Marketing Bancaire 2
Marketing Bancaire 2
Marketing Bancaire 2
Thème
Année 2021/2022
Remerciements
Remerciements
.
Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance à notre
directrice de mémoire, docteur MADENE Nassera. Nous la
remercions de nous avoir encadrés, et conseillés.
Nous adressons nos sincères remerciements à tous les
intervenants et toutes les personnes qui par leurs paroles,
leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidé nos
réflexions et ont accepté de nous rencontrer et de répondre à
nos questions durant nos recherches.
-
BADR: Banque d’Agriculture et de Développement Rural
BDC: Bon De Caisse
BDL : Banque de Développement Local
Introduction générale………………………………………………...………..….1
Chapitre 1 : Marketing bancaire et son évolution
Introduction ……………………………………......................................................................2
Section 1: Généralités sur le marketing……………………………………………….…..…......2
Introduction………………………………………………………………...…....31
Section 1 : Aperçu des nouvelles technologies de l’information et de communication
(NTIC)……………………………………………………………………..…………................32
1. Définition des technologies de l’information et de communications…………………….…….32
2. Les caractéristiques de nouvelles technologies de l’information et de
communication…………………………………………………………………….….........……34
3. Historique des technologies de l’information et de communication……………………………35
Section 2: L’intégration des nouvelles technologies de l’information et de communication
dans les banques…………………………………………………..……………………………37
1. Les principales technologies d’information et de communication adoptées par le secteur
bancaire ………………...............................................................................................................37
2. Les avantages de l’adoption des nouvelles technologies d’information et de communication dans
le secteur bancaire………..………………..……………………………………………………42
Sommaire
Conclusion………………………….…………………………………….…....53
Introduction………………………………………………………………...…....60
Section 1 : La politique globale de l’entreprise : Crédit Populaire d’Algérie « CPA
»…………………………………………..……………………………………………………..61
1. Présentation de l’organisme d’accueil (Crédit Populaire d’Algérie)…………………………...61
2. La démarche marketing du Crédit Populaire d’Algérie………… ...…………………………...67
Conclusion générale…………………………………....……….........................99
Introduction générale
2
Chapitre 1
Le marketing bancaire et son évolution
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
Introduction :
Notre époque a connu l’émergence et la progression de concepts nouveaux, le marketing
entre autres. Ce dernier est considéré comme l’un des traits les plus distinctifs de cette ère. Il
est partout et tout le temps dans notre vie, il a infiltré tous les domaines passant des biens et
services aux associations et partis politiques, il touche même aux personnes et aux idées.
Le secteur bancaire, à l’image des autres secteurs, n’en a pas été moins pénétré, mais avant de
vanter les métiers du marketing et d’énumérer ses exploits au sein des banques, il serait
opportun de connaitre ce qu’est le marketing bancaire et de passer en revue les étapes de son
avènement en banque. Pour répondre à ces deux préoccupations nous adopterons une démarche
progressive dans le temps.
Dans ce chapitre nous nous intéresserons, dans un premier temps, à l’apparition du
marketing des services qui sera développé dans cette section en l’apparition et l’avancement du
marketing dans la banque. Ensuite, nous procéderons dans une deuxième section à la mise au
point d’un plan marketing ainsi que ses outils.
2
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
Ces définitions mettent l’accent sur le caractère intangible du service en l’opposant aux biens matériels.
4. Définition du marketing :
Il existe de très nombreuses définitions du marketing mais toute repose sur l’idée que la
production n’est plus une fine en soi, mais un moyen pour satisfaire les besoins de la
KOTLER (P) « Le marketing est un processus social et managérial qui permet à des
d’obtenir ce dont elles ont besoins. Et d’en retirer de la satisfaction ». Dans le contexte plus
1
ARMSTRONG (G) et KOTLER (P) : « principes de marketing. 10éme édition », Paris, 2010, p06
2 Ibid. p02
3
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
4. Emergence et développement du marketing bancaire :
Dérégulation, concurrence accrue mais aussi modification des activités et des couts
d’exploitation face à une clientèle plus exigeante mieux formée et informée. La conquête de
nouvelles clientèles est un véritable défi que doivent relever les banques dans un contexte
concurrentiel.
Le marketing bancaire, devenu au fil des années un véritable marketing des services, a connu
une progression tout aussi remarquable dans son esprit que dans la structuration de son contenu.
