutes.
Spécificités :
Chez l’enfant en ACR, toujours suspecter la présence d’une obstruction des voies respiratoires.
Lorsqu’une obstruction des voies respiratoires supérieures est identifiée et qu’il y a absence de
pouls, il est indiqué de procéder au protocole RÉA. 1 et de débuter l’évacuation après la 2e
analyse tel que prévu par MED. 13 ou PED. 4. Par contre, l’intubation au Combitube® ne doit être
faite que lorsque l’obstruction a été levée.
Dosage d’épinéphrine (1 : 1000) par voie intramusculaire (IM) en ACR dans le contexte
d’anaphylaxie :
Noter que pour s’assurer d’avoir un dosage adapté au patient, il est requis de se renseigner sur
son poids, le poids ayant préséance sur l’âge.
En situation d’arrêt cardio-respiratoire en contexte d’anaphylaxie, il est requis de doubler la dose
usuelle puisque l’absorption du médicament est réduite et que la réaction est sévère. Administrer
une dose unique IM dès que possible sans interrompre la RCR, et ce, peu importe si des doses
ont été reçues avant l’ACR.
Lors d’un ACR dans le contexte d’une intoxication suspectée aux opioïdes (4 ans et plus),
administrer une dose unique de 4 mg de naloxone IM aussitôt que possible, sans interrompre ou
retarder la RCR.
Arrêt de manœuvres :
L’arrêt des manœuvres ne peut être appliqué pour les patients de moins de 18 ans.
RÉA. 5 ACR médical pédiatrique avec particularités MRSI
Généralités :
Interventions à adapter :
OVR :
Tout ACR dans un contexte traumatique avec cinétique à risque ou impact à haute vélocité ou
traumatisme pénétrant chez le patient pédiatrique (absence de signe de puberté).
Tout ACR dont la cause probable est une hémorragie interne ou externe avec ou sans
traumatisme à haute vélocité.
Critères d’exclusion :
a) Pour les enfants avec pouls palpable dont la fréquence est < 60/min et dont l’état d’éveil
(sur l’échelle AVPU) est à « U », procéder immédiatement à la RCR avec oxygène à
haute concentration (sauf si en hypothermie) et installer les électrodes de défibrillation.
Intuber le patient avec Combitube® si applicable (étape 6) et poursuivre à partir de l’étape
7 en vérifiant la présence du pouls à toutes les 2 minutes;
b) Pour les enfants sans pouls, procéder simultanément à l’installation des électrodes de
défibrillation et passer à l’étape suivante.
9. Transport URGENT au centre désigné par les services préhospitaliers d’urgence (SPU)
en poursuivant la RCR, si le patient n’est pas réanimé.
Remarques :
Critère d’inclusion :
Pour inclure le patient dans le protocole RÉA. 6 (ACR d’origine traumatique ou hémorragique),
l’hémorragie doit être significative (hématémèse ou rectorragies abondantes, lacération avec
saignement significatif, etc.) et clairement documentée, autrement le protocole RÉA. 5 (ACR
d’origine médicale) doit être appliqué.
Utilisation de la capnographie : La prise de pouls doit être effectuée lors du C-AB, lors de
présence de signes de vie ou lorsque la donnée d’EtCO2 augmente de façon significative.
Non utilisation de la capnographie (VPO ou non intubé) : La prise de pouls doit être effectuée
lors du C-AB, après le premier 2 minutes de RCR et ensuite à toutes les 5 minutes ou si signes
de vie.
a) S’il y a présence de pouls avec fréquence > 60/min, sortir du protocole et se référer au
protocole d’appréciation clinique préhospitalière;
b) S’il y a présence de pouls avec fréquence < 60/minute et d’un état d’éveil (sur l’échelle
AVPU) à U, procéder à la RCR et vérifier le pouls toutes les 2 minutes.
Défibrillation :
Ventilation :
Lorsqu’une immobilisation spinale est requise et qu’il est impossible de ventiler adéquatement en
ouvrant les voies respiratoires avec les techniques respectant la position neutre de la tête, il est
acceptable de faire une bascule de la tête.
Déplacements :
Chez le patient mesurant ≥ 4 pieds, le déplacement ne doit être initié que lorsque le patient est intubé
ou que les 3 tentatives d’intubation ont été effectuées (selon TECH. 6). Les 2 techniciens ambulanciers
paramédics (TAP) doivent demeurer au chevet du patient durant toute cette intervention. Lorsqu’intubé,
un collet cervical et les immobilisateurs de tête sont requis pour l’évacuation.
Arrêt de manœuvres :
L’arrêt des manœuvres ne peut être appliqué pour les patients de moins de 18 ans.
Généralités :
Interventions à adapter :
Situation de réanimation
RÉA. 7 Intubation au Combitube® du patient en hypoventilation
(suite)
11. Si l’état de conscience du patient s’améliore avec présence de Gag ou d’efforts, de
vomissements ou d’agitation, procéder à l’extubation du patient, se référer à TECH. 6 .
12. Réévaluer l’ABC et procéder au support ventilatoire nécessaire.
13. Procéder à l’évacuation du patient. Le patient doit être placé sur planche dorsale
avec un collet cervical (et immobilisateurs de tête) pour l’évacuation.
14. Transport URGENT au centre désigné par les services préhospitaliers d’urgence
(SPU).
15. Maintenir la ventilation du patient et la surveillance continue; réévaluation sériée des
Dès vitaux, si possible.
Remarques :
La préoxygénation est applicable dans les cas médicaux seulement. L’intubation du patient
hypoventilé demeure applicable ainsi que l’utilisation de l’EtCO2 chez les patients traumatisés.
Il faut être vigilant lors de l’évaluation du patient en hypoventilation (RR < 8/min), car il pourrait
s’agir d’un patient en arrêt cardiorespiratoire (ACR) avec respiration agonale qui demande à être
défibrillé.
Le patient réanimé post ACR dont l’ACR a été confirmé par les TAP, peut être intubé par
Combitube® s’il répond aux critères d’inclusion et d’exclusion, même si son rythme respiratoire
est supérieur ou égal à 8.
Le TAP doit être CERTAIN qu’il a un pouls pour continuer le protocole RÉA. 7 (Intubation
au Combitube® du patient en hypoventilation). Dans le doute, se référer au protocole de
réanimation approprié.
Les critères d’inclusion et d’exclusion habituels pour le Combitube® sont applicables, voir TECH.
6 (Tube orotrachéal à double voie - COMBITUBE® et COMBITUBE® SA).
Le collet cervical doit être installé avant le déplacement du patient sur la planche. La tête du
patient devra ensuite être immobilisée sur celle-ci pour le déplacement.
Situation de réanimation
RÉA. 7 Intubation au Combitude du patient en
hypoventilation avec particularités MRSI
Interventions à adapter:
6. Si le patient peut être intubé (> 4 pieds/1,22 m), préparer l’intubation pendant que le
partenaire procède, en verbalisant, à la vérification des manœuvres de réanimation en
cours. Si les manœuvres sont inadéquates, prendre en charge le patient
immédiatement.
a) L’intervenant DEA ou premier répondant (PR) fait une dernière analyse en présence
des techniciens ambulanciers paramédics (TAP) et donne un choc, si indiqué;
l’intervenant DEA est dirigé à reprendre immédiatement le massage cardiaque;
b) Procéder à l’intubation selon TECH. 6 (Tube orotrachéal à double voie - Combitube® et
Combitube® SA).
9. Si le patient ne peut être intubé, prendre en charge la réanimation après une analyse.
Si les manœuvres sont inadéquates, prendre en charge le patient immédiatement.
*
DEA : défibrillateur externe automatisé.
Interventions à adapter :
o Appliquer les précautions MRSI selon les protocoles appropriés (RÉA. 1, RÉA. 3,
RÉA. 5, RÉA. 6, TECH. 6, TECH. 15).
Critères d’inclusion :
b) S’il y a absence de critère d’exclusion à la « PEEP » (TAs < 100 mm Hg, arrêt
cardiorespiratoire (ACR), traumatisme crânien inconscient, asthme décompensé < 40
ans), utiliser le mode automatique. Autrement, appliquer le mode manuel.
MODE AUTOMATIQUE
MODE MANUEL
i Définition : insuffisance respiratoire associée à une tachypnée : situation clinique où la tachypnée est
inefficace et associée avec une altération de l’état de conscience ou une désaturation, malgré un
supplément d’oxygène à haute concentration.
Remarques :
Si, pendant l’application du protocole APP, le patient doit être ventilé immédiatement (ex. :
hypoventilation ou apnée), le technicien ambulancier paramédic (TAP) doit débuter l’assistance
ventilatoire avec les méthodes de base (masque de poche, Oxylator™, ou à défaut le ballon-
masque) et appliquer les protocoles appropriés en simultané. Le monitorage cardiaque et la
saturométrie en continu sont requis.
Les objectifs de l’assistance respiratoire/ventilatoire sont :
Généralités :
Interventions à adapter :
Assistance ventilatoire (P ou U) :
EFFICACE
NE PAS FAIRE
« P » ou « U » IMMÉDIATEMENT DE
ÉTAT DE ABSENT
POULS RCR, INSTALLER MDSA
CONSCIENCE
AVEC ÉLECTRODES DE
DÉFIBRILLATION
PRÉSENT
« A » ou « V »
ANALYSE
TRANSPORT URGENT À L'URGENCE DE L'HÔPITAL D'APPARTENANCE DU PATIENT (hôpital où le patient est suivi pour son DAVG)
SAUF SI PARTICULARITÉS RÉGIONALES DEMANDANT DE TRANSPORTER DANS UN AUTRE HÔPITAL. SI OBSTRUCTION
COMPLÈTE DES VOIES RESPIRATOIRES PERSISTANTE : TRANSPORTER AU CENTRE RECEVEUR LE PLUS PRÈS.
AMENER BATTERIES ET CHARGEUR DE BATTERIES DU DAVG
Critère d’inclusion :
2. Si des directives différentes de ce protocole vous sont transmises, elles doivent être
appliquées si elles font suite à :
o Procéder aux manœuvres de désobstruction des voies respiratoires selon les normes de
la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC jusqu’à désobstruction ou jusqu’à ce
que le patient devienne inconscient.
o Tenter de ventiler;
o Si obstruction, repositionner la tête et tenter de ventiler à nouveau pour
reconfirmer qu’il s’agit bien d’un OCVR;
o Initier l’évacuation dès qu’un cycle de 30 poussées thoraciques a été complétées
et continuer les poussées thoraciques, pendant le transport, jusqu’à ce que
l’obstruction soit levée.
a) Pouls présent :
- Passer à l’étape no 7.
b) Pouls absent :
Si choc indiqué :
Grondement présent :
a) Si une alarme du DAVG est en fonction, si la communication n’est pas déjà en cours ou
qu’une communication précédente n’a pas permis de donner cette information (alarme)
appeler l’hôpital d’appartenance ou faire appeler ce dernier par un proche afin d’expliquer
la situation et voir si une conduite précise est à effectuer (le numéro de téléphone est
habituellement disponible auprès des proches du patient, sur le patient ou dans la carte
d’appel. Sinon, demander au centre de communication santé (CCS));
b) Passer à l’étape 7.
Grondement absent :
Remarques :
o Il peut être normal de ne pas percevoir de pouls palpable chez les porteurs d’un DAVG. Si
la pompe fonctionne (cela peut être confirmé en auscultant l’hypochondre gauche du
patient, le fonctionnement de la pompe produit un bruit de grondement facilement audible),
il ne faut pas faire de RCR « même si le pouls est absent », car cela pourrait endommager
les connexions vasculaires entre le DAVG et le cœur et provoquer une hémorragie interne
fatale. Cependant, si la pompe ne fonctionne pas, il faut procéder au massage thoracique.
o Il est impossible de prendre une tension artérielle en employant les méthodes habituelles
(appareil électronique (MDSA) ou sphygmomanomètre et stéthoscope). Cependant, il est
possible que la famille dispose d’un doppler vasculaire qui permet la prise d’une pression
artérielle moyenne qui est normalement entre 70 et 90. Ces patients n’ont pas de pression
systolique et diastolique.
o Si la situation est prise en charge par des TAP en soins avancés, les
médicaments prévus au protocole peuvent être administrés. Les autres
protocoles reliés à la bradycardie symptomatique et la tachycardie
symptomatique peuvent être également appliqués (cardioversion-pace externe).
Pour ce qui est de la bradycardie, 85 % des patients avec un DAVG ont un pace-
défibrillateur interne et donc, il est peu probable que l'utilisation du pacemaker
externe soit nécessaire. Cependant, si la situation clinique le nécessite, il peut
être appliqué.
Généralités :
• Éviter d’approcher son visage des voies respiratoires du patient lors de la prise de
pouls.
Interventions à adapter :
OVR :
Remarques :
ACCIDENT DE PLONGÉE
PROTOCOLE D'APPRÉCIATION DE LA
CONDITION CLINIQUE PRÉHOSPITALIÈRE
PRÉSENCE
DE CRITÈRE
OUI TRANSPORT URGENT AU
D'INSTABILITÉ OU
CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
D'INSTABILITÉ
POTENTIELLE
NON
TRANSPORT IMMÉDIAT AU
CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
Environnement-Accident de plongée
ENV. 1 Accident de plongée ENV. 1
3. Retirer le patient ou faire retirer le patient de l’eau par les autorités compétentes.
Renseignements requis :
Profondeur de la plongée.
Durée de la plongée.
Nombre de plongées.
Temps écoulé depuis la plongée.
Informations sur la remontée.
Mélange de gaz utilisé.
Transport aérien dans les 24-48 heures après la plongée.
Remarques :
Les signes et symptômes peuvent apparaître plusieurs heures après la plongée. S’il y a
diminution des symptômes, le patient doit quand même être transporté à l’hôpital.
Environnement-Accident de plongée 1
BRÛLURE
PROTOCOLE D'APPRÉCIATION DE LA CONDITION
CLINIQUE PRÉHOSPITALIÈRE
NON
AVISER LE CENTRE DE
COMMUNICATION SANTÉ ET LE
CENTRE RECEVEUR DE LA GRAVITÉ
DU CAS
Environnement-Brûlure
ENV. 2 Brûlure ENV. 2
Critère d’inclusion :
7. Exposer la partie affectée en retirant les vêtements ou bijoux qui n’ont pas adhéré.
8. Couvrir les brûlures avec des compresses stériles et sèches (les compresses
humidifiées avec une solution saline peuvent être appliquées si la brûlure est
inférieure à 10 % de la superficie du corps en utilisant la règle des
« 9 », voir page suivante).
10. Transport IMMEDIAT (dans un environnement chaud) au centre désigné par le SPU
si aucun critère d’instabilité.
Renseignements requis :
Mécanismes de brûlure.
Présence de fumée importante.
Si brûlure chimique, identification de la matière brûlée pour évaluation du risque
d’inhalation toxique.
Possibilité de trauma associé.
Durée d’exposition.
Remarque :
Les signes de brûlure du système respiratoire incluent des brûlures nasales et oro-pharyngées,
des bruits anormaux de la respiration, une coloration noire de la langue ou de la base des
narines et des expectorations noirâtres. Ces signes sont des indices d’éventuelles
complications respiratoires. Ne jamais percer les cloques. Les brûlures de grandes superficies
et du visage avec difficulté respiratoire doivent être considérées comme des brûlures
nécessitant des soins spécialisés et nécessitent un transport URGENT.
Environnement-Brûlure 1
Règle des « 9 » - Adulte
Environnement-Brûlure 2
Règle des « 9 » - Pédiatrique (5 ans et moins)
Environnement-Brûlure 3
COUP DE CHALEUR
NON
Environnement-Coup de chaleur
ENV. 3-A Coup de chaleur ENV. 3-A
Critère d’inclusion :
Patient exposé à un environnement chaud, avec ou sans exercice, avec changement de l’état
de conscience ou état confusionnel/combatif.
7. Rafraîchir le patient en épongeant tout le corps avec de l’eau ou une solution saline
et/ou en appliquant du froid au niveau axillaire et/ou inguinal, si disponible, pendant
le transport.
