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« Etude et dimensionnement d’un immeuble R+3 avec sous sol et mur de 2011 - 2012
soutènement à usage d’hôtel, à construire dans la commune de Ngaliema » P@NK
EPIGRAPHE
« Se permettre de tout penser serait manqué de savoir vivre :

Les meilleures preuves de respect qu’on puisse donner
à l’intelligence du lecteur ; C’est de lui laisser quelque chose à
penser car la science est un jeu dont la règle du jeu consiste à
trouver quelle est la règle du jeu.»
Prince Alexis NGOYI K
1
DEDICACE
A l’Eternel Dieu Tout Puissant Créateur du ciel et de la terre
pour les secours quotidiens et pour nous avoir donné : vie ; force ; courage ;
amour ; intelligence et sagesse afin de surmonter les différentes difficultés et
réalités que nous avons rencontrées tout au long de notre parcours
estudiantin { l’Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics.
A nos parents : Floribert KASONGO DITSHIENGO LUKUPU et
Béatrice NKONKO envers qui nous serons toujours reconnaissant pour nous
avoir donné la vie, pour tous leurs sacrifices, souffrances ainsi que pour leur
bonne éducation et encadrement en nous aidant à nous intégrer dans la vie
sociale en ce jour où l’éducation est devenue quelque chose de très précieuse
dans notre société. Trouvez ici le fruit des efforts de votre fils qui, par ce
travail vous présente ses sincères gratitudes.
A nos frères et sœurs : Jean Pierre MUTAMBA, Félicien
MUKUNA, Mymy BISOSO, Marcel TSHITENGIE, Thérèse KALETSHIE, Nelly
MADILO, Laurianne BAMBI et Yolande NKUSU KATOTO notre cadette, pour
la confiance et l’amour envers notre modeste personne ; nous tenons à les
remercier très sincèrement.
Aux familles Jean MUTAMBA YANGABO ; Symphorien
KADIYA NDOLA ; Jean MOULIASTE MULEMBWE ; Emmanuel KITENGIE et
autres, pour avoir toujours été présentes, pour nous avoir permis d’arriver {
la fin de nos études et pour tout ce qu’elles ont été pour nous ; que l’Eternel
notre Dieu vous accorde le centuple dans toutes vos activités et qu’il vous
garde longtemps car notre vie a encore besoin de vous.
A tous mes encadreurs et formateurs : C.T. Théophile
KAPANGA, C.T. KUKA di MABULA, Assistant Elie KAZADI, Assistant Michel
2
MISEKA MUBAKE mon codirecteur et autres pour leur modeste formation

qui nous a rendu utile dans la société.
A nos oncles et tantes dont l’amour s’inscrit à chaque page

de ce travail.
A tous nos collègues et amis combattants de lutte: Sœur

Evelyne NZOLAMESO, sœur Esperance MASALA, Sœur Gertrude NTONSI,
Sœur Monique NZEMBA, Sœur Pélagie BOBAMBA, Sœur Anuarité
MASHINDA, Abbé César SAMBU, Abbé Crispin KIBAMBE, Ir. Mathurin
MFUTULU, Ir. John YAYABUTA, Ir. Célestin MULANGUA, Ir. Louis YEBONDO,
Ir. Jean Claude TSHIBAMBE, Ir. Dominique NGOYI, Ir. Jeancy YONGESA, Ir.
Antoine OKITANDEKA SHOKO, Assistant Blaise KIMBADI, Merdie DILU,
Belvine NTOTO, Jeanne NSOMPO, Jeannot KASAMBA, Jacky
MUNGOLONGOLO, Trésor NGOYI, Pistis NSEMI qui nous ont d’une manière
ou d’une autre aidé à réaliser ce travail.
A tous les membres de l’Association des Anciens du Groupe

Scolaires saint Ambroise, AGSA en sigle et à ceux du PSP.
Enfin, à ma bien aimée Jeanne KAPAMBA, la

Kinésithérapeute, pour ses conseils, son encouragement et son
attachement envers moi.
A vous toutes et vous tous.
« Ce travail est en honneur de tous ceux qui ont cru en moi et m’ont supporté et pour ceux qui
vont continuer à croire en moi où qu’ils soient dans le monde»
Prince Alexis NGOYI KASONGO.
Vous dédie ce travail.
3
AVANT – PROPOS
Il est de coutume, pour tout étudiant se trouvant à la fin de son
premier cycle de formation d’ingénieur à l’Institut National du Bâtiment et
des Travaux Publics, I.N.B.T.P en sigle, de présenter un travail qui fera l’objet
de la défense pour l’obtention du titre d’ingénieur technicien ou gradué en
Bâtiment et Travaux publics.
Pour ce faire, différents domaines nous sont proposés à savoir :

 Les Ponts et Chaussées ;
 L’Hydraulique et
 La C.I.B (Construction Industrielle et Bâtiments) ;
N’étant pas exempté { cette coutume, nous avons porté notre choix en C.I.B.
Cependant, étant intéressé au développement de la technique

de construction ; soucieux d’approfondir et d’élargir notre connaissances
dans ce domaine, que nous avons choisi le sujet qui porte sur l’étude et
dimensionnement d’un Immeuble R+3 avec sous – sol et mur de
soutènement { usage d’hôtel.
Qu’il nous soit permis de remercier le Chef des travaux Eloi

MAFUTA MUTINI NGUBU et l’assistant Michel MISEKA MUBAKE pour avoir
accepté de consacrer leur précieux temps à nous encadrer pour le bon
déroulement de la réalisation de ce travail de fin de cycle, pour la sollicitude
dont ils ont fait montrer et la richesse de leurs conseils tout au long de ce
travail.
Nos remerciements s’adressent également aux autorités
académiques de l’Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics, à tous
4
les Professeurs, plus particulièrement ceux de la section Bâtiment et Travaux

Publics pour leur abnégation endurée afin d’assurer notre formation.
Faut-il identifier chaque instrument de l’orchestre pour
comprendre la symphonie ? Nullement. Voilà pourquoi nous adressons en fin
nos remerciements très indéfectibles à toute connaissance, tout proche et
toute affinité, qui, de loin ou de près a contribué, chacun selon sa source et
son vouloir, pour la réussite de notre formation.
Que la grâce de l’Eternel, notre Dieu qui ne cesse de nous
renouveler sa bonté et son amour, vous comble tous chaque jour de votre
existence tout en sachant que le sourire que vous nous donnez vous
reviendra un jour.
5
INTRODUCTION
La réalisation d'un ouvrage de génie civil, en particulier d'un
bâtiment, est généralement l'aboutissement d'un long et complexe processus
de planification de nature multidisciplinaire.
L'objectif majeur, pour l'ingénieur, est de concevoir une
structure capable de transmettre en toute sécurité toutes les charges du
bâtiment au sol.
Outre le maître d'ouvrage, de nombreux intervenants sont
appelés à jouer un rôle important pour la conception de l'ouvrage:
l'architecte, l'ingénieur, les services concernés de l'Etat et divers spécialistes
(tels que géotechnicien, ingénieur en climatisation, acousticien, etc.).
Au départ, un programme de construction est souvent
extrêmement complexe et doit satisfaire à de multiples exigences parfois
contradictoires.
Le projet est d'autant plus réussi et convaincant s'il débouche
sur des solutions simples, logiques, paraissant nécessaires et évidentes. Il
doit s'en dégager une cohérence entre les exigences du programme
(utilisation), les exigences architecturales (culturelles, esthétiques) et les
exigences de la statique. Un tel résultat nécessite une intense réflexion et
collaboration entre les différents intervenants, en particulier entre
l'architecte et l'ingénieur.
Cependant des séries de réglementation ont été élaborées
dans le but de dimensionner convenablement les bâtiments. C'est par
exemple le cas de calcul du Béton Armé aux États Limites, le BAEL 91
actuellement en vigueur.
6
Dimensionner un bâtiment dans les règles de l'art revient à

déterminer pour chaque poutre, chaque poteau, chaque plancher qui le
compose les dimensions requises, les caractéristiques du béton à utiliser, les
aciers à employer et surtout comment allier ces deux éléments.
Les objectifs de cette étude sont avant tout d'assurer la
sécurité des usagers de cet immeuble R+3. Ensuite, il devra entre autres,
durer dans le temps et résister aux éventuelles intempéries. De même, il doit
tenir compte de la nature et des caractéristiques du sol sur lequel la
construction sera érigée. Sans oublier la nécessité de la conception d'une
structure qui pourra transmettre d'une manière optimale au sol les charges
engendrées par le bâtiment, ce qui permettra sans doute de dimensionner
définitivement chaque élément en conformité avec la sécurité imposée et les
règlements en vigueur.
Notre immeuble étant appelé à supporter les diverses
sollicitations, et pour vérifier si ces charges peuvent être supportées par la
structure en toute sécurité d’une manière économique, nous avons utilisé
tous les principes fondamentaux de calcul étudiés tout au long de notre
parcours dans les différents cours de calcul de structures en béton armé.
Ainsi, dans l’étude et dimensionnement de cet Immeuble R+3
{ usage d’hôtel avec sous – sol et mur de soutènement qui sera construit dans
la commune de Ngaliema, nous avons utilisé les différentes méthodes pour le
calcul des éléments de réduction:
Pour la toiture, la méthode analytique ;

Pour la dalle, la méthode Forfaitaire ;
Pour la poutre, la méthode de trois moments et
Pour le portique, la méthode de déformation.
7
Dans le calcul des armatures des ouvrages élémentaires, nous

avons utilisé les méthodes aux états limites.
Pour ce qui concerne la subdivision du travail, hormis
l’introduction et la conclusion; notre travail compte huit chapitres à savoir :
Chapitre I : Généralités ;
Chapitre II : Etude de la toiture ;
Chapitre III : Calcul de la Dalle ;
Chapitre IV : Calcul des Poutres longitudinales ;
Chapitre V : Calcul des Portiques ;
Chapitre VI : Calcul de l’Escalier ;
Chapitre VII : Etude du mur de soutènement ;
Chapitre VIII : Calcul de Fondation.

8
SYMBOLES ET ABREVIEATIONS
c: enrobage
l : longueur ou portée
lx : le plus petit côté
ly : le plus grand côté
ép. : Épaisseur
Q ;q: charge d’exploitation
p, P : poids propre
g, G : charge permanente
pu : charge ultime
: Rapport des portées
et : coefficients de Marcus
M : moment fléchissant
T : effort tranchant
N : effort normal
M0x, M0y : moment isostatique
Mtx, Mty : moment en travée
Max, May : moment { l’appui
Mu : moment ultime
bo : largeur de la section droite
b : largeur de la table de compression
h, ht : hauteur totale de la section droite
d : hauteur utile
fe : limite élastique de l’acier
fsu : contrainte de calcul de l’acier
fc28 : résistance limite du béton en compression après 28jours
ft28 : résistance limite du béton à la traction après 28jours
fbu : contrainte de calcul du béton
: Moment réduit
: Moment critique réduit
: Variante du moment réduit
9
AU : section ultime d’armatures tendues

: Section ultime d’armatures comprimées
Amin: section minimale d’armatures
: Section réelle d’armatures
Tu : effort tranchant ultime
u : contrainte tangentielle ultime
: Contrainte tangentielle limite

, : Contrainte de traction, de compression de l’acier
: Coefficient de sécurité de l’acier
: Coefficient de sécurité du béton
: Contrainte limite du béton en compression
: Déformation de l’acier en traction
: Déformation du béton en compression
: Position relative de l’axe neutre
: Position relative de l’axe neutre critique
Yu: position de l’axe neutre par rapport aux armatures tendues
Yc: position de l’axe neutre critique par rapport aux armatures tendues
Zu : position de l’axe neutre par rapport { la fibre moyenne
Zc : position de l’axe neutre critique par rapport { la fibre moyenne
: Diamètre des armatures longitudinales
: Diamètre des armatures transversales
: Section des armatures transversales droites
: Section des barres relevées
: Espacement minimal des armatures transversales
: Longueur de scellement droit
: Contrainte ultime limite d’adhérence
: Rayon de courbure minimale
: Longueur de recouvrement
: Espacement vertical entre armatures longitudinales
: Espacement horizontal entre armatures longitudinales
10
Chapitre I : LES GENERALITES

Sommaire :
I.1. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE
I.1.1. Aspect architectural
I.1.2. Accès
I.1.3. Circulation
I.1.4. Eclairage et ventilation
I.1.5 Orientation
I.1.6. Installation en réseau
I.1.6.1. Réseau d’adduction d’eau
I.1.6.2. Réseau d’assainissement
I.2. CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
I.2.1. Béton
I.2.2. Acier
I.2.3. Bois
I.2.4. Masses volumiques
I.9.5. Dosage du béton
I.3. HYPOTHESE DE CHARGES
I.3.1. Permanentes
I.3.2. D’exploitation
I.4. METHODES DE CALCUL POUR CHAQUE STRUCTURE
I.5. PREDIMENSIONNEMENT DE CHAQUE STRUCTURE
11
I.1. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE

L’immeuble dont il est question, est une structure à ossatures
mixtes qui s’étend sur une superficie de 295,24m2 et une hauteur cumulée de
18,00m. Il sera construit sur un terrain de 25,00m de longueur et 15,00m de
largeur, dans la commune de NGALIEMA ; quartier Joli Parc sur l’avenue
Nguma n° 16.
I.1.1. Aspect architectural
Notre bâtiment est un immeuble { usage d’un hôtel R+3 avec
sous – sol et mur de soutènement ; de 3,00m de hauteur de plancher à
plancher.
L’occupation de chaque niveau se présente de la manière
suivante :
Au sous – sol:
- Un Parking,
- Une buanderie,
- Une Réserve,
- Une cuisine,
- Une salle de Gymnastique
- Une salle de réception ;
- Un Dégagement et
- Les installations sanitaires.
Au rez – de – chaussée de:
- Une salle de réception,
- Un Restaurant + un bar,
- Une salle de réunion,
- Un Grand dégagement ;
- Un office pour le bar ;
- Les installations sanitaires.
12
A chaque étage :
- Huit chambres avec salle de bain chacune.
Dans les pages annexes, vous trouverez les différents plans de notre
bâtiment.
I.1.2. Les Accès

Les accès sont aménagés d’une manière satisfaisante adoptée
au plan masse. L’ouvrage sera accessible par deux entrées principales
devant et derrière.
I.1.3. La Circulation
La circulation horizontale est assurée par le hall d’entrée, le
couloir et les portes, tandis que la circulation verticale est assurée par les
escaliers. Le bâtiment a quatre escaliers dont l’un permet le passage du sous
sol au rez-de-chaussée et vice versa ; et les autres, le passage d’un niveau {
un autre.
I.1.4. L’Eclairage et la ventilation

L’aération naturelle et les ventilations sont assurées par les
ouvertures qui sont les portes, les fenêtres et les impostes.
L’éclairage naturel des pièces est assuré par les vitres qui se laissent
facilement traversés par la lumière; l’éclairage et la ventilation artificielle
sont également prévus.
I.1.5. Orientation
L’orientation du bâtiment est faite de manière à ce que les
exploitants ne soient pas exposés aux rayons solaires et autres intempéries.
13
I.1.6. Installation en réseau
I.1.6.1. Réseau d’adduction d’eau

Etant { usage d’un hôtel, notre immeuble est conçu de
manière qu’il n’y ait pas carence d’eau chaque fois qu’on en a besoin ;
l’alimentation en eau est assurée par le réseau public de la REGIDESO
avoisinante. On peut aussi renforcer la pression de l’eau par les pompes
(groupes hydrophores) ou prévoir un réservoir d’eau pour d’éventuelles
coupures d’eau.
I.1.6.2. Réseau d’assainissement

Pour assurer un assainissement commode, les eaux de pluie
provenant de la toiture seront drainées par des chéneaux qui, à leur tour,
vont les acheminer au collecteur publics à travers les tuyaux de descente en
PVC.
I.2. CARACTERISTIQUES DE MATERIAUX
I.2.1. Béton
On appelle béton, le matériau constitué par le mélange, dans
des proportions convenables, de ciment, de granulats (sable, pierrailles) et
d’eau.
Pour l’établissement des projets, dans le cas courant, un béton
est défini par les valeurs de sa résistance { la compression { l’âge de 28 jours
dite valeur caractéristique requise ou spécifiée. Celle – ci, est notée
, et est choisie à priori compte tenu des possibilités locales et des règles
de contrôle qui permettent de vérifier qu’elle est atteinte.
Pour notre travail, le choix est porté sur la valeur
caractéristique de 25MPa pour un béton à 28 jours tout en supposant que le
chantier sera régulièrement contrôlé.
14
Tableau n°1 : Résistances caractéristiques du béton

Résistances caractéristiques Résistances de calcul en MPa
à 28 jours en MPa ( ) avec  = 1
Dosage A la compression A la traction Situation Situation
ben kg/m3 durable accidentelle
200 16 1,56 9,1 11,6
250 18 1,68 10,2 13,3
300 20 1,80 11,3 14,8
350 25 2,10 14,2 18,5
400 30 2,40 17 22,2
450 40 3,00 22,7 29,6
500 50 3,60 28,3 37
550 60 4,20 34 44,3
 Limite élastique du béton dosé à 350kg/m3 en compression après 28

jours : = 25MPa
 Contrainte de calcul du béton : = 0,85 ;
Avec = 1,5 pour le cas général et

= 1,15 le cas accidentel ;
= 0,85 x = 14,2MPa
 Contrainte limite du béton en traction après 28 jours :

= 0,6 + 0,06  0,6 + 0,06 x 25 = 2,10MPa
I.2.2. Aciers
Les armatures doivent êtres conformes au texte règlementaire
en vigueur.
Le caractère mécanique servant de base aux justifications est
la limite d’élasticité dont pour notre travail nous avons choisi la nuance de
l’acier FeE400HA.
15
Tableau n°2 : Caractéristiques de valeurs de et

Combinaisons durables ou
Combinaisons accidentelles
transitoires
Nuance
(MPa) (‰) (MPa) (‰)
FeE215 189 0,935 0,789 0,432 215 1,075 0,765 0,422
FeE235 204 1,022 0,774 0,427 235 1,175 0,749 0,418
FeE400 348 1,739 0,668 0,392 400 2,000 0,636 0,379
FeE500 435 2,174 0,617 0,372 500 2,500 0,583 0,358
 Limite élastique de l’acier : fe = 400MPa
 Contrainte de calcul de l’acier : =
Avec = 1 pour les combinaisons accidentelles et

= 1,15 les autres cas (courant)
= = 347,8 348MPa
I.2.3. Bois
C’est un matériau intéressant, complexe et difficile à étudier. Il
possède des caractéristiques différentes des autres matériaux de
construction et c’est un matériau anisotrope (dont les propriétés varient
selon la direction considérée).
Pour notre travail, nous utiliserons le bois KIELA KUSU. Etant

tropical ; ce bois a des caractéristiques physiques et mécaniques suivantes :
 Poids spécifique : 1200kg/m3 ;
 Contrainte à la flexion : 254,375kg/m2
 Contrainte à la traction : 277,5kg/cm2
 Contrainte en compression : 231,25kg/cm2
16
Notre construction étant local clos et ouvert, le degré

d’humidité doit être inférieur ou égal { 17% et le coefficient de réduction est
égal à 1.
I.3. METHODES AUX ETATS LIMITES1
I.3.1. Définition
Un état limite est un état dans lequel se trouve une structure
ou un élément de structure et tel que, s’il est dépassé dans le sens
défavorable, cette structure ou cet élément ne répond plus aux fonctions
pour lesquelles il est conçu.
I.3.2. Objectif du calcul

Les ouvrages et éléments d’ouvrage doivent être conçus et
calculés de manière appropriée à toutes les sollicitations prévues et à
présenter une durabilité satisfaisante durant toute la période d’exploitation
envisagée.
Le calcul d’un ouvrage aux états limites permet de justifier,
dans la mesure où il n’existe pas de faute de conception, qu’une sécurité
appropriée est assurée :
 Vis – à – vis de la ruine de l’ouvrage et de ses éléments constitutifs ;
 Vis – à – vis d’un comportement non satisfaisant en service.
I.3.3. Catégories des états limites

On distingue deux catégories des états limites :
I.3.3.1. Les états limites ultimes

Ils correspondent { ce que l’on entend généralement par la
limite de résistance au-del{ de laquelle il y a rupture de l’ouvrage.
On en distingue :
1 ème
JP MOUGIN, Règles de BAEL 91 modifié et DTU associés, 2 Ed. 2000, p 14
17
 L’état limite ultime d’équilibre statique : qui concerne la stabilité de

l’ouvrage, par exemple : un mur de soutènement ne doit ni basculer ni
glisser sur l’ensemble des charges qui s’exercent sur lui : poussées des
terres, poids de l’ouvrage, frottement sur la base de la semelle, et….
 L’état limite ultime de résistance : qui le premier vient { l’esprit, et
concerne la non rupture de l’ouvrage, par exemple : le mur de
soutènement précédent ayant été calculé ; pour que sa stabilité soit
assurée, ne doit pas se rompre sous l’effet des efforts qui lui sont
appliqués.
 L’état limite ultime de stabilité de forme : concerne les pièces élancées
soumises, entre autres à un effort de compression axiale : ces pièces
doivent résister au risque de flambement.
I.3.3.2. Les états limites de service

Ils correspondent à des critères dont le non respect ne permet
pas { l’élément d’être exploité dans les conditions satisfaisantes ou
compromettantes.
On en distingue :
 L’état limite de service vis – à – vis de la compression du béton : des
désordres graves peuvent apparaitre dans les éléments ;
 L’état limite de service d’ouverture des fissures : la corrosion des
armatures, insuffisamment protégées, compromet la durabilité de
l’ouvrage et autre ;
 L’état limite de service de déformation : des déformations trop
importantes de l’ouvrage peuvent créer des désordres : fissuration de
cloison ou carrelages sur une dalle trop fléchie par exemple.
18
I.3.4. Béton armé
I.3.4.1. Définition relative au béton

 Béton : On appelle béton, le matériau constitué par le mélange, dans
des proportions convenables, de ciment, de granulats (sable,
pierrailles) et d’eau ;
 Béton armé : c’est le matériau obtenu en enrobant dans du béton des
aciers disposés de manière à équilibrer les efforts auxquels le béton
résiste mal par lui-même, c’est – à – dire les efforts de traction.
I.3.4.2. Avantages du béton armé

Les avantages du béton armé sur les autres matériaux de
construction sont les suivants :
 Sa souplesse d’utilisation : le béton étant mis en place { l’état pâteux, il

est possible de réaliser en béton armé des constructions aux formes les
plus variées et pour lesquelles la question des assemblages ne pose pas
de problèmes compliqués car, lorsque les armatures sont
convenablement disposées, les assemblages se réalisent d’eux –
mêmes après prise et durcissement du béton coulé { l’intérieur des
coffrages.
 Son économie d’entretien : les constructions métalliques ont besoin
d’être peintes périodiquement et que les joints des constructions en
maçonnerie sont souvent détériorés par la gelée, tandis que les
constructions en béton armé, au contraire, ne nécessitent aucun
entretien.
 Sa résistance au feu : le béton étant mauvais conducteur de la chaleur
et les coefficients de dilatation de l’acier et du béton étant
sensiblement égaux, il en résulte que, sauf en cas d’incendie violent et
19
prolongé, il est possible de remettre en service après réparation

superficielle une construction en béton armé incendiée.
 Sa résistance aux efforts accidentels : en raison de son poids mort
important, le béton armé est moins sensible que les autres modes de
construction aux variations des surcharges.
 La possibilité d’obtenir des éléments préfabriqués : on peut réaliser en
atelier des éléments préfabriqués qu’il suffira ensuite assembler sur le
chantier.
I.3.4.3. Inconvénients du béton armé

Comme tous les matériaux, le béton armé présente également
certains inconvénients ; parmi les principaux, on peut citer :
 Son poids : les ouvrages en béton armé sont plus lourds que les
ouvrages métalliques correspondants, il en résulte qu’ils nécessitent
des fondations importantes, donc d’un prix de revient plus élevé.
 Les sujétions d’exécution : ces sujétions proviennent principalement
des faits suivants :
- Les armatures doivent être mises en place avec précision ;
- La fabrication des coffrages représente souvent un travail de
charpente important et ces coffrages demeurent immobilisés jusqu’{
ce que le béton ait atteint une résistance suffisante ;
- Pendant et après la mise en place du béton, des précautions sont à
prendre durant un certain temps pour protéger ce béton contre le
gel ou contre une dessiccation trop rapide ;
 La brutalité des accidents : les accidents qui peuvent survenir à un
ouvrage en béton armé sont, en général, soudains : le béton armé ne
parvient pas.
20
 La difficulté de modifier un ouvrage en béton armé existant
I.3.4.4. Constitution du béton armé

Le béton armé étant obtenu par incorporation au béton
d’armatures en acier est, de par sa constitution un matériau essentiellement
homogène composé de :
a. Béton :
Dans le béton nous trouvons :
 Le ciment ;
 Le sable ;
 Les pierrailles et
 L’eau.
b. Acier
Dont ceux utilisés pour constituer les armatures de béton armé sont :
 Les ronds lisses ;
 Les armatures à haute adhérence ;
 Les treillis soudés ;
 Les tôles découpés et étirées.
I.3.4.5. Propriétés du béton armé

Il s’agit ici de voir comment se comporte l’association acier – béton :
 Masse volumique du béton : pour un même béton, la masse du mètre
cube de béton armé dépend évidemment, de la quantité d’aciers
employés comme armatures. On prend, en général, pour masse
volumique du béton armé, la valeur de 2500kg/m3 soit 25kN/m3.
 Quantité d’acier : la quantité d’aciers incorporés dans 1 m3 de béton
peut s’exprimer en volume ou en poids. Lorsqu’on exprime la quantité
d’acier en volume, on utilise le rapport : =
21
Rapport qui, dans le cas des armatures principales, s’exprime
par le même nombre que : =
 Effet de la température et du retrait : lorsqu’un ouvrage n’est pas

dilatable il doit être tenu compte des effets produits par les variations
de température et par le retrait.
 Adhérence : le béton et l’acier présentent la propriété de s’adhérer
fortement entre eux lorsque les armatures sont convenablement
enrobées de béton. C’est l{ la propriété fondamentale qui a permis la
réalisation du béton armé, car c’est grâce { elle que les efforts peuvent
se transmettre de l’acier au béton et vis versa.
 Etirage du béton armé ;
 Adaptation du béton armé
I.3.4.6. Calcul des sections en béton armé