Depuis quelques années, la banque cherche à prendre réellement en considération les goûts et
les besoins des consommateurs financiers. Ainsi, on définit le Marketing Bancaire comme étant
Les définitions du marketing impliquent de reconnaitre que la production n’est plus une fin en
soi, mais un moyen au service de la satisfaction des besoins de la clientèle qui devient la
actuelle, des caractéristiques déterminantes pour le choix du marketing à mettre en œuvre. Face
marketing bancaire, devenu au fil des années un marketing des services, a lui aussi connu une
progression remarquable tant dans son esprit que dans la structuration de ses contenus.
3
KOTLER, P. KELLER, k, Dubois, B et Manceau, D. « marketing et management », 12éme édition, Paris, 2006, p06
4
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
3.1.1 L’intangibilité : le service ne peut être perçu sens réellement avant l’achat, il doit
être testé, essayé pour être apprécié et le jugement du consommateur sera plus subjectif
qu’objectif.
Services orienté vers le corps Services orientés vers des biens possédés
Actions tangibles des personnes santé, transport de :transport de maintenance, nettoyages etc.
passagers, restaurations, etc.
Actions Services orientés vers l’esprit Services orientés vers des actifs immatériels ;
banque, services juridiques comptable, etc.
intangibles des personnes : éducation,
communication, culture; etc.
Source: Sylvie De Coussergues «gestion de la banque» 7éme édition, Paris, 2001, p.36
En analysant les combinaisons, on s’aperçoit que plus un service est intangible, plus il est difficile
d’utiliser les outils standards du marketing développés au départ pour les seuls produits.
4
EIGLIER, P. LEANGEARD. E « servuction : le marketing des services » Mc Graw-Will, Paris, 1991, p44
5
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
3.1.2 L’inséparabilité : alors qu’un produit est fabriqué puis vendu et ensuite consommé, le
service est d’abord vendu puis produit et consommé simultanément.
L’inséparabilité est une notion qui a été développée pour les services destinés au
grand public. Cette caractéristique s’applique également aux services industriels,
car le client va juger un tout.
6
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
3.1.3 L’hétérogénéité : elle traduit une différence potentielle entre deux transactions successive
7
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
3.1.3 La périssabilité : les services ne peuvent pas être produits à l’avance et conservés. Ils
ont un caractère non stockable.
8
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
Aux quatre caractéristiques majeures (intangibilité, inséparabilité, hétérogénéité et la
périssabilité) spécifiques au secteur financier peuvent être ajoutées:
Trop réticentes à son introduction, au début, ces dernières ont fini contraintes par les
changements qui ont bouleversé leur environnement, et fragilisé leur position envers leurs
clients et fournisseurs à adopter pleinement le marketing dans leur démarche et à appliquer ses
préceptes à la lettre. Cette apparition du marketing dans la banque fût favorisée par:
9
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
banque. Les clients, les produits, la zone géographiques et la technologie sont les quatre
variables structurant le champ des stratégies bancaires.5
4.1 La clientèle:
La dimension clientèle comporte un nombre variable d’élément selon la segmentation du
marché constitué de particuliers, d’entreprises, d’organismes publics et d’institutions
financières. Il s’agit des deux premiers types de clientèles qui peuvent faire l’objet d’une
segmentation.
La dimension produit traduit la représentation de l’activité bancaire comme une activité multi-
produit. Chaque gamme de produit correspond à une fonction, un type d’usage et à un ou
plusieurs segments de clientèle.6
- Les prestations de services à valeur ajoutée comme la mise en relation. Des clients dans lecadre
d’échange d’informations, de fond sou de titres.
- Les prestations de services à valeur ajoutée comme la mise en relation. Des clients dans le
cadre d’échange d’informations, de fonds ou de titres.
4.3 La technologie :
Le concept de technologie est pris dans le sens le plus large, ce qui permet d’intégrer en fait la
5
VOLGIER, E, « management stratégique des services : du diagnostic à la mise en œuvre
d’une stratégie de service ». Edition Dunod, paris, 2004, p.78
6SCHLASSET.M-P ET VERNIMMEN.P « Gestion bancaire nouvelles méthode et
pratiques» édition Dalloz, paris, 1974, p.95
10
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
nature des moyens de production et de distribution à ce niveau. La dimension technologique
affecte toutes les autres dimensions définissant le champ stratégique par l’influence qu’elle a
sur la commercialisation et sur l’acheminement des produits et services proposés. Un même
produit peut être distribué via des technologies ou des canaux différents.
