Guide Univers Plus SVT 1AC
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SVT
GUIDE DE L’ENSEIGNANT(E)
1ère année du cycle secondaire collégial
Auteurs :
Mohamed TAKHLOUICHT
Brahim AIT BELHAJ
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Il ressort de la répartition de ces contenus que la dimension environnementale a été soulignée dans la première
et la deuxième unités. L’apprenant(e) pourra alors compléter ses connaissances liées à son environnement.
B– Programme scolaire de la première année de l'enseignement secondaire collégial.
1- Présentation de la première unité : Relations entre les organismes vivants et leur interaction avec le
milieu.
Afin d'aborder cette unité, une sortie d’étude devrait être réalisée dans un milieu naturel dont la faune et la
flore sont caractérisées par la spontanéité et la diversité. Cela permettra à l'apprenant (e) de se poser des questions
sur la relation entre les caractéristiques du milieu d'une part, et l’adaptation des fonctions biologiques et des
caractéristiques morphologiques d'autre part. On pourra alors découvrir l’existence d’une diversité de relations et
d’interactions au sein du monde vivant, et entre celui-ci et le monde abiotique.
Parmi les objectifs de cette étude de terrain, on peut citer :
• Susciter chez l'apprenant(e) une attention particulière qui stimule un sens environnemental qui éveillera en
lui l'esprit de préservation de l'environnement.
• Montrer que l’individu est une composantes de cet environnement avec lequel il est en perpétuelle interaction.
• Développer chez l'apprenant(e) l'esprit de travail et de la participation collective.
Avant la visite sur le terrain, on devrait :
• Élaborer un plan de travail sur le terrain qui présente les objectifs visés et des indications sur les caractéristiques
du site et les étapes de la visite, ainsi que sur la nature des activités de terrain et les résultats attendus.
• Acquérir les principes et techniques de base pour explorer un milieu naturel.
Au cours de la visite, on doit :
• Acquérir des techniques élémentaires de terrain, collecter des données environnementales, formuler certaines
problématiques et construire certains concepts et généralisations liés au contenu de l'unité.
Après la visite de terrain :
• Les données collectées sont traités en vue de les clarifier et les organiser. Elles seront exploitées pour élaborer
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l et plus généralement une rupture avec la tendance actuelle qui consiste en un rejet des sciences, manifesté
2 - Définition
«L’investigation signifie un changement profond de méthode pédagogique, une rupture avec une pratique encore
trop fréquente, celle de l’enseignement dit «frontal» : le cours magistral où le professeur expose une vérité structurée et
indiscutable. Il est désormais reconnu préférable d’impliquer les apprenants(es) dans le travail mené en classe et de les
associer à la construction du savoir». J.-P. Sarmant
Résumé : Cette démarche s’appuie sur le questionnement des apprenants(es) sur le monde réel. Elle peut être
présentée par une succession d’étapes pouvant être réalisées de manière variée, mais ne présente pas un
déroulement figé. La démarche d’investigation ne se réduit pas à la démarche hypothético-déductive qui
en est une des modalités possibles. (d’après Dominique Rojat, IGEN SVT).
II - CANEVAS D’UNE SEQUENCE DE LA DEMARCHE D’INVESTIGATION
l Ce canevas ne fige pas de façon exhaustive un déroulement imposé, mais propose une manière commode de faire.
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Situation de départ :
Recueil des représentations des apprenants(es)
(Relever les obstacles)
Confrontation
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de techniques, de stratégies…
l La situation doit amener l’apprenant(e) à y investir ses connaissances antérieures, le conduire à une remise
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A B
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Eau Eau
de chaux de chaux
limpide troublée
Flacon A Flacon B
A - 10 inspirations B - 10 expirations
Après dix inspirations (A), l'eau de chaux est limpide. Après dix expirations
(B), l'eau de chaux devient trouble.
20,9
A - Inspirations
Oxymètre
(% de O2)
15,7
B - Expirations
L'air inspiré possède 20,9% d'oxygène (A). L'air expiré
possède 15,7% d'oxygène (B).
l Document 4 : Schéma du montage pour
mesurer la consommation d’O2 du poisson
rouge.
l Chez le poisson :
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A B
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O2 O2
Etre vivant
(animal ou
végétal)
CO2 CO2
PROFESSEUR APPRENANT
PROFESSEUR APPRENANT
DOCUMENT
2 - La méthode dialoguée :
Cette méthode fait participer l'apprenant(e) à l'argumentation souhaitée par le professeur dont les questions
guident le dialogue : dialogue professeur-apprenants(es), dialogue apprenants(es)-apprenants(es).
PROFESSEUR APPRENANT
APPRENANT
3 - La méthode active :
L'apprenant(e) doit avant tout être placé en situation de recherche : le problème est clairement formulé et les
consignes sont données.
Cette méthode sollicite une intervention des apprenants(es) sous forme d'une observation, d'une réflexion basée
sur l'étude d'un document… : C'est elle qui représente la phase d'appropriation du savoir par l'apprenant(e).
Exemple : Phase de résolution d'un problème en travaux pratiques, en cours.
Le travail de l'apprenant(e) est plus ou moins autonome selon la part prise par le professeur dans la résolution du
problème.
APPRENANT
PROFESSEUR APPRENANT
Remarque : La méthode dialoguée et la méthode active peuvent être utilisées pour un travail en groupes
(groupes de même niveau qui travaillent sur des parties différentes du sujet : mise en commun indispensable) ou
pour un travail différencié (groupes de niveaux différents qui travaillent sur un document adapté à leur niveau).
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thème donné (15 réalise devant pendant un laps pendant un précis et dans une réunion générale, invités à en faire situation précise, une solution à
min, 45 min, 90 un auditoire une de temps très laps de temps laquelle, toutes répartis en groupe ensemble une afin de permettre un problème
min). discussion sur un précis un résultat limité à 6 min, les 10 min, un de 5 à 10 personnes analyse pour ensuite une analyse précis qui leur
thème donné, commun sur un un résultat nombre de pour produire un ensuite identifier des représentations, est soumis .
devant permettre thème, un cas ou commun sur un chaque groupe panneau de synthèse la solution la sentiments et
de faire le point un problème. thème, un cas est invité à des observations qu’ils plus adéquate attitudes liés à cette
d’une question. ou un problème. quitter son formulent, confronter et dégager les situation.
Les participants, groupe pour ensuite le contenu principes de sa Les participants
tout en étant rejoindre un de leurs panneaux justification. autres que les
présent à la groupe voisin. avec celui des autres acteurs sont
discussion, groupes, retourner placés en position
n’interviennent en groupe pour d’observateurs
que par approfondir certains pendant la phase
l’intermédiaire aspects et finalement d’interprétation des
de leurs se rassembler pour rôles. Ils prennent
représentants. la phase de synthèse part, avec les
des panneaux par les autres, à la phase
différents groupes. d’analyse menée
sous la direction de
l’animateur.
11/09/2020 12:35
VII - Quelques techniques de libération de l’expression orale
Technique Objectif Déroulement
l On soumet au groupe - classe un problème réel ou imaginaire.
l Les apprenants(es) donnent oralement les réponses qui leur passent par la tête.
