7.1 Chapitre 1
7.1 Chapitre 1
7.1 Chapitre 1
I.1 Introduction :
Le deuxième facteur est celui du travail ou ce qu’on appelle « les ressources humaines »
qui nécessite une gestion délicate afin de faire coïncider les objectifs de l’entreprise avec ceux de
son personnel, cette gestion engendre plusieurs coûts (primes, amélioration des conditions de
travail, l’intéressement au résultat,…) a fin d’agir sur la qualité et la compétitivité de la firme.
On peut parler des ressources naturelles comme troisième facteur (telles les matières
premières, l’énergie…)
Les entreprises industrielles qui réalisent des produits et organisent leurs ressources de
production en fonction non seulement de la structure du produit, mais aussi du volume de
production, on peut ainsi établir une classification des systèmes de production [02].
Plusieurs classifications sont possibles selon que l’on considère les quantités produites, le
processus de production ou la gestion de la production [03].
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
L’entreprise peut avoir une production unitaire (construction d’un paquebot de croisière), une
production en petites séries (construction d’Airbus A380) ou en grandes séries (fabrication de
téléviseurs) [03].
b) La production en série :
Il s’agit de la production de produits standardisés fabriqués en grand ou petite nombre, ce mode
de production permet à l’organisation de diminuer ses coûts de production.
Dans ce cas l’entreprise produit à la commande, Elle réalise des petites quantités de
produits, par exemple des meubles. D’un lot à l’autre les caractéristiques des produits peuvent
varier.
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
a) La production en continue :
La production est fractionnée dans le temps et dans l’espace. Les postes de travail ne sont plus
en ligne mais éparpillés pour répondre à une multitude de processus, Ce système permet de traiter
une plus grande variété de produits nécessitant des processus de montage différents, La plupart des
produits y sont fabriqués en quantités relativement petites (lots), sur des machines regroupées par
nature et où les opérateurs sont spécialisés.
Un grand restaurant, une PME de meubles, le prêt-à-porter, sont des exemples de processus
qui correspondent à cette typologie.
La production à la commande est adoptée par les firmes optant pour des produits
correspondant à une demande précise de la clientèle, l’entreprise ne produit que si la demande est
manifestée.
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
La production est déclenchée par anticipation d’une demande solvable. Cette production est
adaptée aux biens de grandes consommations (le textile), ou à demande saisonnière (les jouets).
Ce type de production est donc planifié à partir des prévisions de demande pour une durée
plus au moins longue.
Le choix de tel ou tel système de production se fait généralement sur les caractéristiques
essentielles du produit à fabriquer : sa complexité, sa diversité et son degré de standardisation.
Par exemple, plus le volume de la production est important, plus le mode de production sera
standardisé et reposera sur une structure de production formelle et rigide [04].
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
I.5.1 Type "série unitaire" :
La production de type "série unitaire" est un cas limite que l'on rencontre rarement dans la
pratique puisqu'il se définit comme la mobilisation de toutes les ressources de l'entreprise pour la
réalisation d'un projet de production et ce, sur une "assez longue période". Les exemples
classiquement donnés pour illustrer ce cas de figure concernent les travaux publics (construction
d'un ouvrage d'art, par exemple) ou la construction navale (construction d'un navire). Fort
heureusement pour la "survie" de ce type d'entreprises, elles gèrent "en parallèle" quelques projets,
souvent à des stades différents d'avancement. Nous retiendrons donc comme définition de la
production de type "série unitaire", toutes productions mobilisant sur une période assez longue
l'essentiel de ses ressources pour réaliser un nombre très limité de projets de production.
Un système productif est organisé en ateliers spécialisés lorsque tous les équipements assurant
une même fonction technique (par exemple, percer ou emboutir) sont réunis en un même lieu. Ce
mode d'organisation est généralement la conséquence d'une production relativement diversifiée de
produits finis ou de composants, chacun d'entre eux faisant l'objet d'une production limitée. Il faut
noter que cette structure organisationnelle est prépondérante dans les pays industriels si l'on
raisonne par rapport au nombre d'entreprises (et non par rapport à la production).