Le marketing a un rôle fondamental à jouer en orientant les institutions vers un choix pertinents
pour l’avenir et en contribuant à l’organisation de structures commerciale permettant de gérer
convenablement l’ensemble des forces de la distribution.
Dans les schémas les plus détaillé de la décision d’achat, l’observateur peut identifier au
moins cinq phases distinctes : la reconnaissance d’un besoin, la recherche d’informations,
l’évolution de solutions, la décision d’achat et l’évaluation post achat.
Recherche d’informations
Décision d’achat
Mais tous les types d’achat n’obéissent pas nécessairement à une logique aussi complexe,
11
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
Certains achats sont impulsifs ou routiniers, d’autre sont réfléchis.7
Par exemple, le choix d’une banque est opéré de façon très différente par : le touriste à la
recherche d’un guichet de change pour ses devises lors d’un séjour à l’étranger, le client : qui
veut effectuer un retrait d’espèces dans un DAB et le futur acquéreur d’un logement enquête de
financement. Après avoir présenté les caractéristiques et déterminants des phases préalables à
l’achat, l’accent sera mis sur les particularités relatives à l’achat des services bancaires.
La recherche d’informations peut être définie comme une activation motivée de connaissances
stockées en mémoire ou comme l’acquisition d’information au sein de l’environnement. Cette
recherche peut donc être interne (en mémoire) et / ou externe (dans l’environnement).
7ERIC LAMARQUE ET MONNIQUE ZOLLINGER « marketing de la stratégie de la banque », 4éme édition, Paris,
2004, p.62
12
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
a. La recherche interne
C’est elle qui est d’abord activée, juste après la reconnaissance du besoin. Cette
recherche porte en fait sur la mémoire à long terme dans laquelle le consommateur tend à
répertorier toutes mes informations pertinentes pour le sujet traité. Cette recherche de
connaissance dépend des qualités de l’individu. Pour un premier achat, le manque d’expérience
limite la possession de connaissances précises pour les achats fréquents.
b. La recherche externe
Quand la recherche interne ne donne pas satisfaction au consommateur, celui-ci s’engage dans
une recherche externe qui est appelée recherche préalable à l’achat. Mais ce n’est pas la seule
forme de recherche externe, car il existe aussi la recherche permanente dans laquelle
l’acquisition d’information est opérée régulièrement sans être dictée par un besoin d’achat, à
l’instar des amateurs d’automobile qui consultent et achètent régulièrement des revues
spécialisées.
La première motivation de la recherche préalable à l’achat est le désir d’effectuer les meilleurs
choix de consommation. De même, la recherche permanente vise à développer une
connaissance de base qui pourra être utilisée pour une éventuelle décision future.
Mais la motivation essentielle de la recherche permanente est le plaisir tiré de l’information.
Cela joue pour l’automobile, les vêtements, les ordinateurs, etc.
La recherche externe est souvent très limitée. En fait, elle dépend largement du processus de
décision mis en œuvre. Pour les achats complexes, la recherche est importante : elle porte sur
un grand nombre d’attributs du produit, utilise nombreuses sources externes d’informations
externes. Elle consomme donc peu de temps. Pour les décisions habituelles, la recherche externe
est quasi inexistante.
13
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
disponible et les différences perçues entre les offres.
- Le risque encouru si une erreur est commise : par exemple, le
risque, financier notamment, qui est lié à la nature de l’achat,
à son caractère durable ou non.
L’information semble jouer un rôle important à tous les stades du processus d’achat dans le
cas des services bancaires.
Marketing direct
Décision d’achat Information contractuelle Communication personnelle
Evaluation post achat Information continue Publicité dans les médias de
masse
a. La complexité de l’évaluation
L’évaluation des solutions alternatives peut s’avérer très complexe, par exemple pour
14
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
les produits ou services à prix élevé. Dans ce cas, quatre problèmes peuvent apparaitre.
Parmi les très nombreux critères possibles, le consommateur n’en retient que quelques-
uns, soit rationnels, soit hédonistiques. Par exemple, le consommateur peut choisir une banque
selon la proximité les horaires d’ouverture, les conditions de prêt ou le standing de l’enseigne,
l’apparence et le confort de l’agence, etc.
