Chapitre III TH
Chapitre III TH
Chapitre III TH
I. LANGAGE THERMODYNAMIQUE
I. 1. LES ETATS DE LA MATIERE
La matiere peut se presenter sous trois etats physiques differents : I'etat gazeux, I'etat liquide et l'etat solide.
Les gaz et les liquides sont regroupes sous le tenne de fluides.
Quel que soit I'etat physique considere, les particules (molecules, atomes et ions) qui constituent la matiere
sont en et~t d'agitation pennanente dite agitation thennique.
11 existe fJil plus entre ces particules (molecules, atomes et ions) des forces dites forces inter particulaires :
~ des forces inter atomiques (liaison ~e covalence)
~ des forces inter ioniques (liaison d' electrovalence) sont des forces electrostatiques de type
K
COULOMB~2.
r
~ des forces inter moleculaires attractives ou repulsives. Les forces inter moleculaires attractives se
" K'·-
manifestent a courtes distances et sont des forces de VAN DER W ALLS ~ 7. Des forces inter moleculaires
. .. • K"
repulsives par contre se manifestent it tres courtes distances et sont de la forme ~ r12.Ces forces s'opposenta j
I'agglomeration des molecules entre elles. La resultante donne les forces intermoleculaires de cohesion.
Dans la matiere les molecules sont soumises a deux effets antagonistes : la tendance cl I' expansion, due it une
I' agitation thennique et une tendance cl la condensation grace aux forces intermoleculaires de cohesion.
Ces types d'interaction expliquent les proprietes physiques et chimiques de la matiere,
I~ 1. b. L'etat solide :
La tendance a la cohesion predornine. C'est un etat condense ou les particules sont proches les unes des
autres et liees. La plupart des solides ont une structure cristalline tridimensionnelle : les cristaux ioniques ~
(ex: NaCl), les cristaux atomique (ex: C) et les cristaux moleculaires (ex: eau sous forme de glace). Le
solide a ainsi un volume et une forme propre. Dans les solides, l'agitation thennique se manifeste seulement
par des mouvements de vibration des molecules, atomes ou ions exceptionnellement des mouvements de ~
rotation (cristaux moleculaires).
I. 1. c. L' ~tatliquide
Dans ce cas, aucune de ces deux tendances ne predornine, c'est un etat intermediaire entre les gaz et les
solides. Comme les gaz, les molecules des liquides peuvent se deplacer les unes par rapport aux autres dans
les trois sortes de mouvements (mouvements de translation, de rotation et de vibration), ce .qui rend les
liquides parfaitement deformable (pas de forme propre). Mais comme les solides elles res tent tres proches
les unes des autres, ce qui rend les liquides incompressibles (ou difficilement).
I. 2. SYSTEMES THERMODYNAMIQUES
I. 2. a. Definition des systemes thermodynamiques
Un systeme est une quantite definie de matiere limite par une surface fermee materielle ou immaterielle qui
le separe du reste de I'univers qui I' entoure.
~ On appelle milieu exterieur la partie de l'univers qui n'appartient pas au systeme,
28
Un systemeest defini par la composition ihimique de son contenu. Ainsi un systeme peut etre a un seul
constituant (s'il ne contient qu'une seule espece chimique) ou bplusieurs constituants.
~ Systeme homo gene ou a une phase a la meme composition chimique et meme la propriete physique en
tout ses points. Un systeme homo gene peut etre a un seul constituant, ou Et plusieurs constituants.
~ Systeme a n phases: systeme forme de n parties homo genes, de proprietes distinctes (ex: systeme Et deux
phases: eau liquide et sa vapeur dans un recipient fennel
j/
I. 3. a. Variables d'etat :
Au cours de I'evolution d'un systeme, sa description ne peut etre statistique du fait du grand nombre de
particules (atomes, molecules ou ions) mises en jeu. L'etat d'un systeme est plutot defini par un certain
nombre limite de parametres macroscopiques directement observables appeles variables detats. Les
variables d'etat definissent, a un instant donne, l'etat macroscopique d'un systeme. Un fluide unifonne au
repos peut etre caracterise par sa pression P, son volume V et sa temperature T.
