Bonnes Pratiques de Dispensation Novembre2013
Bonnes Pratiques de Dispensation Novembre2013
Bonnes Pratiques de Dispensation Novembre2013
RAPPORT
de l’Académie nationale de Pharmacie
Rapport Bonnes pratiques de dispensation VF Séance 6.11.2013 & Conseil 27.11.2013 2/31
TABLE DES MATIERES
RECOMMANDATIONS ........................................................................................................... 7
PREAMBULE .......................................................................................................................... 13
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... 29
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NOTE DE SYNTHESE
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PRÉAMBULE
Tout pharmacien dispensateur porte les mêmes devoirs et agit à l’intersection du circuit du
médicament et de la chaîne des soins, notamment en contribuant à l’offre de « soins de premier
recours » du fait de l’implantation des officines sur le territoire national. Ses obligations
déontologiques, légales et réglementaires sont mises en exergue par l’évolution des besoins des
patients, des caractéristiques des traitements, des informations disponibles ainsi que des relations
interprofessionnelles requises par la conduite cohérente des projets de soin, de suivi et de vigilance
auquel le pharmacien doit concourir.
En outre, la mission de dispensation se développe fortement dans une optique clinique, du fait
notamment de la nature et de l’ampleur des risques iatrogènes à gérer, du vieillissement de la
population, du développement des maladies chroniques, de la polymédication croissante, et de la
prise en charge complexe en ville de patients auparavant traités à l’hôpital. Il résulte de ces
évolutions un changement significatif dans la conception et l’accomplissement, par le pharmacien
et ses collaborateurs, de la mission de dispensation : celle-ci s’élève en expertise, et doit être
conduite en coordination avec les autres professionnels de santé concourrant à la prévention, aux
soins aigus, chroniques ou palliatifs.
Dès lors, la mission de dispensation et ses extensions doivent s’organiser selon les besoins des
populations et des territoires de santé, appréciés en concertation pluridisciplinaire sous l’égide des
ARS, afin d’assurer à tous la qualité des soins rapprochés, primaires ou non. Par ailleurs, aux
besoins de qualité, de sécurité et d’efficacité en vie réelle des traitement médicamenteux ou autre
produits de santé dispensés par le pharmacien, s’ajoute le besoin de sa contribution, avec les autres
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professionnels de santé, aux politiques de santé publique, et à l’emploi efficient de la ressource
financière dans un contexte de contrainte budgétaire croissante.
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CHAPITRE 1. CHAMP DE L’ETUDE
Le présent document a été conçu par un groupe de travail constitué sous l’égide de la 5ème section
de l’Académie nationale de Pharmacie afin de répondre à la demande de la Direction Générale de
la Santé (DGS), d’une contribution à l’élaboration par le ministère de « bonnes pratiques de
dispensation par le pharmacien d’officine » au sens de l’article L. 5121-5 du Code de la santé
publique.
Approuvé par le Conseil de l’Académie en juin 2013, le plan de travail préparatoire a été soumis à
la DGS en juillet 2013. Le retour de la DGS a permis le recueil précoce de ses observations, ainsi
que la validation de la structure générale et des orientations proposées. L’étude demandée portait
spécifiquement, et a été expressément restreinte, à la dispensation du médicament par le
pharmacien, en officine ou à domicile.
Ainsi, ont été expressément exclus de son champ plusieurs autres activités du pharmacien
d’officine, que ces activités soient obligatoires ou optionnelles. Ainsi en est-il de la dispensation
du médicament en établissements de santé et médico-sociaux, qui relève de conventions
spécifiques. Il en va de même pour la dispensation par internet, qui a fait l’objet de bonnes
pratiques dédiées, récemment publiées. La dispensation des dispositifs médicaux, correspondant à
un besoin croissant de la population et une offre des technologies médicales, et ne relevant pas du
monopole de compétence pharmaceutique, n’est pas non plus couverte par ce rapport. En sont
également exclus les activités suivantes : la dispensation des médicaments à usage vétérinaire ; et
la préparation des doses à administrer (composante de la dispensation), qui doivent faire l’objet de
bonnes pratiques dédiées.
Le champ d’activité du pharmacien d’officine est donc vaste et riche. Il eût été très ambitieux de le
traiter dans son intégralité. La DGS n’a demandé que l’étude des bonnes pratiques de dispensation
du médicament par le pharmacien d’officine.
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- le pharmacien « peut » : ceci exprime une possibilité actuelle.
- le pharmacien « devrait » : ceci indique le sens prévisible (en tous cas souhaitable) de
l’évolution des pratiques professionnelles. Il dépend des contraintes économiques et
d’organisation.