Environnement-Coup de chaleur 1
CRAMPES / ÉPUISEMENT PAR LA CHALEUR
NON
Environnement-Crampes/Épuisement chaleur
ENV. 3-B Crampes / Épuisement par la ENV. 3-B
chaleur
Critère d’inclusion :
Patient exposé à un environnement chaud, avec ou sans exercice, qui présente une faiblesse
généralisée avec ou sans crampes musculaires, sans changement de l’état de conscience ou
état confusionnel/combatif.
Remarque :
Le terme solution de réhydratation fait référence aux boissons sportives. En absence de celle-
ci, faire boire du jus de fruits, boissons gazeuses ou eau.
Environnement-Crampes/Épuisement chaleur 1
ÉLECTRISATION / ÉLECTROCUTION
VICTIMES OUI
1) VICTIMES EN ARRÊT RESPIRATOIRE
MULTIPLES 2) VICTIMES EN ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE
3) AUTRES VICTIMES
NON
PROTOCOLE RÉA. 1
(ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE D'ORIGINE
MÉDICALE - ADULTE)
OUI
ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE ou
PROTOCOLE RÉA.5
(ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE D'ORIGINE
MÉDICALE - PÉDIATRIQUE)
NON
NON
Environnement-Électrisation/Électrocution
ENV. 4 Électrisation / Électrocution ENV. 4
Critères d’inclusion :
Brûlure par arc électrique ou toute personne atteinte par une décharge électrique.
2. S’il s’agit d’un incident d’électrisation avec patients multiples, le principe de triage
inversé doit être appliqué : intervenir auprès des patients qui sont en arrêt
respiratoire dans un premier temps, ceux en arrêt cardiorespiratoire ensuite et en
dernier lieu auprès des autres patients.
L’électricité peut causer des blessures internes graves sans signe externe,
elle peut aussi causer des arythmies cardiaques ou mener à un arrêt
cardiorespiratoire. Toute personne ayant été atteinte par une décharge
électrique devrait obligatoirement être transportée dans un centre
désigné pour surveillance.
Renseignements requis :
Remarques :
Il est important de porter une attention particulière à toute anomalie ou changement du rythme
cardiaque. Lors du constat d’une telle situation, documenter l’arythmie en imprimant une bande
de rythme qui devra être remise au centre hospitalier.
Environnement-Électrisation/Électrocution 1
ENGELURE
Environnement-Engelure
ENV. 5 Engelure ENV. 5
Critère d’inclusion :
Remarque :
L’engelure est par définition une lésion due au froid, elle est donc généralement localisée à
l’endroit qui a été exposé à un environnement froid ou à une source de froid. Il faut distinguer
l’engelure de l’hypothermie, puisqu’elle peut survenir sans hypothermie et n’affecter qu’une
partie du corps.
Environnement-Engelure 1
HYPOTHERMIE
PROTOCOLE RÉA.1
(ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE D'ORIGINE
MÉDICALE (ADULTE))
ABSENCE OUI
DE POULS ou PROTOCOLE RÉA.5
(ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE D'ORIGINE
MÉDICALE (PÉDIATRIQUE))
NON
NON
Environnement-Hypothermie
ENV. 6 Hypothermie ENV. 6
Critère d’inclusion :
Ce protocole doit être appliqué seulement dans les situations où le patient est trouvé dans un
environnement froid et que son corps est froid. (voir Remarques)
5. Retirer les vêtements humides seulement et couvrir avec des couvertures (en laine
et/ou métallisées) en priorisant les régions du thorax, de l’abdomen et de la tête.
Renseignements requis :
Remarques :
Le patient doit être transporté avec le minimum de secousses à cause du risque d’apparition
d’arythmie cardiaque sévère. Garder, si possible, le patient en position horizontale afin de
diminuer le risque d’arythmie.
Noter bien que lors d’une situation d’hypothermie, les extrémités du patient peuvent être en
vasoconstriction, ce qui souvent, ne permet pas une lecture de saturométrie.
Environnement-Hypothermie 1
SUBMERSION
PROTOCOLE RÉA. 1
(ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE D'ORIGINE
MÉDICALE – ADULTE)
ABSENCE OUI
ou
DE POULS PROTOCOLE RÉA.5
(ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE D'ORIGINE
MÉDICALE - PÉDIATRIQUE)
NON
TRANSPORT URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
Environnement-Submersion
ENV. 7 Submersion ENV. 7
1. Se référer au protocole d’appréciation de la condition clinique préhospitalière.
3. Retirer le patient ou faire retirer le patient de l’eau par les autorités compétentes.
Renseignements requis :
Durée de submersion.
Circonstances de l’événement.
Remarques :
Noter bien que lors d’une situation d’hypothermie, les extrémités du patient peuvent être en
vasoconstriction, ce qui souvent, ne permet pas une lecture de saturométrie.
Environnement-Submersion 1
PROBLÈMES MÉDICAUX
Ø PLAINTE SPÉCIFIQUE : FAIBLESSE
PROTOCOLE D'APPRÉCIATION DE LA
CONDITION CLINIQUE PRÉHOSPITALIÈRE
NON
TENSION
ARTÉRIELLE OUI PROTOCOLE MED. 5
SYSTOLIQUE (CHOC NON TRAUMATIQUE)
< 100
NON
NON
NON
POSITION DE CONFORT
Critères d’exclusion :
3. Si présence d’une tachycardie > 150 par minute ou d’une bradycardie < 50 par
minute, se référer au protocole MED. 3 (Bradycardie, tachycardie ou palpitations).
4. Si tension artérielle systolique < 100, se référer au protocole MED. 5 (Choc non-
traumatique) et transport URGENT au centre désigné par le SPU.
9. Position de confort.
Remarque :
L’ECG 12 dérivations ne doit pas être effectué si l’état de conscience est à « P » ou « U » sur
l’échelle d’AVPU, si le patient est en détresse/insuffisance respiratoire ou si l’origine de la
plainte est traumatique, afin de ne pas retarder le transport.
NON
NON
NON
NON
TRANSPORT URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
Renseignements requis :
Circonstances de l’événement.
Antécédents médicaux.
PROTOCOLE D'APPRÉCIATION DE LA
CONDITION CLINIQUE PRÉHOSPITALIÈRE
NON
NON
OUI
ÂGE > 18 ANS FAIRE ECG 12 D
NON
TENSION
ARTÉRIELLE OUI OXYGÈNE AVEC MASQUE
SYSTOLIQUE À HAUTE CONCENTRATION
< 100
NON
RÉACTION OUI
POSITION DE CONFORT ANAPHYLACTIQUE
NON
Critères d’inclusion :
9. Position de confort.
10. Transport URGENT au centre désigné par le SPU. Pour le patient dont la seule
plainte était palpitations, que celles-ci sont disparues et que la fréquence du pouls
se situe dans les limites de la normale, transport NON URGENT.
Remarques :
Les critères d’inclusion qui réfèrent aux fréquences cardiaques indiquées ci-dessus ne
correspondent pas à la notion/définition médicale de bradycardie (< 60/min) et tachycardie
(> 100/min).
L’ECG 12 dérivations ne doit pas être effectué si l’état de conscience est à « P » ou « U » sur
l’échelle d’AVPU, si le patient est en détresse/insuffisance respiratoire ou si l’origine de la
plainte est traumatique, afin de ne pas retarder le transport.
PROTOCOLE D'APPRÉCIATION DE LA
CONDITION CLINIQUE PRÉHOSPITALIÈRE
OUI MESURER LA
GLYCÉMIE OUI
CONFUSION GLYCÉMIE
< 4 mmol/L
CAPILLAIRE
NON
NON
PROTOCOLE MED. 16
(PROBLÈME DIABÉTIQUE /
HYPOGLYCÉMIE)
NON
TRANSPORT
IMMÉDIAT AU
POSITION DE CONFORT CENTRE DÉSIGNÉ
PAR LE SPU
Problèmes médicaux-Céphalée
MED. 4 Céphalée MED. 4
1. Se référer au protocole d'appréciation de la condition clinique préhospitalière.
4. Position de confort.
Problèmes médicaux-Céphalée 1
CHOC NON TRAUMATIQUE
NON
ADMINISTRER
ÂGE > 65 ANS et OUI OXYGÈNE AVEC
TA syst < 100 mm Hg et
MASQUE À HAUTE
NON CONNU MPOC
CONCENTRATION
NON
COUVRIR LA VICTIME
Tension artérielle systolique < 100 mm Hg associée à un des signes ou symptômes suivants :
a) Agitation ou confusion;
b) RR 24/min;
c) Pouls 100/min;
d) Diaphorèse;
e) Pâleur;
f) Extrémités froides;
g) Étourdissements.
Patient ≥ 65 ans :
Tension artérielle systolique < 100 mmHg sans autre signe accompagnateur.
Critère d'exclusion :
NON
NON
NON
POSITION DE CONFORT
NON
TRANSPORT URGENT
PRÉSENCE DE OUI
AU CENTRE DÉSIGNÉ
CRITÈRE D'INSTABILITÉ
PAR LE SPU
NON
TRANSPORT IMMÉDIAT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
9. Position de confort.
11. Transport IMMEDIAT au centre désigné par le SPU si absence de critère d’instabilité.
Remarque :
La présence d’une confusion récente peut être le signe d’un état de choc, d’une hypoxie, d’une
hypoglycémie, d’une intoxication, d’un traumatisme non reconnu, d’un état post-ictal ou d’une
difficulté de communication suite à une aphasie/dysphasie secondaire à un AVC.
NON
PROTÉGER LE PATIENT,
NE RIEN METTRE DANS LA BOUCHE,
CONVULSIONS OUI OXYGÈNE AVEC MASQUE À HAUTE
EN COURS CONCENTRATION,
MONITORAGE CARDIAQUE PAR MDSA
NON
GLYCÉMIE OUI
CAPILLAIRE
< 4 mmol / L
TRANSPORT URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
CONVULSIONS OUI
PERSISTENT
REFAIRE l'ABC
PROTOCOLE RÉA. 1
APPLIQUER LA TECHNIQUE TECH. 10 (ARRÊT
(OXYGÈNE / SATUROMÉTRIE) CARDIORESPIRATOIRE)
POULS OUI
ABSENT
NON
NON
NON
Problèmes médicaux-Convulsions
MED. 7 Convulsions MED. 7
Critère d'inclusion :
3. Si convulsions en cours :
a) Refaire l’ABC;
e) Monitorage cardiaque par moniteur défibrillateur semi-automatique, s’il n’est pas déjà
installé;
Problèmes médicaux-Convulsions 1
Convulsions (suite)
7. Transport IMMEDIAT au centre désigné par le SPU si le patient présente des critères
d’instabilité potentielle.
Remarque :
Même en présence d’une glucométrie initiale dans la normalité (≥ 4 mmol/L) chez le patient en
convulsions, il est important de revérifier fréquemment la glycémie capillaire (q 10-15 minutes)
chez le patient qui convulse sans arrêt ou à répétition, car ce dernier est à risque
d’hypoglycémie secondaire à l’épisode de convulsions.
Renseignement requis :
Circonstances entourant la convulsion.
Problèmes médicaux-Convulsions 3
MED. 8 Difficulté respiratoire MED. 8
Critères d’inclusion :
Patient avec difficulté respiratoire avouée (dyspnée) ou apparente (tirage ou utilisation des muscles
accessoires), ou avec une fréquence respiratoire < 10/min ou > 24/min, ou présentant des bruits
respiratoires audibles. Chez les patients MPOC, avec dyspnée chronique, il doit s’agir d’une
dyspnée augmentée.
10. Effectuer un ECG 12 dérivations, chez le patient de 65 ans et plus si dyspnée soudaine
inexpliquée.
12. Vérifier la présence des critères d’inclusion et des critères d’exclusion pour
l’administration du salbutamol.
18. Transport NON URGENT au centre désigné par le SPU si absence de dyspnée
objectivable.
Remarques :
L’ECG 12 dérivations ne doit pas être effectué si l’état de conscience est à « P » ou « U » sur
l’échelle d’AVPU, si le patient est en détresse/insuffisance respiratoire ou si l’origine de la plainte
est traumatique, afin de ne pas retarder le transport.
Le syndrome d’hyperventilation lié à un trouble d’anxiété est un diagnostic d’exclusion, c’est-à- dire
que tout autre diagnostic (dont une embolie pulmonaire, une intoxication à l’acide salicylique (AAS),
une septicémie, etc.) doit avoir été exclus, ce qui n’est pas possible en préhospitalier. La tachypnée
est de façon générale un phénomène compensatoire qui doit amener le TAP à se questionner sur
la pathologie sous-jacente pouvant la générer. Tout patient présentant une tachypnée doit recevoir
l’ensemble de soins prévus au protocole présent.
OU
Le salbutamol peut être administré, après qu’une obstruction des voies respiratoires a été levée, si
les critères d’inclusion et d’exclusion sont respectés.
Si la saturation du patient qui reçoit du salbutamol est < 92 % lors de l’arrivée dans le véhicule
ambulancier, ajouter une canule nasale à 4 L/min sous le masque de salbutamol pour le restant
du traitement. Si le patient est connu MPOC, ajuster le débit de la canule pour que la saturation
ne dépasse pas 94 %.
Veuillez utiliser le protocole usuel et y appliquer les particularités MRSI suivantes selon la
directive en vigueur. En l’absence de particularité MRSI, le protocole usuel s’applique.
Généralités :
Répétition
Répéter deux fois le salbutamol 10 minutes après la fin du traitement précédent si les critères
d’inclusion sont toujours présents (maximum total 3 doses).
Répétition
Remarques
o Installer l’AD avec le réservoir vers le haut sur l’extrémité du tube d’espacement.
▪ Avec pièce buccale rigide : Demander au patient de fermer les lèvres autour de
la pièce buccale.
▪ Avec masque : Appliquer le masque pour couvrir le nez et la bouche du patient
de façon étanche.
o Appuyer une fois sur la cartouche afin de délivrer une première inhalation
(bouffée/puff) ;
o Demander au patient de prendre 6 respirations dans le tube d’espacement (pour
chaque inhalation délivrée).
NON
NON
ÉCHELLE DE DYSPNÉE
PRÉSENCE
DES CRITÈRES D'INCLUSION
OUI ADMINISTRER
ET ABSENCE DE CRITÈRE
D'EXCLUSION POUR LE SALBUTAMOL
SALBUTAMOL
(référence : MED. 8)
NON
NON
PRÉSENCE
DES CRITÈRES D'INCLUSION OUI ADMINISTRER
ET ABSENCE DE CRITÈRE
NITROGLYCÉRINE
D'EXCLUSION POUR LA
NITROGLYCÉRINE
NON
PRÉSENCE
OUI PROTOCOLE MED. 10
D'UNE DOULEUR
(DOULEUR THORACIQUE)
THORACIQUE
NON
POSITION DE CONFORT
- Âge ≥ 35 ans.
- Dyspnée.
- SpO2 < 93 % à l’air ambiant ou < 94 % avec oxygène à haute concentration (100 %).
Critères d'exclusion (la présence d’un seul suffit pour exclure le protocole) :
Critères d'inclusion :
ET
ET
- Tension artérielle ≥ 160 mmHg
Critères d'exclusion :
Signes vitaux
Présence de DAVG;
Bradycardie < 50;
Si pouls ou fréquence cardiaque < 50, l’administration de la nitroglycérine est cessée
pour la durée complète de l’intervention. Si TAsys < 160, l’administration de la
nitroglycérine est contre-indiquée. Si par contre, la TAsys remonte ensuite et que les
autres critères d’inclusion sont présents, l’administration de nitroglycérine peut être
redébutée
Médicaments
Prise de médication pour le traitement de la dysfonction érectile de classe PDE5 :
o sildenafil (Viagra) - < 24 heures;
Allergie aux nitrates (nitro patch, Imdur, Isordil, Nitro-Dur, Isosorbide dinitrate,
Isosorbide mononitrate, etc.).
Remarques :
Le besoin d’assistance respiratoire ou ventilatoire doit être évalué de façon constante tout au
long de l’intervention. Au besoin, référer au protocole RÉA. 9 (Assistance respiratoire ou
ventilatoire).