Dans les calculs de sections en béton armé, il est nécessaire
d’exposer les hypothèses de calcul des sections soumises aux différentes
modes de sollicitation ; à savoir :
 Compression,
 Flexion simple, composée et déviée,
 Traction,
 Torsion.
Mais pour le cas qui nous concerne, nous allons parler
superficiellement des modes dont les éléments de notre structure sont
sollicités.
a. Compression simple
Une pièce est soumise à la compression simple lorsque les
forces s’exerçant sur elle, et situées d’un même côté par rapport { une
22
section droite, peuvent être réduites à une force unique de compression

parallèle à la ligne moyenne et passant par le centre de gravité de la section.
Voici les démarches de calcul d’une pièce soumise en compression simple :
Données :
Mu ; Nu fbc ; b ; h ; d
Oui Non
≤ 0,81
Lire ζ= f( ) ε=
eNc = ζxh
Z=
Oui Non
e ≤ eNc
X = 1,32[0,4 – (0,4 – ]
Oui Non
Section entièrement X ≥ 0,19
comprimée ELU non
atteint Section partiellement
A = 4cm2 x périmètre comprimée
Section entièrement
0,2% ≤ ≤ 5%
comprimée
Oui Non
X >0
As = 0 As ≠ 0
≠0 ≠0
23
Données : a ; b ; ; Nt ; M
S1=
A1= et B1 =
Choisir A ≥ A1 et B ≥ B1
(Multiple de 0,05m)
≤ d ≤ (B-b)
h = d+ 0,05 (m)
Oui Non
<
Changer A et/ou B par

Nappe inférieure Nappe supérieure des valeurs majorées
(Parallèle à B) (Parallèle à A)
Ax = Ay =
Où d1< d
Fin
24
b. Flexion simple
Une section de poutre ou de dalle est sollicitée en flexion
simple lorsque le torseur gauche des éléments de réduction dans cette
section se réduit, outre l’effort tranchant, { u un couple de moment M.
La vérification et le dimensionnement des sections { l’état
limite vis – à – vis de la durabilité du moment de flexion s’effectue en
appliquant les conditions et règles de trois pivots ; dont voici les démarches
de calcul pour chaque élément :
 Organigramme de calcul de la dalle
Données
Mu; b; d; ; ;
= 1,25x ( )
= 1 – 0,4x
= =
Non Oui
Au < Amin
25
 Organigramme de calcul de la poutre
Données :
Mu ; fbu ; fsu ; ; bo ; b ; h o ; d
Oui Non
≤ 0,259
Pivot A Pivot B
= 10% = - 3, 5%
= 0, 80 (1 – 0, 40 ) Lire )
= .b.d2.fbu
Oui Non
Mu< Mlim
L’axe neutre tombe dans L’axe neutre tombe
la table de compression. dans la nervure.
Calculer pour une section

rectangulaire de largeur b et de Calculer pour une section en T
hauteur utile d.
(*) (**)
26
(*)
Calcul pour une section
b
rectangulaire de largeur b et de
hauteur d.
d’
Données :
d – d’
Mu ; fbu ; fsu ; ; do ; b ; d
d
Au
=
Oui Non
≤ 0,186
Pivot A Pivot B
= 10% = - 3, 5%
Lire )
Oui Non
=0 Ubu< Ulim 0
= 1, 25 ( )
= fsu
Ylim = .d
= 1, 25 ( ) Zlim = (1 – 0, 4 )d
Yu = .d = 0,80Ylim.b.Zlim.fbu
=Mu -
Zu = d – 0, 4Yu
= = =
= Au1 + Au2
FIN
FIN
27
(**) b
Calcul pour une section en T
hu
Données :
Mu ; fbu; ; = ; b ; bo ; d ; ho ; d’ ;fsu
bo
=Mu -
= 1, 25 ( )
Oui Non
≤ 0,259
Pivot A Pivot B
= 10% = - 3, 5%
=0
=
=
FIN
FIN
28
I.3.5. Stabilité
Dans cette partie, nous allons parler plus de différentes
méthodes à utiliser pour le calcul des toutes les structures qui composent
notre ouvrage ; parce que dans l’étude de stabilité d’une structure, l’objectif
principal poursuivi est le calcul des éléments de réduction.
I.3.5.1. METHODE DE CALCUL DE LA DALLE

Plusieurs méthodes sont disposées pour le calcul de la dalle
notamment :
 Méthode de Marcus ;
 Méthode de Pigeaud ;
 Méthode Forfaitaire et
 Méthode de poutres continues.
Pour l’étude de notre dalle, nous avons adopté la méthode

FORFAITAIRE qui consiste à :
 Calculer : = ; avec : L’élancement
: La petite portée
: La grande portée
 Etudier les conditions :
 1er cas : = < 0,4 : la dalle porte dans un seul sens (sens de la petite
portée ). Et nous calculons les armatures suivant et prendrons

≥ suivant comme armatures de répartition.
 2ème cas : = ≥0,4 : la dalle porte dans les deux sens ; et nous
calculons les armatures suivant et .
29
 Lire les coefficients et dans le tableau2

Tableau n°3 : Coefficients et
=
0,40 0,1110 0,245
0,45 0,1039 0,286
0,50 0,0973 0,328
0,55 0,0911 0,377
0,60 0,0849 0,435
0,65 0,0787 0,492
0,70 0,0728 0,550
0,75 0,0670 0,612
0,80 0,0615 0,684
0,85 0,0561 0,757
0,90 0,0511 0,831
0,95 0,0465 0,915
1,00 0,0423 1,000
 Calculer les moments sur la dalle
Tableau n°4 : Calcul des moments

Moments aux appuis
Moments Moments en
isostatiques travées intermédiaires des Rives
Suivant X = = 0,85. = -0,50. = -0,30
Suivant y = . = 0,85. = -0,50. = -0,30
2 ème
Ir. C. Arch. MAGINZI, Cours de calcul des structures en béton armé 3 graduat BTP, Ed. 2004 – 2005, p14
30
Avec :
- Mox et Moy : moments isostatiques

- Mtx et Mty : moments en travées
- Max et May : moments aux appuis intermédiaires
- M’ax et M’ay : moments aux appuis de rive
- Pu : moment ultime
I.3.5.2. METHODE DE CALCUL DE LA POUTRE LONGITUDINALE

Il existe aussi plusieurs méthodes pour le calcul de poutres ;
mais pour ce qui concerne notre travail, nous utiliserons la méthode de
CLAPEYRON appelée méthode de trois moments.
Cette méthode consiste à déterminer les moments aux appuis
intermédiaires de poutres en considérant tour à tour trois appuis
susceptibles à la fois pour former les équations ; ainsi nous aurons autant
d’équations qu’il y a d’appuis intermédiaires.
P
A B C D
LAB LBC LCD
Figure 1 : Poutre continue
+ ( + )+ = - 6( )
En cas de charge uniformément répartie :
= et =
Si le moment d’inertie I est constant, l’équation devient :

MALAB + 2MB (LAB + LBC) + MCLBC = - ( )
31
 Si les appuis extrêmes comportent les porte – à – faux, il suffit de

calculer les moments aux appuis extrêmes et remplacer leurs valeurs
dans les équations.
 Si les appuis extrêmes comportent les encastrements, il suffit
d’introduire des appuis et travées fictifs ; écrire les équations et enfin
considérer nulles les valeurs de travées fictives dans les équations.
La résolution du système d’équation pour trouver les valeurs
des moments sur les appuis intermédiaires. Avec les moments aux appuis, on
calculera les moments en travées et les efforts tranchants en considérant
chaque travée comme une poutre simplement appuyée.
I.3.5.3. METHODE DE CALCUL DES PORTIQUES3

L’étude des structures hyperstatiques exige plusieurs
méthodes de calcul. Pour notre portique, nous avons choisi la méthode des
déformations.
La méthode des déformations utilise les déformations comme
inconnues ; et les moments aux extrémités des barres sont exprimés en
termes des angles de rotation des nœuds et des déplacements des nœuds.
Le but principal de la méthode des déformations est de
déterminer les moments agissant aux extrémités des barres en fonction des
déformations. Ces moments sont définis par l’expression suivante pour un
élément AB :
MAB = (2 + - )± où :
- MAB : moment { l’extrémité de la barre,

- E : module d’élasticité du béton,
- I : moment d’inertie,
3 ème
M. Ir. J. KITOKO, cours de stabilité 3 graduat BTP TOME 2, Ed. 2008 – 2009, p12. 1
32
- et : angles de rotation aux extrémités de la barre,

- LAB : longueur de la travée,
- AB : la translation d’une extrémité de la barre et
- : moment d’encastrement parfait.
Le système d’équation pour résoudre la structure est obtenu

grâce aux équations d’équilibre suivantes :
- La somme des moments { chaque nœud susceptible de tourner égale à 0

- La somme des forces horizontales à la base de chaque niveau égale à 0.
Pour établir les équations des déformations, nous considérons

une barre à section constante en supposant que cette barre est une partie du
portique et que lorsque les charges sont appliquées sur le portique, aux
extrémités des barres se développent les moments.
 Les moments aux extrémités d’une barre AB sont désignés par MAB ou
MBA selon qu’il s’agisse de l’extrémité A ou B de la barre AB ;
 Les angles de rotation aux extrémités A et B de la barre AB sont
représentés par et puisque les angles de rotation { l’extrémité de
toutes les barres d’un portique qui se croisent en un nœud commun
sont égaux ;
 Le terme représente la translation d’une extrémité de la barre AB
relative { l’autre extrémité suivant la perpendiculaire { l’axe de la
barre. Parfois l’angle de rotation de l’axe de la barre = est
utilisé à la place de .
33
Pour la convention de signe :
 Les moments agissant aux extrémités des barres sont positifs quand ils
tournent dans le sens des aiguilles d’une montre ;
 Les angles de rotation aux extrémités des barres sont aussi positifs
quand ils tournent dans le sens des aiguilles d’une montre ;
 Les déplacements relatifs aux extrémités des barres sont positifs
lorsque les angles de rotation de la barre qu’ils créent sont positif.
I.4. HYPOTHESES DES ACTIONS

Les actions sont l’ensemble des charges (forces, couples,
charges permanentes, climatiques et charges d’exploitations) appliquées à la
structure, ainsi que les conséquences des modifications statiques ou d’état
(retrait, variations de température, tassements d’appuis, etc.) qui entrainent
des déformations de la structure. Les valeurs des actions ont généralement
un caractère nominal ; elles sont définies soit par les textes réglementaires et
normatifs en vigueur, soit par différents articles du règlement de B.A.E.L.91,
soit par les textes particuliers { l’ouvrage CCTP.
Elles sont classées en trois catégories en fonction de leur

probabilité d’occurrence et de leur variation d’intensité dans le temps :
I.4.1. Charges Permanentes : G

Elles sont appliquées pratiquement avec la même intensité
pendant toute la durée de vie de l’ouvrage et comportent :
 Poids propres de la structure et des éléments de la construction
calculés d’après les dimensions prévues aux dessins d’exécution ; le
poids volumique du béton armé étant pris égal à 25kN/m3.
34
 Les charges de la superstructure, d’équipements fixes, les efforts dus {

des terres ou à des liquides dont les niveaux varient peu, les efforts dus
aux déformations permanentes imposées à la construction.
I.4.2. Actions variables: Q

Ce sont des actions dont l’intensité est plus ou moins
constante, mais qui appliquées pendant un temps court par rapport aux
actions permanentes. Elles sont définies par les textes réglementaires et
normatifs en vigueur. On distingue :
 Les charges d’exploitation : qui sont définies par les conditions propres
d’utilisation de l’ouvrage ou { partir des normes et règlements dont les
principales sont les charges d’exploitation du bâtiment et charges
permanentes et charges d’exploitation dues aux forces de pesanteur,
les charges climatiques
 Les actions climatiques : définies par le vent et la neige ;
 Les actions dues à la température : à défaut de la justification plus
précise, ces actions correspondent à des dilatations linéaires relatives,
{ partir d’une température initiale ;
 Les actions appliquées en cours d’exécution : qui peuvent être
combinées avec les actions climatiques.
I.4.3. Actions accidentelles : FA
Séisme, action du feu, chocs de véhicules, etc. ne sont
considérer que si des documents d’ordre public ou le marché le prévoient.
I.4.4. Combinaison des charges

Pour les justifications aux états limites, les combinaisons
d’actions { considérer pour le calcul et la détermination des sollicitations
sont :
35
Tableau n°5 : Combinaison des charges aux états limites
BAEL Permanente d’exploitation Totale
Etat limite de service G Q G+Q
Etat limite ultime 1,35G 1,50Q 1,35G+1,50Q
I.4.5. Masses volumiques

 Béton armé : 25kN/m3
 Béton non armé : 20kN/m3
 Carrelage ; mortier de pose et enduit : 21kN/m3
 Maçonnerie en blocs creux : 9kN/m3
I.5. PREDIMENSIONNEMENT DE CHAQUE STRUCTURE
I.5.1. Epaisseur de la dalle :
L’épaisseur de la dalle dépend d’une part des conditions de
résistance { la flexion et d’autre part de la condition d’isolation acoustique.
Pour ce qui nous concerne, l’épaisseur de la dalle sera

déterminée par la formule : ≤ ép. ; avec : la petite portée du
panneau considéré.
= 3,50m = 350 cm
≤ ép. ≤
= 5,00
10cm ≤ ép. ≤ 14cm
On prend l’épaisseur = 12cm pour tous les

planchers.
= 3,50
Figure 2 : Panneau d’une dalle
36
I.5.2. Poutres Longitudinale

 Hauteur : ≤ ht ≤ => avec L : la travée
 Largeur: bo =
ht
bo
Figure 3 : section d’une poutre en Té
I.5.3. Portiques
I.5.3.1. Poutres transversales

En principe, nous devrions adopter les mêmes dimensions que
les poutres longitudinales ; mais les travées n’étant pas les mêmes et aussi
pour éviter d’avoir les poutres croisées, nous allons dimensionner aussi les
poutres transversales.
 Hauteur :  ht  , avec lx : la travée
 Largeur : bo =
I.5.3.2. Colonnes
Pour dimensionner les colonnes de notre bâtiment, nous
allons appliquer la descente de charges par la méthode des zones d’influence.
1. Marche à suivre
Pour effectuer la descente des charges autour d’une colonne ;
nous procédons de la manière suivante :
- Déterminer la zone d’influence autour de la colonne ;
37
- Evaluer la charge à chaque niveau de la structure portante de la toiture

jusqu’{ la fondation suivant la zone d’influence choisie ;
- Evaluer la charge totale répartie sur la colonne.
2. Détermination de la zone d’influence
La zone d’influence sera prise autour d’une colonne sur une
région couvrant les moitiés des travées de part et d’autre de cette colonne.
A cet effet, nous nous proposons d’appliquer la descente des
charges sur la colonne considérée la plus chargée de notre structure.
3. Application de la descente des charges
 Plan de structure
Ayan deux parties égales séparées par un joint de dilatation,
nous allons représenter le plan de notre structure par une seule partie :
5,00m
C
2,00m
5,00m
3,50m 3,50m 3,50m
Figure 4 : Zone d’influence
Nous allons calculer la colonne C se trouvant dans la zone hachurée.
38
 Calcul de l’effort normal total Nt
30
N1 N1= (Pt x S) + Pp
270
C1
N’1= N1 + (Vc1 x b)

N’1
30
N2 N2= (Pd x S) + Pp + Pmur
C2
N’2 270
30 N’2= N2 + (Vc2 x b)
C3
270
N’3 N’3= N3 + (Vc3 x b)

30
C4
270
N’4 N’4= N4 + (Vc4 x b)

30

270
C5
N’5 = Nt N’5= N5 + (Vc5 x b)
Figure 5 : Descente des charges

39
Et par la formule B ≥ ; avec B : section de la colonne ; on
détermine les dimensions de chaque colonne.

Avec :
- N : effort normal
- C : colonne
- Pt : poids de la toiture,
- S : la surface de la zone d’influence,
- Vc : volume de la colonne,
- Pp : poids propre de la poutre,
- Pd : poids de la dalle,
- Pmur : poids du mur,
- b : poids spécifique du béton
40
Chapitre II : CALCUL DE LA TOITURE

Sommaire :
II.1. INTRODUCTION
II.1.1. Types de toitures
II.1.2. Eléments d’une toiture
II.2. CALCUL DE LA TOITURE
II.2.1. Sollicitation
II.2.1.1. Les charges permanentes
II.2.1.2. Les charges de variation
II.2.2. La couverture
II.2.3. La panne
II.2.4. La ferme
II.2.4.1. Vérification de l’isostaticité
II.2.4.2. Calcul des réactions aux appuis
II.2.4.3. Calcul des efforts dans les bois
II.2.4.4. Dimensionnement des éléments de la ferme
II.2.4.5. Calcul du poids propre de la ferme
II.2.4.6. Poids propre de pannes
II.2.4.7. Poids de la couverture
41
II.1. INTRODUCTION4
La toiture est l’une des parties les plus importantes d’un
bâtiment. Sa conception, tant dans son ensemble que dans ses détails,
requiert un soin particulier. Il convient d’utiliser les meilleures matières
premières disponibles et de garder { l’esprit qu’une toiture mal conçue et
non conforme aux normes, risque d’entrainer de sérieux dégâts sur
l’ensemble du bâtiment.
Pour construire une toiture, il ne suffit pas d’utiliser un
matériau de couture de bonne qualité. La charpente et la couverture doivent
constituer une structure cohérente et adaptée au climat.
Enfin, il convient de vérifier que les compétences et matériaux
requis sont disponibles localement.
II.1.1. Types de toitures
D’après leurs formes, il existe plusieurs types de toitures

dont voici quelques formes les plus rencontrées :
 Toiture à deux versants ou toiture en bâtière ;
 Toiture à versant unique ou toiture monopan ;
 Toiture à quatre versants ou toiture en coupe ;
 Toiture en pyramide ;
 Toiture en shed ;
 Appentis ;
 Tourelle à pans ;
 Drome ;
 Drome à pans ;
 Toiture à flèche ;
4 ère
Paul GUT, Eléments de base pour la conception et construction de charpentes, 1 Ed. 1993, p101
42
 Toiture rotonde ;
 Toiture coupole, etc.….
II.1.2. Eléments d’une toiture

Une toiture est constituée de :
a. Une charpente : qui est un assemblage de pièces de bois ou de métal
servant à soutenir les couvertures d’un bâtiment.
b. Une couverture : c’est une couche relativement mince qui doit toujours
rester étanche et qui peut être soutenue par des supports appropriés. Elle a
pour rôle fondamental, de protéger la construction ou le bâtiment et leurs
utilisateurs de ce bâtiment contre les intempéries.
II.2. CALCUL DE LA TOITURE

Une toiture doit être suffisamment robuste pour résister aux
efforts qui s’exercent sur elle ; et ceci, sans accuser de déformations
exagérées.
Pour des raisons économiques, la charpente ne doit pas être

surdimensionnée.
La toiture se calcul sous deux cas :
1er cas : Charge permanente avec charge d’entretien sans effet du vent
2ème cas : Charge permanente sans charge d’entretien avec effet du vent
L’action du vent sur la toiture vaut : W = ..q selon INB460
Où :
- W : charge en Pascal agissant normalement sur la paroi et pouvant
consister à une surpression ou une dépression ;
-  = e - i : coefficient de pression locale, c’est un scalaire. Avec (e :
coefficient de pression correspondante { l’action extérieure du vent
43
sur la paroi et i : un coefficient à comprendre comme e mais il

correspond à l’action du vent { l’intérieur du bâtiment)
-  = 1 – 0,15logL: coefficient de réduction fonction de L la plus grande
dimension du mètre couple offert au vent ;
- q : pression dynamique de base.
II.2.1. LA COUVERTURE
Il existe plusieurs sortes de couvertures, entre autre :
 Couverture en bac en acier ;
 Couverture en tôles galvanisées ;
 Couverture en tuiles (sèches et humides) ;
 Couverture en béton armé ; etc.…..
Pour notre immeuble, nous utiliserons la couverture en tuiles
sèches de 8mm d’épaisseur et d’une portée utile de 40 cm reposant sur une
charpente en bois.
 Charge permanente G
Pour les tuiles sèches, la charge permanente à prendre en
compte est G = 25kg/m2.
 Charge d’exploitation Q
- Surcharge d’entretien : Q1= 100kg/m2
- Pression du vent : W= ..q
Or  = e - i avec e et i qui seront déterminés à partir des abaques en
fonction de l’inclinaison de notre toiture.
Selon la conception, la direction du vent forme avec l’inclinaison de
notre toiture un angle de 30° ; ce qui donne dans l’abaque :
Pour  = 30°
e = +0,2 et – 0,6 pour la partie au vent
44
e = - 0,5 pour la partie sous le vent

i = +0,8 nous avons considéré le cas le plus défavorable, c’est – à –
dire le cas où une paroi est ouverte.
Tableau n°6 : Valeur du coefficient de la pression locale
i e  = e - i
+0,2 -0,6
+0,8 -0,6 -1,4
-0,5 -1,3
Nous prenons la valeur maximale,  = -1,4

 = 1 – 0,15logL ; L=6,80m c’est ça la plus grande dimension du mètre couple
de notre toiture, c’est – à – dire la partie exposée au vent.
=  = 1 – 0,15 x (log6, 80) = 0,875
Tableau n°7 : Pression dynamique de base (voir cour de Ponts)
Région de la RDC Pression dynamique de Pression dynamique
base normale q10 de base extrême
Région I : Kinshasa ; Bas – Congo et
50daN/m2 87,5 daN/m2
Bandundu
Région II : Kasaï Oriental et Occidental ;
70 daN/m2 122,5 daN/m2
Equateur
Région III : Nord et Sud Kivu ; Katanga ;
90 daN/m2 157,5 daN/m2
Province Orientale et Maniema
Etant dans la région I, q= 87,5daN/m2

=W = (-1,4) x 0,875 x 87,5daN/m2 = -107,19daN/m2 = -107,19kg/m2 à
prendre en valeur absolue.
45
II.2.2. LA PANNE
Nous considérons la panne comme étant une poutre appuyée
aux deux extrémités dont la portée est la distance entre les fermes.
Connaissant les dimensions commerciales d’une panne, soit 7/7 ou 5/5 ;
pour notre cas, nous choisissons les dimensions 7/7.
Il convient de signaler que le calcul que nous aurons à
effectuer pour la panne, nous permet de déterminer les charges qui seront
appliquées aux nœuds de la ferme.
 1er cas :
Charge permanente avec charge d’entretien sans effet du vent

plus le poids propre de la panne.
Ptc = 1,35G+ 1,50Q = (1,35x25) + (1,50x100) = 183,75kg/m2

Nous traitons la panne intermédiaire sur un espacement de 40m
J
tg = = 0,214285714
Px
arc tg = 12,1°
Py
Pt =  = 12,1°

A I
Figure 6: Position de la panne sur l’arbalétrier sans effet du vent

Alors,
Px = Pt.cos = 183, 75 x cos12, 1° = 179,67kg/m2 x 0,40m = 71,87kg/m
Py = Pt.sin = 183, 75 x sin12, 1° = 38,52kg/m2 x 0,40m = = 15,41kg/m
Poids propre de la panne de 7/7 : 0,07mx0, 07mx1200kg/m3= 5,88kg/m
= Pt= Px + Py +Pp = 93,16kg/m charge uniformément répartie sur la

panne.
46
93,16kg/m
2,00
Figure 7: Charge uniformément répartie sur la panne
I= : moment d’inertie
Avec les dimensions de notre panne :
Ix = Iy = = 200,08cm4
 Calcul des réactions aux appuis

- R A = RB = = = 93,16kg
Nous prenons RA=RB = 93,16kg comme la charge qui sera appliquée

aux nœuds de la ferme.
 Vérification des contraintes pour le 1er cas
=  = 254,375daN/cm2
Or M =
Mx = = 38,88daNm = 3888daNcm
= = = = 68,01daN/cm2
My = = 10,65daNm = 1065daNcm
= = = = 18,63daN/cm2
= 
= 86,64daN/cm2  = 254,375daN/cm2 la condition est vérifiée.
47
II.2.3. LA FERME
C’est une partie de la charpente constituée d’entrait ;
d’arbalétrier ; des fiches et contre fiches.
 Longueur de la ferme Lf
Lf = lt + 2d (lt : largeur totale du bâtiment et d : dépassement)
lt = 13,00m et nous prenons d = 5Ocm
Lf = 13,00+ 2x0, 50 = 14,00m
 Hauteur du poinçon
Nous prenons une hauteur de 1,50m
P
I
P P
12 16
P P
G
20
1,50m
8
P E 15 P
13 17 24
P/2 4 11 19 P/2
C 9 21 23
7 28
1 5 25
A 2 3 6 10 14 18 22 2627 29 B
D F H J
0,50m 2,00m 2,00m 2,50m 2,50m 2,00m 2,00m 0,50m

14,00m
Figure 8: Forme de la ferme avec charge aux nœuds sans effet du vent
Notre ferme sera calculée comme un treillis par la méthode

analytique appelée équilibre de nœuds.
Cette méthode consiste { isoler chaque nœud successivement
en extériorisant toutes les forces appliquées sur les nœuds, extérioriser les
efforts dans les barres coupées, dans le sens positif et écrire les équations
d’équilibre.
48
Chaque nœud reçoit une charge P=93,16kg sauf les deux

nœuds extrêmes A et B qui reçoivent chacun une demi charge P/2 = 46,58kg.
II.2.3.1. Vérification de l’isostaticité

a. Isostaticité Externe : le nombre d’équation d’équilibre doit être égal au
nombre d’inconnues.
Nous avons :
 3 inconnues qui sont :
2 réactions en A (horizontale et verticale) ;
1 réaction en B (verticale).
 3 équations d’équilibre :
∑Fx = 0 (1)
∑Fy = 0 (2)
∑M = 0 (3)
b. Isostaticité Interne :
La condition ci – dessous doit être vérifiée :
b = 2n – r, avec :
- n = 16 nombre de nœuds
- b = 29 nombre de barres
- r = 3 réactions aux appuis
29 = 2x16 – 3
29 = 29 la condition est vérifiée ; d’où notre ferme est isostatique.
II.2.3.2. Calcul des réactions aux appuis

Par symétrie, nous remarquons que :
R A = RB = = = 372,64kg
II.2.3.3. Calcul des efforts dans les bois

Par symétrie toujours, nous calculons les efforts de la partie
gauche et les résultats trouvés seront uniformisés.
49
P I
16
12
P G
1,50m
8
P/2 P E 13 15
4 9 11 17
1 C 5 7
A 23 6 10 14 18
D F H J
RD 6,50m
Figure 9: Partie de la ferme à étudier sans effet du vent