Le ou les pharmaciens doivent faire les choix adaptés, selon la hiérarchie des priorités dans
l’organisation de la pharmacie comme dans le pilotage rapproché des soins, selon le profil des
patients et les caractéristiques des traitements.
Cette hiérarchie, évolutive, doit être appréciée au regard de leurs obligations légales,
réglementaires et déontologiques. Elle doit tenir compte des circonstances locales, idéalement
gérées de façon interprofessionnelle, sous l’égide des Agences Régionales de Santé.
L’article R. 4235-48 du Code de la santé publique (CSP) dispose que « Le pharmacien doit
assurer dans son intégralité l'acte de dispensation du médicament, associant à sa délivrance
: 1° L'analyse pharmaceutique de l'ordonnance médicale si elle existe ; 2° La préparation
éventuelle des doses à administrer ; 3° La mise à disposition des informations et les conseils
nécessaires au bon usage du médicament. Il a un devoir particulier de conseil lorsqu'il est amené
à délivrer un médicament qui ne requiert pas une prescription médicale. Il doit, par des conseils
appropriés et dans le domaine de ses compétences, participer au soutien apporté au patient ».
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et d’indépendance professionnelle, cette souveraine hiérarchie des priorités, accrue par la
contrainte budgétaire notamment, met en exergue la compétence des pharmaciens.
Sur le plan théorique, en fait et en droit, l’article R 4235-48 CSP qui définit l’acte de dispensation
est à rapprocher d’autres articles (notamment R. 4235-61 et L. 5125-23 CSP). Le rapprochement
et réassemblage de ces articles législatifs et réglementaires, historiquement dispersés dans le Code
de la santé publique, permet de caractériser une responsabilité décisionnelle autonome du
pharmacien à l’égard du patient. Cette responsabilité détermine le besoin, et fonde l’accès aux
données de santé décisives de la validation de l’ordonnance ou de la demande de médicaments.
L’Inspection Générale des Affaires Sociales a rapporté cette thèse sur la refondation intellectuelle
et éthique de l’acte pharmaceutique dans son rapport sur les missions du pharmacien. Auditionnés
par l’IGAS pour leur représentativité professionnelle, certains pharmaciens d’officine s’y sont
alors opposés, arguant que cette nouvelle théorisation de l’acte pharmaceutique induirait une
évolution non désirable de leurs responsabilités.
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CHAPITRE 2. BONNES PRATIQUES DE DISPENSATION DU
MEDICAMENT PAR LE PHARMACIEN D’OFFICINE
2.1. SUR L’ACCUEIL DU PATIENT OU DE SON MANDATAIRE
Considérant que la dispensation, qui doit être assurée dans son intégralité sous l’autorité du
pharmacien, peut avoir lieu dans l’officine ou à titre exceptionnel au domicile du patient,
Considérant que la gestion des compétences et l’organisation des lieux doivent être assurés par le
pharmacien conformément aux lois et règlements applicables,
Considérant que l’accueil du patient ou de son mandataire peut être différent selon que la
dispensation a ou non pour objet le renouvellement d’un traitement chronique stabilisé,
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2.2 SUR LE CONTRÔLE FORMEL ET RÉGLEMENTAIRE DE LA DEMANDE
Considérant que la mission essentielle du pharmacien vise, par l’analyse pharmaceutique d’une
demande et d’une situation particulière, à la mise à disposition des médicaments et des conseils
appropriés au traitement prescrit par le médecin ou demandé par le patient,
Considérant que, en tant que produits dangereux en cas de défaut de qualité ou de mésusage, les
médicaments font l’objet d’une surveillance particulière en France s’exprimant dans une
réglementation rigoureuse quant aux conditions d’autorisation formelle de leur délivrance,
2.2.1. Le pharmacien doit accomplir dans son intégralité l’acte de dispensation du médicament,
qu’il relève ou non de la prescription obligatoire ;
2.2.2. Le pharmacien a une obligation renforcée de conseil et d’orientation du patient pour les
médicaments qui ne relèvent pas de la prescription médicale obligatoire ;
2.2.3. Le pharmacien doit accéder à l’original de l’ordonnance si la prescription du médicament
par un médecin est la condition réglementaire de sa dispensation ;
2.2.4. Le pharmacien devrait inciter le patient à rapporter son ordonnance lors de chaque
dispensation, et à demander la mise à jour de son dossier pharmaceutique ;
2.2.5. Le pharmacien doit s’assurer de la régularité formelle de l’ordonnance selon le statut des
produits prescrits, et selon la réglementation dont ils relèvent (ordonnance sécurisée ou
non, comportant toutes les mentions requises) ;
2.2.6. Le pharmacien doit s’assurer de la qualification du prescripteur selon les produits prescrits
(prescription réservée à usage hospitalier, initiale hospitalière, réservée à certains
spécialistes, pour des actes de biologie médicale, de chirurgie dentaire, sage-femme, etc.) ;
2.2.7. Le pharmacien doit s’assurer du respect des règles de bonne prescription en DCI, au cas où