La présélection des offres conduit à la définition d’un ensemble d’offres entre les quelles le
consommateur opérera son choix. Cet ensemble, appelé « ensemble évoqué »9, est de taille très
variable selon la nature des produits ou services.
Il s’agit de juger les performances de chacune des offres de l’ensemble évoqué au regard de
chacun des critères par manque de temps, d’énergie et d’information, le consommateur utilise
souvent des raccourcis pour les produits, un prix bas peut être interprété comme un indice de
mauvaise qualité, pour les services, l’apparence immobilière et mobilière ainsi que la tenue du
personnel peuvent servir d’indicateurs.
e. Le choix d’une règle de décision
Celui-ci peut être effectué dans une logique compensatoire ou non, selon les attentes et les
priorités du consommateur. Dans les méthodes non compensatoires, la faiblesse d’une offre
au regard d’un critère ne peut être compensée par un autre critère. Dans les méthodes
compensatoires, la meilleure moyenne est recherchée.
9SYLVIE DE COUSSERGUES, GAUTIER BORDEAUX, THOMAS PERAN, « Gestion de la banque » 8éme édition, Paris,
2004, p.33
15
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
conséquences de l’achat et a l’incertitude qui l’entoure. Les conséquences peuvent être définies
comme le degré d’importance et/ou le danger des résultats issus de toute décision du consommateur
et l’incertitude, comme la possibilité subjective de réalisation de ces conséquences.
Le développement de l’étude du risque perçu a révélé cinq types de risques selon la nature des
conséquences : risque financier, de performance, physique, social ou psychologique.10
De plus, les services sont choisis essentiellement à partir d’attributs qui ne sont, le plus souvent,
utilisables qu’après un premier achat et non dans la phase préalable au premier
15
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
choix, le plus difficile à effectuer.11
La fidélité à un fournisseur est non seulement explicable par le faible éventail de substituts mais
aussi par les coûts de changement, qui sont nombreux.
- Une clientèle cible est un segment de clientèle avec lequel la banque souhaite
prioritairement entretenir des relations commerciales. Les divers segments de
clientèle ne présentent par tous les mêmes attraits et dans le choix des cibles,
plusieurs facteurs entrent en ligne de compte.
- Le métier exercé par la banque. En fonction du ou des métiers qu’elle a choisi
d’exercer, donc des ressources dont elle s’est dotée, une banque sélectionnera les
clientèles cibles. La banque sans réseau ne retiendra pas les mêmes cibles
11
« Gestion de la banque » SYLVIE DE COUSSERGUES, GAUTIER BORDEAUX,
THOMAS PERAN, Op.cit. p 17
16
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
que la banque à réseau, une prestigieuse banque d’investissement étrangère
démarcher a plus aisément la clientèle des grandes entreprises multinationales
(clientèle corporate) qu’une banque domestique.
- La taille et le potentiel de la clientèle cible. Le segment de clientèle doit, en
premier lieu, présenter une taille suffisante pour pouvoir y réaliser un chiffre
d’affaires significatif mais, plus encore, le potentiel du segment, c'est-à-dire son
aptitude à engendrer aujourd’hui ou demain une forte demande, importe.
- La relation banque client perdurant sur le long terme, tout client (étudiant, petite
entreprise) peut au cours du temps devenir un important consommateur de
produits bancaires.
- La rentabilité. L’impératif de rentabilité est au cœur de tous les plans de
marketing. Les clientèles cibles doivent être solvables c'est-à-dire en mesure de
payer le prix des services qu’elles demandent. Le contrôle de gestion joue un rôle
majeur lorsqu’il est en mesure de déterminer la rentabilité d’un client donné ou
d’un segment de clientèle.
- La situation concurrentielle du segment. Les segments de clientèle à taille,
potentiel et rentabilité élevés sont bien évidemment recherchés par tous et leur
pénétration est difficile. De même, les forces concurrentielles exercées par des
produits de substitutions ou par certains clients peuvent limiter l’attraction d’un
segment.
Le contrôle des résultats 12est l’étape ultime mais obligatoire d’un plan de marketing, il s’agit
en effet de s’assurer que le plan est réalisé dans les délais assignés, c'est-à-dire comparer à
chaque phase du cheminement les objectifs et résultats.
Toute divergence entre objectifs et réalisations doit être analysée afin de mettre en évidence les
causes de l’écart.
Cause interne du fait d’une erreur d’appréciation sur les besoins du marché, sur les moyens à
mettre en œuvre ou sur le calendrier retenu.
