NF en 12068
NF en 12068
NF en 12068
Protection cathodique
Revêtements organiques extérieurs
pour la protection contre la corrosion
de tubes en acier enterrés ou immergés
en conjonction avec la protection cathodique
Bandes et matériaux rétractables
Analyse Le présent document décrit les exigences fonctionnelles et les méthodes d’essais
des revêtements organiques extérieurs sous forme de bandes ou de matériaux
rétractables pour la protection contre la corrosion des tubes en acier enterrés ou
immergés en liaison avec la protection cathodique.
Modifications
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex
Tél. : 01 42 91 55 55 — Tél. international : + 33 1 42 91 55 55
M ALPHANDARY CEFRACOR
M ANDRE LABO CENTRAL PONTS ET CHAUSSEES
M BEGAUD GIFAM
M BENAISSA SCE TECH CENT PORTS MARITIMES
M BERNARD CFBP
M BUYER BNPE
M CALLOT ESSAIM
M CAMUS BUTAGAZ SNC
M CARY CETE NORD PICARDIE
M CETRE RHONE POULENC INDUSTRIALISATION
M CHAMARD SETUDE
M CHEVILLON CFM
M CURTY
M DESBULEUX SNCF — DEP. PRODUITS/SYSTEME DE SIGN.
M DOUARRE VIVENDI — GENERALE DES EAUX
M FIEFFE SGS QUALITEST
M GALLAND ECOLE CENTRALE PARIS
M GAUTHIER GDF — DION PRODUCT TRANSPORT CEOS
M GONBERT SOC DES EAUX DU NORD
M GUYON UNM
M JAUVERT CEFRACOR
M LARROUSSE GSO — GAZ DU SUD OUEST
M LE HO CCTA
M LESSIRARD BONNA SABLA
M NOBLET ELECTROPOLI SA
M NOUAIL PONT A MOUSSON SA
M PAUMELLE CETIM
M PERINET ETPM INTERNATIONAL SAS
M PROVOU BNTA
M RABAS TRAPIL SA
M RAHARINAIVO LABO CENTRAL PONTS ET CHAUSSEES
M ROCHE ELF ANTAR FRANCE
M ROGER BOUYGUES OFFSHORE
M RUBIEN PHOCEENNE GROUPE GENOYER
M SAINT-MARCOUX ETPM INTERNATIONAL SAS
M SAMARAN CEFRACOR
M STAROPOLI GDF
M TACHE CEBTP
M VEITH BUREAU VERITAS
—3— NF EN 12068:1999
Avant-propos national
Références aux normes françaises
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
identiques est la suivante :
EN ISO 527-3 : NF EN ISO 527-3 (indice de classement : T 51-034-3)
EN ISO 3251 : NF EN ISO 3251 (indice de classement : T 30-084)
EN ISO 8503-2 : NF EN ISO 8503-2 (indice de classement : T 35-503-2)
EN ISO 9000-1 : NF EN ISO 9000-1 (indice de classement : X 50-121-1)
EN ISO 9001 : NF EN ISO 9001 (indice de classement : X 50-132)
EN ISO 9002 : NF EN ISO 9002 (indice de classement : X 50-132)
EN ISO 9003 : NF EN ISO 9003 (indice de classement : X 50-133)
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
de même domaine d'application mais non identiques est la suivante :
prEN 1427 : NF T 66-008 1)
ISO 1523 : NF T 30-050
ISO 3801 : NF G 07-104
ISO 7254 : NF T 30-073
Les normes mentionnées à l’article «Références normatives» qui n’ont pas de correspondance dans la collection
des normes françaises sont les suivantes (elles peuvent être obtenues auprès d’AFNOR) :
EN ISO 9000-2
ISO 188
ISO 2808
ISO 2811
ISO 3303
ISO 4591
ISO 4593
ISO 4626
ISO 4892-1
ISO 4892-2
ISO 5893
ISO 8501-1
1) En préparation.
NORME EUROPÉENNE EN 12068
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Août 1998
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.
La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-
Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 1998 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 12068:1998 F
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Sommaire
Page
Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3
Introduction ........................................................................................................................................................ 4
5 Exigences .......................................................................................................................................... 9
6 Qualité .............................................................................................................................................. 15
Avant-propos
La présente norme européenne a été élaborée par le Comité Technique CEN/TC 219 «Protection cathodique»
dont le secrétariat est tenu par la BSI.
Cette norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en février 1999 et les normes nationales en contradiction devront être retirées au
plus tard en février 1999.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre ce document en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande,
France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque,
Royaume-Uni, Suède et Suisse.
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Introduction
Cette norme européenne s'applique aux revêtements organiques sous forme de bandes ou de matériaux rétrac-
tables pour la protection contre la corrosion de tubes en acier enterrés ou immergés, en conjonction avec la pro-
tection cathodique.
Elle a été préparée par le WG 6 du CEN/TC 262/SC 2 «Protection Cathodique» dont le secrétariat est assuré par
le DIN. Une liaison est prévue entre le CEN/TC 262/SC 2/WG 6 et l’ECISS/TC 29/SC 4 afin d'harmoniser leurs
normes respectives.
Ceci est, avant tout, une norme fonctionnelle exprimant les exigences caractéristiques des matériaux nécessaires
à la fonction du revêtement.
Des essais de décollement sous polarisation négative à température en service continu sont spécifiés pour
contrôler la compatibilité entre le revêtement et la protection cathodique. Les exigences sont exprimées pour une
température de 23 °C, mais en raison du nombre limité de données disponibles, le GT 6 prévoit d'établir, après
cinq ans, des valeurs pour des températures plus élevées.
L'attention s'est également portée sur le fait que les caractéristiques d'un revêtement peuvent se dégrader par
suite d'actions microbiologiques. Un travail sera entrepris en Europe pour définir une méthode d'essai valable,
mais plusieurs années peuvent être nécessaires pour y parvenir. Il est admis que l'enfouissement dans le sol est
la seule méthode satisfaisante. La méthode décrite est proposée pour une période intermédiaire de cinq ans.
