Cours Chimie Génerale
Cours Chimie Génerale
Cours Chimie Génerale
Cours de Chimie
I. Propriétés de la matière
II. L’atome
Plan de cours
2. Corps purs
3. Mélanges
4. Mesures et unités
Chapitre 1 Propriétés de la matière
La matière se présente à nous sous trois états: nommés états physique de la matière. Souvent, la
première caractéristique que l’on note à propos d’une substance est son état physique, c’est-à-dire
si, à une température donnée, c’est un solide, un liquide ou un gaz.
Un gaz : également fluide, mais il remplit le récipient qu’il occupe et peut être comprimé sous un
volume plus petit.
Exemple (à température ambiante) : l’air, l’azote, l’oxygène…
Chapitre 1 Propriétés de la matière
P : constante
T : variable
Toute substance pure peut exister sous les trois états en fonction de la
température et de la pression.
Chaque changement d'état porte un nom spécifique
Chapitre 1 Propriétés de la matière
Ainsi, l'eau pure est caractérisée par les grandeurs physiques suivantes :
On mesure une propriété d’un échantillon par comparaison avec « une unité » standard de la même
propriété. En effet le principe de la mesure consiste à comparer une dimension inconnue à une
référence et à relever le nombre d’unités de référence comprises dans la propriété que l’on mesure.
Pour s’assurer que tout le monde le sait, les différentes unités sont soigneusement définies lors de
rencontres internationales, et les définitions sont alors diffusées dans le monde entier.
L’ensemble complet des règles, des symboles et des définitions est appelé système internationale
(SI).
Le grand avantage du (SI) est qu’il permet aux scientifiques de communiquer facilement entre eux,
d’où qu’ils viennent et quel que soit leur domaine d’intérêt. Le (SI) repose sur sept (7) unités de
base (fondamentales), les unités des autres grandeurs s’expriment en fonction de ces grandeurs (SI)
de base.
Masse
Quantité de matière
Longueur
Courant électrique
Temps
Intensité lumineuse
Température
Chapitre 1 Propriétés de la matière
la communauté scientifique
de la métrologie a décidé
officiellement de redéfinir le
kilogramme en fonction de la
Depuis l’antiquité grecque, les philosophes et les scientifiques se sont posé la question de la
constitution de la matière.
John Dalton, (1776-1844), est un chimiste et physicien britannique. Il est connu surtout pour sa
théorie atomique selon laquelle la matière est composée d'atomes de masses différentes qui se
combinent selon des proportions simples. Il proposa, aussi, un premier tableau portant sur six éléments
(H, N, C, O, P, S) et treize combinaisons. Il a montré que les lois de Lavoisier (conservation de la
matière), de Proust (loi des proportions définies) et de Dalton (loi de proportions multiples : les
éléments ne combinent pas selon des proportions quelconques) allaient dans le sens de l’existence de
particules atomes. Dalton montra que la matière qui nous entoure est faite de corps purs, par exemple
l’or, ou de corps composés, par exemple l’eau (l’eau étant constituée de molécules H2O, constituées
elles-mêmes de deux corps purs : l’hydrogène et l’oxygène) ; ces corps pouvant se recombiner lors de
réactions chimiques. Il a représenté les corps simples et composés par des symboles, proposé une liste
d’éléments ainsi que leur masse approximative. Par ses travaux, John Dalton est à l’origine de la
théorie atomique et de la chimie moderne.
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Physicien et chimiste britannique né le 6 septembre 1766 à Eaglesfield (Cumberland), et mort à Manchester le 27 juillet 1844). Fils d'un tisserand, Dalton reçoit une
excellente éducation en mathématiques et sciences physiques (dans la plus pure tradition Quaker).
Il enseigne dès l'âge12 ans à l'école de son village.
À 15 ans, il enseigne dans une école privée à Kendal, dont un de ses proches parents était directeur. En 1787, il se passionne pour les observations météorologiques
qu'il poursuivra pendant plus de 50 ans. Il étudie baromètres et thermomètres... (Il montrera que la pluie est la conséquence d'une baisse de température et non de
pression.)
En 1793, le savant aveugle John Gough, avec qui il avait étudié les mathématiques, le recommande pour le poste de professeur de mathématiques et de physique au
New Collège de Manchester, ville dans laquelle il passera toute sa vie.
