Geographie Emmanuel
Geographie Emmanuel
Geographie Emmanuel
NOM : DINGANGA
POST-NOM : NTELA
PRÉNOM : EMMANUEL
CLASSE : 4 H . SC
EXPOSE DE GEOGRAPHIE
a) Localisation (carte)

b )Limite (situation géographique)
Avec ses 53.947 km² soit 2,3% de la superficie totale du pays et une densité de 103 hab/km²
elle compte comme principales activités l’agriculture et le commerce.
La Province du Kongo Central s'étend entre 4° et 6° de latitude Sud, et 12° et 16° de
longitude Est et est limitée :
• Au Nord par la République du Congo (Brazzaville),
• Au Sud par l'Angola,
• A l'Ouest par l'enclave de Cabinda et l'Océan Atlantique ;
• A l'Est par la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du
Congo et la Province du Kwango.
Le Kongo Central est traversé par le fleuve Congo du Nord-Est au Sud-Ouest sur une
longueur de 400 km dont 168 seulement sont navigables entre l'embouchure et Matadi, ville
portuaire et chef-lieu des institutions politico-administratives du Kongo Central.
La superficie du Kongo central est d'environ 53 920 km² et son chef-lieu est Matadi.
2. ASPECTS PHYSIQUES
c)Relief et climat
d) Hydrographie et végétation
Le Kongo Central fait partie du grand bassin du fleuve Congo, à l'exception du Mayombe
drainé par le fleuve Shiloango. Cependant, l'apport des affluents du Kongo Central au débit
du fleuve est minime (1,5 % au maximum). De même, si le fleuve Congo est une voie de
communication principale pour la République Démocratique du Congo, la partie navigable
du Kongo Central n'est que de 168 km entre Matadi et Banana. Ainsi, sur 400 km entre
Kinshasa et Banana, 232 km (Kinshasa-Matadi) ne sont pas navigables à cause des chutes
et des rapides.
En outre, le fleuve Congo regorge d’un formidable potentiel hydroélectrique estimé à
100.000 Mégawatts dont 58.000 Mégawatts entre Kinshasa et Matadi sur le territoire du
Kongo Central. En dehors du fleuve Congo, le réseau hydrographique du Kongo Central est
formé de nombreuses rivières aux dimensions plus modestes dont les plus importantes
sont : Inkisi, Nsele, Mfidi, Lubishi, Lumene, Bombo, Lufimi, Luidi, Lukunga, Ngufu, Mosi,
Mobi, Lugunga, Kwilu, Lufu, Mfumu, Yambi, Luala, Tombe, Lunionzo, Madiadia, Luima,
Sanzikua, Lukasu, Ngudi, Luozi, Luenda, Lukula, Lubuzi, Mbavu, Lemba, Luangu, Mbulu,
Nkiela, Ndudi, ainsi que le Fleuve Shiloango dans le territoire du Bas-Fleuve.
_La végétation du Kongo central est principalement constituée de forêts tropicales denses,
avec des arbres tels que le teck, le sapelli et l'okoumé. Il y a également des zones de
savane et des terres agricoles. La région est connue pour sa biodiversité, avec de
nombreuses espèces endémiques.
3. ASPECTS HUMAINS
e) Population et langues
_Sa population est d'environ 5 575 000 d’habitants selon les données fournies en 2015
mais actuellement, elle est estimée à plus de 5,5 millions d’habitants vivants dans cette
région du pays .Suite à cette agglomération , nous pouvons citer divers groupes ethniques
notamment les Bakongo, les Yombe, les Vili, les Boma, les Woyo, les Konda et les Mbala;
les Bakongo sont le groupe ethnique le plus important de la région, représentant environ
70% de la population.
La population du Kongo central, venant de toutes les contrées du Congo, parle au quotidien
plusieurs langues, dans les villes comme les villages. Les plus diffusées reflètent dès lors sa
composition. Étant donné qu'elle émane essentiellement du royaume Kongo, les habitants
parlent le kikongo (kimboma, kiyombe, kimanianga, kindibu, kintandu, kilemfu, kimbata...) et
le kikongo ya leta, langue de la culture populaire, de la musique, des églises, du théâtre
populaire, etc.
Le lingala, langue parlée le long de la route nationale et de la voie ferrée Matadi-Kinshasa,
s'impose progressivement dans les villes suivantes du Kongo Central : Matadi, Boma,
Mbanza-Ngungu, Moanda, Kisantu, Lukala et Kasangulu.
Le français, langue officielle véhiculaire, est utilisé dans l'enseignement, l'administration et
les échanges commerciaux.