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mesure qu’on donne des réponses négatives.
l Pour chaque réponse négative on ajoute un nouvel
élément.
l utiliser la forme
l Si les apprenants(es) ne trouvent pas le mot, ils sont
interrogative.
pendus et ils perdent.
l L’apprenant(e) ou le groupe qui trouve la bonne
réponse propose un autre mot. PENDU !
l A un niveau plus avancé, on propose des mots très longs
(exemple : institutionnellement ou transformationnel).
l Exposer un problème réel ou imaginaire une situation conflictuelle.
l En indiquer simplement les personnages sans donner de précisions sur les comportements ultérieurs, (exemple :
«votre fille a 16 ans. Elle vous annonce au cours d’un repas en famille qu’elle va partir pour Fès en voiture avec un
copain»).
S’entraîner à réagir
l Personnage : père, mère, fille, frère.
spontanément dans
l Laisser quelques minutes de réflexion aux apprenants(es), puis ils choisiront des rôles.
différentes situations de
l Décor : 4 chaises face à face 2 à 2 (on est à table).
Le jeu de rôle communication.
l Discussion. on arrête le jeu quand une solution ou un compromis est trouvé
l Il faut être prêt à collaborer. Le reste de la classe suit la discussion.
l On peut présenter des variantes (père autoritaire…).
l L’entraînement nécessite le passage par la dramatisation improvisée.
11/09/2020 12:35
VIII - Préparation pédagogique relative à une leçon ………………………..........................................................................................................…………………………………………
Définir la compétence du semestre : …………………………………………………………………........................................................................................................………………………………………………
Définir les prérequis : …………………………………………………………………………………………………………...................................................................................................................………………………
Evaluation
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maximum dans les de ces moyens pour de garantir une nécessaire pour un arrêt afin de
activités de classe. choisir ceux qui sont homogénéité dans l’atteinte de chaque vérifier l’atteinte
il est primordial les plus pertinents et les cours dispensés objectif ; certaines des objectifs. un
de préciser le plus disponibles. aux apprenants(es) propositions pour consensus doit
certaines capacités et permettre mieux cibler les s’installer quant
à développer une meilleure apprentissages au moment et au
(schématiser, gestion du temps doivent être nombre de tests
analyser, d’apprentissage. précisées. nécessaires pour
résumer,….). vérifier l’atteinte de
chaque objectif. la
planification des
contrôles écrits à
caractère sommatif
doit également
s’effectuer en
référence aux
instructions du
programme.
11/09/2020 12:35
PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE
Les apprenants(es) n'acquièrent pas leurs connaissances pédagogiques à un rythme unique. Certains d'entre
eux n'ont aucune difficulté à acquérir les connaissances qui leur sont présentées et à résoudre les situations qui
leur sont présentées, mais d'autres ont du mal à le faire, en raison de l'existence de différences individuelles
entre les apprenants(es). La démocratisation de l'éducation et de la formation et la mise en place de l'égalité des
chances nécessitent, dans la mesure du possible, l'adoption d'une pédagogie différenciée prenant en compte les
particularités de chaque apprenant(e) ou de chaque groupe d'étudiants, avec l'aide de chaque apprenant(e) pour
surmonter ses difficultés et acquérir les compétences souhaitées.
1 - Définition :
La pédagogie différenciée est la pédagogie des processus, c'est-à-dire qu'elle utilise un cadre flexible dans
lequel les apprentissages sont suffisamment clairs et diversifiés pour que les apprenants(es) puissent apprendre
selon leurs propres parcours liés à l'acquisition de connaissances et de compétences.
2 - Les objectifs de la pédagogie différenciée peuvent être résumés comme suit :
o Réduire les différences entre les instructions d'apprentissage liées aux affiliations sociales.
o Réduire le phénomène de l'échec scolaire.
o Assurer l'égalité des chances pour tous les apprenants(es).
o Permettre à chaque apprenant(e) d'atteindre le niveau maximal possible de développement des connaissances
et d'acquisition de compétences.
o Considérer la personnalité de l'apprenant(e) dans toutes ses dimensions cognitives, émotionnelles et sociales;
o Développer la capacité de l'apprenant(e) à s'adapter aux différentes situations imposées par son milieu
scolaire et social.
o Amélioration de la relation enseignant(e)/apprenant(e) et apprenant(e)/apprenant(e).
o Satisfaire le désir d'apprendre de l'apprenant(e).
o Développer la capacité de l'apprenant(e) à être indépendant et auto-apprenant(e).
3 - Les caractéristiques de la pédagogie différenciée :
• C’est une pédagogie individualisée qui reconnaît l'apprenant(e) comme un individu avec ses propres
représentations.
• C'est une pédagogie diversifiée, car elle propose un ensemble de parcours pédagogiques dans lesquels les
capacités de l'apprenant(e) sont prises en compte ;
• Elle repose sur une répartition des apprenants(es) au sein de structures différentes qui leur permettent de
travailler selon des parcours multiples, et sur des contenus différenciés dans le but d'investir au maximum leur
potentiel, et de les conduire vers l'excellence et la réussite ...
La pédagogie différenciée est basée sur les différences entre les apprenants(es) en termes de :
- Différences mentales, de degré d'acquisition de connaissances imposées par l’école.
- Différences socioculturelles : ce sont les valeurs, les croyances, la culture familiale, la langue, les symboles, la
socialisation, le statut social, la culture, etc.
- Différences psychologiques : Le milieu de vie des apprenants(es) et leur personnalité indique leur motivation,
leur volonté, leur intérêt, leur créativité, leur curiosité, leur énergie, leur désir, leur équilibre et leur rythme.
Dans l'ensemble, la pédagogie différenciée se caractérise par ce qui suit :
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Savoir
Professeur Apprenant(e)
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Clé USB USB est un acronyme pour le terme «Universal Serial Bus», qui
(Flash memory signifie le bus série universel, et est conçu pour stocker des fichiers,
disc) des informations, des données et des documents de toutes sortes.
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Les étapes de base de la préparation du scénario pédagogique pour l'intégration des TIC dans l'enseignement
des SVT :
5 - Phase 1 - Étape de
d'analyse conception
2 - Étape de
4 - Phase
préparation
d'évaluation
et de révision
3 - Phase
de mise
en œuvre
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n Proposer des hypothèses concernant les relations entre les différentes espèces d'êtres vivants et entre ceux-ci et
l Des êtres vivants (animaux, végétaux) : Ce sont les êtres qui naissent, se nourrissent, grandissent, se
reproduisent et meurent.
