Rapport Hygiène Ali Megdiche 1
Rapport Hygiène Ali Megdiche 1
Rapport Hygiène Ali Megdiche 1
Et de la recherche scientifique
Université de Monastir
Faculté de Pharmacie de Monastir
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Les espaces d'attente: auprès de la salle des prélèvements mycologiques,
auprès du bureau de réception
Un bureau de réception des prélèvements : urines, selles.
Des vestiaires: réservées aux personnels de laboratoire.
Des toilettes: il existe une toilette réservée aux personnels et une autre
consacrée pour les patients.
La laverie: consiste à décontaminer le matériel utilisé et le stériliser à
l'autoclave.
Des locaux d'archivage et de stockage:
II est nécessaire de créer des zones de stockage à différentes températures tout
dépend aux critères de conservation de chaque produit:
Une chambre froide (à +4°C) contenant les réactifs et les milieux de
culture déjà préparés.
Un local pour le stockage des produits chimiques et les matières
premières et une armoire fermée à clé contenant les produits toxiques.Ces
produits sont rangés par ordre alphabétique
Une salle séparée conçue pour le stockage des produits d'usage courants:
papiers, stylos, tubes, bouchon...
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2-1-Les mesures préventives des principaux risques :
2-1-1- La prévention des risques biologiques:
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Les Postes de Sécurité Microbiologique (PSM) : ils permettent une
protection de l’opérateur contre la contamination aéroportée ainsi que,
selon la catégorie du PSM, un confinement dynamique des produits
manipulés.
Le dispositif PSM assure d’une part la protection de l’opérateur en
établissant une aspiration d’air vers l’extérieur (dépression) et d’autre part la
protection de l’environnement en utilisant des filtres HEPA (High Efficiency
Particulate Air Filter). Au niveau du laboratoire d'hygiène, un PSM de type I
est disponible dans la salle de BK ( la salle spécialisée pour la recherche de
bacille de Koch) et un autre dans la salle de denrée alimentaire de type II
2-1-2- Conduite à tenir devant un accident contaminant ou toxique:
En cas de plaie :
Nettoyer immédiatement avec de l'eau et du savon puis désinfecter avec
un dérivé chloré (dakin ou eau de javel) en laissant un contact d'au moins
5 minutes.
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2-1-3-La prévention des risques chimiques:
Le risque chimique est lié aux:
Incompatibilités chimiques au stockage
Séparer les acides des bases concentrées
Ne pas stocker les produits toxiques avec les produits inflammables
Les produits chimiques doivent être facilement identifiables pour éviter
tout manque d'informations ( conditions de stockage et de transport,
prévention, gestion des déchets...)
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La conformité des installations électriques
le stockage des produits inflammables dans un local isolé et aéré
la vérification de la date de péremption des tuyaux de gaz
ne pas verser de solvant dans l’évier sans faire couler de l’eau
La conduite à tenir en cas d’incendie :
téléphoner au 198
fermer les vannes de gaz
couper l’électricité générale
utiliser les extincteurs
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Les déchets non biologiques
Une poubelle avec des sachets noirs pour l’élimination des papiers et des
déchets ordinaires…
Les procédés :
Cette formation est assurée par la discussion des cas cliniques et la
participation à des congrès, des séminaires (nationaux et internationaux), des
stages, des réunions, des exposés…
La formation continue est déterminée selon le besoin du laboratoire et ceci à
l'initiative du chef de service ou émanant de la demande du personnel.
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3-3- Répartition des taches:
Afin d’assurer la qualité au sein du laboratoire, il est indispensable de définir les
tâches de chaque personnel.
Les principales tâches des différents membres du laboratoire sont présentées
dans le tableau ci-dessous.
Tableau 1 : Principales tâches des membres du laboratoire
Fonction Attributions
Chef de service Elle gère la direction du laboratoire et supervise le bon
déroulement du travail tout en assurant :
L’encadrement
La gestion des ressources humaines
La participation à la recherche scientifique
Les appels d’offre auprès des fournisseurs
La validation biologique des résultats d’analyse.
Les assistantes Encadrement des résidents et des internes
hospitalo- Mise au point et validation des techniques
universitaires Avis scientifique et biologique
en biologie Réalisation des travaux de recherche
Validation biologique des résultats d’analyse.
Le résident Il effectue les actes de biologie médicale ( résident en
bactériologie) et valide les résultats des analyses biologiques
sous le contrôle du responsable
Il participe à la formation de l'interne
Les internes Initiation à l’exercice de la profession de biologiste
Formation théorique et pratique sous le contrôle des
biologistes.
La surveillante Gestion des ressources humaines : congés…
Gestion du stock : réactifs, consommables, …
Réaliser l’inventaire de tous les produits
Approvisionnement régulier des différentes salles du
laboratoire en consommables et en réactifs.
La secrétaire Mise en forme des documents utilisés et établis par le
laboratoire
Les techniciens Réception des prélèvements et enregistrement
Manipulation des différents types d’analyse biologique
Validation technique.
Les ouvriers Transport des consommables et du courrier
Nettoyage et désinfection des locaux afin d’assurer l’hygiène
et l’entretien.
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4. Gestion de la documentation:
4-1-Les documents qualité :
Guide des bonnes pratiques de laboratoire :
Pour garantir la fiabilité et la rentabilité des résultats des analyses tout en
assurant la sécurité du personnel et la protection de l'environnement, il faut se
référer au guide des bonnes pratiques de laboratoire. Ce guide énonce les règles
auxquelles doivent se conformer les laboratoires d'analyses médicales
Les documents opérationnels :
Ce sont des classeurs que dispose chaque salle de notre laboratoire comportant
les instructions et les modes opératoires des différentes manipulations et
techniques exécutées. Ces fiches de paillasse sont élaborées par les responsables
du laboratoire et révisées périodiquement
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4-3-Archive :
Depuis l'ouverture du laboratoire d'hygiène, toute documentation est conservée
au secrétariat ou au bureau de la surveillante sauf pour les cahiers des résultats
qui sont archivés au niveau des unités techniques.
La durée de l’archivage varie selon le type du document. En effet les registres
administratifs seront gardés pendant au moins dix ans et les documents relatifs
au système qualité, on les conserve pendant au moins cinq ans.
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-Remplir la fiche du produit
5-3-Le stockage :
-Une petite quantité de consommable est mise directement à la disposition des
techniciens au niveau de chaque salle.
