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Introduction

Une crise économique est un ralentissement brutal ou systématique de l’activité économique général. Mi
2008 le monde subit les contrecoups d’une crise économique. Tout commence le dimanche 14 septembre
2008, quand le Trésor américain représenté par son Secrétaire Henry Pulsons et la FED, représentée par son
Président Ben Bernanke, ont décidé de laisser aller à la faillite l’une des plus importantes banques
d’investissement américaines et la plus ancienne : Lehman-Brother. Cette décision marque le point de départ
pour la faillite de plusieurs grandes instituions financières Américaines. D’un rachat d’urgence, celles qui
étaient réputées pour leurs solidités ont vu leurs actions se fondre. Ainsi un effet domino de la sphère
financière mondiale est apparu suite à l’interconnexion entre tous les acteurs financiers aux États-Unis en
premier lieu, et en second lieu le monde, et cette Interconnexion a fait chuter les bourses du monde entier.
Cette crise a rapidement entraîné une crise financière mondiale ainsi que la faillite de plusieurs Institutions
européennes, voir une importante baisse de leurs valeurs boursières, et une grave crise de liquidité à vu le jour
due à une perte de confiance. Les autres établissements sont susceptibles de détenir des créances douteuses ou
de faire faillite et donc de ne pas pouvoir faire face à leurs engagements. Ainsi Plusieurs banques et d’autres
établissements refusaient de se prêter mutuellement de l’argent (liquidité).

Dès lors , quelle est l’origine, les causes et les conséquences de la crise économique de 2008 ?

Dans la suite de notre travail, nous montrerons d’abord les origines de cette crise, ensuite les causes et enfin
les conséquences
II-LES origines de la crises économiques de 2008

Cette crise économique tenait son origine à l’éclatement de la crise des subprimes(le prêt
hypothécaire)aux Etats-Unis (été 2007).

Mais que signifie subprime ?

Le mot subprime renvoie à la notion de prime. La prime, c’est la prime de risque (le taux d’intérêt) qu’accepte
le créancier en échange d’un prêt d’argent. Plus un crédit est risqué, mieux il est rémunéré et donc plus la
prime de risque est élevée. Les crédits dits « subprimes » sont un compartiment du marché du crédit. Un
compartiment plus dangereux mais aussi plus lucratif pour les créanciers qui prennent le risque de prêter à des
gens moins solvables. Aux Etats-Unis, les subprimes sont donc des crédits immobiliers risqués qui ne
concernent que les classes Populaires aux revenus modestes, faute d’avoir un revenu suffisant qui garantisse
que le prêt sera effectivement remboursé à la banque ,dans ce système, les crédits immobiliers eux-mêmes: en
fait une personne ne peut acheter une maison à crédit, et en cas d’impossibilité de rembourser l’emprunt, la
banque récupère la maison pour la vendre. Le prêt est donc garanti sur la valeur de la maison alors qu'en
temps normal, les emprunts sont garantis sur le salaire d'un individu, et le prêt varie en fonction du salaire, des
capacités de l'individu à pouvoir rembourser. Ce placement est risqué car il dépend du prix des biens
immobiliers. Si la maison perd de sa valeur, alors les banques ne sont plus assurées d'être remboursées en cas
de difficultés. Pour anticiper ce risque, les établissements de crédit ont décidé alors d'augmenter les taux
d'intérêt et le niveau de remboursements des particuliers. Si ces derniers n'ont pas les moyens financiers de
rembourser, et comme la valeur de la maison a baissé, la banque n'a plus aucun moyen de récupérer ses fonds.

 La crise des subprime

Après le 11 septembre 2001, la Banque centrale américaine (FED) a baissé ses taux de 6,5% à 1%
afin de doper l’économie, l’Etat a encouragé les banques à prêter aux gens à bas revenus moyennant une
prime de risque (subprime) qui vient s’ajouter au taux d’intérêt fixé par la banque centrale. Les établissements
de crédits et les banques se sont alors lancés dans une activité immobilière frénétique, faisant exploser les
prix. De surcroît, les prêts consentis étaient souvent très risqués par rapport à la solvabilité des emprunteurs
(les fameux «subprimes»). Cependant entre 2004 et 2005 le taux d’intérêt directeur est multiplié par 5 et le
prix de l’immobilier a chuté du 1/5ième.Les ménages, face à des mensualités de plus en plus élevées n’arrivent
pas tous à rembourser (le taux variable ayant remplacé le taux fixe attrayant des premières années). Plus
exactement 15% (quelques Millions de personnes) ne payent plus et perdent leurs maisons. Donc suite à
l’augmentation des mensualités, les défauts de paiements ont bondi, et ceux qui avaient acheté les produits
financiers basés sur ces emprunts ont perdu leurs argents. La bulle de l’immobilier fut celle qui explosa la
première, en 2007, les taux d’intérêt ont atteint des sommets et les prix de l’immobilier aux États-Unis
commencèrent à chuter. Les gens ne parvinrent pas à Rembourser leurs emprunts et les banques et
établissements financiers commencèrent à faire faillite. Ce phénomène a pris une dimension financière quand
ces emprunts ont été transformés en titres financiers et revendus à des investisseurs, attirés par leur rendement,
en effet les créances adossées à des Hypothèques prenant de la valeur dans un marché immobilier florissant,
vont être transformées en titres (titrisation).La « titrisation », qui est parmi les diverses innovations
financières, consistait à découper en tranche dites obligations, les prêts accordés par une banque ou une
société de crédits, puis à en revendre le montant, c’est-à-dire le risque, à d’autres agents financiers appartenant
au monde des fonds de placement.

I-les cause de la crise économique de 2008

La crise était d’abord financière avant d’être économiqueLa plus grande crise financière et économique
depuis les

Années 1930 prend son point de départ dans le secteur

Du marché hypothécaire des Etats-Unis, à savoir celui des

« subprimes ». Les subprimes sont une forme de crédit

Permettant l’accès à l’immobilier à des ménages ne pré-

Sentant pas de garanties nécessaires pour accéder aux emprunts ordinaires (dits « primes »). Il s’agit
d’hypothèques

A haut rendement avec un risque élevé de défaut de la

Part de l’emprunteur. Les prêteurs comptaient limiter ce

Risque par la hausse des prix immobiliers. En cas de dé-

Faut de paiement, ils pouvaient toujours revendre le bien

Immobilier à un prix plus élevé. En 2006, ce type de crédit


Représentait 10% de la totalité de la dette hypothécaire

Américaine.

L’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis déjoue

La logique des subprimes. Le taux moyen de défaut augmente et

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