le médecin lui laisse le choix de la marque du médicament devant être délivré ;
2.2.8. En cas de doute quant à l’authenticité ou l’intégrité de l’ordonnance, le pharmacien doit
interrompre le processus de dispensation et prendre contact avec le prescripteur ;
2.2.9. Le pharmacien exerçant en France n’est pas libéré de ses obligations déontologiques
d’analyse, de conseil et d’orientation du patient sous prétexte que l’ordonnance émanerait
d’un médecin étranger, qu’il soit d’origine communautaire ou non ;
2.2.10. Le pharmacien ne peut délivrer de traitement relevant de la réglementation des stupéfiants
ou assimilés sur la base d’une ordonnance étrangère, par définition non sécurisée au sens
du droit français ;
2.2.11. Le pharmacien peut préparer une commande de médicaments sur la base d’une demande
faxée ou électronique, mais ne saurait dispenser les médicaments sans avoir accès à
l’original de l’ordonnance qu’il doit valider, lorsque celle-ci est obligatoire ;
2.2.12. Le pharmacien qui dispense un médicament ne saurait se limiter à l’analyse de conformité
formelle et réglementaire de l’ordonnance, la validation de la demande requérant
l’extension de l’analyse pharmaceutique aux données de santé du patient ;
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2.3. SUR L’ANALYSE DE L’ADÉQUATION DES PRODUITS AU PATIENT
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2.4. SUR L’OBTENTION DES DONNÉES DE SANTÉ NÉCESSAIRES POUR
L’ANALYSE
Considérant que la validation de l’ordonnance ou de la demande peut faire appel à des données
de santé personnelles, afin de sécuriser la délivrance des traitements, déterminer les précautions
d’emploi et mesures de suivi requises selon le profil du patient,
Considérant que l’accès à terme au Dossier Médical Personnel du patient devrait permettre le
partage gradué des données en tant que de besoin pour l’accomplissement par les professionnels
de santé de leurs devoirs respectifs,
2.4.1. Dans le but d’éviter les contre-indications avec un état pathologique ou physiologique, et
d’affiner l’analyse pharmaceutique selon l’intention médicale, le pharmacien devrait
pouvoir accéder au diagnostic ;
2.4.2. Le pharmacien doit s’assurer que l’ensemble des médicaments prescrits sur une même
ordonnance sont bien destinés à un même patient, et doit à défaut différencier les analyses
voire les délivrances et conserver la trace de ses actes ;
2.4.3. A la première dispensation d’un médicament (prise de connaissance d’un nouveau patient
ou initialisation d’un nouveau traitement), le pharmacien devrait prendre le temps
nécessaire à l’analyse de l’ordonnance et à l’établissement des conseils requis selon la
situation ;
2.4.4. En cas de présence d’excipients à effets notoires dans le médicament (princeps ou
générique) qu’il est amené à délivrer ou à substituer, le pharmacien doit avec le médecin
veiller à l’absence de risque d’hypersensibilité du patient ;
2.4.5. En cas de délivrance des médicaments à un mandataire du patient et en l’absence de
celui-ci, le pharmacien devrait s’assurer que le mandataire dispose des informations
nécessaires à la sécurité de l’utilisateur final ;
2.4.6. Au cas où le mandataire ne pourrait ou ne saurait disposer d’informations décisives pour
l’analyse pharmaceutique, le pharmacien devrait prendre attache avec le patient, avec son
entourage immédiat habilité, ou avec le prescripteur ;
2.4.7. Au cas où le patient ou son mandataire prétendraient pouvoir répondre aux questions, le
pharmacien devrait s’assurer de la fiabilité des données personnelles qu’il considère
décisives notamment pour la sécurité de la dispensation du médicament ;
2.4.8. Le pharmacien devrait, dans ses rapports avec le ou les médecins impliqués, justifier
scientifiquement dans des termes appropriés et documentés du caractère nécessaire de
l’obtention des données personnelles décisives dont le diagnostic s’il est requis ;
2.4.9. Face à la prescription de médicaments hors des termes de leur AMM dont les conditions
prévues par la réglementation, le pharmacien devrait rechercher la justification clinique et
scientifique afin d’en analyser le bénéfice/risque d’un point de vue thérapeutique ;
2.4.10. Avec l’accord du patient, le pharmacien devrait tenir et être en mesure d’éditer le dossier
détenu sur demande du pharmacien hospitalier en vue de la (re)conciliation des
ordonnances dans la perspective de l’entrée à l’hôpital ou d’autres traitements ;
2.4.11. Avec l’accord du patient, le pharmacien devrait être en contact avec le pharmacien
hospitalier en vue d’élaborer les informations de sortie et organiser la continuité du
traitement consécutif à une sortie d’hôpital ;
2.4.12. Le pharmacien est, avec tous ses collaborateurs, tenu au secret professionnel (cf. chapitre
3.5)
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2.5. SUR L’UTILISATION DU DOSSIER PHARMACEUTIQUE
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2.6. SUR LA TYPOLOGIE DES INTERVENTIONS DU PHARMACIEN
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2.7. SUR L’ÉLABORATION DES CONSEILS PHARMACEUTIQUES