-Les produits sont rangés selon leur date de péremption de telle façon que les
plus anciens seront plus accessibles que les nouveaux.
-Ces produits sont stockés selon les recommandations du fabriquant : à
température ambiante ou au réfrigérateur (+2 à + 8°C)
-Les produits dangereux (acides forts, acétone,…) sont conservés dans une
armoire fermée à clé, et sont enregistrés dans le cahier des produits dangereux,
signé et paraphé par la police.
5-4-Gestion du stock :
-Le stock est contrôlé régulièrement suivant les mouvements (entrées et sorties)
des produits.
-Un stock minimum ou stock d’alerte est fixé pour chaque produit. On doit
signaler à la surveillante ou l’un des responsables du stock que le seuil estimé
pour un produit est atteint.
-La bonne gestion du stock est complétée par les inventaires annuels.
-Les mouvements des produits dangereux doivent être enregistrés dans des
registres séparés et sont déclarés chaque mois auprès de la police.
Il ne faut pas oublier que l’équipement doit être utilisé par du personnel formé à
son utilisation et en particulier pour les mesures pour lequel il est destiné.
Tout matériel doit subir une maintenance interne réalisée par le technicien
travaillant sur l’appareil et tout matériel défectueux doit être mis hors service,
étiqueté et entreposé jusqu’à réparation tandis que la maintenance externe est
réalisée par le fournisseur.
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II. Processus analytique :
L'analyse biologique
1. Phase pré-analytique :
La phase pré-analytique est l’ensemble des facteurs qui peuvent influencer le
résultat d’un échantillon avant l’analyse.
Elle comprend :
l’interrogatoire du patient,
le prélèvement,
l’étiquetage des échantillons prélevés,
l’enregistrement des demandes d’analyses,
la prise en charge des prélèvements (prétraitement,
centrifugation…)
la conservation de l’échantillon avant l’analyse.
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L’analyse demandée écrite clairement.
Le type d’échantillon biologique recueilli.
La date de recueil de l’échantillon.
Le nom du clinicien prescripteur ou de toute autre personne autorisée à
prescrire des analyses, ainsi que son cachet.
Les renseignements cliniques nécessaires à l’interprétation du test.
Le prélèvement
b. L’échantillon :
Le spécimen doit être recueilli au site le plus susceptible de détecter l’agent
infectieux, avec une quantité suffisante et de préférence avant traitement.
c. Le matériel :
Dans tous les cas, les prélèvements seront réalisés avec du matériel stérile,
étanche à usage unique et étiqueté à l’avance au nom du malade.
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Type du Diagnostic Commentaire
prélèvement
Bactériologie
Urine Infection urinaire Moment du prélèvement : le matin au réveil, ou
urines ayant séjournées au moins 4 heures dans la
vessie.
Chez l’adulte :
1) Lavage hygiénique des mains et toilette
soigneuse au savon de la région vulvaire chez la
femme et du méat chez l’homme suivi d’un
rinçage.
2) Eliminer le 1er jet d’urines (20ml)
3) Recueillir au minimum 20 à 30 ml d’urine dans
un flacon stérile.
4) Refermer hermétiquement le flacon.
5) Acheminer rapidement (dans les 2 heures) au
laboratoire.
Chez le nourrisson :
1) Désinfecter soigneusement avec du dakin toute
la région périnéale suivi d’un rinçage
2) Placer un collecteur stérile spécifique (poche
adhésive à usage unique).
3) Dès la miction terminée, retirer le collecteur et
transvaser les urines dans un flacon stérile.
4) Si le temps d’attente dépasse 30 mn, placer une
autre poche après une nouvelle désinfection.
Chez un patient sondé :
1) Clamper la sonde en aval pendant 5mn
2) Désinfecter en amont du clamp avec un
antiseptique iodé
3) Prélever à l’aide d’une seringue environ 5ml
d’urine
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Prélèvement vulvovaginites ou -Le prélèvement doit être effectué à distance d’une
vaginal leucorrhée antibiothérapie locale ou générale, d’un rapport
-depistage sexuel (24 h) et en l’absence de toilette vaginale.
systématique à la -Après mise en place d’un spéculum, sans lubrifiant,
recherche de on prélève par écouvillonnage des sécrétions des
streptocoque B parois du vagin jusqu’à la vulve.
chez la femme -Pour la détection du portage de streptocoque de
enceinte groupe B, il n’est pas utile d’utiliser un spéculum,
l’écouvillonnage simple suffit.
Coprologie –parasitologie
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Acheminement :
La réception :
Au moment de la réception des prélèvements, il faut tout d’abord vérifier la
concordance entre l’étiquette du tube et le bon de demande d’analyse, ainsi que
la concordance entre la nature du prélèvement et l’examen demandé.
Enregistrement :
Enregistrement de chaque échantillon en lui attribuant un numéro d’ordre qui
permet son identification lors de la phase analytique.
Prétraitement des échantillons :
La plupart des échantillons ne nécessitent pas un prétraitement et seront analysés
directement (urines, selles, PV…).
Concernant la sérologie, tous les tubes sanguins doivent subir une
centrifugation préalable afin d’obtenir le sérum.
La préparation des milieux de culture :
Elle se fait dans une salle propre à distance des autres salles techniques.
On effectue les pesées des différents milieux à préparer selon les modes
opératoires détaillés, et on additionne la quantité adéquate d’eau distillée.
Les milieux sont stérilisés à l'autoclave à 121°C
Les bouillons sont versés dans des tubes à vis ou à coton.
Les géloses sont versées dans des tubes à vis (Kligler-Hajna,
Sabouraud…) ou coulés dans des boîtes de pétri (Mueller-Hinton, GO ,
BCP…).
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2. La phase analytique :
C'est une phase consacrée à la manipulation proprement dite qui sera faite selon
des procédures analytiques convenables à chaque type d’analyse. Ces
procédures sont documentées et sont disponibles au poste de travail du
personnel concerné.
Pour assurer une phase analytique de qualité, il faut respecter des conditions
majeures :
Organisation des postes de travail
-Il doit y avoir une bonne répartition des tâches entre le personnel pour obtenir
un meilleur rendement.
-Pour chaque analyse, des matériaux et leurs fiches techniques appropriées sont
fournis par le laboratoire au niveau des postes de travail
Entretien et contrôle de la fiabilité des appareils
-Le responsable du laboratoire assure l’entretien régulier des appareils, organise
et planifie les opérations de maintenance préventive.