L’analyse d’écart conduit à un réexamen des objectifs. C’est une opération délicate s’il est
nécessaire de modifier la politique marketing car les services opérationnels font toujours preuve
d’une certaine inertie face à une réorientation de la politique commerciale.
12
MONIQUE ZOLLINGER, ERIC LAMARQUE . « Marketing et stratégie de la banque » ,5éme édition, paris, 2008.
13
MONIQUE ZOLLINGER, ERIC LAMARQUE . « Marketing et stratégie de la banque » Op.cit. p.21
18
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
et ce, de par leur influence, définissent, contrôlent et modifient.
- La participation des clients à la réalisation de services, cependant l’homme de
marketing bancaire doit cesser de penser au client à partir des produits «
conception purement commerciale» que la banque propose (plusieurs échecs
constatés en Europe) ou d’une optique essentiellement technique mais comme de
véritables facteurs du « marketing-mix » destinés à satisfaire les besoins décelés
auprès de la clientèle cible choisie.
Aujourd’hui un bon placement pour être apprécié de la clientèle doit être paré de trois vertus :
la liquidité la sécurité et le rendement. Le rôle de la politique de produits consiste en fait à
réaliser une adéquation maximale de la production bancaire aux besoins exprimés par les
consommateurs cibles, de ce fait la politique du produit est un élément très important de la
politique de marketing: elle concerne la création de nouveaux produits, l’entretien des produits
existants.14
La création de nouveaux produits bancaire est nécessaire pour les satisfaire, des produits
nouveaux sont susceptibles d’attirer vers la banque une clientèle nouvelle. La mise au point de
nouveau produits bancaires utilise deux voies qui ne sont pas exclusive l’une de l’autre. Elle est
bien conditionnée par l’état de la technologie.
L’analyse des besoins de la clientèle dans le domaine monétaire et financier conduit à distinguer
des besoins de nature différente et il s’agit alors de concevoir les produits qui satisferont le
mieux ces besoins, parmi les besoins on notera : le besoin de transaction d’où des produits
comme le chèque, les avis de prélèvement,…
Le besoin de précaution : c'est-à-dire le besoin de constituer une épargne comme les comptes
sur livrets, bon de caisse,…
Besoin de trésorerie : d’où des produits comme le prêt personnel, crédit-bail et autre. Besoin de
financement à court, moyen et long terme : d’où les différents types de crédit. Besoin de gestion
de valeurs mobilières.
14
SYLVIE DE GOUSSERGUES, GAUTIER BOURDEAUX, HEGAR GABTENI « gestion de la banque, tous les principes et
outils à connaitre » 9éme édition, paris, 2020, p.20
19
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
Besoin en conseil et assistance : cette approche tient également compte des motivations
psychologiques des clients : recherche de la sécurité, de l’anonymat, de la rentabilité. Le besoin
d’épargne en liquide pour un particulier peut s’analyser soit comme le désir de profiter
d’opportunités d’achats soit comme une crainte de l’avenir.
2.1.4 La technologie:
Il est clair que l’état de la technologie conditionne au même titre que le besoin ou le client du
produit bancaire. L’innovation technologique en effet donne naissance à de nouveaux produits,
notamment lorsqu’elle se développe dans le domaine des télécommunications citons quelques
exemples de produits bancaires dont la création est liée à l’état de la technologie : les carte
bancaires, la télé-compensation, les distributeurs automatique de billets et autres. L’impact de
la technologie se fait de plusieurs façons:
15
Ibid. p.22
20
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
phase d’entretien la qualité des produits doit être maintenue, les produits bancaires ne sont pas
sujets à l’usure matérielle.16
D’autres prix sont fixés à l’échelon de la profession bancaire, après entente entre les principaux
établissements de crédit, ainsi les taux d’intérêt débiteurs. La connaissance des couts des
principaux produits bancaires est relativement récente, pour expliquer ce rôle mineur, il faut
tout d’abord souligner les liens étroits qui existent entre la politique monétaire et les tarifs
pratiqués pour les produits bancaires.
Le cout des crédits : les banques peuvent librement fixer les taux d’intérêt débiteurs facturés à
la clientèle sous réserve de ne pas dépasser le plafond d’utilisation fixé par la loi. L’envol
des taux d’intérêt a donner naissance à la bonification afin de développer la stratégie
16
MICHEL BADOC, ELODIE TROUILLARD « Les essentielles de la banque et de la finance 3éme édition, Paris,
2013.p.55
21
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
commerciale à cet effet, les banques adoptent leurs conditions aux demandes de la clientèle
(taux fixes, taux variable etc.) des conditions de banque doivent être de vigueurs.