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
I.5.3 Type ligne de production :
Un système productif est organisé en ligne (ou chaîne) de production lorsque l'agencement des
équipements est réalisé de telle sorte qu'un flux régulier de produits puisse passer d'un poste de
travail au suivant, l'ordre de passage restant toujours le même, afin que puisse être progressivement
fabriqué un produit manufacturé.
Dans la mesure où c'est une logique de processus de fabrication d'un produit qui présidé à
l'implantation géographique des machines, il est normal de retrouver des machines assurant la
même fonction à des endroits différents (ce qu'exclut l'organisation en atelier spécialisé). On trouve
couramment de telles structures de production dans l'industrie automobile (généralement, seule une
partie de la production dans l’industrie automobile (généralement, seule une partie de la production,
l'assemblage notamment, est concernée par ce mode d'organisation. La rigidité d'une telle masse
d'objets manufacturés standardisés, éventuellement différenciés par le biais d'options mineures
(mais qui peuvent être en nombre important). De tels systèmes se caractérisent par une très bonne
utilisation des ressources si la chaîne est équilibrée et un faible pourcentage de temps en attente
pour les produits en fabrication.
Dans ce type de structure, les équipements sont spécialisés pour diminuer au maximum les
temps des opératoires unitaires. L'inconvénient de cette spécialisation (qui peut aller jusqu'à la
commande de machines tout à fait spécifiques) est que les équipements peuvent ne plus être
utilisables lorsque la ligne de production doit être transformée pour se spécialiser sur un autre
produit. Cet inconvénient peut être évité par l'appel aux machines à commandes numériques qui
sont dotées d'une nouvelle programmation.
Ce mode d'organisation repose sur une parfaite maîtrise de gammes opératoires et une très
grande régularité de circulation du flux (s'appuyant souvent sur un convoyage automatique). Le
problème des stocks tampons entre postes de travail, est, de ce fait, assez mineur. Par contre, les
problèmes de fiabilité du matériel sont fondamentaux puisque l'arrêt d'une machine provoque l'arrêt
de la chaîne.
L'un des problèmes importants rencontrés avec ce type de système productif est celui de
l'équilibrage de la chaîne, c'est-à-dire d'une définition du travail à réaliser sur chaque poste de
travail en s'arrangeant pour que le temps passé par le produit sur chaque poste soit aussi proche que
possible d'un temps constant défini comme objectif, tout en respectant les contraintes techniques de
fabrication du produit. Un mauvais équilibrage de chaîne conduit à une mauvaise utilisation des
ressources mobilisées et compromet la rentabilité de la chaîne. La formulation de tels problèmes
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
passe par la programmation mathématique, mais, en pratique, l'importance combinatoire des
problèmes fait que la recherche d'une solution passe par l'utilisation d'heuristiques
La gestion de la production a pour objectif d’assurer une combinaison efficace des facteurs
de production, c’est-à-dire une utilisation optimale des facteurs « capital » et « travail » et de gérer
et organiser les flux.
Fabriquer des produits de qualité qui permettent de satisfaire les besoins du client, et d’être
plus compétitif.
Minimiser les délais de production
Diminuer le coût de production afin de dégager plus de profils et d’accroitre la marge en
baissent le prix
Il existe deux grands modèles de gestion de la production : le mode de production sur stock,
où les flux sont poussés de l’amont vers l’aval, et le mode de production sur commande, où les flux
sont tirés de l’aval vers l’amont. [09]
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
qualifiée et les ateliers sont spécialisés. Il est basé sur deux types d'organisation du travail : le
taylorisme et le fordisme.
Le taylorisme : a été conçu par Frederick Taylor au début du XXe siècle. Basé sur la division
du travail, la spécialisation des travailleurs et le salaire au rendement. Il améliore la productivité
du travail. Il est toujours présent aujourd'hui notamment dans les services (hôtellerie,
restauration rapide...).
Le fordisme : a été initié par Henry Ford au début du XXe siècle. C'est le taylorisme plus le
travail à la chaîne, la production de masse.
