Sciences Générales: 3 Degré
Sciences Générales: 3 Degré
Sciences Générales: 3 Degré
Sciences générales
3e degré
D/2014/7362/3/22
Humanités générales et technologiques
D/2016/7362/3/12
D/2014/7362/3/22
La FESeC remercie l’ensemble des professeurs qui ont travaillé à l’élaboration de ce
programme.
Pierre Hautier
Nous adressons nos vifs remerciements à tous les relecteurs de ce programme, parmi
lesquels il faut compter les conseillers pédagogiques en sciences et les membres de la
commission du secteur Sciences.
Toute reproduction de cet ouvrage, par quelque procédé que ce soit, est strictement
interdite sauf exception dans le cadre de l’enseignement et/ou de la recherche
scientifique (articles 21 et suivants de la loi du 30 juin 1994 (modifiée le 22 mai 2005)
relative au droit d’auteur et aux droits voisins).
Ainsi, les enseignants sont autorisés à reproduire et à communiquer des extraits d’œuvres
pour autant que la source soit mentionnée, que les reprographies soient utilisées à des
fins pédagogiques et dans un but non lucratif.
Introduction ........................................................................................................................ 5
- Faut-il évaluer des compétences en permanence ? ........................................... 7
- La progressivité dans le parcours de l’élève ....................................................... 8
- La remédiation .................................................................................................... 8
1. Présentation générale du programme ........................................................................ 9
Des objectifs clairs........................................................................................................... 9
Une formation structurée en UAA ................................................................................ 10
Le rôle des enseignants ................................................................................................. 10
2. L’apprentissage en sciences ...................................................................................... 11
2.1. Les développements attendus .......................................................................... 11
Connaître (C) : construire et expliciter des ressources ............................................. 11
Appliquer (A) : mobiliser des acquis dans le traitement de situations entrainées ... 12
Transférer (T) : mobiliser des acquis dans le traitement de situations nouvelles .... 12
2.2. Des stratégies qui placent l’élève au cœur de l’apprentissage ......................... 13
3. Considérations complémentaires ............................................................................. 15
3.1. L’expérimentation ............................................................................................. 15
3.2. Les témoignages d’experts et les visites extérieures ........................................ 16
3.3. Les technologies de l’information et de la communication .............................. 16
3.4. Le développement durable ............................................................................... 17
3.5. La santé, la sécurité et l’éthique ....................................................................... 18
3.6. L’actualité .......................................................................................................... 18
4. Présentation d’une UAA ............................................................................................ 19
5. Biologie...................................................................................................................... 23
5.1. Tableau synoptique ........................................................................................... 23
5.2. La biologie en 5e année ..................................................................................... 25
UAA5. L’organisme humain se protège..................................................................... 27
UAA6. La communication nerveuse .......................................................................... 33
UAA7. La procréation humaine ................................................................................. 39
5.3. La biologie en 6e année ..................................................................................... 43
Ces dernières années ont vu l’émergence du concept d’acquis d’apprentissage (AA) qui
met explicitement l’accent sur ce qui est attendu de l’élève. Le décret « Missions » définit
les acquis d’apprentissage en termes de savoirs, aptitudes et compétences. Ils
représentent ce que l’apprenant sait, comprend et est capable de réaliser au terme d’un
processus d’apprentissage.
1
Référence « Balises pour évaluer ».
Pour atteindre ces objectifs, chaque élève devrait exercer les attitudes et les capacités
suivantes.
▪ La curiosité conduit à s'étonner, à se poser des questions sur les phénomènes qui nous
entourent et à y rechercher des réponses.
▪ L’honnêteté intellectuelle impose, par exemple, de rapporter ce que l'on observe et
non ce que l'on pense devoir observer.
▪ L'équilibre entre ouverture d'esprit et scepticisme suppose, entre autres, d'être ouvert
aux idées nouvelles et inhabituelles tout en vérifiant leur caractère plausible.
▪ Le travail d'équipe permet la confrontation des idées.
Chaque UAA fait référence à une ou plusieurs compétences à développer qui sont
contextualisées et globalisantes. Les développements attendus, qui éclairent la ou les
compétences à développer, intègrent les ressources qui y trouvent là leur sens. Ils
décrivent ce qui est attendu de l’élève au terme de l’UAA.
Éléments de planification
Pour chaque discipline, le programme prévoit plusieurs UAA (ou parties d’UAA) par année
qu’il est souhaitable de planifier dès le début de l’année. Pour aider à cette planification,
chaque UAA (ou chaque partie d’UAA) propose une fourchette horaire. Par discipline, le
nombre total de périodes de cours est estimé à environ 50 par année, en dehors du temps
consacré à l’évaluation certificative.
En outre, ce programme recommande que les élèves réalisent, dans chaque discipline,
plusieurs séances de laboratoire (voir § 3.1).
Cette qualité sera d’autant mieux assurée que les élèves se trouvent dans un
environnement d’apprentissage convivial et que les activités proposées sont pertinentes.
Quel que soit le savoir-faire, son application automatique exige qu’il soit entrainé
régulièrement au cours de l’apprentissage. Le recours à des fiches auxquelles l’élève se
réfère est très utile : l’élève pourrait d’ailleurs être en possession de ces fiches tout au
long de son parcours.
Synthèse
2
Le programme de français développe des fiches qui peuvent contribuer à renforcer ces savoir-faire : par
exemple, la fiche 2 à la conduite d’une recherche documentaire, la fiche 3 à la production d’un exposé de
type argumentatif ou informatif et la fiche 4 à l’intervention dans une discussion de groupe.
C’est pourquoi ils apprennent mieux lorsqu’on leur offre un éventail de stratégies
d’enseignement. Les élèves seront donc régulièrement amenés à faire des recherches, à
imaginer des expériences en laboratoire et sur le terrain, à développer leur esprit critique,
à débattre entre eux, ainsi qu’à travailler en équipe et de manière autonome.
Toutes ces approches qui placent l’élève au cœur de l’apprentissage sont, par exemple,
développées par la démarche d’investigation 3. Celle-ci comporte plusieurs étapes
2F
pl
3.1. L’expérimentation
an
ifi Les élèves de Sciences générales sont régulièrement invités à imaginer ou adapter des
ca modes opératoires, à utiliser un matériel spécifique, à exprimer correctement un résultat,
tio
n
à écarter une valeur erronée, …
L’expérimentation par les élèves peut également être pratiquée en dehors de la classe en
faisant appel à différents organismes et universités qui mettent, sous certaines
conditions, leurs laboratoires à disposition des écoles.
4 En 6e année, 3 séances de laboratoire peuvent être remplacées par une visite d’une journée sur le terrain.
5 Voir : http://admin.segec.be/documents/6640.pdf.
En ce qui concerne les élèves plus particulièrement, les comportements à adopter lors de
séances expérimentales doivent faire l’objet d’un apprentissage qui pourrait, par
exemple, consister à rédiger ensemble un règlement de laboratoire. Le document FESeC 6 5F
« Recommandations pour une meilleure sécurité dans les laboratoires de sciences » est
une source intéressante d’informations variées sur ce point de vigilance.
De telles activités ouvrent des horizons d’études et de carrières. Elles conduisent également
les élèves à mener une réflexion critique sur leur engagement personnel et citoyen.
L’enseignant veillera à ce que les élèves ayant un accès limité à l’informatique ne soient
pas pénalisés par rapport aux autres.
7 Rapport Brundtland, publication rédigée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le
développement de l'Organisation des Nations Unies.
On peut citer :
3.6. L’actualité
Dans la mesure du possible, les UAA seront ancrées dans l’actualité. Il peut s’agir de suivre
l’actualité scientifique et de discuter avec les élèves de l’impact de découvertes et
d’innovations, tant dans la vie quotidienne que sur la société en général, mais aussi de
s’intéresser à des évènements de l’actualité qui sont en lien avec les sciences.
L’enjeu éducatif est de permettre aux élèves de développer une opinion informée sur ces
questions à travers, par exemple, une participation à un débat tout en respectant l’avis
des autres.