2 - hypothèses :
l peut êtres chaque milieux a des caractéristiques physiques qui lui sont propres, c'est-à-dire qui lui
l Végétaux unicellulaires…
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2- n Dans le milieu où ils se développent, les êtres vivants sont en relation avec le monde non vivant : ils
consomment l’eau pour s’alimenter (doc. 4: les girafes boivent de l'eau), ils absorbent le dioxygène de
l’atmosphère et y rejettent du dioxyde de carbone lors de la respiration, ils utilisent la lumière provenant du
soleil, ils se déplacent sur (ou dans) le sol et l’eau…
Donc, les êtres vivants pour vivre et se développer ont besoin des composantes non vivantes de l’environnement
comme l’air, l’eau, le sol, l’énergie provenant du soleil…
n La survie des êtres vivants dépend de plusieurs relations entre les différentes espèces. La relation la plus
importante est la relation alimentaire. En effet, des espèces se nourrissent d'autres et constituent ainsi des
chaînes alimentaires (docs. 8 et 9).
n La répartition des êtres vivants dans un milieu dépend des conditions de vie propre à chaque espèce.
3 - La majorité des milieux naturels se caractérisent par une grande biodiversité. En effet, on trouve généralement
un grand nombre d'espèces animales et végétales. Dans tous les milieux, on trouve obligatoirement des
végétaux chlorophylliens (plantes vertes ; algues pluricellulaires ; algues unicellulaires).
La biodiversité désigne la diversité des milieux naturels et des êtres vivants qui y vivent.
Noyau
Paroi
Cytoplasme
Cytoplasme Noyau
Cellule animale
Membrane cytoplasmique
Vacuole Cils
Doc. 1 : Schéma d'observation d'une cellule d'oignon (La Doc. 2 : Dessin d'observation d'un organisme unicellulaire : La
membrane cytoplasmique est collée à la paroi). paramécie.
3 - Les cellules animales et les cellules végétales ont les mêmes constituants de base : la membrane cytoplasmique,
le noyau et le cytoplasme.
4 - La cellule est l'unité de base de tous les êtres vivants. En effet, tous les êtres vivants (animaux et végétaux)
sont constitués d'une ou de plusieurs cellules. Une cellule est une structure microscopique. Le diamètre d'une
cellule de l'épithélium buccal, par exemple, est d'environ 10 micromètres (un micromètre = 10 -6 m). Chaque
cellule est constituée d'un noyau d'un cytoplasme, et elle est délimitée par une membrane cytoplasmique.
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Milieu naturel : C'est un milieu qui comporte une partie minérale non vivante sur laquelle se développent
des êtres vivants, animaux, végétaux …
Vivant : Un être vivant est un organisme unicellulaire ou pluricellulaire qui manifeste les caractéristiques de
la vie (naissance ; développement ; mort ; reproduction ; déplacement ; nutrition ; croissance ; respiration …)
Non vivant : C'est tout être qui ne manifeste pas les caractéristiques de la vie.
Biodiversité : Diversité des espèces vivantes et leurs caractères héréditaires.
Unicellulaire : Organisme vivant constitué d'une seule cellule.
Pluricellulaire : Organisme vivant constitué de plusieurs cellules.
Mettre le signe × devant la proposition exacte :
2 - l La première affirmation est fausse. On peut la corriger comme suit : Toutes les cellules sont constituées
des éléments suivants : cytoplasme, membrane cytoplasmique, noyau.
l La deuxième affirmation est correcte.
l La troisième affirmation est correcte.
3-
Etres vivants Substances minérales
Limace ; Mésange ; Guêpe ; Arbre ; Fourmi. Eau ; Sable ; Air ; Verre ; Clou.
4 - a - 1 → Membrane cytoplasmique
2 → Cytoplasme
3 → Noyau
b - On dit que la cellule est l'unité de structure des êtres vivants, car tous les êtres vivants sont constitués
de cellules (soit une cellule ou plusieurs cellules). Un organisme unicellulaire est constitué d'une seule
cellule (amibe, paramécie,…).
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2
3
8 - a - Dessin d'observation :
Noyau
Paroi
Cytoplasme
Vacuole
b - Ce sont des cellules végétales (poireau). Elles ont une forme géométrique.
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Séquence 1 Adaptation de la respiration aux milieux de vie chez quelques êtres vivants
Dans cette séquence, on veut mettre en évidence les échanges gazeux respiratoires chez l'Homme, les
animaux et les végétaux
1 - Doc. 1 et Doc. 2 :
l L’eau de chaux du flacon A est traversée par l'air inspiré ; elle est restée limpide.
l L’eau de chaux du flacon B est traversée par l'air expiré ; elle devient alors trouble.
Doc 6 :
l L’eau de chaux du tube A contenant des lentilles sèches est restée limpide après une heure du début de
l'expérience.
l L’eau de chaux du tube B contenant des lentilles en germination est devenue troublée après 1h.
2 - Le gaz qui fait troubler l'eau de chaux est le dioxyde de carbone (CO2). L'air expiré est donc riche en ce gaz.
3 - L'air inspiré contient 20,9% de dioxygène (O2) ; alors que l'air expiré n’en contient que 15,7%. Notre organisme
consomme donc O2.
4 - Le graphique du document 5 montre que durant 600 s, la teneur en dioxygène dans l'enceinte où on a placé le
poisson a diminué de 20% à 10%.
5 - A partir des trois exemples étudiés (l'organisme humain, le poisson et les lentilles en germination), on peut
déduire que l'être vivant absorbe le dioxygène (O2) et rejette le dioxyde de carbone (CO2).
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Ces caractéristiques favorisent énormément les échanges gazeux respiratoires entre l'air alvéolaire et le sang
qui circule dans les capillaires sanguins.
3 - Doc. 4 : Au niveau des alvéoles pulmonaires, les parois respectives des alvéoles et des capillaires sanguins sont
perméables aux gaz respiratoires. En effet, le dioxygène (O2) passe de l'air alvéolaire vers le sang et le
dioxyde de carbone (CO2) passe en sens inverse.
Doc. 5b : Le pneumostome de l'escargot assure le renouvellement de l'air pulmonaire.
Doc. 5c et Doc. 6c : Le dioxygène passe de l'air pulmonaire vers le sang, et le CO2 empreinte le chemin inverse.
Doc. 6b : Les mouvements rythmés des poumons (gonflement, dégonflement) assurent le renouvellement de
l'air pulmonaire.
4 - L'être humain, l'escargot et la souris sont des exemples d'êtres vivants terrestres qui respirent dans le milieu
aérien grâce aux poumons. On parle de respiration pulmonaire.
5 - Le Dauphin n'est pas un poisson ; c'est un mammifère marin. Il possède des poumons adaptés à la respiration
aérienne. C’est pourquoi il remonte périodiquement en surface pour renouveler l'air pulmonaire.
60
61
3 - a - Faux : Les poissons n'adoptent pas ce comportement. En effet, ils ont une respiration branchiale et non
pulmonaire.
b - Vrai.
c - Vrai.
6 - Chez les poissons, l'eau entre par la bouche et ressort par les branchies. Ce mouvement d'eau est créé par
les mouvements respiratoires de la bouche et des opercules.
7 - les bonnes associations entre les différents gaz présents dans l’air ou dans l’eau et la respiration des êtres
vivants sont : (a,5) – (b,1) – (c,3) – (d,4) – (e,2).
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9 - Je complète le texte :
Chez les animaux, la respiration consiste à absorber du dioxygène et rejeter du dioxyde de carbone. Les
êtres vivants avec une respiration branchiale, comme les poissons, prélèvent le dioxygène dans l'eau.