1 Domaine d’application
La présente norme spécifie les exigences de caractéristiques fonctionnelles et les méthodes d'essais des revête-
ments organiques extérieurs sous forme de bandes ou de matériaux rétractables pour la protection contre la cor-
rosion des tubes en acier enterrés ou immergés en conjonction avec la protection cathodique.
Elle classifie les revêtements par ordre croissant de résistance mécanique et de températures de service. Elle
concerne également les revêtements pour conditions d‘installation spéciales. Une classification claire est établie
par rapport aux exigences fonctionnelles. Les bandes et les matériaux rétractables qui satisfont aux exigences de
ces classes peuvent appartenir aux différents types qui sont définis dans cette norme.
Des applications spéciales, par exemple off-shore et sous contraintes causées par de fréquents changements de
température, sortent de l'objet de cette norme.
Les exigences pour bourrages sortent du domaine d‘application de cette norme.
2 Références normatives
Cette Norme Européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-
après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publica-
tions ne s'appliquent à cette Norme Européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour
les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
prEN 1427, Produits pétroliers — Bitumes et liants bitumineux — Détermination de la température de ramollisse-
ment — Méthode Bille et Anneau.
EN ISO 527-3:1995, Plastiques — Détermination des propriétés en traction — Partie 3 : Conditions d'essai pour
films et feuilles (ISO 527-3:1995).
EN ISO 8503-2, Préparation des subjectiles d'acier avant application de peintures et de produits assimilés —
Caractéristiques de rugosité des subjectiles d'acier décapés — Partie 2 : Méthode pour caractériser un profil de
surface en acier décapé par projection d'abrasif — Utilisation d'échantillons de comparaison viso-tactile
(ISO 8503-2:1988).
EN ISO 9000-1, Normes pour le management de la qualité et l'assurance de la qualité — Partie 1 : Lignes direc-
trices pour leur sélection et l'utilisation.
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EN ISO 9000-2, Normes pour la gestion de la qualité et l'assurance de la qualité — Partie 2 : Lignes directrices
pour l'application de l'ISO 9001, l'ISO 9002 et l'ISO 9003.
EN ISO 9001, Systèmes qualité — Modèle pour l'assurance de la qualité en conception, développement, produc-
tion, installation et prestations associées.
EN ISO 9002, Systèmes qualité — Modèle pour l'assurance de la qualité en production, installation et prestations
associées.
EN ISO 9003, Systèmes qualité — Modèle pour l'assurance de la qualité en contrôle et essais finals.
ISO 1523, Peintures, vernis, pétrole et produits assimilés — Détermination du point d'éclair — Méthode à l'équili-
bre en vase clos.
ISO 3251, Peintures et vernis — Détermination de l'extrait sec des peintures, des vernis et des liants pour pein-
tures et vernis.
ISO 3801, Textiles — Tissus — Détermination de la masse par unité de longueur et de la masse par unité de
surface.
ISO 4591, Plastiques — Film et feuille — Détermination de l'épaisseur moyenne d'un échantillon, et de l'épaisseur
moyenne d'un rouleau, ainsi que de sa surface par unité de masse par mesures gravimétriques (épaisseur gravi-
métrique).
ISO 4593, Plastiques — Film et feuille — Détermination de l'épaisseur par examen mécanique.
ISO 4892-1, Plastiques — Méthodes d'exposition à des sources lumineuses de laboratoire — Partie 1 : Guide
général.
ISO 4892-2, Plastiques — Méthodes d'exposition à des sources lumineuses de laboratoire — Partie 2 : Sources
à arc au xénon.
ISO 5893, Appareils d'essai du caoutchouc et des plastiques — Types pour traction, flexion et compression
(vitesse de translation constante) — Description.
ISO 7254, Peintures et vernis — Évaluation du rendement d'application normal (naturel) — Application à la
brosse.
ISO 8501-1, Préparation des subjectiles d'acier avant application de peintures et de produits assimilés — Évalua-
tion visuelle de la propreté d'un subjectile — Partie 1 : Degrés de rouille et degrés de préparation des subjectiles
d'acier non recouverts et des subjectiles d'acier après décapage sur toute la surface des revêtements précédents.
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3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme Européenne, les termes et définitions suivantes s'appliquent.
3.1.1
revêtement
une ou plusieurs couches de matériaux appliquées sur les tubes sous forme de bandes (enrobage en spirale ou
pose en cigarette) ou de produits rétractables (tels que fournis ou constitués au moment de l'application) ou de
matériaux de réparation
Les revêtements peuvent être constitués d'un ou plusieurs types fondamentaux de revêtements tels que décrits
sous 3.2.
Primaire(s) et/ou produit(s) de bourrage peuvent être utilisés conjointement aux matériaux de base pour améliorer
l'adhérence ou faciliter l'application.
3.1.2
couche intérieure
revêtement essentiellement constitué pour protéger la surface du tube contre les dommages dus à la corrosion
3.1.3
couche extérieure
revêtement essentiellement constitué pour protéger la couche intérieure contre les contraintes mécaniques
3.2.1
bande au pétrolatum (applicable à froid)
la bande de protection contre la corrosion est constituée d'une armature synthétique enduite sur les deux
faces d'une masse semi-solide malléable à température ambiante. Elle peut être munie d'un film extérieur
complémentaire
3.2.2
bande bitumineuse (applicable à chaud)
la bande de protection contre la corrosion est constituée d'une armature de verre ou synthétique enduite sur les
deux faces d'une masse bitumineuse
3.2.3
bandes polymères (applicables à froid ou à chaud)
les bandes de protection contre la corrosion sont constituées d'une masse fortement adhésive sur l'acier et géné-
ralement unie à un film polymère souple ; elles peuvent contenir une armature synthétique. On les subdivise
comme suit :
3.2.3.1
bande adhésive par pression
la bande de protection contre la corrosion est constituée d'un film polymère souple enduit sur une face ou sur les
deux, d'une masse adhésive. La masse adhésive peut être renforcée par des fibres synthétiques
3.2.3.2
bande «polymère» renforcée
la bande de protection contre la corrosion est constituée d'une armature synthétique enduite sur les deux faces
d'une masse adhésive et munie d'un film polymère complémentaire
3.2.3.3
bande «polymère» à faible résistance mécanique
la bande de protection contre la corrosion est constituée d'une masse adhésive. Elles peuvent contenir un film
polymère souple (épaisseur ≤ 0,15 mm) afin d'éviter un rétrécissement trop conséquent à l'application
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3.2.4
matériau rétractable
produit de protection contre la corrosion consistant en un support «polymère» à rétraction contrôlée, générale-
ment préenduit d'un adhésif sur une face. Le support «polymère» peut être renforcé
Les matériaux rétractables se présentent sous forme de :
— manchons tubulaires ;
— manchons fendus avec système fermeture séparé ou préattaché ;
— bandes ;
— ensembles préformés.