Il peut être intéressant de partir des questions relevées par les élèves à partir de leur
lecture de l’actualité, par exemple après qu’ils aient suivi l’édition d’un journal télévisé.
Les concepts scientifiques cités dans les UAA peuvent être développés selon différents
niveaux de complexité. Il est donc indispensable d’envisager, pour chaque concept,
l’adaptation didactique qui convient aux élèves.
Chaque UAA peut être lue selon trois points de vue différents :
8 Outils téléchargeables sur l’espace numérique de travail du secteur Sciences que l’on peut atteindre par
http://enseignement.catholique.be/segec/index.php?id=946.
Trame notionnelle
Les agresseurs de l’organisme
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Développements attendus
Les agresseurs de l’organisme
Comparer des données physiologiques
Les Changements d’échelle d’une personne saine et d’une personne souffrant
d’une maladie infectieuse (par exemple : prises de sang, photos de culture de
prélèvements, observations microscopiques (sang, pus, …)) (A1).
En utilisant les documents à sa disposition, (résultats de prises de sang, photos de culture de
prélèvements, observations microscopiques de sang ou de pus, …), l’élève :
▪ différencie les facteurs (chimiques, biologiques, ...) faisant l’objet d’une analyse ;
▪ distingue la personne saine de celle souffrant d'une infection, en mettant en relation les
informations présentées.
Décrire de manière simple9 comment l’organisme est constamment confronté à la possibilité
de pénétration de microorganismes (C1).
À partir de différentes sources (textes, photos, illustrations, vidéos, ...), L’élève dresse la liste
des principales voies de contaminations de l'organisme et nomme les principaux vecteurs de
contamination.
Identifier, à partir de documents, les modes de transmission de quelques pathogènes
courants à partir de cas concrets (par exemple : Sida, grippe, tétanos, tuberculose, MST,…) et
les comportements à adopter pour s’en protéger (A2).
À partir de différents documents (textes, sites Internet, ...) présentant une maladie (par
exemple : grippe, tétanos, tuberculose, MST), l'élève rédige un texte ou construit un tableau
reprenant le type d’agent pathogène responsable (virus, bactérie, …), ses modes de
transmission et les comportements pour s’en protéger.
9 Décrire de manière simple peut se traduire à l’aide d’outils spécifiques tels que carte conceptuelle, schéma heuristique,
topogramme, schéma fonctionnel.
Remarques
▪ Pour les mécanismes de défense acquise, n’évoquer que les processus généraux (immunité
humorale, immunité cellulaire et mémoire immunitaire) sans entrer dans les détails (par exemple :
ne pas détailler toutes les sous-populations des lymphocytes).
▪ Aborder le Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH ou HLA) de manière très simple.
Savoir-faire
▪ Interpréter des graphiques et des tableaux obtenus à partir de dosages analytiques (virus,
lymphocytes, anticorps, …).
▪ Distinguer une argumentation scientifique d’une croyance (utilisation d’antibiotique, ...).
▪ Réaliser un schéma fonctionnel (réponse immunitaire).
Trame notionnelle
Anatomie et cytologie du système nerveux
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Savoir-faire disciplinaires
▪ Interpréter des graphiques et des tableaux obtenus à partir de dosages analytiques.
▪ Réaliser un schéma fonctionnel (régulation nerveuse, …).
▪ Réaliser des observations au microscope optique.
Compétences à développer
Expliquer de manière simple certains de nos comportements (réflexes, activité
Développements attendus
Anatomie et cytologie du système nerveux
Décrire l’organisation générale du système nerveux (C1).
L’élève cite les principaux organes impliqués dans la communication nerveuse, les reconnait
sur un schéma général du système nerveux et en énonce les principales caractéristiques.
Réaliser le schéma légendé d’une coupe transversale de la moelle épinière à partir de
documents (photographiques de coupes microscopiques) (C2).
À partir de photographies de coupes microscopiques, l’élève représente les éléments
essentiels d’une coupe transversale de la moelle épinière, y compris les nerfs rachidiens. Il
nomme les différentes structures schématisées.
Identifier les différentes protections des principaux centres nerveux (C3).
L’élève situe et caractérise les protections du système nerveux : crâne, colonne vertébrale,
liquide céphalo-rachidien et méninges.
À partir de documents, d’une maquette ou d’une dissection (par exemple : encéphale de
veau, …) décrire la structure de l’encéphale (C4).
À partir de documents (photographies, vidéos, …), d’une maquette ou d’une dissection (par
exemple encéphale de veau ou de porc), l’élève cite les structures majeures de l’encéphale
ou en réalise un schéma légendé.
À partir de l’observation (par exemple de photos réalisées au microscope optique) de
différentes coupes d’un nerf, en réaliser un schéma annoté. (C5).
À partir de documents présentant différentes coupes d’un nerf (photographies réalisées au
microscope optique ou électronique, maquettes, …), l’élève représente et nomme les
différentes structures constituant un nerf.
Réaliser le schéma d’un neurone et en déduire les caractéristiques particulières à partir de
documents (photographies de coupes de tissus nerveux) (C6).
À partir de documents (photographies ou représentations de coupes de tissus nerveux),
l’élève isole et schématise un neurone-type. Il précise les caractéristiques permettant à
cette cellule d’assurer la fonction de transmission du message nerveux.
UAA1 (chimie) : les ions. Rôles du système nerveux UAA5 (physique) : attitude
UAA1 (physique) : tension ▪ Relations entre l’individu et le responsable par rapport à la
électrique. monde extérieur (organes des sécurité routière.
UAA3 sens).
▪ Relier et coordonner l’activité
▪ Cellule animale.
des différents organes
▪ Structures cellulaires.
(homéostasie).
▪ Macromolécules.
▪ Permettre un certain nombre
d’activités supérieures
(langage, imagination,
mémoire, pensée,
créativité, …).
Récepteur sensoriel.
Nerf.
Synapses.
L’influx nerveux.
Transports passif et actif.
Neurotransmetteurs.
Réflexes.
Activité cérébrale.
Remarque
Pour C9, aborder éventuellement les phénomènes de potentiel post-synaptique et de sommations spatiale
et temporelle des messages nerveux.
Dans cette partie, les élèves comprendront comment les gamètes se rencontrent et
fusionnent pour former une cellule-œuf, à partir de laquelle se développera un nouvel
individu.
Trame notionnelle
Physiologie de la reproduction humaine
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Savoir-faire disciplinaires
▪ Interpréter des graphiques et des tableaux obtenus à partir de dosages analytiques (hormones, anticorps, …)
▪ Réaliser un schéma fonctionnel (régulation hormonal, …).
▪ Réaliser des observations au microscope optique.
Compétences à développer
Décrire les mécanismes principaux qui permettent la transmission de la vie chez
l’être humain.
Développements attendus
Trame notionnelle
Phénotype et génotype
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Savoir-faire disciplinaires
▪ Observer, recenser, organiser des informations relatives à la génétique.
▪ Réaliser un schéma fonctionnel (synthèse des protéines).
Compétences à développer
Expliquer la relation entre phénotypes, structure des protéines et séquence d’ADN.
Trame notionnelle
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Remarque
Néodarwinisme est ici synonyme de « théorie synthétique de l’évolution ».
Savoir-faire disciplinaires
▪ Observer, recenser, organiser des informations relatives à la génétique et à l’évolution, et formuler
des hypothèses.
▪ Interpréter des graphiques et des tableaux relatifs à la génétique et à l’évolution.
Compétences à développer
Distinguer un modèle (issu de faits scientifiques) d’une croyance pour expliquer
l’apparition de la vie, l’évolution de la vie sur Terre et de la biodiversité.
Décrire les principaux mécanismes qui expliquent l’évolution de la biodiversité
Expliquer que la classification moderne du vivant se fonde sur la théorie de l’évolution.
Développements attendus
À partir de documents, montrer que la biodiversité au niveau des écosystèmes et au niveau
des espèces se modifie au cours des principales ères géologiques (C9).