Choix de la technique
-Le responsable du laboratoire assure le choix de la technique la plus fiable
c'est-à-dire la plus précise, la plus exacte et la plus spécifique.
3. La phase post-analytique
C’est la phase de validation et d’enregistrement des résultats. Elle comprend la
validation technique et la validation biologique .
3.1 La validation technique
C'est une phase de validation où les résultats d’analyses sont notés tout d’abord
par les techniciens sur les feuilles de paillasse et ensuite seront contrôlées par les
assistantes ou la chef de service.
3.2 La validation biologique.
Une fois le résultat est validé de point de vue technique, il sera inscrit sur le
registre, et par la suite transmis à l’assistante ou la chef de service pour
signature.
3.3 Expression des résultats et comptes rendu d'analyses
Les feuilles de résultats finales sont établies tout en indiquant les valeurs de
références et en utilisant les unités du système internationale. Il faut se référer
aux tables de conversion pour éviter d’éventuelles erreurs de conversion
d’unités.
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3.4 Transmission des résultats
Après signature, les résultats sont amenés au bureau de la surveillante qui va les
répartir dans les différents dossiers correspondant à chaque service.
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2. Milieux de culture :
Milieux d’isolement (non sélectifs) :
Gélose ordinaire:
Gélose nutritive à 2,8% de NaCl C’est un milieu qui convient à la culture des
bactéries sans exigences particulières.
Milieux enrichis
-Gélose au sang : milieu composé d’une gélose Columbia additionnée à 5% de
sang frais de cheval ou de mouton cuit à 45 °C. Ce milieu permet la lecture du
caractère hémolytique des bactéries (streptocoques ++).
Milieux d’orientation
- Gélose BCP (gélose lactosée au bromocrésol pourpre) : c’est un milieu
utilisé pour identifier des entérobactéries, cependant de nombreuses espèces
bactériennes n’appartenant pas à cette famille peuvent être cultivées sur ce
milieu non sélectif. Ce milieu permet de différencier les bactéries lactose (+),
qui fermentent le lactose (virage au jaune) des bactéries lactose (-).
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Milieux sélectifs :
Milieux additionnés d’antibiotiques ou antiseptiques
- Gélose VCN : milieu sélectif pour le gonocoque
Vancomycine 3 µg/mL : Glycopeptide agissant sur les cocci Gram +
Colimycine 7.4 µg/mL : Polymixine E agissant sur les BGN
Nystatine 2µg/mL : antifongique agissant sur les champignons
- Gélose Cétrimide :
Ce milieu est relativement pauvre contient un antiseptique (le Cétrimide)
favorisant la production des pigments
-milieu bleu: pyocyanine.
-milieu jaune-vert: pyoverdine.
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.
-Milieu de Chapman: il renferme de fortes concentrations de chlorure de
sodium et du mannitol capable de sélectionner les Staphylococcus.
Galeries d’API :
Ce sont des mini galeries standardisées contenant des substrats
lyophilisés, permettant de révéler un ensemble d’activités métaboliques et
permettant donc de différencier les espèces bactériennes. (Exemples Api 20E,
Api 20NE, Api 10s….)
Api 10S
Api 20E
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Disques d’antibiogrammes :
Pour chaque classe de bactéries mises en culture, on a un ensemble
d’antibiotiques à tester selon les recommandations de la Société Française de
Microbiologie (SFM).
L'antibiotique est présent en quantité connue dans un disque de papier filtre.
Lorsque le disque est déposé à la surface du milieu de culture, l'antibiotique
diffuse en créant un gradient de concentration.
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Les disques d'antibiotiques utilisés
Entérobactéries Stapylocoques Streptocoques Entérocoques Pseudomonas
- Ampicilline/Amoxicilline - PénicillineG -PéniG -Ampicilline -Ticarcilline
- Amoxicilline + - Céfoxitine -Nitrofurane -Imipénème -Ticarcilline +
acide clavulanique -Moxalactam -Rifampicine -Fosfomycine acide clavulanique
-Ticarcilline - Fosfomycine -Chloramphénicol -Nitrofurane -Pipéracilline
-Ticarcilline + - Nitrofuranes -Norfloxacine -Chloramphénicol -Pipéracilline +
acide clavulanique - Chloramphénicol -Erythromycine -Rifampicine tazobactam
- Pipéracilline - Norfloxacine -Lincomycine -Erythromycine -Céfotaxime
-Pipéracilline+tazobactam - Rifampicine -Pristamycine -Lincomycine -Céfépime
-aztréonam - Erythromycine -Triméthoprime- -Pristamycine -Céftazidime
- Céfalotine - Lincomycine Sulfaméthoxazol -Vancomycine -Imipénème
-céfixime -Pristamycine -Teicoplanine -Teicoplanine -Méropénème
- Céfoxitine -Triméthoprime- -Vancomycine -Triméthoprime - -Aztreonam
- Céfotaxime Sulfaméthoxazole -Gentamicine Sulfaméthoxazol -Tobramycine
- Céftazidime - Teicoplanine -Streptomycine -Gentamicine -Gentamicine
- Cefpirome/Céfépime - Vancomycine -Linezolid -Streptomycine -Ciprofloxacine
- Imipénème - Tetracycline -Tetracycline -Linezolide -Amikacine
-ertapénéme - Tigecycline -Tigecycline -Tigecycline -ceftazidime
- Gentamicine - Acide fusidique -Norfloxacine
- Tobramycine - Gentamicine -Tetracycline
- Amikacine - Tobramycine
- Netilmicine - Kanamycine
- Acide nalidixique - Linezolide
- Norfloxacine
- Ciprofloxacine
- Nitrofurane
- Cotrimoxazole
- fosfomycine
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V. Principales analyses effectuées et équipements utilisés :
1. Au niveau de la salle de bactériologie
Plusieurs types de prélèvements peuvent faire l’objet d’une analyse
bactériologique parmi lesquels on cite les analyses effectuées couramment :
Prélèvement vaginal, examen cytobactériologique des urines et la coproculture.
1-1-Prélèvement vaginal (PV) :
Le prélèvement vaginal est fait à l’hôpital par un gynécologue ou une sage
femme puis acheminé rapidement au laboratoire (écouvillon).