3.3.1
primaire
matériau appliqué (généralement sous forme liquide) en une couche mince sur la surface métallique préparée et
sur le revêtement d'usine adjacent afin d'assurer l'adhérence maximale du revêtement ultérieur
3.3.2
bourrage
matériau malléable utilisé pour égaliser les surfaces irrégulières et combler les cavités (par exemple formes
compliquées), afin de permettre une application sans vide des bandes ou des matériaux rétractables
NOTE La sélection de bourrages fera l'objet d'un accord entre le fournisseur et l'utilisateur.
3.3.3
matériaux de protection mécanique complémentaire
matériaux divers pour améliorer la résistance aux chocs et au poinçonnement et/ou amortir les mouvements rela-
tifs entre sol et tube revêtu. Toute protection mécanique complémentaire non liée au revêtement sera, soit perfo-
rée, soit électriquement conductrice afin de ne pas faire écran à la protection cathodique
3.4
matériau de réparation
matériau applicable à froid ou à chaud utilisé pour reconstituer le revêtement aux endroits mécaniquement
endommagés. Primaire(s) et/ou matériau(x) de bourrage peuvent être préalablement utilisés, si nécessaire
3.5.1
température maximale en service continu Tmax
la température maximale continue du fluide transporté par le pipeline revêtu enterré ou immergé
3.5.2
revêtements d'usine
revêtements appliqués sur les tubes en usine ou sur chantier avant la livraison
4 Classification et désignation
4.1 Classification
4.1.1 Généralités
Les revêtements sont classés en fonction de la résistance aux dommages mécaniques, de la température de
service ou des conditions spéciales de mise en place.
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4.1.2.1 Généralités
Les revêtements sont classés en fonction de leurs caractéristiques mécaniques mesurées au moyen des essais
suivants (là où ils sont applicables) :
— résistance aux chocs ;
— résistance à la pénétration sous charge par poinçonnement ;
— résistance spécifique d'isolement électrique ;
— résistance au décollement cathodique ;
— résistance à l'arrachement entre couches ;
— résistance à l'arrachement du revêtement de la surface métallique de tube et du revêtement d'usine.
Le revêtement doit, pour les classes suivantes, satisfaire aux exigences spécifiées au tableau 1 :
4.1.2.2 Classe A
Revêtements de faible résistance mécanique.
4.1.2.3 Classe B
Revêtements de résistance mécanique moyenne.
4.1.2.4 Classe C
Revêtements de résistance mécanique élevée.
Trois alternatives de combinaisons d'exigences sont spécifiées pour la résistance au décollement sous l'effet de
la protection cathodique, la résistance à l'arrachement entre couches et la résistance à l'arrachement du revête-
ment de la surface métallique et du revêtement d'usine.
4.1.3.1 Généralités
Les revêtements sont classés en fonction de la température maximale qu'ils supportent en service continu, déter-
minée par les essais suivants (là où ils s'appliquent) :
— résistance à la pénétration sous charge par poinçonnement ;
— résistance au décollement sous l'effet de la protection cathodique ;
— résistance à l'arrachement entre couches ;
— résistance à l'arrachement du revêtement de la surface du tube et du revêtement d'usine ;
— résistance au cisaillement ;
— résistance au vieillissement thermique.
Le revêtement doit satisfaire aux exigences spécifiées aux tableaux 1 et 2.
4.1.3.2 Classe 30
En l'absence de toute indication spécifique, les revêtements doivent être considérés comme étant utilisables
jusqu'à 30 °C.
4.1.3.3 Classe 50
Les revêtements dans cette classe doivent être considérés comme étant utilisables jusqu'à Tmax = 50 °C.
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4.1.3.4 Classe HT
Les revêtements dans cette classe doivent être considérés comme étant utilisables à une température maximale
de service Tmax > 50 °C, par intervalles de 10 °C. La température atteinte doit être indiquée entre parenthèses.
4.1.4.2 Classe UV
Les revêtements de cette classe doivent pouvoir supporter un stockage de longue durée sous insolation et doivent
satisfaire aux exigences de résistance au rayonnement ultraviolet spécifié au tableau 2.
4.2 Désignation
Les revêtements doivent être identifiés comme suit :
EN 12068, Classe de résistance mécanique — Classe de température maximum en service continu — Classe
pour conditions d‘application spéciales (s'il y a lieu).