À partir de documents, l’élève caractérise la biodiversité à différentes époques (cambrien,
jurassique, …).
Identifier les conditions probables qui ont permis l’apparition de la vie sur Terre (C10).
Trame notionnelle
Savoir-faire disciplinaire
▪ Construire une argumentation scientifique dans le contexte du développement durable.
Compétences à développer
Identifier et expliquer l’impact significatif des activités humaines sur un
écosystème.
À partir de documents, identifier quelques causes pouvant être à l’origine d’une diminution de la
biodiversité dans un écosystème (C1).
À partir de documents, l’élève recherche et liste des activités humaines (par exemple : surpêche,
déforestation, remembrement, monoculture extensive) qui réduisent la biodiversité.
Décrire à partir d’un exemple (tétras-lyre, cigognes noires, …), les caractéristiques biologiques qui
font qu’une espèce est menacée (C2).
Pour une espèce de nos régions (le tétras-lyre, la cigogne noire, …) l’élève dresse la liste des
critères permettant de reconnaitre cette espèce comme étant menacée sur base :
▪ de données biologiques (habitat spécifique, régime alimentaire, fécondité, …) ;
▪ d’observations montrant les modifications actuelles de son environnement
(fragmentation des habitats, isolement des populations, pollution du milieu de vie,
introduction d’espèces invasives, …)
Décrire à partir d’un exemple (balsamine de l’Himalaya, berce du Caucase, coccinelle asiatique,
Caulerpa taxifolia, …), les caractéristiques biologiques d’une espèce invasive (C3).
Pour une espèce donnée (par exemple : la balsamine de l’Himalaya, la berce du Caucase, la
coccinelle asiatique ou Caulerpa taxifolia) et à l’aide de documents présentant son mode de vie,
son régime alimentaire, sa fécondité, son aire de distribution, ..., l’élève dresse la liste des
caractéristiques qui permettent d’identifier cette espèce comme invasive.
À partir d’une recherche documentaire, comparer les caractéristiques de l’extinction de masse
vécue actuellement par rapport aux grandes extinctions du passé (A1).
À partir d’une recherche documentaire, l’élève identifie qu’à la différence des crises d’extinction
massives précédentes, certaines activités humaines, sont les principales responsables de la
diminution de la biodiversité.
Expliquer comment certaines activités humaines favorisent le développement, le maintien ou la
restauration de la biodiversité (par exemple : maillages vert et bleu, transhumance du mouton
sur les pelouses calcaires, protection de sites et d’espèces (hotspots et projets « life »),
sylviculture diversifiée, …) (T1).
À partir d’exemples locaux ou plus généraux favorisant la biodiversité (par exemple : maillages
vert et bleu, transhumance du mouton sur les pelouses calcaires, protection de sites et d’espèces
(hotspots et projets « life »), sylviculture diversifiée), l’élève établit les liens de cause à effet entre
ces activités humaines et la diversité des espèces ou des écosystèmes.
Par l’observation d’écosystèmes, montrer la nécessité de les préserver en mettant en évidence
les services qu’ils rendent (A2).
Par l’observation d’écosystèmes (forêt, prairie humide, bocage, …), l’élève identifie les services
rendus par ces écosystèmes (nourriture, énergie, oxygène, médicaments, régulation des
inondations, purification de l’eau, ...) et met en relation la nécessité de les préserver.
Expliquer que certaines activités humaines peuvent modifier le fonctionnement d’un
écosystème (par exemple : le déversement de lisier, l’introduction d’une espèce invasive, la
surpêche, …) (A3).
À partir de documents montrant une activité humaine développée de manière intensive
(agriculture intensive, surpêche, …) ou l’introduction d’un nouvel élément au sein d’un
écosystème (polluant, déversement de lisier, espèce invasive, …), l’élève explicite les
conséquences de cette action sur le fonctionnement de l’écosystème.
Calculer son empreinte écologique (en fonction de son alimentation, de ses déplacements,
de sa consommation, …) (A4).
À partir d’un site Internet ou de documents, l’élève calcule son empreinte écologique et
explicite quelques changements de comportement à adopter afin de la diminuer (en
modifiant son alimentation, ses déplacements, ses consommations, ...).
Expliquer les notions d’empreinte écologique et de dette écologique (C4).
L’élève rédige un texte expliquant que :
▪ « l’empreinte écologique » est un moyen de mesurer la pression qu’exerce l’Homme sur
la nature ;
▪ dans les pays industrialisés, les habitants vivent au-dessus de la biocapacité de la planète,
ce qui entraine une dette écologique.
Participer à un débat scientifiquement argumenté pour proposer, en tant que citoyen
responsable, des pistes de solutions, afin de protéger les écosystèmes (Par exemple :
changement des habitudes de consommation, lutte contre la surconsommation d’eau douce,
choix énergétique, valorisation des déchets,…).(T2).
L’élève argumente les choix à poser pour protéger les écosystèmes et permettre une
exploitation des ressources de la planète compatible avec un développement durable (par
exemple : changement des habitudes de consommation, lutte contre la surconsommation
d’eau douce, choix énergétique, valorisation des déchets).
ÉNONCÉ DE LA SITUATION
Un patient présente un gonflement purulent suite à une blessure qui ne cicatrise pas.
Deux examens sont alors réalisés :
▪ une analyse de sang dont le résultat est comparé à celui d’une personne saine (voir
document 1) ;
▪ un frottis microscopique du pus contenu de la blessure afin de réaliser une observation
à l’aide d’un microscope optique. Une photographie du frottis est alors réalisée (voir
document 2).
ÉNONCÉ DE LA SITUATION
En considérant les cycles irréguliers d’une femme représentés sur le document 2 ci-
dessous et en tenant compte de la variabilité de l’ovulation par rapport à la fin du cycle
ainsi que de la durée de survie de l’ovule et du spermatozoïde, déterminer la période
d’ovulation (O) la plus probable lors de chacun de ces cycles.
Déterminer les périodes durant lesquelles un rapport sexuel (S) pourrait être fécondant
(compter un jour de sécurité supplémentaire par rapport à l’ovulation, comme dans le
document).
Au vu des résultats obtenus, apporter des conclusions en ce qui concerne les périodes de
fécondité de cette femme.
ÉLÉMENTS D’INFORMATIONS
On considère que le cycle menstruel de la femme dure en moyenne 28 jours. Cependant
si la phase lutéinique est généralement constante et dure à peu près 14 jours, la durée de
la phase folliculaire est très variable et ce, pour diverses raisons. Il arrive donc très
fréquemment que les femmes aient des cycles irréguliers, soit plus courts, soit plus longs
que 28 jours. Dans ce cas, il est donc impossible de déterminer dès le début du cycle à
quel moment aura lieu l’ovulation, puisque la date de celle-ci n’est jamais connue
qu’« après coup ». Par ailleurs, la survie d’un spermatozoïde dans les voies génitales
féminines est de 3 à 4 jours, tandis que celle de l’ovocyte est de 24 à 36 heures maximum.
DOCUMENTS
Document 1.- Cas d’une femme présentant un cycle menstruel régulier.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28
R R R R R O O O O
S S S S S S S S S S
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
R R R R R
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
R R R R R R R
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
R R R R
BIBLIOGRAPHIE
CORNET, M., sous la direction de TAVERNIER, R, LIZEAUX, C., Biologie 5e, Sciences
générales, collection Bio, De Boeck, 2009, p. 289.
À partir d’un arbre généalogique humain, interpréter la transmission d’un caractère (par exemple :
lié à une maladie génétique) et établir la relation entre les phénotypes et la séquence d’ADN (A2).
À partir d’un arbre généalogique humain (montrant la transmission de groupes sanguins ou de
maladies génétiques, par exemple), l’élève recherche le mode de transmission du caractère et
détermine les génotypes et phénotypes des individus.
ÉNONCÉ DE LA SITUATION
En Belgique, la mucoviscidose est la plus fréquente des maladies génétiques graves. Un
enfant sur 2 500 est atteint.