Il publie en mars 1793, son premier livre intitulé "Meteorological Observations and Essays". En 1794, il est élu membre de la société de littérature et de philosophie
de Manchester "Warrington Academy" ; c'est dans les locaux de cette société qu'il effectuera toutes ses recherches après sa démission de son poste d'enseignant en
1799.
La même année, Dalton découvre qu'il est aveugle aux couleurs ; c'est l'occasion pour lui d'une publication. Le phénomène, appelé depuis « daltonisme », est lié à la
non-perception ou à la confusion de certaines couleurs. Les années suivantes, il s'intéresse à la chimie. La théorie atomique est le résultat de sa tentative de concilier
la chimie et la météorologie.
De ses recherches sur l'absorption des gaz par l'eau, il constate que la quantité absorbée dépend de la pression, et il cherche alors pourquoi des quantités égales de
tous les gaz ne sont pas absorbées par un même volume d'eau. Il énonce, en 1801, la loi d'addition des pressions partielles (la pression totale d'un mélange de gaz est
égale à la somme des pressions partielles de chaque gaz).
www.utc.fr/~tthomass/Themes/Unites/Hommes/dalt/John%20Dalton.pdf
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Antoine Lavoisier (1743-1794) est un chimiste français. Il est considéré comme le « père de la
chimie moderne », car ses découvertes démentirent les lois de l'alchimie utilisées jusqu'alors - selon
lesquelles tout élément pouvait apparaître, disparaître ou se transformer en un autre (la première
version de la loi de conservation de la matière : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »-
aussi il a identifié et baptisé l'oxygène (1778), et participé à la réforme de la nomenclature chimique.
En 1789, Lavoisier publie ce qui peut être considéré comme le premier manuel de chimie
moderne: le Traité élémentaire de chimie. Il y met en évidence le rôle de l'oxygène, établit une
nomenclature scientifique et y définit les notions de "corps simples" et de "corps composés".
« Rien ne se crée, ni dans les opérations de l'art, ni dans celles de la nature, et l'on peut poser en
principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l'opération ; que la
qualité et la quantité des principes sont les mêmes et qu'il n'y a que des changements, des modifications.-
Extrait du Traité élémentaire de chimie de Lavoisier-».
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Joseph Proust a énoncé La loi des proportions définies qui stipule que : quand deux ou plusieurs
corps simples s'unissent pour former un composé défini, leur combinaison s'effectue toujours selon un
même rapport pondéral.
Exemple : quelle que soit la masse d'eau reconnue, le rapport entre la masse d'hydrogène et la
masse d'oxygène entrant dans sa composition est toujours de 1 pour 8.
Cette loi stipule l'invariabilité des proportions massiques des éléments combinés au sein d'une
espèce chimique donnée. L'énoncé de cette loi, qui met sur la voie de la notion de masse atomique,
caractéristique de chaque élément, forme l'une des étapes de la construction de la théorie atomique.
Cette loi forme, avec la loi des proportions multiples, la base de la stœchiométrie en chimie.
La loi des proportions multiples est une loi énoncée par John Dalton : Si deux éléments peuvent se
combiner en donnant plusieurs substances différentes, les rapports de masse du premier élément qui se
lie à une masse constante de l'autre ont entre eux un rapport de nombre entiers.
Exemple : l'azote et l'oxygène donnent les substances : NO, N2O, NO2, N2O3 et N2O5. La loi des
proportions multiples indique que dans ce cas les différentes proportions d'oxygène comparé à l'azote
sont dans des rapports de nombres entiers. On ne constate que la proportion d'oxygène dans NO est le
double de ce qu'elle est dans N2O. N2O3 est le triple de ce qu'on trouve dans N2O.
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
La partie précédente a montré qu'il existait des corps simples qui ne peuvent plus être
décomposés chimiquement ; ils sont composés d'atomes tous identiques (en arabe : « » الذرة,
du grec « atomos » : qui ne peut plus être divisé). Les expériences réalisées à la fin du
XIXème siècle et au début du XXème siècle ont montré que les atomes sont constitués de
particules plus petites en nombre réduit et c'est la composition en ces particules qui
distingue un atome d'un autre, c'est-à-dire, à notre échelle, un élément d'un autre.
Elles ont trouvé que les atomes ont une structure interne composée d’ « électrons », de
« protons » et de « neutrons ».
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
a. l’électron
L'étude du rayonnement cathodique montre que l'électricité négative existe dans la matière sous
forme de grains nommés électrons que l'on représente par la notation e.