EXEMPLE 2 Revêtement de résistance mécanique élevée (classe C) convenant jusqu'à 50 °C (classe 50) et
pour pose et enfouissement à basse température entre – 20 °C et – 5 °C (classe L) :
Revêtement EN 12068-C 50 L
EXEMPLE 3 Revêtement de résistance mécanique élevée (classe C) convenant jusqu'à 60 °C (classe HT) et
ayant une bonne résistance au rayonnement ultraviolet (classe UV) :
Revêtement EN 12068-C HT 60 UV
5 Exigences
3 Résistance d'isolement
RS 100 30/50/HT Ω m2 ≥ 106 ≥ 106 ≥ 108 ≥ 108 ≥ 108 Annexe J
RS 100/RS 70 2) — ≥ 0,8 ≥ 0,8 ≥ 0,8 ≥ 0,8 ≥ 0,8
7 Résistance au cisaillement 4) à 23 °C 30/--/-- N/mm2 ≥ 0,05 ≥ 0,05 ≥ 0,05 ≥ 0,05 ≥ 0,05 Annexe D
à Tmax --/50/HT ≥ 0,05 ≥ 0,05 ≥ 0,05 ≥ 0,05 ≥ 0,05
1) Voir 4.1.1.3. Toutes les exigences doivent apparaître dans une seule colonne.
2) Si la résistance d'isolement à 70 jours n'est pas au moins 10 fois plus élevée que la résistance spécifiée, à 100 jours.
3) Selon convention entre le fabricant et l'utilisateur.
4) Pas d'exigences pour les bandes au pétrolatum, en classe A.
5) Pas d'exigences pour les bandes bitumineuses, en classe A et classe B.
6) Si le résultat obtenu par les bandes bitumineuses ou les bandes polymères renforcées est inférieur à 0,4 N/mm, l'épaisseur résiduelle de la masse bitumineuse ou de la masse
adhésive sur la surface du tube ou sur le revêtement d'usine devra être ≥ 0,25 mm.
7) Les bandes au pétrolatum doivent adhérer et rester liées à toute surface métallique propre. Elles doivent, lors de l'arrachement à 180×, laisser un film de produit sur le métal,
30 min après leur application.
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Méthode
N° Caractéristiques Classes Exigences
d'essai
N° Caractéristiques Référence
Tableau 4 — Caractéristiques du revêtement (se référer aux tableaux 1 et 2 quant aux exigences)
Méthode
N° Caractéristiques Tableau Unité
d'essai
Tableau 5 — Primaire
1)
Tableau 6 — Bandes et matériaux rétractables, matériaux de réparation
1 Nom commercial — —
2 Description des matériaux de revêtement — —
3 Couleur — —
4a Épaisseur totale minimale ou mm ISO 4591/ISO 4593
4b Masse par unité de surface g/m2 ISO 3801
5 Film polymère/renforcement — —
5.1 Type de film polymère — —
5.2 Type de matériau de renforcement — —
5.3a Épaisseur nominale ou mm ISO 4591/ISO 4593
5.3b Masse par unité de surface g/m2 ISO 3801
6 Adhésif — —
6.1 Type d'adhésif — —
6.2a Épaisseur nominale ou mm ISO 4591/ISO 4593
6.2b Masse par unité de surface g/m2 ISO 3801
6.3 Indice de saponification mg/g Annexe L
6.4 Point de ramollissement 2) °C prEN 1427
7 Caractéristiques mécaniques des composants — —
7.1a Résistance des bandes à la traction ou N/mm Annexe A
7.1b Résistance à l'éclatement N Annexe A et ISO 3303
7.2 Module à 10 % d'allongement 2) N/mm Annexe A
2)
7.3 Allongement à la rupture % Annexe A
7.4 Flexibilité à basse température 2) °C Annexe N
(classes L et VL seul)
7.5 Rétrécissement (matériaux rétractables seulement) 3) % 3)
8 Conditions de stockage — —
8.1 Température de stockage minimum °C —
maximum °C —
8.2 Durée de conservation à la température de stockage mois —
N° Caractéristiques Unité
1 Conditions ambiantes
1.1 Température minimum °C
1.2 Température maximum °C
1.3 Humidité relative %
2 Préparation de surface
2.1 Surface métallique —
2.1.1 Propreté (selon ISO 8501-1) —
2.1.2 Profil (selon EN ISO 8503-2) —
2.2 Revêtement d'usine —
3 Application du primaire
3.1 Méthode d'application (procédé d'application) —
3.2 Température de surface minimum °C
maximum °C
3.3 Durée de vie en pot h
3.4 Temps entre couches successives minimum h ou min
maximum jours ou h
3.5 Température de durcissement °C
6 Généralités
6.1 Recouvrement minimum sur le revêtement d'usine 1) mm
6.2 Instructions spécifiques pour l'application —
6.3 Tension de détecteur de défauts kV
6.4 Procédure de réparation —
1) À fournir pour chaque revêtement d'usine compatible (voir Tableau 3, item 7).
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6 Qualité
Annexe A
(normative)
Résistance à la traction, allongement à la rupture,
module à 10 % d'allongement, résistance à l'éclatement
A.1 Généralités
L'essai consiste à mesurer la valeur de la résistance à la traction (force maximum par unité de largeur), l'allonge-
ment à la rupture et le module (force de traction par unité de largeur) à 10 % d'allongement, des bandes renforcées
ou non et des matériaux rétractables non renforcés selon l’EN ISO 527-3. La résistance à l'éclatement des maté-
riaux rétractables renforcés doit être mesurée selon la méthode A de l‘ISO 3303:1990.
A.2 Appareillage
Machine de traction selon l’ISO 5893 permettant d'enregistrer les efforts et pouvant travailler à vitesse constante
de séparation ou de compression des pinces à crampons de 100 mm/min.
Pour les bandes renforcées ou non et pour les matériaux rétractables, exprimer la résistance à la traction S, à
l'aide de la formule (A.2) :
S = FB ⁄ b ... (A.2)
Annexe B
(normative)
Résistance à l'arrachement entre couches
B.1 Généralités
La méthode consiste à mesurer la résistance à l'arrachement (force d'arrachement par unité de largeur) entre elles
de deux couches de bandes ou de matériaux rétractables.
Cette résistance est mesurée :
a) entre deux couches intérieures ;
b) entre couche extérieure et couche intérieure ;
c) entre deux couches extérieures.
