Pathologie Gastrique - 031714
Pathologie Gastrique - 031714
Pathologie Gastrique - 031714
OBJECTIFS
PLAN
1. GENERALITES
Muqueuse
Sous muqueuse
Musculeuse
Séreuse
2.2.1. GASTRITES
Facteurs étiologiques :
Causes immunologiques : C’est le cas de la maladie de Biermer (gastrite
auto-immune)
Les causes non immunologiques
Hélicobacter pylori : +++
L’alcoolisme
Le reflux biliaire duodéno-gastrique
Les gastrites post chirurgicales
Morphologie
Histologie
Lésions élémentaires :
L’infiltrat inflammatoire est constitué en particulier de lymphocytes et
plasmocytes mais surtout, c’est la présence d’amas de plasmocytes qui
détermine la chronicité.
Classifications :
Etiologies
Affections médicales ou chirurgicales où le stress joue rôle important
Lésions élémentaires
Moutier (1995) distingue 4 types de PDS selon la profondeur de la perte de
substance, qui sont les suivants :
Les abrasions : la PDS intéresse uniquement l’épithélium superficiel.
Les érosions : (ou exulcérations) intéressent l’épithélium et les glandes
gastriques mais respecte la musculaire muqueuse. A l’endoscopie, la PDS
présente un fond recouvert d’enduit fibrineux, avec un bord peu
inflammatoire.
L’ulcération : Elle ampute la muqueuse, la musculaire muqueuse et une
partie de la sous muqueuse. Histologiquement il n’y a pas de sclérose ni de
rétraction.
L’ulcère : C’est une PDS à caractère chronique amputant la paroi jusqu’à la
musculeuse. Celle ci est remplacée par une fibrose rétractile.
Formes anatomo-cliniques
Pertes de substance à caractères aigus
Elles regroupent :
Les gastrites ulcéro-hémorragiques ou nécrotico-hémorragiques par
modification des capillaires de la muqueuse gastrique : rarement
biopsiées
L’ulcération simple de Dieulafoy, caractérisée par une destruction de la
muqueuse avec rupture d’une grosse artère sans antécédent digestif ni
lésion d’artérite.
Syndrome de Mallory Weiss
Les PDS sont linéaires (3 à 4) et situées dans la région du cardia. Il n’y a ni
nécrose ni lésion artérielle antérieure. Elles sont responsables d’hémorragie
de survenue brutale dans un effort de vomissement.
Macroscopie :
Le siège est plus souvent duodénal que gastrique (4 UD/1 UG).
La petite courbure gastrique est le siège préférentiel. Au niveau du duodénum
ce sont les faces antérieure et postérieure.
La taille est variable, 3 à 4 mm parfois plus.
Aspects : La PDS est recouverte d’une fausse membrane jaunâtre, et entourée
d’un bourrelet d’œdème formant un anneau vers lequel convergent les plis
gastriques.
Histologie
Le fond de l’ulcère est un bourgeon charnu au début et un tissu fibreux en
période de chronicité.
La musculeuse est interrompue et remplacée par une fibrose.
Des signes de gastrite chronique y sont associés.
Complications
Complications aiguës
- Perforations gastriques, responsables d’une péritonite.
- Hémorragies
Complications chroniques
Sténose médiogastrique ou pyloro-gastrique conséquence d’une sclérose
vicieuse.
Cancérisation : (1,5 à 3 % des UG) Elles surviennent en général sur les
berges de l’ulcère, d’où l’intérêt des biopsies à ce niveau.
Complications post-opératoires
Ulcère anastomotique (peptique) : il siège en face du jet gastrique.
Les récidives doivent faire rechercher un syndrome de ZOLLINGER Ellison
(tumeur endocrine, ulcère++, hypersécrétion gastrique)
Les stomites : il s’agit souvent d’une gastrite superficielle du moignon qui
peut évoluer vers la métaplasie antrale et la cancérisation.
La surinfection : notamment à candida albicans.
La surveillance des ulcères chroniques se fait par la biopsie périodique sur les
berges.
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5 à 10% de toutes les tumeurs opérées, surviennent à tout âge, dans les 2 sexes,
en tout point de l’estomac, avec une prédilection pour la région antrale ; plus
souvent uniques que multiples. Il s’agit :
adénome: sessile ou pédiculés ; 5 à 10% des lésions polypoïdes de
l’estomac ; à distinguer des polypes hyperplasiques qui sont non
tumoraux.
Tumeur villeuse
Tumeurs à cellules fusiformes
Léiomyoblastome
Autres tumeurs bénignes : elles sont rares, variées et de même type que
partout ailleurs dans l’organisme.
Caractères généraux
Facteurs de risque :
Environnementaux :
o Régime alimentaire
dérivés nitratés (eau, aliments congelés)
Aliments fumés et salés, légumes en conserve
Absence de consommation de fruits et légumes frais
o Statut socio économique bas
o Tabagisme
Macroscopie
Histologie
On distingue trois groupes de tumeur :
Formes typiques : ce sont les adénocarcinomes bien différenciés.
Formes atypiques : Les cellules glandulaires sont isolées, produisant ou non
du mucus. Ce sont les formes indifférenciées.
Formes métatypiques : C’est le cas de
L’adénocarcinome liberkuhnien (type intestinal)
Le carcinome épidermoïde (rare).
Classification de l’OMS
Elle s’appuie sur l’aspect histologique de la tumeur .On distingue :
Le carcinome papillaire
Le carcinome tubulaire
Le carcinome mucineux
Le carcinome à cellules en bague à chaton
Le carcinome indifférencié
Le carcinome épidermoïde
Le carcinome adénosquameux.
Evolution
L’extension locale est plus rapide dans les formes infiltrantes et se fait en
profondeur.
L’extension régionale rapide rend difficile l’identification de l’origine de la
tumeur. Elle se fait vers les organes voisins (pancréas, colon, vésicule
biliaire, foie).
Les métastases lymphatiques sont souvent diffuses, précoces et imprévisibles
(Ganglion de Troisier).
Stadification
b) Stade TNM
Tumeur Primitive (T)
Tx : Inconnu
Tis: Atteinte intra-épithéliale
T1: Atteinte de la sous-muqueuse
T2: Atteinte musculeuse ou sous-séreuse
T3: Atteinte Séreuse
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