À partir de documents, expliquer les relations qui existent entre les symptômes de la
mucoviscidose et la modification de la structure de certaines molécules (protéines et
ADN) chez une personne atteinte de cette maladie.
Demander aux élèves de rédiger un texte (ou de réaliser un schéma) explicitant les
relations entre les différents niveaux d’observation des phénotypes. L’objectif est de
montrer que les protéines (et plus particulièrement leur structure) sont toujours
impliquées dans la réalisation d’un phénotype particulier.
BIBLIOGRAPHIE
Association belge de la mucoviscidose, http://www.muco.be/fr/mucoviscidose-0 , page
consultée le 23/06/2016.
L’habileté expérimentale ainsi que la gestion des déchets produits pendant les séances de
laboratoire ne sont que partiellement acquises.
Tout d’abord, chaque rencontre avec une substance sera l’occasion d’un bref exercice de
nomenclature.
Ensuite, chaque fois que l’élève est confronté à un phénomène chimique 10, il serait 8F
10 C’est le cas pour l’UAA8 partie II, pour l’UAA9 et pour l’UAA10. Ils sont téléchargeables sur l’espace
numérique de travail du Secteur Sciences que l’on peut atteindre par
http://enseignement.catholique.be/segec/index.php?id=946.
11 Les outils du secteur Sciences montrent des exemples.
Trame notionnelle
La représentation des molécules (liaisons intramoléculaires)
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Remarques
▪ Le modèle de Lewis correspond à la représentation des liaisons covalentes au sein d'une molécule. Ce
modèle intègre la structure de Lewis et la règle de l'octet.
▪ H2SO4 est décrit de la manière suivante, car le soufre peut dépasser l’octet :
Savoir-faire :
▪ Extraire les informations (valence, état d’oxydation, électronégativité) du tableau périodique des
éléments.
▪ Représenter une molécule en 3D.
▪ Représenter la structure de Lewis d’un atome à l’aide du tableau périodique des éléments.
Compétences à développer
À partir du modèle de Lewis et d’informations du tableau périodique des
Développements attendus
La représentation des molécules (liaisons intramoléculaires)
Décrire la structure électronique externe d’un atome à partir de sa position dans le tableau
périodique des éléments et en déduire la valence (C1).
L’élève représente la structure de Lewis d’un atome d’une famille « a » à l’aide du tableau
périodique des éléments. Il en déduit la valence de cet élément.
Expliquer que les éléments absorbent et émettent des énergies lumineuses correspondant
à des couleurs spécifiques. Décrire les impacts de ce constat dans plusieurs domaines (par
exemple : les couleurs des lampes et des feux d’artifice, l’application à l’analyse spectrale,
la composition des étoiles, …) (C2).
Sur base d’une expérience montrée par le professeur, l’élève utilise le modèle atomique
de Bohr pour expliquer pourquoi chaque élément absorbe ou émet des lumières de
couleur spécifique. Il applique cette explication à divers phénomènes (par exemple : les
couleurs des lampes et des feux d’artifice, l’analyse spectrale, la composition des étoiles).
Caractériser une liaison à partir de l’électronégativité des atomes constitutifs (A1).
L’élève calcule la différence d’électronégativité entre deux atomes unis par une liaison. Il
en déduit le type de liaison et la localisation du doublet électronique.
Construire une représentation d’une molécule à partir du modèle de Lewis des atomes
constitutifs sur base des informations extraites du tableau périodique des éléments (A2).
Sur base des informations extraites du tableau périodique des éléments, l’élève schématise
des molécules covalentes en appariant les électrons célibataires apparaissant dans la
structure de Lewis des différents atomes composant la molécule ou l’élève construit des
molécules covalentes à l’aide de modèles moléculaires.
Montrer les limites du modèle de Lewis (par exemple pour le sulfate d’hydrogène, le nitrate
d’hydrogène, les chlorites, chlorates et perchlorates) (C3).
L’élève explique en quoi le modèle de Lewis ne s’applique pas pour rendre compte de
certaines liaisons entre atomes (par exemple : pour le sulfate d’hydrogène, les chlorites, les
chlorates ou les perchlorates).
Stratégies transversales
▪ Visualiser une forme dans l’espace
▪ Estimer la valeur d’un angle dans un polygone.
Remarque
La structure tridimensionnelle des molécules peut être facilement visualisée grâce à des modèles
moléculaires ou des logiciels.
Remarque
Pour T2, il reviendra éventuellement au professeur d'indiquer aux élèves que la modélisation ne rend pas
toujours compte du comportement exact de la matière.
▪
Trame notionnelle
La représentation des molécules (liaisons intramoléculaires)
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
UAA5 : les liaisons chimiques. Composé organique. UAA8 (Partie II) : les réactions
Alcane. de combustion, d’estérification
et de saponification.
Isomère de position.
UAA9 : alcènes et polymères.
Alcool.
Acide carboxylique.
Ester.
Caractère hydrophile et caractère
hydrophobe.
Remarque
Il est envisageable de décrire ici la structure des alcènes, des amides et des acides aminés (UAA9) afin
d’avoir une vue d’ensemble sur la diversité des molécules organiques.
Compétences à développer
Évaluer l’importance des substances organiques dans l’environnement quotidien
du consommateur responsable.
Trame notionnelle
L’effet thermique d’un phénomène chimique
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Remarques
▪ Pour C1, les deux notions d’énergie thermique et de température sont définies au niveau
microscopique. L’énergie thermique est la grandeur physique liée à l’état d’agitation thermique des
entités constitutives d’une substance. La température est la grandeur physique liée à l’énergie
cinétique moyenne des entités constitutives d’une substance.
▪ T2 peut être envisagé plutôt dans le cadre de l’UAA8 (Partie II), lorsque l’élève aborde les réactions
de combustion.
Savoir-faire disciplinaires
▪ Mesurer une température.
▪ Utiliser la relation Q = c m ΔT.
▪ Tracer un diagramme représentant ∆H des réactifs et ∆H des produits
Compétences à développer
Caractériser l’effet thermique d’un phénomène chimique.
Remarque
Pour T4, un phénomène chimique décrivant une combustion peut être choisi. T4 sera alors envisagé
plutôt dans le cadre de l’UAA8 (Partie II), lorsque l’élève aborde les réactions de combustion.
Il en est de même pour C7 et pour la seconde partie de T3
Trame notionnelle
Remarques
▪ Concernant le désordre, ne pas parler des notions d’entropie et d’énergie libre.
▪ Concernant les constantes d’équilibre Kc et Kp ne pas démontrer la relation qui les lie.
▪ Le terme « réaction réversible » est utilisé pour qualifier une réaction chimique qui atteint un
équilibre dynamique.
▪ Pour A2 et A4, l’utilisation de la constante d’équilibre Kp est facultative.
Savoir-faire disciplinaires
▪ Extraire des informations dans une table de données thermodynamiques.
▪ Utiliser une équation du 1er ou du 2e degré pour résoudre un exercice d’équilibre chimique.
▪ Respecter un protocole expérimental permettant d’identifier la réversibilité d’un phénomène
chimique.
Compétences à développer
Prévoir le sens d’évolution d’une réaction réversible.
Trame notionnelle
Les réactions de combustion
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
UAA5 : les liaisons chimiques. Combustible, comburant, UAA9 (biologie) : les impacts de
UAA8 (Partie I) : les molécules combustion. l’homme sur les écosystèmes.
en chimie organique. Capacité calorifique (exprimée en UAA8 (physique) : rendement
UAA6 (Partie I) : kJ/K) et chaleur massique d’une d’une transformation d’énergie.
thermodynamique d’une substance (kJ/kg.K).
réaction chimique. Pouvoir calorifique d’une substance
(kJ/kg ou kJ/mol).
Enthalpies de formation, énergies
de liaison.
Remarque
Pour chaque réaction chimique rencontrée, il est intéressant que l’élève en dresse le profil complet de
réaction (voir page 61).