On distingue deux types de variables:
I· ~ les variables extensives qui sont proportionnelles aux dimensions du systeme (si on divise le systemeen
deux parties (1) et (2) par exemple ; la variable extensive x = xi +X2 ;. xi et X2 etant respectivement les
valeurs de la variable extensive x dans les partie (1) et (2) ; Exemple la masse.
~ les variables intensives, par contre, sont independante des dimensions du systeme (si on divise le systeme
en deux parties (1) et (2) par exemple ; la variable intensive y = y, = Y2 ; Yl et Y2 etant respectivement les
valeurs de la variable intensive y dans les partie (1) et (2) ; Exemple la.pression, la temperature.
I. 3. b. Equation d'etat :
Les variables detats ne sont pas toutes independantes. Lorsque le systeme est en equilibre, certaines
variables d'etat peuvent etreliees entre elles par une relation appelee equation d'etat. Pour le cas d'un fluide
l'equation d'etat est de la forme f(P, V, T) = 0 (pour un gaz parfait: PV = n RT).
,
r-
I
1.3. c. Fonctions d'etat
I
I
Par ailleurs lien n'empeche de decrire le systeme par des combinaisons des variables d'etat, Une fonction
d'etat F est une fonction d'une ou plusieurs variables d'etats independantes dont les variations f..F au caurs
r d'une transformation d'un etat 1 it un etat 2 sont independantes du chemin suivi pour aller d'un etat 1 Et un
1
I
etat 2 et que la differentielle dF est une differentielle totale exacte. Exemple F(x, y) sa differentielle est:
dF = (aF(~ Y») dx + (aF(~ Y») dy
I y
..,.
x
.
Si en plus F est une differentielle exacte totale on a : axayy») y = (aF(X,
(aF(X, ayaxy») x
I L 'energie, l'enthalpie, l'entropie sont exemples des fonctions d'etat que nous allons definir dans ce cours
mais, le travail W et lachaleur Q ne sont pas des fonctions d'etat,
t,
I 29
F
•• v » r _,:: ;. L. '!.' _
11. LA TEMPERATURE
La temperature (indiquee comme variables detat) est une grandeur familiere liee aux sensations tactile du ~
chaud ou du froid,
~ Si deux corps mis en contact n'echangent pas de chaleur, la sensation tactile des objets devient la meme, _
on dit qu'ils sont en equilibre, c'est-a-direqu'ils sont a la meme temperature.
~ S'ils echangent de la chaleur, ils ne sont pas en equilibre : leur temperature est differente, celui qui donne
de la chaleur a l'autre est celui dont la temperature est la plus grande.
30
H. 3. GRANDEURS THERMOMETRIQUES
H. 3. a. Grandeurs thermornetriques
Tous les corps sont (plus ou moins) sensibles a la temperature. Les differences peuvent se manifestent par
une dilatation, une variation de resistance electrique, une variation de pression... Pour determiner la
temperature e d'un corps, on choisit un phenomene physique qui en depend qu'on nommera grandeur
thermometrique X. C'est est une grandeur physique qui, dans certaines conditions, ne depend que de la
temperature 8 et quisatisfait ~,la meme relation d'ordre. .
H. 3. b. Echelles therrnornetriques
On detiJJit alors une echelle thermometrique, qui est la loi rattachant la variation de la grandeur
thermornetrique avec celle de la temperature 8 = f (X;.·-
La plus simple est la dependance lineaire : X = a8 + b ; pour etablir une I' echelle thermometrique dans ce
cas, on choisit deux reperes thermometriques (temperatures de deux situations differentes).