Considérant que toute demande formulée auprès du pharmacien d’officine n’aboutit pas
nécessairement à la délivrance d’un médicament ou d’un autre produit de santé,
2.7.1. Le pharmacien a une obligation renforcée de conseil lorsque la dispensation du
médicament ne requiert pas d’ordonnance médicale, et orienter vers un praticien qualifié ;
2.7.2. Après la validation par lui de l’ordonnance médicale, le pharmacien peut éventuellement
déléguer aux préparateurs tous conseils qui seraient justifiés par sa propre analyse de la
situation du patient, à moins qu’il estime devoir les donner lui-même ;
2.7.3. Le pharmacien doit veiller à élaborer son conseil selon les informations qu’il aura estimé
devoir rassembler en vue de valider l’ordonnance ou la demande de médicaments ;
2.7.4. Le pharmacien doit prendre en considération les éléments pouvant déterminer
l’observance du traitement (mode de vie, psychologie et croyances du patient) ;
2.7.5. Le pharmacien doit conseiller le patient sur le bon usage des médicaments, souligner les
précautions d’emploi et alerter sur les mises en garde ;
2.7.6. Le pharmacien doit attirer l’attention du patient sur la possibilité d’effets indésirables
dont l’ignorance pourrait conduire à une rupture d’observance ou un refus de traitement ;
2.7.7. Le pharmacien doit s’assurer du caractère pratique et intelligible des conseils donnés,
selon notamment les facultés intellectuelles ou capacités linguistiques de son
interlocuteur ;
2.7.8. Le pharmacien doit s’assurer du droit et de la capacité cognitive du mandataire du patient
à rapporter fidèlement les conseils donnés pour la conservation et le bon usage ;
2.7.9. Le pharmacien devrait, en tant que nécessaire pour les patients polymédiqués ou âgés,
formaliser un plan de traitement sous la forme de l’édition du plan de prise prescrit ;
7.10. Le pharmacien reste tenu par sa pleine obligation de conseil au patient dans le cas où le
médicament est délivré dans le cadre du renouvellement d’un traitement chronique
stabilisé ;
2.7.11. En cas de substitution d’un médicament générique à un médicament princeps ou à un
autre générique, le pharmacien doit spécialement s’assurer de la compréhension de l’acte
et de l’acceptation du traitement ;
2.7.12. Le pharmacien doit s’assurer de la pertinence des conseils donnés au patient, si ces
conseils sont donnés par le personnel préparateur ou pharmacien placé sous sa
responsabilité ;
2.7.13. Le pharmacien peut, dans le respect de la réglementation, montrer au patient comment
reconstituer voire administrer un médicament, dans une finalité exclusive de bon usage ;
2.7.14. Le pharmacien doit dispenser avec empathie tout conseil et information permettant
d’améliorer la qualité de vie du patient ;
2.7.15. Le pharmacien doit inciter le patient à signaler au médecin ou au pharmacien tout effet
indésirable pouvant être lié à la prise d’un médicament quel qu’il soit (de prescription
médicale ou de médication officinale, princeps ou générique) ;
2.7.16. Le pharmacien peut éventuellement orienter le patient vers l’éducation thérapeutique
pour la compréhension de sa maladie, de son traitement et de son environnement ;
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2.8. SUR LA FORMALISATION DES CONSEILS PHARMACEUTIQUES
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2.9. SUR LA DÉLIVRANCE DES MÉDICAMENTS DANS L’OFFICINE OU À
DOMICILE
Considérant que la délivrance des médicaments à l’officine ou à domicile est déterminée par la
validation pharmaceutique de l’ordonnance par le pharmacien exclusivement, et nécessairement
accompagnée de conseils donnés le cas échéant par ses collaborateurs,
2.9.1. Le pharmacien peut, sous sa responsabilité, déléguer à ses collaborateurs préparateurs la
délivrance des médicaments et des conseils de bon usage comme de leur conservation,
sachant la validation de la demande de médicaments préalablement assurée par lui ;
2.9.2. Le pharmacien ou son personnel doit, lors de la délivrance, rappeler la posologie prescrite
dans l’espace prévu à cet effet sur le conditionnement extérieur du médicament délivré ;
2.9.3. Lors de la délivrance, le pharmacien ou son personnel doit, en cas de substitution (d’un
générique à un princeps, d’un générique à un autre générique), mentionner sur
l’ordonnance le médicament effectivement délivré ;
2.9.4. Lors de la délivrance, le pharmacien ou son personnel doit, en cas de prescription d’un
médicament sous sa Dénomination Commune Internationale (DCI), mentionner sur
l’ordonnance le médicament effectivement délivré ;
2.9.5. Le pharmacien ne doit pas fractionner la délivrance de polythérapies pour des raisons
économiques, une telle demande du patient pouvant justifier avec son accord son
orientation pour une prise en charge spécialisée ;
2.9.6. Le pharmacien doit s’assurer de la stabilité de l’approvisionnement de son officine en
médicaments génériques, en particulier pour le traitement chronique de patients âgés, afin
d’éviter les risques de confusion, d’inobservance et d’accident pouvant être lié à des
substitutions trop fréquentes entre diverses marques.