Chez beaucoup d'animaux, la respiration s'effectue à l'aide d'organes spécifiques. Ces organes ont en
commun : une grande surface d'échange avec le milieu extérieur et une vascularisation importante
(riches en vaisseaux sanguins).
11 - a - A la fin de l'expérience, l'eau colorée monte dans le tube fin et l'eau de chaux devient trouble.
b - L'eau de chaux est devenue trouble car elle a absorbé du dioxyde de carbone (CO2).
c - La montée du liquide coloré dans le tube fin est liée à la consommation du dioxygène par la souris.
12 - a - La dissection d'un criquet montre l'existence de nombreux conduits d'aspect blanc nacré ce sont :
stigmate – trachée – trachéole – organe.
b - Les modifications que subit l’air à son passage dans le système trachéen : D’après les données du
tableau (doc. 6), on constate que l’air qui entre par les stigmates est riche en O2 et pauvre en CO2,
alors que l’air qui en sort est pauvre en O2, et riche en CO2.
c - L'observation de l'abdomen du criquet montre qu'il existe un orifice sur chaque anneau : le stigmate.
Cet orifice est bien un orifice respiratoire car d'une part, si on le bouche par de la cire l'animal meurt et,
d'autre part, le reste du corps est recouvert d'une cuticule imperméable à l'air. On en conclut que l'air
pénètre ou ressort par les stigmates abdominaux. Par ailleurs, un criquet contracte de façon régulière
son abdomen, pour rejeter l'air riche en dioxyde de carbone, tandis qu'il le relâche par élasticité pour
permettre la pénétration de l'air riche en dioxygène : il effectue des mouvements respiratoires. L'air
riche en O2 parvient ensuite aux trachées.
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4 - Intestin
1 - Stigmate
Air
Air
2 - Carapace
Air
3 - Trachée
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2i + 1c + 2pm 2i + 1c + 2pm + 3m
2i + 1c + 2pm 2i + 1c + 2pm + 3m
Conclusion : La formule dentaire de l'enfant est incomplète, et celle de l'adulte est complète.
b - Tableau du Doc. 7 :
Types de dents
Leurs rôles
1- Couper I
2- Déchirer C
3- Ecraser et broyer Pm et M
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1 - La tête du chat et penchée. On peut supposer qu'il est en train de déchirer et de couper la chair avec ses
canines et ses molaires.
3 - l La forme coupante et les extrémités pointues des molaires du chat sont liées à leur rôle dans le déchiquètement
de la chair en petits morceaux.
l La présence d'une table d'usure à la surface des molaires de la vache est liée à leur usure par l'herbe dure. Leur
5 - Les particularités de la denture et du tube digestif constituent une adaptation au régime alimentaire.
l Régime carnivore :
Canines développées, pointues et crochues → déchirer la chair.
Molaires coupantes → déchiqueter la chair en petits morceaux.
Appareil digestif court : La digestion de la chair est facile et donc rapide.
l Régime herbivore :
Molaires avec table d'usure → dureté de l'herbe qui est broyée au cours de la mastication.
Tube digestif long et compliqué : La digestion de l'herbe est difficile et donc lente.
1 - Une plante verte se constitue essentiellement de racines, de tiges ramifiées et de feuilles ; en plus des fleurs qui
sont les organes reproducteurs.
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Conclusion : La croissance et le développement des plantes vertes nécessite l'absorption de l'eau et des sels
minéraux à partir du sol.
3 - La plante ne se développe normalement qu'en présence des éléments suivants : L’eau, les sels minéraux, le CO2
et la lumière.
L’absorption de l'eau et des sels minéraux s'effectue au niveau des racines. Les feuilles captent l'énergie
lumineuse et absorbe le CO2 disponible dans l'air.
Coiffe et zone pilifère plongées dans l'eau. (Tube A) Développement normal de la plante.
Zone pilifère plongé dans l'eau, la coiffe et la zone subéreuse Développement normal de la plante.
dans l'huile. (Tube C)
Coiffe plongé dans l'eau et zone pilifère plongée dans l'huile. La plante se fane.
(Tube B)
Conclusion : L'absorption de l'eau et des sels minéraux s'effectue au niveau de la zone pilifère des racines.
5- l La plante absorbe l'eau et les sels minéraux du sol à travers les racines. Ces nutriments minéraux constituent
la sève brute qui est acheminée vers les feuilles par les tiges.
l L'énergie lumineuse, le CO , l'eau et les sels minéraux contribuent à la synthèse des substances organiques au
2
niveau des cellules des feuilles. C’est la photosynthèse. La solution de substances organiques synthétisées
constitue la sève élaborée qui est distribuée à tous les organes de la plante pour assurer sa croissance et son
développement.
67
3 - a - Vrai.
c - Faux : Les omnivores ont besoin d’aliments d’origine animale et d’aliments d’origine végétale.
d - Vrai.
4 - La façon la plus compliquée de digérer des plantes est celle mise au point par l'antilope, le cerf, le buffle,
le mouton et la vache. Ils coupent l'herbe des pâturages avec leurs incisives. Rapidement avalée, l’herbe
descend dans la panse, l'une des poches de l'estomac qui renferme des bactéries. Là elle et malaxée durant
plusieurs heures et réduite en bouillie. Puis la bouillie et renvoyée par petits paquets dans la bouche où
elle est entièrement mâchée par les molaires. Cette bouillie est finalement avalée pour la seconde fois. Elle
ne descend pas dans la panse, mais va directement dans le feuillet puis dans l'intestin en passant par la
caillette. Cette longue digestion s'appelle la rumination.
5 - Liste 1 : barre.
Liste 2 : Canine.
Liste 3 : Panse.
Liste 4 : Panse.
b - Formule dentaire :
2i + 1c + 2pm + 3m
2i + 1c + 2pm + 3m
c - C’est une arcade d’adulte car la formule dentaire est complète (3m)
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l Le tube digestif du chien est simple et court ; il est adapté à la digestion rapide des aliments d'origine
animale.
9 - Dans le cadre de la photosynthèse, les plantes vertes dégagent du dioxygène lorsqu'elles sont éclairées.
C'est pourquoi la bougie reste allumée dans le premier montage. A l'obscurité, le seul phénomène
qui persiste dans la plante verte est la respiration. C'est pourquoi la bougie s'éteint lorsque l'oxygène
disponible à l'intérieur de la cloche est entièrement consommé.
69
2 - Toutes les chaînes alimentaires commencent par les plantes vertes (végétaux chlorophylliens).
70
Taupe
Vers de terre
Escargot
2- l La croissance (augmentation de la taille et de la masse) est un phénomène commun à tous les animaux et
végétaux.
l Au cours de la croissance, il y a production et accumulation de la matière organique qui constitue l'essentiel
de la masse vivante.
l L’accumulation de la matière organique est liée à la transformation des aliments consommés. C'est pourquoi
3- l A travers la photosynthèse, les végétaux verts produisent de la matière organique à partir de substances
minérales. Ce sont donc des producteurs primaires. L'énergie du soleil est transformée et stockée dans la
matière organique.
l La matière traverse les réseaux trophique (P, CI, CII… .). On parle donc de transfert de matière ou flux de
matière.
l Puisque la matière contient de l'énergie, son transfert s'accompagne d'un flux d'énergie.
l Les pyramides montrent que la quantité de matière et d'énergie diminue à travers les réseaux trophiques
(pertes).