31
f·
PV = m.LT = M (ML)T
m .
n = M est le nombre de moles du gaz, et R = Mr ; on a
PV
PV = n.R.T ou encore T = n R = Cte
Rest constante pour tous les gaz parfait et est appelee la constante des gaz parfaits; dans les conditions ~
nonnales To = 273,15 K et Po = 101325 Pa une mole (n = 1) de gaz occupe le volume Vo = 22,4 10-3 m3 tel
PoVo . -I -I
que To = R = 8,314 J.mol .K
...-
molecules est suffisamment importante pour que les
F\ --+
interactions moleculaires entre molecules (autres que '---'
,---, F
>---l
L--.....J------
les chocs) soient negligeables. Entre deux chocs, 'h L-----
32
Dans un premier temps, considerons une seule molecule qui entre en
collision avec Ies parois de l ' enceinte et le piston chaque fois que la
molecule heurte le piston, la composante x de sa vitesse v« change de
~
signe -Vx. Le piston etant maintenu en place par une force F pour
equilibrer la poussee P resultant de la moyenne des ChOC3de la molecule
sur le piston (F = PS). .
Pendant un laps de temps [\t iia variation de la quantite de mouvement ~(my) de la molecule est telle que:
F[\t = [\(113,Y) => -Fi [\t = [-mvx - mvx]i (car les autres composantes de la vitesse sont restees inchangees
apres les f,hocs) ; OIla encore: F [\t = Zmv, <=> F [\t = 2mvx
Et COl111ne le temps [\t entre les impacts-sur le piston est egal au temps que met la molecule pour effectuer un
21
all er-retour dans le sens de la longueur, on a : [\t = - et:
Vx
2
21 mv,
F-=2mv
VX x
=> F=- 1
Comme il y'a en tout nff molecules (n etant le nombre de moles et .N le nombre d' Avogadro), la force
, 2
totale sera multiplie par nN et v/ sera remplace par sa valeur moyenne 'Ix (vitesse quadratique moyenne
suivantx).
Or, l'isotropie de l'espace impose que ces valeurs moyennes doivent etre independantes de la direction
22222222
consideree. En particulier, on doit avoir : 'Ix = Vy = Vz et v = 'Ix + Vy + Vz = 3vx
et en remplacant dans l' expression de la force on a :
n.N -2 n.N -2 2n .N(1 -2) 2n.N
Ftot = 31 m v <=> PS = 31 m v => PV = 3 2m v = 3 E, avec V = SI
E, etant l' energie cinetique moyenne de chaque molecule.
~ Par ailleurs l'equation d'etat des gaz parfaits PV = n.R.T nous pennet d'ecrire :
2n.N 3R 3
PV = -3- s, = n.R. T => Ec = 2.N T = 2 KB T ;
---R -23 -1 .
KB = .N = 1,3805 10 .T.K ,est la constante de Boltzmann.
E, = a KBT
-2-; a est un nom bre
re enti .
entier : a = 3 pour un gaz mono-atorrnque (He, par exemple) ; a = 5 pour
une molecule diatomique (H2, O2, etc.) ; a = 6 pour une molecule polyatomique (03, N02 ... ).
~ Par ailleurs la vitesse quadrati que moyenne des molecules d'un gaz .a la temperature T :
1m y2=a KBT =a RT => y=~a RT
2 2 2N mN
- _ [lIT
M' M
soit ;' = . \j a = mN est la masse molaire
~ L'energie cinetique moyenne totale pour un gaz mono-atomique est: EcTot = n.NEc = nAr ~ ~ T = ~ nRT.
33
r
, ,.\
Au cours d'un choc, la distance entre les deux centres des deux
molecules est d ; En d'autres tennes nous pouvons dire alors
qu'une collision se produit chaque fois que la distance entre les
centres de deux molecules est egale a d. Autour de chaque
molecule il existe done une "sphere de protection" de rayon egale
au diametre de la molecule et a l'interieur de laquelle ne peut
penetrer aucun centre de molecule.