B.2 Appareillage
a) machine de traction selon l’ISO 5893 permettant d'enregistrer les efforts d'arrachement et pouvant travailler à
la vitesse constante de séparation de 100 mm/min ;
b) équipement pour la machine de traction maintenant les éprouvettes à la température spécifiée durant l'essai ;
c) support inférieur rigide (plaque de verre, par exemple) d'environ 50 mm × 300 mm × 5 mm ;
d) plaque supérieure rigide (par exemple une plaque d'acier d'environ 50 mm × 200 mm × 5 mm) munie sur la
face inférieure d'un caoutchouc mousse lisse (épaisseur de 1 mm à 3 mm) ;
e) masselotte. L'ensemble masselotte plaque supérieure exerce une pression de 0,01 N/mm 2 ;
f) viroles de 100 mm de longueur de tube DN 100, pour essais sur matériaux rétractables seulement ;
g) papier anti-adhésif.
B.3.1 Bandes
Rejeter les trois premières spires du rouleau.
Couper des bandelettes de 250 mm à 280 mm de longueur et 50 mm de largeur ou de la largeur de la bande telle
que livrée, si plus étroite.
Poser la première bandelette (6), face adhésive vers le bas, sur le papier anti-adhésif (3) placé préalablement sur
le support rigide inférieur (4).
Appliquer la seconde bandelette (5) de même dimension exactement sur la première en insérant à l'une des extré-
mités sur une profondeur de 50 mm à 80 mm, un morceau de papier anti-adhésif. Placer le papier anti-adhésif (3),
le revêtement en caoutchouc (2) et la plaque supérieure avec la masselotte sur l'éprouvette ainsi constituée (pres-
sion : 0,01 N/mm2) (1) et conserver le tout à (23 ± 2) °C durant sept jours (voir Figure B.1). On peut munir les faces
extérieures des éprouvettes de films de renfort pour empêcher une élongation excessive pendant l'essai.
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Dimensions en millimètres
Légende
1 Plaque avec charge
2 Revêtement en caoutchouc
3 Papier anti-adhésif
4 Plaque
5 Bande 2
6 Bande 1
B.4.1 Bandes
Serrer les extrémités des deux bandes dans les mâchoires de la machine. Préconditionner le montage durant au
moins 0,5 h à la température spécifiée et le maintenir à cette température pendant l'essai.
Démarrer la machine et opérer à la vitesse constante de 100 mm/min.
Enregistrer en continu l'effort de séparation.
Annexe C
(normative)
Résistance à l'arrachement du revêtement de la surface métallique du tube
et du revêtement d'usine
C.1 Généralités
L'essai consiste à mesurer la résistance à l'arrachement (force d'arrachement par unité de largeur) entre le revê-
tement (bandes ou matériaux rétractables) et la surface métallique du tube et/ou de tout revêtement d'usine
recommandé par le fabricant.
C.2 Appareillage
a) machine de traction selon l’ISO 5893 permettant d'enregistrer, en continu, les efforts d'arrachement et pouvant
travailler à la vitesse constante de 10 mm/min ;
b) type d'équipement (dispositif) pour supporter la virole perpendiculairement au sens de la force d'arrachement
et permettre la libre rotation autour de l'axe de la virole ;
c) un équipement de la machine maintiendra l'éprouvette à la température spécifiée durant l'essai ;
d) viroles de tube DN 100, de 100 mm de longueur à surface métallique ;
e) viroles de tube DN 100, de 100 mm de longueur munies du revêtement d'usine recommandé.
Inciser préalablement le revêtement jusqu'au métal à l'aide d'une scie double ou d'un canif bien aiguisé, en suivant
la circonférence, de façon à obtenir un lé de 50 mm entre traits de scie. Couper ce lé suivant une génératrice et
en soulever une longueur de 20 mm environ. Préconditionner ensuite la virole à la température d'essai spécifiée
durant au moins 1 h. Arracher le lé à l'aide du dispositif adéquat à la vitesse de 10 mm/min, la machine étant per-
pendiculaire à l'axe du tube.
Maintenir la virole à la température d'essai spécifiée.
Enregistrer en continu la force d'arrachement.
Annexe D
(normative)
Résistance au cisaillement
D.1.2 Appareillage
a) machine de traction selon l’ISO 5893 permettant d'enregistrer l'effort de cisaillement et pouvant travailler à la
vitesse constante de 10 mm/min ;
b) équipement pour la machine de traction maintenant l'éprouvette à la température d'essai spécifiée ;
c) plaques d'acier (longueur : 100 mm, largeur : 50 mm, ou celle de la bande si celle-ci est plus étroite.
D.2.2 Appareillage
Voir D.1.2.
Annexe E
(normative)
Résistance au vieillissement thermique
E.1.2 Appareillage
Étuve à thermostat selon l’IS0 188, méthode normale, pouvant être réglée à la température de 50 °C ou à
(Tmax + 20) °C avec une précision de 2 °C. Les dimensions de l'étuve doivent permettre, sans restriction, la sus-
pension verticale des éprouvettes.
(Tmax = température maximale en service continu).
Pour les produits non renforcés, calculer le rapport des allongements à la rupture E :
E100/E0
E100/E70
où :
E0 est l’allongement à la rupture sans vieillissement (moyenne arithmétique de cinq résultats) ;
E70 est l’allongement à la rupture après 70 jours de vieillissement (moyenne arithmétique de cinq résultats) ;
E100 est l’allongement à la rupture après 100 jours de vieillissement (moyenne arithmétique de cinq résultats).
E.2.2 Appareillage
Voir E.1.2.
E.3.2 Appareillage
Voir E.1.2.
Annexe F
(normative)
Résistance au rayonnement ultraviolet
F.1 Généralités
L'essai consiste à soumettre des échantillons de bandes ou de matériaux rétractables à l'irradiation continue d'une
lampe au xénon dans des conditions stables de température et d'humidité (voir l’ISO 4892-1 et l’ISO 4892-2).