A partir de cet écouvillon, on prépare une suspension bactérienne dans 2 mL de
sérum physiologique.
Examen direct : permet la recherche de parasites vaginaux (Trichomonas
vaginalis) et éventuellement de levures, ainsi que l’appréciation de la
présence des leucocytes, les filaments mycéliens, des hématies et des
cellules épithéliales.
Coloration de Gram
Violet de Gentiane : 1 minute
Lugol : 30 secondes
Alcool : quelques secondes jusqu’à décoloration
Fuchsine : 1 minute
Avec lavage à l’eau après chaque étape
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Tableau 2: Détermination du score de Nugent
0 ++++ 0 0
1 +++ + +
2 ++ ++ ++
1à 4 bact/ champ
3 + +++
5 à 30 bact/
champ
4 0 ++++
Le score du frottis est calculé en faisant la somme des scores obtenus pour les
différents morphotypes bactériens observés.
1 0à 3 Normale
2 4à6 Intermédiaire
3 ≥7 Vaginose bactérienne
Culture bactérienne
La culture se fait à partir de la suspension bactérienne dans 4 milieux :
Examen bactériologique :
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Gélose au sang : permet la culture des germes exigeants et de voir le type
d’hémolyse des streptocoques.
Gélose au sang cuit ou gélose chocolat : permettant de faire pousser les
germes exigeants tels que les streptocoques, des gonocoques …
Gélose chocolat + VCN : milieu sélectif pour le gonocoque
Vancomycine 3 µg/mL : Glycopeptide agissant sur les cocci Gram +
Colimycine 7.4 µg/mL : Polymixine E agissant sur les BGN
Nystatine 2µg/mL : antifongique agissant sur les champignons
Tous ces milieux doivent être incubés pendant 24h à 48h à 37°C
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1-2-Examen cytobactériologique des urines :
Aspect macroscopique :
Culture :
La cytologie :
-Elle sert à déterminer le nombre des leucocytes et des hématies à l'aide des
cellules de Malassez par ml d’urine.
-Cet examen permet de noter la présence des cristaux (oxalate de calcium, urate
de sodium et de potassium...) et de certains microorganismes (levures,
Trichomonas vaginalis)
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Cocci
Orientation
vers
Cocci gram - méningocoque
Cocci gram + et gonocoque
Catalase + Catalase -
Micrococcaceae Streptococcaceae
Staphylocoque, Microcoque Streptocoque, Entérocoque
Novobiacine
-esculine -
-esculine +
-bouillion clair
-bouillion trouble
Streptocoques
Oxydase
Négative Positive
Pseudomonas +++
Entérobactéries
Antibiogramme :
Principe : déterminer le diamètre d’inhibition de chaque antibiotique dans le
but de déterminer la sensibilité ou la résistance de la souche aux
antibiotiques.
Technique : préparer une suspension bactérienne dans 10 mL d’eau distillée
stérile calibrée a 0,5 Mac Farland. On ensemence sur gélose Mueller Hinton
(additionné au sang s’il s’agit d’un streptocoque) à l’aide d’un écouvillon et
on place les disques d’ATB sur la gélose
Incubation à 37°C pendant 24 h
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1-3-Coproculture :
Prélèvement :
Le prélèvement est réalisé à domicile ou au laboratoire dans un pot stérile, avant
toute antibiothérapie. Il doit être acheminé au laboratoire rapidement, sinon il
peut être conservé à +4°C pendant maximum 8h.
Le prélèvement est fait sur 2 jours de suite afin d’augmenter la chance de
retrouver les bactéries.
Aspect macroscopique :
Aspect des selles : molles, aqueuses, glaireuses, sanglantes, Diarrhétique…
Examen direct :
Recherche des bactéries mobiles :
Vibrio : mobilité importante en groupe de poisson
Campylobacter : mobilité importante en vol de mouche
Présence de levures, leucocytes
.
Culture :
Jour 1 :
enrichissement sur milieu sélénite (pour sélectionner les bactéries
d’intérêt)
ensemencement sur gélose SS : ce milieu contient des inhibiteurs : sels
biliaires, vert brillant et de fortes concentrations en citrate de
sodium permettant d’empêcher la pousse des bactéries Gram+ et de
rendre difficile la croissance des bactéries Gram – autres que Salmonella
et Shigella.
Le milieu SS contient aussi du lactose, le rouge de phénol (indicateur
coloré) et le thiosulfate de fer.
Colonies rouges : lactose +
Colonies incolores : lactose–
Colonies à centre noir : H2S +
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Jour 2 :
Lecture du milieu SS et repiquage sur un 2ème milieu HK à partir du
bouillon sélénite
Colonies
transparentes
à fond noir
Jour 3 :
Lecture : si on a des colonies transparentes à centre noir (lactose -,
H2S+) ou des colonies transparentes (lactose -, H2S -)
ensemencement sur Urée, Kligler-Hajna :
Le milieu urée-indole : ensemencer en goutes, permet la détection
d’une uréase chez la bactérie.
La salmonelle
ne possède pas
une uréase
Décollement de la gélose
gaz +
Jour 4 :
Lecture du milieu Kligler-Hjana et du test à l’urée
Si urée -, glucose+, lactose-, gaz + et H2S + suspicion de
Salmonella
Si urée -, glucose +, lactose -, gaz – et H2S - suspicion de Shigella
Prélèvements extra-pulmonaires :
Les prélèvements stériles précieux
• Les ponctions lombaires, pleurales, péricardiques, péritonéales.
• Les ponctions ganglionnaires ou pus d'abcès.
• Les biopsies.
Les prélèvements contaminés
• Les urines.
Emmener les prélèvements immédiatement au laboratoire
sinon les conserver au froid (+4°C) sans dépasser 5 jours.
Réception :
Identifier chaque crachoir
Vérifier la conformité du bon d’analyse avec le prélèvement
Vérifier si la fiche de renseignement est correctement remplie.
Examen direct :
Etalement du prélèvement sur 2 lames
Fixation par flambage
Coloration de Ziehl Neelsen
1ère étape : Coloration
Recouvrir le frottis par la fuchsine phéniquée
Chauffer doucement jusqu’à émission de vapeur, 3 fois pendant 10
minutes
Utiliser la flamme d’un coton moulé et trempé dans l’alcool
Eviter de faire bouillir le frottis
Rejeter le colorant, rincer à l’eau du robinet.