Les jours de valeur : autre aspect des conditions de banque les jours de valeurs sont liés au
fonctionnement de comptes et non aux opérations de crédit. Comme les taux d’intérêt les
jours de valeur, se négocient entre banques et clients.
Des développements précédents, il en ressort que dans la relation banque/client, l’aspect prix
prend d’avantage d’importante : simplification des barèmes, transparence, taux et commissions
compétitifs sont des moyens adéquats pour fidéliser la clientèle de demain.
La distribution est marquée par l’exclusivité traditionnelle du circuit que constitue le réseau
d’agence de chaque établissement. La politique de distribution est élaborée selon trois éléments:
22
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
L’optimisation du rapport client/point de vente : il correspond à une stratégie intensive
en matière de distribution, il s’agit en effet d’arrêter l’arrosage en un point de vente pour
faire venir un nombre accru de clients aux agences.
L’optimisation du rapport ressources/clients : afin d’optimiser se rapport, une politique
marketing intensive dans les agences doit compléter la stratégie de distribution
également intensive, il ne s’agit plus de développer le nombre de clients mais
d’avantager les ressources que ces clients apportent.
Cependant, les méthodes de distributions tendent à ce modifier, les techniques actuelles sont
devenues plus proches du conseil de gestion informatisé, de ce fait, elle est affectée par la
diversification de nouvelles technologies.
Développement du libre-service DAB/GAB (serveurs automatiques de billets)
23
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
argent.
La communication interne vise en premier lieu à assurer une bonne circulation de l’information
au sein de la banque. La communication interne doit faire savoir à tous les membres de la
banque les objectifs retenus par la direction générale, les moyens mis en œuvre pour atteindre
ces objectifs, les points forts et les points faibles de l’entreprise.
La banque, fonctionnement et stratégies : tout le personnel de la banque, quel que soit son
niveau hiérarchique doit être informé de façon claire et concise sur la stratégie de
développement. Toutefois, il ne suffit pas d’informer, plutôt il faut faire adhérer le personnel
aux objectifs fixés et développer le sentiment d’appartenance au groupe et de partager les
mêmes valeurs avec les autres membres de ce groupe. Cette culture d’entreprise peut renforcer
l’efficacité économique et la cohésion sociale de la banque.
Clients ;
Fournisseurs;
Actionnaires;
Pouvoirs publics ;
Associations;
De ce fait, il faut éviter l’éclatement de l’image institutionnelle de la banque et d’avoir une
image unique et cohérente pour tout l’environnement. Selon ‘Brochant Lendrevie’ on
distingue deux niveaux de communication en l’occurrence : la communication corporate c'est-
à-dire que l’entreprise communique sur elle-même, ses valeurs, ses hommes, son know how.
Le second niveau est : la communication commerciale, que l’entreprise communique sur ses
activités (produits et services).
24
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
La publicité de notoriété : elle vise à faire connaitre le nom de la banque dans le public. Se
traduit par un sigle (logotype) marquant le fait d’appartenance au secteur bancaire.17
La publicité de l’image de marque : elle vient compléter la publicité de notoriété. Non
seulement le public connait la banque mais aussi il perçoit d’une certaine façon la relation
qu’il a ou qu’il pourrait avec la banque et ce, à travers ses produits, son circuit dedistribution,
sa clientèle, etc. tout un tas de facteurs sont donc ressentis par la clientèle actuelle ou
potentielle. La clientèle se détermine souvent en fonction de l’image de
17
AUDIGIER, G. « marketing et action commerciale » 4éme édition, paris, 2005,p.66
25
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
marque. La banque va s’efforcer d’avoir une «bonne image».
La publicité est individuelle lorsqu’elle s’adresse à un client particulier. Elle est établie soit
par un démarcheur, soit par un publipostage. Cette méthode est particulièrement appropriée
dans la banque, notamment lors que le support publicitaire (lettre personnalisé, dépliant…)
est ajouter au relevé de compte. La publicité individuelle est retenue pour la promotion des
produits nouveaux ou existants, notamment si les produits sont destinés à un segment de
clientèle définit.