L'expérience de THOMSON (1897) donne le rapport de la charge de l'électron à sa masse :
e/me = 1,76.1011 C. Kg-1.
Celle de MILLIKAN (1911) donne la valeur de la charge de l'électron : e = - 1,602.10-19C.
De ces deux valeurs, on peut déduire la masse de l'électron au repos : me = 9,1095. 10-31 Kg.
b. Le noyau
En 1911, RUTHERFORD constata qu'en bombardant une mince feuille métal avec des particules a
(ions He2+). La plupart des particules traversaient la cible (Au) sans subir de déviation, ce qui montre
que la plus grande partie de l'espace occupé par la matière est constituée du vide.
Certaines particules étaient déviées comme si elles étaient repoussées par un corps ponctuel chargé
d'électricité positive. Ceci met en évidence l'existence d'un noyau positif dans l'atome.
La déviation dans ce type d'expérience permet de mesurer la charge du noyau. La limite supérieure du
rayon du noyau se déduit de la plus petite distance d'approche des particules α. Cette limite supérieure
du noyau est de l'ordre de 10-4 (1Å = 10-10 m). Cette distance comparée à la taille de l'atome permet de
conclure que le rayon du noyau est 10000 fois plus petit que le rayon de l'atome. Ceci signifie que
l'atome est constitué essentiellement de vide : on dit que la matière a une structure lacunaire.
b. Le noyau
Dans ce cours, nous considérons que le noyau d'un atome est formé essentiellement
de proton et de neutron bien que d'autres particules d'origine nucléaire ont été
Le nombre de neutrons excède généralement celui des protons et cela d'autant plus
b. Le noyau
b/1. Le Proton
La masse du proton vaut 1836 fois celle de l'électron : mp= 1,6724.10-27 Kg.
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
b. Le noyau
b/2. Le neutron
Le neutron ne fut découvert qu'en 1932 par CHADWICK. C'est une particule sans
qn = 0 C mn= 1,6747.10-27 Kg
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
L'atome neutre a une charge électrique globale nulle ce qui conduit à la relation simple :
Nombre de protons = Nombre d'électrons = Z
Ce nombre Z est le numéro atomique. Il correspond au nombre de protons situés dans le noyau et c'est lui qui
confère son identité à tel ou tel type d'atome. Le nombre global de protons et de neutrons situés dans le noyau d'un
atome particulier est son nombre de masse A (A=Z+N).
Le noyau d'un atome ainsi défini est appelé nucléide défini par un couple (A, Z).
On représente conventionnellement un élément neutre X par :
Exemple :
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Exercice 1 :
Il y a 1.08 x 1025 atomes de fer 26Fe (56g/mole) dans un morceau de fer de 1Kg.
Combien y en a-t-il : d’électrons, de protons et de neutrons dans ce morceau ?
Quelles sont leurs contributions à la masse totale ?
NB : la masse d'un noyau Mn est toujours inférieure à la somme des masses des nucléons
qui le composent. La différence Δm est appelée défaut de masse :
Aussi on a :
12 g d’atome de ( 12C)
Calcul : nombre d’atome dans 12 g de ( 126 C) = 6
masse d’1 atome de ( 12C)
6
12 g
=
12 x 1.6605 x 10-24 g
La masse d’une mole d’atome d’un élément est appelée la masse molaire de l’atome (M). Si la masse atomique d’un
élément est x u, alors la masse molaire de l’atome est x g/mol.
La masse molaire est la base de la relation qui permet de convertir la masse d’un échantillon d’un élément en nombre
de moles d’atome.
La masse molaire d’une molécule est la somme des masses molaires des atomes qui constituent la molécule.
Exemple :
Pour l’oxygène, on a : la masse 1 mol d’atome de O est de 16g, sa masse molaire est 16 g/mol, (c à d 1 mol de l’O
pèse 16g).
= 2x1 + 16 = 18 g/mol
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Sont des atomes d’un élément qui ont le même numéro atomique mais des masse atomiques
Pour un élément chimique ayant plusieurs isotopes stables «l'abondance relative» désigne
les proportions relatives de chacun d'entre eux dans un échantillon naturel donné. Elle est
Les isotopes d'un même élément ont des propriétés chimiques quasi-identiques puisque par
En s'inspirant du modèle de Rutherford, Niel Bohr a proposé en 1913 une théorie, en se basant sur la mécanique
classique, permettant de remédier aux défauts de Rutherford.