Il est possible d'entendre au Bas-Congo d'autres langues congolaises (notamment le swahili
vers l'est, ou le tshiluba) et étrangères (dont le portugais voisin), mais ce sont des cas
isolés.
f ) Culture
Le Kongo central est une région riche en cultures et traditions. Les différents groupes
ethniques de la région ont leur propre patrimoine culturel, qui comprend des danses, des
musiques, des costumes, des croyances et des pratiques religieuses. Les Bakongo, par
exemple, sont connus pour leur art sculptural et leur musique traditionnelle. Les Vili sont
connus pour leur danse de possession appelée "bumba-meu-boyo". Il y a également des
festivals et des événements culturels tout au long de l'année, tels que le festival de la culture
Kongo.
g) Barrage
L'agriculture est une activité importante dans la région du Kongo central, produits agricoles
et autres : riz, manioc (fufu), sisal, fibres, sésame, canne à sucre, bois, légumes, élevage,
huile de palme, arachide, banane, caoutchouc, etc .
La région est également connue pour sa production de palmiers à huile et bananes.
Les cultures vivrières comme le manioc, tomates, oignons, haricot et autres sont produites
par la population et ravitaillent les grands centres de consommation comme Kinshasa, la
capitale nationale.
Il y a présence d’élevages de bovins, de porcs, de volailles et de poissons dans la région du
Kongo central.
_En ce qui concerne la pêche, la région est bordée par l'océan Atlantique, offrant ainsi des
possibilités de pêche en haute mer. Il y a également des rivières et des lacs dans la région
qui sont utilisés pour la pêche en eau douce.
4. ASPECTS ÉCONOMIQUES
La province du Kongo Central est parmi les plus actives de la République démocratique du
Congo avec une économie très développée (produits agricoles, productions industrielles et
autres), favorisée par sa situation géographique (le littoral maritime), son sol arable, son
chemin de fer reliant la ville de Kinshasa (la capitale) à la ville portuaire de Matadi, le pont
Matadi (ancien pont Maréchal-Mobutu) reliant la ville portuaire de Boma à celle de Matadi et
donnant aussi accès à la plage de Moanda.
Le Kongo Central dispose des potentialités énergétiques considérables et d’un capital
forestier constitué de 522.350,67 hectares qui renferment diverses essences forestières
exploitables. Son sous-sol regorge également d’importants gisements miniers (or, diamant,
cuivre, zinc, plomb, vanadium, bauxite, etc.) et hydrauliques (pétrole).
La province du Kongo Central possède un barrage hydroélectrique (INGA) compté parmi les
grands du monde. Elle compte comme industries locales des cimenteries, des sociétés
pétrolières, des minoteries, des sucrières, etc. Il existe au Kongo Central tous les modes de
transport.
Pour ces raisons et tant d'autres essentiellement géographiques et historiques, elle fait
partie des provinces les plus touristiques du Congo-Kinshasa.
a)Industries
Les industries présentes dans la province du Kongo central sont les suivants :
- Industrie manufacturière : il y a plusieurs usines de transformation de produits alimentaires,
de fabrication de produits en métal et de production de textiles dans la région.Ex: African
Paper & Pulp Industries(APPI), Techno Metal Industrie…
- Industrie alimentaire : la région est connue pour sa production de café, de cacao, de
bananes et d'autres cultures alimentaires. Il y a également des entreprises de transformation
alimentaire dans la région.Ex: SUCRIÈRE,MINOTERIE,HUILERIE etc
- Industrie pharmaceutique : il y a plusieurs entreprises pharmaceutiques locales et
internationales dans la région qui produisent des médicaments pour le marché local et
international.Ex:PHARMAKITA, PROMED etc
- Industrie de la construction : il y a plusieurs entreprises de construction dans la région qui
construisent des bâtiments commerciaux et résidentiels, des routes et des ponts. Ex:
CIMENTERIE
-Industries cosmétiques telles que :
FEMCO Industrie Cosmetics, Dover Cosmetics Limited etc .
5. PROBLÈMES
Certains des problèmes courants dans la province du Kongo central sont les suivants :
- Le manque d'infrastructures de base, telles que des routes, des ponts et des systèmes
d'approvisionnement en eau potable.
- La pauvreté et le chômage élevé, en particulier parmi les jeunes.
- Les conflits fonciers entre les communautés locales et les entreprises minières et
agricoles.
- La déforestation et la perte de biodiversité due à l'expansion de l'agriculture et de
l'exploitation minière.
- Les problèmes de santé, notamment la malnutrition, le paludisme et le VIH/SIDA.
- Les problèmes de sécurité, en particulier dans les zones rurales où les groupes armés sont
actifs.