2ème étape : Décoloration
Immerger les lames colorées dans un bain d’acide (H2SO4à 25 %)
et d’alcool (éthanol 95%).
laver à l’eau de robinet
laisser sécher
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3ème étape : contre coloration
Immerger les lames dans un bain de bleu de méthylène pendant
30secondes
Rincer à l’eau et laisser sécher à l’air libre.
Lecture des lames à l’immersion (*100)
Recherche des bacilles de Koch : bacilles acido-alcoolo-résistants, fins, colorés
en rose sur fond bleu.
La lecture se fait selon l’échelle de Ridley.
Tableau 4 : Echelle de Ridley
Nombre de BAAR Réponse
1 à 10 BAAR / champ ++
Coloration de l’auramine :
- La fuschine est remplacée par l’auramine, les bacilles fixent le colorant
fluorescent et le conservent après effet de l’acide et de l’alcool.
36
L’appareil
automatique RAL
Diagnostics
(coloration à
l’auramine)
Culture
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Incuber à l'étuve à 37°C pendant 15 minutes.
Centrifuger à 3000 tours par minutes pendant 15 minutes.
Neutraliser la soude par un tampon phosphaté.
Centrifuger 3000 tours par minutes pendant 15 minutes.
La culture de culot se fait en deuxième temps sur 4 tubes :
- Deux tubes Lowenstein Jensen
- Un tube Coletsos.
- Un milieu liquide MGIT
Culture en milieu solide et liquide
-Culture positive : à partir de 18 jours jusqu’à 90 jours Résultat + à partir 5éme jours
Principe de la
technique MGIT
(Mycobacteria
Growth Indicator
Tube) :
Cette technique
utilise un milieu
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contenant un sel de Ruthénium qui
émet une fluorescence d’autant plus vive que la pression partielle en
oxygène est plus faible. Le métabolisme microbien provoque une
déplétion en O2 et entraîne l’apparition d’une fluorescence dont
l’intensité est proportionnelle au niveau de réduction du milieu.
La croissance peut être détectée aussi par la présence d’une turbidité homogène
ou non, de petits grains ou de flocon dans le milieu de culture.
Toute culture positive est contrôlée par une coloration de Ziehl Neelsen
Absence Négatif
10 à 100 colonies +
Identification :
Caractères morphologiques
Le délai d'apparition des colonies:
- Précoce Mycobactérium tuberculosis:
- Tardive: Mycobactérium bovis.
La production du pigment (atypique) recherché par un test
d’Obscurité (O) : tube enveloppé par du papier kraft, pour rechercher une
éventuelle pigmentation à la lumière
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• L’aspect des colonies :
-grande, beige, fleurs de choux, rigoureuse : Mycobacterium
tuberculosis
-blanchâtre, petite, lisse : Mycobacterium bovis.
Caractères biochimiques
• Test de niacine: C'est une réaction de
recherche de l'acide nicotinique
synthétisé et libéré par la bactérie
Antibiogramme :
Milieu solide
- A partir d'une solution mère, préparer les dilutions 10-2 et 10-4.
- Les 4 antibiotiques utilisés dans le test de sensibilité aux antibiotiques sont:
o Streptomycine.
o Isoniazide Avec solution
o Rifampicine 10-2
o Ethambutol - Avec solution
10-4
40
Milieu liquide
- Solution mère 100 microlitres dans les tubes : SIRE +
Pyrazinamide
- Dilution au 1/5 pour le contrôle de SIRE.
- Dilution au 1/10 pour le contrôle de Pyrazinamide.
Interprétation de l'antibiogramme
Apprécier le % de mutants R
• Si N% < 1% : souche S
• Si N% > 1% : souche R
Identification
moléculaire à
Tunis
41
2. Au niveau de la salle de sérologie :
2-1-La sérologie :
Réaction d’agglutination
Domaine d’application: VDRL (Venereal Disease Research Laboratory).
2-2-Groupage sanguin
Le groupage standard ABO se fait par 2 épreuves (sur une plaque d’opaline) :
L’épreuve globulaire : Epreuve de BETH VINCENT : consiste à
rechercher, par technique d'agglutination, les antigènes à la surface des
hématies du patient, en utilisant des sérums tests anti A, anti B et anti
AB.
L’épreuve sérique : Epreuve de SIMOdNIN : consiste à rechercher, par
technique d’agglutination, les anticorps Anti A et Anti B dans le sérum du
patient, en utilisant des hématies tests A, B et O.
42
Epreuve globulaire Epreuve sérique
GR du patient + Sérum test Sérum du patient + hématie
test
GR test GR test GR test
Anti-A Anti-B Anti-AB
A B O
A + - + - + -
B - + + + - -
AB + + + - - -
O - - - + + -
44
3. Au niveau de la salle de parasitologie –mycologie :
A. Parasitologie :
45
• 1 volume d’éther
Les mélanger manuellement tout en bouchant l’ouverture de tube
conique puis centrifuger à 1500tr/min pendant 5 minutes, rejeter le
surnageant et récupérer une goutte de culot entre lame et lamelle.
Elle met en évidence les kystes.
Méthode de Bailenger :
• Délayer une noix de selles avec 10 volumes de solution tampon dans un verre
à pied.
La solution tampon contient
- Acétate de sodium
- Acide acétique
- Eau distillée
• Tamiser la suspension.
• Laisser sédimenter pendant moins d’une minute.
• Décanter dans un tube à centrifuger conique.
• Ajouter dans le tube un volume égal d’éther.
• Agiter énergiquement de manière à émulsionner les deux phases.
• Centrifuger pendant 2 minutes.
• Détacher de la paroi du tube à l’aide d’une pipette pasteur effilée la phase
solide formée à l’interface des deux phases.
• Eliminer en retournant le tube d’un geste rapide de contenu des 3 phases, un
culot mince restant au fond du tube.
• Examiner le culot entre lame et lamelle à l’objectif *10 puis *40.
Examen après coloration
Le lugol : il sert à colorer la vacuole.
MIF (merthiolate iode formol)
C'est un colorant qui fixe, colore et conserve les formes végétatives et
kystiques des protozoaires sur des selles fraiches.