Dans l'atome de Bohr, le noyau est immobile alors que l'électron de masse m se déplace autour du noyau selon une
orbite circulaire de rayon r.
Son modèle est fondée sur trois postulats :
1. L'électron ne peut se trouver que sur des orbites précises ou permises, de telle sorte que son énergie reste
constante "orbites stationnaires".
2. Lorsqu'un électron passe d'un niveau à un autre (change d’orbite ou niveau d’énergie), il émet ou absorbe de
l'énergie : ΔE = h.ν.
3. Le moment cinétique de l'électron ne peut prendre que des valeurs entières (quantification du moment
cinétique) : 2πr = n.λ
A toute particule en mouvement (de masse m et de vitesse v) on associe une onde de longueur λ = h/mv
–Louis De Broglie- :
h: constante de Planck = 6.626 10-34 J.s et n : entier naturel.
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Les transitions spectrales entre les différents niveaux électroniques de l’atome d’hydrogène sont représentées dans
le diagramme énergétique suivant :
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
H/ = E/
Où ψ (x, y, z) est une fonction purement mathématique, elle n’a pas de signification physique, elle décrit le
comportement de la particule soumise à des forces représentées par leur énergie potentiel Ep et dont l’énergie totale
est E.
H représentant l’opérateur Hamiltonien, qui est l’opérateur énergie totale.
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Sans entrer dans des explications qui seraient trop complexes, nous retiendrons
que l’état d’un électron dans un atome, c’est-à-dire : (son énergie, ses mouvements
nombres quantiques.
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
un sous-niveau d’énergie.
l= 3 sous-couche f.
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Remarque : la fonction d’onde est définit alors par les 3 nombres quantiques (n, l et ml soit n,l,ml)
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Description de l’orbitale « ns » :
Description de l’orbitale « np » :
Les orbitales p (l = 1) peuvent être représentées par deux lobes à peu près
sphériques, accolés, ayant pour axes de symétrie les axes x, y et z du trièdre de
référence.
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
Dans ce cas aussi la fonction d'onde dépend des grandeurs angulaires. Cette dépendance angulaire est à l'origine du
caractère directionnel de ces orbitales. La probabilité de présence prend des valeurs différentes en fonction de la
direction. La symétrie de ces orbitales n'est plus sphérique. Elles possèdent une certaine forme géométrique qui leur
est propre. Pour représenter cette forme géométrique, on utilise le carré de leur partie angulaire. On obtient ainsi une
enveloppe en forme de lobe qui correspond à une probabilité de présence de l'électron préalablement fixée.
La façon la plus simple de représenter une orbitale consiste à dessiner sa surface à l’intérieure de laquelle la
probabilité de trouver l’électron est grande.
Chapitre 2 l’atome (structure et représentation)
A chaque particule matérielle est associée une fonction d'onde dont le carré représente la
Schrödinger. Cette équation n'est rigoureusement résolue que dans le cas de l'atome
Les résultats obtenus pour l'hydrogène seront supposés généralisables aux atomes
polyélectroniques.
Chapitre 3 Structure électronique des atomes
II est commode de pouvoir, dans une formule symbolique, représenter 1'état des
différents électrons composant le nuage électronique d'un atome. Pour cela on remplace
l'ensemble [n, l], un peu lourd à utiliser, par les notations : ns, np, nd, nf.
« Deux électrons d’un même atome ne peuvent avoir leurs quatre nombre quantiques égaux».
ms = +1/2 pour l’un et on le note : (), et ms = -1/2 pour l’autre et on le note : ()
Une orbitale atomique ne peut contenir au maximum que 2 électrons qui sans ce cas auront des
spins opposés, On dit que ces deux électrons sont « antiparallèles » ou appariés.
L’état de plus basse énergie étant celui de stabilité maximale, les électrons occupent d’abord les
orbitales vacantes de plus basse énergie au cours de l’édifice de l’atome dans l’ordre : 1s, 2s, 2p, 3s,
3p… c’est la règle dite du « (n+l) minimal » : (n+l) minimal E minimale.
Pour les niveaux ayant le même (n+l) : n minimal E minimale.