B. La compagne de publicité :
Comme dans les entreprises industrielles et commerciales la compagne publicitaire ne s’articule
que sur quatre éléments:
- L’élaboration du message;
26
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
D. Le marketing direct:
De plus en plus, l’entreprise désire entrer en relations directement avec son client par le biais
de mailing personnalisés ou d’appels téléphoniques. Le client est ainsi directement contacté et
interrogé sur sa situation financière, ses besoins, ses projets etc. Le marketing direct utilise soit
le propre ficher clientèle de la banque soit des fichiers de prospects que des sociétés spécialisées
(banques de données) peuvent fournir à la demande.
Les critères de réussite d’un marketing direct : l’entreprise doit obéir à trois critères appeler
communément «triangulation»18. Celle-ci se présente comme suit:
18
BADOC.M « l’essentiel du marketing bancaire et de l’assurance » paris, octobre 2007,p.35
27
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
19
Document fournis par la chargée clients de la CPA.
20
BADOC.M ET TROUILLAUD.E « l’essentiel du marketing bancaire et de l’assurance » paris, 2007, p.09
28
Chapitre 1:Le marketing bancaire et son évolution
réponses adaptées à contribuer à améliorer sensiblement le taux des satisfactions de la clientèle
A savoir :21
L’optique technicienne, longtemps prépondérante dans les banques
Conclusion :
Le marketing bancaire, devenu au fil des années une variable marketing de service, a connu
une progression tout aussi remarquable dans son esprit que dans la structure de son contenu. Face à
une concurrence plus forte que jamais, de son côté le marketing a évolué pour suivre cette avancée
et répondre aux besoins des entreprises. Il prend la concurrence comme composante primordiale qui
intervient dans les stratégies d’entreprises.
Pour les banques, le marketing est donc apparu pour répondre à la spécificité du secteur bancaire,
en développant des objectifs stratégiques et surtout les réalisés.
21
Document fournis par la chargée clients de la CPA.
29
Chapitre 2
Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur
bancaire
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
Introduction
La place des TIC dans les organisations devient aujourd’hui l’objet d’études ou d’analyses
fondamentales et variées. On peut désormais avoir une certaine régression ou bien un
ralentissement relativement au développement de ce phénomène qui n’est plus «nouveau».
Par TIC, nous admettons la technologie qui s’intéresse à l’internet, l’extranet, aussi bien que les
outils d’aide à la décision, bases de données et outils ainsi les outils de communication internes
et externes. Bien sûr, on trouve tous ces outils dans le secteur bancaire dont le but est de stocker
et traiter l’information.
Les TIC sont l’une des conséquences de l’invention de l’ordinateur qui est devenu aujourd’hui
indispensable pour l’exécution de certaines tâches. Ces technologies qui permettent d’offrir des
services aussi performants que diversifiés ont abondamment contribué à la mondialisation de
l’économie et à l’internationalisation des échanges.
Dans ce chapitre, qui est divisé en deux sections, nous tenterons de comprendre, dans la
première section, une généralité sur les TIC en essayant de les définir, d’évoquer leur évolution
ainsi que leurs caractéristiques. La deuxième section nous montrera l’intégration des nouvelles
technologies de l’information et de communication dans les banques ainsi que leurs impacts.
31
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
Dans cette section nous allons mettre en évidence une idée générale des « TIC »,
Les TIC regroupent donc un ensemble d’appareils nécessaires pour manipuler l’information et
plus particulièrement des ordinateurs et des programmes nécessaires pour : convertir, stocker,
gérer, transmettre et retrouver l’information. Ces technologies peuvent être répertoriées en trois
domaines distincts:
Le «hors réseau» ou «offline» il concerne des applications qui ne dépendent pas d’un réseau
c'est-à-dire que le te traitement et la diffusion des informations se fait à travers de nouveaux
supports qui sont soit électroniques ou magnétiques tel que le CD ROM, les disquettes
l’hypertexte...etc.
1
http/ : www.eivp.paris/dptmanagment/sites/tic/partie1.php. Consulté le 20/05/2022, Département Management
De l’école des ingénieurs de la ville de Paris, publié 27/03/2022
32
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
satellite et ce en temps réel.
1.3 La communication :
La communication est l’échange d’informations et d’idées entre deux ou plusieurs
personnes. Ce transfert d’informations, d’idées et d’instructions entre ces personnes, rend la
communication comme un pilier pour diriger l’entreprise. C’est la manière dont l’information
circule dans l’entreprise qui se réalise à travers un réseau qui comporte au moins un émetteur,
un canal de transmission et un destinataire(le récepteur).