Selon la directive du directeur médical régional des SPU, même en présence d’une détresse
respiratoire ou d’une assistance respiratoire/ventilatoire, il peut être indiqué d’effectuer un ECG
12D. Cependant, en présence d’agitation et/ou impossibilité à obtenir un ECG 12D de qualité
diagnostique, le TAP ne doit pas insister pour l’obtenir. Parfois, en situation de détresse
respiratoire, il est impossible d’obtenir un ECG 12D de qualité diagnostique.
Si l’interprétation informatique de l’ECG 12D démontre un infarctus aigu (ou, pour les régions
qui utilisent la télémétrie, le médecin confirme la présence d’un infarctus aigu) il faut :
NON
NON
NON
- OXYGÈNE AVEC MASQUE À HAUTE
CONCENTRATION
- MONITORAGE CARDIAQUE AVEC
MDSA
- DÉCUBITUS DORSAL SI TOLÉRÉ
- TRANSPORT URGENT
DOULEUR AVEC
IRRADIATION AU DOS OUI
MONITORAGE CARDIAQUE PAR MDSA
ou
HISTOIRE DE SYNCOPE
NON
ÂGE > OUI FAIRE
18 ANS ECG 12D
NON
OUI
IM aigu
NON
PROTOCOLE
TRANSPORT MED. 10
PRÉSENCE DE OUI URGENT AU (DOULEUR
CRITÈRE D'INSTABILITÉ CENTRE DÉSIGNÉ THORACIQUE)
PAR LE SPU
NON
Critère d'inclusion :
7. Transport NON URGENT au centre désigné par le SPU si aucun critère d’instabilité.
APPLIQUER TECH. 10
(OXYGÈNE / SATUROMÉTRIE)
POSITION DE CONFORT
OUI INSTALLER
OUI FAIRE
ÂGE ≥ 18 ANS IM aigu ÉLECTRODES DE
ECG 12D
DÉFIBRILLATION
NON NON
DOULEUR OUI
CESSÉE
DOULEUR
THORACIQUE D’ORIGINE
CARDIAQUE PROBABLE (DTOCP) OUI NON
ÉCHELLE DE
ET ≥ 35 ANS DOULEUR
ou
< 35 ANS AVEC ANTÉCÉDENTS
DE MCAS
PRÉSENCE DE
OUI
NON CRITÈRE(S) D’EXCLUSION
À LA NITRO
NON
NITROGLYCÉRINE
PRÉALABLEMENT OUI
ADMINISTRÉE SELON
MED. 8-A
NON
- CONSIDÉRER ADMINISTRATION DE
PRÉSENCE
AAS APRÈS LA PREMIÈRE DOSE DE
DE CRITÈRE(S) OUI
NITRO;
D’EXCLUSION
À L’AAS
- RÉPÉTER NITRO SPRAY 0,4 mg AUX 5
MINUTES SI CRITÈRES D’INCLUSION
ET ABSENCE DE CRITÈRES
D’EXCLUSION.
- ADMINISTRER
NON L’AAS:
4 CO DE 80 mg
- NE PAS RÉPÉTER.
CRITÈRE
D'INSTABILITÉ, OUI TRANSPORT URGENT
DTOCP AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
ou IM AIGU
NON
TRANSPORT NON URGENT AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
Critère d'inclusion :
11. Initier le transport dès que la première nitro et que l’AAS ont été administrées, si
indiqué.
13. Transport IMMEDIAT au centre désigné par le SPU si présence de douleur thoracique
autre que DTOCP.
i Par contre, si après avoir administré la nitro dans le cadre de MED. 10, le patient présente les critères
d’inclusion pour le protocole MED. 8-A, la nitro peut être administrée selon ce dernier.
14. Transport NON URGENT au centre désigné par le SPU si aucune douleur thoracique
n’est présente.
Remarques :
Aux fins de ce protocole :
Une douleur thoracique d’origine cardiaque probable (DTOCP) :
a) Doit être une douleur thoracique antérieure (incluant rétrosternale), ressentie sous
forme de serrement, de pression, d’étau, d’écrasement, d’étouffement, de poing, ou
d’indigestion, et d’une durée persistante continue de moins de 12 heures, qui n’est pas
liée à un traumatisme.
b) Ne doit pas être épigastrique, localisée aux hypocondres, ou située uniquement aux
bras ou à la mâchoire; elle n’est pas ressentie comme étant un coup, une aiguille, une
brûlure, une coupure, un couteau, un pincement.
c) Chez un patient connu MCAS, la douleur peut être différente de celle décrite ci-dessus
si elle correspond à sa symptomatologie habituelle et d’une durée continue de moins
de 12 heures.
DTCOP chez un patient de 35 ans et plus ou chez un patient de moins de 35 ans avec
antécédents de MCAS ou infarctus aigu du myocarde avec élévation du segment ST à l'ECG
12 dérivations.
Signes vitaux
Tension artérielle systolique (TAsys) < 100;
Syncope associée à la douleur thoracique;
Chute cumulative de la TAsys ≥ 30 mmHg par rapport à la valeur initiale;
Présence de DAVG ;
Bradycardie < 50 ou tachycardie ≥ 100 (pouls et fréquence cardiaque).
Si pouls ou fréquence cardiaque < 50 ou 100 ou TAsys < 100 ou chute cumulative,
l’administration de la nitroglycérine est cessée pour la durée complète de l’intervention.
Médicaments
Prise de médication pour le traitement de la dysfonction érectile de classe PDE5 :
o sildenafil (Viagra) - < 24 heures;
Allergie aux nitrates (nitro patch, Imdur, Isordil, Nitro-Dur, Isosorbide dinitrate,
Isosorbide mononitrate, etc.).
Autres
Grossesse ou allaitement;
Grossesse ou allaitement;
Saignement actif;
Hémorragie digestive < 4 semaines;
AVC nouveau < 48 heures (signes et symptômes);
Douleur d’origine traumatique;
Allergie à l’AAS ou AINS.
Lorsque l’AAS n’a pas été administrée à un patient répondant aux critères d’inclusion du
présent protocole, aviser spécifiquement l’infirmière du triage à cet effet, et transmettre les
informations justifiant la non-administration.
ECG 12 dérivations.
Critères d’exclusion :
NON
TRANSPORT URGENT
TENSION ARTÉRIELLE OUI
AU CENTRE DÉSIGNÉ
SYSTOLIQUE < 100 PAR LE SPU
NON
Problèmes médicaux-Épistaxis
MED. 11 Épistaxis MED. 11
1. Se référer au protocole d'appréciation de la condition clinique préhospitalière.
3. Pincer les narines au niveau des ailes du nez et comprimer l’espace entre la lèvre
supérieure et le nez.
5. Si tension artérielle systolique < 100, transport URGENT au centre désigné par le
SPU.
Renseignement requis :
Remarque :
La quantité de sang écoulé du nez peut être une sous-estimation de la quantité réelle de sang
perdu.
Problèmes médicaux-Epistaxis 1
INTOXICATION VOLONTAIRE OU INVOLONTAIRE ET
TOXICOMANIE
PROTOCOLE D'APPRÉCIATION DE LA CONDITION
CLINIQUE PRÉHOSPITALIÈRE
NON
CONVULSIONS PERSISTANTES
OUI PROTOCOLE MED. 7
(CONVULSIONS)
OU RÉPÉTITIVES
NON
NON
GLYCÉMIE
CAPILLAIRE
OUI PROTOCOLE MED. 16
(PROBLÈME DIABÉTIQUE / HYPOGLYCÉMIE)
< 4 mmol / L
NON
NON NON
PRÉSENCE
OUI TRANSPORT URGENT AU CENTRE
DE CRITÈRE
D'INSTABILITÉ DÉSIGNÉ PAR LE SPU
NON
TRANSPORT IMMÉDIAT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
10. Transport URGENT au centre désigné par le SPU, si présence de critère d’instabilité.
Renseignements requis :
Apporter tous les médicaments, les bouteilles de médicaments ou les produits (drogue
de rue) au centre receveur. Les drogues de rue doivent être transportées dans un sac
de type « ZipLock ». Il est important d’examiner la peau. Si le patient a un ou des
timbres cutanés (ex. : fentanyl), il faut les enlever et les apporter au centre receveur.
Toute manipulation de ces substances doit se faire avec des gants, des lunettes de
protection et un masque chirurgical si présence d’un liquide ou d’une poudre pouvant
être mise en suspension dans l’environnement.
Obtenir l'histoire des témoins présents : produits ingérés, quantité, heure d’ingestion,
voie d’administration et présence de vomissements.
Rechercher une histoire de traumatisme.
Posologie de la naloxone :
Administrer selon la séquence suivante :
1. Débuter avec une des alternatives suivantes (étape 1) :
o IN : 0,4 mg q 3 min, max. 1,2 mg (3 doses) pour cette étape oueupnée.
o IM : 0,4 mg q 5 min, max. 1,2 mg (3 doses) pour cette étape oueupnée.
2. Si aucune réponse ou réponse incomplète, poursuivre avec l’une des alternatives
suivantes (étape 2) :
o IN : 2,0 mg.
o IM : 2,0 mg.
Pour les doses de 0,4 mg par voie intranasale, alterner entre les deux narines.
i
Les critères d’inclusion de la naloxone, lorsque requis dans le contexte d’une hypersédation
suite à l’administration de fentanyl en préhospitalier, sont moins restrictifs. Se référer au
protocole d’analgésie par fentanyl.
Remarques :
Généralités
Si le technicien ambulancier paramédic reçoit des directives d'un intervenant du Centre
antipoison du Québec (CAP) lors d'une intervention, il doit suivre ses recommandations, même
si celles-ci sont contradictoires ou absentes des présents protocoles, tout en respectant les
limites de son champ de pratique. Par contre, le TAP ne doit pas lui-même initier un contact
avec le CAP.
Si le patient a reçu de la naloxone par un premier intervenant avant l’arrivée des TAP, le
présent protocole s’applique sans modifications.
Les méthodes de base de gestion des voies respiratoires doivent être appliquées jusqu'à 3
minutes après l’administration de la dernière dose de naloxone. À ce moment, s’il n'y a aucune
amélioration de l'état de conscience ou de la fréquence respiratoire visée selon l’âge et que le
patient nécessite une intubation, se référer au protocole RÉA. 7 Intubation au Combitube du
patient en hypoventilation, et procéder à l’intubation. Sinon, poursuivre avec les méthodes de
base de ventilation. Une fois intubé, cesser l'administration de naloxone.
Arrêt cardiorespiratoire
Lors d’un ACR dans le contexte d’une intoxication suspectée aux opioïdes, administrer une
dose unique de 4 mg de naloxone IM aussitôt que possible, sans interrompre ou retarder la
RCR.
a) Si obstruction présente :
o Si absence de pouls :
se référer au protocole de réanimation d’origine médicale approprié;
débuter le protocole de réanimation de façon habituelle mais initier
l’évacuation après la 2e analyse;
effectuer une analyse unique en arrivant dans le véhicule
ambulancier;
continuer la RCR 30 : 2 en transport;
transport URGENT au CH le plus près.
o Si présence de pouls :
effectuer 3 cycles de désobstruction sur place;
si l’obstruction persiste après 3 cycles de désobstruction, transport
URGENT au centre désigné par les SPU; continuer les cycles de
désobstruction jusqu’à désobstruction ou arrivée au centre receveur.
Remarques :
Se référer aux normes de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC pour la ventilation.
Ce protocole exige que les enfants soient monitorés, peu importe leur âge.
OUI
PROTOCOLE MED. 16
GLYCÉMIE CAPILLAIRE (PROBLÈME DIABÉTIQUE /
< 4 mmol/L HYPOGLYCÉMIE)
NON
POSITION DE CONFORT
TRANSPORT URGENT
AU CENTRE OFFRANT LE
PATIENT CANDIDAT TRAITEMENT DE
AU TRAITEMENT DE REPERFUSION OUI REPERFUSION
CÉRÉBRALE SELON L'ÉCHELLE CÉRÉBRALE (thrombolyse
SPU D'AVC ou traitement
endovasculaire)
DÉSIGNÉ PAR LE SPU
NON
NON
TRANSPORT IMMÉDIAT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
Critères d'inclusion :
o paralysie faciale;
o difficulté d’élocution;
o perte d’équilibre.
6. Appréciation neurologique spécifique selon les règles des SPU québécois (voir page
suivante).
7. Position de confort.
Remarque :
Réaction pupillaire.
Sensibilité des 4 membres.
Motricité des 4 membres.
Symétrie faciale.
Élocution.
a) Affaissement facial
Objectif : Vérifier s'il y a présence d'hémiplégie faciale. Demander au patient de sourire
en montrant les dents.
o Normal : répète les mots sans aucun problème (prononciation et mots adéquats).
o Anormal : le discours ou les mots sont inappropriés, ne prononce pas les mots
correctement ou est incapable de parler.
La présence d'un ou de plusieurs critères anormaux est considéré comme indiquant un AVC
probable.
a) Âge ≥ 16 ans;
c) Le délai d'arrivée à l'hôpital receveur qui offre la reperfusion cérébrale est < 3,5 heures
après le début des symptômes (ou < 5 heures après le début des symptômes) si le
centre receveur offre aussi la possibilité d’un traitement endovasculaire.
e) Le patient n'est pas dans une condition où il reçoit des soins de fin de vie.
i
NINDS,rtPA for acute ischemic stroke, N Eng J Med, 1995; 333:1581-1587
ii
AHA, 2012 AHA Guidelines for CPR and ECC, AHA, November 2012, p. 5822-5824
Remarques :
L'heure du début des symptômes se définit comme étant l'heure à laquelle le patient a été vu
« normal » pour la dernière fois. Si on s'est aperçu de l'AVC au réveil, le début des symptômes
est considéré être l'heure du coucher. Si le délai est inconnu, le délai est jugé d'emblée
≥ 3,5 heures.
Dans le cadre de l’apparition récente de symptômes compatibles avec un AVC, les définitions
suivantes sont retenues :
Lorsque le TAP a accès à plusieurs centres du réseau d’AVC, il doit transporter selon les
règles établies régionalement à cet effet.
L'heure à laquelle l'examen a été complété ainsi que l'avis à l'hôpital doivent être documentés
au RIP.
TRANSPORT URGENT
TENSION
AU CENTRE DÉSIGNÉ
ARTÉRIELLE
OUI PAR LE SPU
SYSTOLIQUE <100
OU DÉCUBITUS DORSAL
POULS < 50 SI TOLÉRÉ
NON
NON
TRANSPORT IMMÉDIAT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
Perte de conscience temporaire chez un patient présentement éveillé (« A » sur échelle AVPU).
7. Si tension artérielle systolique < 100 ou pouls < 50/min, transport URGENT au centre
désigné par le SPU, installer le patient en décubitus dorsal si toléré.
Remarques :
Toute histoire de syncope doit être considérée comme le reflet d’une pathologie
potentiellement grave, même si l'état du patient est normal au moment de l'appréciation
clinique.
L’ECG 12 dérivations ne doit pas être effectué si l’état de conscience est à « P » ou « U » sur
l’échelle d’AVPU, si le patient est en détresse/insuffisance respiratoire ou si l’origine de la
plainte est traumatique, afin de ne pas retarder le transport.
LE PATIENT HISTOIRE DE
GLYCÉMIE OUI NON
OUI PEUT PRENDRE TRAUMA, ÉTAT POST-ICTAL
CAPILLAIRE ou
GLUCOSE PAR LA
< 4 mmol / L AVC SUSPECTÉ
BOUCHE
NON
NON OUI
TRANSPORT NON URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
- Administrer le glucagon :
0,5 mg s/c : moins de 8 ans ou < 25 Kg
ADMINISTRER
1 mg s/c : 8 ans et plus ou ≥ 25 Kg
SOLUTION
- Remesurer la glycémie après 15 minutes.
GLUCOSÉE
- Ne pas répéter le glucagon.
OU JUS SUCRÉ po
- Administrer glucose en gel p.o. dès que l’état du patient le
permet sauf si traumatisme ou postconvulsion.