Pext=P-Pint=> P=Pext+Pint
.
P int est proportionne 11'e a c2 ; c = V
n, etant 1a concentration
. ' 1es d ans 1e gaz. L'e coe ffficient de _
d e mo Iecu
a n2) .
( Pext + V2 (Vrecipient
- nb) = n R T
En pratique, on ecrira P au lieu de Pext mais en ayant a l'esprit que P represente la pression exterieure
imposee au gaz ; on ecrira aussi V au lieu deVrecipientpour representer le volume total du recipient : .
(p + ~~2)CV _ nb) = n R T
ou encore pour une mole si on designe par V le volume total par mole de gaz : (p + ;;) (V - b) = R T
34
~Autres equations d'etat
Il existe beaucoup d'autres equations detat pour les gaz reels, qui tiennent egalement compte, sous des
formes differentes, des effets de volume exc1u et d'attraction intermoleculaire. Par exemple :
r • ( a n2)
Equation de Berthelot: P + T V2 (V - nb) = n R T;
an
Equation de Dieterici: Pe RTV (V - nb) = n R T
If
r ~
35
r.
, ~~, L 1 • I •••.
;
IV. 2. a. Le Travail
Le travail rend compte de l'energie macroscopique transferee au systeme. Le travail implique le
deplacement du point d'application d'une force.
~ Travail elementaire des forces exterieures :
Le travail elementaire des forces exterieures de contact sur un element de surface du systeme lors du,
-7 -7
IV. 2. a. La Chaleur
La chaleur est une autre forme d'energie, caracterise par le fait qu'elle n'est pas due au travail d'une force
orientee de facon determinee. Cette energie est liee it I'energie cinetique moleculaire correspond ant cl une
agitation desordonnee. La chaleur est done liee cl la temperature du systeme. Lorsque l'agitation moleculaire ~
est nulle, la temperature est egale au zero absolu. .
Les transferts denergie sous forme de chaleur se font:
par conduction dans les fluides et les solides
par convection dans les fluides ;
par rayonnement.
Dans le vide, seulle rayonnement intervient,
Ces transferts existent entre deux corps cl temperatures differentes mis en contact mais aussi entre une
source de chaleur et un corps subissant un changement d'etat cl temperature constante.
La quantite de chaleur 8Q echangee par un systeme avec le milieu exterieur est proportionnelle it la variation
de temperature dT : 8Q = C(T)dT ou 8Q = mc' (T)dT ou 8Q = nc(T) dT
Capacite thermique massique c' lK-'kg-' ou g-'
Capacite thermique molaire c l.K-'mor'
Capacite thermique (ou calorifique) C=mc' =nc r.x'
La capacite thermique massique de l'eau H20 (15°C) = 4,186 J.K-'g-'; 1 cal = 4, 186J.
36
V. PRINCIPES THERMODYNAMIQUES ET CONSEQUENCES
V. 1. c. Enthalpie
On peut alors definir la grandeur d'etat enthalpie a partir de l' energie interne U, de la pression p et du
volume V: H = U + PV
et sa forme differentielle : dH = dU + PdV = .6.W enenp+ .6.Q
avec: dU = -P dV + .6.W enenp+ .6.Q, et dEm = 0
ou le travail .6.V:Iencnpcorrespond aux forces exterieures non conservatives autres que les forces pressantes ; le
travail des forces pressante est ainsi automatiquement pris en compte.
L'unite d'enthalpie est le joule (1).
Pour un systeme ferme soumis aux seules forces de pression dans une transformation elementaire quasi
statique :.
dH= 8Q+Vdp
Pour un tel systeme, la chaleur s'identifie avec la variation d'enthalpie dans une transformation quasi
statique isobare :
.6.H= Qp
/
37
V. 1. d. Utilisation pratique du premier principe (transformations reversibles) /
Transformations isobares Transformations isochores
Isobare P = cte ; V et TIes seules variables. Isochore V = cte ; P et TIes seules variables.