2.9.7. Le pharmacien ne doit pas délivrer ou laisser délivrer de quantités de médicaments
supérieures à celles requise par le traitement selon la réglementation applicable, sauf
exception tracée, dûment justifiée par le médecin ou dans l’intérêt caractérisé du patient ;
2.9.8. En cas de préparation des médicaments en pilulier nominatif scellé à la demande du
patient ou du prescripteur, les médicaments doivent être conditionnés et transportés
conformément aux bonnes pratiques dédiées (à paraître) ;
2.9.9. En cas de portage à domicile, le personnel habilité à délivrer les médicaments doit
emballer ceux-ci dans un contenant nominatif opaque et scellé, adapté aux besoins de
conservation des produits selon la durée et les modalités du transport ;
2.9.10. Le pharmacien doit attirer l’attention sur les conditions de conservation domestique des
médicaments, à température appropriée pour les médicaments thermosensibles
notamment ;
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CHAPITRE 3. CHAPITRE III – EXTENSION DES BONNES PRATIQUES
DE DISPENSATION DU MEDICAMENT
3.1 SUR LA RELATION DU PHARMACIEN AVEC LES PRATICIENS HOSPITALIERS
Considérant que le pharmacien d’officine peut être amené à délivrer des médicaments
originellement réservés à usage hospitalier présentant des caractéristiques particulières en terme
d’usage, de dangers (interactions, contre-indications), de précautions d’emploi, de suivi (clinique,
biologique) et de surveillance d’effets, et que cette activité ne lui est pas habituelle,
3.1.1 Le pharmacien devrait contribuer à la conciliation des ordonnances médicales afin de
prévenir la rupture d’information décisive de la sécurité des soins dispensés dans le passé,
le présent ou le futur au patient, tant à l’admission du patient qu’à sa sortie de l’hôpital ;
3.1.2 Le pharmacien doit faire preuve d’une vigilance renforcée dans la validation des
ordonnances hospitalière ou dérivées pouvant requérir un niveau d’information supérieur
compte tenu de la rareté des cas, des caractéristiques des traitements, du profil des
patients et de la diversité des prescripteurs ;
3.1.3 Le patient devrait désigner un pharmacien d’officine correspondant en relation avec le
pharmacien de l’établissement hospitalier qui l’aura pris en charge et initié le traitement
dispensé ultérieurement en secteur ambulatoire;
3.1.4 Le pharmacien choisi comme référent par le patient sortant de l’hôpital devrait participer
à des réunions de concertation (pluridisciplinaire ou non) avec les pharmaciens
hospitaliers en vue de favoriser la connaissance réciproque et la coordination ultérieure
des soins ;
3.1.5 Le pharmacien devrait contribuer à l’élaboration d’éventuels protocoles personnalisés
avec les pharmaciens et médecins des secteurs hospitalier, ambulatoire et médico social,
afin d’assurer la sécurité et l’efficacité des traitements ;
3.1.6 Le pharmacien devrait demander aux praticiens hospitaliers et devrait pouvoir accéder de
façon motivée aux données personnelles requises (biométrie, biologie) pour la validation
subséquente des traitements et l’élaboration des conseils requis et de ceux qu’il doit
relayer ;
3.1.7 Compte tenu d’un état parfois limité des connaissances sur la sécurité à long terme de
certains médicaments innovants, le pharmacien d’officine devrait suivre spécifiquement
le patient traité, en lien avec les praticiens hospitaliers et ambulatoires impliqués ;
3.1.8 Le pharmacien peut être amené à suivre le patient considéré avec une attention
particulière en lien avec le pharmacien hospitalier et le médecin, que ce soit dans le cadre
ou non d’un plan de gestion des risques, pour le suivi de médicaments à marge
thérapeutique étroite notamment ;
3.1.9 Le pharmacien devrait, selon les besoins de la population qu’il dessert, participer à des
réseaux de soins dédiés en vue d’accroître son degré d’information et sa capacité à la
coopération interprofessionnelle, au profit de la qualité et de l’efficience des soins ;