Savoir-faire disciplinaires
▪ Extraire des informations dans une table de pouvoirs calorifiques, de températures d’ébullition, de
solubilité.
▪ Appliquer un protocole expérimental en respectant des consignes de sécurité spécifiques à la chimie
organique.
Respecter un protocole expérimental permettant d’identifier la réversibilité d’un phénomène chimique.
Compétences à développer
Évaluer l’importance des substances organiques dans l’environnement quotidien
du consommateur responsable.
Remarque
Pour chaque réaction chimique rencontrée, il est intéressant que l’élève en dresse le profil complet de
réaction (voir page 61).
Trame notionnelle
Remarques
▪ Le professeur titulaire du cours en 5e année aura peut-être abordé les notions d’alcène, d’amine,
d’amide et d’acide aminé.
▪ Il peut être intéressant de comparer les synthèses in vivo et in vitro des protéines (voir par exemple
http://culturesciences.chimie.ens.fr/content/les-acides-amin%C3%A9s-et-la-synth%C3%A8se-
peptidique, page consultée le 22 juin 2016).
Compétence à développer
Évaluer l’importance des macromolécules dans notre environnement.
Trame notionnelle
Les réactions acide-base
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Savoir-faire disciplinaires
▪ Extraire des informations d’une table de pKa (couples acide-base).
▪ Extraire des informations (valence, état d’oxydation, masse atomique relative, électronégativité) du
tableau périodique des éléments.
▪ Déterminer la charge d’un ion à l’aide du tableau périodique des éléments.
▪ Tracer un graphique pH = f(V).
▪ Respecter un protocole expérimental caractéristique de la chimie.
Compétences à développer
Décrire, expliquer et prévoir un phénomène chimique relevant d’une réaction de
transfert à l’aide de modèles scientifiques.
Développements attendus
Les réactions acide-base
Modéliser une réaction acide-base selon Brönsted et comparer avec le modèle d’Arrhenius
(C1).
L'élève reconnait le caractère acide ou basique de substances non dissoutes dans l'eau
(exemples : HCl (g) et NH3 (g)). L’élève modélise la réaction acide-base comme étant une
réaction se déroulant grâce à un simple transfert de protons de l’acide vers la base (modèle
de Brönsted) et en déduit que la définition d’un acide et d’une base selon la théorie
d’Arrhenius est insuffisante.
Décrire et illustrer les caractéristiques de l’échelle de pH (C2).
L’élève applique la définition d’un acide et d’une base au cas de l’eau. Il écrit la réaction
d’autoprotolyse de l’eau et apprend la valeur du produit ionique de l’eau à 25°C (Kw). Il
définit le pH. Il représente l’échelle de pH (de 0 à 14) et relie la valeur maximale au Kw. Il
délimite au moyen d’exemples de la vie courante (jus de citron, lait, eau minérale, …) les
zones correspondant au caractère acide/neutre/basique des solutions.
Calculer le pH d’une solution d’acide fort, d’acide faible, de base forte (A1).
À partir de la recherche de la concentration à l’équilibre en ions H3O+ ou à partir des
formules de pH valables pour les solutions aqueuses diluées, l’élève détermine le pH d’une
solution.
Associer le pH d’un milieu présent dans l’environnement de l’élève (par exemple : boissons,
engrais, piscines, milieux biologiques, …) à certains comportements et à certaines
propriétés de ce milieu (T1).
À partir d’une recherche documentaire ou d’une recherche expérimentale, l’élève
détermine le pH d’un milieu (piscine, mare, terrain de culture, …) ou d’une substance
(boissons, engrais, ...). Il identifie les conséquences liées au caractère acido-basique mis en
évidence et explicite certains comportements à adopter (par exemple pour la protection de
la santé ou de l’environnement).
Construire et traiter des tableaux, tracer des courbes de titrage d’un monoacide en vue de
déterminer l’indicateur à utiliser et la concentration du titré (A2).
Au cours d’une activité expérimentale et en reportant les résultats obtenus dans des
tableaux et sur des graphiques, l’élève étudie la variation du pH lors du titrage d’un
monoacide donné (HCl, CH3COOH, …) par une base forte (par exemple NaOH) en vue de
justifier le choix de l’indicateur coloré le plus adéquat. Il détermine ensuite, de la manière la
plus adéquate, la concentration de l’acide monofonctionnel titré.
Savoir-faire disciplinaires
▪ Extraire des informations dans une table (potentiel d’oxydo-réduction).
▪ Extraire des informations (valence, état d’oxydation, masse atomique relative, électronégativité) du
tableau périodique des éléments.
▪ Déterminer la charge d’un ion à l’aide du tableau périodique des éléments.
▪ Respecter un protocole expérimental caractéristique de la chimie.
pl
Situation 1. Comment fonctionne un produit pour
an
ifi
lentilles ? (UAA6)
ca
tio DÉVELOPPEMENTS ATTENDUS PRINCIPALEMENT VISÉS
n
Décrire les facteurs influençant la vitesse d’une réaction (C5).
L’élève identifie, sur base d’une recherche expérimentale ou de documents, des facteurs
(température, concentrations initiales en réactifs, catalyseur, …) pouvant influencer la vitesse
d'une réaction et précise dans quel sens s’exerce cette influence.
Analyser une situation de la vie courante sous l’angle cinétique par exemple : (T3)
▪ Expliquer pourquoi le frigo permet une meilleure conservation des aliments
▪ Expliquer pourquoi une buche brule moins vite que la même quantité de bois sous forme de
brindilles.
L’élève cite une situation de la vie courante où intervient la cinétique. Il explicite comment les
facteurs cinétiques (la température, l’utilisation d’un catalyseur, la quantité de matière) sont
utilisés pour maitriser la vitesse d’une transformation chimique. Il explique par exemple pourquoi
le frigo permet une meilleure conservation des aliments ou pourquoi une buche brule moins vite
que la même quantité de bois sous forme de brindilles.
ÉNONCÉ DE LA SITUATION
Ce weekend, je suis allée dormir chez Marie. J’étais tellement impatiente d’aller chez elle
que j’ai oublié l’étui dans lequel je place mes lentilles de contact. J’ai donc voulu les nettoyer
dans un verre d’eau. Le matin, lorsque j’ai voulu les remettre, mes yeux ont tout de suite
piqué et j’ai dû immédiatement retirer mes lentilles et rincer mes yeux à l’eau. C’était la
première fois que cela arrivait ! Comme j’avais cours de chimie le lundi matin, j’en ai parlé
à mon professeur pour savoir quelles en étaient les raisons.
TÂCHES À RÉALISER
1°/ Quelle est la composition du produit que j’utilise pour désinfecter mes lentilles ?
2°/ Quelle est la substance qui est présente dans l’étui et qui n’apparait pas dans un verre ?
3°/ Quelles expériences pouvons-nous réaliser pour montrer le rôle de cette substance ?
4°/ Existe-t-il d’autres méthodes pour aboutir au même résultat ?
5°/ Quel est le concept plus général qui explique le rôle joué par cette substance ?
PROTOCOLE EXPÉRIMENTAL
Vérifier expérimentalement différentes méthodes permettant
d’accélérer la réaction de décomposition du peroxyde d’hydrogène.
Préparer quatre tubes à essais remplis à moitié d’eau oxygénée à 10
volumes. Les numéroter de 1 à 4. Le tube n°1 sera le tube témoin.
Ajouter dans les tubes à essais :
Tubes 1 2 3 4
SÉCURITÉ
La réalisation d’expériences en particulier en chimie suppose le respect d’un certain
nombre de règles permettant à chacun, élèves et professeur, de vivre ces séances de
laboratoire dans les meilleures conditions de sécurité.
Cette substance est donc à manipuler avec précaution, en utilisant gants et lunettes de
protection.
Analyse de risques
Élaborer un protocole et mener une expérience permettant de doser un composé à l’aide d’un
titrage oxydo-réducteur (T5).