• Travail elementaire : 8W = -P dV • Travail elementaire : 8W = -p dV = 0
Differentions PV = nRT (pour P = Cte), on a W=O
PdV = nRdT => 8W = -P dV = - nRdT
• Theeoreme du VIne:
.. I dD = a -2-
nR dT
Par integration:
W= -Jp dV = -nR(Tf-~Ti) = -P(Vf- Vi) • 1er Principe de la therrnodynamique :
dD = 8Q car 8W = 0
,/ . . nRdT
• Th)on~me du vmel : dD = a -2-
Par simple substitution : ~ nR dT = 8Q
" :
• 1er Principe de la therrnodynamique
a
dD= 8Q+8W , Par integration: Q = n '2 R (Tf - Ti)
Par simple substitution:
Ce resultat peut aussi s'ecrire :
a (a+2)
'2 nR dT= 8Q - nRdT => 2 nR dT= 8Q Q = n Cv~T, avec c.= (a/2)R
c, = (3/2)R ; gaz monoatomique
Par integration: r
CV=(5/2)R gaz diatomiques
(a+2)
Q = n 2 R (Tf- Ti) .la loi du gaz parfait PV = nRT donne aussi :
a
Le resultat precedant peut aussi s'ecrire Q = '2V(Pf- Pi)
Q =11 Cp~T avec cp= (a+2)/2R I1 est important de noter aussi :
cp=5/2 R pour les gaz monoatomiques et cp=7/2 R
cp - c, =:= R pour tous les gaz.
pour les gaz diatomiques.
-"I = cp/cv est le coefficient adiabatique
• la loi du gaz parfait PV = nRT donne aussi :
"I = 5/3 pour les gaz monoatomiques
(a+2)
Q = 2 P(Vf- Vi) "I = 7/5 pour les gaz diatomiques.
v '\
:
I
s K _ -Wr
Q=ot I
I
C?-\
:
iD
I
1 ~!
•
C
I
I
I
I
I
I
: ~I C 9~+.9:L:: 0
I
I : : I
11. 1'l'
T='-:2 = ~te i
I
T= T-2 = ~te i
.
I
I
I
I
I
.'
I
I
I
v I
I
I
I
I
I;
I
I V
Pour le cylce a)
T, = cte OrTJVBy-J =T2Vey-J
etTJVAy-J =T2VDy-1
A ) B, ~U = 0 ; W1 = -QI = RTJLog(V ANB)
TJ/T2 montre que: VBN A= VeND
Q=O
B ) C,~U=WJ' =cy(Tz-TJ) WT = -(QI + Q2) = R(T1 - T2)Log(V ANB) < 0
Tz = cte
rendement r = -
W
=
QI+QZ
= 1+
~
= 1 --
r,
·C ) D,L1U=0;W2=-Q2=RT2Log(VeND)
QI QI QI TI
Q=O ,
D ) A, L1U= W2 = cy(TJ - T2)
WT=W1 +WJ' +W2 +W2' =WJ+W2 Pour le cylce b) les signes des Wi et Qi sont
WT = RTiLo V ANB) + RT2Lo VeND echanges mais on retrouve le meme rendement.
v. 2. b. Entropie
Transformations reversibles :
*
Pour tout systeme parcourant un cycle reversible de Camot avec deux sources on a: ~ +~ =0
Cette equation peut se mettre sous forme differentielle si on considere une infinite de sources mettant en jet:
f
~ , III
une quannte . fiimtesrma
. ,. Ie d e c1la I eur'II'dQ f QQ .,., qUI s annu 1e pour une transtormation.,
-1',~.0 C ette quantite c·
reversible ne depend que de l' etat initial et de l' etat final. ~ est alors une differentielle totale exacte dS
d'une certaine fonction appele entropie S telle que: •.... (' o \1
p!:> -; V'\ \.:V \y'\ +'.'n0 (.I\'V\ U~
11\
-
QQ ~ 4"-t ,LJ1
f T=)dS=S2-'sI=i1S.