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72
Larves
d'insectes Diptères
Acariens Collemboles
Arraignées
8 - a - l Producteur : maïs.
l Consommateur du premier ordre (CI) : Poulets.
l Consommateur du deuxième ordre (CII) : Homme.
b - En passant des producteurs vers les consommateurs de différents ordres, la biomasse et la quantité
d'énergie diminuent.
Conclusion : Le flux de matière et d'énergie à travers les réseaux alimentaires s'accompagne de pertes.
9 - l Le transfert de matière au sein des chaînes alimentaires est lié au fait que les êtres vivants se nourrissent
les uns des autres.
l Puisque la matière organique contient de l'énergie, le flux de matière s'accompagne donc de flux
d'énergie.
l La quantité de matière et d'énergie diminuent à travers les réseaux alimentaires à partir des producteurs,
73
1-
Groupes de végétaux Critères de classification
3 - On laisse les apprenants(es) faire des recherches sur des végétaux de leur choix en utilisant la clé de
détermination, ils chercheront les critères qui permettent de placer chaque exemple dans l’un des groupes
cités dans les questions 1 et 2.
74
1-
Groupes d’animaux Critères de classification
75
Remarque :
l Le développement d'un milieu forestier est un processus lent et complexe.
l Le développement des animaux et des micro-organismes s'effectue de façon parallèle au développement de
la végétation.
76
certaines caractéristiques.
l Critère de classification : Caractère d'une espèce vivante permettant de la classifier dans un groupe
donné.
l Thalle : Organisme végétal ne comportant ni tige, ni racine, ni feuilles.
l Lichens : Organismes résultats de l'association de champignons et de cellules chlorophylliennes.
l Plante chlorophyllienne : Plante verte contenant une substance verte appelée chlorophylle.
l Clé de détermination : Fiche présentant les critères qui permettent de classifier des espèces d'êtres
vivants.
l Protozoaire : Animal unicellulaire.
l Céphalopode : Mollusque se caractérisant par des tentacules situés autour de la tête.
l Lamellibranche : Mollusque ayant une coquille à deux valves et des branchies sous forme de lamelles.
l Gastéropode : Mollusque généralement à coquille unique spiralée ; respiration pulmonaire.
l Equilibre naturel : Etat d'un milieu naturel stable et pérenne.
l Déséquilibre : Etat de rupture de l'équilibre dans un milieu naturel qui le met en voie de dégradation.
l Pollution : Introduction dans un milieu naturel d'éléments susceptibles de lui causer des dommages.
6-→d
7 - → a et c
8-→c
9 - → a et d
77
Autruche × × ×
Eléphant × × ×
Pigeon × × ×
Souris × × ×
Truite × ×
11 - 1 et 2
l Aubépine : Plante verte avec des fleurs qui se transforment en fruit protégeant les graines →
Angiosperme.
l Pin sylvestre : Plante verte avec des fleurs donnant des graines nues → Gymnosperme.
l Fougère : Plante verte sans fleurs, ni graines ; avec tige feuillée, racine et vaisseaux conducteurs →
Fougères.
l Fucus : Végétal aquatique chlorophyllien ; ni tige, ni feuilles, ni racine, ni fleurs, ni graines, ni vaisseaux
conducteurs → Algue.
l Champignon : Organisme non vert ; pas de tige ni fleurs, ni graines, ni feuilles, ni racines →
Champignon.
l Mousse : Plante verte avec une tige feuillée sans racine, ni fleurs, ni vaisseaux conducteurs → Mousse.
l Renard : Vertébré avec des poils sur la peau. Les femelles allaitent leurs petits → Mammifères.
l Araignée : Animal pluricellulaire sans colonne vertébrale ; pattes articulées ; pas d'antenne ; 4 paires
de pattes → Arachnide.
l Crabe : Animal pluricellulaire sans colonne vertébrale ; pattes articulées; carapace dure ; 2 paire
d'antennes ; 5 paires de pattes → Crustacé.
l Pieuvre : Animal pluricellulaire ; sans colonne vertébrale ; corps mou ; tête entourée de tentacules →
Mollusque céphalopode.
78
2 - Le destruction des rats va entraîner la disparition de la chouette. La conséquence sera une rupture de
l'équilibre du milieu naturel.
79
l Les deux flèches à droite représentent respectivement le nord géographique (*) et le nord magnétique.
l Échelle 1/50000.
l La ligne nord-sud graduée en degrés représente un méridien (se situer par rapport à Greenwich).
l La ligne est-ouest gradué en degrés représente un parallèle (se situer par rapport à l'équateur).
2 - l Courbe de niveau : C'est une ligne qui réunit les points qui ont la même altitude.
l On distingue trois types de courbes de niveau :
Les courbes maîtresses : Représentées en gras et portent un nombre qui désigne l'altitude.
Courbes secondaires : On peut déduire leurs attitudes si on connaît l'équidistance ; c'est-à-dire la différence
81
Marteau Casser les roches pour se renseigner sur leur dureté et analyser leurs constituants.
Pissette On y met de l'acide chlorhydrique dilué pour tester la présence de calcaire dans une
roche (l'acide chlorhydrique concentré est très grave).
Sac recyclable Pour récolter les échantillons de roches, de fossiles…
Loupe Pour mieux observer les constituants d'une roche (minéraux ; fossiles…).
Etiquettes Pour mettre les noms des fossiles et des échantillons de roches récoltées.
82
10 - a - Les courbes de niveau représentées en trait épais s'appellent les courbes maîtresses ; celles représentées
en trait fin s’appellent courbes de niveau normales.
b - L’équidistance est de 10 m.
c - Le point côté 156 ne se retrouve pas sur une courbe de niveau car 156 n'est pas un multiple de 10 ;
c'est-à-dire ce n'est pas un multiple de l'équidistance.
d - L'altitude de c est comprise entre 100 m et 110 m.
e - AB = distance réelle = D = 1 Km = 100000 cm
La distance sur la carte d = 5,2 cm
L’échelle E = d/D = 5,2/100000 = 52/1000000
f - Effectuer le tracé du profil topographique.
11 - a - Les courbes (a) et (b) sont des courbes de niveau. La courbe (b) est une courbe maîtresse ; la courbe (a)
est une courbe normale. (a) est représentée en trait fin, (b) est représentée en trait épais.
b - Les valeurs 425 et 65 indiquent les altitudes respectives (en m) des deux points cotés en question.
c - L'équidistance est de 20 m.
d - Tracer le profil topographique.
12 - a - L'équidistance est de 20 m.