Chapitre 3 Structure électronique des atomes
Exemple :
Le chrome : 24Cr : 1s2 , 2s2 , 2p6 , 3s2 , 3p6 / 3d5 , 4s1 et non pas : 3d4 , 4s2
Le cuivre : 29Cu : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d10, 4s1 et non pas : 3d9, 4s2
Généralement :
(n‐1)d4 ns2 est remplacé par (n‐1)d5 ns1 et (n‐1)d9 ns2 est remplacé par (n‐1)d10 ns1
Chapitre 3 Structure électronique des atomes
Lorsque des orbitales atomiques ont même énergie (dégénérées), les électrons se répartissent avec un
Exemple :
Basée initialement par MENDELEÏEV sur le classement des éléments par masse atomique
croissante, la classification moderne est basée sur le classement des éléments par numéro atomique Z
croissant, donc s’appuie sur la structure électronique des atomes.
Le numéro atomique croît de gauche à droite dans une période et de haut en bas dans une colonne.
Les éléments appartenant à une même colonne ont généralement la même structure électronique
externe, donc souvent des propriétés chimiques ou physiques voisines.
Remarque : 2He (configuration : 1s2) est classé dans la colonne 18, en raison de la similitude de ses
propriétés avec celles des éléments de cette colonne (gaz inertes).
Les éléments pour lesquels n = 6 sont appelés "Lanthanides"; ceux pour lesquels n = 7 sont appelés
"Actinides" (ces derniers sont tous radioactifs).
Chapitre 3 Structure électronique des atomes
1. Les métaux :
Ils sont situés à gauche et au centre de la classification périodique : blocs s (hormis H), d, f et
une moitié du bloc p (en bleu-clair ou gris-clair sur la figure du tableau périodique : ex. Al, Sn,
Ils sont tous solides à température ambiante (25°C), excepté le mercure (80Hg) qui est liquide.
2. Les non-métaux :
Ils sont situés à droite dans la classification périodique : seconde moitié du bloc p (en bleu-vert
Ils sont solides ou gazeux à 25°C, exceptionnellement liquide (le dibrome, Br2).
Ils sont mauvais conducteurs de la chaleur et ce sont des isolants électriques. (Sauf le carbone
3. Les semi-métaux :
A la frontière des deux catégories précédentes, ils se comportent comme des semi-conducteurs
(composés dont la conductivité augmente avec la température, par exemple le Silicium (14Si) et le
Remarque : L'hydrogène est un cas à part : c'est un gaz moléculaire (H2) à 25°C. Il peut donner
Leur structure électronique externe est : (n-1)dx, ns2 (ns1 ou ns0) avec 1 ≤ x ≤ 10.
⇒ ils donnent des cations à valences multiples : Fe2+, Fe3+, Cu+, Cu2+ ...
Chapitre 3 Structure électronique des atomes
⇒ ils donnent des oxydes acides (N2O3, N2O5, P2O5...) : N2O5 + H2O → 2HNO3
Chapitre 3 Structure électronique des atomes
⇒ ils donnent des oxydes acides (SO2, SO3...) : SO3 + H2O → H2SO4
Chapitre 3 Structure électronique des atomes
L’énergie de première ionisation, EI, est l'énergie minimale qu'il faut fournir à un
atome isolé (Ag) (état gazeux), pour lui arracher un électron selon la réaction :
Ag Ag+ + 1é (EI1 0)
3.5. Électronégativité
Echelle de MULLIKEN
3.5. Électronégativité
Echelle de PAULING
Chapitre 3 Structure électronique des atomes
On cherche à déterminer l’écrantage que produit chaque électron sur l’électron qui
appartient à une orbitale atomique (i)
Chapitre 3 (suite) Structure électronique des atomes
Constantes d’écran
Chapitre 3 (suite) Structure électronique des atomes
Constantes d’écran
Chapitre 3 (suite) Structure électronique des atomes
Exemple:
Chapitre 3 (suite) Structure électronique des atomes
Exemple:
ou
Chapitre 3 (suite) Structure électronique des atomes
Exemple:
Chapitre 3 (suite) Structure électronique des atomes
Exemple:
Chapitre 3 (suite) Structure électronique des atomes
Exemple:
Chapitre 3 (suite) Structure électronique des atomes
Exemple:
Chapitre 3 (suite) Structure électronique des atomes
Exemple:
2. Oxydation et Réduction
3. Couple oxydoréducteur
4. Réaction d’oxydo-Réduction
5. Nombre d’oxydation
6. Potentiel d’oxydo-réduction
7. Applications 100
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
réactions chimiques ont été réexaminées à la lumière de ces nouveaux modèles et que
102
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
103
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
104
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
Oxydant + né Réducteur
105
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
Ox1 + n1 é R1
R2 Ox2 + n2 é
n2 Ox1 + n1 R2 n1 Ox2 + n2 R1
106
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
107
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
Plusieurs conventions peuvent être mises en œuvre pour déterminer les nombres
d’oxydation, celle qui est généralement adoptée en chimie inorganique repose sur les règles
empiriques suivantes :
Règle 3 : la somme des nombre d’oxydation des éléments dans un composé (ion
polyatomique ou molécule neutre) est égale à le nombre de charge du composé.