I"
~5
:.J ':.V'\C~ ~n''l
~
le. ~
nO
__ n', \n
D{)-
{y
dU = n c, dT = dQ + dW = dQ - PdV f dQ = 11 c, dT + PdV
{dH=ncpdT=dU+d(PV)=dQ+VdP ~ldQ=ncpdT-VdP ~
QQ dT dV
T =n c, T +11RV
P nR V nR
Comme:r=-yet T =P: ~ { QQ_ dT d~
T - n cp T - nR P
Transformations irreversibles :
Ajoutons au cycle C irreversible (T I~S~ T2) le cycle de .'" . - . - . - . - . - . - . " ." . - . - . - . - . - . - . "
Camot frigorifique reversible precedent (Tr~S' ~ T I)' Le I C . I ·C·
cycle obtenu est irreversible. '1 1
Source ~fhaude T1
Le cycle forme par I'ensemble des deux cycles C et
C'constitue une transformation fermee, non reversible et
monotherme, puisque globalement aucune quantite de
1
1
1 > 0 .•
Q1
I
I.
11
j~
t _Q < 0
.i_
chaleur n'est empruntee ni cedee a la source chaude.
D'apres le principe de Camot, si on appelle W le travail I... '
1 W f< 0 ~
Machine
i~
i~ Mach,ine
1
~1
W' > 0 j
i
total echange au cours de ce cycle global avec le milieu
exterieur W ne peut etre que positif.
OrW+(Qj-Qj+Q'2+Q2)= OsoitW+(Q'2+Q2)=0
1
Q2<O..
S
I
i~
jl
i~
t
s
. Q~>O
I~
d·ivisons
. par Te2 on
on 0
obtibent: ili
T2 + ~
T2 < 0 (1) I~
Source i~froide T2 I
\
•..... _._._._._._. ,
......_._.-.- .. _._.
Comme pour le cycle reversible C' on a : - TI + T2 = 0 ~
ili ~ ~ ili .. ~
T2 = TJ en remplacant I'expression de T2
Qt iliI
Dans (1) on a enfin: ( TI + TJ < 0
40
.,
~.Pour ce eye 1e irreversi T + 2£
'bl e avec deux sources on a: i2l T < 0 ; pour un eye Ie irreversi
., ibl e avec n
. I 2
1-+2 2-+1
sources on a : I
n
~< 0 ; Pour
I
tout le cycle irreversible nous pouvons ecrire :
.
L~+ J~
irreversible reversible
<0
;. 1-+2 1-+2
..,
<=> L .QQ
T + SI- &i < 0
L~
~in'eversible irreversible
.l-
t 1-+2
-
Si le systeme est isole (pas W = 0, Q = 0) :
~
L~ =Oet ona: S2-S1 >00US2>SI
irreversible
Contrairement cl I'energie, l'entropie ne se conserve pas; 1'entropie d'un systeme isole ne peut
. qu 'augmenter. Le systeme ne sera stable que lorsque son entropie aura atteint sa valeur "maximale". Cette
valeur "maximale" correspond
.r
au desordre maximal qui est l' etat le plus probable du systeme .
L'entropie creee par le systeme Se peut etre calculee par: Se = S2 - SI - Se = L1S - Se.::::0
Toute transformation reelle d'un systeme thermodynamique s'effectue avec augmentation de l'entropie
globale incluant l'entropie du syst;eme et du milieu exterieur, autrement dit avec creation d'entropie.
En resume, on peut exprimer le second principe de la thermodynamique de differentes facons equivalentes :
un systeme en evolution spontanee tend vers le plus grand desordre possible, ou les transformations
spontanees sont irreversibles, ou encore la chaleur ne peut passer spontanement d'un corps froid vers un
corps chaud (Clausius), ou encore un systeme nechangeant de la chaleur qu'avec une seule source ne peut
foumir un travail (Camot).