83
b - L'échelle d'une carte (E) correspond au rapport entre la distance sur la carte (d) et la distance réelle (D)
; autrement dit, E = d/D.
c - Les courbes (a) et (b) sont des courbes de niveau. La courbe (b) est une courbe normale, elle est
représenté en trait fin ; la courbe (a) est une courbe maîtresse, elle est représenté en trais épais.
d - La valeur 405 indique l'altitude (en m) du point côté indiqué. C’est un point qui n'appartient pas à une
courbe de niveau, car l'altitude en question n'est pas un multiple de l'équidistance.
e - L'équidistance est 20 m. On constate cinq intervalles entre les courbes maîtresse 100 m et 300 m.
84
Dans ce chapitre, on veut élucider les différentes phases de la formation des roches sédimentaires : érosion,
transport, sédimentation et diagénèse. On présentera leur caractère exogène. L'érosion aboutit à la formation
d'éléments variés : solides, et dissous dans l'eau. La sédimentation peut être mécanique (pesanteur…),
chimique ou par l'intervention d'êtres vivants. Les facteurs qui interviennent dans le processus de la formation
des roches sédimentaires sont variés : pesanteur, agents atmosphériques, êtres vivants… La diversité de ces
facteurs aboutit à la diversité des roches sédimentaires. C'est la raison pour laquelle la dernière séquence de
ce chapitre est consacrée à la classification des roches sédimentaires.
Dans cette séquence, on veut mettre en évidence l'action de l'érosion sur les paysages géologique. On mettra
l'accent sur les divers mécanismes de l'érosion, les agents responsables et les différents types de produits de
l'érosion : éléments solides, éléments dissous…
2 - Sous l'action de l'eau et des agents atmosphériques (température, oxygène…), des minéraux constituant le
granite se dissolvent dans l'eau et la roche s'effrite. Ainsi le granite compact se transforme en roche meuble,
l’arène granitique.
3 - Doc. 1 : Le gel et le dégel provoquent des fissures et fait éclater les roches en blocs.
Doc. 2 : Le tourbillonnement de l'eau chargé de CO2 facilite la formation des marmites de géant et des lapiez.
Doc. 4 : La perméabilité et la friabilité de l'argile facilite la formation des rigoles (fossés) par le ruissellement de
l’eau.
85
1 - Au niveau de la montagne, les éléments transportés par les torrents ou par les glaciers sont de tailles très
variées (cailloux, graviers, sable, argile…).
Les éléments transportés par l'oued Sous sont de très petite taille (sable et boue). On peut expliquer la différence
constatée comme suit :
l Au niveau de la montagne, la vitesse de l'eau est forte en liaison avec une forte pente, donc les éléments
transportés sont de différentes tailles.
l Au niveau de l'oued, la pente est devenue faible, d’où la faiblesse de la vitesse de l'eau. Les éléments transportés
2 - l Dans le modèle du document 3, les graviers se déposent plutôt vers l'amont et le sable fin se dépose plutôt
vers l’aval.
l Dans la nature, la vitesse de l'eau diminue de la montagne vers la mer suite à la diminution de la pente. L'eau
effectue un classement des éléments transportés selon la taille. En effet, de la montagne vers la mer, la taille
des éléments qui se déposent est de plus en plus petite.
3 - En milieu désertique ou autre, le vent est à la fois un argent d'érosion et de transport. Le remodelage permanent
des dunes de sable par le vent montre son rôle dans le transport des produits de l'érosion. Chargé de grains de
sable durs (doc. 6), le vent est aussi un agent d'érosion.
4 - Les grains non usés (NU) ont des bords anguleux ; les grains émoussés luisants (EL) sont brillants avec des bords
arrondis ; les grains ronds mats (RM) ont une forme arrondie et ne sont pas brillants.
5-
Type de grains Agent de transport et justification
Transport pour une faible distance ; usure faible, d’où les bords sont anguleux
NU : non usés
(tranchants).
Les arêtes sont estompées par un long transport. La brillance est liée au transport
EL : émoussés luisants
dans l’eau.
L’aspect arrondi est lié à un transport long. L’absence de brillance est liée au
RM : ronds mats
transport par le vent (les grains se heurtent dans l'air).
86
Dans cette séquence, on veut mettre en évidence la diversité des mécanismes et des facteurs responsables
de la sédimentation. Cette diversité se traduit par la diversité des sédiments (origines détritique, chimiques et
biochimiques).
1 - Doc. 1 : Au niveau de l'embouchure d'une rivière, on constate une énorme quantité de sédiments qui
proviennent du continent et qui sont déposés sur le littoral.
Doc. 2 : Le long des cours d'eau, au niveau des continents, la vitesse du courant diminue lorsqu'on se dirige
vers l'océan ou la mer. Parallèlement, le diamètre des éléments détritiques déposés diminue (graviers
→ sable → argile).
2 - Le long d’un oued, la vitesse du courant d’eau diminue de l’amont vers l’aval. Les éléments détritiques se
déposent selon un ordre bien précis, suite à la diminution de la vitesse du courant. Les éléments les plus gros
se déposent vers l'amont ; et vers l’aval, on retrouve des éléments de plus en plus petits.
3 - Dans les marais salants, l'évaporation de l'eau rend l’eau de ces bassins de plus en plus concentrée en sel.
Lorsque la concentration du sel atteint le niveau de saturation, celui-ci se dépose sous forme de cristaux
solides. Le même phénomène concerne tous les types de sels (gypse, carbonate de calcium…) ; et cela donne
des roches appelé évaporites. Ces roches se présentent sous forme de couches.
4 - l Au niveau des continents la dissolution du calcaire est due au dioxyde de carbone (CO2) contenue dans l’eau
de pluie.
l Au niveau des milieux de dépôt, notamment le milieu marin, le dégagement du CO2 et sa consommation par
les plantes aquatiques provoquent le dépôt du calcaire.
Remarque : Les mécanismes de sédimentation du calcaire et des évaporites sont des mécanismes purement
chimiques. On parle de sédiments ou de roches d'origine chimique.
5 - l Les radiolaires et les diatomées sont des organismes aquatiques qui ont un squelette siliceux. Pour fabriquer
leurs squelettes, ils transforment la silice de l'état dissous à l'état solide.
l Les foraminifères ont une coquille (test) riche en calcaire. Ils transforment donc le calcaire de l'état dissous à
l'état solide.
l Après la mort de ces organismes, les squelettes et les tests (matière minérale) se déposent au fond pour
former des sédiments ou des roches d'origine biochimique (intervention des êtres vivants).
87
Dans cette séquence, on va mettre en évidence le phénomène de la diagenèse et ses mécanismes. On donnera
aussi une idée simple et globale sur le cycle de formation des roches sédimentaires.
1 - l Le doc. 1 présente un sable dont les constituants ne sont pas liés (roche meuble). Le doc. 2 présente le grès
qui est constitué de grains de sable, mais qui sont liés entre eux (cimentés). Conclusion : Le sable et le grès ont
les mêmes constituants, sauf que le sable est une roche meuble, et le grès est une roche consolidée.
l Le doc. 3 présente des galets isolés et le doc. 4 présente un conglomérat (des galets cimentés).