3.1.10 Le pharmacien doit participer de façon active à la pharmacovigilance (§ 16).
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3.2. SUR LES EXTENSIONS DE L’ACTE DE DISPENSATION
Considérant que la loi française et ses textes d’applications ont confié de nouvelles missions au
pharmacien d’officine ; que certaines de ces missions constituent une extension naturelle du
processus de dispensation du médicament, laquelle dispensation suppose que les exigences
précitées auront été satisfaites,
3.2.1. Le pharmacien peut, dans les conditions fixées par la réglementation et selon un
protocole local établi avec le médecin concerné, procéder au renouvellement de
délivrance pour un patient chronique stabilisé ;
3.2.2. Dans le cas d’un tel renouvellement des traitements, le pharmacien doit veiller à la bonne
application du protocole et poser toute question nécessaire à la sécurité du soin et à la
pertinence des conseils ;
3.2.3. Le pharmacien peut, dans les conditions fixées par la réglementation et selon un
protocole local établi avec le médecin concerné, procéder à l’adaptation posologique des
traitements concernés ;
3.2.4. Dans le cas d’une telle adaptation posologique des traitements, le pharmacien doit veiller
à la bonne application du protocole, disposer des informations requises (biologie, etc.) et
poser toute question nécessaire à la sécurité du soin et à la pertinence de ses conseils ;
3.2.5. Le pharmacien peut procéder à un entretien pour bilan individuel de médication afin de
prévenir les risques induits par une consommation excessive ou irrationnelle par le
patient ;
3.2.6. Le pharmacien peut proposer un examen de la pharmacie familiale afin de conseiller la
destruction des produits périmés ou dangereux dont la détention ne serait plus justifiée et
dont la destruction contrôlée s’impose ;
3.2.7. Le pharmacien peut proposer au patient un entretien pharmaceutique visant à établir ou
confirmer les précautions nécessaires à la bonne compréhension, administration et
observance du ou des traitements prescrits ;
3.2.8. Le pharmacien peut proposer au patient un entretien pharmaceutique visant à établir ou
confirmer les précautions nécessaires à la bonne compréhension, administration et
observance du ou des traitements qui auront été substitués à celui ou à ceux prescrits ;
3.2.9. En toute hypothèse, avec l’accord du patient, le pharmacien doit signaler au médecin
l’éventuel non-observance détectée chez le patient (plainte d’état, fréquence anormale des
délivrances subséquentes, retour de médicaments non utilisés) ;
3.2.10. En toute hypothèse, avec l’accord du patient, le pharmacien doit sans délai fournir au
médecin toute information technique ou clinique pouvant intéresser le diagnostic ou la
prescription afin d’assurer la qualité, la sécurité et l’efficacité des traitements ;
3.2.11. Le pharmacien peut vérifier et discuter l’application des consensus scientifiques
intéressant la prise en charge médicamenteuse d’une maladie, notamment ceux relatifs à
la maîtrise des indications et des contre-indications des médicaments ;
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3.3. SUR LE SUIVI DU PATIENT POSTÉRIEUREMENT À LA DISPENSATION
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3.4. SUR LES RELATIONS AVEC LES AUTRES PROFESSIONNELS DE SANTÉ
Considérant que, dans ses rapports avec ses confrères et autres professionnels de santé, le
pharmacien est tenu à des obligations déontologiques propres à garantir la qualité des relations
interprofessionnelles au profit du patient et de l’efficience du système de soins,
3.4.1. Lors de son installation le pharmacien devrait, à titre individuel ou dans le cadre
d’organisations ad hoc, prendre contact avec les médecins pour convenir notamment de
méthodes de travail, d’échange et de communication (SMS, courriel, téléphone, etc.) ;
3.4.2. Le pharmacien devrait participer à des réunions d’échanges pluridisciplinaires (revues de
morbi-mortalité, de Résumés des Caractéristiques des Produits (RCP) visant au
développement de la connaissance confraternelle, des compétences et de la qualité des
soins ;
3.4.3. Le pharmacien devrait notamment développer ses compétences permettant le partage
dûment motivé et structuré, avec le médecin, de données de santé nécessaires à la
validation de l’ordonnance et/ou à la qualité des conseils ;
3.4.4. Le pharmacien devrait informer le prescripteur de la nature du conseil qu’il est amené à
donner au patient en cas d’acte de substitution de médicaments, ou en cas de choix d’un