109
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
Compte tenu des valeurs de l’électronégativité des éléments, on peut retenir que:
Le nombre d’oxydation de l’hydrogène dans la plus part des composés est égale à +I (en dehors du
dihydrogène H2 où il vaut 0 et de l’ion hydrure H- où il vaut –I).
Le nombre d’oxydation de l’oxygène dans la plus part des composés est égale à -II (en dehors du
dioxygène O2 où il vaut 0 et de l’ion peroxydes O22- où il vaut –I et des composés fluorés
comprenant des liaisons oxygène-fluor où il est supérieur ou égale à +I).
Le nombre d’oxydation d’un atome d’halogène (F, Cl, Br, I et astate At) dans la plus part des
composés halogénés est égale à –I (en dehors des corps purs du type X2 où il vaut 0, et des composés
comprenant au moins une liaison de X avec un élément plus électronégatif comme les ions ClO- où
ClO4- où il est positif).
Le nombre d’oxydation d’un atome d’alcalin (Li, Na, K, ..) dans la plus part des composés est égale
à +I (en dehors des métaux correspondants où il vaut 0).
110
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
111
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
5. H2O ; O2 (NO de O)
7. LiH ; H2 (NO de H)
113
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
114
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
La classification électrochimique permet de prévoir la réaction entre deux couples rédox en utilisant la
règle GAMMA
115
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
116
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
En plus des atomes, les charges électriques doivent être équilibrées (le nombre d’électrons produits par l’oxydation est
égal à celui gagné lors de la réduction).
6. Multipliez, si c’est nécessaire, les demi-réactions de manière à obtenir le même nombre d’électrons dans chacune.
8. Simplifiez l’équation.
9. En milieu basique(/acide), ajoutez de chaque coté de l’équation autant de OH-aq (/H+aq) qu’il y a de H+aq (OH-
aq) et simplifiez de nouveau l’équation en tenant compte de la réaction: H+ aq + OH- aq H2O (l)
Remarques importantes :
Les ions H+ aq, en milieu acide, ou les ions OH- aq, en milieu basique, peuvent être présents dans une équation
équilibrée, mais pas les deux à la fois.
Le nombre d’électrons mis en jeu dans une demi-réaction correspond à la variation de l’état d’oxydation d’un des
éléments.
Les électrons font partie des demi-réactions, mais n’apparaissent pas dans l’équation de la réaction
d’oxydoréduction.
118
Chapitre 4 Oxydo-Réduction
1. Rôle de l’eau :
l’eau peut être soit oxydant soit réducteur vis-à-vis certain couples redox :
Oxydant (couples : H2O / H2 ou H+ / H2) : 2H2O + 2é H2 + 2OH- (réduction de l’eau basification)
Certains oxydants et leurs réducteurs associés peuvent échanger des protons en même temps qu’ils
échangent des électrons.
3. Réactions de complexation
La complexation rend un couple redox plus réducteur -d’autant plus que le complexe est stable-.
119
Chapitre 4 Applications
I. Définitions
1. Électrolyte:
Un électrolyte est une substance chimique capable de transporter ou de conduire une charge électrique
dans une solution. Les électrolytes se dissocient en ions.
Electrolytes forts:
Ils sont complètement dissociés et leur dissociation est une réaction totale : CA C+ + A-
Exemple : HCl ; NaOH
Electrolytes faibles:
Ils sont partiellement dissociés et leur dissociation est réversible : CA C+ + A-
Exemple : NH4OH
120
Chapitre 4
II. Électrodes
Le système électrochimique “simple” appelé électrode est souvent formé d’un conducteur
conducteur ionique ou électrolyte : sel dissous dans l’eau ou dans un solvant organique, sel
D’autres phases peuvent éventuellement être présentes à cette interface: phase gazeuse ou
II. Électrodes
Parce qu'on ne sait pas mesurer directement le potentiel d’une électrode qu’on associe à
122
Chapitre 4
II. Électrodes
II.1. Électrode de référence
a) Électrode normale d’hydrogène
barboter ce gaz pur dans une solution d’ion H+, au contact d’une lame de platine.