Conclusion : Le conglomérat est une roche consolidée constituée de galets liés par un ciment.
2 - l Le grès se forme à partir du sable suite à la formation d'un ciment qui lie les grains entre eux (roche meuble
→ roche consolidée).
l Le conglomérat se forme à partir de galets et d'autres sédiments variés. La formation de ciment transforme
la roche meuble en roche consolidée.
3 - Les sédiments se transforment en roches sédimentaires consolidées par le processus de la diagenèse. Cette
transformation se déroule selon les étapes suivantes :
Remarque : Pour le cas des dunes de sable, l'eau de pluie chargée de CO2 provoque la dissolution des grains
de calcaire dans les parties supérieures de la dune. Dans les parties les plus profondes, et suite à
l'évaporation de l'eau et le dégagement de CO2, le calcaire précipite et forme le ciment.
l Une roche mère subit l'érosion et donne des sédiments qui sont transportés pour se déposer dans le milieu
de sédimentation (continent ou mer).
88
Dans cette séquence, on présentera les principaux critères utilisés dans la classification des roches sédimentaires.
A partir de ces critères, on va dégager les principales familles de roches sédimentaires. Cette séquence est une
occasion de faire le bilan de tous les concepts traités dans les séquences précédentes, à savoir le processus
sédimentaire dans sa globalité (érosion, transport, sédimentation, diagénèse).
l La taille des éléments figurés : rudite, arénite ; lutite (en plus de l'aspect meuble ou consolidé).
l L’origine des sédiments qui constituent la roche sédimentaire : origine détritique, chimique ou biochimique.
3 - D'après les données précédentes, on peut retenir cinq grandes familles de roches sédimentaires :
l Roches calcaires : Le calcaire est l'élément chimique le plus abondant. Il peut être d'origine chimique et/ou
biochimique.
l Roches argileuses : Généralement d'origine détritique, la roche se constitue à partir d'éléments solides de
nature argileuse issus de l'érosion de roches préexistantes.
l Roches siliceuses : La silice est le minéral le plus abondant. Elle est d'origine détritique (sable ; grés) ou
biochimique (radiolarite et diatomite).
l Roche salines : Ce sont les évaporites. Les minéraux dissous dans l’eau se déposent (précipitent) suite à
l'évaporation de l'eau (gypse ; sel gemme).
l Roches carbonées : Elles sont constituées essentiellement d'accumulation de matière organique d'origine
animale et végétale (pétrole, charbon, anthracite, tourbe…). Ce sont des roches combustibles qui peuvent
être exploitées comme source d'énergie.
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b - Les grains de sable sont de taille moyen, mais ils sont brillants et leurs angles non pointus.
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P 2_guide Svt l'univers 1 AcFinal.indd 90 11/09/2020 12:36
Grains non usés Grains émoussés Grains ronds mats
(N.U) luisants (E.L) (R.M)
Taille grande moyenne petite
Forme angles pointus angles érodés, brillants ronds et non brillants
Schéma
4) Hypothèse :
-Peut être les grains N.U non pas subi de transport ou ont été transporté à une distance courte.
- Peut être les grains E.L ont subi un transport long par l'eau.
- Peut être les grains R.M ont subi un transport très long par le vent.
12 - a - Légende des trois schémas :
l L’altération se poursuit et les fissures isolent des blocs de granite altérés en surface.
l Le granite s'effrite en surface pour donner l’arène granitique.
lLe granit altéré se présente sous forme de blocs plus ou moins éloignés de différentes tailles. C’est le
chaos granitique.
d - L'eau de pluie, le vent, l'humidité de l'air, le dioxygène atmosphérique, sont des agents d'altération
du granite. En effet, certains minéraux sont mis à la dissolution dans l’eau, d'autres forment les grains
de l’arène granitique. Les blocs rongés par l'altération sont de plus en plus ronds. Ils se séparent pour
former le paysage typique du chaos granitique.
13 - a - Si la vitesse du courant est de 10 cm/s, la taille maximale des particules transportées est de 1 mm.
b - Il s'agit de particules de sable.
c - Lorsque la vitesse du courant d'eau passe à 1 cm/s, les particules de sable se déposent.
d - Les particules solides se déposent lorsque la vitesse du courant d'eau passe en dessous d'un seuil
spécifique à leur taille.
14 - 1 - Les racines des plantes croient et se développent dans le sol et les roches du sous-sol et y pénètrent à
travers les fissures des roches.
2 - Les racines pénètrent dans les fissures de la roche mère, ce qui facilite la pénétration de l’eau dans les
fentes, en augmentant de volume sous l’influence du gel, accélère la désagrégation des roches.
3 - Il s’agit d’une érosion biologique provoquée par les êtres vivants (ici les racines des plantes).
91
Dans cette séquence, on veut définir la notion de fossile et présenter d'une façon simplifiée les mécanismes
de la fossilisation. On présentera aussi le principe d'actualisme et l'utilisation des fossiles dans la reconstitution
des milieux anciens de sédimentation (fossile de faciès).
1 - Un fossile est le reste minéralisé (coquilles, os, dents …) ou le simple moulage d'un animal ou d’un végétal
conservé dans une roche sédimentaire.
La fossilisation (ou formation de fossiles) ne se réalise que dans certaines conditions qui sont rares dans la
nature :
l Enfouissement rapide du corps de l'être vivant, ce qui lui permet d’échapper à la décomposition.
l Conservation de traces dans une roche sédimentaire meuble qui devient consolidée (pas d'animaux ;
empreintes de feuilles de végétaux …)
l Dans certains cas, la matière qui constitue l'être vivant est substituée par une matière minérale qui conserve
la forme de cet être vivant.
b - D'après les renseignements présentés par le tableau du doc. 3, on peut déterminer les conditions de
sédimentation de la marne et du calcaire présentés par le doc. 2.
92
période géologique relativement courte et bien déterminée et qui ont eu une étendue géographique large.
Ils sont utilisés pour effectuer la datation relative des couches de roches sédimentaires (strates).
5 - Les fossiles de faciès et les fossiles stratigraphiques, en plus des principes de la stratigraphie, permettent de
reconstituer les événements géologiques du passé. Autrement dit, on peut décrire l'histoire géologique de la
terre et établir l'échelle stratigraphique.
Une échelle stratigraphique est une division des temps géologiques fondée sur l'étude des strates sédimentaires
qui se sont déposées successivement au cours du temps.
L'échelle stratigraphique est divisée en grandes unités, les ères, elles-mêmes divisées en unités plus courtes,
les systèmes
L’échelle stratigraphique est construite essentiellement à partir des fossiles stratigraphiques, des fossiles de
faciès, des principes de la stratigraphie et de l'étude des cycles sédimentaires.
La datation relative est complétée par la datation absolue qui donne l'âge numéral des strates et des événements
géologiques.
93
2 - l Une série transgressive se caractérise par la succession du bas en haut de strates représentant des milieux de
sédimentation de plus en plus profonds.
l Une série régressive se caractérise par la succession du bas en haut de strates représentant des milieux de
sédimentation de moins en moins profonds.
l Sur le doc. 4, la ligne de contact D1 marque le début d'une transgression marine. La ligne D2 marque le début
d'une autre transgression marine. La série régressive n'est pas représentée. Les couches concernées ont été
érodées.