Afin de déterminer expérimentalement la quantité d’une substance (oxydant ou réducteur)
présente dans une solution (par exemple : la teneur en vitamine C dans un jus d’orange, le SO2
dans un vin blanc, eau oxygénée), l’élève adapte et met en œuvre un mode opératoire (par
exemple : titrage iodométrique, titrage manganimétrique).
ÉNONCÉ DE LA SITUATION
Lorsqu’on verse le produit de décontamination pour lentilles dans l’étui, on observe un
dégagement. Quelles en sont les raisons ? Quel est le mode d’action du décontaminant ?
DONNÉES
Formule du constituant actif : H2O2 (peroxyde d'hydrogène).
I2/I- MnO4-/Mn2+
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BESNARD, V., et al., Physique Chimie 2de, Hachette éducation, 2000.
TOMASINO, A., et al., Chimie TermS, Nathan, 1999.
http://www.edu.gov.mb.ca/m12/frpub/ped/sn/chimie_40s/docs/reg_3.pdf,
consulté le 20 mai 2015.
http://tspierrerouge.e-monsite.com/medias/files/catalyse-tp.docx,
consulté le 27 octobre 2016.
ÉNONCÉ DE LA SITUATION
La corrosion des métaux engendre un ensemble de problèmes dont le cout global est
estimé à 2 % du produit brut mondial. Les phénomènes de corrosion engendrent des
problèmes au quotidien et sont aussi responsables de catastrophes.
Les élèves peuvent alors se rendre compte que ce phénomène de corrosion est à l’œuvre
dans des phénomènes variés se rapportant à
▪ un problème de société (le naufrage de l’Erika) ;
▪ un problème quotidien (les outils du jardin rouillent) ;
▪ une expérience de laboratoire (oxydation de quelques métaux) ;
▪ une réaction chimique (les atomes de fer s’oxydent) ;
▪ une équation chimique 12 (4 Fe + 3 O2 → 2 Fe2O3 ).
10F
Faire réaliser par les élèves des expériences pour reproduire le phénomène en
laboratoire :
▪ oxydation de métaux dans l’eau et identification des ions ;
▪ combustion des métaux et identification des oxydes.
Cette deuxième série d’expériences nécessitera une prise de conscience des risques et la
prise en compte de dispositifs de sécurité particuliers.
12 Dans les faits, c’est un mélange d’oxydes (Fe2O3, FeO, Fe3O4) qui forme la rouille.
Analyse de risques
Les lois de Newton seront alors mises en place dans ce contexte, en considérant les
forces en présence, et permettront l’interprétation de mouvements concrets, qu’ils
soient rectilignes ou dans le plan.
L’intégration de ces concepts pourra enfin être réinvestie dans différentes situations
comme le cyclotron, le spectromètre de masse ou l’accélérateur de particules.
Trame notionnelle
Cinématique des mouvements rectilignes
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Savoir-faire disciplinaires
▪ Identifier une vitesse dans un graphique (position-temps).
▪ Identifier une accélération dans un graphique (vitesse-temps).
▪ Calculer une vitesse moyenne.
▪ Calculer une accélération moyenne.
▪ Déterminer la position d’un mobile dans un référentiel.
▪ Indiquer les forces agissant sur un objet en lien avec son mouvement.
▪ Appliquer les lois du mouvement (MRU – MRUA – tir balistique – MCU).
▪ Appliquer la loi de gravitation.
▪ Utiliser les unités SI des grandeurs (masse, durée, vitesse, accélération, force,…).
▪ Vérifier la cohérence des unités et le cas échéant, les transformer (masse, durée, vitesse,
accélération, force,…).
Compétences à développer
Analyser quantitativement des situations de mouvement à une ou à deux
dimensions.
Développements attendus
Cinématique des mouvements rectilignes
Mettre en évidence la relativité du mouvement et de la trajectoire dans deux référentiels
différents (C1).
Soit l’élève décrit la trajectoire ou le mouvement d’un même objet observé dans des
référentiels différents ; soit l’élève identifie les caractéristiques du référentiel dans lequel
l’objet présente une trajectoire ou un mouvement donné.
Calculer une vitesse à partir d’une situation concrète (par exemple : film, suite de photos,
chronophotographie, capteurs, tableau de mesures, graphique) (A1).
Sur base d’un document (une suite de photos, une chronophotographie, un tableau de
mesures, un graphique horaire de la position, …) ou de mesures de positions (capteurs,
observateurs placés le long de la trajectoire, …), l’élève détermine une vitesse moyenne.
Mesurer la vitesse, l’accélération ou la vitesse angulaire d’un phénomène courant (A2).
L’élève utilise un matériel adéquat (capteurs de vitesse ou d’accélération, accéléromètre sur
smartphone, valeurs fournies, …) pour mesurer une vitesse la plus instantanée possible d’un
objet ou mesurer son accélération.
Établir les lois du MRUV à partir d’un graphique v(t) (C2).
À partir du graphique horaire de la vitesse d’un MRUV (accélération positive ou négative),
retrouver les lois de la position, de la vitesse et de l’accélération du mobile en fonction du
temps.
À partir de caractéristiques d’un ou de deux mouvements, déterminer une mesure ou un
évènement qui y soit lié (par exemple : distance d’arrêt, rencontre, portée, hauteur) (A3).
L’élève détermine, par une méthode graphique ou algébrique, la distance d’arrêt d’un
mobile, le point de rencontre de deux mobiles, la durée d’un dépassement, …
Construire les graphiques horaires de position et d’accélération correspondant à un
graphique horaire de vitesse donné. Réaliser les conversions inverses (A4).
À partir d’un graphique horaire donné (de position, de vitesse ou d’accélération), l’élève
réalise un graphique horaire des autres grandeurs et justifie sa proposition.
Attitude
Attitude responsable par rapport à la sécurité routière.
Mouvements composés.
Vecteur vitesse
Vecteur accélération
Tir balistique.
Mouvement circulaire uniforme.
Vecteur vitesse.
Vecteur accélération.
Vitesse angulaire.
Accélération et force centripètes.
Force gravifique
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Force gravifique
Identifier les paramètres qui déterminent la force de gravitation universelle (C6).
Sur base d’une comparaison entre les accélérations subies par différents objets attirés par un
même astre et en s’aidant des lois de Newton, l’élève identifie les paramètres qui déterminent la
force de gravitation.
Déterminer la variation de g avec l’altitude (C7).
En utilisant la loi de la gravitation universelle, l’élève établit l’expression de l’accélération gravifique
en fonction de l’altitude.
Déterminer la masse d’une planète (ou d’une étoile) à partir des caractéristiques orbitales de ses
satellites (T4).
L’élève détermine la masse d’un astre en se basant sur la période de révolution et le rayon moyen
de l’orbite d’un de ses satellites.
Magnétostatique
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Remarque
Limiter les aspects quantitatifs de la force électromagnétique au cas d’un champ magnétique perpendiculaire
au courant.
Savoir-faire disciplinaires
▪ Appliquer la loi de Coulomb.
▪ Calculer le champ magnétique à l’intérieur d’une bobine longue.
▪ Déterminer la force électromagnétique à partir du champ magnétique et du courant.
▪ Utiliser les unités SI des grandeurs (charge électrique, champs électrique et magnétique, force, flux
magnétique).
▪ Vérifier la cohérence des unités et le cas échéant, les transformer (charge électrique, champs électrique
et magnétique, force, flux magnétique).
Magnétostatique
À partir d’une expérience, décrire un champ magnétique produit par un courant (C3).
À partir d’une expérience, l’élève décrit la forme du champ magnétique au voisinage d’un fil,
d’une boucle ou d’un solénoïde parcouru par un courant.
Ajuster l’intensité du courant dans une bobine pour produire un effet magnétique donné (par
exemple : soulever une masse en fer, dévier une boussole, dévier un faisceau électronique,…) (A2).