NON
GLYCÉMIE EST
ENCORE < 4 mmol/L OUI
15 MINUTES APRÈS 2e DOSE DE
15 gr DE GLUCIDES po
ABSENCE OUI
NON NON
D'AMÉLIORATION
ALTÉRATION DE CLINIQUE
L'ÉTAT DE CONSCIENCE OUI
« V », « P » ou « U » ou
CRITÈRE D'INSTABILITÉ
ADMINISTRER
GLUCAGON IM SI PAS
NON D'ALLERGIE AU LATEX
ET SI LE PATIENT N'EN
TRANSPORT IMMÉDIAT AU TRANSPORT URGENT A PAS REÇU DÉJÀ PAR
CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU LES TAP
Faiblesse - MED. 1;
Altération de l’état de conscience - MED. 2 et PED. 1;
Confusion aiguë – MED. 6 (ceci inclut MED. 4 - Céphalée avec confusion);
Choc non-traumatique - MED. 5;
Convulsions – MED. 7/ PED. 2 (la glycémie ne doit pas être prise chez les enfants non connus
diabétiques et trouvés avec un état de conscience à « A »);
Intoxication volontaire ou involontaire – MED. 12;
Paralysie – MED. 14;
Patient connu diabétique avec symptômes compatibles avec une hypoglycémie.
Critère d'inclusion :
Glycémie capillaire < 4 mmol/L.
Critère d'exclusion :
Aucun.
7. Si glycémie < 4 mmol/L et que le patient est capable de prendre une solution
glucosée par la bouche ou jus sucré :
a) Administrer au moins 15 grammes de glucides (instaglucose, Dex4) ou jus sucré.
c) Si 15 minutes après la 2e dose de glucides par la bouche la glycémie est toujours < 4 et
en absence d’amélioration clinique, administrer du glucagon par voie intramusculaire,
idéalement dans la cuisse, si aucune allergie connue au latex et passer au point 10.
8. Si glycémie < 4 mmol/L et que le patient est incapable de prendre une solution
glucosée par la bouche ou que le patient a également subi un traumatisme, est
postconvulsions ou présente un AVC suspecté :
b) Administrer une solution glucosée par la bouche (instaglucose, Dex4) ou un jus sucré
dès que l’état de conscience du patient le permet, sauf si celui-ci est traumatisé ou est
postconvulsions ou présente un AVC suspecté.
Remarques :
Si le patient a reçu du glucagon précédemment, par les proches ou les premiers répondants, le
TAP administre le glucagon en suivant les directives suivantes :
Dosage de glucagon :
8 ans et plus, ou ≥ 25 kg : 1 mg
moins de 8 ans ou < 25 kg : 0,5 mg
L'incapacité de prendre le glucose en gel peut être en raison de : agitation, confusion, altération
de l'état de conscience ou convulsions. D’autre part, le patient ayant subi un traumatisme ou
venant de faire une convulsion ou qui est suspecté de subir un AVC doit demeurer à jeun,
jusqu’à son évaluation médicale.
Renseignements requis
OBSTRUCTION
SE LIMITER À UN CYCLE DE DÉGAGEMENT DES VOIES
COMPLÈTES DES VOIES
RESPIRATOIRES
RESPIRATOIRES
ASSISTANCE RESPIRATOIRE /
ANAPHYLACTIQUE
VENTILATOIRE LORSQUE
REQUISE
SURVEILLER LES
SIGNES ET POSITION DE CONFORT
SYMPTÔMES
D’ANAPHYLAXIE
TRANSPORT URGENT AU
CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
POSITION ASSISE
RÉPÉTER L’ÉPINÉPHRINE :
TRANSPORT
NON URGENT AUX 5 MINUTES SI DÉTÉRIORATION
AU CENTRE
DÉSIGNÉ PAR AUX 10 MINUTES SI CRITÈRE D'INCLUSION
LE SPU
ENCORE PRÉSENT (AVEC OU SANS
AMÉLIORATION)
RÉÉVALUATION RÉGULIÈRE
Toute exposition à un agent causal connu ou suspecté et présence d’un ou plusieurs signes ou
symptômes d’allergie.
Contact allergène connu ou suspecté dans les 4 heures précédant le début des symptômes ou
administration d’épinéphrine pour une réaction anaphylactique dans les derniers 7 jours (réaction
biphasique).
ET
o Urticaire ou angioédème;
o Difficulté respiratoire;
o Défaillance circulatoire;
o Symptômes gastro-intestinaux.
Aucun.
4. Si réaction anaphylactique :
d) Position de confort;
aux 10 minutes s’il n’y a pas d’amélioration ou que les critères d’inclusion sont
encore présents.
d) Position assise;
Remarques :
Noter que pour s’assurer d’avoir un dosage adapté au patient, il est requis de se renseigner sur son
poids, le poids ayant préséance sur l’âge.
Si le patient s’est administré une ou plusieurs doses d’épinéphrine par auto-injecteur avant l’arrivée
des TAP, la dose peut être répétée immédiatement si les critères d’inclusion sont encore présents.
Pour les cas pédiatriques, se référer au protocole PED. 5 (Réaction allergique / anaphylactique).
Si le patient est connu pour des épisodes anaphylactiques mais que l’agent causal n’a pas encore
été identifié, le patient doit être inclus dans le protocole même si l’histoire n’identifie pas un agent
causal possible dans les 4 dernières heures.
APPLIQUER TECH. 10
(OXYGÈNE / SATUROMÉTRIE)
NON NON
VISUALISER
LE PÉRINÉE
PROTOCOLE
APPROPRIÉ
PROCIDENCE OUI
DU CORDON
NON
PROTOCOLE OBS. 6
(PROCIDENCE DU
CORDON),
CONTACTER LE
SUPPORT MÉDICAL
NON
DÉCUBITUS
LATÉRAL
GAUCHE
TRANSPORT URGENT
PRÉSENCE DE OUI
AU CENTRE DÉSIGNÉ
CRITÈRE D'INSTABILITÉ PAR LE SPU
NON
3. Si le travail est actif et que les contractions sont régulières, évaluer s’il y a rupture
des membranes (demander à la patiente si elle a ressenti un écoulement de liquide
chaud).
VISUALISER LE PÉRINÉE
NON
NON
OXYGÈNE AVEC MASQUE À
PROTOCOLE HAUTE CONCENTRATION
APPROPRIÉ
DÉTERMINER LA PRÉSENTATION
3. Visualiser le périnée.
6. Installer la mère sur le dos, préparer la trousse, se laver les mains, revêtir
l’équipement de protection contre les liquides biologiques, incluant des gants
stériles.
13. Dégager lentement l'épaule antérieure et, par la suite, l'épaule postérieure. Contrôler
la sortie du bébé en soutenant la tête et glisser la main libre sur le dos pour saisir les
membres inférieurs après l’expulsion. Pour les soins au nouveau-né, se référer au
protocole OBS. 4 (Appréciation et soins au nouveau-né).
DYSTOCIE DE L’ÉPAULE:
LES ÉPAULES - DEMANDER À LA MÈRE DE RELEVER LES GENOUX SUR
NE PEUVENT ÊTRE DÉGAGÉES, OUI CHAQUE CÔTÉ DE SON VENTRE LE PLUS POSSIBLE
CELA EMPÊCHE POUR POUSSER.
L’EXPULSION - APPLIQUER UNE PRESSION SUS-PUBIENNE
- GUIDER LA SORTIE DU BÉBÉ SANS TIRER SUR LA TÊTE.
NON - SI ABSENCE DE PROGRESSION: TRANSPORT URGENT
POSER UNE PINCE À 15 CM DE L’OMBILIC ET UNE DEUXIÈME PINCE ENVIRON 5 CM PLUS LOIN.
COUPER LE CORDON OMBILICAL ENTRE LES DEUX PINCES.
ESSUYER LE BÉBÉ ET LE GARDER AU CHAUD.
NON
TRANSPORT IMMÉDIAT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
14. Si l’expulsion du bébé ne se produit pas parce que les épaules ne peuvent être
dégagées, il s’agit d’une dystocie de l’épaule. Dans ce cas, procéder comme suit :
a) Demander à la mère de relever les genoux sur chaque côté de son ventre le plus
possible pour pousser;
17. Surveiller l'expulsion du placenta, ne pas tirer sur le cordon; placer le placenta dans
un sac et l'apporter au centre receveur.
Remarque :
Si le bébé, lors d’un accouchement prématuré, est expulsé dans le sac amniotique, le sac doit
être ouvert pour donner les soins nécessaires au bébé.
PROTOCOLE OBS. 2
(Accouchement imminent)
NON
OUI
BÉBÉ EXPULSÉ
NON
3. Quand les jambes sont sorties, soutenir le thorax du bébé (ne pas tirer) avec une
main en lui plaçant une jambe de chaque côté de l’avant-bras du technicien
ambulancier paramédic. Placer l’autre main dans le dos du bébé (qui est en position
antérieure) de façon à maintenir l’axe cervical en position neutre. Pour assurer une
maîtrise de l’enfant, enrouler le thorax du bébé avec une serviette.
6. Si le bébé n’est pas expulsé après 2 à 3 minutes, effectuer une légère traction en
plaçant l’index dans la bouche de l’enfant.
7. Si le bébé n’est pas expulsé après cette technique, utiliser une main gantée et placer
l’index et le majeur en V entre la paroi vaginale et le visage du bébé en repoussant la
paroi vaginale de façon à créer un espace permettant au bébé de respirer.
PLACER 2 PINCES OMBILICALES SUR LE CORDON ET COUPER LE CORDON ENTRE LES PINCES
RESPIRATION
OUI
ADÉQUATE ET BÉBÉ PLEURE OU CRIE AVEC
FORCE
NON
NON
OUI
RESPIRATIONADÉQUATE?
NON
CONTINUER D’ASSISTER
LA VENTILATION
QUANTIFIERLA FC (MDSA)
VENTILER 30
SECONDES CALCULER L'APGAR
(avec oxygène) (2 FOIS, AUX 5 MINUTES)
Tout nouveau-né de 23 semaines de grossesse ou plus, ou qui démontre des signes de vie.
6. Calculer l'indice d'APGAR et répéter après 5 min. Voir tableau page suivante.
8. Installer le bébé peau à peau sur le thorax/ventre de la mère, avec le visage du bébé
exposé pour permettre de suivre son évolution clinique. Couvrir la tête du bébé pour
limiter la possibilité d'hypothermie. Envelopper mère et enfant dans une couverture
chaude.
10. Transport IMMEDIAT au centre désigné par le SPU, mère et enfant dans le même
véhicule ambulancier, si absence de critère d’instabilité.
TABLEAU D'APGAR
APGAR 0 1 2
Remarques :
La surveillance de la fréquence cardiaque doit être faite avec le MDSA et non par la prise de la
FC palpable.
Avant de débuter la RCR chez le nouveau-né, le technicien ambulancier paramédic doit s’être
assuré que l’assistance ventilatoire initiale effectuée est efficace.
Lors d’ACR :
La technique de RCR recommandée pour les nouveau-nés, lorsque 2 intervenants sont
disponibles, est la technique d’encerclement de la poitrine.
ASSISTANCE RESPIRATOIRE /
VENTILATOIRE LORSQUE REQUISE
- POSITION DE DÉCUBITUS
DORSAL
CONVULSIONS OUI
EN COURS
- PROTÉGER LA PATIENTE
POUR ÉVITER BLESSURE
NON
TRANSPORT URGENT
PRÉSENCE DE OUI AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR
CRITÈRE D'INSTABILITÉ LE SPU, AVISER LE
CENTRE RECEVEUR
NON
TRANSPORT IMMÉDIAT AU
CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU,
AVISER LE CENTRE RECEVEUR
NON
SURVEILLANCE CONTINUE
Critère d'inclusion :
6. Si convulsion en cours :
Remarques :
La documentation des tensions artérielles sériées revêt une importance particulière dans ces
cas.
NON
NON
TRANSPORT URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
2. Si le cordon ombilical est visible à l’entrée du vagin, vérifier avec une main gantée
stérile, si le pouls du cordon est présent ou absent et noter.
7. Avec une main gantée stérile, insérer les doigts dans le vagin. Pousser doucement
sur la partie du bébé qui se présente avec la main complète. Ne pas pousser sur une
fontanelle, si la tête est la partie qui se présente en premier.
10. Minimiser les manipulations du cordon et le couvrir avec des gazes stériles
humidifiées (NaCl 0,9 %).
APPLIQUER TECH. 10
(OXYGÈNE / SATUROMÉTRIE)
TRANSPORT
TENSION ARTÉRIELLE OUI URGENT AU CENTRE
POSITION DE CONFORT
SYSTOLIQUE < 100 DÉSIGNÉ PAR LE
SPU
NON
NON
NON
OUI
PROTOCOLE OBS. 2
ACCOUCHEMENT (ACCOUCHEMENT
IMMINENT IMMINENT)
NON
PROCIDENCE OUI
PROTOCOLE OBS. 6
(PROCIDENCE DU
DU CORDON
CORDON)
NON
DÉCUBITUS
LATÉRAL GAUCHE
GROSSESSE < 20 SEMAINES OUI POSITION DE
(CONNUE OU SUSPECTÉE) CONFORT
INSTABILITÉ OUI
NON
TRANSPORT NON
TRANSPORT
IMMÉDIAT AU
SERVIETTES AUX OUI
CENTRE URGENT AU CENTRE
15 MINUTES ET MOINS DÉSIGNÉ PAR LE
DÉSIGNÉ PAR
LE SPU SPU
NON
DOULEUR ABDOMINALE
OUI
ET SUSPICION DEGROSSESSE
OU SI PRÉSENCE DE DÉBRIS,
INSTABILITÉ CAILLOTS IMPORTANTS
OU FOETUS < 20
NON SEMAINES, APPORTER AU
CENTRE HOSPITALIER
TRANSPORT NON URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
4. Si trauma vaginal :
a) Position de confort;
Remarque :
a) L’amplitude respiratoire;
b) L’état de conscience;
c) Le remplissage capillaire;
d) La cyanose;
e) Le soulèvement du thorax.
Tension artérielle
Âge Respiration Pouls
systolique
a) L’état de conscience;
b) Le remplissage capillaire;
c) La coloration de la peau;
d) La froideur des extrémités.
Problèmes pédiatriques-Généralités 1
ATTEINTE DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE (PÉDIATRIQUE)
NON
OUI
ASSISTER LA VENTILATION
PROBLÈME
AVEC OXYGÈNE À HAUTE
DE VENTILATION
CONCENTRATION
NON
SI PERFUSION INADÉQUATE,
INITIER LE TRANSPORT URGENT AU CENTRE
DÉSIGNÉ PAR LE SPU
NON
TRANSPORT URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
Renseignements requis :
Circonstances de l’événement.
Antécédents médicaux.
Remarque :
Ne pas procéder à l’hyperextension du cou ou de la tête chez les enfants pour libérer les voies
aériennes. Une hyperextension peut obstruer les voies respiratoires.
- PROTÉGER LA VICTIME,
CONVULSIONS OUI - NE RIEN METTRE DANS LABOUCHE,
EN COURS - OXYGÈNE AVEC MASQUE ÀHAUTE
CONCENTRATION.
NON
PATIENT CONNU
OUI GLYCÉMIE OUI PROTOCOLE MED. 16
(PROBLÈME DIABÉTIQUE /
DIABÉTIQUE < 4 mmol / L
HYPOGLYCÉMIE)
NON NON
NON
ASSISTER LA VENTILATION
PROBLÈME OUI
AVEC OXYGÈNE À HAUTE
DE VENTILATION
CONCENTRATION
NON
NON NON
OUI
INSTABILITÉ TRANSPORT URGENT AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
NON
INSTABILITÉ OUI
POTENTIELLE TRANSPORT IMMÉDIAT AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
NON
TRANSPORT NON URGENT AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
Problèmes pédiatriques-Convulsions
PED. 2 Convulsions PED. 2
Critère d'inclusion :
2. Si convulsions en cours :
a) Refaire l’ABC;
d) Même si l’état de conscience est à « A » et que le patient est diabétique, faire une
glucométrie capillaire; se référer au protocole MED. 16 (Problèmes diabétiques -
hypoglycémie) au besoin. Le patient doit demeurer NPO, seul le glucagon devra être
administré dans cette situation.
e) Si l’état de conscience est à « A » et que le patient n’est pas connu diabétique, ne pas
faire de glucométrie capillaire.