 Détermination des angles
Partant du théorème de Pythagore, nous savons que :
AG = = = = 7,16m
Cos = =
Sin = =
 Noeud A
P/2 N1
∑Fx = 0 = N2+N1 Cos (2)
N2 + N1=0 (1)
 N2
∑Fy = 0 = – P/2 +N1 sin (2)
– 46,58+ N1=0 (2)
N1 = 46,58 = N1 = 222,34daN(3)
(3) dans (1)

N2 + x (222,34)=0 = N2 = -217,37daN(4)
 Noeud D
N3
∑Fx = 0 = - N2+N6 =0
N2 N2 = N6 = -217, 37daN (5)
N6
∑Fy = 0 = N3 + RD= 0
RD N3 =RD = 372, 64daN (6)
50
 Noeud C
P N4
∑Fx = 0 = N4 Cos+ N5 sin - N1 Cos=0 (1)
∑Fy = 0 = -N3 – P+N4 sin - N1 sin - N5 Cos =0 (2)

N1
N5
N3
De (1) : N4 + N5 – (222,34)= 0 = 7N4+1,5N5 = 1556,38 (1)
De (2) :-372,64 – 93,16 + N4 - (222,34)- N5 = 0
= 1,5N4+7N5 = -3668,64 (2)

Nous avons un système d’équations { 2 inconnues
7N4+1,5N5 = 1556,38 (1) x4, 666666667
1,5N4-7N5 = -3668,64 (2) x 1
32,66666667N4 + 7N5 = 7263,106667

1,5N4 – 7N5 = - 3668,64
34,16666667N4 = 3594,466667
N4 = 105,20 daN(7)
(7) dans (1)

7x (105,20) + 1,5N5 = 1556,38
N5 = = N5 = 546,65 daN(8)
 Noeud F
N5 N7 ∑Fx = 0 = - N6+N5Cos+N10=0 (1)
N6 ∑Fy = 0 = N7 +N5 sin = 0 (2)

N10
51
De (1) : 217,37 + (546,65) +N10 = = N10 = -764,02daN(9)

De (2) : N7 + x 546,65=0 = N7 = -114,52daN(10)
 Noeud E
P N8
∑Fx = 0 = N8 Cos+ N9 sin - N4 Cos=0 (1)
N4 ∑Fy = 0 = -N7 – P+N8 sin - N4 sin - N9 Cos =0 (2)

N9
N7
De (1) : N8 + N9 – x 105,20= 0 = 7N8+1,5N9 = 736,40 (1)
De (2) : 114,52 – 93,16 + N8 - N9 + x 105,20= 0
= 1,5N8 - 7N9 = -310,74 (2)

7N8+1,5N9 = 736,40 (1) x4, 666666667
1,5N8 - 7N9 = -310,74 (2) x1
32,66666667N8 + 7N9 = 3436,533334
1,5N8 – 7N9 = -310,74
34,16666667N8 = 3125,793334
N8 = 91,85 daN(11)
(11) dans (1)
7x 91,85 + 1,5N9 = -310,74
N9 = = N9 = -635,79daN(12)
52
 Noeud H
N9 N11 ∑Fx = 0 = - N10+N9Cos+N14=0 (1)
N10 ∑Fy = 0 = N11 +N9 sin = 0 (2)

N14
De (1) : 764,02 + (-635,79) +N14 = = N14 = -142,44daN (9)
De (2) : N11 + x (-635,79)=0 = N11 = 133,20 daN(10)
 Noeud G
P N12
∑Fx = 0 = N12 Cos+ N13 sin - N8 Cos=0 (1)
N8 ∑Fy = 0 = -N11 – P+N12 sin - N8 sin - N13 Cos =0 (2)

N13
N11
De (1) : N12 + N13 – x 91,85= 0 = 7N12+1,5N13 = 642,95 (1)
De (2) : -133,20 – 93,16 + N12 - N13 + x 91,85= 0
= 1,5N12 - 7N13 = 207,12 (2)

7N12+1,5N13 = 642,95 (1) x4, 666666667
1,5N12 - 7N13 = 207,12 (2) x1
32,66666667N12 + 7N13 = 3000,433334
1,5N12 – 7N13 = 207,12
34,16666667N12 = 3207,553334
N12 = 93,88 daN(11)
53
(11) dans (1)

7x 93,88 + 1,5N13 = 207,12
N13 = = N13 = 300,03 daN(12)
 Noeud I
P ∑Fx = 0 = -N12 Cos+ N16 Cos =0 (1)
∑Fy = 0 = – P – N15+N12 sin - N16 sin=0 (2)
N12
N16
N15
De (1) : x 93,88 + N16 = 0 = N16 = -93,88 daN= -N12 (13)
De (2) :– 93,16 – N15 - x 93,16 - -93,88) = 0
= -93,16 – N15 =0
N15 = -93,16 daN(14)
 2ème cas : Charge permanente sans charge d’entretien avec effet du vent
W= -107,19daN/m2
Gx
Gt
Gy tg = = 0,214285714
 W
A J arc tg = 12,1°
=  = 12,1°
Figure 10: Position de la panne sur l’arbalétrier avec effet du vent
54
Alors,
Gx = G.sin = 25 x sin12, 1° = 7,07kg/m2 x 0,40m = 2,10daN/m
Py = G.cos + W = 25 x cos12, 1° + (-107, 19) = -82,75kg/m2 x 0,40m
= -33,10daN/m
P = -31daN/m
G = 25kg/m
2,00
W = -107,19kg/m
Figure 11: Charge sur la panne avec effet du vent
I= : moment d’inertie
Avec les dimensions de notre panne :
I= = 200,08cm4
 Vérification des contraintes pour le 2ème cas

=  = 254,375daN/cm2
Or M =
Mx = = 1,05daNm = 105daNcm
= = = = 1,84daN/cm2
My = = -16,55daNm = -1655daNcm
= = = = -28,95daN/cm2
= 
= 30,79daN/cm2  = 254,375daN/cm2 la condition est vérifiée
55
W/2 P W/2
I
W P P W
12 16
W P P
G W
20
1,50m
W 8
P E 15 P W
W/2 13 17 24
P/2 4 11 19 P/2 W/2
C 9 21 23
7 28
1 5 25
A 23 6 10 14 18 22 2627 29 B
D F H J
0,50m 2,00m 2,00m 2,50m 2,50m 2,00m 2,00m 0,50m

14,00m
Figure 12: Forme de la ferme avec charge et effet du vent aux nœuds
 Calcul des efforts dans les barres

Par symétrie toujours, nous calculons les efforts de la partie
gauche et les résultats trouvés seront uniformisés.
W/2 W/2
P
W I
P 16
W 12
P
G
1,50m
W 8
W/2 P/2 P E 13 15
4 9 11 17
1 C 5 7
A 23 6 10 14 18
D F H J
RD 6,50m
Figure 13: Partie de la ferme à étudier avec effet du vent
56

Partant du théorème de Pythagore, nous savons que :
AG = = = = 7,16m
Cos = =
Sin = =
Wx = Wcos et Wy = Wsin
Avec Cos = = et Sin = =
Wx = -107,19 x = -104,79daN
Wy = -107,19 x = -22,46daN
W = Wx + Wy = -127,25daN
 Calcul des réactions aux appuis
Par symétrie, nous remarquons que :
R A = RB = = = -409,01daN

Partant du théorème de Pythagore, nous avons que :
AG = = = = 7,16m
Cos = =
Sin = =
 Noeud A
N1 ∑Fx = 0 = N2+N1 Cos - =0 (1)

G/2
W/2 N2 + N1 - x (-63,63) = 0
 N2 ∑Fy = 0 = – +N1 sin - =0(2)
-12,5 + N1 – x (-63,63) =0
57
7,16N2 + 7N1 = -445,41 (1)

De (2) : N1 = 179,12 = N1 = -3,96daN (3)
(3) dans (1)

7,16N2+ x (-3,96)=-445,41= N2 = -61,67daN (4)
 Noeud D
N3
∑Fx = 0 = - N2+N6 =0
N2
N6 N2 = N6 = -61, 67 (5)
∑Fy = 0 = N3 - RD = 0 = N3 =RD = -409,01daN (6)
RD
 Noeud C
G N4
W
∑Fx = 0 = N4 Cos+ N5 sin - N1 Cos + Wcos=0 (1)
N1 ∑Fy = 0 = -N3 – G +N4sin - N1sin - N5Cos - Wsin=0(2)

N5
N3
De (1) : N4 + N5 – x (-3,96) -104,79 = 0
= 7N4+1,5N5 = 722,58 (1)
De (2) : 409,01 – 25 + N4 - (-3,96)- N5 +22,46 = 0
= 1,5N4-7N5 = -2916,27 (2)

7N4+1,5N5 = 722,58 (1) x4, 666666667
1,5N4-7N5 = -2916,27 (2) x 1
58
32,66666667N4 + 7N5 = 3372,04

1,5N4 – 7N5 = - 2916,27
34,16666667N4 = 455,77
N4 = 13,34 (7)
(7) dans (1)
7x 13,34 + 1,5N5 = 722,58
N5 = = N5 = 419,47daN (8)
 Noeud F
N5 N7 ∑Fx = 0 = - N6+N5Cos+N10=0 (1)
N6 ∑Fy = 0 = N7 +N5 sin = 0 (2)

N10
De (1) : 217,37 + (546,65) +N10 = = N10 = -764,02 daN (9)

De (2) : N7 + x 546,65=0 = N7 = -114,52 daN(10)
 Noeud E
W G N8
∑Fx = 0 = N8 Cos+ N9 sin - N4 Cos+ Wcos=0 (1)
N4 ∑Fy = 0 = -N7 – G+N8 sin - N4 sin - N9 Cos - Wsin=0(2)

N9
N7
De (1) : N8 + N9 – x 13,34 -104,79 = 0
= 7N8+1,5N9 = 843,68 (1)
De (2) : 114,52 – 25 + N8 - N9 + x13,34 +22, = 0
= 1,5N8 - 7N9 = -818,49 (2)
59

7N8+1,5N9 = 843,68 (1) x4, 666666667
1,5N8 - 7N9 = -818,49 (2) x1
32,66666667N8 + 7N9 = 3937,173334
1,5N8 – 7N9 = -818,49
34,16666667N8 = 3118,683334
N8 = 91,29 daN(11)
(11) dans (1)
7x 91,29 + 1,5N9 = 843,68
N9 = = N9 = 134,61 daN (12)
 Noeud H
N9 N11 ∑Fx = 0 = - N10+N9Cos+N14=0 (1)
N10 ∑Fy = 0 = N11 +N9 sin = 0 (2)

N14
De (1) : 764,02 + (-635,79) +N14 = = N14 = -142,44daN (9)

De (2) : N11 + x (-635,79)=0 = N11 = 133,20daN (10)
 Noeud G
W G N12
∑Fx = 0 = -N8 Cos+ N12 Cos - +N13 =0 (1)
∑Fy = 0 = – G – N11 - N8 sin - N13 + N12

N8
N13
N11 sin =0 (2)
60
De (1) : x 91,29 + N12 -104,79 + N13= 0
7N12 +1,5 N13 = -1389,33(1)
De (2) -25 – 133,20 – x 91,29 + N12 - N13 –22,46 = 0
1,5N12 + 7N13 = 1430,46(2)

7N12+1,5N13 = -1389,33 (1) x4, 666666667
1,5N12 - 7N13 = 1430,46 (2) x1
-32,66666667N12 + 7N13 = -6483,54
1,5N12 – 7N13 = 1430,46
-31,16666667N12 = -5053,08
N12 = 162,13daN (11)
(11) dans (1)
7x 162,13 + 1,5N13 = -1389,33
N9 = = N13 = -1682,83daN (12)
 Noeud I
W/2 G W/2
N12
N16
N15
∑Fx = 0 = -N12 Cos+ N16 Cos - =0 (1)
∑Fy = 0 = – G – N15 - N12 sin - N16 sin + =0 (2)
61
De (1) : x 162,13 + N16 = 0 = N16 = 162,13daN = N12 (13)
De (2) -25 – N15 – x 162,13 - x 162,13 + x (-53,60) + x (-
53,60) = 0 = N15 = daN = 364,47N12 (14)
Tableau n° 8 : Valeurs des efforts trouvées dans les bois

Efforts Mode de sollicitation
N° de la barre
1er Cas 2ème Cas 1er Cas 2ème Cas
N1 = N28 222,34 -3,96 Traction Compression
N2= N6 = N26 = N29 -217,37 -61,67 Compression Compression
N4 = N24 105,20 13,34 Traction Traction
N5 =N25 546,65 419,47 Traction Traction
N7 = N23 -114,52 -114,52 Compression Compression
N9= N21 -635,79 134,61 Compression Traction
N15 -93,16 364,47 Compression Traction
62
II.2.3.4. Dimensionnement des éléments de la ferme

Pour le dimensionnement des éléments de la ferme, nous
allons le faire avec les valeurs maximales de ces deux cas.
Tableau n° 9: Valeurs maximales des efforts
1er cas 2ème cas
Elément Mode de sollicitation
Efforts Efforts
Arbalétrier 222,34 162,13 Traction (+)
Entrait -764,02 -764,02 Compression (-)
Contre fiche -635,79 -1682,83 Compression (-)
Fiches 372,65 -409,01 Compression (-)
Nous savons que : = 

Avec :
- : contrainte de service ;
- : effort normal ;
- : section ;
- : contrainte admissible selon le mode de sollicitation.
Et nous savons que pour les contraintes admissibles de bois utilisé, nous
avons :
Traction = 277,5kg /cm2
Compression = 231,25kg/cm2
 Arbalétrier
N = 2719,40kg
=  231,25 = S≥
S≥ 11,8  12 cm2
 Entrait
N = 2754,12kg
=  277,5 = S≥
S≥9,9  10 cm2
63
 Fiches
N = 1180,65kg
=  231,25 = S ≥
S ≥ 5,1  5 cm2
 Contre Fiches
N = 1217,86kg
=  231,25 = S ≥
S ≥ 5,3  5 cm2
Au regard de ces résultats, nous constatons que toutes les
sections trouvées ci – haut sont très faibles et ne nous permettent pas de
déterminer les dimensions des éléments de la ferme ; alors nous choisissons
les dimensions commerciales soit un madrier de 5/15.
C’est – à – dire : b = 5cm et h = 15cm.
= S = 0,05m x 0,15m = 0,0075m2
Avec cette section, la condition S ≥ est vérifiée.
II.2.4.5. Calcul du poids propre de la ferme

Nous procédons d’abord { la détermination des longueurs
chaque élément de la ferme.
I
Par symétrie, nous avons :
G
1,50m
E
6 7
4 5
C 3
2
1
A
D F H J
0,50m 2,00m 2,50m 2,50m
7,00m
64
 Arbalétrier AG :
AG = = = = 7,16m
 Fiches : Nous allons utiliser le théorème des triangles semblables pour

déterminer la longueur.
1. DC 1 :
= = = = CD = = 0,11m
2. EF 3 :
= = = = EF = = 0,54m
3. GH 5
= = = = GH = = 1,07m
4. IJ 7= 1,50m
 Contre Fiches : Nous allons utiliser le théorème de Pythagore pour
déterminer la longueur.
1. CF2 = = = = 2,00m
2. EH4 = = = = 2,56m
3. EH6 = = = = 2,72m
Nous savons qu’en compression, le danger { éviter c’est lutter
contre le flambement et nous remarquons parmi les éléments de notre ferme
qu’il y a ceux qui travaillent en compression ; alors nous allons calculer la
longueur de flambement qui est donnée par la formule : Lf = O, 8Lb
Avec :
- Lf : longueur de flambement du bois ;
- Lb : longueur du bois
 Arbalétrier : Lb =7,16 = Lf = 0,8 x 7,16 = 5,73
65
Tableau n° 10 : Récapitulation des résultats

Elément L.U (m) Lf (m) Nbr. de Pièces L.T. (m)
Entrait 14,00 11,20 1 11,20
Arbalétrier 7,16 7,16 2 14,32
Poinçon 1,50 1,2 1 1,20
1 0,11 0,088 2 0,176
Fiches 3 0,54 0,432 2 0,864
5 1,07 0,856 2 1,712
2 2,00 1,60 2 3,20
Contre fiches 4 2,56 2,048 2 4,096
6 2,72 2,176 2 4,352
∑ 41,12
 Section du madrier 5/15
Sm = 5 x 15 = 75cm2 = 0,0075m2
 Volume d’une ferme
Vf = S x Lt = 0,0075 x 41,12 = 0,3084m3
 Poids spécifique du bois :  = 1200kg/m3

 Poids d’une ferme
Pf =  x V = 1200kg/m3 x 0,3084m3
Pf = 370,08kg x 1,35 = 499,61 kg
 Pour deux fermes: Pf = 2 x 370,08kg = 999,22kg
Vu la potée entre fermes qui est de 2,00m, nous considérons

que le portique le plus chargé supporte le poids de deux fermes.
66
II.2.4.6. Poids propre des pannes sur une longueur de 2,00m

 Section d’une panne 7/7
Sp = 7 x 7 = 49cm2 = 0,0049m2
 Volume d’une panne
Vp = 2,00m x 0,0049m2 = 0,0098m3
 Nombre de pannes
- Arbalétrier = 7,16m
- Espacement entre les pannes = 0,40m
Np = 2x ( + 1) = 37,8  38 pannes
 Poids de la panne
Pp = Np x Vp x  = 38 x 0,0098m3 x 1200kg/m3
Pp = 446,88kg x 1,35 =603,29kg
II.2.4.7. Poids propre de la couverture

 Charge totale de la couverture
Q = 183,75kg/m2
 Surface à couvrir entre deux fermes
Sc = (2,00m x 7,16m) x2 = 28,64m2
 Poids de la couverture
Pc = 183,75kg/m2 x 28,64m2
Pc = 5262,6kg x 1,35 = 7104,51kg
Poids propre total d’une ferme
Ppf = = 586,24kg/m
Donc, la charge totale de la toiture sur le portique est

P= 5,86kN/m
67
Chapitre III : ETUDE DE LA DALLE

Sommaire :
III.1. DEFINITION DE LA DALLE
III.2. TYPES DE DALLES
III.3. PLAN DE POUTRAISON DE LA DALLE
III.3.1. Evaluation des charges
III.3.1.1. Permanentes
III.3.1.2. D’exploitation
III.3.1.3. Totales aux états limites
III.3.2.Calcul des moments
III .3.3. Tableau récapitulatif des moments
III.3.4. Calcul d’armatures
III.3.5. Choix d’armatures
III.3.6. Vérification de la contrainte tangentielle
III.3.7. Plan d’armatures
III.3.8. Bordereau d’armatures
68
III.1. DEFINITION
La dalle est une structure plane qui peut être creuse ou pleine dont
l’épaisseur est de loin inférieure aux deux dimensions qui sont la longueur et
la largeur.
III.2. TYPES DE DALLES

Il existe plusieurs types de dalles utilisés dans la construction à
savoir :
 Plancher – dalle ;
 Plancher – dalle avec chapiteaux sur colonnes ;
 Dalle champignons ;
 Dalle à nervures ;
 Dalle gaufrée ;
 Dalle mixte ;
 Dalle en hourdis.
Pour ce qui nous concerne, nous avons adopté le type de dalle

nervurée en béton armé.
Selon la conception de notre structure, nous avons quatre

planchers dont trois sont identiques.
69
III.3. PLAN DE STRUCTURE DE LA DALLE
1 1
3 4 3
1 2 1
1 2 1
3 4 3
1 2 1
Figure 14: Plan de poutraison de la dalle

70
III.3.1 Evaluation des charges sur la dalle

Selon la conception architecturale de notre immeuble, nous
constatons qu’il n y a que les panneaux n° 3 qui supportent la charge de mur
de cloisonnement de salle de bain et toilette.
Alors, ces panneaux seront dimensionnés en se basant sur le

raisonnement des poutres croisées pour déterminer le poids du mur.
Lx = 3,50m
Ly = 5,00m
Figure 15: Position de murs sur le panneau
Au point A, la flèche dans le sens de la petite portée et celle

dans le sens de la grande portée sont égales, c’est - à – dire fx = fy = f et ;
P = Q + R, avec P, Q et R les charges considérées ponctuelles selon les

hypothèses de calcul.
- P : la charge totale repartie sur le panneau,

- Q : la charge sur lx pour une bande de 1m,
- R : la charge sur ly pour une bande de 1m.
Nous savons que pour des charges ponctuelles, la flèche est donnée par la
formule f =
71
= fx = et fy = ; ce qui nous conduit à tirer Q et R
Q= = et R = =
P= + = f( + )
f= en remplaçant f dans Q et R nous aurons :
Q= x et R = x
III.3.1.1 Charges Permanentes : G
Carrelage (5mm)
Mortier (2cm)
Epaisseur de la dalle
Enduit (2cm)
Figure 16: Epaisseurs des éléments de la dalle
 Calcul de P sur le panneau n° 3

 Revêtement : (0,005 + 0,02 + 0,02) m x 21kN/m3 = 0,95kN/m2
 Dalle : 0,12m x 25kN/m3 = 3kN/m2
 Charges de mur sur la dalle : 0,15m x 3,00m x 9kN/m3 = 4,05kN/m2
Charge totale revêtement, dalle et mur: 8,00kN/m2
- Suivant lx : 8kN/m2 x = 8kN/m2 x 1,75m = 14kN/m
- Suivant ly : 8kN/m2 x = 8kN/m2 x 2,50m = 20kN/m
P =14kN/m + 20kN/m = 34kN/m
72
Q= x = 25,32kN/m x 1,35 = 34,182kN/m
R= x = 8,68kN/m x 1,35 = 11,718kN/m
 Calcul de P sur les autres panneaux sans murs:

 Revêtement : (0,005 + 0,02 + 0,02) m x 21kN/m3 = 0,95kN/m2
 Dalle : 0,12m x 25kN/m3 = 3kN/m2
G = 3,95 kN/m2
III.3.1.2. Charges d’exploitation : Q

La surcharge d’exploitation que nous considérons est de 5kN/m2.
Q = 5 kN/m2
III.3.1.3. Charges totales aux états limites
Tableau n° 11 : Combinaison des charges de la dalle aux Etats Limites
Charges permanentes Charges d’exploitation Charges totales

BAEL
(kN/m2) (kN/m2) (kN/m2)
G = 3,95 G + Q = 8,95
ELS Q=5
P = 34,00 G + Q = 39,00
1,35G= 5,33 1,35G+1,50Q = 12,83

ELU 1,50Q = 7,50
1,35P = 45,9 1,35P+1,50Q = 53,40
73
III.3.2. Calcul des moments sur la dalle

a. Dalle (1)
= = = 0,7 ≥ 0,4 la dalle porte dans les

= 3,50
1 deux sens.
= 0,0728
= 0,550
= 5,00
 Moment ultime pour une bande de 1m

 = 12,83kN/m2
 Moments isostatiques
 = 0, 0728x12,83x (3, 50)2 = 14,97kNm = 0,01497MNm
 = 0, 550x14, 97 = 8,23kNm = 0,00823MNm
 Moments en travées
 = 0, 85x14, 97 = 12,72kNm = 0,01272MNm
 = 0, 85x8,23 = 6,10kNm = 0,00610MNm
 Moments aux appuis
 Appuis Intermédiaires
 = -0, 50x14,97 = -7,49kNm = -0,00749MNm
 = -0, 50x8,23 = -4,12kNm = -0,00412MNm
 Appuis de Rives
 = -0, 30x14,97 = -4,49kNm = -0,00449MNm
 = -0, 30x8,23= -2,47kNm = -0,00247MNm
74
b. Dalle (2)
= = = 0,57 0,6 ≥ 0,4 la dalle porte

dans les deux sens.
= 5,00
2
= 0,0849
= 0,435
= 2,00

 = 12,83kN/m2
 = 0, 0849x12,83x (2, 00)2 = 5,43kNm = 0,00543MNm
 = 0, 435x5,43 = 2,36kNm = 0,00236MNm
 = 0, 85x5,43 = 4,62kNm = 0,00462MNm
 = 0, 85x2, 36 = 2,01kNm = 0,00201MNm
 = -0, 50x5,43 = -2,72kNm = -0,00272MNm
 = -0, 50x2, 36 = -1,18kNm = -0,00118MNm
 Appuis de Rives
 = -0, 30x5,43 = -1,63kNm = -0,00163MNm
 = -0, 30x2, 36 = -0,71kNm = -0,00710MNm
75
c. Dalle (3)
= = = 0,7 ≥ 0,4 la dalle porte dans les

deux sens.
= 3,50
3 = 0,0728
= 0,550
Pour les calculs des moments, Cfr les démarches
pour la dalle (1) ci – dessus.
= 5,00

 = 53,40kN/m
 = 0, 0728x53,40x (3, 50)2 = 47,62kNm = 0,04762MNm
 = 0, 550x47,62 = 26,19kNm = 0,02619MNm
 = 0, 85x47,62 = 40,48kNm = 0,04048MNm
 = 0, 85x26,19 = 22,26kNm = 0,02226MNm
 = -0, 50x47,62 = -23,81kNm = -0,02381MNm
 = -0, 50x26,19 = -13,10kNm = -0,01310MNm
 Appuis de Rives
 = -0, 30x47,62 = -14,29kNm = -0,01429MNm
 = -0, 30x26,19= -7,86kNm = -0,00786MNm
76
d. Dalle (4)
= = = 0,57 0,6 ≥ 0,4 la dalle porte dans

les deux sens.
= 5,00
4
= 0,0849
= 0,435
Pour les calculs des moments, Cfr les démarches pour
la dalle (2) ci – dessus.
= 2,00
 = 0,00462MNm
 = 0,0201MNm
 = -0,00272MNm
 = -0,00118MNm
III.3.3. Valeurs des moments trouvées
Tableau n° 12 : Récapitulation des résultats
N° (MNm) (MNm) (MNm) (MNm)

(MNm) (MNm) (MNm) (MNm)
1 0,01497 0,00823 0,01272 0,00610 -0,00749 -0,00412 -0,00449 -0,00247
2 0,00543 0,00236 0,00462 0,00201 -0,00272 -0,00118 -0,00163 -0,00710
3 0,04762 0,02619 0,04048 0,02226 -0,02381 -0,01310 -0,01429 -0,00786
4 - - 0,00462 0,00201 -0,00272 -0,00118 - -
77
III.3.4. Calcul d’armatures
Dans le tableau ci-dessous, vous trouverez en tête les

paramètres qui vont nous aider à calculer les armatures et les résultats
trouvés.
Tableau n° 13 : Calcul synthétique des paramètres
=14,2MPa ; =2,10MPa ; =348MPa ; b = 1,00m ; d = 0,09m
= ; = 1,25x ( ); = 1 – 0,4x ; = x104
N° Section Mu As
0,01272 0,11059 0,14687 0,94125 0,39
0,00610 0,05303 0,06814 0,97274 0,18
0,00749 0,06512 0,08424 0,96630 0,22
1
0,00412 0,03582 0,04561 0,98176 0,12
0,00449 0,03904 0,04979 0,98008 0,13
0,00247 0,02147 0,02713 0,98915 0,07
0,00462 0,04017 0,05126 0,97949 0,14
0,00201 0,01748 0,02204 0,99118 0,06
2 0,00272 0,02365 0,02992 0,98803 0,08