Les effets de cette irradiation doivent être décelés par la variation de l'allongement à la rupture. La variation de
résistance à la traction doit être le critère utilisé dans le cas de bandes renforcées. La variation de la résistance à
l'éclatement doit être utilisée dans le cas de matériaux rétractables renforcés.
F.2 Appareillage
Une chambre d'irradiation équipée d'une lampe au xénon (voir l’ISO 4892-2).
b) Pour les éprouvettes renforcées, calculer le rapport des moyennes arithmétiques de la résistance à la traction
S ou de la résistance à l'éclatement B des matériaux rétractables renforcés avant et après irradiation :
Sx/S0 Bx/B0
où :
Sx est la résistance à la traction sans irradiation (moyenne arithmétique de cinq résultats) ;
S0 est la résistance à la traction après irradiation (moyenne arithmétique de cinq résultats) ;
Bx est la résistance à l'éclatement sans irradiation (moyenne arithmétique de cinq résultats) ;
B0 est la résistance à l'éclatement après irradiation (moyenne arithmétique de cinq résultats).
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Annexe G
(normative)
Résistance à la pénétration sous charge par poinçonnement
G.1 Généralités
L'essai consiste à s'assurer de la continuité du revêtement et/ou à mesurer l'épaisseur résiduelle du revêtement
après compression entre un pénétrateur et une plaque plate ou un tube, sous une pression spécifiée.
G.2 Appareillage
a) l'unité d'essai doit être constituée d'une tige d'acier cylindrique qui peut se déplacer sans friction, pour
s‘appuyer à son extrémité supérieure, un plateau dont l‘extrémité inférieure doit être munie de poinçons de dia-
mètre 11,3 mm, 5,65 mm ou 1,8 mm (voir tableau G.1) ;
b) une jauge permettant de mesurer le déplacement de la tige ≤ 0,05 mm près doit y être attachée ;
c) une plaque d'acier formant base, de 8 mm d'épaisseur × 75 mm × 75 mm ou une virole de tube DN 100,
de 100 mm de longueur et de 3 mm d'épaisseur de paroi, dans le cas des matériaux rétractables ;
d) un détecteur de défauts, à tension réglable jusqu'à (15 ± 0,5) kV, muni d'une électrode simple.
G.3.2 Bandes
Des pièces de chacune des couches (au moins 50 mm × 50 mm) doivent être appliquées sur la plaque d'acier de
base.
G.3.4 Conditionnement
Les éprouvettes constituées doivent être conditionnées durant au moins 16 h :
a) pour des revêtements de la classe 30 à (23 ± 2) °C ;
b) pour des revêtements des classes 50 et HT à (Tmax ± 2) °C.
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Annexe H
(normative)
Résistance aux chocs
H.1 Généralités
L'essai consiste à déterminer la résistance du revêtement au choc d'un poinçon sphérique tombant directement
sur le revêtement avec une énergie d'impact déterminée.
L'absence de dommages est constatée par passage au détecteur de défauts.
H.2 Appareillage
L'appareillage (voir figure H.1) doit comporter un mouton chargé (13) se mouvant librement dans un guide calibré
perpendiculaire (14) au support horizontal (6) pour éprouvettes avec revêtement (5).
Un poinçon hémisphérique en acier trempé d'un diamètre de (25 ± 1) mm (4), exempt de défauts ou d'irrégulari-
tés, doit être fixé et centré à l'extrémité inférieure d'un mouton cylindrique en acier (diamètre extérieur (35 ± 0,5)
mm) (13).
La masse tombante totale est établie dans le tableau H.1 :
J g mm
4 (408 ± 2) 1 000 ± 5
8 (815 ± 4) 1 000 ± 5
15 (1 529 ± 7) 1 000 ± 5
La hauteur de chute pourra être modifiée en tenant compte de la masse tombante la plus élevée, afin d'évaluer
les valeurs intermédiaires de résistance aux chocs.
Le guide vertical est, par exemple, un tube avec un diamètre interne de (40 ± 0,5) mm (2) (15) avec quatre fentes
de 10 mm de largeur et 1 000 mm de longueur (1) (11) (une pour le tenon du mouton (3) (14) et trois pour l'échap-
pement de l'air) (11) ou tout montage équivalent pouvant guider sans friction la masse tombante sur l‘éprouvette
d'une hauteur prédéterminée jusqu'à 1 000 mm (l'énergie d'impact voir tableau H.1). Un dispositif de mesure de
hauteur de chute à 5 mm près doit être utilisé.
Le support horizontal (6) de l'éprouvette sera une barre d'acier cylindrique de 75 mm de diamètre supportée à
chaque extrémité par deux piliers d'acier de 60 mm de hauteur (9), (10). L'une des extrémités de la barre (7) doit
être pivotante, l'autre doit être bridée (8) (voir figure H.1).
La longueur de la barre (6) entre piliers doit être (400 ± 5) mm.
a) virole de tube d'acier DN 100 de 250 mm de longueur et de 3 mm minimum d'épaisseur de paroi (5) ;
b) détecteur de défauts à tension réglable jusqu'à (15 ± 0,5) kV muni d'une électrode simple.
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H.3.1 Bandes
Le nombre de couches de chaque bande spécifié par le fabricant doit être appliqué sur toute la longueur du tube,
excepté que les bandes doivent être appliquées en spirale bord à bord, sans chevauchement.
Dimensions en millimètres
Légende
1 Fente pour guider le poids mobile (1 000 mm × 10 mm)
2 Tube de descente (∅ 40 mm)
3 Guidage de la masse tombante
4 Masse tombante (outil de choc) (∅ 25 mm)
5 Virole revêtue DN 100
6 Support-barre d'acier (∅ 75 mm)
7 Pivot (∅ 20 mm)
8 Support bridé
9 Support à pivot (pilier en acier)
10 Support fixe
11 3 fentes d'échappement d'air (10 mm × 1 000 mm)
12 Base support (épaisseur 20 mm)
13 Tige du mouton (∅ 35 mm)
14 Guidage de la masse tombante
15 Tube de descente
Annexe J
(normative)
Résistance spécifique d'isolement électrique
J.1 Généralités
L'essai consiste à mesurer la résistance spécifique d‘isolement électrique (résistance électrique du revêtement
par rapport à la surface du tube revêtu) durant 100 jours immersion dans une solution de chlorure de sodium.