Problèmes pédiatriques-Convulsions 1
Convulsions (suite)
Renseignement requis :
Remarques :
Ne pas procéder à l’hyperextension du cou ou de la tête chez les enfants pour libérer les voies
aériennes. Une hyperextension peut obstruer les voies respiratoires.
Chez le patient de moins de 5 ans, les convulsions peuvent être provoquées par de
l’hyperthermie importante. Il faut donc couvrir le patient le moins possible.
Les enfants de moins d’un an peuvent ne présenter que des signes oculaires lors d’une
convulsion (par exemple : déviation du regard).
Problèmes pédiatriques-Convulsions 3
PED. 3 Difficulté respiratoire PED. 3
Critère d’inclusion :
Patient avec difficulté respiratoire avouée (dyspnée) ou apparente (tirage, utilisation des muscles
accessoires, battements des ailes du nez), bradypnée ou tachypnée pour l’âge, ou présentant
des bruits respiratoires audibles.
4. Lorsque les interventions prescrites par les protocoles prioritaires MED. 13 ou PED. 4
(obstruction des voies respiratoires par corps étranger) et PED. 5 (réaction allergique /
anaphylactique) sont en cours ou terminées, revenir au protocole PED. 3 (difficulté
respiratoire) s’il y a encore difficulté respiratoire.
7. Position de confort.
12. Répéter deux fois le salbutamol en nébulisation 10 minutes après la fin du traitement
précédent si les critères d’inclusion sont toujours présents, et ce, après avoir réévalué
les signes vitaux; réévaluer les signes vitaux à nouveau, lors de la fin du traitement.
13. Transport URGENT au centre désigné par les SPU si détresse/insuffisance respiratoire
ou présence de critères d’instabilité.
15. Transport NON URGENT au centre désigné par les SPU si absence de dyspnée
objectivable.
Remarques :
Si l’enfant salive exagérément ou a de la difficulté à avaler ou a l’air anxieux et est assis, ne pas
essayer de vérifier dans la bouche à cause des dangers d’épiglottite.
Le salbutamol peut être administré, après qu’une obstruction des voies respiratoires a été levée,
si les critères d’inclusion et d’exclusion sont respectés.
Généralités:
1 – 7 ans 12 à 24 kg 4 inhalations
Répétition :
Répéter deux fois le salbutamol 10 minutes après la fin du traitement précédent si les critères
d’inclusion sont toujours présents (maximum total 3 doses).
Aérosol doseur de salbutamol. Pompe bleue (100mcg par inhalation) disponible au Canada :
Ventolin hfa, Airomir, Salbutamol hfa, Apo-salbutamol hfa, Téva-salbutamol hfa, Novo-salbutamol hfa
Critères d’inclusion
* Difficulté respiratoire sévère impliquant une utilisation significative des muscles accessoires. Inclus également les
signes
d’insuffisance respiratoire suivant une détresse respiratoire.
Répétition :
- Aux 5 minutes, si le patient présente une détérioration.
- Aux 10 minutes s’il n’y a pas d’amélioration ou que les critères d’inclusion sont encore présents.
- Maximum de 4 doses au total.
Remarques :
- En cas de difficulté, le TAP peut supporter le patient en lui donnant des consignes verbales
claires et en tentant de rester à l’écart du patient.
o Installer l’AD avec le réservoir vers le haut sur l’extrémité du tube d’espacement.
▪ Avec pièce buccale rigide : Demander au patient de fermer les lèvres autour de
la pièce buccale.
▪ Avec masque : Appliquer le masque pour couvrir le nez et la bouche dupatient
de façon étanche.
o Appuyer une fois sur la cartouche afin de délivrer une première inhalation
(bouffée/puff) ;
o Demander au patient de prendre 6 respirations dans le tube d’espacement (pour
chaque inhalation délivrée).
APPLIQUER LES
TECHNIQUES DE
PATIENT OUI DÉSOBSTRUCTION DES
CONSCIENT À L'ARRIVÉE
VOIES RESPIRATOIRES
DES TAP
(SELON LES NORMES
DE LA FMCQ)
NON
PATIENT
OUI
DEVIENT
INCONSCIENT
NON
TRANSPORT
NON URGENT
AU CENTRE
DÉSIGNÉ PAR LE
SPU
RÉÉVALUATION
CONTINUELLE
TRANSPORT
URGENT
AU CENTRE
- APPLIQUER TECH. 10
DÉSIGNÉ PAR LE
POULS OUI VENTILATION OUI (Oxygène/ Saturométrie)
SPU
PRÉSENT EFFICACE - SURVEILLER CONTINUELLEMENT
LA RESPIRATION,
CONTINUER LES
- INSTALLER LE MDSA (monitorage),
NON NON TECHNIQUES DE
- TRANSPORT NON URGENT AU
DÉSOBSTRUCTION
CENTRE DÉSIGNÉ PAR LESPU,
- ASSISTER LAVENTILATION - GARDER L'ENFANT EN
- MDSA POSITION ASSISE.
- TRANSPORT URGENT AU
CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE
SPU
RÉA. 5
(ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE
D'ORIGINE MÉDICALE -
PÉDIATRIQUE)
a) Si obstruction présente :
o Si absence de pouls :
se référer au protocole RÉA. 5 (Arrêt cardiorespiratoired’origine
médicale-Pédiatrique (0 à puberté));
débuter le protocole de réanimation de façon habituelle mais initier
l’évacuation après la 2e analyse;
effectuer une analyse unique en arrivant dans le véhicule
ambulancier;
continuer la RCR 30 :2 en transport si un seul intervenant et 15 :2 si
2 intervenants disponibles;
transport URGENT au CH le plus près.
o Si présence de pouls :
effectuer 3 cycles de désobstruction sur place;
si l’obstruction persiste après 3 cycles de désobstruction, transport
URGENT au centre désigné par les SPU; continuer les cycles de
désobstruction jusqu’à désobstruction ou arrivée au centre receveur.
Remarques :
Se référer aux normes de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC pour la ventilation.
Ce protocole exige que les enfants soient monitorés, peu importe leur âge.
ASSISTANCE RESPIRATOIRE /
ANAPHYLACTIQUE
VENTILATOIRE LORSQUE
REQUISE
SURVEILLER LES
SIGNES ET POSITION DE CONFORT
SYMPTÔMES
D’ANAPHYLAXIE
TRANSPORT URGENT AU
CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
POSITION ASSISE
RÉPÉTER L’ÉPINÉPHRINE :
TRANSPORT
NON URGENT AUX 5 MINUTES SI DÉTÉRIORATION
AU CENTRE
DÉSIGNÉ AUX 10 MINUTES SI CRITÈRED'INCLUSION
PAR LE SPU ENCORE PRÉSENT (AVEC OU SANS
AMÉLIORATION)
RÉÉVALUATION RÉGULIÈRE
Critère d’inclusion :
Toute exposition à un agent causal connu ou suspecté et présence d’un ou plusieurs signes ou
symptômes d’allergie.
Contact allergène connu ou suspecté dans les 4 heures précédant le début des symptômes ou
administration d’épinéphrine pour une réaction anaphylactique dans les derniers 7 jours (réaction
biphasique).
ET
o Urticaire ou angioœdème;
o Difficulté respiratoire;
o Défaillance circulatoire;
o Symptômes gastro-intestinaux.
Aucun.
4. Si réaction anaphylactique :
d) Position de confort;
f) Répéter l’épinéphrine :
d) Position assise;
Remarques :
Noter que pour s’assurer d’avoir un dosage adapté au patient, il est requis de se renseigner sur
son poids, le poids ayant préséance sur l’âge.
En situation d’arrêt cardio-respiratoire en contexte d’anaphylaxie, il est requis de doubler la dose
usuelle puisque l’absorption du médicament est réduite et que la réaction est sévère. Administrer
une dose unique IM dès que possible sans interrompre la RCR, et ce, peu importe si des doses
ont été reçues avant l’ACR.
Si le patient s’est administré une ou plusieurs doses d’épinéphrine par auto-injecteur avant
l’arrivée des TAP, la dose peut être répétée immédiatement si les critères d’inclusion sont encore
présents.
Si le patient est connu pour des épisodes anaphylactiques mais que l’agent causal n’a pas
encore été identifié, le patient doit être inclus dans le protocole même si l’histoire n’identifie pas
un agent causal possible dans les 4 dernières heures.
NON
NON
NON
AUTOMUTILATION,
MENACE D'AUTOMUTILATION, DE OUI PROTOCOLE PSY. 2
(TRANSPORT SANS
SUICIDE OU DE S'EN PRENDRE À
CONSENTEMENT)
UNE TIERCE PERSONNE
NON
OUI
SE RÉFÉRER À LA PARTIE 10
REFUS DE TRANSPORT DE LA SECTION
« GÉNÉRALITÉS »
NON
a) Si la scène semble non sécuritaire, aviser les policiers et attendre leur arrivée;
OUI
PATIENT ACCEPTE
LE TRANSPORT
NON
NON NON
TRANSPORT AUTO-
AMBULANCIER PATROUILLE
TRANSPORT
CRITÈRE AMBULANCIER
D'INSTABILITÉ OUI ANNULÉ
ou
SITUATION MAL
CONTRÔLÉE
3. Si les policiers ne sont pas affectés, faire une demande d’assistance via le Centre de
communication santé.
7. Tenter une contrainte verbale, (la contrainte verbale devrait être formulée par un
membre de l’équipe : policier, technicien ambulancier paramédic ou intervenant en
situation de crise ayant le meilleur contact avec le bénéficiaire); si le patient accepte
de collaborer, utiliser le moyen de transport jugé adéquat par les policiers :
9. Si le patient est maîtrisé par les policiers, utiliser le moyen de transport jugé adéquat
par les policiers après discussion avec ces derniers :
12. Transport IMMÉDIAT vers le centre désigné par le SPU si absence d’instabilité.
13. Demander au policier de signer la section Assistance policière, Loi P.-38.001 sur le
RIP.
Remarques :
En tout temps, si l’intervenant du centre de crise désigné est présent, il doit être invité à
accompagner le patient au centre hospitalier receveur, dans le module de soins du véhicule
ambulancier.
Outre l’état physique du patient qui peut faire en sorte de rendre nécessaire un transport
ambulancier, le transport en ambulance peut être requis par les policiers pour un des motifs
suivants : le patient est agité ou contentionné ou psychologiquement instable ou encore pour
une question de sécurité.
Certains corps de police s’opposent à la signature du RIP, ne pas insister si le policier refuse.
Assurez-vous de bien documenter si le policier accompagne le patient à l’hôpital dans le
transport (dans le véhicule ambulancier ou suit l’ambulance).
8. Un agent de la paix peut, sans l'autorisation du tribunal, amener contre son gré une
personne auprès d'un établissement visé à l'article 6:
1° à la demande d'un intervenant d'un service d'aide en situation de crise qui estime que l'état
mental de cette personne présente un danger grave et immédiat pour elle-même ou pour
autrui;
Sous réserve des dispositions de l'article 23 et des urgences médicales jugées prioritaires,
l'établissement auprès duquel la personne est amenée doit la prendre en charge dès son
arrivée et la faire examiner par un médecin, lequel peut la mettre sous garde préventive
conformément à l'article 7.
Dans le présent article, on entend par « service d'aide en situation de crise » un service destiné
à intervenir dans les situations de crise suivant les plans d'organisation de services en santé
mentale prévus par les lois sur les services de santé et les services sociaux.
14. L'agent de la paix qui agit en vertu de l'article 8 ou la personne qui, conformément à une
ordonnance du tribunal, amène une personne auprès d'un établissement pour qu'elle soit
gardée afin de subir une évaluation psychiatrique doit l'informer de ce fait, du lieu où elle est
amenée et de son droit de communiquer immédiatement avec ses proches et un avocat.
Il demeure responsable de cette personne jusqu'à ce que celle-ci soit prise en charge par
l'établissement.
a) Abandon;
b) Négligence;
c) Mauvais traitements psychologiques;
d) Abus sexuels;
e) Abus physiques;
f) Troubles de comportements sérieux.
Renseignements requis :
Circonstances.
Comportement des parents.
État du logement
.
CHAPITRE IV
INTERVENTION SOCIALE
SECTION I
SÉCURITÉ ET DÉVELOPPEMENT D'UN ENFANT
38. Pour l'application de la présente loi, la sécurité ou le développement d'un enfant est
considéré comme compromis lorsqu'il se retrouve dans une situation d'abandon, de
négligence, de mauvais traitements psychologiques, d'abus sexuels ou d'abus physiques ou
lorsqu'il présente des troubles de comportement sérieux.
On entend par:
a) abandon: lorsque les parents d'un enfant sont décédés ou n'en n'assument pas de fait le
soin, l'entretien ou l'éducation et que, dans ces deux situations, ces responsabilités ne sont pas
assumées, compte tenu des besoins de l'enfant, par une autre personne;
b) négligence:
1° lorsque les parents d'un enfant ou la personne qui en a la garde ne répondent pas à ses
besoins fondamentaux:
i. soit sur le plan physique, en ne lui assurant pas l'essentiel de ses besoins d'ordre
alimentaire, vestimentaire, d'hygiène ou de logement compte tenu de leurs ressources;
ii. soit sur le plan de la santé, en ne lui assurant pas ou en ne lui permettant pas de recevoir
les soins que requiert sa santé physique ou mentale;
iii. soit sur le plan éducatif, en ne lui fournissant pas une surveillance ou un encadrement
appropriés ou en ne prenant pas les moyens nécessaires pour assurer sa scolarisation;
2° lorsqu'il y a un risque sérieux que les parents d'un enfant ou la personne qui en a la garde
ne répondent pas à ses besoins fondamentaux de la manière prévue au sous-paragraphe 1°;
c) mauvais traitements psychologiques: lorsque l'enfant subit, de façon grave ou continue, des
comportements de nature à lui causer un préjudice de la part de ses parents ou d'une autre
personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la
situation. Ces comportements se traduisent notamment par de l'indifférence, du dénigrement,
du rejet affectif, du contrôle excessif, de l'isolement, des menaces, de l'exploitation, entre
autres si l'enfant est forcé à faire un travail disproportionné par rapport à ses capacités, ou par
l'exposition à la violence conjugale ou familiale;
d) abus sexuels:
1° lorsque l'enfant subit des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, de la
part de ses parents ou d'une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens
nécessaires pour mettre fin à la situation;
2° lorsque l'enfant encourt un risque sérieux de subir des gestes à caractère sexuel, avec ou
sans contact physique, de la part de ses parents ou d'une autre personne et que ses parents
ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation;
e) abus physiques:
1° lorsque l'enfant subit des sévices corporels ou est soumis à des méthodes éducatives
déraisonnables de la part de ses parents ou de la part d'une autre personne et que ses parents
ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation;
2° lorsque l'enfant encourt un risque sérieux de subir des sévices corporels ou d'être soumis à
des méthodes éducatives déraisonnables de la part de ses parents ou d'une autre personne et
que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation;
1977, c. 20, a. 38; 1981, c. 2, a. 8; 1984, c. 4, a. 18; 1994, c. 35, a. 23; 2006, c. 34, a. 14.
38.1. La sécurité ou le développement d'un enfant peut être considéré comme compromis:
a) s'il quitte sans autorisation son propre foyer, une famille d'accueil ou une installation
maintenue par un établissement qui exploite un centre de réadaptation ou un centre hospitalier
alors que sa situation n'est pas prise en charge par le directeur de la protection de lajeunesse;
b) s'il est d'âge scolaire et ne fréquente pas l'école ou s'en absente fréquemment sans raison;
c) si ses parents ne s'acquittent pas des obligations de soin, d'entretien et d'éducation qu'ils
ont à l'égard de leur enfant ou ne s'en occupent pas d'une façon stable, alors qu'il est confié à
un établissement ou à une famille d'accueil depuis un an.