46
Les kystes à rechercher sont
Les amibes
- Entamoebae histolytica Famille Espèce Kystes
- Entamoebae coli
- Endolimax nanus Amibes Entamoeba histolytica
- Pseudolimax butchlii
Les flagellés
- Giardia intestinalis Entamoeba coli
- Chilomastix mesnili
Endolimax nanus
Chilomastix mesnili
b. Scotch test anal
Il est fait au réveil,
avant de se lever du lit
et avant toute toilette matinale en appliquant un morceau de scotch au
niveau de l’anus.
Après avoir étalé le morceau sur une lame, acheminer le test le plus
rapidement possible pour la recherche des œufs d’oxyure.
La lame doit être examinée au grossissement *10.
47
Figure 3: Œufs d’oxyure sur scotch test anal
48
d. Les parasites du sang et du système réticulo-histiocytaire :
La Leishmaniose cutanée :
Prélèvement :
Le prélèvement est fait au laboratoire. Après avoir imbibé la lésion dermique par
de l’eau physiologique ou par du dakin, on enlève la croûte à l’aide d’un
vaccinostyle et on prélève la sérosité en raclant la face interne de l’ulcération.
Le suc dermique obtenu est alors étalé sur 2 lames, et le vaccinostyle est trempé
dans un tube aliquote pour la PCR.
49
3) Lecture des lames à l’immersion (* 100)
Examen microscopique :
Le Paludisme
Prélèvement :
Confection d’un frottis mince
Nettoyer le doigt du malade à l’alcool
Piquer d’un coup sec et rapide le bout de doigt à l’aide d’une lancette
stérile
Déposer une goutte de sang à l’extrémité d’une lame.
Poser la lame juste en avant de la goutte de sang
Faire glisser la lame jusqu’à ce qu’elle touche la goutte de sang
50
Le sang diffuse par capillarité tout le long du bord de la lamelle inclinée
à 45°
Pousser la lame sans appuyer trop fortement de façon à étaler le sang en
couche mince et uniforme
Les lames doivent être immédiatement séchées en les agitant
Le frottis mince permet de visualiser les parasites à l’intérieur des
hématies, ce qui permet d’identifier l’espèce.
Coloration du frottis mince au May-Grunwald-Giemsa
Après confection du frottis mince, sécher les lames en agitant.
Fixation par le May-Grunwald
- Recouvrir la lame au May-Grunwald et laisser agir pendant 3 minutes.
- Recouvrir d'un même volume d'eau distillée tamponnée pH=7,2, mélanger en
inclinant légèrement les lames dans différents sens et laisser agir pendant 1
minute.
- Jeter la solution.
Coloration par le Giemsa
- Ajouter immédiatement la solution Giemsa diluée préparée extemporanément
et laisser pendant 25 minutes.
- Rincer la lame à l'eau de robinet.
- Sécher à l'air libre et lire la lame à l'immersion.
Lecture
Elle se fait au grossissement *100 à l'huile d’immersion.
La lecture est pratiquée sur une grande surface: environ 100 champs au bout de
15 à 20 minutes.
51
C’est une technique rapide peu sensible : problème pour les parasitémies
faibles
B. Mycologies :
Diverses analyses mycologiques sont effectuées au sein du laboratoire :
Recherche de teignes du cuir chevelu,
Mycologie des ongles,
Mycologie de la peau
Identification des levures.
a. Prélèvement
Prélèvement de cheveux ou poils :
Le prélèvement est fait au laboratoire, et doit être réalisé avant toute
thérapeutique et hygiène quotidienne, en prélevant à la pince des cheveux
parasités et des squames du cuir chevelu au niveau de la plaque alopécique.
53
Prélèvement d’ongles :
Le prélèvement est fait en raclant la surface interne de
l’ongle atteint (aspect poudreux) dans une boîte de pétri
stérile. Si plusieurs ongles sont atteints, chaque lésion doit
être prélevée et ensemencée séparément.
b. Examen direct
Il se fait après dilacération de quelques fragments du matériel prélevé dans une
goutte de potasse suivie d’une fixation (un léger chauffage au bec bunsen).
Examiner au microscope à l’objectif * 40
54
L’utilisation de la potasse et le chauffage au bec bunsen sont nécessaires pour
éclaircir les cheveux et ramollir les squames
Cheveux: L’envahissement du champignon permettra de préciser le
parasitisme pilaire. On distingue ainsi :
c. La mise en culture
Culture sur :
- 2 tubes SAC (Sabouraud – Chloramphénicol - Acitidione) pour les
cheveux
- 2 tubes SAC + 1 tube SG (Sabouraud-Gentamicine) pour les Ongles
Incubation à l’étuve à 27 °C (SAC) et à 37°C (SG)
Lire les cultures tous les 3 jours (car la vitesse de pousse est un critère de
classification).
21 jours sont nécessaires pour rendre un résultat négatif.
d. Identification :
Pour les dermatophytes
L’identification est basée sur :
- La vitesse de pousse
- Les caractères macroscopiques (recto et verso des colonies)
- Les caractères microscopiques (ornementation, macroconidies,
microconidies)
55
Caractères
Vitesse de
Dermatophytes macroscopiques Caractères microscopiques
pousse
(aspect des colonies)
Duveteuses, Microconidies piriformes
Microsporum Très rapide blanches, aspect Macroconidies en
canis (4 à 6 j) étoilé, pigment jaune ‘’quenouille’’
orangé au verso Mycélium en raquettes
Trichophyton Lent Petites, bombées,
Filaments toruloides
violaceum (10 à 15 j) glabres, violettes
Microconidies piriformes,
Duveteuses, blanc-
Rapide disposés en alcadium
Trichophyton crème ou violacées,
(6 à 7 Macroconidies rares, lisses
rubrum verso incolore, rouge
jours) et allongées
ou jaune
Organes triangulaires
56
Pour les levures : L’identification est basée sur :
L’examen macroscopique des cultures : colonies blanches muqueuses lisse
et humide
L’examen microscopique des cultures : levures bourgeonnantes
Etude des caractères physiologiques et biochimiques :
o Test de blastèse ou test de filamentation :
Il s’agit d’incuber une colonie de levure dans 0.5 ml de sérum humain pendant 2
à 4 heures à 37°C.