J.2 Appareillage
a) source de courant continu, tension ≥ 50 V ;
b) voltmètre avec une précision de 0,1 V et ampèremètre avec une précision de 5 % des valeurs spécifiées au
tableau 1 ou ohmmètre avec une précision de mesure équivalente ;
c) contre-électrode de matériau résistant (cuivre) d'au moins 10 cm2 de surface avec des conducteurs raccordant
le tube et l'électrode à la source de courant.
Si la résistance de l'une des éprouvettes chute sous la valeur spécifiée, redémarrer l'essai avec trois nouvelles
éprouvettes.
NOTE La valeur de la résistance mesurée ou du courant sera celle uniquement due au courant traversant le revêtement
immergé. Si l'exigence du tableau 1 n'est pas satisfaite, un éventuel courant de fuite sera recherché.
R s = US
-------- = R 1 S ... (J.1)
I
où :
Rs est la résistance d'isolement, en Ωm2 ;
R1 est la résistance électrique mesurée du revêtement immergé, en Ω ;
U est la tension entre contre-électrode et tube, en V ;
S est la surface immergée du revêtement, en m2 ;
I est le courant mesuré en A.
Construire un graphique en fonction du temps. Entre le 70e (Rs 70) et le 100e jour (Rs 100), la droite de régression
linéaire doit être calculée à partir des valeurs mesurées. Calculer le rapport des résistances d'isolement, en utili-
sant la droite de régression :
Rs 100 / Rs 70
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Annexe K
(normative)
Résistance au décollement sous l’effet de la protection cathodique
K.1 Généralités
L'essai consiste à éprouver la résistance relative (comparée) au décollement du revêtement sous polarisation
négative à un potentiel spécifié.
Température d'essai :
• (23 ± 2) °C pour les classes 30/50/HT ;
• (50 ± 2) °C pour la classe 50 et ;
à température maximale de service (Tmax ± 2) °C pour la classe HT, si cette dernière est supérieure à 50 °C, la
température de l'électrolyte doit être maintenue à (50 ± 5) °C.
a) les électrodes de référence doivent être fabriquées en verre ou en matière plastique avec bouchon poreux dont
le diamètre doit être inférieur à 10 mm (1) ;
b) anode est un fil de platine de diamètre nominal 0,8 mm et 75 mm minimum de longueur ou un ruban de titane
platiné de 6 mm de largeur et 1,5 mm d'épaisseur ou un fil de titane platiné de diamètre nominal de 6 mm (2) ;
c) cellules d'essai tubulaires en plastique(s) rigide(s) de calibre nominal 50 mm à 80 mm, longueur
d'environ 90 mm pour chaque endroit d'essai (6) ;
d) thermomètre avec une précision 1 °C ;
e) matériau adhésif élastomère de scellement du tube en matière plastique sur la surface de l'éprouvette (8).
K.2.4 Électrolyte
L’électrolyte doit être une solution 0,5 mol/l de chlorure de sodium (NaCl, qualité pour analyse) en eau distillée ou
dé-ionisée (11).
K.2.5 Divers
a) Un détecteur de défauts à électrode simple à tension réglable jusqu'à (15 ± 0,5) kV ;
b) une mèche à bout plat de diamètre 6 mm avec arêtes vives, à angle de dégagement de 160 °.
K.5 Inspection
Quand l'essai est achevé, laver l'éprouvette à l'eau et sécher au papier-filtre, puis examiner la zone d'essai comme
suit : à l'aide d'une lame bien aiguisée, pratiquer six incisions radiales s'éloignant d'au moins 30 mm des bords du
trou et à un angle d'environ 60° les unes des autres. Avec la pointe de la lame, soulever légèrement chaque sec-
tion ainsi formée jusqu'à ce que l'on rencontre une adhérence ferme. Mesurer l'extension du décollement à partir
du bord du trou, pour chacun des secteurs délimités.
Calculer la moyenne arithmétique des six valeurs.
Légende
1 Électrode de référence
2 Anode
3 Eau de refroidissement
4 Recouvrement en plastique
5 Spirale de refroidissement en verre (∅ 8 mm)
6 Tube en plastique
7 Électrode active (cathode)
8 Matériau de scellement
9 Recouvrement
10 Tube en acier
11 Électrolyte
Annexe L
(informative)
Indice de saponification
L.1 Généralités
La saponification est la formation de sels alcalins à partir d'acides organiques. La méthode d'essai consiste à
mesurer la teneur du matériau de revêtement en matériaux saponifiables (acides estérifiés, acides libres et acides
anhydriques). L'indice de saponification indique la quantité d'hydroxyde de potassium (KOH) requise pour la sapo-
nifiaction de 1 g des matériaux non volatiles dont le revêtement se compose.
Afin d'éviter l'influence de différents matériaux d'apport, dont le type est inconnu dans la plupart des cas et qui
peuvent fournir une valeur de saponification plus élevée, ces matières doivent toujours être séparées avant la
détermination d'indice de saponification.
b) méthode B, extraction :
(4 ± 0,01) g les produits sont traités à l'appareil de Soxhlet. Utiliser un appareil à capacité d'extraction de 70 ml
et à ballon rond de 250 ml. Utiliser 150 ml de solvant (voir méthode A) pour l'extraction qui sera poursuivie
jusqu'à masse constante du résidu séché à 150 °C ;
c) méthode C, centrifugation :
(4 ± 0,01) g les matériaux sont mélangés au solvant (voir méthode A) dans le tube de centrifugation que l'on
place ensuite dans un bain-marie ou un bac à sable chauffant. La dissolution peut être accélérée par agitation,
à l'aide d'une tige de verre. Après dissolution, le mélange est centrifugé et le liquide clair est décanté. Mélanger
le résidu avec le solvant et décanter à nouveau. Compléter à 150 ml le liquide récolté avec le solvant utilisé.