42. Un adulte est tenu d'apporter l'aide nécessaire à un enfant qui désire saisir les autorités
compétentes d'une situation compromettant sa sécurité ou son développement, ceux de ses
frères et soeurs ou ceux de tout autre enfant.
2. Mettre le moniteur défibrillateur semi-automatique sous tension dès l’arrivée sur les
lieux de l’intervention.
Lorsque :
C = absence de pouls
ET
ET
a) Indiquer que le constat a été effectué et apposer les nom et numéro de pratique du
médecin sur le RIP;
b) Décrire les problèmes rencontrés, s’il y a lieu;
a) Transport NON URGENT au centre désigné par le SPU pour qu’un médecin puisse
constater le décès;
b) Décrire les problèmes rencontrés, s’il y a lieu.
Remarques :
* Lorsque le patient est, de toute évidence en état de rigidité, il est approprié de procéder à la
validation de l’impossibilité de ventiler (étape B) sans avoir fait un cycle de massage
cardiaque).
c) Demander l’intervention des ressources policières, si elles ne sont pas présentes sur la
scène
o ne pas fouiller les lieux afin de trouver des informations relatives au patient
(identification, médicaments, etc.);
Critère d’inclusion :
Critères d’exclusion :
Suicide, homicide.
2. Mettre le moniteur défibrillateur semi-automatique sous tension dès l’arrivée sur les
lieux de l’intervention.
Dans un tel cas, inscrire clairement sur le RIP et/ou mentionner verbalement pour
enregistrement le nom de la personne ayant signifié l’ordonnance de non-initiation
de la réanimation ainsi que son lien avec l’usager. La section refus de soins du
rapport d’intervention préhospitalière doit être complétée.
6. S’il y a désaccord parmi les proches de la famille sur l’ordonnance verbale de non-
initiation de la réanimation, procéder au protocole RÉA. 1 (Arrêt cardiorespiratoire
d’origine médicale - Adulte) ou RÉA. 5 (Arrêt cardiorespiratoire d’origine médicale –
Pédiatrique) après confirmation de l’arrêt cardiorespiratoire.
Remarques :
Lors de la mise sous tension du moniteur défibrillateur semi-automatique, aviser les personnes
présentes que les conversations sont enregistrées.
S’il s’agit d’un suicide, sans suspicion d’homicide, chez un patient qui était déjà dans un
contexte de maladie dégénérative, terminale ou incurable, la demande de non-réanimation
peut être respectée s’il y a consensus des représentants du patient et en absence d’objection
policière.
3. Lorsque les services préhospitaliers sont appelés sur les lieux où une personne
présente l’une des caractéristiques énumérées au point 2, suite à une appréciation
de l’état du patient, ne pas faire de manœuvres de réanimation. L’utilisation du
moniteur défibrillateur semi-automatique pour documenter le rythme n’est pas
applicable.
Le policier n’a pas besoin d’un constat de décès par un médecin pour prendre
possession du cadavre au nom du coroner et peut le faire transporter à la morgue
par un fourgon.
Lorsqu’un support médical à distance (SMD) est disponible pour effectuer le constat
de décès à distance, le TAP fait appel à celui-ci.
4. Aucun cas de mort évidente ne doit être transporté dans un véhicule ambulancier, à
moins de situations très exceptionnelles.
5. Toute situation problématique doit être soumise au directeur médical régional pour
un suivi du dossier.
5. Toute situation problématique doit être soumise au directeur médical régional pour
suivi de dossier.
Remarque :
Seul, un médecin avec un permis de pratique du Québec peut rédiger un constat de décès au
Québec.
- IDENTIFIER LE PATIENT
- OBTENIR LE NOM DE L'ENTREPRISE FUNÉRAIRE DÉSIGNÉE
- COMPLÉTER LE FORMULAIRE DE
CONSTAT DE DÉCÈS À DISTANCE
CONSTAT DE
OUI - PUIS COMMUNIQUER (2 e APPEL) LES
DÉCÈS À DISTANCE
RÉALISABLE INFORMATIONSREQUISESAU MÉDECIN,
INCLUANT LE CHOIX DE LA MAISON
FUNÉRAIRE
NON
6. 1er appel : contacter le centre de support médical à distance (SMD) dans tous les cas
de décès.
d) Aviser la famille que le corps ne sera pas transporté en ambulance au CH mais pris en
charge par l’entreprise funéraire désignée par les proches, ou par le coroner.
Remarque :
Introduction
Les protocoles inhérents aux problèmes traumatiques doivent toujours tenir compte des
principes suivants :
f) Dans un cas de traumatisme majeur, aviser dès que possible le centre désigné par le
SPU de l’arrivée du patient et transmettre les informations suivantes :
Sexe et âge;
Cinétique de l’accident;
Heure de l’accident et incarcération, le cas échéant;
Blessures principales;
Signes vitaux complets;
Score de Glasgow;
Critère positif de l’échelle québécoise de triage préhospitalier en traumatologie;
Heure approximative de l’arrivée du patient.
Une fois un critère identifié par le TAP, la sévérité et le centre receveur étant identifiés, il n’est
pas nécessaire de poursuivre la revue des critères subséquents pour identifier le centre
receveur.
Les patients identifiés aux étapes 1 et 2 sont considérés des traumatisés majeurs;
Les patients identifiés aux étapes 3 et 4 sont considérés des traumatisés à haut
risque;
Les patients identifiés à l’étape 5 sont considérés des traumatisés à faible risque;
Les patients non identifiés par l’EQTPT sont considérés des traumatisés mineurs.
ÉVALUATION DE LA SITUATION
(DEMANDER DES RESSOURCES SUPPLÉMENTAIRES SI
NÉCESSAIRE)
NON
NON
- PROTOCOLE APPROPRIÉ,
- APPRÉCIATION SECONDAIRE (sur place),
- SI IMMOBILISATION VERTÉBRALE REQUISE :
APPLIQUER TECH.4 (Protection spinale adulte),
- CALCULER ÉCHELLE DE GLASGOW.
Dès qu’un patient présente une atteinte de ses fonctions vitales (appréciation primaire ou
signes vitaux), procéder immédiatement à l’intervention appropriée et au transport vers le
centre désigné par le SPU. Si l’état du patient le permet, poursuivre l’appréciation durant le
transport.
1. Évaluation de la situation
e) Noter tous les détails pertinents sur l’intervention des premiers répondants ou des
premiers intervenants;
2. Appréciation primaire
6. Si stable :
o protocole approprié;
o administration d’oxygène selon TECH. 10 lorsque le saturomètre est disponible;
o appréciation secondaire sur place;
o lorsqu’une immobilisation de la colonne vertébrale est requise, procéder selon
TECH. 4 ou 5 (Protection spinale adulte ou pédiatrique);
o transport selon les normes présentées au présent protocole.
7. Stabilisation
8. Communications et transport
i) Transport NON URGENT si traumatisme mineur (aucun critère identifié par l’EQTPT)
dans l’établissement le plus près ou désigné par les SPU.
i Ceci inclut les critères respiratoires de l’étape 1 de l’EQTPT : FR < 10/min (< 20/min chez les bébés de
moins d’un an), FR > 29/min (adultes, enfants et bébés) ou besoin de support ventilatoire.
ii Tout patient avec un traumatisme pénétrant central (selon EQTPT) est considéré avoir une hémorragie
Tout patient qui ne présente aucun des signes d’instabilité notés ci-dessus mais qui présente
un ou l’autre des critères suivants (les signes vitaux peuvent être dans les limites de la normale
ou légèrement hors normes) :
Hémorragie active;
Signes de choc compensé;
État de conscience à « V »;
Blessures à risque (2e étape de l’EQTPT) :
Trauma pénétrant central (tête, cou, torse ou extrémités au-dessus du coude
ou du genou);
Fracture du crâne ouverte ou fracture du crâne enfoncée;
Instabilité ou déformation du gril costal (ex. : volet costal évident);
Deux déformations (incluant œdème) ou plus d’os longs proximaux (suspicion
de fractures);
Douleur pelvienne significative (suspicion de fractures);
Extrémité écrasée, dégantée ou mutilée ou absence de pouls;
Amputation au-dessus du poignet ou de la cheville;
Paralysie (aigüe chez le patient conscient);
Cinétique à risque (3e étape de l’EQTPT) :
Chutes :
o Adultes : > six mètres (un étage correspond à trois mètres);
o Enfants : > trois mètres ou de deux à trois fois la grandeur de l’enfant.
Accident de voiture à risque élevé :
o Intrusion dans l’habitacle incluant le toit : > 30 cm de l’espace patient
ou > 45 cm ailleurs dans l’habitacle;
o Éjection (partielle ou complète) de la voiture;
o Décès d’un occupant dans l’habitacle où se trouve le patient;
o Données de télésurveillance du véhicule permettant de soupçonner un
risque élevé de blessure;
o Piéton ou cycliste renversé ou écrasé par une voiture, ou impact
significatif (> 30 km/h);
o Accident de motocyclette > 30 km/h
Patient âgé de 8 ans et moins;
Patient âgé de 55 ans et plus avec une TAs entre 100 et 110 mm Hg;
Patient prenant des médicaments affectant la coagulation (anticoagulants et
antiplaquettaires sauf l’AAS)i;
Patiente enceinte de 20 semaines ou plus.
i
Médicaments affectant la coagulation : anticoagulants (warfarine (Coumadin), acénocoumarol (Sintrom),
dabigatran (Pradaxa), rivaroxaban (Xarelto), apixaban (Eliquis), edoxaban (Lixiana), énoxaparine
(Lovenox), daltéparine (Fragmin), tinzaparine (Innohep), fondaparinux (Arixta) et antiplaquettaires (AAS,
clopidogrel (Plavix), ticlopidine (Ticlid), prasugrel (Effient), ticagrelor (Brilinta), AAS/dipyridamol
(Aggrenox)).
Remarques :
Le temps maximal visé sur la scène pour un patient traumatisé instable est de 10
minutes. L’optimisation du temps de scène (incluant la période passée dans le cabinet de
soins avant de quitter) est également importante pour les patients potentiellement instables et
stables tout en procédant à l’ensemble des étapes requises.
À noter que la liste des présentations correspondant à des situations où la condition clinique
doit être jugée instable ou potentiellement instable n’est pas exhaustive. Tous les signes ou
symptômes que le technicien ambulancier paramédic juge comme mettant en doute la stabilité
du patient doit amener celui-ci à agir comme si le patient était potentiellement instable.
Traumatisme isolé
Appréciation secondaire
L’appréciation secondaire se fait uniquement dans les cas de traumatismes. Elle consiste en
un examen rapide de la tête aux pieds afin de déterminer les déformations ou lésions
évidentes. Elle doit être pratiquée dans un temps maximal de 2 à 3 minutes. Dans le cas
d’un traumatisme isolé, seule la partie affectée fait l’objet d’un examen.
o patient instable;
o accès requis à un patient instable.
Exemples :
* Ces situations sont considérées comme étant des sauvetages et ne sont pas du
ressort du technicien ambulancier paramédic.
TRAU. 0 définit plus que les indications d’immobilisation de la colonne vertébrale. Il définit
également les examens à effectuer pour identifier les indications d’immobilisation de la colonne
vertébrale. Il doit encore en tout temps être jumelé à TRAU. APP. et à un protocole traumatique
spécifique lorsqu’applicable.
i
Une douleur significative fait généralement référence à une douleur à 7/10 ou plus.
a) Âge extrême :
Pédiatrie (≤ 8 ans).
a) Âge extrême :
Gériatrie (≥ 65 ans).
b) Mécanismes à risque :
Chute : Plus de trois (3) pieds (un mètre) ou cinq (5) marches;
Décès dans le véhicule où se trouve le passager;
Piéton ou cycliste renversé ou écrasé par une voiture ou impact significatif;
Accident de motocyclette;
Accident de véhicule-moteur à haute vitesse;
Autre mécanisme selon jugement du TAP.
c) Comorbidités musculo-squelettiques :
Exemples : ostéoporose diagnostiquée, chirurgie antérieure à la colonne
vertébrale, polyarthrite rhumatoïde, spondylite ankylosante, trisomie 21,
osteogenesis imperfecta, etc.
Remarques :
Fracture de hanche : le patient victime d’une fracture de hanche qui est immobile se plaint
rarement d’une douleur importante pouvant être considérée comme une douleur distrayante.
Douleur lombaire isolée : si douleur présente uniquement au niveau lombaire, sans critères
de haut risque de lésion à la colonne et sans douleur significative (distrayante), omettre la mise
en place du collier cervical et procéder à l’immobilisation avec matelas uniquement.
Déficit neurologique : immobiliser même si symptômes transitoires et résolus.
Traumatismes pénétrants : l’immobilisation de la colonne vertébrale des patients ayant subi
un traumatisme pénétrant n’est requise que chez le patient avec un état de conscience à « A »
ou « V » avec histoire ou présence de signes ou symptômes neurologiques. L’immobilisation
n’est pas requise chez le patient avec un état de conscience à « P » ou « U » et chez le patient
avec un état de conscience à « A » ou « V » sans atteinte neurologique.
Prise en charge du patient déjà immobilisé : lors de la prise en charge par le TAP d’un
patient qui a été immobilisé par un secouriste ou un PR, le TAP se doit d’évaluer la pertinence
de maintenir l’immobilisation pour le transport. Il peut donc cesser l’immobilisation si non
indiquée par le présent protocole.
APPLIQUER UN
FONCTIONS OUI PLAIE OUI PANSEMENT
CIRCULATOIRES PÉNÉTRANTE
SCELLÉ SUR
ALTÉRÉES THORACIQUE
PATIENT TROIS FACES
OUI
POTENTIELLEMENT
NON NON
INSTABLE
NON
PRENDRE LA
SATURATION
PUIS APPLIQUER CONTRÔLER LES HÉMORRAGIES EXTERNES IMPORTANTES
TECH. 10
SI ÉVISCÉRATION:
COMPRESSES HUMIDES (SOLUTION SALINE) ET PANSEMENT OCCLUSIF
12. Évaluer les pupilles et les fonctions sensitives / motrices des extrémités.
Remarques :
POSITION LÉGÈREMENT
GROSSESSE OUI INCLINÉE VERS LA GAUCHE
> 20 SEMAINES APRÈS IMMOBILISATION
POUR LE TRANSPORT
NON
PROTOCOLE RÉA. 3
OUI (ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE
ACR D'ORIGINE TRAUMATIQUE,
HÉMORRAGIQUE ET FEMME
ENCEINTE - ADULTE)
NON
TRANSPORT URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
3. Il est important de répéter les signes vitaux aux 5 minutes, car un état de choc
décompensé peut survenir rapidement.
En situation d’hémorragie,
une altération des signes vitaux
peut survenir tardivement.
Remarques :
La femme enceinte victime de traumatisme doit recevoir de l’oxygène avec masque à haute
concentration à 10 L/min ou plus quel que soit son niveau de stabilité ou de saturation afin de
maximiser l’oxygénation fœtale.
NON
NON
TRANSPORT
COMPROMIS
VASCULAIRE OUI
IMMÉDIAT
OU DÉFORMATION AU CENTRE
DU MEMBRE DÉSIGNÉ PAR LE
SPU
NON
4. Couvrir les blessures ouvertes avec des pansements stériles secs selon TECH. 3
(Contrôle d’hémorragie).
Remarques :
Les priorités de réanimation du patient polytraumatisé ont toujours préséance sur le traitement
spécifique; se référer au protocole approprié.
TRAUMATISME
BRÛLURE
ISOLÉ
POSITION SEMI-
ASSISE
CONTINUER
L’IRRIGATION
PENDANT LE
COUVRIR
TRANSPORT
L’AUTRE ŒIL
AVEC UN
PANSEMENT
TRANSPORT IMMÉDIAT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
2. Brûlure
3. Trauma isolé
a) Protéger l’œil affecté avec une coquille ou un gobelet, couvrir l’autre œil avec un
pansement afin de limiter les mouvements oculaires;
b) Position semi-assise;
Remarque :
Les priorités de réanimation du patient traumatisé majeur ont toujours préséance sur le
traitement spécifique; se référer au protocole approprié.
