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MASTER 2 GC
Exercice de DAO : Résumé du code des obligation civil et commercial (COCC)
Le code des obligations civil et commercial (COCC) est un code de droit civil et
commerciale qui rassemble toutes les obligations civil et commerciale de droit
moderne et droit coutumier. Cet ensemble n’est pas très éloigné du droit français
dont il s’inspire, se démarque sur certain point, s’en démarque et même parfois
le devance. Le COCC est une construction homogène comprenant quatre parties
conçues de façon évolutive pour remplacer progressivement les anciennes
législations françaises applicable à la colonie du Sénégal.
Les quatre parties sont :
- Première partie : qui traite des dispositions générales a été adopter par la
loi n°63-62 du 10 juillet 1963. Cette partie couvre notamment les règles
générales du droit des obligations et est entrée en vigueur depuis le 15
Janvier 1967.
- La seconde partie : (Loi n° 66-70 du 13 Juillet 1966) est relative aux
contrats spéciaux : la vente et les autres contrats translatifs de propriété -
les contrats d'entreprise - le mandat - les intermédiaires de commerce - le
dépôt - le prêt - le transport terrestre - l'assurance - les contrats aléatoires -
les sociétés civiles - les associations
Dans cette première partie, il est important de mentionner que d’après l’article
premier, l’obligation lie un débiteur à un créancier en donnant à celui-ci, le droit
de pouvoir exigé une prestation ou une abstention.
Le contrat est un accord de volontés générateur d'obligations. Les règles du droit
des obligations relatives à la conclusion, aux effets et à l'extinction des contrats
sont applicables, sauf dispositions contraires, à tous les contrats, conventions et
actes juridiques.
Les diverses catégories de contrats sont soumises de plus aux règles particulières
du titre consacré aux contrats spéciaux. Les règles des contrats spéciaux et du
droit pénal écartent les dispositions contraires de la partie générale du présent
Code.
Le contrat est synallagmatique lorsque les contractants s'obligent par réciprocité
l'un envers l'autre. Le contrat est unilatéral lorsqu'il engendre des obligations à la
charge d'une seule des parties.
Celui qui est obligé à donner une chose doit en transférer la propriété ou les
droits qu'il a sur la chose principale et ses accessoires. Sont requis pour la
validité du contrat :
1°) Le consentement des parties ;
2°) La capacité de contracter ;
3°) Un objet déterminé et licite, formant la matière du contrat et des obligations ;
4°) Une cause licite pour le contrat et les obligations qui en résultent.
Si les termes du contrat sont clairs et précis, le juge ne peut sans dénaturation
leur donner un autre sens.
Le contrat de travail demeure soumis aux dispositions propres à la législation du
travail. Les autres contrats par lesquels une personne transmet ses services à
autrui sont réglementés par les dispositions ci-après, relatives à l'entreprise et au
mandat.
Le contrat d'entreprise oblige l'entrepreneur à effectuer un travail pour le maître
de l'ouvrage, sans créer entre les parties un lien de subordination.
L'entrepreneur doit apporter à l'exécution du travail tous les soins d'un bon père
de famille, en se conformant aux stipulations du contrat. Il répond dans les
mêmes conditions de vices de fabrication que les données acquises de la science
et de la technique permettent d'éviter.
Il doit fournir, sauf convention ou usage contraire, les moyens d'exécution de
l'ouvrage. L'entrepreneur doit apporter à l'exécution du travail tous les soins d'un
bon père de famille, en se conformant aux stipulations du contrat.
Il est Obligé d'exécuter l'ouvrage dans le délai fixé par la convention ou les
usages, l'entrepreneur doit, après achèvement, livrer la chose au maître de
l'œuvre. La délivrance vaut transfert de la propriété pour la matière fournie par
l'entrepreneur qui supporte les risques de perte de la chose durant l'exécution du
contrat. La délivrance opère restitution de la matière fournie par le maître de
l'œuvre. L'entrepreneur est responsable de la perte de la matière durant
l'exécution du contrat. S'il y a cas fortuit, le maître de l'œuvre est délié de ses
obligations.
Les architectes et entrepreneurs répondent des fautes professionnelles et
contractuelles commises dans la préparation et l'exécution des travaux
immobiliers qui leur sont confiés par leurs clients. L'architecte, chargé de veiller
à l'exécution du plan, est solidairement responsable avec l'entrepreneur des
fautes de celui-ci.
Dans les travaux à forfait ou sur devis estimatif, la faute de l'architecte et de
l'entrepreneur se présume lorsque l'édifice est détruit partiellement ou en totalité
à la suite d'un vice du sol ou d'un vice de construction.
Quel que soit le travail effectué, l'action en responsabilité des architectes et
entrepreneurs se prescrit pour les vices apparents un an après la réception, même
provisoire, ou l'entrée dans les lieux. La même action subsiste pour les vices
cachés pendant dix ans à compter de la réception définitive pour l'ensemble de
l'ouvrage.
En ce qui concerne les agents commerciaux,
L'agent commercial est un mandataire, qui à titre de profession indépendante, est
chargé de façon permanente de négocier, et éventuellement, de conclure, des
contrats de vente, d'achat, de location ou de prestation de services, au nom et
pour le compte de producteurs, d'industriels, de commerçants, ou d'autres agents
commerciaux, sans être lié envers eux par un contrat de travail.
L'agent commercial peut accepter sans autorisation, et sauf convention écrite
prévoyant le contraire, de représenter d'autres mandants. Il ne peut accepter la
représentation d'une entreprise concurrente de celle de l'un de ses mandats sans
l'accord de ce dernier.
Tout élément de la rémunération variant avec le nombre ou la valeur des affaires
constitue une commission. Dans le silence du contrat, l'agent commercial a droit
à une commission conforme aux usages pratiqués, dans le secteur d'activités
couvert par son mandat.
En l'absence d'usages, l'agent commercial a droit à une rémunération qui tient
compte de tous les éléments qui ont trait à l'opération.