0,00118 0,01026 0,01289 0,99484 0,03
0,00163 0,01417 0,01784 0,99286 0,05
0,00710 0,06173 0,07970 0,96812 0,21
0,04048 0,35194 0,56979 0,77208 1,51
0,02226 0,19353 0,27137 0,89145 0,72
0,02381 0,20701 0,29313 0,88275 0,78
3
0,01310 0,11389 0,15155 0,93938 0,40
0,01429 0,12424 0,16637 0,93345 0,44
0,00786 0,06834 0,08856 0,96458 0,23
78
0,00462 0,11059 0,05126 0,97949 0,14

0,00201 0,05303 0,02204 0,99118 0,06
0,00272 0,06512 0,02992 0,98803 0,08
4 0,00118 0,03582 0,01289 0,99484 0,03
- - - - -
- - - - -
III.3.5. Choix d’armatures
Nous référant dans le cours de béton armé pour ce qui concerne la

détermination de section d’acier d’armatures, nous allons prendre 4HA8
pour toutes les sections inférieures à 2,01 cm2.
Tableau n° 14 : Armatures et sections adoptées
Dalle 1 Dalle 2 Dalle 3 Dalle 4

Sens As As As As
Section (cm2) (cm2) (cm2) (cm2)
Appuis de Rives 0,13 4HA8 0,05 4HA8 0,44 4HA8 -
X
Travées 0,39 4HA8 0,14 4HA8 1,51 4HA8 0,14 4HA8
Appuis intermédiaires 0,22 4HA8 0,08 4HA8 0,78 4HA8 0,08 4HA8
Appuis de Rives 0,07 4HA8 0,21 4HA8 0,23 - -

Y
Travées 0,18 4HA8 0,06 4HA8 0,72 4HA8 0,06 4HA8
Appuis intermédiaires 0,12 4HA8 0,03 4HA8 0,40 4HA8 0,03 4HA8
79
III.3.6. Vérification de la contrainte tangentielle
Nous allons vérifier { partir du plus grand panneau c’est – à – dire

celui qui a = 3,50m et = 5,00m.
a. Sollicitations ultimes
 Au milieu du grand coté
Tux = ; avec = = = 0,7
Tux = = 21,76kN/m
 Au milieu du petit coté
Tuy =
Nous remarquons que : Tux =21,76kN/m ≥ Tuy = , alors nous

allons vérifier avec Tux = Tu
b. Vérification
 Contrainte tangentielle ultime :
= = 0,242MPa
 Contrainte tangentielle limite :
= = 1,17MPa
= 0,242MPa< = 1,17MPa, pas de risque de cisaillement et pas besoin

d’armatures d’âme.
80
III.3.7. Plan d’armatures de la dalle du sous – sol
2
5
3,50
6
4
3,50
3
1
6
4 3
3,50
5,00 2,00 5,00

0
Figure n°17: Plan d’armatures de la dalle
81
LEGENDE :
 (1) : 4HA8/m ; de 10,25m ; e = 25cm

 (2) : 4HA8/m ; de 11,75m ; e = 25cm
 (3) : 4HA8/m ; de 1,25m ; e = 25cm
 (4) : 4HA8/m ; de 1,75m ; e = 25cm
 (5) : 4HA8/m ; de 0,75m ; e = 25cm
 (6) : 4HA8/m ; de 1,75m ; e = 25cm
COUPE AA
3 3
4
2 1
5,00 2,00 5,00
Figure n°18: Coupe transversale du plan d’armatures
82
III.3.8. Bordereau d’armatures de la dalle

Tableau n° 15 : Bordereau d’armatures de la dalle
N° Diamètre Forme L.U Nombre L.T P.U P.T

(mm) (m) (m) (kg) (kg)
1 8 10,25 10,35 47 486,45 0,395 192,15
2 8 11,75 11,85 41 485,85 0,395 191,91
3 8 1,25 1,30 41 53,30 0,395 21,05
4
8 1,75 1,85 41 75,85 0,395 29,96
5 8 0,75 0,80 47 37,60 0,395 14,85
6 8 1,75 1,85 47 86,95 0,395 34,35
∑ 484,27
83
Chapitre IV : CALCUL DES POUTRE LONGITUDINALES

Sommaire :
IV.1. Définition de la poutre
IV.2. Méthode de Calcul de la poutre
IV.3. Evaluation des Charges
IV.3.1. Poutre longitudinale intermédiaire
IV.3.1.1. Charge Permanente
IV.3.1.2. Surcharge sur la poutre
IV.3.1.3. Combinaison des charges aux états limites
IV.3.1.4. Sollicitation dans la poutre aux ELU
IV.3.1.5. Plan d’armatures de la poutre
IV.3.2. Poutre longitudinale extrême
IV.3.2.1. Charge Permanente
IV.3.2.2. Surcharge sur la poutre
IV.3.2.3. Combinaison des charges aux états limites
IV.3.2.4. Sollicitation dans la poutre aux ELU
IV.3.2.5. Plan d’armatures de la poutre
IV.4. Bordereau d’armatures de la poutre
84
IV.1. DEFINITION DE LA POUTRE

Une poutre est un ouvrage élémentaire, un élément porteur
et linéaire faisant partie de l’ossature d’un plancher de bâtiment ou d’un
tablier de pont.
Pour notre structure, nous avons des poutres situées à des

positions intermédiaires et extrêmes dans les sens transversal et
longitudinal ; mais nous allons calculer seulement les poutres
longitudinales défavorables c’est – à – dire supposées les plus chargées.
Calculer ces types de poutres, revient à déterminer les

éléments de réduction (moment fléchissant et effort tranchant) et les
armatures tant longitudinales que transversales à y mettre.
Ainsi, nous calculerons les poutres de section transversale,

soit rectangulaire, soit en Té (T) ; de moment d’inertie, soit variable, soit
constant le long de celles – ci.
85
IV.3.EVALUATION DES CHARGE ET SURCHARGE

Pour nous permettre de bien faire le calcul ; nous établissons le
mécanisme de rupture ci – après :
A B C D
3,50
7
3,50
6
3,50
5
4
3,50
3
3,50
2
3,50
1
5,00 2,00 5,00
Figure n° 19: Mécanisme de rupture de la dalle
86
Le mécanisme de rupture de la dalle donne lieu à des

charges sur la poutre de forme trapézoïdale ou triangulaire. Mais ces
formes peuvent être ramenées à la forme uniformément repartie c’est – à –
dire rectangulaire en multipliant la charge de la dalle par un coefficient de
report soit par la méthode de calcul des surfaces.
ly  lx
ly = lx
ly
lx/2
lx
ly
ly/2 ly – lx ly/2 lx
IV.3.1. POUTRE LONGITUDINALE INTERMEDIAIRE (B = C)

1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50
S1 S2 S3 S1 S2 S3
1,75
S1 S2 S3 S1 S2 S3
2,50
3,50 3,50 3,50 3,50 3,50 3,50
Figure n°20: Coupe de la poutre longitudinale intermédiaire

IV.3.1.1. Charge permanente G
a. Predimensionnement
 Hauteur :  ht  , avec lx = 3,50m = 350cm
 ht  = 23,33  ht  35cm
Nous prenons ht = 30cm
87
 Largeur : bo = = =15cm
b. Poids propre de la poutre
Pp = 0,18mx0, 15mx25kN/m3 = 0,675kN/mx1, 35= 0, 91 kN/m
Pp= 0, 91 kN/m
c. Poids du mur de 15x20x40 de 3,00m de hauteur (sur les poutres)
Pm = 0, 15mx3, 00mx9kN/m3= 4,05kN/mx1, 35=5, 47 kN/m
Pm =5, 47 kN/m
d. Poids de la dalle sur la poutre

 Poids propre de la dalle :
Le poids de la dalle sur la poutre sera déterminé à partir des
surfaces des figures trapézoïdales et triangulaires qui sont sur la figure n°
20.
Nous savons que :
Pour un trapèze, la surface S =
Pour le triangle, la surface S =
La poutre étant symétrique, nous avons six travées égales

séparées en deux groupes de trois par un joint de dilatation. Nous allons
calculer une partie et l’autre partie sera obtenue par symétrie.
S1 = S2 = S3 = [ ]+[ ] = 8,75m2
Or au deuxième chapitre, nous avions trouvé la charge pour

la dalle des étages types Pd = 3,95kN/m2
Alors le poids de la dalle sur la poutre devient :
Pdp = = 9,88kN/m x 1, 35 = 13,34kN/m
Charge totale sur la poutre :

G = (0, 91+5, 47+ 13,34) kN/m
G = 19,72kN/m
88
IV.3.1.2. Calcul des efforts dans la poutre par la méthode de 3moments

a. Schéma statique de la poutre B = C
19,72kN/m 19,72kN/m
A
B C D E F G H
3,50 3,50 3,50 3,50 3,50 3,50
Figure n°21: Schéma statique de la poutre B = C

b. Calcul des moments aux appuis
Le bâtiment ayant un joint de dilatation et par symétrie de la
structure nous avons:
MA = MD = ME = MH =0 (1)
MB = MF (2)
MC = MG (3)
Tronçon ABC : MALAB+2MB (LAB+LBC) +MCLBC =- (
Tronçon BCD : MBLBC+2MC (LBC+LCD) +MDLCD =- (
En remplaçant les valeurs numériques, nous avons :

+2 (3, 50 + 3, 50) + =- [(3,50)3+(3,50)3]
+2 (3, 50 + 3, 50) + =- [(3,50)3+(3,50)3]
Sachant qu’aux appuis extrêmes les moments sont nuls, le système

devient :
14MB + 3,5MC = - 422,75 (4) x (-1)
14MC + 3,5MB = - 422,75 (5) x 4
-14MB-3,5MC = 422,75
56MC+14MB = -1691
52,5MC = -1268,25
MC = = -24,16kNm
89
= MC = MG = -24,16kNm (6)
(6) dans (4)
14MB + 3, 5(-24,16) = - 422,75

14MB – 84,56= - 422,75
MB = = -24,16kNm
= MB = MF = -24,16kNm (7)
c. Calcul des efforts tranchants et moments en travées
 Travée AB et EF
19,72kN/m MB 19,72kN/m MF
A E
B F
3,50m 3,50m
Figure n°22: Travées AB et EF

 Efforts tranchants :
TA = TE = – => – = 36,16kN
TB = TF = + => + = 27,61kN
 Points de Moment maximum:
xA = xE = = = 1,83m
xB = xE = = = 1,40m
 Moment en travée :
MAB = MFE = - 0 = 39,10kNm
90
 Travée BC et FG
MB 19,72kN/m MC MF 19,72kN/m MG
B C F G
3,50m 3,50m
Figure n°23: Travées BC et FG

TB = TF = -( ) => -[ ] = 34,51kN
TC = TG = +( ) => +[ ] = 34,51kN
xB = xF = = = 1,75m
xC = xG = = = 1,75m
 Moment en travée:
MBC = MFG = - (-24,16) = 54,36 kNm
 Travée CD et GH
MC 19,72kN/m MG 19,72kN/m
C D G H
3,50m 3,50m
Figure n°24: Travées CD et GH
91
TC =TG = + = + = 27,61kN
TD =TH = - = - = 34,51kN
xC = xG = = = 1,40m
xD = xH = = = 1,75m
MCD = MGH = - (-24,16) = 43,49kNm
Tableau n° 16 : récapitulation des résultats MT

Efforts tranchant Moment { l’appui Moment en travée Distance
Point Travées
(kN) (kNm) (kNm) (m)
A A-B 36,16 0 39,10 1,83
B–A 27,61 1,40
B -24,16 54,36
B–C 34,51 1,75
C–B 34,51 1,75
C -24,16 43,49
C–D 27,61 1,40
D D–C 34,51 0 - 1,75
E E–F 36,16 0 39,10 1,83
F–E 27,61 1,40
F -24,16 54,36
F–G 34,51 1,75
G–F 34,51 1,75
G -24,16 43,49
G–H 27,61 1,40
H H–G 34,51 0 - 1,75
92
d. Diagramme de moments fléchissant
24,16kNm 24,16kNm
A B C D
39,10kNm 43,49kNm
54,36kNm
Figure n°25: Allure du diagramme de moment fléchissant
e. Diagramme des efforts tranchants
27,61kN
34,51kN 34,51kN
1,83m 1,75m 1,40m
A B C D
1,75m 1,75m
1,40m
36,16kN
34,51kN
27,61kN
Figure n°26: Allure du diagramme des efforts tranchants
93
NB : A cause de la symétrie du bâtiment qui est remarquée par un joint de

dilatation ; nous signalons que les diagrammes représentés ci – haut, sont
pour une partie du bâtiment. C’est –à – dire, de l’appui A { l’appui D. Et, de
l’appui de E { l’appui H, c’est le même diagramme.
f. Calcul des armatures

La poutre que nous calculons étant intermédiaire avec la
dalle symétrique par rapport à son axe ; nous calculons la section en Té
avec comme données disponibles :
- ht = 30cm (hauteur totale de la poutre)
- a =3cm (enrobage)
- d = ht – a = 27cm (hauteur de la retombée)

- d’ = 3cm
- ho = 9cm (épaisseur de la dalle)
- bo = 15cm (largeur de la nervure)
- fbu = 14,2MPa
- fsu = 348MPa
- b = minimum (12ho + bo) ; ; l ; Avec L : 350cm (longueur de la
nervure) et l = 200cm
=b = minimum (12x9 + 15) ; ; 200
= minimum (117 ; 116,7 ; 200)

=b=116,7  117cm
94
ho
ht
Au c
bo
Figure n°27: Section en Té de la poutre intermédiaire

 Calcul du moment de service :
Ms = .b.h2.fbu
= 0, 80 (1 – 0, 40 )
= = 0,444
= 0,444  0,259 : nous sommes dans le pivot B
= 0,80x0, 444 [1 – (0,40x0, 444)] = 0, 2921
=Ms = 0,2921x1, 17x (0, 27)2x14, 2
=Ms = 0,35378MNm
1. Travées AB et EF ;
 Mu = 39,10kNm = 0,03910MNm
Mu = 0,03910MNm<Ms = 0,35378MNm
L’axe neutre tombe dans la table de compression, nous calculons la
poutre comme une section rectangulaire de largeur b= 117cm et de
hauteur h = 27cm.
 = = = 0,0346
= 0,0346 < =0,186 nous sommes dans le pivot A
95
 Position de l’axe neutre : = 1, 25 ( )
= 1,25( )) = 0,044
 Yu = d. = 0,27x0, 044 = 0,01188m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,27 – (0,4x0, 01188) = 0,265m
 Section d’armature : = = x104 = 4,24cm2
=As = 4,24cm2 soit Aréelle=4,52cm2 = 4HA12

2. Travées BC et FG
 Mu = 54,36kNm = 0,05436MNm
Mu = 0,05436MNm<Ms = 0,35378MNm
L’axe neutre tombe dans la table de compression, alors la

poutre sera calculée comme une section rectangulaire de largeur
b= 117cm et de hauteur h = 27cm.
 = = = 0,0481

= 1,25( )) = 0,0616
 Yu = d. = 0,27x0, 0616 = 0,016632m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,27 – (0,4x0, 016632) = 0,263m
=As = 5,94cm2 soit Aréelle= 6,16cm2 = 4HA14

3. Travées CD et GH
 Mu = 43,49kNm = 0,04349MNm
Mu = 0,04349MNm<Ms = 0,35378MNm
L’axe neutre tombe dans la table de compression, alors la

poutre sera calculée comme une section rectangulaire de largeur
96
b= 117cm et de hauteur h = 27cm.
 = = = 0,0385

= 1,25( )) = 0,0491
 Yu = d. = 0,27x0,0491 = 0,013257m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,27 – (0,4x0, 013257) = 0,265m

4. Appuis B ; C ; F et G
 Mu = 24,16kNm = 0,02416MNm
Mu = 0,01416MNm<Ms = 0,35378MNm
L’axe neutre tombe dans la table de compression, alors la poutre
sera calculée comme une section rectangulaire de largeur b= 117cm
et de hauteur h = 27cm.
 = = = 0,0199

= 1,25( )) = 0,0251
 Yu = d. = 0,27x0, 0251 = 0,006777m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,27 – (0,4x0,006777) = 0,267m
97
Tableau n° 17 : récapitulation des armatures

Section Nbr de barre et Section Nbr de barre et
Travées Appuis
réelle diamètre réelle diamètre
AB 4,52 4HA12 A - -
BC 6,16 4HA14 B 3,14 4HA10
CD 6,16 4HA14 C 3,14 4HA10
EF 4,52 4HA12 F 3,14 4HA10
FG 6,16 4HA14 G 3,14 4HA10
GH 6,16 4HA14 H - -
 Armatures transversales
Dans une section soumise à la flexion simple ou composée,
le rôle des armatures transversales est de lutter contre le cisaillement dû
aux effets de l’effort tranchant.
L’effort tranchant permettant le calcul des armatures
transversales est pris avant une distance de h/2 du Mu de l’appui
considéré car nous estimons que les charges sont transmises directement
{ l’appui, cela revient { faire le calcul non pas avec l’effort tranchant Tu (0)
et la contrainte tangentielle (0) trouvée { l’appui mais avec les valeurs
de ces grandeurs { une distance h/2 de l’appui notées respectivement : Tu
(h/2) et (h/2).
La travée Tu (h/2) est déterminée grâce aux triangles
semblables issus du diagramme de l’effort tranchant de la travée et de
l’appui considéré.
NB :
- Le diamètre des armatures transversales est compris entre les 6 et
12 mm (6  12).
98
- Diamètre de l’armature transversale :
≤ min = min
≤ ≤ min ( ; ; 12)=4≤ ≤ min (8,5 ; 20 ; 12)
4 ≤ ≤ 8,5 => = 6mm ; nous choisissons un cadre de HA6

(2brins)
 Section d’armatures transversales
At = ( ) x N ; Avec N : nombre de brins
At = x2 = 56,52mm2  57= 0,57cm2
 Contrainte tangentielle ultime :
= ; avec T : l’effort tranchant le plus grand.
= = 1,535MPa
 Espacement minimal des étriers
St ≤
Avec :
=1,15
K =1 cas courant de la flexion simple avec des armatures droites
ftj=1,8MPa
St ≤ = ≤12.
Nous prenons St = 12cm

 Longueur de recouvrement:
Lr = 40 = 40x12 = 480mm = 48cm.
99
IV.3.1.5. Plan d’armatures

4HA12 4HA10 4HA14 4HA10 4HA14
A S M M D
B HA6 C
S M M
Figure n°28: Plan d’armatures de la poutre intermédiaire
Nous adoptons 4HA10 aux appuis et 4HA14 en travées de

bout à bout pour la bonne disposition constructive
COUPE S – S COUPE M – M
2 2
3
3
LEGENDE
LEGENDE
 (1) : 4HA14
 (1) : 4HA12
 (2) : 4HA10
 (2) : 4HA10
 (3) : HA6
 (3) : HA6 1 1
Figure n°29: Coupe transversale du plan d’armatures de la poutre
100
IV.3.2. POUTRE LONGITUDINALE EXTREME (A = D)
Poids de la dalle sur poutre Poids propre de la poutre et d mur

2,50
3,50 3,50 3,50 3,50 3,50 3,50
Figure n° 30: Coupe de la poutre longitudinale extrême
IV.3.2.1. Charge permanente G

Le Pré dimensionnement fait ci – haut nous donne :
ht = 30cm
bo =15cm
a. Poids propre de la poutre
Pp =0,91kN/m
b. Poids du mur de 15x20x40 de 3,00m de hauteur sur la poutre
Pm = 5,47kN/m
c. Poids de la dalle sur la poutre
Pour le triangle, la surface S =
La poutre étant symétrique, nous avons six travées égales

séparées en deux groupes de trois par un joint de dilatation. Nous allons
calculer une partie et l’autre partie sera obtenue par symétrie.
S1 = S2 = S3 = [ ] = 4, 375m2
Or au deuxième chapitre, nous avions trouvé la charge pour

la dalle des étages types Pd = 3,95kN/m2
101
Alors le poids de la dalle sur la poutre devient :
Pdp = = 4,94kN/m x 1, 35 = 6,67kN/m
Charge totale charge sur la poutre :

G = (0, 91+5, 47+6,67) kN/m
G = 13,05kN/m
IV.3.2.4. Calcul des efforts dans la poutre par la méthodes de 3 moments

a. Schéma statique de la poutre A = D
13,05kN/m 13,05kN/m
A
B C D E F G H
3,50 3,50 3,50 3,50 3,50 3,50
Figure n°31: Schéma statique de la poutre extrême A = D

a. Calcul des moments aux appuis
Le bâtiment ayant un joint de dilatation et par symétrie de la
structure nous avons:
MA = MD = ME = MH =0 (1)
MB = MF (2)
MC = MG (3)
Tronçon ABC : MALAB+2MB (LAB+LBC) +MCLBC =- (
Tronçon BCD : MBLBC+2MC (LBC+LCD) +MDLCD =- (
En remplaçant les valeurs numériques, nous avons :

+2 (3, 50 + 3, 50) + =- [(3,50)3+(3,50)3]
+2 (3, 50 + 3, 50) + =- [(3,50)3+(3,50)3]
102
Sachant qu’aux appuis extrêmes les moments sont nuls, le système

devient :
14MB + 3,5MC = - 279,76 (4) x (-1)

14MC + 3,5MB = - 279,76 (5) x 4
-14MB-3,5MC = 279,76
56MC+14MB = -1119,04
52,5MC = -839,28
MC = = -15,99kNm
= MC = MG = - 15,99kNm (6)
(6) dans (4)
14MB + 3, 5(-15,99) = - 279,76
14MB – 55,97 = - 279,76
MB = = -15,99kNm
= MB = MF = -15,99kNm (7)
b. Calcul des efforts tranchants et moments en travées
 Travée AB et EF
13,05kN/m MB 13,05kN/m MF
A B E F
3,50m 3,50m
Figure n°32: Travée AB et EF
103
TA = TE = – => – = 27,41kN
TB = TF = + => + = 18,27kN

xA = xE = = = 2,10m
xB = xE = = = 1,40m
MAB = MFE = - 0 = 28,79kNm
 Travée BC et FG
MB 13,05kN/m MC MF 13,05kN/m MG
B C F G
3,50m 3,50m
Figure n°33: Travée BC et FG

TB = TF = -( ) => -[ ] = 22,84kN
TC = TG = +( ) => +[ ] = 22,84kN

xB = xF = = = 1,75m
xC = xG = = = 1,75m
104
MBC = MFG = - (-15,99) = 35,98 kNm
 Travée CD et GH
MC 13,05kN/m MG 13,05kN/m
C D G H
3,50m 3,50m
Figure n°34: Travée CD et GH

TC =TG = + = + = 18,27kN
TD =TH = - = - = 22,84kN

xC = xG = = = 1,40m
xD = xH = = = 1,75m
MCD = MGH = - (-15,99) = 28,79 kNm
105
Tableau n° 18 : récapitulation des résultats MT
Efforts tranchant Moment { l’appui Moment en travée Distance

Point Travées
(kN) (kNm) (kNm) (m)
A A-B 27,41 0 28,79 2,10

B–A 18,27 1,40
B -15,99 35,98
B–C 22,84 1,75
C–B 22,84 1,75
C -15,99 28,79
C–D 18,27 1,40
D D–C 22,84 0 1,75
E E–F 27,41 0 28,79 2,10
F–E 18,27 1,40
F -15,99 35,98
F–G 22,84 1,75
G–F 22,84 1,75
G -15,99 28,79
G–H 18,27 1,40
H H–G 22,84 0 1,75
c. Diagramme de moments fléchissant
15,99kNm 15,99kNm
A B C D
28,79kNm 28,79kNm
35,98kNm
Figure n°35: Allure du diagramme de moment fléchissant
106
d. Diagramme des efforts tranchants

18,27kN
22,84kN 22,84kN
2,10m 1,75m 1,40m
A B C D
1,40m 1,75m 1,75m
27,41kN
22,84kN
18,27kN
Figure n°36: Allure du diagramme des efforts tranchants

e. Calcul d’armatures
 Armatures longitudinales
La poutre étant extrême avec la dalle d’un seul coté ; donc la

dalle ne présente pas de symétrie par rapport { l’axe de la poutre ; nous
optons pour une section rectangulaire.
1. Travées AB ; EF ; CD et GH
Données disponibles :
- bo=15cm
- d = 27cm
- fbu = 14,2MPa
- fsu = 348MPa
107
 Mu = 22,79kNm = 0,02279MNm
 = = = 0,147

= 1, 25 ( )) = 0,1997
 Yu = d. = 0,27x0, 1997 = 0,0539m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,27 – (0,4x0, 0539) = 0,248m
=As = 2,64cm2 soit Aréelle = 3,39cm2= 3HA12
2. Travées BC et FG
 Mu = 35,98kNm = 0,03598MNm
 = = = 0,232
= 0,232  =0,186 nous sommes dans le pivot B

Selon BAEL, lorsque est supérieur à , la contrainte s
dans les armatures est inférieure à , donc ces armatures sont mal
utilisées : il convient alors de dimensionner la section de béton ou

d’introduire des armatures comprimées. Il est donc utile de connaitre
dont les valeurs, qui dépendent de la nuance des armatures sont données
dans le tableau n° 2 de la page 16.
Avec FeE400, = 0,392
= 1, 25 ( )) = 0,669
 Yu = d. = 0,27x0,669 = 0,1806m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,27 – (0,4x0,1806) = 0,198m
108
=As = 5,22cm2 soit Aréelle=5,65cm2 =5HA12
3. Appuis B ; C ; F et G
 Mu = 15,99kNm = 0,01599MNm
 = = = 0,103

= 1, 25 ( )) = 0,1362
 Yu = d. = 0,27x0,1362 = 0,0368m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,27 – (0,4x0,0368) = 0,255m
=As = 1,80cm2 soit Aréelle=2,26cm2 =2HA12
Tableau n° 19 : récapitulation des armatures