123
Chapitre 4
II. Électrodes
II.1. Électrode de référence
a) Électrode au calomel saturé (ECS)
L’électrode standard d’hydrogène n’est pas pratique à employer (barbotage de H2).
Les électrochimistes préfèrent le plus souvent utiliser des électrodes de référence dites secondaires, de
mise en œuvre plus aisée que l’ENH. La plus classique de ces références est l’électrode au calomel Cl-
/Hg2Cl2/Hg dont l’électrolyte est une solution de chlorure de potassium.
La tension de l’électrode au calomel relative à l’électrode normale à dihydrogène est égale à 0,245 V /
ENH à 25 °C lorsque la solution de KCl est saturée. Une tension d’électrode mesurée par rapport à la
référence précédente est exprimée en V / ECS.
124
Chapitre 4
Si, au sein d’un circuit électrique, la cellule fonctionne en générateur d’énergie, on est en
électrolyseur.
125
Chapitre 4
IV. Cellules électrolytique
Si on établie une différence de potentiel suffisante, de l’ordre de plusieurs volts, entre deux
électrodes plongeant dans une solution électrolytique, on observe des réactions chimiques
l’électrolyse, oriente les ions qui se déplacent vers l’électrode de signe opposé au leur et s’y
Un courant sort la cellule par son pôle négatif (cathode) traverse le circuit puis entre dans la
127
Chapitre 4
V. Lois de Nernst
128
Chapitre 4
I. Cellule galvanique
129
Chapitre 4
I. Cellule galvanique
Pour les cellules, on symbolise l’interface entre phases par un tiret vertical.
a. Cellules à un compartiment
130
Chapitre 4
I. Cellule galvanique
Notation des cellules
b. Cellules à deux compartiments (piles)
131
Chapitre 4
II. Piles
II.1. Définition
Une pile électrochimique est un dispositif qui permet d’avoir un courant électrique à partir
d’une réaction chimique spontanée
II.2. Exemple
anode cathode
132
Chapitre 4
II. Piles
II.3. Grandeurs électriques
anode cathode
133
Chapitre 4
II. Piles
II.4. Exercices 1:
(Électrode standard à hydrogène):
3. La mesure de la tension aux bornes de la pile permet d’obtenir une f.e.m. E=0,34 V.
quelle grandeur détermine-t-on?
II. Piles
II.4. Exercices 1:
(Électrode standard à hydrogène):
135
Chapitre 4
II. Piles
II.4. Exercice 2:
136
Chapitre 4
II. Piles
II.4. Exercice 3:
137
Chapitre 5 Liaison chimique
Modèle de Lewis
Ce modèle permet de réaliser une simple représentation bidimensionnelle de molécules à
Octet Duet
139
Chapitre 5 Liaison chimique
Modèle de Lewis
Méthode générale
140
Chapitre 5 Liaison chimique
Modèle de Lewis
Exemple 1: NF3
141
Chapitre 5 Liaison chimique
Modèle de Lewis
Exemple 2: l’ion oxonium H3O+
V = 3+ 3x1 = 8 4 paires
A = 6x1 + 2 = 8 AV
142
Chapitre 5 Liaison chimique
Modèle de Lewis
Exemple: BF3
V = 3+ 3x7 = 24 12 paires
A = 6x4 + 2 = 26 AV
Lacune
électronique
143
Chapitre 5 Liaison chimique
Modèle de Lewis
Exemple: le méthanal H2CO
V = 3+ 4+6 = 12 6 paires
A = 6x2 + 2 = 14 AV
A = 6x1 + 2 = 8 AV
145
Chapitre 5 Liaison chimique
Modèle de Lewis
Exemple: SO3
A = 6x4 + 2 = 26 AV
146
Chapitre 5 Liaison chimique
Modèle de Lewis
Exemple: IF4+
V = 7 (iode Z=53) + 4x7 (fluor Z=9) – 1(charge positive) = 34 17 paires
A = 6x5 + 2 = 32 AV
Donc on doit utiliser la règle de l’octet généralisée pour égaliser les termes A et V
On aura A= 34 si : A = 34 = 2 + 6N8 + 8N10
Avec N8 = 4 et N10 = 1
Un des atomes devra être globalement entouré
de 10 électrons périphériques
147