Le pilotage par l'amont permet une diminution des coûts unitaires et la disponibilité
immédiate du produit à la demande du client. Cependant, il présente plusieurs inconvénients. La
présence inévitable des stocks qui permettent d'éviter les ruptures ont un coût important. Le
travail est peu enrichissant, générateur de lassitude et de dés implication des salariés. La
production est centrée sur les quantités à produire plutôt que sur la qualité des produits.
a) Les décisions stratégiques [12] : il s’agit de la formulation de la politique à long terme pour
l’entreprise (c’est-`a-dire à un horizon de plus de deux ans). Entrent dans ces décisions :
la définition du portefeuille d’activités ;
la définition des ressources stables : aussi bien humaines (engagement, licenciement,
préretraite,. . .) que matérielles (décisions d’investissement, de cession, de fermeture,. . .).
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
b) Les décisions tactiques [12] : il s’agit des décisions à moyen terme parmi lesquelles on trouve
la planification de la production à 18 mois. Il s’agit de produire au moindre coût pour satisfaire
la demande prévisible en s’inscrivant dans le cadre fixé le plan stratégique de l’entreprise (donc
à ressources matérielles et humaines connues).
c) Les décisions opérationnelles [12] : il s’agit des décisions de gestion quotidienne pour faire
face à la demande journalière, dans le respect des décisions tactiques. Parmi ces décisions, on
trouve :
la gestion de stocks ;
la gestion de la main d’œuvre ;
la gestion des équipements.
La mise en œuvre de la gestion de la production se fait à partir des méthodes et d'outils qui
peuvent se combiner entre eux (ou entre elles) ou n'être utilisé(es) que partiellement [10].
Sont des moyens mis en œuvre au niveau de l'organisation et la gestion de production pour
atteindre les objectifs au niveau de la production [10]
NB : Dans certains cas, des démarches d'organisation considérées comme des méthodes
peuvent être utilisées comme des outils, et des outils peuvent être utilisés comme des méthodes
[10].
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
c) Exemples de méthodes et outils de gestion de la production [10] :
C’est une méthode très ancienne datant de 1918 et pourtant encore très répandue mais
sous des formes et sur des applications modernes. Elle consiste à déterminer la meilleure
manière de positionner les différentes tâches d’un projet à exécuter, sur une période déterminée,
en fonction :
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
I.7.1 Diagramme de Gantt [07] :
Le diagramme de Gantt, couramment utilisé en gestion de projet, est l'un des outils les plus
efficaces pour représenter visuellement l'état d'avancement des différentes activités (tâches) qui
constituent un projet. La colonne de gauche du diagramme énumère toutes les tâches à effectuer,
tandis que la ligne d'en-tête représente les unités de temps les plus adaptées au projet (jours,
semaines, mois etc.). Chaque tâche est matérialisée par une barre horizontale, dont la position et la
longueur représentent la date de début, la durée et la date de fin.
La méthode PERT date de 1958 et vient des Etats-Unis où elle a été développée sous
l ‘impulsion de la marine américaine. Elle a permet aux Etats-Unis de réduire de deux ans et demi
un projet militaire qui devait s’exécuter en 6 ans.
Cette méthode consiste à déterminer le chemin critique qui peut être définit comme étant
l’ensemble de la séquence des activités les plus contraignant soit sur le temps de réalisation soit sur
le plan des ressources utilisées pour calculer le temps minimum du projet.
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
I.8.1 Graphe PERT (outil de gestion) :
Elles sont par exemple très fortement appliquées dans le BTP. [13]
Le chemin critique de votre projet est la plus longue séquence de tâches qui doit être accomplie
pour que le projet soit terminé à la date due. [08]
Les tâches du chemin critique sont parfois appelées “tâches critiques” car elles ont une
marge nulle, c’est à dire qu’elles ne peuvent pas subir de retard et si elles ont du retard, elles
retardent l’intégralité du projet (voire le remettent en cause si la date de livraison du projet est une
composante essentielle). [08]
Une tâche ou activité du chemin critique ne peut pas être débutée avant que l’activité qui la
précède et qui a un lien de dépendance avec elle, soit terminée. [08]
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CHAPITRE I : généralité sur la production industrielle
Pour bien comprendre la notion de chemin critique, il faut bien maîtriser le diagramme en
réseau PERT. [08]
Si une des tâches du chemin critique est retardée alors c’est tout le projet qui est retardé.
Ci-dessous l’intégralité du chemin critique est surlignée en rouge. [08]
Figure I.5 : représentation du chemin critique dans un graph compliqué de PERT [08]
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