L’élève montre que l’intensité du champ magnétique au centre d’un solénoïde long est
proportionnelle à l’intensité du courant et au nombre de spires par mètre de longueur, et
dépend de la nature du milieu à l’intérieur du solénoïde. Il règle ensuite l’intensité du courant
dans une bobine au moyen d’une résistance variable, d’un potentiomètre, … afin de produire un
effet magnétique donné (par exemple : soulever une masse de fer, dévier une boussole d’un
angle donné, exercer une force électromagnétique donnée sur un conducteur parcouru par un
courant, dévier un faisceau électronique).
À partir d’un montage, identifier et montrer l’influence de différents paramètres qui
caractérisent la force électromagnétique (C4).
L’élève réalise une expérience mettant en évidence l’apparition d’une force électromagnétique
dès qu’une composante du champ magnétique est perpendiculaire au courant circulant dans un
conducteur rectiligne. Il identifie et montre comment les différents paramètres (intensité et
orientation du champ magnétique par rapport au courant) influencent l’orientation et la valeur
de la force.
Construire un moteur électrique simple et expliquer son fonctionnement (A3).
L’élève réalise un moteur électrique simple et explique son fonctionnement en termes de forces
électromagnétiques ou d’attraction entre pôles magnétiques.
Cinématique
▪ Situations d’équilibre statique de translation et/ou de rotation.
▪ Mouvements à trois dimensions (à quel endroit et à quelle vitesse un canon placé sur
un train avançant en MRU doit-il tirer un projectile pour atteindre une cible ?).
Dynamique
▪ Situations dynamiques de translation et/ou de rotation (arc parcouru, vitesse et
accélération angulaires, moment cinétique et inertie de rotation). Comparer les lois de
Newton de rotation avec les lois de Newton de translation.
▪ Chariots sur deux pentes différentes, machine d’Atwood, funiculaire.
▪ Référentiel d’inertie, forces fictives (force centrifuge et principe d’inertie, …).
▪ Impulsion, définition de la masse, chocs élastique et inélastique, lois de conservation :
quantité de mouvement et énergie mécanique (deux patineurs qui se repoussent,
pendule de Newton, boules de billard, propulsion d’objets indéformables, …).
▪ Centre de masse d’un système de plusieurs objets, centre de gravité d’un objet
(propulsion, explosion).
▪ Construction d’une fusée à eau et explication de son fonctionnement.
Gravitation
▪ Évolution historique des modèles du système solaire, lois de Kepler, dynamique réelle
d’une planète.
▪ Énergie et vitesse de libération, état libre et état lié.
▪ Microgravité et impesanteur.
Trame notionnelle
Savoir-faire disciplinaires
▪ Calculer une tension induite.
▪ Utiliser les unités SI des grandeurs (charge électrique et magnétique, force, flux magnétique).
▪ Vérifier la cohérence des unités et le cas échéant, les transformer (charge électrique, champs
électrique et magnétique, force, flux magnétique).
Compétence à développer
Développements attendus
Lier la conservation de l’énergie et la loi de Lenz (C6).
L’élève établit le lien entre les caractéristiques d’un courant induit, ses causes et une
transformation d’énergie. Il en déduit qu’un champ magnétique induit s’oppose à la
variation d’un champ magnétique inducteur.
Réaliser une recherche pour identifier les éléments de montage et les processus qui
rendent possible la production d’énergie électrique à partir du magnétisme (par exemple :
dynamo, turbine, éolienne,…) (T2).
L’élève mène une recherche bibliographique ou expérimentale mettant en évidence le rôle
des différents éléments d’une technologie permettant de produire de l’énergie électrique à
partir d’énergie mécanique (par exemple pour un alternateur, une dynamo, une turbine ou
une hélice).
Réaliser une recherche pour comprendre le fonctionnement d’une application des courants
de Foucault (par exemple : système de freinage, tri des déchets métalliques non ferreux,
monnayeur,…) (T3).
L’élève réalise une recherche expérimentale ou bibliographique permettant de déterminer
l’origine des courants de Foucault dans une technologie (par exemple : un système de
freinage, le tachymètre, le tri des déchets métalliques non ferreux, le monnayeur).
Calculer la tension de sortie d’un transformateur (A6).
L’élève calcule la tension de sortie d’un transformateur en utilisant la loi reliant les tensions
et les nombres de spires au primaire et au secondaire.
Savoir-faire disciplinaires
▪ Calculer une fréquence à partir d’une période et vice-versa.
▪ Appliquer la relation v = /T.
▪ Estimer un ordre de grandeur (longueur d’onde, période, fréquence).
▪ Utiliser les unités SI des grandeurs (longueur d’onde, période, fréquence, élongation, amplitude, …).
▪ Vérifier la cohérence des unités et le cas échéant, les transformer (longueur d’onde, période,
fréquence, élongation, amplitude,…).
Compétences à développer
Développements attendus
Oscillations et sons
Identifier les grandeurs caractéristiques d’un mouvement harmonique (amplitude,
fréquence, période, phase initiale, énergie) (C1).
Se basant sur une expérience ou sur des graphiques, l'élève identifie la présence d’un
mouvement harmonique et détermine l’amplitude, la fréquence, la période et la phase initiale
de ce mouvement. Il décrit l’évolution des différentes formes d’énergie lors d’une oscillation et
met en relation l’énergie totale avec l’amplitude du mouvement et sa fréquence.
À partir de la 2e loi de Newton, retrouver les paramètres qui déterminent la période
d’oscillation d’un oscillateur harmonique (C2).
Déterminer expérimentalement la période et la fréquence d’un mouvement harmonique.
En comparant à la valeur calculée, vérifier les valeurs obtenues en fonction du dispositif
employé (A1).
L'élève mesure la période et la fréquence d'un oscillateur (pendule simple ou système
masse-ressort) afin d’identifier les paramètres qui les influencent.
Par ailleurs, en réalisant l'étude dynamique de cet oscillateur, l'élève déduit l’expression
algébrique de sa période, ce qui lui permet de vérifier ses résultats expérimentaux.
Déterminer expérimentalement les caractéristiques d’un résonateur (A2).
L’élève détermine expérimentalement les conditions d’un transfert d'énergie maximal
entre deux oscillateurs couplés.
Comparer les plages d’audibilité de quelques volontaires (A3).
Les élèves, placés dans les mêmes conditions, testent leurs plages d'audibilité en faisant
varier la fréquence et/ou l'intensité du son. Ils comparent les résultats obtenus.
Savoir-faire disciplinaires
▪ Calculer une fréquence à partir d’une période et vice-versa.
▪ Appliquer la relation v = /T.
▪ Estimer un ordre de grandeur (longueur d’onde, période, fréquence).
▪ Appliquer la formule de l’effet Doppler.
▪ Estimer la valeur de l’interfrange dans une figure d’interférence.
▪ Calculer la fréquence propre d’un système oscillant.
▪ Utiliser les unités SI des grandeurs (longueur d’onde, période, fréquence, élongation, amplitude,…).
▪ Vérifier la cohérence des unités et le cas échéant, les transformer (longueur d’onde, période,
fréquence, élongation, amplitude,…).
UAA6 (Partie II) : courants Ondes électromagnétiques (spectre UAA8 : rayonnement gamma.
induits. électromagnétique).
Physique quantique
D’où vient-on ? Notions à voir Où va-t-on ?
Savoir-faire disciplinaires
▪ Utiliser les unités SI des grandeurs (énergie, température, durée, activité, fréquence, …).
▪ Vérifier la cohérence des unités et le cas échéant, les transformer (énergie, température, durée, activité,
fréquence, …).
Compétences à développer
Décrire des applications du nucléaire dans le domaine scientifique.
Expliquer différents processus mis en œuvre pour la production d’énergie
électrique.
Physique quantique
À partir du diagramme d’énergie d’un atome, déterminer quelques fréquences possibles
des photons émis ou absorbés (C4).
L’élève utilise la relation de Planck pour montrer le lien entre la discontinuité des niveaux
d’énergie d’un atome et les fréquences possibles des photons émis ou absorbés par un atome.
Connaissant la tension seuil d’une LED, calculer la fréquence de l’onde lumineuse émise (A6).