Travées Appuis
AB 3,39 3HA12 A - -
BC 5,65 5HA12 B 2,26 2HA12
CD 3,39 3HA12 C 2,26 2HA12
EF 3,39 3HA12 F 2,26 2HA12
FG 5,65 5HA12 G 2,26 2HA12
GH 3,39 3HA12 H - -
109
IV.3.2.5. Plan d’armatures de la section rectangulaire
M
2HA12 2HA12
3HA12 5HA15 3HA12
A B HA6
M C D
Figure n°37: Plan d’armatures de la poutre longitudinale extrême

Nous adoptons 4HA12 aux appuis et en travées pour la
bonne disposition constructive.
COUPE M – M
LEGENDE
(1) : 4HA12
(2) : 4HA12
(3) : HA6
Figure n°38: Coupe transversale du plan d’armatures de la poutre
110
IV.4. BORDEREAU D’ARMATURES DE LA POUTRE

Tableau n° 20 : Bordereau d’armatures de la poutre
DIAMETRE L.U. L.T. P.U. P.T.
N° DESIGNATION Nombre
(mm) (m) (m) (kg) (kg)
A Poutre longitudinale intermédiaire
Travée AB 12 3,50 4 14,00 0,888 12,432
Travée BC 14 3,50 4 14,00 1,208 16,912
Travée CD 14 3,50 4 14,00 1,208 16,912
Appui B 10 1,75 4 7,00 0,617 4,319
Appui C 10 1,75 4 7,00 0,617 4,319
B Poutre longitudinale extrême
Travée AB 12 3,50 3 10,50 0,888 9,329
Travée BC 12 3,50 5 17,50 0,888 15,540
Travée CD 12 3,50 3 10,50 0,888 9,329
Appui B 12 1,75 2 3,50 0,888 3,108
Appui C 12 1,75 2 3,50 0,888 3,108

Poids total des aciers pour deux poutres 95,308
111
Chapitre V : CALCUL DES PORTIQUES

Sommaire :
V.1. GENERALITES
V.1.1. Notions sur le degré d’hyperstaticité

V.1.2. Calcul des structures hyperstatiques
V.1.3. Choix de la méthode de calcul
V.1.4. Détermination du degré d’hyperstaticité
V.2. POUTRES TRASVERSALES
V.3. COLONNES
V.4. SCHEMA STATIQUE DU PORTIQUE
V.5. INCONNUES
V.6. DETERMINATION DES EQUATIONS D’EQUILIBRE
V.7. CALCUL DES MOMENTS D’ENCASTREMENTS PARFAITS
V.8. EXPRESSIONS DES MOMENTS
V.9. CALCULS DES MNT
V.9.1. Efforts tranchants et moments en travée
V.9.2. Efforts normaux
V.10. DIAGRAMMES MNT

V.10.2. Efforts tranchants
V.10.3. Moments fléchissant
V.11. CALCUL D’ARMATURES
V.11.1. Organigramme
V.11.2. Calcul des armatures de la colonne
V.11.3. Calcul des armatures de la poutre transversale
112
V.1. GENERALITES
V.1.1. Notions sur le degré d’hyperstaticité

Le portique est une structure hyperstatique, son analyse
dépend de son degré d’hyperstaticité ; il en existe deux types :
a. Le degré d’hyperstaticité statique
On appelle degré d’hyperstaticité statique d’une structure,

une grandeur définissant le nombre de liaisons qu’il faut éliminer afin de
transformer une structure hyperstatique donnée en structure isostatique.
b. Le degré d’hyperstaticité géométrique
On appelle degré d’hyperstaticité géométrique une grandeur

définissant le nombre de nœuds qui peuvent tourner et le nombre des
nœuds qui peuvent aussi se déplacer.
V.1.2. Calcul des structures hyperstatiques

Il existe deux groupes de méthodes pour le calcul des structures
hyperstatiques :
 Les méthodes des forces et

 Les méthodes de déformations.
Par conséquent, le degré d’hyperstaticité statique nous
permet de déterminer le nombre d’inconnues surabondantes dont on a
besoin pour analyser une structure par la méthode des forces. Tandis que
le degré d’hyperstaticité géométrique nous permet de déterminer le
nombre de déformations inconnues dont on a besoin pour analyser une
structure par une des méthodes de déformations.
V.1.3. Choix de la méthode de calcul

Le choix entre ces deux méthodes dépendra du faible degré
d’hyperstaticité entre les deux degrés d’ hyperstaticité.
113
V.1.4. Détermination de degré d’hyperstaticité

Le degré d’hyperstaticité est déterminé de deux manières.
a. Ossature du portique
U V W X
3,00m
Q R S T
3,00m
M N O P
3,00m
I J K L
3,00m
E F G H
3,00m
A B C D
5,00m 2,00m 5,00m
Figure n°39: Ossatures du portique à calculer
114
b. Degré d’hyperstaticité statique

 Extérieurement : (N – 1)n
Avec :
- N : nombre d’appuis = 4
- n : nombre d’équations d’équilibre = 3
= (4 – 1) x 3 = 9 inconnues
 Intérieurement : Cf x n
Avec :
- Cf : nombre de contours fermés = 12
- n : nombre d’équations d’équilibre = 3
= 12 x 3 = 36 inconnues
Au total nous avons : 9 + 36 = 45 inconnues
Donc la structure est 45 fois hyperstatique statiquement.
c. Degré d’hyperstaticité géométrique

 Nombre de nœuds qui peuvent tourner : 20
 Nombre de nœuds qui peuvent se déplacer : 5
Au total nous avons : 20 + 5 = 25 inconnues
Donc la structure est 25 fois hyperstatique géométriquement.
Le degré d’hyperstaticité géométrique étant inférieur au

degré d’hyperstaticité statique, nous choisissons la méthode de
déformations pour le calcul de notre portique.
115
V.2. POUTRES TRANSVERSALES

a. Predimensionnement : la travée L = 500cm
 La hauteur ht est telle que: ≤ ht ≤ => ≤ ht ≤
33, 3 cm ≤ ht ≤ 50 cm
Nous optons pour ht = 40cm
 La largeur: bo = => =20cm
Nous prenons bo = 15cm
12
28
20
Figure n°40: Section en Té de la poutre transversale

b. Evaluation des charges sur la poutre transversale
 Poids propre de la poutre
Pp = 0,20x (0,40 – 0,12) x25 = 1,40kN/m x 1,35 = 1,89kN
 Poids de la dalle sur la poutre
Dans les chapitres précédents, nous avions calculé :
- Pour la toiture, Pt = 5,86kN/m
- Pour la dalle, Pd = 3,95kN/m
116
 Mécanisme de ruptures de la poutre transversale
5,00m 5,00m
S’1 S’3
1,75m
P1 S’2 P3
P2
S’’1 S’’3
1,00m
1,75m
S’’2
1,50m 2,00m 1,50m
Figure n°41: Coupe transversale du mécanisme de rupture
 Calcul des surfaces
- S’1= S’’1 = S’3= S’’3 =
Avec :
B : grande base et
b : petite base des trapèzes et du triangle de la figure n° 41 ci – dessus
H : la hauteur.
- S’1= S’’1 = S’3= S’’3 = = 5,69m2
= S1 = S3 = 2 x 5,69 = 11,38m2
- S’2 = S’’2 = = = 1m2
= S2 = 2 x 1 = 2m2
 Charges uniformément réparties sur la poutre transversale
- P1 = Pp + = 1,89 + = 10,88kN/m
- P2 = 1,89 + = 5,84kN/m
- P3 = P1 = 10,88kN/m
117
Pour la toiture :
- P1 = Pp + = 1,89 + = 15,23kN/m
- P2 = 1,89 + = 7,75kN/m
- P3 = P1 = 15,23kN/m
V. 3. COLONNES
a. Predimensionnement
5,00m
C
2,00m
5,00m
3,50m 3,50m 3,50m
Nous allons calculer la colonne C se trouvant dans la zone

hachurée comme indiquée ci haut dans le plan de structure.
118
b. Calcul de l’effort normal total Nt
30
N1 N1= (Pt x S) + Pp
270
C1
N’1= N1 + (Vc1 x b)

N’1
30
270
C2
N’2 N’2= N2 + (Vc2 x b)

30

270
C3
N’3 N’3= N3 + (Vc3 x b)

30
C4
270
N’4 N’4= N4 + (Vc4 x b)

30

270
C5
N’5 = Nt N’5= N5 + (Vc5 x b)
119
Avec :
- S = 3,50m x 3,50m = 12, 25m2: la surface de la zone d’influence ;

- Pt = 5,86kN/m2 : charge de la toiture sur la poutre ;
- Pd = 3,95kN/m2 : charge de la dalle sur la poutre ;
- Vc : volume de chaque colonne
- Pmur = 0,15 x 3,50 x 2,70 x 9 = 12,76kN : poids du mur sur la poutre
- Pp : poids de la poutre longitudinale et transversale.
- C : symbole de la colonne
Sens de la longueur : 3,50 x 0,15 x 0,18 x 25 = 2,36kN
Sens de la largeur : 3,50 x 0,20 x 0,28 x 25 = 4,90kN
= Pp = 2,36 + 4,90 = 7,26kN

 Colonne C1
- Pt = 5,86kN/m2 x 12, 25m2 = 71,79kN
- N1 = (71,79 + 7,26) kN = 79,05kN=7905kg
- B1≥ ; avec B : section de la colonne
fbu = 14,2MPa = 142kg/cm2
B1≥ = 61,85cm2 = 7,7cm  8cm
= B = 8cm x 8cm
- Pc1 = 0,08 x 0, 08 x 2,70 x 25 = 0,432kN
- N’1 = 79,05 + 0,432 = 79,48kN
 Colonne C2
- Pd = 3,95kN/m2 x 12, 25m2 = 48,39kN
- N2 = (48,39 + 7,26 + 12,76 + 79,48) kN = 135,13kN=13513kg
- B2≥ = 105,74cm2 = 10,3cm  10cm
= B = 10cm x 10cm
120
- Pc2 = 0,10 x 0,10 x 2,70 x 25 = 0,675kN

- N’2 = 135,13 + 0,675 = 135,81kN
 Colonne C3
- Pd = 3,95kN/m2 x 12, 25m2 = 48,39kN
- N3 = (48,39+ 7,26 + 12,76 + 135,81) kN = 204,22kN=20422kg
- B3≥ = 159,80cm2 = 12, cm  13cm
= B = 13cm x 13cm
- PC3 = 0,13 x 0,13 x 2,70 x 25 = 1,14kN
- N’3 = 204,22 + 1,14 = 205,36kN
 Colonne C4
- Pd = 3,95kN/m2 x 12, 25m2 = 48,39kN
- N4 = (48,39 + 7,26 + 12,76 + 205,36) kN = 273,77kN=27377kg
- B4≥ = 214,22cm2 = 14,6 cm  15cm
= B = 15cm x 15cm
- PC4 = 0,15 x 0,15 x 2,70 x 25 = 1,52kN
- N’4 = 273,77 + 1,52 = 275,29kN
 Colonne C5
- Pd = 3,95kN/m2 x 12, 25m2 = 48,39kN
- N5 = (48,39 + 7,26 + 12,76 + 275,29) kN = 343,70kN= 34370kg
- B5≥ = 268,94cm2 = 16,4cm  16cm
= B = 16cm x 16cm
- PC5 = 0,16 x 0, 16 x 2, 70 x 25 = 1,73kN
- N’5 = Nt = 343,70 + 1,73 = 345,43kN
Nous adoptions pour toutes les colonnes les dimensions suivantes :
- b= 20cm
- h = 30cm
Donc B = 20cm x 30cm
121
c. calcul du moment d’inertie

 de la colonne
I= = = 45. m4
 de la poutre
I=
Avec b = 20 cm largeur de la poutre et h =40 cm hauteur de la poutre.
= = 107. m4
Nous avons :
IP = 107. m4
IC = 45. m4
= 2,378
Si IC = I, alors IP = 2,378 I
122
V.4. SCHEMA STATIQUE DU PORTIQUE
15,23kN/m 15,23kN/m
7,75kN/m
U V W X
3,00m
10,88kN/m 10,88kN/m
5,84kN/m
Q R S T
3,00m
10,88kN/m 10,88kN/m
5,84kN/m
M N O P
3,00m
10,88kN/m 10,88kN/m
5,84kN/m
I J K L
10,88kN/m 10,88kN/m 3,00m

5,84kN/m
E F G H
3,00m
A B C D
5,00m 2,00m 5,00m
Figure n°42: Schéma statique du portique
123
V.5. LES INCONNUES

E ; F ; G ; H ; I ; J ; K; L; M; N; O; P; Q; R; S; T; U; V; W; X; H; L;
P; T; et X
V.6. DETERMINATION DES EQUATIONS D’EQUILIBRE
Ces équations sont déterminées par rapport aux nœuds :

 Nœud E : MAE + MEF + MEI = 0 (1)
 Nœud F : MFB + MFG + MFJ + MFE = 0 (2)
 Nœud G : MGC + MGH + MGF + MGK = 0 (3)
 Nœud H : MHD + MHG + MHL = 0 (4)
 Nœud I : MIE + MIJ + MIM = 0 (5)
 Nœud J : MJF + MJK + MJN + MJI = 0 (6)
 Nœud K : MKG + MKL + MKO + MKJ = 0 (7)
 Nœud L : MLH + MLP + MLK = 0 (8)
 Nœud M : MMI + MMN + MMQ = 0 (9)
 Nœud N: MNJ + MNO + MNR + MNM = 0 (10)
 Nœud O : MOK + MOP + MOS + MON = 0 (11)
 Nœud P : MPL + MPT + MPO = 0 (12)
 Nœud Q : MQM + MQR + MQU = 0 (13)
 Nœud R : MRN + MRS + MRV + MRQ = 0 (14)
 Nœud S : MSO + MST + MSW + MSR = 0 (15)
 Nœud T : MTP + MTX + MTS = 0 (16)
124
 Nœud U : MUQ + MUV = 0 (17)
 Nœud V : MVR + MVW + MVU = 0 (18)
 Nœud W : MWS + MWX + MWV = 0 (19)
 Nœud X : MXT + MXW = 0 (20)
 ∑HABCD = 0 = HA+ HB+ HC+ HD (21)
 ∑HEFGH = 0 = HE+ HF+ HG+ HH (22)
 ∑HIJKL = 0 = HI+ HJ+ HK+ HL (23)
 ∑HMNOP = 0= HM+ HN+ HO+ HP (24)
 ∑HQRST = 0 = HQ+ HR+ HS+ HT (25)
Nous savons que, pour un tronçon vertical AB de travée LAB

et de moment aux extrémités MAB et MBA ; la force appliquée les efforts
tranchants aux extrémités valent: TAB = - et TBA= .
D’où, en se référant au schéma statique de notre portique,

les équations 21 ; 22 ; 23 ; 24 et 25 deviennent :
HA = - ; HB = - ; HC = - ; HD = -
∑HABCD = 0 = MAE + MEA + MBF + MFB + MCG + MGC + MDH + MHD =0 (21)’
HE = - ; HF = - ; HG = - ; HH = -
∑HEFGH = 0 = MEI + MIE + MFJ + MJF + MGK + MKG + MHL + MLH =0 (22)’
HI = - ; HJ = - ; HK = - ; HL = -
∑HIJKL = 0 = MIM + MMI + MJN + MNJ + MKO + MOK + MLP + MPL =0 (23)’
125
HM = - ; HN = - ; HO = - ; HP = -
∑HMNOP = 0 = MMQ + MQM + MNR + MRN+ MOS + MSO + MPT + MTP =0 (24)’
HQ = - ; HR = - ; HS = - ; HT = -
∑HQRST = 0 = MQU + MUQ + MRV + MVR+ MSW + MWS + MTX + MXT =0 (25)’
V.7. CALCUL DES MOMENTS D’ENCASTREMENT PARFAIT
µ1 = = = 22,67kNm
µ2 = = = 1,95kNm
µ3 = = = 31,73kNm
µ4 = = = 2,58kNm
V.8. EXPRESSIONS DES MOMENTS AUX EXTREMITES DES BARRES

Soit la barre AB des nœuds A et B d’une structure
quelconque :
MAB = (2A + B - ) + µAB
MBA = (A + 2B - ) - µAB
Sans ignorer que les angles de rotation aux appuis encastrés

sont nuls et que le moment d’encastrement parfait est aussi nul pour les
barres non chargées.
126
Nous avons alors:
 AE  JN
MAE = (2A + E - 0) + 0 = 2EIE MJN = 4EIJ + 2EIN
MEA = (A + 2E - 0) – 0 = 4EIE MNJ = 2EIJ + 4EIN

 NR
Par analogie:
MNR = 4EIN + 2EIR
 EI
MRN = 2EIN + 4EIR
MEI = 4EIE + 2EII
MIE = 2EIE + 4EII  RV
MRV = 4EIR + 2EIV
 IM
MVR = 2EIR + 4EIV
MIM = 4EII + 2EIM
MMI = 2EII + 4EIM  CG
MCG = 2EIG
 MQ
MGC = 4EIG
MMQ = 4EIM + 2EIQ
MQM = 2EIM + 4EIQ  GK
MGK = 4EIG + 2EIK
 QU
MKG = 2EIG + 4EIK
MQU = 4EIQ + 2EIU
MUQ = 2EIQ + 4EIU  KO
MKO = 4EIK + 2EIO
 BF
MOK = 2EIK + 4EIO
MBF = 2EIF
MFB = 4EIF  QR
MQR = 9,512EIQ + 4,756EIR =113,35
 FJ
MRQ = 4,756EIQ + 9,512EIR =-113,35
MFJ = 4EIF + 2EIJ
MJF = 2EIF + 4EIJ  UV
MUV = 9,512EIU + 4,756EIV =158,65
 OS
MVU = 4,756EIU + 9,512EIV =-158,65
MOS = 4EIO + 2EIS
MSO = 2EIO + 4EIS
127
 SW  GH
MSW = 4EIS + 2EIW MGH = 9,512EIG + 4,756EIH =113,35
MWS = 2EIS + 4EIW MHG = 4,756EIG + 9,512EIH =-113,35
 DH  KL
MDH = 2EIH - MKL = 9,512EIK + 4,756EIL =113,35

MLK = 4,756EIK + 9,512EIL =-113,35
MHD = 4EIH -
 OP
 HL
MOP = 9,512EIO + 4,756EIP =113,35
MHL = 4EIH + 2EIL- MPO = 4,756EIO + 9,512EIP =-113,35
MLH = 2EIH + 4EIL-  ST
 LP MST = 9,512EIS + 4,756EIT =113,35

MTS = 4,756EIS + 9,512EIT =-113,35
MLP = 4EIL + 2EIP -
 WX
MPL = 2EIL + 4EIP -
MWX = 9,512EIW + 4,756EIX =158,65
 PT MXW = 4,756EIW+9,512EIX =-158,65
MPT = 4EIP + 2EIT -  FG
MTP = 2EIP + 4EIT - MFG = 9,512EIF + 4,756EIG =3,90

MGF = 4,756EIF + 9,512EIG =-3,90
 TX
 JK
MTX = 4EIT + 2EIX -
MJK = 9,512EIJ + 4,756K =3,90
MXT = 2EIT + 4EIX -
MKJ = 4,756EIJ + 9,512EIK =-3,90
 EF
 NO
MEF = 9,512EIE + 4,756EIF =113,35
MNO = 9,512EIN + 4,756EIO =3,90
MFE = 4,756EIE + 9,512EIF =-113,35
MON = 4,756EIN + 9,512EIO =-3,90
128
 IJ  VW
MIJ = 9,512EII + 4,756EIJ =113,35 MVW = 9,512EIV + 4,756EIW =5,16
MJI = 4,756EII + 9,512EIJ=-113,35 MWV = 4,756EIV + 9,512EIW =-5,16
 MN  RS
MMN=9,512EIM+4,756EIN =113,35 MRS = 9,512EIR + 4,756EIS =3,90
MNM = 4,756EIM+ 9,512EIN=-113,35 MSR = 4,756EIR + 9,512EIS =-3,90
Portons ces expressions dans les équations d’équilibre afin

de former le système d’équation { résoudre :
 Nœud E
4EIE + 4EIE + 4,756EIF + 9,512EIE + 2EII = 113,35
= 17,512EIE + 4,756EIF + 2EII = 113,35 (1)
 Nœud F
4EIF + 9,512EIF + 4,756EIG – 3,90 + 4EIF + 2EIJ + 4,756EIE + 9,512EIF
+ 113,35= 0
= 4,756EIE + 27,024EIF + 4,756EIG + 2EIJ = -109,45 (2)
 Nœud G
4EIG + 4EIG + 4,756EIH – 113,35 + 4,756EIF + 9,512EIG + 3,90+
9,512EIG + 2EIK = 0
= 4,756EIF + 27,024EIG + 4,756EIH + 2EIK = -109,45 (3)
 Nœud H
4EIH – 2EIH + 9,512EIH + 4,756EIG +113,35 + 4EIH + 2EIL – 2EIL = 0
= 4,756EIG + 17,512EIH – 2EIH + 2EIL – 2EIL = -113,35 (4)
 Nœud I
2EIE + 4EII + 4EII + 4,756EIJ – 113,35 + 9,512EII + 2EIM = 0
= 2EIE + 17,512EII + 4,756EIJ + 2EIM = 113,35 (5)
129
 Nœud J
2EIF + 4EIJ + 4EIJ + 4,756EIK – 3,90 + 9,512EIJ + 2EIN + 9,512EIJ +
4,756EII + 113,35= 0
= 2EIF + 4,756EII + 27,024EIJ + 4,756EIK + 2EIN = -109,45 (6)
 Nœud K
2EIG + 4EIK + 4EIK + 4,756EIL – 113,35 + 9,512EIK + 2EIO + 4,756EIJ
+ 9,512EIK + 3,90 = 0
= 2EIG + 4,756EIL + 4,756EIJ + 27,024EIK + 2EIO = 109,45 (7)
 Nœud L
2EIH + 4EIL – 2EIL + 4EIL + 2EIP – 2EIP + 4,756EIK + 9,512EIL +
113,35 = 0
= 4,756EIK + 2EIH + 17,512EIL– 2EIL + 2EIP – 2EIP = -113,35 (8)
 Nœud M
2EII + 4EIM + 9,512EIM + 4,756EIN – 113,35 + 4EIM + 2EIQ = 0
= 2EII + 17,512EIM + 4,756EIN + 2EIQ = 113,35 (9)
 Nœud N
2EIJ + 4EIN + 9,512EIN + 4,756EIO – 3,90 + 4EIN + 2EIR + 4,756EIM +
9,512EIN + 113,35=0
= 2EIJ + 4,756EIM + 27,024EIN + 4,756EIO + 2EIR = -109,45 (10)
 Nœud O
2EIK + 4EIO + 9,512EIO + 4,756EIP – 113,35 + 4EIO + 2EIS + 4,756EIN
+ 9,512EIO + 3,90 = 0
= 2EIK + 4,756EIN + 27,024EIO + 4,756EIP + 2EIS = 109,45 (11)
 Nœud P
2EIL + 4EIP – 2EIP + 4EIP + 2EIT – 2EIT + 4,756EIO + 9,512EIP +
113,35 = 0
130
= 2EIL + 4,756EIO + 17,512EIP – 2EIP + 2EIT – 2EIT = -113,35 (12)

 Nœud Q
2EIM + 4EIQ + 9,512EIQ + 4,756EIR – 113,35 + 4EIQ + 2EIU = 0
= 2EIM + 17,512EIQ + 4,756EIR + 2EIU = 113,35 (13)
 Nœud R
2EIN + 4EIR + 9,512EIR + 4,756EIS -3,90 + 4EIR + 2EIV + 4,756EIQ +
9,512EIR + 113,35=0
= 2EIN + 4,756EIQ + 27,024EIR+ 4,756EIS + 2EIV = -109,45 (14)
 Nœud S
2EIO + 4EIS + 9,512EIS + 4,756EIT – 113,35 + 4EIS + 2EIW + 4,756EIR
+ 9,512EIS + 3,90 = 0
= 4,756EIR + 2EIO + 27,024EIS + 4,756EIT + 2EIW = 109,45 (15)
 Nœud T
2EIP + 4EIT – 2EIT + 4EIT + 2EIX - 2EIX + 4,756EIS + 9,512EIT +
113,35 = 0
= 4,756EIS + 2EIP + 17,512EIT – 2EIT + 2EIX – 2EIX = -113,35 (16)
 Nœud U
2EIQ + 4EIU + 9,512EIU + 4,756EIV – 158,65 = 0
= 2EIQ + 13,512EIU + 4,756EIV = 158,65 (17)
 Nœud V
2EIR + 4EIV + 9,512EIV + 4,756EIW – 5,16 + 4,756EIU + 9,512EIV +
158,65 =0
= 2EIR + 4,756EIU + 23,024EIV + 4,756EIW = -153,49 (18)
 Nœud W
2EIS + 4EIW + 9,512EIW + 4,756EIX – 158,65 + 4,756EIV + 9,512EIW +
5,16 = 0
131
= 2EIS + 4,756EIV + 23,024EIW + 4,756EIX = 153,49 (19)