3 - Les couches du Miocène entre D1 et D2 représentent une série transgressive, car on passe du bas en haut de
sédiments représentant un milieu marin peu profond à des sédiments représentant un milieu marin profond.
4-
5 - Un cycle sédimentaire désigne l'ensemble des phénomènes géologiques ayant eu lieu pendant la période
comprise entre une transgression marine et une régression marine qui la suit.
94
traduisant par un recule de la ligne de côte et l'augmentation de la surface des terres émergées
(continents).
l Un cycle sédimentaire désigne la période comprise entre une transgression marine et la régression
95
Dans cette séquence, on va mettre en évidence les grands réservoirs d'eau dans la nature et leurs interventions
dans le cycle de l'eau ; et ceci en rapport avec les changements d'état physique (solide ; liquide ; gaz). On
insistera sur l'abondance de l'eau salée et la rareté de l'eau douce.
3 - Définitions :
l Fusion : Passage de l'état solide à l'état liquide.
l Vaporisation : Passage de l'état liquide à l'état gazeux.
l Solidification : Passage de l'état liquide à l'état solide.
4 - Cycle de l'eau : C’est un phénomène naturel qui représente le parcours cyclique de l'eau entre ses grands
réservoirs dans la nature. Ce cycle s’accompagne de plusieurs changements de l'état physique.
5 - Les précipitations utiles constituent la fraction des précipitations qui alimente les ressources mobilisables (eau
de surface et eau souterraine), soit 21 milliards de m3 parmi 150 milliards de m3.
6 - Dans la totalité de l'eau à la surface de la Terre, l'eau salée représente 97,2%, et l'eau douce représentent
seulement 2,7% environ.
96
1- l Une nappe libre est une nappe d'eau souterraine dont le niveau supérieur peut varier sans être bloqué par
une couche imperméable supérieure. L'eau circule dans une roche poreuse perméable qui surmonte des
couches imperméables (argile).
l Nappe captive : On parle de nappe captive lorsque l’eau est emmagasinée dans une roche poreuse et
coincée en bas et en haut entre deux couches imperméables.
2 - La surface piézométrique est la limite supérieure de la nappe aquifère. C'est la surface supérieure de la région
saturée en eau dans une roche poreuse.
3 - Dans le doc. 2, l'eau jaillit à la surface quand on creuse le puits. En effet, dans une nappe captive l'eau est sous
pression.
4 - Dans le paysage karstique, la dissolution des calcaires aboutit à la formation de grottes et de cavités souterraines
où l'eau peut être stockée ou circule facilement. On peut même trouver des rivières souterraines.
97
l Dans le décanteur primaire, les boues, essentiellement de nature organique, se déposent au fond du bassin.
l Dans l’épurateur bactérien, les bactéries utilisent le dioxygène pour dégrader les substances organiques
dissoutes.
l Les boues récupérées à la fin du processus peuvent être valorisées par plusieurs procédés :
98
Étapes Rôles
Dégrillage ; tamisage ; filtration par le sable. Élimination des objets et des particules solides.
Ozonation, chloration et traitement avec le charbon Destruction des germes pathogènes.
l
Stockage dans les châteaux d'eau et distribution aux Mettre l'eau potable à la disposition des ménages.
habitations par un réseau de canalisations.
l Je ne laisse pas couler l'eau pendant le rasage, le lavage des mains ou le brossage des dents. ...
l Je préfère une douche de 5 minutes à un bain et j'utilise ainsi en moyenne 130 L de moins.
99
1 - Définitions :
Nappe phréatique : La nappe phréatique (on l'appelle aussi nappe aquifère) est une réserve d'eau qui se
trouve sous la surface de la terre au-dessus d'une roche imperméable.
Roche aquifère : Une roche aquifère est une roche suffisamment poreuse (et/ou fissurée) pour stocker de
grandes quantités d'eau.
Niveau piézométrique : C’est la limite supérieure de la nappe aquifère. C'est la surface supérieure de la
région saturée en eau dans une roche poreuse.
Perméabilité : La perméabilité d'une roche correspond à son aptitude à se laisser traverser par l’eau.
Nappe captive : Nappe aquifère coincée entre deux roches imperméables et où l’eau est sous pression.
Source : Point de la surface terrestre où l’eau jaillie en surface.
2-
3 - Vrai ou faux :
3.1 - Où vont les eaux usées de la maison ?
a - Vont dans les égouts, puis vont dans la mer (vrai).
b - Elles vont dans des stations d'épuration pour se faire nettoyer (faux).
c - Elles vont d'abord dans les égouts, puis elles se font nettoyer (faux).
d - Dans les égouts, puis dans un château d'eau, puis dans la mer (faux).
e - Elles vont dans des stations d'épuration, puis dans des usines pour être mise en bouteille (faux).
3.2 - D'où vient l'eau du robinet ?
a - Elle vient du Château d'eau (vrai).
b - Elle vient de la mer puis va au château d'eau et arrive dans nos maisons (faux).
c - Elle vient des égouts puis passe au château d'eau et arrive aux robinets (faux).
d - Elle vient des égouts, se fait nettoyer puis va dans les robinets (faux).
3.3 - A propos de l'eau domestique :
a - Une eau parfaitement limpide et potable (vrai).
b - On peut produire de l'eau potable à partir d'une rivière (vrai).
100
101
102
_2_123574.pdf
l https://ent2d.ac-bordeaux.fr/disciplines/svt/wp content /uploads /sites /4/2016/01/ Quelques_demarches
-en-SVT.pdf
l https://www2.ac-lyon.fr/.../divers/.../la_demarche_d_investigation.pdf?12/c...
l http://pedagogie.ac- limoges.fr/physique chimie /IMG/ ppt/ Démarche_ d’investigation. ppt.
l www.changement-egalite.be/IMG/doc/Technique_de_la_panel-discussion.doc
l https://www.polymtl.ca/vignettes/buzz-groupe
l https://www.manager-go.com/gestion-de-projet/dossiers-methodes/la-methode-philips-6x6
l http://www.resonanceasbl.be/IMG/pdf/fiche14.pdf
l https://red.educagri.fr/outils/les-nappes-tournantes/
l https://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/.../methode_des_cas_2012-04-13_18-38-3...
l https://crcom.ac-versailles.fr/IMG/pdf/Jeu_de_roles.pdf
l https://formaco.files.wordpress.com/2016/01/la-schc3a9matisation-par-triades-19_04_16.pdf
l https://www.creativite.net/brainstorming-remue-meninges-techniques/definition-du-brainstorming/
l Pédagogie différenciée......................................................................................................................................................................................................................................................................................................33
l Pédagogie de l’erreur............................................................................................................................................................................................................................................................................................................37
l Pédagogie de projet...............................................................................................................................................................................................................................................................................................................39
l Remédiation.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................47
n BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................103
n SOMMAIRE.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................104
104