médicament sur la base d’une prescription en DCI, voire lui communiquer un formulaire ;
3.4.5. Le pharmacien doit s’abstenir de formuler un diagnostic sur la maladie au traitement de
laquelle il est amené à contribuer, même lorsque la réglementation l’autorise à la pratique
en officine ou à domicile de tests d’orientation diagnostique rapide ;
3.4.6. Le pharmacien doit orienter le patient vers le médecin traitant ou vers un praticien
qualifié pour toute question dépassant sa compétence, afin de sécuriser le parcours de
soins et favoriser la communication interprofessionnelle ;
3.4.7. Le pharmacien ne doit pas solliciter de clientèle ni développer des relations coopératives
avec les autres professionnels de santé dans un but qui ne serait pas strictement la qualité
de la prévention ou des soins, ou de leur organisation technique ;
3.4.8. Dans la mesure de sa compétence, le pharmacien doit spécialement veiller, dans l’intérêt
du médecin autant que du patient, à l’absence de risques iatrogènes et, en cas de risques
supposé ou avéré, doit immédiatement rapporter ceux-ci au prescripteur ;
3.4.9. En cas de risques iatrogènes résultant de la pluralité de prescripteurs, le pharmacien doit
signaler les risques au médecin traitant choisi par le patient, et doit à défaut prévenir de
façon documentée et avec tact le dernier prescripteur du risque créé ;
3.4.10. Le pharmacien doit veiller au maintien de la confiance du patient en son prescripteur,
particulièrement dans l’hypothèse où la validation de l’ordonnance médicale requiert des
questionnements et peut aboutir à une modification, voire à un refus de délivrance ;
3.4.11. En cas de constitution d’un dossier de suivi du patient selon la stratégie de traitement
envisagée, les indicateurs de suivi de routine en pharmacie et la périodicité d’évaluation
de l’action doivent être déterminés par le médecin traitant ;
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3.5. SUR LA PROTECTION DES DONNÉES DE SANTÉ DES PATIENTS
Considérant la nécessité de concilier l’accès impératif à certaines données de santé pour assurer
la dispensation du médicament, avec la protection nécessaire tant de l’intimité des patients que
des données de santé individuelle que les patients acceptent de communiquer,
3.5.1. Le pharmacien doit respecter le secret professionnel dans et hors de l’officine, former
tous ses collaborateurs en la matière, et assurer la surveillance de leurs pratiques à cet
égard au sein de l’officine notamment ;
3.5.2. Le pharmacien et ses collaborateurs sont tenus au secret professionnel qui ne se limite pas
aux données de santé mais s’étend à l’ensemble de la vie privée du patient en ses aspects
individuels et sociaux ;
3.5.3. Le pharmacien doit dans l’officine disposer d’un espace de confidentialité permettant des
échanges approfondis avec le patient et éventuellement ses proches, dans des conditions
garantissant la qualité et la confidentialité de ceux-ci ;
3.5.4. Le pharmacien doit s’assurer de la due déclaration ou de l’autorisation préalable par
l’autorité administrative compétente, des bases de données personnelles qu’il est amené à
documenter, partager et utiliser avec l’accord du patient ;
3.5.5. Le pharmacien doit s’assurer de la sécurité des systèmes d’information stockant et traitant
des données personnelles ou permettant de les communiquer à distance, ainsi que de la
mise à jour des logiciels de sécurité adéquats ;
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3.7. SUR LA CONTRIBUTION À LA PHARMACOVIGILANCE ET AUX ALERTES
SANITAIRES
Considérant l’état évolutif des connaissances quant aux médicaments, ainsi que l’impératif de
sécurité des personnes et de confiance publique dans tant l’exercice des professionnels de santé,
que dans le circuit du médicament (de sa conception à sa dispensation),
Considérant que la DGS a souhaité limiter le champ de la contribution académique à la
dispensation du médicament, mais sachant que les obligations du pharmacien en matière de
vigilance s’étendent aux dispositifs médicaux et autres produits de santé,
3.7.1. Le pharmacien doit procéder à la notification d’effets indésirables supposés imputables à
tout médicament conformément à ses obligations en matière de pharmacovigilance ;
3.7.2. Le pharmacien doit disposer du système du Dossier Pharmaceutique pour recevoir les
alertes sanitaires nationales ;
3.7.3. Le pharmacien doit, en cas d’alerte ou de retrait de lot, informer avec tact les patients ou
toute personne faisant appel à ses compétences professionnelles ;