Seule l’espèce Candida albicans forme un tube germinatif : filament plus ou
moins longs flexueux et septés dont la base ne présente aucun étranglement
57
Figure N° 7: Aspect en doigt de gant du tube germinatif de Candida
albicans
58
Les cas
cliniques
59
Cas Clinique n°1
Analyse toxicologique post-
mortem
I. Présentation du cas
Mr B.M, âgé de 35 ans et originaire de Sidi-Bouzid a été retrouvé mort le 03
septembre 2017 , par des passagers, à coté de la rue en position de décubitus
ventral.
L'autopsie a été réalisée le 04 septembre 2017 et une enquête a été menée par
l'équipe des recherches judiciaires de la garde nationale de Sidi-Bouzid.
C'est l'une des méthodes officielles selon la législation tunisienne pour le dosage
de l'alcool.
60
Dans un ballon jaugé, introduire 10 ml de l'échantillon sanguin du défunt
prélevé en post-mortem et ajouter 65 ml d'acide picrique. Porter à ébullition sur
le chauffe-ballon. Le distillat a été recueilli dans un bécher mis dans un récipient
contenant du glaçon pour éviter l'évaporation de l'alcool.
ballon
jaugé
chauffe glaçon
ballon
Figure 1 DISPOSITIF DE DISTILLATION PAR LA METHODE DE CORDEBARD
Une fois la distillation terminée, récupérer le distillat dans une fiole jaugée de 50
ml et compléter avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge si le distillat est
inférieure à 50 ml.
Ajouter 100 ml d'eau distillée après la fin des 20 minutes et une quantité
suffisante d'iodure de potassium (50 ml KI 10% ) et doser l'iode libéré par une
solution de thiosulfate de sodium ( Na2S2O3 0.05N ) jusqu’à disparition de la
coloration jaune et virage au bleu.
61
Noter les volumes ajoutés pour le témoin blanc (VB) et pour l'essai (VE)
Essai Blanc
(100 ml d'eau
distillé)
Distillat 5 ml
Solution 20 ml 20 ml
nitrochromique
Incubation 20
minutes
Eau distillé 100 ml 100 ml
Iodure de potassium 50 ml 50 ml
Thiosulfate de VE VB
sodium
62
2. Recherche générale de toxiques
63
2.2. Recherche des toxiques basiques
Extraction basique
Procéder de la même manière que l'extraction acide en ajoutant l'hydroxyde de
sodium concentré (NaOH) à la place de l'acide chlorhydrique concentré.
Elle comprend une phase stationnaire (gel de silice) déposée sur une plaque
rectangulaire en verre et une phase mobile (éluant) qui est un mélange de
solvants qui va entraîner les composés à séparer le long de la phase stationnaire
Le résidu sec a été repris par 0.1ml d’éther et porté sur plaque en gel de silice et
laissé migrer dans les solvants appropriés. Pour terminer, la révélation a été
effectuée par la pulvérisation du réactif correspondant à chaque toxique .
3. Recherche de benzodiazépines:
Laisser la plaque éluer dans un bain de solvants conçu pour les benzodiazépines
( constitué par le toluène et l'acétone) puis retirer la plaque après migration à 0,5
cm du front du solvant et laisser sécher à l'air libre.
65
Comme dernière étape , effectuer la révélation des tâches migrées sur la plaque
comme suit:
66
Cas clinique n°2 :
Infection vaginale
(Vaginite à SGB)
I. Présentation du cas
Nom et prénom : K.M
Sexe : Féminin
Age : 33 ans
Service: Office national de la famille et de la population (ONFP)
Date du prélèvement: 08/05/2018
Examen demandé : Prélèvement Vaginal (P.V)
Renseignements cliniques
La patiente, âgée de 33 ans se plaint de pertes blanchâtres avec notion de prurit
et d'odeur désagréable. Après la réception de son prélèvement vaginal le
08/05/2018, un interrogatoire a permis de confirmer qu'elle n'est pas enceinte et
qu'elle n'est sous traitement.
II. Prélèvement
67
III. Diagnostic biologique
1er jour
Une suspension a été préparée à partir de l’écouvillon : l’écouvillon a été
déchargé dans un tube à hémolyse contenant une quantité de 2mL d’eau
physiologique stérile.
Examen direct
L’examen direct au grossissement x40 entre lame et lamelle a montré :
- Nombreux leucocytes
- Rares hématies
- Quelques cellules épithéliales
Culture
La culture consiste à ensemencer des milieux de culture avec la suspension déjà
préparée.
Les milieux utilisés sont :
- Gélose au sang
Incubation à 37 °C pendant 48 h
- Gélose au sang cuit dans un milieu riche en CO2
- Gélose au sang cuit + VCN
La coloration de Gram :
Lecture
69
Figure 4 Gélose au sang cuit +VCN
Conduite à tenir
70
La coloration de Gram a montré des cocci Gram + avec un test de
71
Milieu Bile - Esculine: Pas de précipité noir dans le culot Esculinase (-)
Bouillon hostile: Clair Négatif
72
Agglutination au niveau du latex B :
Il s’agit d’un Streptocoque de groupe B
Antibiogramme
Préparer une suspension bactérienne dans 10mL d’eau distillée stérile calibrée à
0,5 Mac Farland. Ensemencer sur 3 géloses Mueller Hinton au sang à l’aide
d’un écouvillon et placer les disques d’ATB sur la gélose à l’aide d’un
distributeur
Incubation à 37°C pendant 24
Le quatrième jour
Interprétation des résultats de l’antibiogramme
73
Diamètre Diamètre
Famille Antibiotique testé Interprétation
(mm) critique (mm)
Pénicillines Pénicilline G (PNG) 24 18 S
Streptomycine
15 19 HNR
(HLS) (300µg)
Aminosides
Gentamicine(GEN)
20 7-11 BNR
(500µg)
Tigécycline (TGC) 25 16-19 S
Cyclines
Tétracycline (TET) 13 20-23 R
Erythromycine
28 18-21 S
(ERY)
Macrolides Lincomycine (LCN) 30 18-21 S
Pristinamycine
29 19-22 S
(PTN)
Norfloxacine
22 12 S
(NXN)
Quinolones
Ciprofloxacine
24 19-22 S
(CIP)
Vancomycine
16 13 S
Glycopeptides (VAN)
Teicoplanine (TEC) 19 15 S
Chloramphénicol
Phénicolés 27 19 S
(CHL)
Cotrimoxazole
24 13-16 S
Autres (SXT)
antibiotiques Rifampicine (RIF) 26 15-21 S
Linézolide (LNZ) 23 16-19 S
74
La bactérie est sensible à la majorité des antibiotiques testés. Elle présente
un bas niveau de résistance à la gentamicine (Il s’agit d’une résistance
naturelle de bas niveau), un haut niveau de résistance au streptomycine et
une résistance aux macrolides et aux cyclines(Tétracycline)
Interprétation du cas
75
Cas clinique n°3 :
Examen cytobactériologique des
urines
I. Présentation du cas :
Nom: H.H
Sexe : féminin
Service : service des maladies infectieuses à l’hôpital Hedi Chaker
Date du prélèvement : 19/05/2018
Examen demandé : ECBU (examen cytobactériologique des urines)
II. Prélèvement :
Le prélèvement a été fait le matin au laboratoire, après avoir nettoyé le méat
urinaire avec du dakin. Après avoir éliminé le 1er jet , les urines sont recueillies
dans un flacon stérile.