 Nœud X
2EIT + 4EIX - 2EIX + 4,756EIW + 9,512EIX + 158,65 = 0
= 2EIT + 4,756EIW + 13,512EIX – 2EIX = -158,65 (20)
∑HABCD = 0 =2EIE + 4EIE + 2EIF + 4EIF + 2EIG + 4EIG + 2EIH - 2EIH
+ 4EIH - 2EIH = 0
= 6EIE + 6EIF + 6EIG + 6EIH - 6EIH=0 (21)
∑HEFGH = 0 = 4EIE + 2EII + 2EIE + 4EII + 4EIF + 2EIJ + 2EIF+ 4EIJ
+4EIG + 2EIK + 2EIG + 4EIK + 4EIH + 2EIL - 2EIL +
2EIH+ 4EIL - 2EIL = 0
= 6EIE + 6EIF + 6EIG + 6EIH + 6EII + 6EIJ + 6EIK + 6EIL -
6EIL=0 (22)
∑HIJKL = 0 = 4EII + 2EIM + 2EII + 4EIM + 4EIJ + 2EIN + 2EIJ+ 4EIN
+4EIK + 2EIO + 2EIK + 4EIO + 4EIP + 2EIT - 2EIP +
2EIL+ 4EIP - 2EIP = 0
= 6EII + 6EIJ + 6EIK + 6EIL+ 6EIM + 6EIN + 6EIO + 6EIP –
6EIP=0 (23)
∑HMNOP = 0 = 4EIM + 2EIQ + 2EIM + 4EIQ + 4EIN + 2EIR + 2EIN +
4EIR +4EIO + 2EIS + 2EIO + 4EIS + 4EIP + 2EIT - 2EIT
+ 2EIP+ 4EIT - 2EIT = 0
= 6EIM + 6EIN + 6EIO + 6EIP+ 6EIQ + 6EIR + 6EIS + 6EIT –
6EIT=0 (24)
∑HQRST = 0 = 4EIQ + 2EIU + 2EIQ + 4EIU + 4EIR + 2EIV + 2EIR +
4EIV +4EIS + 2EIW + 2EIS + 4EIW + 4EIT + 2EIX - 2EIX
+ 2EIT + 4EIX - 2EIX = 0
= 6EIQ + 6EIR + 6EIS + 6EIT+ 6EIU + 6EIV + 6EIW + 6EIX –
6EIX=0 (25)
132
Ainsi, nous avons un système de 25 équations à 25 inconnues à résoudre par la méthode matricielle:
 Nœud E :
17,512EIE + 4,756EIF + 0EIG + 0EIH + 2EII = 113,35
 Nœud F :
4,756EIE + 27,024EIF + 4,756EIG + 0EIH + 0EII + 2EIJ = -109,45
 Nœud G :
0EIE + 4,756EIF + 27,024EIG + 4,756EIH + 0EII + 0EIJ + 2EIK = -109,45
 Nœud H :
0EIE + 0EIF + 4,756EIG + 17,512EIH – 2EIH + 0EII + 0EIJ + 0EIK + 2EIL – 2EIL = -113,35
 Nœud I :
2EIE + 0EIF + 0EIG + 0EIH + 17,512EII + 4,756EIJ + 0EIK + 0EIL + 2EIM = 113,35
 Nœud J :
0EIE + 2EIF + 0EIG + 0EIH + 4,756EII + 27,024EIJ + 4,756EIK + 0EIL + 0EIM + 2EIN = -109,45
 Nœud K :
0EIE + 0EIF + 2EIG + 0EIH + 0EII+4,756EIJ+27,024EIK +4,756EIL+0EIM+0EIN+2EIO = 109,45
133
 Nœud L :
0EIE+0EIF+0EIG+2EIH+0EII+0EIJ+4,756EIK+17,512EIL–2EIL+0EIM+0EIN+0EIO+2EIP
–2EIP=-113,35
 Nœud M :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+2EII+0EIJ+0EIK+0EIL+17,512EIM+4,756EIN+0EIO+0EIP+2EIQ= 113,35
 Nœud N :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII+2EIJ+0EIK+0EIL+4,756EIM+27,024EIN+4,756EIO+0EIP+0EIQ
+2EIR=-109,45
 Nœud O :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII+0EIJ+2EIK+0EIL+0EIM+4,756EIN+27,024EIO+4,756EIP+0EIQ
+0EIR + 2EIS = 109,45
 Nœud P :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII+0EIJ+0EIK+2EIL+0EIM+0EIN+4,756EIO+17,512EIP+2EIP+0EIQ
+0EIR +0EIS +2EIT –2EIT = -113,35
134
 Nœud Q :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII +0EIJ +0EIK +0EIL +2EIM +0EIN +0EIO+0EIP + 17,512EIQ +
4,756EIR +0EIS +0EIT + 2EIU = 113,35
 Nœud R :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII+0EIJ+0EIK+0EIL+0EIM+2EIN+0EIO+0EIP+4,756EIQ+27,034EIR
+4,756EIS+0EIT +0EIU+2EIV = -109,45
 Nœud S :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII+0EIJ+0EIK+0EIL+0EIM+0EIN+2EIO+0EIP+0EIQ+4,756EIR
+27,024EIS+4,756EIT+0EIU+0EIV+2EIW = 109,45
 Nœud T :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII+0EIJ+0EIK+0EIL+0EIM+0EIN+0EIO+2EIP+0EIQ +0EIR
+4,756EIS+17,512EIT –2EIT+0EIU+0EIV+0EIW +2EIX – 2EIX = -113,35
 Nœud U :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII+0EIJ+0EIK+0EIL+0EIM+0EIN+0EIO+0EIP +2EIQ +0EIR
+0EIS+0EIT +13,512EIU + 4,756EIV +0EIW +0EIX = 158,65
135
 Nœud V :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII+0EIJ+0EIK+0EIL+0EIM+0EIN+0EIO+0EIP +0EIQ +2EIR
+0EIS+0EIT + 4,756EIU + 23,024EIV + 4,756EIW +0EIX = -153,49
 Nœud W :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII+0EIJ+0EIK+0EIL+0EIM+0EIN+0EIO+0EIP +0EIQ +0EIR +2EIS
+0EIT + 0EIU + 4,756EIV + 23,024EIW + 4,756EIX = 153,49
 Nœud X :
0EIE+0EIF+0EIG+0EIH+0EII+0EIJ+0EIK+0EIL+0EIM+0EIN+0EIO+0EIP +0EIQ +0EIR +0EIS
+2EIT + 0EIU +0EIV + 4,756EIW +13,512EIX –2EIX = -158,65
 ∑HABCD = 0
6EIE + 6EIF + 6EIG + 6EIH - 6EIH +0EII+0EIJ+0EIK+0EIL+0EIM+0EIN+0EIO+0EIP +0EIQ +0EIR
+0EIS +0EIT + 0EIU +0EIV +0EIW + 0EIX =0
 ∑HEFGH = 0
6EIE + 6EIF + 6EIG + 6EIH + 6EII + 6EIJ + 6EIK + 6EIL - 6EIL+0EIM+0EIN+0EIO+0EIP +0EIQ
+0EIR +0EIS +0EIT + 0EIU +0EIV +0EIW + 0EIX =0
136
 ∑HIJKL = 0
0EIE + 0EIF + 0EIG + 0EIH + 6EII + 6EIJ + 6EIK + 6EIL+ 6EIM + 6EIN + 6EIO + 6EIP – 6EIP+0EIQ
+0EIR +0EIS +0EIT + 0EIU +0EIV +0EIW + 0EIX =0
 ∑HMNOP = 0
0EIE + 0EIF + 0EIG + 0EIH + 0EII + 0EIJ + 0EIK + 0EIL+ 6EIM + 6EIN + 6EIO + 6EIP+ 6EIQ + 6EIR
+ 6EIS + 6EIT – 6EIT+0EIU +0EIV +0EIW + 0EIX =0
 ∑HQRST=0=
0EIE + 0EIF + 0EIG + 0EIH + 0EII + 0EIJ + 0EIK + 0EIL+ 0EIM + 0EIN + 0EIO + 0EIP +6EIQ+ 6EIR+
6EIS+6EIT+6EIU+6EIV+6EIW+6EIX–6EIX=0
137
La résolution manuelle d’une telle matrice peut nous

amener à commettre des erreurs ; c’est pourquoi nous avons utilisé le
logiciel MATLAB avec la formule suivante:
X = inv (a’*a)*a’*b
Où:
- X : les valeurs des angles cherchées ;
- a : la matrice,
- a’ : la transposée de la matrice et
- b : les termes indépendants.
Tableau n° 21 : Les valeurs angles de rotation et des déplacements
Angle de rotation Valeurs des angles

EIE 7,33672
EIF -4,60146
EIG -2,41793
EIH -6,81760
EII 3,37696
EIJ -4,24690
EIK 5,10070
EIL -4,89761
EIM 29,86867
EIN -12,89924
EIO 9,96788
EIP -24,64780
EIQ -177,55769
EIR 29,08519
EIS 4,22517
EIT -42,30634
EIU 45,99187
EIV -22,64020
EIW 19,10665
EIX -39,35881
EIH -6,50028
EIL -7,16713
EIP 1,62265
EIT -184,26416
EIX -183,45436
138
Nous remplaçons ces valeurs des angles de rotation dans les

expressions de moments aux extrémités des barres afin de trouver les
valeurs de ces moments
 AE
MAE = 2 x 7,33672 =14,67kNm
MEA = 4 x 7,33672 = 29,35kNm
 EI
MEI = (4 x 7,33672) + (2 x 3,37696)=36,10kNm
MIE = (2 x 7,33672) + (4 x 3,37696)=28,18kNm
 IM
MIM = (4 x 3,37696) + (2 x 29,86867) =73,25kNm
MMI = (2 x 3,37696) + (4 x 29,86867) = 126,23kNm
 MQ
MMQ = (4 x 29,86867) + 2 x (-177,55769) = -235,64kNm
MQM = (2 x 29,86867) + 4 x (-177,55769) = -650,49kNm
 QU
MQU = 4 x (-177,55769) + (2 x 45,99187) = -618,25kNm
MUQ = 2 x (-177,55769) + (4 x 45,99187)=-171,15kNm
 BF
MBF = 2 x (-4,60146) =-9,20kNm
MFB = 4 x (-4,60146) = -18,41kNm
 FJ
MFJ = 4 x (-4,60146) + 2 x (-4,24690)= -35,39kNm
MJF = 2 x (-4,60146) + 4 x (-4,24690)= -26,19kNm
 OS
MOS = (4 x 9,96788) + (2 x 4,22517)= 48,32kNm
MSO = (2 x 9,96788) + (4 x 4,22517)= 36,84kNm
139
 SW
MSW = (4 x 4,22517) + (2 x 19,10645)= 55,11kNm
MWS = (2 x 4,22517) + (4 x 19,10645)=84,88kNm
 DH
MDH = 2 x (-6,81760) – 2 x (-6,50028)=-0,63kNm
MHD = 4 x (-6,81760) - 2 x (-6,50028)= -14,27kNm
 HL
MHL = 4 x (-6,81760) + 2 x (-4,89761) – 2 x (-7,16713)= -22,73kNm
MLH = 2 x (-6,81760) + 4 x (-4,89761) – 2 x (-7,1671)=-18,89kNm
 LP
MLP = 4 x (-4,89761) + 2 x (-24,64780) - (2 x 1,62265)= -72,13kNm
MPL = 2 x (-4,89761) + 4 x (-24,64780) - (2 x 1,62265)= -111,63kNm
 PT
MPT = 4 x (-24,64780) + 2 x (-42,30634) – 2 x (-184,26416) = 185,35kNm
MTP = 2 x (-24,64780) + 4 x (-42,30634) - 2 x (-184,26416) = 150,01kNm
 TX
MTX = 4 x (-42,30634) + 2 x (-39,35881) – 2 x (-183,45436) = 118,97kNm
MXT = 2 x (-42,30634) + 4 x (-39,35881) - 2 x (-183,45436) = 124,86kNm
 EF
MEF = (9,512 x 7,33672) + 4,756 x (-4,60146) - 113,35= -65,45kNm
MFE = (4,756 x 7,33672) + 9,512 x (-4,60146) +113,35 = 104,47kNm
 IJ
MIJ = (9,512 x 3,37696) + 4,756 x (-4,24690) -113,35 = -101,43kNm
MJI = (4,756 x 3,37696) + 9,512 x (-4,24690) +113,35= 89,01kNm
 MN
MMN= (9,512 x 29,86867) +4,756 x (-12,89924) -113,35= 109,41kNm
MNM = (4,756 x 29,86867) + 9,512 x (-12,89924) +113,35= 132,71kNm
140
 RS
MRS = (9,512 x 29,08519) + (4,756 x 4,22517) - 3,90 = 292,85kNm
MSR = (4,756 x 29,08519) + (9,512 x 4,22517) + 3,90= 182,42kNm
 JN
MJN = 4 x (-4,24690) + 2 x (-12,89924) = -42,79kNm
MNJ = 2 x (-4,24690) + 4 x (-12,89924) = -60,09kNm
 NR
MNR = 4 x (-12,89924) + (2 x 29,08519)= 6,57kNm
MRN = 2 x (-12,89924) + (4 x 29,08519) = 90,54kNm
 RV
MRV = (4 x 29,08519) + 2 x (-22,64020) = 71,06kNm
MVR = (2 x 29,08519) + 4 x (-22,64020)= -32,39kNm
 CG
MCG = 2 x (-2,41793) =-4,84kNm
MGC = 4 x (-2,41793) = -9,67kNm
 GK
MGK = 4 x (-2,41793) + (2 x 5,10070) = 5,37kNm
MKG = 2 x (-2,41793) + (4 x 5,10070)= 15,57kNm
 KO
MKO = (4 x 5,10070) + (2 x 9,96788) = 40,34kNm
MOK = (2 x 5,10070) + (4 x 9,96788)= 50,07kNm
 QR
MQR = 9,512 x (-177,55769) +(4,756 x 29,08519) - 113,35= -1663,95kNm
MRQ = 4,756 x (-177,55769) + (9,512 x 29,08519) +113,35 =-454,46kNm
 UV
MUV = (9,512 x 45,99187) + 4,756 x (-22,64020) -158,65=171,15kNm
MVU = (4,756 x 45,99187) + 9,512 x (-22,64020) + 158,65= 162,03kNm
141
 GH
MGH = 9,512 x (-2,41793) + 4,756 x (-6,81760) - 113,35=-168,77kNm
MHG = 4,756 x (-2,41793) + 9,512 x (-6,81760) + 113,35=37,00kNm
 KL
MKL = (9,512 x 5,10070) + 4,756 x (-4,89761) - 113,35= -88,13kNm
MLK = (4,756 x 5,10070) + 9,512 x (-4,89761) + 113,35=91,02kNm
 OP
MOP = (9,512 x 9, 96788) + 4,756 x (-24, 64780) - 113, 35=-135,76kNm
MPO = (4,756 x 9, 96788) + 9,512 x (-24, 64780) + 113, 35= -73,69kNm
 ST
MST = (9,512 x 4,22517) + 4,756 x (-42,30634) - 113,35=-274,37kNm
MTS = (4,756 x 4,22517) + 9,512 x (-42,30634) + 113,35= -268,97kNm
 WX
MWX = (9,512 x 19,10665) + 4,756 x (-39,35881) - 158,65= -164,10kNm
MXW = (4,756 x 19,10665) +9,512 x (-39,35881) + 158,65= -124,86kNm
 FG
MFG = 9,512 x (-4,60146) + 4,756 x (-2,41793) - 3,90=-59,17kNm
MGF = 4,756 x (-4,60146) + 9,512 x (-2,41793) + 3,90=-20,40kNm
 JK
MJK = 9,512 x (-4,24690) + (4,756 x 5,10070) - 3,90= -20,04kNm
MKJ = 4,756 x (-4,24690) + (9,512 x 5,10070) + 3,90= 32,22kNm
 NO
MNO = 9,512 x (-12,89924) + (4,756 x 9,96788) - 3,90= -79,19kNm
MON = 4,756 x (-12,89924) + (9,512 x 9,96788) + 3,90= 37,37kNm
 VW
MVW = 9,512 x (-22,64020) + (4,756 x 19,10645) - 5,16= -129,64kNm
MWV = 4,756 x (-22,64020) + (9,512 x 19,10645) + 5,16= 79,22kNm
142
V.9. CALCUL DES EFFORTS NORMAUX ; EFFORTS TRANCHANTS ET

MOMENTS EN TRAVEE
V.9.1. Efforts tranchants et Moments en travée

 Travée EF MEF
10,88kN/m MFE
MEF = -65,45kNm
MFE = 104,47kNm
E F
5,00m
TEF = - = -61,18kN
TFE = + = 61,18kN
MEF = – 65,45 = 106,56kNm
MFE = – 104,47 = 67,54kNm
MIJ
 Travée IJ 10,88kN/m MJI
MIJ = -101,43kNm
MJI = 89,01kNm I J
5,00m
TIJ = - = -65,29kN
TJI = + = 65,29kN
MIJ = -101,43 = 94,47kNm
MJI = – 89,01 = 106,89kNm
143
 Travée MN
MMN
MMN = 109,41kNm 10,88kN/m MNM
MNM = 132,71kNm
M N
5,00m
TMN = - = -31,86kN
TNM = + = 31,86kN
MMN = – 109,41 = -62,76kNm
MNM = – 132,71 = -86,06kNm
 Travée QR MQR
MRQ
MQR = -1663,95kNm 10,88kN/m
MRQ = -45,46kNm
Q R
5,00m
TQR = - = -350,90kN
TRQ = + = 350,90kN
MQR = – 1663,95 = 3965,65kNm
MRQ = – 45,46 = 5613,13 kNm
 Travée UV MUV MVU

15,23kN/m
MUV = 171,15kNm
MVU = 162,03kNm U V
5,00m
144
TUV = - = -36,25kN
–
TVU = + = 36,25kN
MUV = – 171,15 = -128,01kNm
MVU = – 162,03 = -118,89kNm
 Travée GH MGH
10,88kN/m MHG
MGH = -168,77kNm
MHG = 37,00kNm G H
5,00m
TGH = - = -68,35kN
THG = + = 68,35kN
MGH = – 168,77 = 45,92kNm
MHG = – 37,00 = 177,69kNm
 Travée KL MKL
10,88kN/m MLK
MKL = -88,13kNm
MLK = 91,02kNm K L
5,00m
TKL = - = -63,03kN
TLK = + = 63,03kN
MKL = – 88,13 = 94,44kNm
MLK = – 91,02 = 91,55kNm
145
 Travée OP
MOP
MOP = -135,76kNm 10,88kN/m MPO
MPO = -73,69kNm
O P
5,00m
–
TOP = - = -69,09kN
–
TPO = + = 69,09kN
MOP = – 135,76 = 83,61kNm
MPO = – 73,69 = 145,68kNm
 Travée ST
MST
MST = -274,37kNm 10,88kN/m MTS
MTS = -268,97kNm
S T
5,00m
–
TST = - = -135,87kN
TTS = - = 135,87kN
MST = – 274,37 = 574,01kNm
MTS = – 268,97 = 579,41kNm
 Travée WX MWX
MWX = -164,10kNm 15,23kN/m MXW
MXW = -124,86kNm
W X
5,00m
146
–
TWX = - = -95,87kN
TXW = + = 95,87kN
MWX = – 164,10 = 137,64kNm
MXW = – 124,86 = 176,88kNm
 Travée FG MFG MGF

MFG = -59,17kNm 5,84kN/m
MGF = -20,40kNm
G F
2,00m
T FG = - = -45,63kN
TGF = + = 45,63kN
MFG = – 59,17 = 119,09kNm
MGF = – 20,40 = 157,86kNm

MJK MKJ
 Travée JK 5,84kN/m
MJK = -20,04kNm
MKJ = 32,22kNm J K
2,00m
T JK = - = -31,97kN
TKJ = + = 31,97kN
MJK = – 20,04 = 67,47kNm
MKJ = – 32,22 = 67,47kNm
147
 Travée NO MNO MNO

MNO = -79,19kNm 5,84kN/m
MON = 37,37kNm
N O
2,00m
T NO = - = -64,12kN
TON = + = 64,12kN
MNO = – 79,19 = 272,81kNm
MON = – 37,37 = 314,63kNm
 Travée RS MRS MSR

MRS = 292,85kNm 5,84kN/m
MSR = 182,42kNm
R S
2,00m
–
TRS = - = - 49,38kN
–
TSR = + = - 49,38kN
MRS = – 292,85 = -84,08kNm
MSR = – 182,42 = 26,35kNm
 Travée VW MVW MWV

MVW = -129,64kNm 7,75kN/m
MWV = 79,22kNm
R S
2,00m
148
–
T VW = - = -112,18kN
TWV = + = 112,18kN
MVW = – 129,64 = 682,25kNm
MWV = – 79,22 = 732,67kNm
 Colonne AE  Colonne EI
MEA
MIE
MAE = 14,67kNm E MEI = 36,10kNm
I
MEA = 29,35kNm MIE = 28,18kNm
3,00m
3,00m
–
TAE = = 4,89kN TEI = = 2,64kN
– TIE = = 2,64kN
TEA = = 4,89kN
E
A
 Colonne MQ
MEI
MAE
 Colonne IM
MQM
M MMI
MMQ = -235,64kNm
MIM = 73,25kNm
MQM= -650,49kNm
Q
MMI = 125,23kNm
3,00m
3,00m
M
I
MMQ
MIM
–
TIM = = 17,33kN TMQ = = 138,28kN
TMI = = 17,33Kn TQM = = 138,28kN
149
 Colonne QU  Colonne FJ
U MUQ
MJF
MQU = -612,25kNm MFJ = -35,39kNm
MUQ= -171,15kNm MJF= -26,19kNm
J
3,00m
3,00m
Q
F
MQU
MFJ
TQU = = 147,03kN TFJ = = 3,07kN
TUQ = = 147,03kN TJF = = 3,07kN
N MNJ
MFB
 Colonne BF  Colonne JN
MBF = -9,20kNm MJN = -42,79kNm
F
MFB = -18,41kNm MNJ = -60,09kNm

3,00m
3,00m
J
B
MJN
MBF
T BF = = 3,07kN T JN = = 5,77kN
TFB = = 3,07kN TNJ = = 5,77kN
150
 Colonne NR  Colonne CG
MGC
MRN
MNR = 6,57kNm MCG = -4,84kNm
MRN= 90,54kNm MGC= -9,67kNm
G
R
3,00m
3,00m
TNR = = 27,99kN TCG = = 1,67kN
TRN = = 27,99kN TGC = = 1,67kN
C
N
MCG
MNR
 Colonne RV  Colonne GK
MKG
F MFB
MRV = 71,06kNm MGK = 5,37kNm
K
MVR= -32,39kNm MKG = 15,57kNm
3,00m
3,00m
G
B
MKG
MBF
TRV = = 34,48kN TGK = = 3,40kN
TVR = = 34,48kN TKG = = 3,40kN
151
 Colonne KO  Colonne SW
W MWS
O MOK
MKO = 40,34kNm MSW = 55,11kNm
MOK= 50,07kNm MWS= 84,88kNm
3,00m
3,00m
TKO = = 3,24kN TSW = = 9,92kN
–
TOK = = 3,24kN TWS = = 9,92kN
K
S MSW
MKO
 Colonne OS  Colonne DH
H MHD
MSO
MOS = 48,32kNm MDH = -0,63kNm

MSO= 36,84kNm
S
MHD= -14,27kNm
3,00m
3,00m
O
D
MOS
MDH
TOS = = 3,83kN TDH = = 4,55kN
TSO = = 3,83kN THD = = 4,55kN
152
 Colonne HL  Colonne PT
MLH
MTP
MHL = -22,73kNm MPT = 185,35kNm
MLH= -18,89kNm MTP = 150,01kNm
T
L
3,00m
3,00m
THL = = 1,28kN TPT = = 11,78kN
TLH = = 1,28kN H TTP = = 11,78kN
P
MHL
MPT
 Colonne LP  Colonne TX
MXT
MPL
MLP = -72,13kNm MTX = 118,97kNm

MXT = 124,86kNm
X
MPL = -111,63kNm
P
3,00m
3,00m
T
L
MTX
MLP
TLP = = 13,17kN TTX = = 1,96kN
TPL = = 13,17kN TXT = = 1,96kN
153

1. Efforts normaux des poutres
L’effort normal dans une poutre sur un nœud vaut la somme
des efforts tranchants des colonnes sur le même nœud.
En effet :
NEF = TAE + TEI = -4,89 + 2,64 = -2,25kN
NFG = TBF + TFJ = 3,07 – 3,07 = 0kN
NGH = TCG + TGK = 1,67 – 3,40 = -1,73kN
NIJ = TEI + TIM = 2,64 – 17,33 = -14,69kN
NJK = TFJ + TJN = -3,07 + 5,77 = 2,70kN
NKL = TGK + TKO = -3,40 – 3,24 = -6,64kN
NMN = TIM + TMQ = -17,33 + 138,28 = 120,95kN
NNO = TJN + TNR = -5,77 – 27,99 = -33,76kN
NOP = TKO + TOS = -3,24 + 3,83 = 0,59kN
NQR = TMQ + TQU = 138,28 – 147,03 = -8,75kN
NRS = TNR + TRV = -27,99 + 34,48 = 6,49kN
NST = TOS + TSW = 3,83 – 9,92 = -6,09kN
NUV = TQU = -147,03kN
NVW = TRV = 34,48kN
NWX = TSW = -9,92kN
2. Efforts normaux des colonnes
L’effort normal dans une colonne sur un nœud vaut la
somme des efforts tranchants des poutres sur le même nœud.
NUQ = TUV = 36,25kN
NQM = NUQ + TQR = 36,25 + 350,90 = 387,15kN
NMI = NQM + TMN = 387,15 + 31,86 = 419,01kN
NIE = NMI + TIJ = 419,01 + 65,29 = 484,30kN
154
NEA = NIE + TEF = 484,30 + 61,18 = 545,48kN

NVR = TVW + TVU = 112,18 + 36,25 = 148,43kN
NRN = TRS + TRQ + NVR = -49,38 + 350,90 + 148,43 = 449,95kN
NNJ = TNO + TNM + NRN = 64,12 + 350,90 + 449,95 =864,97kN
NJF = TJK + TJI + NNJ = 31,97 + 65,29 + 864,97 =962,23kN
NFB = TFG + TFE + NJF = 45,63 + 61,18 + 962,23 = 1069,04kN
NWS = TWX + TWV = 95,87 + 112,18 = 208,05kN
NSO = TST + TSR + NWS = 135,87 – 49,38 + 208,05 = 294,54kN
NOK = TOP + TON + NSO = 69,09 + 64,12 + 294,54 = 427,75kN
NKG = TKL + TKJ + NOK = 63,03 + 31,97 + 427,75 = 522,75kN
NGC = TGH + TGF + NKG = 68,35 + 45,63 + 522,75 = 636,73kN
NXT = TXW = 95,87kN
NTP = TTS + NXT = 135,87 + 95,87 = 231,74kN
NPL = TPO + NTP = 69,09 + 231,74 = 300,83kN
NLH = TLK + NPL = 63,03 + 300,83 = 363,86kN
NHD = THG + NLH = 68,35 + 363,86 = 427,21kN
Tableau n° 22: Récapitulation des valeurs MNT
N° NOEUDS MOMENT EFFORT NORMAL EFFORT TRANCHANT
A 14,67 -4,89
1 545,48
E 29,35 4,89
E 36,10 2,64
2 484,30
I 28,18 -2,64
I 73,25 -17,33
3 419,01
M 125,23 17,33
4 M -235,64 387,15 138,28
155
Q -650,49 -138,28
Q -612,25 -147,03
5 36,25
U -171,15 147,03
E -65,45 61,18
6 -2,25
F 104,47 61,18
I -101,43 65,29
7 -14,69
J 89,01 65,29
M 109,41 31,86
8 120,95
N 132,71 31,86
Q -1663,95 350,90
9 -8,75
R -45,46 350,90
U 171,15 36,25
10 -147,03
V 162,03 36,25
B -9,20 3,07
11 1069,04
F -18,41 -3,07
F -35,39 -3,07
12 962,23
J -26,19 3,07
J -42,79 5,77
13 864,97
N -60,09 -5,77
N 6,57 -27,99
14 449,95
R 90,54 27,99
156
R 71,06 34,48
15 148,48
V -32,39 -34,48
F -59,17 45,63
16 0
G -20,40 45,63
J -20,04 31,97
17 2,70
K 32,22 31,97
N -79,19 64,12
18 -33,76
O 37,37 64,12
R 292,85 -49,38
19 6,49
S 182,42 -49,38
V -129,64 112,18
20 34,48
W 79,22 112,18
C -4,84 1,67
21 636,73
G -9,67 -1,67
G 5,37 -3,40
22 522,75
K 15,57 3,40
K 40,34 -3,24
23 427,75
O 50,07 3,24
O 48,32 3,83
24 294,54
S 36,84 -3,83
25 S 55,11 208,05 -9,92
157
W 84,88 9,92
G -168,77 68,35
26 -1,73
H 37,00 68,35
K -88,13 63,03
27 -6,64
L 91,02 63,03
O -135,76 69,09
28 0,59
P -73,69 69,09
S -274,37 135,87
29 -6,09
T -268,97 135,87
W -164,10 95,87
30 -9,92
X -124,86 95,87
D -0,63 4,55
31 427,21
H -14,27 -4,55
H -22,73 -1,28
32 363,86
L -18,89 1,28
L -72,13 13,17
33 300,83
P -111,63 -13,17
P 185,35 11,78
34 231,74
T 150,01 -11,78
T 118,97 -1,96
35 95,87
X 124,86 1,96
158
V.10. DIAGRAMMES DES EFFORTS NORMAUX ; EFFORTS TRANCHANTS ET