3.7.4. Le pharmacien devrait procéder lui-même à un contrôle de situation de nature à justifier
une notification de pharmacovigilance ou une alerte sanitaire, en sus des constats ou
présomptions qui auront pu lui être rapportés par ses collaborateurs ;
3.7.5. Le pharmacien doit, par un entretien approprié et confidentiel, s’assurer des éléments
factuels ou supposés susceptibles d’alerte ou de notification vers les autorités
compétentes ;
3.7.6. Le pharmacien devrait, en cas de notification ou d’alerte sanitaire, conserver la mémoire
des faits et circonstances ayant pu la justifier, ainsi que des mesures qu’il aura pu
prendre ;
Considérant que la dispensation de médicaments ou d’autres produits de santé peut dans certains
cas donner lieu à réclamation du patient ou de ses ayant-droits pour des motifs de pertinence, de
sécurité ou de qualité des services ou produits notamment,
3.8.1. Le pharmacien doit mettre en place une procédure de management du risque qui inclue
l’enregistrement des circonstances et motifs de ses décisions et actes en officine ou au
domicile du patient pouvant donner lieu à réclamation ;
3.8.2. Le pharmacien doit mettre en place une procédure d’assurance-qualité permettant
notamment le respect des périmètres de compétence de ses collaborateurs, d’identifier
nominativement les auteurs des validations de l’ordonnance ;
3.8.3. Le pharmacien doit mettre en place une procédure d’assurance qualité permettant la
conformité et le management qualité de l’organisation officinale et des actes
professionnels ;
3.8.4. Toute situation d’exception motivant une dérogation par le pharmacien aux lois et
règlements applicables dans l’intérêt du patient, doit donner lieu à un enregistrement
permettant de circonstancier, motiver, tracer et justifier son action ;
3.8.5. Tout enregistrement réalisé, nécessairement sous l’autorité du pharmacien, devrait
rapporter outre les dates, circonstances et motifs, l’identité des parties impliquées, que ce
soit de façon certaine ou seulement supposée ;
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3.8.6. Le pharmacien devrait conserver l’enregistrement dans les délais du droit civil, compte-
tenu des durées potentiellement longues de consolidation des dommages d’origine
iatrogène ;
3.8.7. Le pharmacien peut suivre la procédure de l’opinion pharmaceutique et du dossier de
suivi pharmaco-thérapeutique pour conserver la mémoire des circonstances de ses décisions.
Considérant les risques pour les patients et pour la santé publique, de l’existence voire de la
circulation de médicaments périmés, mal conservés ou même contrefaits en dehors du réseau
pharmaceutique ou de pharmacies familiales bien gérées,
3.9.1. Le pharmacien doit préserver l’intégrité du réseau de distribution en refusant la reprise de
médicaments même d’apparence intacte dans leur conditionnement d’origine scellé ;
3.9.2. Le pharmacien ne peut accepter de retour de médicament même d’apparence intacte que
pour une finalité explicite de destruction au titre de médicament non utilisé et non
utilisable ;
3.9.3. Le pharmacien doit faire procéder de façon tracée à la destruction des médicaments non
utilisés, dans les strictes conditions fixées par la loi ;
3.9.4. Les médicaments non utilisés ou partiellement utilisés relevant de la qualification de
DASRI doivent être collectés et détruits selon les procédures dédiées.
________________
- des systèmes d’information pour l’aide à la décision dans le cadre de la dispensation des
médicaments et du suivi des patients, dont notamment le dossier pharmaceutique ;
Ce concept doit en effet rassembler, et faire converger, l’ensemble des professionnels de santé
dans la recherche de cohérence et d’efficience de l’action sur tous les territoires, pour réaliser
notre ambition nationale du meilleur soin pour tous.
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COMPOSITION DU GROUPE DE TRAVAIL
Alain ASTIER
Gilles AULAGNER
Jean CALOP
Christian-Eric MAUFFRÉ
Raphaël MOREAU
Avec la participation de :
Agnès ARTIGES
Jean-Pierre FOUCHER
Liens d’intérêts :
Les membres du groupe de travail déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en lien avec le
présent rapport.
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BIBLIOGRAPHIE
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Rapport Bonnes pratiques de dispensation VF Séance 6.11.2013 & Conseil 27.11.2013 30/31
Secrétariat général : 4 avenue de l’Observatoire - 75270 Paris Cedex 06
Tél : +33 (0)1 43 25 54 49 Fax : +33 (0)1 43 29 45 85 Courriel : info@acadpharm.org
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