1er jour
76
Les 2 milieux de culture sont incubés dans une étuve à 37°C pendant 18 à
24h.
3) Examen microscopique :
-Leucocytes: Innombrables
Leucocyturie > 104/ml témoigne d’un processus inflammatoire qui peut être
en faveur d’une infection urinaire
2ème jour
77
-Gélose BCP :Développement de grandes colonies muqueuses.
Virage de la couleur du milieu BCP du violet vers le jaune : donc il y avait une
consommation du lactose par les bactéries: Lactose +
5)Antibiogramme:
A l'aide d'un densimat, préparer une suspension bactérienne 0,5 Mac Farland dans
du sérum physiologique
Ensemencer sur 2 boites de gélose Mueller Hinton à l’aide d’un écouvillon stérile.
78
3ème Jour:
1) Lecture des résultats :
a) Lecture de l’Api10
79
Diamètre
Familles Antibiotique testé Diamètre critique Interprétation
(mm) (mm)
Pénicillines -Ampicilline (AMP) 0 14 R
Bêta- lctamines
-Amoxicilline + Acide 19 19 S
Clavulanique (AMC)
-Ticarcilline (TIC) 0 23 R
- Ticarcilline+ 25 23 S
Ac.Clavulanique(TCC)
80
-Netilmicine ( NTM) 18 12-15 S
Quinolones -Ac. Nalidixique ( NAL) 23 14-19 S
-Norfloxacine (NXN) 30 19-22 S
-Ciprofloxacine (CIP) 30 19-22 S
81
Cas Clinique n°4 :
Tuberculose pulmonaire
I. Présentation du malade :
Nom et Prénom : B.S.A
Sexe: Masculin
Age : 23
Service : pneumologie
Renseignements cliniques :
Réalisation du frottis
82
- Etalement d’une parcelle de crachat sur une lame
Coloration de Ziehl-Neelson
Lecture
- Bacilloscopie : lecture des lames au grossissement (x100) en utilisant l'huile à
immersion
83
→ Nombre de BAAR de 1 à 10 BAAR/champ. Selon l’échelle de Ridley :
Culture
o Décontamination à la soude : méthode de Pétroff :
• agiter vigoureusement
Milieu LJ
(Lowenstein Jensen)
préparé
84
Apparition de colonies beiges épaisses
et rugueuses, en choux fleur sur les
tubes de culture
Identification
Recherche de la niacine
La réaction est positive s’il y a virage vers le jaune
Recherche de nitrate réductase
La réaction est positive s’il y a virage vers le rouge brique
85
Date 11-04-2018 26-04-2018 11-05-2018
Lumière ∞ ∞ ∞
Obscurité ∞ ∞ ∞
TCH ∞ ∞ ∞
H 0 0 0
Niacine +
Nitrate +
86
Date 11-04-2018 26-04-2018 11-05-2018
10-2 10-4 10-2 10-4 10-2
10-4
Sans ATB ∞ 2 ∞ 15 ∞ 30
(tube témoin (Nombre colonies colonies colonies
contenant les
infini de
bactéries
colonies)
uniquement)
Streptomycine 0(absence) 0 0 0 0 0
Isoniazide 0 0 0 0 0 0
Rifampicine 0 0 0 0 0 0
Ethambutol 0 0 0 0 0 0
III. Traitement :
H : Isoniaside 4-5 mg/kg
IV. Conclusion:
Il s’agit d’une tuberculose pulmonaire à Mycobacterium tuberculosis qui est
sensible à tous les antituberculeux testés
87
Cas clinique n°5:
Examen mycologique des ongles
du pied: Onychomycose
I. Présentation du cas:
Une patiente H.B a consulté le 03/05/2018 chez un médecin généraliste pour des
douleurs au niveau du gros orteil. Elle a été adressée le même jour au laboratoire
régional de Sfax par son médecin pour un prélèvement mycologique des orteils
1) Prélèvement
88
2) Examen direct
L'examen direct a été réalisé après dilacération de quelques fragments du
matériel prélevé dans une goutte de potasse (KOH 30 %) suivie d’une fixation
par un léger chauffage au bec bunsen.
Examiner au microscope à l’objectif * 40 à la recherche de filaments mycéliens
caractéristiques des dermatophytes ou des levures.
L’utilisation de la potasse et le chauffage au bec bunsen sont nécessaires pour
leurs rôle éclaircissant afin de faciliter l'examen microscopique.
Filaments
mycéliens
3) La mise en culture
Ensemencer les milieux suivants en une zone stérile (à proximité du bec
bunsen):
89
2 tubes contenant le milieu SAC (Sabouraud Actidione
Chloramphénicol) : C'est un milieu qui permet de cultiver les
dermatophytes.
Un tube contenant le milieu SG (Sabouraud Gentamicine): C'est un
milieu qui permet de cultiver les levures ou les dermatophytes.
Incuber les 2 milieux SAC à l'étuve à 27°C et le milieu SG à 37°C.
Lecture tous les 3 jours jusqu'à 21 jours sont nécessaires pour rendre un résultat
négatif.
90
Placer le morceau de scotch dans une goutte de bleu de coton
préalablement déposé sur une lame porte objet, face collante contre la
lame
Déposer une nouvelle goutte sur le scotch et recouvrir d’une lamelle
Observer au microscope au grossissement x10 puis x40
Résultat
III. Conclusion
La patiente H.B souffre d'une onychomycose du gros orteil à dermatophytes:
Trichophyton Rubrum qui nécessite un traitement adéquat.
91