ASSISTER LA VENTILATION
OUI
VENTILATION INADÉQUATE AVEC OXYGÈNE À HAUTE
CONCENTRATION
NON
NON
PROTOCOLE RÉA. 6
(ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE)
POULS
OUI
CAROTIDIEN ABSENT CONTRÔLER LES
(POULS BRACHIAL SI < 1 AN)
HÉMORRAGIES EXTERNES
IMPORTANTES
NON
TRANSPORT URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
a) Si pouls carotidien (ou brachial si < 1 an) absent ou < 60/min avec altération de
l’état de conscience :
Remarques :
Chez l’enfant de moins d’un an, prendre le pouls brachial au lieu du pouls carotidien.
3. Le TAP # 2 se place devant le patient et s’informe auprès de lui afin de savoir s’il n’y
a pas d’objet qui peut nuire au retrait du casque (ex. : boucles d’oreilles).
7. Les TAP procèdent au transfert du patient sur la civière selon TECH. 4 (Protection
spinale adulte – section 1.a).
Patient couché :
Remarque :
5. Utiliser toutes les courroies et les baudriers afin d’immobiliser le tronc et les
membres inférieurs.
6. S’assurer que les courroies sont ajustées correctement et n’entravent jamais les
fonctions vitales.
Remarques :
Se référer au protocole PSY. 2 (Transport sans consentement) et à la section « Consentement,
aptitude, refus et modalités de transport » présentés à la fin de la section « Généralités ».
La décision de mettre un patient sous contentions revient aux policiers. Lorsque la situation
exige d’installer des contentions à un patient, le technicien ambulancier paramédic doit le faire
à la demande expresse d’un policier.
Les patients présentant les facteurs de risques suivants : agitation sévère, intoxication (drogue,
alcool), obésité abdominale, blessure thoracique ou difficulté respiratoire sont en danger
d’asphyxie au moment de l’installation de contentions. Pour cette raison, la position ventrale est
interdite, et ce, pour tous les patients.
Si le patient est menotté, suggérer qu’il soit menotté les mains à l’avant afin de permettre la
position de décubitus dorsal sur la civière. Si les policiers ne peuvent installer les menottes de
cette façon, le patient devrait être placé en position latérale de sécurité.
Dans tous les cas, s’assurer que le patient n’est pas menotté à la civière.
En tout temps, lors de l’installation des contentions, veuillez à ne pas :
o infliger de douleur au patient;
o provoquer une hyperflexion des articulations;
o provoquer une hyperextension des articulations.
En tout temps, si le patient crache, installer un masque chirurgical.
Techniques-Contentions 1
CONTRÔLE D'HÉMORRAGIE
LOCALISER ET NOTER LA NATURE DE L'HÉMORRAGIE
SI HÉMORRAGIE IMPORTANTE D'UN MEMBRE ALORS QUE LE PATIENT REQUIERT UNE AUTRE
INTERVENTION IMMÉDIATE ET PRIORITAIRE : APPLIQUER UN TOURNIQUET (TECH. 12)
IMMOBILISER SI PLAIE
IMMOBILISATION IMMOBILISATION PÉNÉTRANTE,
CERVICALE SI CERVICALE SI RÉFÉREZ-VOUS À
INDIQUÉE INDIQUÉE TRAU. 1
ATTENTION À NE
PAS NUIRE À LA
RESPIRATION
CONTINUER L'APPRÉCIATION DE LA
HÉMORRAGIE OUI
CONDITION CLINIQUE. TRANSPORT AU
CONTRÔLÉE?
CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
NON
Techniques-Contrôle d'hémorragie
TECH. 3 Contrôle d’hémorragie TECH. 3
1. Localiser l’hémorragie.
a) De façon générale :
Techniques-Contrôle d'hémorragie 1
Contrôle d’hémorragie (suite)
8. Si l’hémorragie est située au niveau de la tête :
Techniques-Contrôle d'hémorragie 3
TECH. 4 Protection spinale adulte TECH. 4
1. Mobilisation adulte (8 ans et plus)
Note : la présente section n’est applicable que chez les patients dont l’appréciation de la
stabilité a conclu que le patient est stable ou potentiellement instable. Pour les patients
instables, les éléments d’examen secondaire ne doivent pas être appliqués lors des
techniques de mobilisation.
i. lorsque possible :
a. préparer la civière avec le matelas immobilisateur en mode semi-
rigide. Ajuster le dossier en position assise (90 degrés). Cela doit
permettre au patient une fois debout, de s’asseoir le plus près
possible du dossier, et ce, en vue de réduire au maximum les
déplacements;
b. placer la civière perpendiculaire au patient, derrière celui-ci; si
impossible le plus près de cette position;
c. appliquer les freins de sécurité de la civière;
d. indiquer au patient que vous allez cesser de lui tenir la tête, et qu’il
doit la bouger le moins possible;
e. en fonction de la position de la civière, indiquer au patient
d’effectuer une rotation de 10-180 degrés sur lui-même ou un
déplacement latéral afin de se positionner adéquatement pour
s’asseoir sur la civière;
f. demander au patient de s’assoir sur la civière (matelas
immobilisateur) le plus près possible du dossier;
g. tout en le guidant, demander au patient de faire une rotation de
90 degrés sur lui-même en déposant une jambe à la fois sur le
matelas immobilisateur;
h. immobiliser la tête manuellement en position neutre;
i. tout en maintenant la tête en position neutre par l’arrière,
demander au patient de s’appuyer contre le dossier (matelas
immobilisateur) et descendre le dossier de la civière jusqu’à
180 degrés ou position tolérée par le patient.
o tout en maintenant la tête alignée avec le tronc, tourner le patient en bloc vers
soi;
o tout en maintenant la tête alignée avec le corps, tourner le patient en bloc vers
soi :
o ouvrir la valve;
o faire le vide d’air à l’aide de la pompe, la forme des billes doit être visible à la
surface du matelas ou une complète rigidité de la surface, refermer la valve;
o mouler la partie latérale (un côté ou l’autre) sous le matelas le plus près
possible du patient si retrait fait avec la technique à quatre (4) intervenants;
Remarques :
a) À l’aide des courroies, immobiliser d’abord le thorax, le bassin, la tête, puis les pieds
en dernier :
a) Installation du KED
o ramener les rabats thoraciques vers l’avant et boucler les courroies du centre
et du bas seulement (ne pas serrer immédiatement); pour les grossesses
évidentes, ramener les rabats vers l’extérieur pour ne pas appliquer de
pression sur l’abdomen;
o passer les courroies inférieures sous les jambes du patient de l’extérieur vers
l’intérieur et boucler chacune dans les boucles femelles du même côté
(lorsqu’il y a suspicion de trauma au bassin et/ou au fémur, ne pas installer les
courroies inférieures);
o immobiliser la civière.
Transfert du patient :
o effectuer une rotation du patient pour qu’il soit dos à la sortie (la tête doit sortir
en premier si possible);
o détacher les courroies latérales des jambes et glisser le patient sur le matelas
tout en maintenant l’axe de la colonne.
4. Évacuation rapide
o immobiliser la civière.
b) Transfert du patient :
o le TAP # 1 s’assure que les membres inférieurs sont bien dégagés, place
une main sous l’aisselle éloignée (opposée) du patient et l’autre main au
niveau des omoplates du patient;
o le TAP # 1 place ses deux mains sous les aisselles du patient. Au signal
du TAP # 2, le TAP # 1 déplace le patient jusqu’à l’endroit désigné;
Remarque :
Le matelas est déposé sur la planche dorsale et moulé à la section excédant la civière.
L’utilisation d’un drap facilitera le déplacement du patient sur le matelas.
Note : En dépit du fait que le patient se mobilise lors de la technique, les TAP doivent s’assurer
que le patient effectue le moins de mouvement possible tout en limitant le déplacement de ce
dernier.
Technique :
1. Immobiliser la tête du patient manuellement en position neutre.
5. Indiquer au patient que vous allez cesser de lui tenir la tête et qu’il doit la bouger le moins
possible.
6. Tout en guidant le patient, lui demander de se lever. Demeurer à ses côtés au cas où une
douleur apparaîtrait ou que le patient serait dans l’impossibilité de se lever.
10. Indiquer au patient de s’assoir sur la chaise d’escaliers le plus près possible du dossier.
12. Fixer le patient à la chaise d’escaliers selon les recommandations du fabricant et appliquer
une bande frontale afin d’immobiliser la tête.
h) tout en le guidant, demander au patient de faire une rotation de 90 degrés sur lui-
même en déposant une jambe à la fois sur le matelas immobilisateur;
Si le siège de bébé présente une atteinte à la rigidité de sa structure, le bébé devra être
immobilisé sur un dispositif d’immobilisation spinale.
a) Transfert d’un bébé sur le dispositif d’immobilisation (si le bébé présente de l’instabilité
ou que l’intégrité du siège est touchée) :
Remarques :
Si le bébé est trop agité et qu’il y a difficulté d’intervention, ne pas forcer l’immobilisation.
o protection cervicale
- installer la pompe;
- le deuxième TAP maintient le tronc avec les deux mains (attention pour ne
pas comprimer la cage thoracique);
- ouvrir la valve;
- faire le vide d'air à l'aide de la pompe, la forme des billes doit être visible à
la surface de l'attelle et /ou une complète rigidité de la surface;
- refermer la valve;
- transférer le patient (bébé) dans l'attelle sous vide sur la civière du centre
hospitalier receveur;
- défaire les courroies de l'attelle sous vide et ouvrir la valve pour permettre
à l'air de pénétrer à l'intérieur;
Contre-indication :
Remarques :
Utiliser l’attelle sous vide de type « jambe adulte » (mesurant environ 24 pouces de large / 48
pouces de long ou 61 cm de large / 122 cm de long).
L’utilisation de coussinets permet de conserver une position neutre de la tête et du cou. Une
flexion antérieure de la tête peut entraîner un compromis respiratoire.
a) Enfant trouvé en position debout (si l’enfant est assez grand pour pouvoir s’asseoir sur
la civière, procéder comme chez l’adulte, autrement procéder comme suit)
o s’approcher calmement de l’enfant;
o tout en maintenant la tête bien alignée avec le tronc, tourner le patient en bloc
vers soi;
o un coussinet doit être placé sous le tronc (des épaules jusqu’au bassin) afin
d’éviter la flexion de la colonne cervicale (au besoin);
4. Immobilisation d'un enfant sur une planche dorsale pédiatrique de type « Pedi-Pac ».
o maintenir les mains jointes à l’aide des courroies prévues à cette fin, ou d’une
bande triangulaire;
Remarques :
La planche dorsale pédiatrique est déjà munie de coussinets permettant de conserver la tête et
le cou en position neutre.
S'assurer que les coussinets sont déjà en place sur la planche dorsale pédiatrique de type
« Pedi-Pac », sinon en appliquer au moment de l'utilisation.
Si l’enfant est trop agité et qu’il y a difficulté d’intervention, ne pas forcer l’immobilisation.
L’utilisation de coussinets permet de conserver une position neutre de la tête et du cou. Une
flexion antérieure de la tête peut entraîner un compromis respiratoire.
Les techniques de retrait du patient sur la planche dorsale pédiatrique sont identiques à celles
du matelas immobilisateur présentées au protocole TECH. 4 (Protection spinale adulte, point
2 b).
1. Installation du Combitube®:
a) Si la personne est traumatisée, la colonne cervicale doit être immobilisée avant l’insertion du
Combitube®
b) Préparer le Combitube®:
d) Positionner la tête en position neutre; soulever à la fois la langue et la mâchoire inférieure vers
le haut, en s’assurant de maintenir la tête entre les genoux ou avec les deux mains d’un autre
intervenant si immobilisation entre les genoux impossible;
f) Cesser l’insertion lorsque la ligne d’arrêt sur le tube est approximativement au niveau des
incisives;
g) Gonfler le ballonnet proximal (pilote # 1 bleu), puis gonfler immédiatement le ballonnet distal
(pilote # 2 blanc) et vérifier le positionnement du Combitube® :
Si utilisation de la capnographie :
Si le VPO est négatif et s’il existe un doute important d’une absence de ventilation dans les
poumons par le conduit # 1 (bleu), demander au technicien ambulancier paramédic (TAP)
# 2 de ventiler le conduit # 2 (blanc) :
o Ausculter l’estomac et les poumons;
o Choisir le conduit adéquat;
o Si le doute persiste, retirer le Combitube®.
Remarques
a) Vérifier la disponibilité des équipements requis : succion en marche, seringue 140 cc;
f) Succionner au besoin.
Remarques :
Si la tentative d’intubation est non réussie, effectuer deux essais par le TAP # 2 et un essai par le
TAP # 1 avant d’abandonner les tentatives (total de 3 tentatives maximum):
o ACR médical : 2e et 3e tentatives suite aux analyses subséquentes.
o ACR traumatique : 2 minutes de RCR entre les tentatives d’intubation
o Hypoventilation: 2 minutes de ventilations entre les tentatives d’intubation
Lors de toute tentative d’intubation avec Combitube®, le TAP doit porter un masque procédure.
Généralités :
• Revêtir les EPI appropriés au début de l’intervention, incluant 2 paires de gants en
situation d’ACR, cesser les compressions thoraciques pendant l’intubation et
reprendre la RCR une fois l’intubation complétée.
Interventions à adapter :
1. Préparer le Combitube de la façon suivante :
o Placer un filtre HEPA sur le tube bleu;
o Placer filtre HEPA ou un VPO sur le tube blanc.
2. Procéder à l’intubation.
3. Retirer une paire de gants immédiatement après l’insertion du Combitube afin d’éviter
de contaminer le matériel d’intervention.
4. Gonfler les ballonnets et valider la position du tube (capnographe ou VPO).
5. Après avoir confirmé le bon tube de ventilation, obturer le deuxième tube ne servant
pas à la ventilation (filtre HEPA ou VPO déjà en place, pince hémostatique
métallique, etc.).
6. S’assurer de l’étanchéité du ballonnet proximal.
7. Faire un maximum de 2 tentatives d’intubation au total, par le même intervenant, afin
de limiter la contamination.
o ACR médical : 2e tentative suite à l’analyse subséquente
o ACR traumatique : 2e tentative après 2 minutes de compressions thoraciques chez
l’adulte ou de RCR en pédiatrie
o Hypoventilation : 2e tentative après 2 minutes de ventilation
8. En cas d’extubation, de contre-indication ou d’échec au Combitube, appliquer la
technique de ventilation avec précautions de MRSI (TECH.15).
Situations exceptionnelles :
5. Mettre des compresses humides sur la plaie du membre amputé, ensuite recouvrir
d’un bon nombre de compresses sèches puis maintenir le tout en place avec du
« kling ».
8. Si l’amputation est partielle, la partie amputée doit être remise dans l’axe normal,
appliquer un pansement humide et immobiliser avec un sac de glace placé sur le
pansement stérile.
Remarques :
Une dent devrait être transportée dans la bouche du patient (si son état de conscience est
« A » sur l’échelle « AVPU ») ou dans du lait.
- Si le mode automatique ne fonctionne pas du fait que l’Oxylator™ ne produit pas les
cycles de ventilation attendus, valider la perméabilité des voies respiratoires et la
présence de fuite menant à un problème d’étanchéité et corriger la problématique, le
cas échéant.
Techniques- Oxylator™ 1
Oxylator™ (suite)
b) Brancher une (1) seule tubulure d’appoint crénelée à l’Oxylator™ afin de diminuer la
pression de ventilation (création d’un espace mort).
i. Ouvrir le masque.
f) Brancher la tubulure d’appoint crénelée au masque (cette dernière est déjà branchée
à l’Oxylator™) ou au Combitube®, le cas échéant.
ii. Brancher l’Oxylator™ et initier la ventilation (le mode automatique doit être
utilisé en l’absence de contre-indication à celui-ci) à la pression de ventilation
la plus basse (20 cmH2O pour l’EMX et 25 cmH2O pour L’EM-100).
Techniques- Oxylator™ 2
Oxylator™ (suite)
i. Ouvrir le masque.