L'élève résout une application numérique en utilisant le bilan énergétique lié à la transition
de niveau d'énergie d'un électron. Il montre que la fréquence trouvée dépend de la tension
de seuil et donc de la constitution du matériau utilisé.
Remarque
Les fonctions exponentielles et logarithmes sont étudiées en mathématiques durant la 6e année du
secondaire. Cette UAA doit donc être travaillée en concertation avec le professeur de mathématiques.
Savoir-faire disciplinaires
▪ Appliquer le premier principe de thermodynamique
▪ Calculer le rendement d’une machine (cas simple)
▪ Réaliser un schéma intégrant les énergies entrantes et sortantes d’une machine.
▪ Estimer un ordre de grandeur (énergie, rendement).
▪ Utiliser les unités SI des grandeurs (énergie, température, durée, activité, fréquence, …).
▪ Vérifier la cohérence des unités et le cas échéant, les transformer (énergie, température, durée,
activité, fréquence, …).
Dans le cas de la chute d’un objet dans un fluide et dans le vide, décrire les forces agissantes et le
mouvement correspondant (A7).
L’élève caractérise les forces agissant sur un objet en chute dans le vide ou dans un fluide. Il en
déduit l’évolution du mouvement et l’existence d’une vitesse limite éventuelle.
ÉNONCÉ DE LA SITUATION
Afin de préparer de la manière la plus optimale un saut en parachute, identifier les phases
du mouvement où le parachutiste « se sent le plus lourd ».
ÉNONCÉ DE LA SITUATION
Expliquer comment une brosse à dents électrique se recharge sans être reliée par aucun
fil à sa base.
Moteur électrique
à courant continu
Interrupteur
Accumulateur
Redresseur
et Bobine de fil
régulateur de cuivre
Base contenant
Lien vers le une bobine
réseau
électrique
Redresseur
Bobine
e
Mettre en évidence une des propriétés des ondes à l’aide d’une réalisation expérimentale ou d’un
ou plusieurs documents (A4).
Sur base de documents ou d’expériences (vécues ou réalisées), l’élève identifie et décrit les
propriétés des ondes impliquées qu’il s’agisse de la propagation rectiligne, de la réflexion, de la
réfraction, de la diffraction, de l’interférence, du régime stationnaire ou de l’effet Doppler.
Estimer la valeur d’une grandeur physique dans une situation impliquant un phénomène
ondulatoire (par exemple: la longueur d'onde au moyen d'une figure d'interférences, la taille d'un obstacle
par un phénomène de diffraction, ...) (A5).
L’élève détermine :
1. une longueur d’onde au moyen d’une figure d’interférence ;
2. la taille d’un obstacle ou d’une fente par un phénomène de diffraction ;
3. …
ÉNONCÉ DE LA SITUATION
Mettre en évidence le caractère ondulatoire de la lumière en éclairant des réseaux de
diffraction par différentes sources lumineuses.
EXEMPLE DE MATÉRIEL
Différentes diodes laser (rouge, bleu, violet, …), une lampe de poche (type crayon), des
boites en plastique transparent (de dimensions proches de celles d’une boite à tartines),
différents réseaux pouvant comporter de 50 à 1 000 fentes par mm, un pied à coulisse,
du papier millimétré, un statif, une noix de serrage, une pince de serrage, du papier
collant, de l'eau.
Acquis Énoncé de ce que l’élève sait, comprend et est capable de réaliser au terme d'un
d’apprentissage processus d'apprentissage. Les acquis d'apprentissage sont définis en termes de
(AA) savoirs, aptitudes et compétences (Décret Missions).
Les acquis d’apprentissage sont définis en termes de compétences, de processus
(ou tâches) et de ressources (savoirs, savoir-faire, aptitudes).
Activité Ensemble d’actions menées par le professeur et réalisées par les élèves. L’objectif
d’apprentissage est l’acquisition de ressources nouvelles (savoirs, savoir-faire, attitudes, ...).
Aptitude Capacité d’appliquer un savoir et d’utiliser un savoir-faire pour réaliser des tâches
et résoudre des problèmes. (SFMQ)
Évaluation à Évaluation d’un niveau de maitrise des compétences au sein d’une discipline (ou
« valeur groupe de disciplines) sur laquelle sera construite soit la décision de l’obtention
certificative » d’un certificat, soit la décision de passage de classe, d’accès à un nouveau degré
ou à une nouvelle phase.
Évaluation à Évaluation effectuée en cours d'activité et visant à apprécier le progrès accompli par
« valeur l'élève et à comprendre la nature des difficultés qu'il rencontre lors d'un apprentissage ;
formative » elle a pour but d'améliorer, de corriger ou de réajuster le cheminement de l'élève ; elle
se fonde en partie sur l'auto-évaluation. (Décret Missions)
Ressources Ensemble des savoirs, savoir-faire, attitudes, … qui seront installés dans diverses
activités. Elles seront ensuite mobilisées dans une situation d’intégration.
Ensemble de savoirs, savoir-faire, attitudes et stratégies qui seront actualisés,
découverts, mobilisés au cours de l’unité d’apprentissage et qui s’avèrent
incontournables lors de la réalisation de tâches relevant des compétences visées.
Annexe 1. Tableau des savoir-faire et des attitudes
Cerner la situation ▪ Énoncer une problématique.
▪ Décrire/ représenter une situation.
▪ Identifier des objectifs / des variables.
Analyser la situation ▪ Formuler une piste, une hypothèse.
S
▪ Proposer une stratégie de résolution.
▪ Concevoir, choisir, justifier un protocole.
A
▪ Évaluer un ordre de grandeur.
Recueillir l’information
V
par l’expérience ▪ Suivre un protocole.
▪ Utiliser le matériel (y compris informatique).
O ▪ Organiser son poste de travail.
▪ Effectuer des mesures précises.
I ▪ Réaliser un tableau des mesures.
▪ Utiliser les unités SI.
R par la recherche documentaire ou ▪ Rechercher l’information.
la consultation de personnes- ▪ Extraire l’information.
ressources
–
par l’observation ▪ Utiliser ses cinq sens.
▪ Réaliser un dessin, un croquis ou un schéma.
F
▪ Distinguer / différencier / classer.
par l’utilisation d’un modèle ▪ Utiliser une simulation, une analogie, une maquette, une loi.
A
Traiter l’information ▪ Utiliser l’outil mathématique / informatique.
▪ Élaborer un graphique.
I ▪ Mettre en relation des informations recueillies.
▪ Confronter les informations recueillies à celles d’autres
R groupes
▪ Résoudre une application numérique simple.
E ▪ Vérifier la cohérence des unités.
▪ Expliquer, justifier.
Valider les résultats ▪ Confronter les résultats obtenus au résultat attendu ou à
l’hypothèse initiale.
▪ Élaborer une synthèse critique.
Communiquer Présenter sous une forme appropriée.
▪ Rigueur, précision.
▪ Respect des consignes de sécurité.
▪ Responsabilité par rapport à l’environnement, à la santé, au
vivant.
ATTITUDES ▪ Curiosité, imagination.
▪ Esprit critique.
▪ Travail en groupe.
▪ Autonomie.
▪ Implication dans les tâches.
▪ l’activité amène à une production utile pour le scientifique ou elle s’inscrit dans un
contexte authentique (viable en dehors de la classe), concret et proche du vécu
des élèves ;
▪ il y a un but concret à atteindre (les ressources sont mobilisées pour résoudre un
problème, pour prendre une décision pratique ou citoyenne) ;
▪ les ressources à mobiliser ne sont pas toutes désignées aux élèves ;
▪ la situation est nouvelle pour les élèves ;
▪ la réalisation nécessite que l’élève passe par 3 étapes : problématisation – recueil,
transfert et traitement de l’information – communication.
Par « problématisation », il faut entendre ici le fait que l’élève est capable de cerner la
situation ou le problème qui lui est proposé, par exemple en l’exprimant avec ses propres
mots.