MOMENTS FLECHISSANTS
Nous représentons seulement les allures de chaque
diagramme, leurs valeurs sont reprises dans le tableau n° 22 ci – haut.
U V W X
Q R S T
M N O P
I J K L
E F G H
A B C D
159
V.10.2. Efforts tranchants
U V W X
Q R S T
M N O P
I J K L
E F G H
A B C D
160
V.10. 3. Moments fléchissant
-
- - -
V W X
+ U +
- + + -
-
- + +
+
- - -
Q + R + S T
- + +
- +
+
+ -
- -O- - -
M + N P
+ + +
- +
- -
+ I - - - - L-
+ J + K +
+ + +
-
-
+
E - F- -G- - - H-
+ + + + +
- +
+ - - -
A B C D
161
V.11. CALCUL D’ARMATURES

Nous nous proposons de calculer les armatures de la
colonne la plus sollicitée suivant le diagramme de moments et des efforts
normaux. Ainsi, toutes les colonnes travaillent en flexion composée.
a. Sections partiellement comprimées
- On calcule Mu (fictif) = Mu + Nu (d - )
= Nu (e + d - )
- On calcule les armatures d’une section en flexion simple avec le

moment Mu (fictif) => As (fictif).
- Les aciers comprimés auront une section avec un moment Mu.
- Les aciers tendus auront une section : As = [As (fictif) - ]
- Les armatures minimales à utiliser auront une section :
Amin ≥ Max [ ; 0,23b.d ]
b. Sections entièrement comprimées

 1er cas : 0 ≤ x ≤ 0,19
- Les aciers inférieurs As sont inutiles
- Les aciers supérieurs :
HAFeE400 => = = 348MPa
HAFeE500 =>
Si x ≥ 0,004 => = = 435MPa
Si x < 0,004 => = 400 + 526 MPa
=
As = 0
162
 2ème cas : x< 0
HAFeE400 => = = 348MPa
HAFeE500 => = Es = 400MPa
As = -
V.11.1. Calcul des armatures de la colonne

Nous nous proposons de calculer les armatures de la
colonne la plus chargée.
a. Sollicitations de la colonne :
 Effort normal : Nu = 345,43kN = 0,34543MN
 Moment ultime : Mu = MMQ = 650,49kNm =0,65049MNm
b. Armatures longitudinales
- = = = 0,405
- = 0,405 < 0,81

- La table nous donne comme valeur d’excentricité critique relative :
ζ= f ( ) = 0,1507
- Excentricité initiale: e = = = 0,18
- eNc = ζ x h = (0,1507) x 0,18 = 0,28m

- e ≤ eNc => section entièrement comprimée
 E.L.U non atteint
 = 4cm2/m x périmètre
 = 4cm2 /mx [(0,30 + 0,20) x2]
 = 4cm2 /mx 1,00 m= 4,00cm2 soit 5HA12 = 5,65cm2
163
c. Armatures transversales
Tu = TMQ = 138,28kN = 0,13828MN
 = = 2,30MPa
 = < = 3,33MPa pas de barres relevées.
 ≥ = = 4mm => = 6mm
 = x2 = 0,565cm2
 St ≤
 Avec :
 =1,15
 K =1 cas courant de la flexion simple avec des armatures
droites
 ftj=1,8MPa
 St ≤ = ≤16, 5.
 Nous prenons St = 16cm ; prenons l’espacement St = 15cm.
164
d. Plan d’armatures de la colonne la plus chargée

COUPE TRANSVERSALE DE LA COLONNE RECTANGULAIRE
60 10HA12
HA6
30
15
15
20
COUPE TRANSVERSALE DE LA COLONNE CIRCULAIRE
10HA12
HA6
60
30
Figure n° 43 : Plan d’armatures et coupes de la colonne
165
V.11.2. Calcul des armatures de la poutre transversale

Nous allons calculer une trame et les résultats seront
uniformisés pour toutes les poutres transversales.
Tableau n° 23: Différents moments de la trame E – F – G – H
Efforts tranchant Moment { l’appui Moment en travée

Point Travées
(kN) (kNm) (kNm)
E E–F 61,18 65,45 67,54

F–E 61,18 104,47 106,56
F
F–G 45,63 59,17 119,09
G–F 45,63 20,40 157,86
G
G–H 68,35 168,77 177,69
H H–G 68,35 37,00 45,92
a. Calcul d’armatures
 Armatures longitudinales
1. Travée EF
 Mu = 64,54kNm = 0,06454MNm
 = = = 0,166

= 1,25x( )) = 0,228
 Yu = d. = 0,37x0,228 = 0,0844m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,37– (0,4x0, 0844) = 0,306m
=As = 6,06cm2 soit 4HA14 dont Aréelle= 6,16cm2
166
2. Travées FG
 Mu = 119,09kNm = 0,11909MNm
 = = = 0,0306
= 0, 0306< =0,186 Pivot A
 Position de l’axe neutre : = 1,25x ( )=0,0389

 Yu = d. = 0,37 x 0,0389 = 0,0144m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,37 – (0,4x0, 0144) = 0,364m
3. Travées GH
 Mu = 45,92kNm = 0,04592MNm
 = = = 0,118
= 0,118  =0,186 nous sommes dans le pivot A

=1,25x( ))= 0,1574

 Yu = d. = 0,37x0,1574 = 0,0582m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,37 – (0,4x0,0582) = 0,347m
 Au= x 104 = 3,80cm2
Au = 3,80cm2 soit 3HA14 dont Aréelle = 4,62cm2
4. Appuis
E
Mu = 65,45kNm = 0,06545MNm
 = = = 0,127
167
= 0,127 =0,186 nous sommes dans le pivot A

= 1,25( )) = 0,167
 Yu = d. = 0,37x0, 167 = 0,0618m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,37 – (0,4x0, 0618) = 0,345m

F
Mu = 59,17kNm = 0,05917MNm
 = = = 0,152

= 1,25( )) = 0,207
 Yu = d. = 0,37x0,207 = 0,0766m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,37 – (0,4x0,0766) = 0,339m

G
Mu = 20,40kNm = 0,0204MNm
 = = = 0,052

= 1,25( )) = 0,067
 Yu = d. = 0,37x0,067 = 0,0248m
168
 Zu = d – 0,4Yu = 0,37 – (0,4x0,0248) = 0,360m

H
Mu = 37,00kNm = 0,03700MNm
 = = = 0,095

= 1,25( )) = 0,9
 Yu = d. = 0,37x0,9= 0,333m
 Zu = d – 0,4Yu = 0,37 – (0,4x0,333) = 0,237m

Tableau n°24 : Récapitulation de sections réelles et armatures
Travées Appuis
EF 6,16 4HA14 E 7,92 7HA12
F 5,56 5HA12
FG 10,78 7HA14
G 2,26 2HA12
GH 4,62 3HA14 H 4,62 4HA12
169
b. Plan d’armatures
E S T Q R H
F G
S Q R
T
COUPE S – S (à l’appui E) COUPE T – T (à l’appui F)
7HA12 5HA12
HA6 HA6
4HA14 7HA14
COUPEQ – Q (à l’appui G) COUPE R – R (à l’appui H)
3HA12 4HA12
HA6 HA6
7HA14 3HA14
Figure n° 44 : Plan d’armatures et coupes de la poutre transversale
170
Chapitre VI : CALCUL DE L’ESCALIER

Sommaire :
VI.1. DEFINITION DE L’ESCALIER ET SES ELEMENTS
VI.2. DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
a. Cage de l’escalier
b. Volée
c. Marche et contre marche
d. Vérification des dimensions
e. Pente de l’escalier
f. Paillasse
VI.3. EVALUATION DES CHARGES
VI.4. CALCUL DES SOLLICITATIONS
VI.5. CALCUL D’ARMATURES
VI.6. PLAN D’ARMATURES
171
VI. 1. DEFINITION DE L’ESCALIER ET SES ELEMENTS

Un escalier est un ouvrage qui permet la circulation
verticale d’un niveau { un autre dans un bâtiment.
L’escalier est constitué des éléments ci - après :
 Des marches : parties horizontales d’un escalier sur laquelle

on pose le pied ; sa plus grande dimension est toujours
l’emmarchement. Sa largeur est appelée giron (g)
correspondant à la longueur moyenne du pied d’une
personne ;
 Des contre marches : parties verticales d’un escalier dont sa
hauteur (h) est la hauteur de marche appelée montée.
VI. 2. DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE L’ESCALIER

a. Cage de l’escalier
Selon la conception de notre immeuble, nous avons les dimensions
suivantes:
- Longueur : 3,40m
- Largeur : 1,80m
b. Volée
Notre escalier a deux volées :
 Palier de repos :
- Longueur : 1,80m
- Largeur : 1,00m
 Dimensions pour une volée
- Longueur : 3,40m – 1,00m = 2,40m
- Largeur : = 0,80m
 Jour : 0,20m
 Hauteur sous plancher : 3,00m
172
 Hauteur du plancher au palier de repos : = 1,50m
c. Marches et contre – marches :

 Hauteur de contre – marches : cette hauteur varie entre 14cm et
18cm ; nous considérons 15cm ;
 Nombre de contre – marches : n= = 10 contre – marches
 Nombre de marches : (10 – 1) = 9 marches par volée

 Giron : g = = 26,7 30cm de largeur.
d. Vérification des dimensions
Si h est la hauteur d’une contre marche et g la largeur d’une
marche, on doit avoir la relation suivante pour que l’escalier soit montée
facilement:
2h + g = m Formule de Blondel avec m = 60 à 64
Comme h = 15cm et g = 30cm;
2x15 + 30 = 60cm les dimensions choisies sont convenables
e. Pente de l’escalier
La pente réelle d’un escalier est le rapport
 = = = 0,5
 α = 26°,6
f. paillasse
 Longueur de la paillasse :
L= = 2,83m
 Epaisseur de la dalle paillasse :
≤ ep ≤ => ≤ e≤
=> 8,09cm ≤ e ≤ 11,32cm prenons ép. = 10cm
173
Vue en plan
3,40m
0,80m
19 18 17 16 15 14 13 12 11
1,80m
A 10 A
0,20
0,80m
1 2 3 4 5 6 7 8 9
2,40m 1,00m
Coupe AA
g
1,50
α
2,40 1,00
Figure n° 45 : Vue en plan et coupes transversale de l’escalier
174
VI.3. EVALUATION DES CHARGES

 Poids d’une marche :
- Revêtement : 0,04x (0,15 + 0,30) x 1,00 x 21 = 0,04 kN
- Béton de marche : ( ) x 1,00 x 25 = 0,56kN
- Dalle paillasse : ] x 0,10 x 1,00 x 25 = 0,60kN
- Enduit sous paillasse : ] x 1,00 x 21 = 0,10kN
Charge totale : (0,04 + 0,56 + 0,60 + 0,10) kN = 1,30kN par marche
 Poids de toutes les 9 marches

1,30 x 9 = 11,70kN
 Charge de la dalle par mètre carré :
- Longueur non rabattue : ] x 9=2,16m
- Largeur d’une volée : 1,00m
G= = 5,42kN/m2
 Surcharge de la dalle par mètre carré : Q = 5kN/m2

 Charge totale sur paillasse aux E.L.U :
p = 1,35g + 1,50q = (1,35 x 5,42) + (1,50 x 5) = 14,82kN/m2
 Charge sur le palier de repos :

- Poids de la dalle : 0,10 x 25 = 2,50kN/m2
- Revêtement : 0,06 x 21 = 1,26kN/m2
Charge totale : g’ = 2,5 + 1,26 = 3,76kN/m2
 Charge totale sur palier de repos aux E.L.U
p’ = 1,35g’ + 1,50q’ = (1,35 x 3,76) + (1,50 x 5) = 12,58kN/m2
175
VI.4. CALCUL DES EFFORTS

a. Schéma statique
14,82kN/m
12,58kN/m
C
A B
2,40m 1,00m
Figure n° 46 : Schéma statique de l’escalier

b. Moments aux appuis
Nous utilisons la Méthode de trois moments
MA = MC = 0 kNm
+2 (2,40 + 1,00) + =-[ ]
0+6,80MB+0=- (51,22+3,15)
6,80MB = = > MB = = - 8kNm
c. Efforts tranchants et moments en travée

 Travées AB
14,82kN/m MB = 8kNm
A B
2,40m
TAB = - = - = 14,45 kN
TBA = + = + = 21,12 kN
MAB = - 0 = 7,04kNm
MBA = - 8 = 7,04kNm
176
 Travée BC
MB =8kNm 12,58kN/m
B C
X
1,00m
TBC = + = + = 14,29kN
TCB = - = - = - 1,71kN
MBC = - 8 = 0,12kNm
MCB = - 0 = 0,12kNm
VI.5. CALCUL D’ARMATURES

Pour une tranche de 1,00m de largeur de la dalle, nous
avons comme données :
- Enrobage : c= 2cm = 0,02m

e = ht = 10cm = 0,10m
bo = 100cm = 1,00m
d = ht – c = 0,10m - 0,02m = 0,08m
1. Paillasse
Mu = MAB = 7,04kNm = 0,00704MNm
 Moment ultime réduit : Ubu = = = 0,077
 Comparaison : Ubu = 0,077 <0,186 pivot A

 Position de l’axe neutre : u = 1,25(1 - )
u = 1,25 x [1 - ] = 0,1
 Yu = u x d = 0,1x0, 08 = 0,008m
 Zu = d – 0,40Yu = 0,08 – (0,40x0, 008) = 0,0768m
177
 Section d’armatures tendues:
Au = = x 104 cm2 = 2,63cm2
As = 2,63cm2 soit Aréelle = 3,14cm2 = 4HA10
 Armatures de répartition :
Ar = Au = =>Ar = 0,66cm2
2. Palier de repos
Mu = MBC = 0,12kNm = 0,00012MNm

u = 1,25 x [1 - ] = 0,000133
 Yu = u x d = 0,000133x0, 08 = 0,0000106m
 Zu = d – 0,40Yu = 0,08 – (0,40x0, 0000106) = 0,08m
 Section d’armatures tendues:
Au = = x 104 cm2 = 0,04cm2
La section étant faible à cause du moment en travée du

palier de repos qui est très faible ; nous adoptons directement les sections
d’armatures minimales 4HA8 considérée en béton armé.
3. Appui B
Mu = MB = 8kNm = 0,008MNm

 Comparaison : Ubu = 0,088 < 0,186 pivot A
178
u = 1,25 x [1 - ] = 0,115
 Yu = u x d = 0,115x0, 08 = 0,0092m
 Zu = d – 0,40Yu = 0,08 – (0,40x0, 0092) = 0,076m
 Armatures principales:
Au = = x 104 cm2 = 3,02cm2
As = 3,02cm2 soit Aréelle = 3,14cm2 = 4HA10
 Armatures de répartition: ρ = = = 0,55 > 0,4
 La dalle porte dans les deux sens

 Adoptons : Ar = 4HA10 = 3,14cm2
4. Poutre palière
L = 1,80m = 180cm
 Pré dimensionnement :
≤ ht ≤ => ≤ ht ≤
 12cm ≤ ht ≤ 18cm
 ht = 15cm et ≤ bo ≤ht => 7,5cm ≤ bo ≤ 15cm
 bo = 10cm
 Charges et surcharges :
- Poids propre : 0,15 x 0,10 x 25 = 0,38kN/m
- Moitié du poids du palier de repos : = 6,29kN/m
- Moitié du poids de la paillasse : = 17,78kN/m
 Charge totale : (0,38 + 6,29 + 17,78) = 24,45kN/m

 Calcul des efforts:
24,45kN/m
 Schéma statique
A B
1,80m
179
 Détermination du moment en travée et de l’effort tranchant
MAB = MBA = = = 9,90kNm
TAB = TBA = = = 22,01kN
 Calcul d’armatures
Mu = 9,90kNm = 0,0099MNm
u = 1,25 x [1 – ] = 0,178
 Yu = u x d = 0,178x0, 15 = 0,0267m
 Zu = d – 0,40Yu = 0,15 – (0,40x0, 0267) = 0,139m
 Section d’armatures : Au = = x 104 cm2 = 2,05cm2
As = 2,05cm2 soit 3HA10 = 2,36cm2
180
VI.6. PLAN D’ARMATURES DE L’ESCALIER

4HA8/m
10HA8/m
4HA10/m
4HA10
4HA10/m 4HA10
4HA10/m
4H10/m
4H8/m
80cm
180cm
20
4H8/m
80cm
(0,80m) 4HA10/m 4HA8/m
240cm 100cm
Figure n° 47 : Plan d’armatures et coupes transversale de l’escalier
181
Chapitre VII : CALCUL DE LA FONDATION

Sommaire :
VII.1. INTRODUCTION
VII.2. STABILITE DES FONDATIONS

VII.3. FACTEURS DE CHOIX DU TYPE
VII.4. PREDIMENSIONNEMENT
VII.4.1. Type de fondation
VII.4.2. Dimensions de la semelle
VII.4.3. Evaluation des charges
VII.4.4. Calcul d’armatures de la semelle
VII.4.5. Plan d’armatures
182
VII.1. DEFINITION5
La fondation est la partie de l’ouvrage qui est en contact
avec le sol d’assise auquel sont transmises toutes les charges permanentes
et variables supportées par cet ouvrage.
Une bonne fondation doit être conçue et calculée de façon

qu’elle puisse bien transmettre et bien répartir le poids de l’ouvrage au sol.
Les éléments de la fondation transmettent les charges au sol

soit directement (cas des semelles reposant sur un sol ou cas des radiers),
soit par l’intermédiaire d’autres organes (cas des semelles sur pieux par
exemple).
VII. 2. STABILITE DES FONDATIONS

Les massifs de fondation doivent être en équilibre sous l’action :
 Des sollicitations dues à la superstructure qui sont : des forces

verticales ascendantes ou descendantes ; des forces obliques ; des
forces horizontales et des moments de flexion ou de torsion ;
 Des sollicitations dues au sol qui sont : des forces verticales
ascendantes ou descendantes et des forces obliques (adhérence,
remblais, …..)
Bref, les massifs de fondation doivent être stables c’est – à –

dire qu’ils ne doivent donner lieu { des tassements que si ceux – ci
permettent la tenue de l’ouvrage ; des tassements uniformes sont
admissibles dans certaines limites, mais des tassements différentiels sont
rarement compatibles avec la tenue de l’ouvrage.
5 ème
J.P. MOUGIN, Règles de BAEL 91 modifié 99 et DTU associés, 2 Ed. 2000, p225
183
VII. 3. FACTEURS DE CHOIX DU TYPE DE FONDATION

Le choix à faire entre le les différents types de fondation
(semelles isolées, radier général, pieux, etc.) dépend essentiellement de la
contrainte admissible du sol.
Lorsque les couches de terrain susceptibles de supporter

l’ouvrage sont { une faible profondeur, on réalise des fondations
superficielles ; lorsque ces couches sont à une grande profondeur, on
réalise des fondations profondes qui peuvent prendre appui sur une
couche résistante ou flotter dans un terrain peu résistant.
Nous pouvons aussi citer comme facteurs :
 La nature de l’ouvrage { fonder ;

 La portance du sol ;
 Le cout des fondations ;
 Le site sur lequel on doit fonder ;
 La nature du terrain.
VII. 4. PREDIMENSSIONNEMENT DE LA SEMELLE

Pour ce qui concerne notre bâtiment, nous nous sommes
proposé de calculer les semelles de fondation pour chacune des colonnes
en considérant la charge qu’elle supporte selon la procédure de la
descente des charges étudiée au chapitre précédent.
La dite semelle sera posée de 1,50m avec une contrainte

admissible fictive du sol 0,2MPa.
VII. 4. 1. Type de fondation à adopter

- Contrainte admissible du sol : = 0,2MPa = 2kN/m2
- Surface du bâtiment : Sb = L x l = 24,60m x 12,00m = 295,24m2
184
- Surface minimale de la semelle de fondation : Sf =
Avec Nt = 345,43kN = 0,34543MN la charge qui tombe sur la colonne
Sf = = 172,72m2
Nous remarquons que : SF = 250,32m2 < Sb = 295,24m2, donc il est plus

économique d’utiliser une fondation en semelles isolées.
VII. 4. 2. Dimensions de la semelle

Nt
a
b
Figure n° 48 : Dimensions de la semelle de fondation
Avec :
- a et b les dimensions connues de la colonne aboutissant sur la

semelle ;
- A et B les dimensions de la semelle, (à calculer) ;
- H : la hauteur de la semelle
- Nt : la charge connue qui tombe sur la colonne.
185
a. Application aux colonnes du bâtiment
Dans le cas de la compression simple, nous savons :
A≥ S1;
B≥ S1
H≥ +5
Avec S1 =
S1= = 2,50m2
A1 = = 1,29m
B1 = =1,94m
b. Choix des dimensions de la semelle :
A ≥ A1 = 1,29m => A= 1,50m
B ≥ B1 = 1,94m => B = 2,00m
H≥ + 5 = 47,5cm; nous prenons H = 60cm
VII. 4. 3. Evaluation des charges

c. Poids propre de la semelle Pps
Pps = A x B x H x = 1,50m x 2,00m x 0,60m x 25kN/m3
Pps = 45kN x 1, 35 = 60,75kN
d. Poids du béton de propreté avec une épaisseur de 10cm Pbp
Pbp = A x B x ép x = 1,50m x 2,00m x 0,10m x 22kN/m3
Pbp = 6,6kN x 1,35 = 8,91kN
186
e. Poids des terres sur la semelle Pter
Pter = [Vsol – (Vsem + Vcol)]x
- Vsol = 1,50m x 2,00m x 1,50m = 4,50m3

- Vsem = 1,50m x 2,00m x 0,60m = 1,80m3
- Vcol = 0,20m x 0,30m x 2,70m = 0,162m3
= Pter = [4, 50 – (1, 80 + 0,162)] m3 x 20kN/m3
Pter = 50,76kN x 1,35 = 68,53kN
f. La descente des charges sur la colonne
Nt = 345,43kN
g. Poids total sur la semelle PT
PT = 60,75kN + 8,91kN + 68,53kN + 345,43kN
PT = 483,62kN = 0,48362MN
h. Vérification de la contrainte
= = = 0,16MPa
= 0,16MPa = = 0,20MPa
VII. 4. 4. Calcul d’armatures de la semelle

Nu = 345,43kN = 0,34543MN
i. Nappe inférieure parallèle à B
Ax = = x 104cm2 = 5,56cm2
Ax = 5,56 cm2 soit 5HA12/m = 5,65cm2

j. Nappe supérieure parallèle à A
Ay = = x104cm2 = 4,25cm2
Ay = 4,25cm2 soit 4HA12/m = 4,52cm2

Pour les armatures transversales nous prenons les barres de 6mm.
187
VII. 4. 5. Plan d’armatures de la semelle de fondation
2
1
1
1,50m
2,00m
Figure n° 49 : Plan d’armatures et coupe transversale de la semelle
LEGENDE
(1) : 5HA12/m de 2,00m

(2) : 4HA12/m de 1,50m
(3) : 10HA12 de 2,00m
(4) : HA6
188
Chapitre VIII : CALCUL DU MUR DE SOUTENEMENT

Sommaire :
VIII.1. INTRODUCTION
VIII.1.1. Définition
VIII.1.2. Classification
VIII.2. ELEMENTS DU MUR DE SOUTENEMENT
VIII.3. FORCES AGISSANTES SUR LE MUR
VIII.4. CALCUL DU MUR DE SOUTENEMENT
VIII.4.1. Pré dimensionnement
VIII.4.2. Coupe transversale du mur
VIII.4.3. Hypothèses de calcul
VIII.5. EVALUATION DES CHARGES
VIII.5.1. Charges horizontales
VIII.5.2. Charges verticales
VIII.6. ETUDE DE LA STABILITE DU MUR
VIII.6.1. Portance du sol d’assise
VIII.6.2. Résistance au renversement du mur
VIII.6.3. Résistance au glissement du mur
189
VIII. 1. INTRODUCTION6
Lorsqu’il existe une différence de niveaux entre deux points
d’un terrain, la ligne de raccordement n’est généralement pas verticale ;
cette ligne fait avec l’horizontal un angle  appelé angle du talus naturel
des terres. Si l’on désire que la ligne soit verticale, ou voisine de la
verticale, il est nécessaire de prévoir un ouvrage destiné à maintenir les
terres et ce dernier est appelé : mur de soutènement.
VIII.1.1. Définition
Un mur de soutènement est une construction qui peut être
en maçonnerie ou en béton (armé ou non) voir même métallique destinée
{ prévenir l’éboulement ou le glissement d’un talus raide.
Il est essentiellement employé soit en site montagneux pour
protéger les chaussées routières contre le risque d’éboulement, soit en site
urbain pour réduire l’emprise d’un talus naturel.
VIII.1.2. Classification
Il existe divers types de murs de soutènements regroupés
en deux grandes classes à savoir :
a. Les murs de soutènements qui sont composés d’une paroi résistante
et d’une semelle de fondation. C’est le cas des murs en béton armé
en Té renversé ou des murs – poids, qu’ils soient en maçonnerie ou
formés d’éléments spéciaux ;
b. Les écrans de soutènement qui sont aussi composés seulement
d’une paroi résistante : les rideaux de palplanches formés de profilés
métalliques emboités les uns dans les autres et fichés dans le sol, les
parois moulées en béton armé et les murs en terre armée avec
parement composée d’écailles en béton.
6 ème
Pierre CHARON, calcul et vérification des ouvrages en béton armé ; 10 Ed. 1983, p471
190
Pour notre projet, nous avons préféré le mur de

soutènement en béton armé afin d’empêcher le glissement de terre en
amont du mur étant donné que le bâtiment sera érigé sur un terrain ayant
une configuration topographique accidentée.
Il sied de signaler que pour ce qui concerne nos calculs, nous
allons nous limiter seulement à la vérification de la stabilité de notre mur
de soutènement.
VIII. 2. ELEMENTS CONSTITUTIFS DES MURS DE SOUTEMENT

Un mur de soutènement se compose habituellement des
éléments suivants :
 Un rideau qui reçoit la poussée des terres et qui est terminé à la
partie supérieure par une nervure de raidissement. Ce rideau prend
appui sur un contrefort et il est généralement muni de barbacane
afin d’évacuer les eaux qui peuvent s’accumulées { l’arrière du mur ;
accumulations qui auraient pour effet de donner des poussées
supplémentaires.
 Une semelle qui sert de fondation { l’ouvrage et qui peut déborder
en avant du rideau de manière à assurer une meilleure répartition
des pressions sur le sol.
 Des contreforts régulièrement espacés qui sont destinés à
solidariser le rideau et la semelle et à maintenir ainsi les positions
relatives de ces éléments.
VIII. 3. FORCES AGISSANTES SUR UN MUR DE SOUTENEMENT

 Le poids propre du mur,
 Le poids de la surcharge éventuelle sur le remblai,
 La résultante des poussées de terres,
 La résultante des poussées hydrostatiques éventuelles ;
191
 Le poids de terres surmontant la fondation,

 La sous pression éventuelle ;
 La réaction du sol sous la base du mur.
VIII. 4. CALCUL DU MUR DE SOUTENEMENT
VIII. 4.1. Pré dimensionnement

Le calcul complet d’un mur de soutènement est un travail
assez laborieux, le dimensionnement de l’ouvrage et ses vérifications
demandent une succession de longs calculs et itératifs.
Pour arriver d’une manière rapide aux bons résultats, il est
important de prédimensionner de la manière la plus juste possible les
caractéristiques géométriques du mur.
De ce fait, nous allons pré dimensionner notre mur de la
manière suivante :
 e0 = : Epaisseur du voile ;
 e1 = : Epaisseur de la semelle;
 b= e0 + 0,45H : largeur de la semelle ;

 b1 = à : débordement horizontal du patin avant ;
 e2 = b – (b1 + e0) : débordement horizontal du patin arrière.