V – V
0 1 ⋅ c
S = 56,1 -------------------------------- ... (L.1)
m
où :
S est l’indice de saponification, en milligrammes de KOH par gramme d'échantillon ;
V0 est le volume, en millilitres, de la solution d'acide chlorhydrique utilisée dans l'essai à blanc ;
V1 est le volume, en millilitres, de la solution d'acide chlorhydrique utilisée pour la détermination ;
c est la concentration effective, en moles d'HCl par litre, de la solution d'acide chlorhydrique au moment de
son utilisation ;
m est la masse, en grammes, de la quantité de matériau d'essai.
Calculer la moyenne arithmétique de deux déterminations et noter le résultat avec une décimale.
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Annexe M
(normative)
Résistance aux micro-organismes
M.1 Généralités
La résistance aux micro-organismes est la capacité du revêtement enfoui dans un sol déterminé sous conditions
imposées de température et d'humidité, de résister à la dégradation par micro-organismes.
L'essai consiste à mesurer les variations de résistance à la traction, d'allongement à la rupture ou de résistance
à l'éclatement selon l'annexe A et de la résistance à l'arrachement du revêtement de la surface métallique du tube
selon l'annexe C, après enfouissement.
Mesurer la sécurité :
L'attention est attirée sur les recommandations nationales et décrets concernant la sécurité du personnel mani-
pulant et travaillant avec des micro-organismes et effectuant des opérations microbiologiques. Les règles de
sécurité générales pour les laboratoires microbiologiques doivent être respectées.
M.2 Appareillage
a) Machine de traction et accessoires selon l’annexe A et l’annexe C ;
b) étuve «noire» pouvant être maintenue à (30 ± 1) °C et (95 ± 5) % d'humidité relative ;
c) récipients d'environ 170 mm de longueur, 170 mm de largeur et 170 mm de profondeur ;
d) spatule ;
e) ustensiles usuels d'un laboratoire de microbiologie.
Le taux d'humidité est déterminé par séchage de 50 g d'échantillon jusqu'à masse constante dans une étuve
maintenue de 100 à 105 °C (formule M.1) :
B = 2A ... (M.1)
où :
A est la quantité d'eau de l'échantillon d'essai ;
B est le taux en % d'humidité du sol par masse.
a) le rapport des résistances à la traction S6/S0 (pour les bandes renforcées ou non et pour les matériaux rétrac-
tables non renforcés) ;
où :
S6 est la résistance, après six mois d'enfouissement ;
S0 est la résistance initiale ;
b) le rapport des allongements à la rupture E6/E0 (pour les bandes et les matériaux rétractables non renforcés) ;
où :
E6 est l’allongement à la rupture, après six mois d'enfouissement ;
E0 est l’allongement à la rupture initial ;
c) le rapport des résistances à l'éclatement B6/B0 (pour les matériaux rétractables renforcés) ;
où :
B6 est l’allongement à la rupture, après six mois d'enfouissement ;
B0 est l’allongement à la rupture initial ;
Annexe N
(normative)
Flexibilité à basse température
N.1 Généralités
L'essai consiste à éprouver la flexibilité du produit de revêtement à basse température. Avant refroidissement et
essai, les éprouvettes sont gardées à (50 ± 2) °C durant 24 h.
N.2 Appareillage
Les figures N.1 à N.8 montrent les différentes parties de l'équipement d‘essai.
Récipient rectangulaire en aluminium de dimensions 222 mm × 170 mm × 70 mm (7) muni extérieurement d'une
isolation thermique appropriée de 25 mm d'épaisseur (9). Le récipient doit contenir deux pinces (1), (2) et (3), un
mandrin cylindrique de diamètre 10 mm (5), un support (4) et une poignée (6).
Légende
1 Pince (voir Figure N.4) 6 Poignée
2 Pince (voir Figure N.5) 7 Récipient aluminium
3 Pince (voir Figure N.6) 8 Éthanol
4 Support (voir Figure N.7) 9 Matériau d'isolation extérieur
5 Mandrin (voir Figure N.8)
Figure N.1
Dimensions en millimètres
B—B
Figure N.2
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Dimensions en millimètres
A
Figure N.3
Dimensions en millimètres
Figure N.4
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Dimensions en millimètres
Figure N.5
Dimensions en millimètres
Figure N.6
Dimensions en millimètres
Figure N.7
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Dimensions en millimètres
Figure N.8
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Annexe P
(normative)
Essai de déroulement à basse température
P.1 Généralités
L‘essai a pour but de déceler toute altération de structure des échantillons durant le déroulement d'une bande ou
d'un produit rétractable, à basse température.
P.2 Appareillage
a) une étuve à thermostat selon l’ISO/DIS 188, une méthode à une étuve normale, pouvant être réglée à la tem-
pérature de (50 ± 2) °C ;
b) une chambre contrôlée par thermostat pouvant être maintenue à la température d'essai ± 2 °C.
Les dimensions de la chambre et du four doivent être suffisantes pour permettre, sans restriction, la suspension
horizontale des rouleaux d'essai ou des matériaux rétractables.
P.3 Échantillonnage
Les rouleaux de bandes et les matériaux rétractables doivent être soumis aux essais tels que prévus.
Annexe Q
(normative)
Résistance à l'écoulement en gouttes des bandes au pétrolatum
Q.1 Généralités
L'essai a pour but de déceler un éventuel écoulement en gouttes des constituants d'une bande au pétrolatum
à 50 °C.
Q.2 Appareillage
Étuve à thermostat selon l’ISO/DIS 188, une méthode par une étuve normale, pouvant étre réglée à (50 ± 2) °C.
L'étuve doit être de dimensions suffisantes pour permettre, sans restriction, la suspension verticale des pièces
d'essai.