La croissance d'un organisme vivant correspond cl une "organisation", done cl une diminution d'entropie,
mais il n'est pas isole (sinon il meurt et son entropie augmente). Cette diminution est compensee par une .
augmentation d'entropie exteme; car l'etre vivant consomme des aliments elabores (ordre) et rejette des
dechets "simplifie''.
L' entropie permet de mesurer la qualite de la chaleur. Des quantites de ehaleur egales Q mais produite a des
temperatures differentes TI et T2, sont d'inegale qualite. En effet si T1> T2 => QT< QT <=> SI < S2.
12
Plus l'entropie d'un systeme est grande moins il peut fournir de denergie utilisable.
41
v. 3. AUTRES POTENTIELS THERMODYNAMIQUES
V. 3. a. Energie lib re
L'energie libre F une fonction d'etat extensive dont la variation permet d'obtenir le travail utile W susceptible
d'etre foumi par un systeme ferme.j, temperature et volume constants.
F=U -TS Si T = cte alors dF = dU -TdS et t.F = t.U -Tt.S
~ Soit une transformation inreversible (sans montage electrochimique, done pas de travail electrique},
effectuee a T et V constants. Comme V = cte, le travail des forces de pression est nul.
1erprincipe : t.U = Qin' et 2eme principe: t.Sc = t.s - t.Se ~ 0
or t.Se = ~in'/ T = t.U / T ~ t.Sc = t.S - L\U / T ;::::0 si nous multiplions par - T, on a :
'R
V. 3. b. Enthalpie lib re
G est une fonction d'etat extensive qui mesure l' energie autre que thermique theoriquement disponible dans
-un systeme a pression et temperature constantes. EUe est appropriee pour etudier les transformations
chimiques realisees a la temperature T et P constantes (Exemple : it l'air libre).
G= H -TS
~ Soit une transformation reversible, (par exemple une reaction chimique it T= cte et it P = cte). Si le_~
travail n'est du qu'aux forces de pression (pas de montage electrochimique).
Comme P = cte, la variation d'enthalpie du systeme est egale a la chaleur mise enjeu : t.Hsys = Qp.
2eme principe: t.Sc = t.S - t.Se ~ 0
or t.Se = Q, / T = t.H / T ~ t.Sc = t.S - t.H / T ~ 0 si nous multiplions par - T, on a ~
-Tt.Sc=-Tt.S + t.H S; 0 <=> (L\G)T,p=t.H-Tt.S=-Tt.Sc<O
;La transformation reelle a T et P constantes, ne peut s'effectuer qu'avec une diminution de l'enthalpie libre.
~ Considerons une transformation reversible; la differentielle de l' energie libre donne :
dG = dH - TdS - SdT = dU + PdV + VdP - TdS - SdT
1erprincipe : dU = 8Wp + 8W' + 8Qrev= 8Qrev- PdV + 8W' (8W' travail des forces non pressantes)
2emeprincipe : 8Qrev= TdS
dG = TdS - PdV + 8W' + PdV + VdP - TdS - SdT = VdP - SdT + 8W'
A temperature constante: dG = VdP + @W' si en plus P = cte : dG = 8W'
On voit bien que la variation d'enthalpie libre pennet d'obtenir le travail utile susceptible d'etre foumi par un ~
systeme thermodynamique ferme, ~ temperature constante.
Par exemple une pile qui transforme l'energie chimique en energie electrique W' it T et P constantes.
Dans le cas de transformation irreversible: 8G < V dP + 8W'
Si P = cte et le travail W' = 0 (reaction chimique reellej on retrouve t.G < 0 plus precisement (t.Gh,p
(t.Gh,p = t.H -Tt.S = -Tt.Sc < O.
42