 Z = H – (E+ e1)
NB : la justification de la stabilité externe impose normalement de majorer
la largeur de la semelle d’environ 15%.
Outre ces valeurs que nous aurons à pré dimensionner ; les
autres dimensions pouvant nous aider à calculer notre mur de
soutènement, seront fixé en fonction de la configuration du sol ;
notamment :
192
 H = 4,00m
 Q = 10kN/m2
 E = 30cm : épaisseur à remblayer au dessus de la semelle
 Rv = 0,2MPa : résistance du sol d’assise
  = 20kN/m3 : poids volumique du sol
  = 35° : angle du talus naturel (nous considérons le sol pulvérulent
et supposons qu’il n’y a pas de nappe aquifère)
Ainsi nous avons :
e0 = = 33,3  40cm
e1 = = 16,7  20 cm
b1 = à = 50  b180
= b1 = 60 cm
b= 40 + (0,45x400) = 220cm
= b = 220 cmx1, 15=253 nous prenons b= 260cm
e2 = 260 – (60 + 40) = 160cm
Z = 400 – (30+ 20) = 350cm
193
VIII. 4.2. Coupe transversale du mur

Q = 10kN/m2
e0 = 40
Z = 300
H = 400
e1=20 E = 80
b1 = 60 e0 = 40 e2 = 160
b = 260
Figure n° 50 : Coupe transversale du mur de soutènement
VIII. 4.3. Hypothèse des calculs

La méthode d’évaluation des poussées considérée dans ce
travail est celle qui concerne le sol pulvérulent ; car le fait de négliger la
cohésion va dans le sens de la sécurité.
VIII. 5. EVALUATION DES CHARGES

a. Principales caractéristiques du sol
Les actions horizontales du sol sur un mur de soutènement sont fonctions
des deux paramètres spécifiques du sol :
 Le poids volumique :  = 20kN/m3
 L’angle du talus naturel :  =35°
194
b. Répartition des contraintes dans le sol

A une profondeur H par rapport au niveau du terrain
naturel du sol concerné, nous constatons l’existence de :
 Contraintes verticales : qui sont proportionnelles à H et au poids
volumique du sol ;
 Contraintes horizontales : qui sont proportionnelles à et
fonction du coefficient K.
c. Calcul des contraintes
 Contraintes verticales
Nous allons déterminer les valeurs de ces contraintes à la
tête et à la base du mur en avant et en arrière.
- A la tête du mur :
=0
- Au pied de la semelle (coté remblai) :
= H = 20kN/m3 x 4,00m = 80kN/m2 = 0,08MPa
- Au pied de la semelle (en avant du mur)
= (E+ e1) = 20kN/m3 x (0,30+0,20) m = 10kN/m2
 Contraintes verticales
Nous allons calculer les valeurs des contraintes à la tête et à
la base du mur de soutènement.
=K
Avec K = tg2 (/4 - /2) : coefficient qui est fonction de :
- L’angle du talus naturel  du sol
- De la façon dont le sol est sollicité (en poussée ou en butée)
K = tg2 (180/4) – (35/2) = tg2 (45° - 18°) =0,271
195
- En tête du mur :
=0
- En pied de la semelle:
= 0,271x80kN/m2 = 21,68kN/m2 = 0,02168MPa
Application au calcul de la force résultante de poussée Ph sur le mur :
La répartition des contraintes de poussées sur le mur est
triangulaire ; et la force résultante de poussée Ph sera appliquée à h/3 du
pied de la semelle.
4,00
0,02168MPa
Ph = = = 43,36kN/m
Figure n° 51 : Diagramme de pression sur le mur
196
d. Inventaire des forces agissant sur le mur
60 40 160
10kN/m2
180
266,7
350
80
400
Ph PG
Wv WT1
= 133,3
30
Bh
30
20
WT2
Rh
0

RV WS
130
Figure n° 52 : Différentes forces agissantes sur le mur
Avec :
 Wmur : poids du mur de soutènement (voile et semelle)
éventuellement dissociable en Wvoile et Wsemelle
 WT1 : poids de la terre en arrière du mur (remblai) à la verticale
du patin arrière ;
 WT2 : poids de la terre en avant du mur de soutènement à la
verticale du patin avant ;
197
 Ph : poussée horizontale sur le mur de soutènement y compris la

semelle ;
 Bh : butée horizontale sur le voile du mur (négligée), donc non
prise en compte ;
 Rv : composante verticale de la réaction du sol d’assise de la
semelle ;
 Rh : composante horizontale de la réaction du sol d’assise de la
semelle.
VIII.5.1. Charges horizontales

 Force résultante ou Poussée due aux terres soutenues Ph= PG
Ph = = = 43,36kN/m
 Poussée due { la charge d’exploitation PQ

PQ = Q.H.K = 10kN/m2x 4,00mx0, 271 = 10,84kN/m
VIII.5.2. Charges verticales

 Poids propre du mur Wmur
- Poids de la semelle : Wsemelle = 2,60mx0, 20mx25kN/m3=13kN/m
- Poids du voile : Wvoile= 3,20mx0, 40mx25kN/m3=32kN/m
= Wmur = 13kN/m+32kN/m = 45kN/m
 Poids de terres surmontant la fondation en amont WT1
WT1=3, 20mx1, 60mx20kN/m3= 102,4kN/m
 Poids de la charge d’exploitation sur la terre pleine Q
Q = 10kN/m2 x 1,60m = 16kN/m
VIII.6. ETUDE DE LA STABILITE DU MUR DE SOUTENEMENT

Pour étudier la stabilité de notre mur, nous avons trois
conditions à satisfaire à savoir :
198
 La portance du sol d’assise ;

 La résistance au renversement du mur et
 La résistance au glissement du mur.
Généralement, on exige de comparer les résultats à un

coefficient de sécurité égal à 1,5.
VIII.6.1. Portance du sol d’assise

Nous allons vérifier si la résistance du sol est suffisante.
Actions motrices défavorables { l’équilibre Actions résistantes favorables à l’équilibre

Wsemelle
Wvoile
WT1
Rv = 0,2MPa
WT2
BA = 25kN/m3
sol = 20kN/m3
 Wsemelle = 2,60mx0, 20mx25kN/m3=13kN/m

 Wvoile = 3,20mx0, 40mx25kN/m3=32kN/m
 WT1 = 3, 20mx1, 60mx20kN/m3=102,4kN/m
 WT2 = 0,60mx0, 30mx20kN/m3=3,60kN/m
Somme = 151kN/m
Pression moyenne exercée :
Pmoy = = 0,0116MPa
Il faut que = ≥ 1,5 qui est le coefficient de sécurité.
= = 17,2 ≥ 1,5 Pas de risque de poinçonnement du sol.
VIII.6.2. Résistance au renversement du mur

Nous allons vérifier si le risque de renversement du mur est écarté.
199
Forces motrices défavorables { l’équilibre Forces résistantes favorables { l’équilibre
K = 0,271 Wsemelle =13kN/m

Ph = 43,36kN/m Wvoile = 32kN/m
WT1 =102,4kN/m
WT2 = 3,60kN/m
 ∑M/0 des forces défavorables = +Ph.
= + 43,36x133, 3=+5779,888kNm
 ∑M/0 des forces défavorables = -13x1, 30 = - 16,9kNm
= - 32 x 0,80 = - 25,6kNm
= - 102,4x 1,80= - 184,32kNm
= - 3,60x0, 30 = - 1,08kNm
Somme = - 227,9kNm
Pression moyenne exercée :
Pmoy = = 1,65MPa
= 1,65 ≥ 1,5 Pas de risque du Basculement du mur par rapport 0.
VIII.6.3. Résistance au Glissement du mur

Nous allons vérifier si le risque de glissement du mur est écarté.
Forces motrices défavorables { l’équilibre Forces résistantes favorables { l’équilibre
Ph = 43,36kN=0,04336MPa Rh = Rv.tg
Avec Rv = Wv+Ws+WT1+WT2
 Glissement = = 0,08MPa
 Résistance au glissement = =0,203MPa
= 2,54 ≥ 1,5 Pas de risque de Glissement du mur.
200
CONCLUSION
Au terme de notre travail, nous pensons avoir atteint les
objectifs fixés conformément à ce que nous avons précisé au début du
travail, { savoir ; l’étude et dimensionnement d’un immeuble { usage
d’hôtel.
Le rôle de l'ingénieur en structure dans un projet de
construction d'un immeuble étant fondamental, Il doit concevoir et
calculer les éléments de la structure de manière qu'ils puissent résister à
toutes les sollicitations prévues et à présenter une durabilité satisfaisante
pendant toute la période d'exploitation.
Ce travail de fin de cycle nous a permis dans une certaines
mesure, non seulement de consolider notre connaissance dans un cadre
précis, mais aussi d’entrer en contact avec certaines réalités de calcul de
structures et de stabilité qui, du reste ne font que confirmer ce que nous
avons appris durant notre formation en qualité Ingénieur Technicien en
Bâtiment et Travaux Publics. Puisque les solutions des constructions
doivent être économiques et résistantes aux diverses sollicitations aux
quelles elles sont soumises, pour chaque problème auquel on s’est
confronté, nous avons fourni un effort pour que, en chaque difficulté, nous
aboutissions à une solution rentable.
La conception et l'évaluation des sollicitations des éléments
de notre structure se sont effectuées par des différentes méthodes de
calcul et descente de charges ; et aussi, en application des lois
fondamentales de la résistance des matériaux et des méthodes empiriques.
Nous aurions du utiliser un logiciel pour résoudre la
structure hyperstatique qui est sortie de cet immeuble, mais ayant le souci
201
de comprendre et maitriser les différentes méthodes apprises en classe,

c’est ainsi que nous avons utilisé l’une de ces méthodes qui est celle de
déformation.
En fin, loin d’être parfait nous invitons les lecteurs du
présent travail à y apporter toutes critiques et suggestions qui feront clé à
l’amélioration de la qualité du travail au deuxième cycle de notre
formation d’ingénieur.
Nous leurs présentons, en outre nos sincères excuses pour
toutes éventuelles imperfections qui se seraient glissées dans ce travail,
indépendamment de notre volonté.
202
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGE :
1. BARES, Richard, Table pour le calcul des dalles et parois, (traduit par
V. SLEZAK), Dunod, Paris, 1969.
2. LAMIRAULT, Jean et RENAUD, Henri, Béton armé. Guide de calcul
Foucher, Paris, 1993, 143p
3. HUSSON, Jean Marie, Etude des structures en béton (BAEL91 révisé
99) éd Casteilla, 25 rue Monge, Paris, 235p
4. MOUGIN, Jean Pierre, Cours de béton armé, BAEL 91, calcul des
éléments simple et des structures des bâtiments, Ed Eyrolles, 1992, Paris,
268p ; p471
5. GAETAN, Maurain, Analyse et calcul des structures, Canada, 1994,
577p
6. CHARON, Pierre, Le calcul et la vérification des ouvrages en béton
armé (théorie et applications) 6 éd, Eyrolles, Paris, 1972, 625p
7. PERCHAT, Jean et Roux, Jean, Pratique du BAEL 91, Cours avec
exercices corrigés, Ed. Eyrolles (4éd), 2002, Paris, p466
8. GOULET, Jean et BOUTIN, Jean Pierre, Aide mémoire. Résistance des
matériaux, 8 éd Dunod, Paris 1998, p308
B. COURS
9. MANGINZI NYEMBO, Cours de calcul des structures en béton armé
(2010 – 2011) inédit, INBTP, Kinshasa, 154p
10. M. Ir. J. KITOKO, Cours de béton armé, inédit, 2ème graduat BTP à
l’INBTP, Ed. 2008 – 2009
11. M. Ir. J. KITOKO, Cours de stabilité TOME I et II, 3ème graduat BTP à
l’INBTP, Ed. 2008 – 2009
12. Mourad KARRAY, Ir. Ph, Dr. GCI 315 Cours de mécanique des sols II
203
C. TFS DE L’UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

13. M.T. Franck D. NABARE, Dimensionnement en béton armé d’un
immeuble R+5, Ed. 2001 – 2002
14. DJIBRIL SOW, Conception et dimensionnement de la structure d’un
immeuble R+7 avec Mezzanine et sous – sol, Ed. 2005 – 2006
204
ANNEXES
205
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE ......................................................................................................................................... 1
DEDICACE ............................................................................................................................................ 2
AVANT – PROPOS.............................................................................................................................. 4
INTRODUCTION.................................................................................................................................. 6
SYMBOLES ET ABREVIEATIONS .................................................................................................. 9
Chapitre I : LES GENERALITES ...................................................................................................... 11
I.1. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE .................................................................................................... 12
I.1.1. Aspect architectural ........................................................................................................... 12
I.1.2. Les Accès ............................................................................................................................ 13
I.1.3. La Circulation ...................................................................................................................... 13
I.1.4. L’Eclairage et la ventilation ................................................................................................ 13
I.1.5. Orientation ......................................................................................................................... 13
I.1.6. Installation en réseau ......................................................................................................... 14
I.2. CARACTERISTIQUES DE MATERIAUX ......................................................................................... 14
I.2.1. Béton .................................................................................................................................. 14
I.2.2. Aciers .................................................................................................................................. 15
I.2.3. Bois ..................................................................................................................................... 16
I.3. METHODES AUX ETATS LIMITES .............................................................................................. 17
I.3.1. Définition ............................................................................................................................ 17
I.3.2. Objectif du calcul ................................................................................................................ 17
I.3.3. Catégories des états limites ............................................................................................... 17
I.3.4. Béton armé ......................................................................................................................... 19
I.3.5. Stabilité.............................................................................................................................. 29
I.4. HYPOTHESES DES ACTIONS ................................................................................................... 34
I.4.1. Charges Permanentes : G ................................................................................................... 34
I.4.2. Actions variables: Q ............................................................................................................ 35
I.4.3. Actions accidentelles : FA.................................................................................................... 35
I.4.4. Combinaison des charges ................................................................................................... 35
I.4.5. Masses volumiques ............................................................................................................ 36
206
I.5. PREDIMENSIONNEMENT DE CHAQUE STRUCTURE .................................................................. 36

I.5.1. Epaisseur de la dalle : ......................................................................................................... 36
Figure 2 : Panneau d’une dalle .................................................................................................... 36
I.5.2. Poutres Longitudinale ........................................................................................................ 37
I.5.3. Portiques ............................................................................................................................ 37
Chapitre II : CALCUL DE LA TOITURE ................................................................................................... 41
II.1. INTRODUCTION ........................................................................................................................ 42
II.1.1. Types de toitures ............................................................................................................... 42
II.1.2. Eléments d’une toiture...................................................................................................... 43
II.2. CALCUL DE LA TOITURE ............................................................................................................ 43
II.2.1. LA COUVERTURE................................................................................................................ 44
II.2.2. LA PANNE .......................................................................................................................... 46
II.2.3. LA FERME........................................................................................................................... 48
Chapitre III : ETUDE DE LA DALLE ........................................................................................................ 68
III.1. DEFINITION .............................................................................................................................. 69
III.2. TYPES DE DALLES ..................................................................................................................... 69
III.3. PLAN DE STRUCTURE DE LA DALLE.......................................................................................... 70
III.3.1 Evaluation des charges sur la dalle ................................................................................... 71
III.3.2. Calcul des moments sur la dalle ....................................................................................... 74
III.3.3. Valeurs des moments trouvées ....................................................................................... 77
III.3.4. Calcul d’armatures ........................................................................................................... 78
III.3.5. Choix d’armatures ............................................................................................................ 79
III.3.6. Vérification de la contrainte tangentielle ........................................................................ 80
III.3.7. Plan d’armatures de la dalle du sous – sol ....................................................................... 81
III.3.8. Bordereau d’armatures de la dalle .................................................................................. 83
Chapitre IV : CALCUL DES POUTRE LONGITUDINALES ........................................................................ 84
IV.1. DEFINITION DE LA POUTRE ..................................................................................................... 85
IV.3.EVALUATION DES CHARGE ET SURCHARGE ............................................................................. 86
IV.3.1. POUTRE LONGITUDINALE INTERMEDIAIRE (B = C) .......................................................... 87
IV.4. BORDEREAU D’ARMATURES DE LA POUTRE ......................................................................... 111
Chapitre V : CALCUL DES PORTIQUES ............................................................................................... 112
V.1. GENERALITES.......................................................................................................................... 113
V.1.1. Notions sur le degré d’hyperstaticité.............................................................................. 113
207
V.1.2. Calcul des structures hyperstatiques .............................................................................. 113

V.1.3. Choix de la méthode de calcul ........................................................................................ 113
V.1.4. Détermination de degré d’hyperstaticité ....................................................................... 114
V.2. POUTRES TRANSVERSALES ..................................................................................................... 116
V. 3. COLONNES............................................................................................................................. 118
V.4. SCHEMA STATIQUE ................................................................................................................ 123
V.5. LES INCONNUES ..................................................................................................................... 124
V.6. DETERMINATION DES EQUATIONS D’EQUILIBRE................................................................... 124
V.7. CALCUL DES MOMENTS D’ENCASTREMENT PARFAIT ............................................................ 126
V.8. EXPRESSIONS DES MOMENTS ................................................................................................ 126
V.9. CALCUL DES EFFORTS NORMAUX ; EFFORTS TRANCHANTS ET MOMENTS EN TRAVEE ....... 143
V.9.1. Efforts tranchants et Moments en travée ...................................................................... 143
V.9.2. Efforts normaux .............................................................................................................. 154
V.10. DIAGRAMMES DES EFFORTS NORMAUX ; EFFORTS TRANCHANTS ET MOMENTS
FLECHISSANTS ............................................................................................................................... 159
V.10.1. Efforts normaux ............................................................................................................ 159
V.10.2. Efforts tranchants ......................................................................................................... 160
V.10. 3. Moments fléchissant ................................................................................................... 161
V.11. CALCUL D’ARMATURES ........................................................................................................ 162
V.11.2. Calcul des armatures de la colonne .............................................................................. 163
V.11.3. Calcul des armatures de la poutre transversale ........................................................... 166
Chapitre VI : CALCUL DE L’ESCALIER ................................................................................................. 170
VI. 1. DEFINITION DE L’ESCALIER ET SES ELEMENTS ..................................................................... 172
VI. 2. DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE L’ESCALIER........................................................... 172
VI.3. EVALUATION DES CHARGES .................................................................................................. 175
VI.4. CALCUL DES SOLLICITATIONS ................................................................................................ 176
VI.5. CALCUL D’ARMATURES ......................................................................................................... 177
VI.6. PLAN D’ARMATURES DE L’ESCALIER ..................................................................................... 181
Chapitre VII : CALCUL DE LA FONDATION ......................................................................................... 182
VII.1. DEFINITION........................................................................................................................... 183
VII. 2. STABILITE DES FONDATIONS ............................................................................................... 183
VII. 3. FACTEURS DE CHOIX DU TYPE DE FONDATION................................................................... 184
VII. 4. PREDIMENSSIONNEMENT DE LA SEMELLE ......................................................................... 184
208
VII. 4. 1. Type de fondation à adopter....................................................................................... 184

VII. 4. 2. Dimensions de la semelle ............................................................................................ 185
VII. 4. 3. Evaluation des charges ................................................................................................ 186
VII. 4. 4. Calcul d’armatures de la semelle ................................................................................ 187
VII. 4. 5. Plan d’armatures de la semelle de fondation ............................................................. 188
Chapitre VIII : CALCUL DU MUR DE SOUTEMENT ............................................................................. 189
VIII. 1. INTRODUCTION .................................................................................................................. 190
VIII.1.1. Définition ..................................................................................................................... 190
VIII.1.2. Classification ................................................................................................................ 190
VIII. 2. ELEMENTS CONSTITUTIFS DES MURS DE SOUTEMENT ..................................................... 191
VIII. 3. FORCES AGISSANTES SUR UN MUR DE SOUTENEMENT .................................................... 191
VIII. 4. CALCUL DU MUR DE SOUTENEMENT ................................................................................. 192
VIII. 4.1. Pré dimensionnement ................................................................................................. 192
VIII. 4.2. Coupe transversale du mur ......................................................................................... 194
VIII. 4.3. Hypothèse des calculs ................................................................................................. 194
VIII. 5. EVALUATION DES CHARGES ............................................................................................... 194
VIII.5.1. Charges horizontales .................................................................................................... 198
VIII.5.2. Charges verticales ........................................................................................................ 198
VIII.6. ETUDE DE LA STABILITE DU MUR DE SOUTENEMENT ........................................................ 198
VIII.6.1. Portance du sol d’assise ............................................................................................... 199
VIII.6.2. Résistance au renversement du mur ........................................................................... 199
VIII.6.3. Résistance au Glissement du mur ................................................................................ 200
CONCLUSION ................................................................................................................................. 201
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 203
ANNEXES........................................................................................................................................ 205
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................ 206
209

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« Etude et dimensionnement d’un immeuble R+3 avec sous sol et mur de 2011 - 2012

soutènement à usage d’hôtel, à construire dans la commune de Ngaliema » P@NK

« Se permettre de tout penser serait manqué de savoir vivre :

Prince Alexis NGOYI K

MISEKA MUBAKE mon codirecteur et autres pour leur modeste formation

A nos oncles et tantes dont l’amour s’inscrit à chaque page

A tous nos collègues et amis combattants de lutte: Sœur

A tous les membres de l’Association des Anciens du Groupe

Enfin, à ma bien aimée Jeanne KAPAMBA, la

A vous toutes et vous tous.

Pour ce faire, différents domaines nous sont proposés à savoir :

Cependant, étant intéressé au développement de la technique

Qu’il nous soit permis de remercier le Chef des travaux Eloi

les Professeurs, plus particulièrement ceux de la section Bâtiment et Travaux

Prince Alexis NGOYI KASONGO.

Dimensionner un bâtiment dans les règles de l'art revient à

Pour la toiture, la méthode analytique ;

Dans le calcul des armatures des ouvrages élémentaires, nous

Prince Alexis NGOYI KASONGO.

AU : section ultime d’armatures tendues

: Contrainte tangentielle limite

Chapitre I : LES GENERALITES

I.5. PREDIMENSIONNEMENT DE CHAQUE STRUCTURE

I.1. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE

I.1.2. Les Accès

I.1.4. L’Eclairage et la ventilation

I.1.6. Installation en réseau

I.1.6.1. Réseau d’adduction d’eau

I.1.6.2. Réseau d’assainissement

I.2. CARACTERISTIQUES DE MATERIAUX

Tableau n°1 : Résistances caractéristiques du béton

 Limite élastique du béton dosé à 350kg/m3 en compression après 28

 Contrainte de calcul du béton : = 0,85 ;

Avec = 1,5 pour le cas général et

 Contrainte limite du béton en traction après 28 jours :

Tableau n°2 : Caractéristiques de valeurs de et

 Limite élastique de l’acier : fe = 400MPa

 Contrainte de calcul de l’acier : =

Avec = 1 pour les combinaisons accidentelles et

Pour notre travail, nous utiliserons le bois KIELA KUSU. Etant

Notre construction étant local clos et ouvert, le degré

I.3. METHODES AUX ETATS LIMITES1

I.3.2. Objectif du calcul

I.3.3. Catégories des états limites

I.3.3.1. Les états limites ultimes

 L’état limite ultime d’équilibre statique : qui concerne la stabilité de

I.3.3.2. Les états limites de service

I.3.4. Béton armé

I.3.4.1. Définition relative au béton

I.3.4.2. Avantages du béton armé

 Sa souplesse d’utilisation : le béton étant mis en place { l’état pâteux, il

prolongé, il est possible de remettre en service après réparation

I.3.4.3. Inconvénients du béton armé

 La difficulté de modifier un ouvrage en béton armé existant

I.3.4.4. Constitution du béton armé

I.3.4.5. Propriétés du béton armé

d’acier en volume, on utilise le rapport : =

Rapport qui, dans le cas des armatures principales, s’exprime

par le même nombre que : =