ATTENTION
Lors d’une défibrillation faite par MDSA (en situation d’arrêt cardiorespiratoire), la
source d’oxygène doit être à plus d’un mètre du patient. L’Oxylator™ doit donc être
débranché du masque ou de la tubulure du raccordement qui est relié au Combitube ®.
Remarques :
Il faut assurer la perméabilité des voies respiratoires (lors de situations avec état de
conscience à « V », « P » ou « U ») à l’aide des outils appropriés (canule oropharyngée ou
nasopharyngée).
Tous les cas d’assistance ventilatoire avec l’Oxylator™ et tous les cas d’abandon de l’appareil
doivent être documentés.
Arrêt cardiorespiratoire
En présence d’un ACR intubé avec Combitube® où le technicien ambulancier paramédic est
seul lors du transport pour effectuer les manœuvres de réanimation, à son choix, il est
acceptable de ventiler à l’Oxylator™ en mode manuel seulement.
Lors d’un arrêt cardiorespiratoire, l’installation de l’Oxylator™, lorsque son utilisation est
choisie pour le déplacement et transport, doit se faire après la dernière analyse/choc fait sur
les lieux.
Techniques- Oxylator™ 3
CONVULSIONS
PED. 1 à 5
ADMINISTRER
DOCUMENTER SaO2
À L’AIR AMBIANT
POTENTIELLEMENT
ADMINISTRER O2
POUR OBTENIR
suspecté) SaO2 À 94 %
DONNER O2
DYSPNÉE SUPPLÉMENTAIRE
INHABITUELLE AU DÉBIT MINIMAL
QUI REND LE
PATIENT
CONFORTABLE
SANS DÉPASSER
MAINTENIR LE DÉBIT SaO2 DE 94 %
SaO2 SaO2 D’O2 DÉJÀ EN COURS
ADMINISTRER O2 POUR
OBTENIR SaO2 DE 94 %. DYSPNÉE ADMINISTRER O2 À
INHABITUELLE 2 L PAR MINUTE
Si dyspnée inhabituelle
persiste lorsque SaO2 =
94 % : augmenter
NE PAS
lentement débit d’O2
ADMINISTRER
D’O2
soit confortable
INDUSTRIELS ET ENVIRONNEMENTAUX
RÉANIMATION
MÉDICAUX
OBSTÉTRICAUX ET PÉDIATRIQUES
Sauf lors arrêt cardio-respiratoire (ACR), en pédiatrie (< 10 ans) ou lors de situations d’obstétrique
ou lors de convulsions en cours, documenter la saturométrie à l’air ambiant avant de débuter
l’administration d’oxygène. Ensuite, toujours maintenir le monitorage de cette dernière en continu.
*L’oxygénation du patient pédiatrique qui n’est pas inclus dans un protocole pédiatrique spécifique
doit se faire selon le protocole adulte correspondant. (Si le patient adulte doit recevoir de l’oxygène,
le patient pédiatrique doit en recevoir 100 %).
3. Situations spéciales
Remarques
Hormis les patients chez qui l’oxygène est administré à haute concentration et les patients MPOC,
le technicien ambulancier paramédic (TAP) titre l’oxygène pour que la saturation se situe entre 94-
96 %. Ceci implique que le TAP peut diminuer la FiO2 administrée.
Ceci est aussi applicable lorsque le TAP prend en charge un patient qui s’est vu administrer de
l’oxygène par un premier intervenant ou premier répondant et que la saturation dépasse la cible
dictée plus haut pour sa condition clinique.
Fiabilité de la saturométrie
La vérification de la présence du pouls radial sur le côté où le saturomètre est installé est requise
préalablement à l’installation de l’appareil.
La valeur peut être considérée fiable si :
o il y a présence d’un pouls radial;
o en absence de pouls radial bilatéral, l’indicateur de pulsation correspond au pouls
carotidien ou fémoral;
o absence de possibilité d’intoxication au monoxyde de carbone ou autre produit toxique;
Malgré la présence d’un pouls radial, le TAP doit considérer que la perfusion distale peut être
diminuée (vasoconstriction) et affecter la fiabilité de la valeur. Ceci doit être considéré si :
o les extrémités sont froides;
o le patient présente des signes de choc.
En présence d’une valeur jugée non fiable par le TAP, il est indiqué d’administrer de l’oxygène par
masque à haute concentration.
Généralités :
• Mettre un masque de procédure au patient lorsque la lunette nasale est
installée (si toléré).
Interventions à adapter :
1. Ne pas administrer plus de 5L/min lorsqu’une lunette nasale est en place.
2. Si désaturation à 5L/min, installer un masque à haute concentration au
patient.
Critères d’inclusion :
Patient âgé de 18 ans et plus.
Plainte principale ou secondaire : douleur (de tout type: serrement, brûlement, indigestion,
etc.) ou malaise persistant ou disparu dans la région entre l’ombilic et la mâchoire incluant
le dos et les bras ou douleur angineuse habituelle ayant été à l’origine de l’appel;
Bradycardie, tachycardie ou palpitations;
Syncope ou quasi-syncope.
OU
a) Technique standard :
o Positionner les électrodes des membres sur la face interne des poignets et des
chevilles (juste au-dessus des articulations) à moins de directive régionale contraire
(technique standard).
Techniques-ECG 12 dérivations
5. Positionner les électrodes précordiales :
a) Identifier :
o L’angle de Louis qui correspond à la 2e côte;
o Le 2e espace intercostal sous la 2e côte;
o Le 4e espace intercostal (sous la 4e côte);
b) Positionner :
o V1 à droite du sternum et V2 à gauche du sternum au 4e espace intercostal;
o V4 à la croisée de la ligne mi-claviculaire et du 5e espace intercostal;
o V3 entre V2 et V4 sur la 5e côte;
o V6 sur la ligne mi-axillaire, à la même hauteur que V4;
o V5 à la même hauteur que V4 entre V4 et V6 (sur la ligne axillaire antérieure).
7. Suite à l’acquisition d’un ECG 12D de qualité (permettant une bonne identification
informatique), prendre connaissance de l’interprétation du logiciel.
a) Si l’ECG est positif pour un IAMEST, suivre la politique régionale de transport/avis des
victimes d’IAMEST, installer les électrodes de défibrillation et considérer l’administration
de l’AAS et de la nitroglycérine en se référant à MED.10;
b) Si l’ECG initial est négatif pour un IAMEST ET que le patient présente encore une douleur
Remarques :
Viser l’obtention d’un ECG en 12 dérivations dans les 10 minutes suivant l’arrivée auprès du
patient.
La saisie d’ECG sériée en transport doit être effectuée dans des conditions appropriées à
l’obtention d’un ECG de qualité. Pour éviter de prolonger le temps de transport, se limiter à deux
ECG sériées en transport au maximum (à intervalle d’au moins 10 minutes).
Chez la femme adulte, certaines électrodes précordiales devront être placées sous le sein
gauche.
Éviter de compter les espaces intercostaux en débutant sous les clavicules (espace
interclaviculo-costal) car V1-V2 risque d’être positionnés trop haut.
Toujours favoriser la technique standard. La technique NEP peut être utilisée après une tentative
échouée de saisie avec la technique standard ou en présence de facteurs indiquant un échec
probable à la technique standard.
La technique NEP peut s’avérer moins performante dans certains contextes précis tels qu’un
mouvement abdominal important (ex. détresse respiratoire). De plus, les électrodes des
membres supérieurs peuvent interférer avec la prise de tension artérielle. Il est recommandé de
retirer le brassard afin d’installer ces électrodes. Finalement, chez les patients avec un tablier
adipeux important, favoriser la position en décubitus dorsal.
Techniques-ECG 12 dérivations
Électrodes précordiales
Source: KHAN, G, A new electrode placement method for obtaining 12-lead ECGs, Openheart, mai 2015, modifié
Techniques-ECG 12 dérivations
TECH. 12 Tourniquet TECH. 12
Critères d’inclusion :
Hémorragie significative d’un membre lorsque l’état du patient requiert une ou d’autres
interventions immédiates et prioritaires.
Toute hémorragie incontrôlable d’un membre lorsque les autres techniques ont échoué.
3. Si transport > 30 minutes et que le tourniquet a été placé car d’autres interventions
étaient prioritaires et que celles-ci sont complétées, réévaluer si le tourniquet est
toujours requis, en suivant les étapes ci-dessous :
Techniques-Tourniquet 1
TECH. 13 - Retrait de l’équipement sportif TECH. 13
de protection (Protocole non en vigueur)
Critère d’inclusion :
2. En premier lieu, toujours se présenter face au patient et lui expliquer ce que vous
allez faire. Immobiliser manuellement la colonne cervicale.
3. Si le patient n’est pas déjà couché sur le dos, les TAP placent le patient en
décubitus dorsal, préférablement directement sur l’équipement d’immobilisation
spinale, en limitant les mouvements de la tête.
5. Retirer la grille/visière. Certains casques ont une grille vissée, il faut alors ne retirer
que les deux (2) vis inférieures pour accéder aux voies respiratoires. Maintenir la
mentonnière en place pour le moment.
6. Couper le chandail afin d’avoir accès au thorax et aux épaulettes. Le chandail doit
être coupé selon les directives suivantes (en croix) :
7. Préparer les épaulettes pour le retrait en détachant ou en coupant toutes les sangles
ou toutes autres pièces des épaulettes pouvant bloquer le mouvement, afin de
permettre la plus grande ouverture possible. Il n’est pas nécessaire de retirer le
collet fixé aux épaulettes, il ne limitera pas le mouvement lors du retrait mais
exigera de soulever un peu plus les épaules du patient lors de la manœuvre de
retrait. Déplacer les courroies latérales et bandes élastiques entre le sol et les
épaules du patient.
8. Préparer le casque pour le retrait en retirant les autres vis retenant la grille.
10. Rassembler l’équipe. Un minimum de trois (3) et idéalement quatre (4) intervenants
sont nécessaires pour effectuer le retrait du complexe casque-épaulettes, et ce,
pour assurer une mobilisation optimale du patient durant la manœuvre. Il est utile
de prévoir un assistant au TAP #1 qui aidera au retrait des épaulettes et un assistant
au TAP #2 qui soulèvera les épaules du patient, au besoin.
11. Lors du retrait du casque, il y aura un espace entre la tête du patient et le sol
puisque le patient porte toujours ses épaulettes. Donc, il faudra maintenir la tête
dans cette position en maintenant cet écart, et ce, jusqu’au retrait complet des
épaulettes en maintenant l’axe tête/tronc immobile.
12. Lorsque toute l’équipe est prête, et que chacun connait son rôle, le TAP #1 donnera
le signal pour amorcer les manœuvres de retrait. Il agira comme le « chef
d’orchestre » et dirigera l’équipe pour que les mouvements soient coordonnés,
séquentiels, et effectués en douceur. Le TAP #1 sera placé à la tête et le TAP #2
parallèle au patient. Leur assistant-soigneur (S #1 et S #2) respectif fera de même.
13. Le TAP #2 glisse ses mains sous les épaulettes pour prendre le contrôle de la
colonne cervicale.
14. Le TAP #1 retire la mentonnière puis, tout en écartant légèrement les côtés du
casque, retire celui-ci avec un mouvement vers l’avant.
16. Le TAP #1 ou le S #1 retire les épaulettes d’un seul mouvement; ce mouvement doit
être continu et coordonné.
Remarques:
Même si le patient a préalablement été déplacé ou immobilisé par l’équipe de soigneurs, lors
de la prise en charge du patient, les TAP doivent effectuer l’appréciation du patient et de son
immobilisation puisqu’ils en prennent la responsabilité. Les TAP devront transférer le patient
sur le matelas immobilisateur avant le transport vers le CH.
Le retrait de l’équipement sportif doit être effectué chez tous les patients, peu importe la
situation et peu importe l’état de stabilité. Même si le patient est instable, le retrait des
équipements devra être effectué avant le transport vers le centre hospitalier puisque la
présence de l’équipe technique de soigneurs est requise lors de cette manœuvre.
Une fois l’équipement sportif retiré, le soigneur n’est pas tenu d’accompagner le patient au
centre hospitalier.
A. VENTILATION
Critères d’inclusion :
Difficulté respiratoire chez le patient porteur d’une trachéostomie avec suspicion d’obstruction
partielle ou complète de la trachéostomie.
6. Choisir le calibre de cathéter à succion à utiliser. Si l’information est fournie par les
proches, respecter la consigne. Autrement, s’assurer que le diamètre du cathéter
choisi n’est pas supérieur à 50 % de celui de la canule / stomie.
Techniques – Trachéostomie 1
10. Insérer le cathéter sans appliquer de succion en respectant la profondeur spécifique
au patient si elle est connue. Dans le cas contraire, insérer le cathéter jusqu’à ce
qu’une résistance soit ressentie ou que le patient tousse. Retirer le cathéter d’environ
1 cm.
12. Rincer le cathéter en appliquant une succion avec une solution saline s’il contient des
sécrétions.
C. INTUBATION AU COMBITUBE®
Techniques – Trachéostomie 2
Trachéostomie (suite)
Remarques :
Trachéostomie ouverte : trachéostomie (ouverture entre la trachée et la peau du cou) avec
persistance d’une perméabilité complète ou partielle des voies respiratoires supérieures
(bouche-nez) et inférieures du patient.
Trachéostomie fermée : trachéostomie avec absence de continuité entre les voies respiratoires
inférieures et supérieures du patient, le plus souvent par exérèse du larynx.
Trachéostomie ouverte et oxygénation : dans ce cas, l’oxygène doit être administré par la
trachéostomie et par la bouche/nez.
Généralités :
Revêtir les équipements de protection individuelle appropriés au début de
l’intervention.
Éviter d’approcher son visage des voies respiratoires du patient.
Ne pas utiliser le masque de poche.
Aviser le centre hospitalier si MRSI suspectée ou confirmée et respecter les
directives de l’établissement.
Interventions à adapter :
Si la ventilation au ballon-masque est requise, ajouter un filtre HEPA et
s’assurer d’une bonne étanchéité.
Si intubation indiquée, appliquer les précautions MRSI selon TECH. 6.
Minimiser toutes manipulations au niveau de la trachéostomie, incluant la
succion.
Mettre un masque de procédure au patient si applicable et toléré (visage
et/ou trachéostomie).
Techniques – Trachéostomie 3
TECH. 15 Ventilation avec précautions MRSI
TECH. 15
Critères d’inclusion :
Applicable dans un contexte de maladie respiratoire sévère infectieuse (MRSI) ou selon la directive
en vigueur.
3. Installer le masque sur le visage du patient en utilisant la technique du « C/E » pour garder
l’étanchéité et dégager les voies respiratoires. Favoriser le double « C/E » si 2 intervenants
disponibles.
5. Si nécessaire, fixer le masque à membrane souple à l’aide des courroies élastiques afin
de maintenir le masque au visage du patient (excluant OVR).
❖ La tubulure crénelée est déconseillée avec le ballon de ventilation pédiatrique, car l’ajout de
l’espace-mort peut limiter le volume administré au patient.
Remarques :
Alternatives à considérer dans les situations suivantes, notamment l’impossibilité d’utiliser les courroies
élastiques, RCR à un seul intervenant (patient non intubé), évacuation, etc. :
RCR avec ventilation : Ventiler au ballon-masque et couvrir le visage du patient pendant les compressions
thoraciques (avec un masque à haute concentration ou avec un masque de procédure).
RCR sans ventilation : Couvrir le visage du patient d’un masque à haute concentration d’oxygène et faire
des compressions thoraciques en continu sans ventilation (ventilation passive).
Assistance ventilatoire : Si interruption des ventilations nécessaires, couvrir le visage du patient (avec un
masque à haute concentration ou avec un masque de procédure).
Lexique 1
Défaillance respiratoire : Dans notre contexte, terme utilisé comme
équivalent de fatigue respiratoire.
Lexique 2
Hypoxémie : Diminution de la pression partielle d’oxygène dans
le sang.
Lexique 3
« Réappréciation sériée » : Concept qui fait référence à une surveillance
continue du patient et une quantification des
signes vitaux de façon régulière aux 5 à 15 minutes
selon les besoins.
Lexique 4