En tant que composante des TIC, les communications consistent à transmettre des informations
d’un lieu à un autre, c'est-à-dire la distance par courue va être faible.
2
SAIM TAHAR « l’impact des technologies de l’information et de la communication TIC, dans la fonction
Ressources humaine (FRH) » mémoire de magister en management des entreprises, Tlemcen, 2007,p.24
33
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
2. Les caractéristiques des nouvelles technologies de l’information et de la
communication:
L’adaptation des TIC, notamment dans les entreprises, engendre une modification
évidente dans la gestion de la formation. Cette dernière est caractérisée par:3
2.1 La dématérialisation:
C’est la conséquence directe des technologies numériques qui ont permis ces dernières
années de dépasser la simple numérisation du texte pour autoriser aujourd’hui la
dématérialisation physique du son et de l’image. Cette caractéristique facilite le transport et la
diffusion de l’information.
2.3. L’accessibilité:
L’information est plus facilement accessible dans la mesure où l’utilisation des
technologies d’internet sur le post d’utilisateur, conduit à une homogénéisation del’ergonomie
des applications informatiques. Aussi elles permettent un accès beaucoup plus aisé à
l’information dans la mesure ou l’obtention d’une information ne dépend plus uniquement de
relation informelle ou de procédures internes, l’information est donc dans le système
d’information de l’entreprise.
3
CHAPRON,B. « évaluation des systèmes d’information pour une optimisation du management des forces de
vente » glossaire , paris, 2006,p.23
34
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
2.6 L’interactivité de l’information:
Cette caractéristique est fondamentale dans la mesure où elle implique des mutations
profondes du rôle de l’utilisateur final dans la manipulation de l’information contrairement aux
vagues précédentes d’informations, la technologie n’introduit plus des comportements passifs de
l’utilisateur, mais au contraire une démarche active pour accéder à l’information.
3.1 L’ordinateur:
L’invention de l’ordinateur constitue un élément important dans l’évolution des TIC. En
effet l’ordinateur a permis l’automatisation des calculs qui s’est faite par le biais de lacarte
et du ruban perforés. La 1ère génération d’ordinateur a été marquée par le passage à
l’électronique5, la 2ème génération voit le jour grâce à l’invention du transistor qui fonctionnait
avec un système de circuit imprimé, dans la 3ème génération ce dernier est remplacé par le circuit
intégré. La 4ème génération des ordinateurs est née grâce à la mise au point des microprocesseurs
qui ont entrainés une miniaturisation des composants de l’ordinateur.
3.2 Les logiciels:
Le développement des logiciels a permis le développement des langages de programmation, le
développement des systèmes d’exploitation et le développement des logiciels d’application.
- Dans les années 1960, si le téléphone a été perçu comme un signe de confort, sa fonction
sociale n’a été prise en compte que beaucoup plus tard et sa vocation d’outil de
35
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
- communication ne s’est que lentement dégagée pour passer en suite au premier plan.
- En 1971 Le logiciel de courrier électronique a été créé suivi des premières connections
international en 1973.
Les débuts d’internet se situent dans les années 80, mais c’est dans les années 1990 que
l’autoroute de l’information est parachevée dans le monde. L’année 1994 est l’année de
l’explosion d’internet avec le World Wide Web (WWW) chez les utilisateurs aussi bien les
personnes physiques ou morales.
La clé USB, le disque dur externe, le CD-ROM sont l’état actuel des avancées
technologique dans le domaine de l’audiovisuel, elles ont été précédées par de nombreuses
inventions allant du: système télégraphique à l’enregistrement magnétique.
6
C.LOVELOCK et D.LAPERT « marketing des services : stratégie, outils, management » paris, 1996.p.33
36
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
Dans cette section nous allons mettre en avant les principales nouvelles
technologies adoptées par le secteur bancaire, ainsi que les avantages que les
« TIC » impliquent.
Les nouvelles technologies sont très utilisées dans le secteur bancaire notamment dans la
télécommunication, les moyens de paiement et dans la fonction principale de service par la
banque à distance.
b. Le fax :
7
MADOUR KARIMA ET TIZA ZAHIA « le degré d’intégration des NTIC dans la PME et PMI algériennes le cas de la
wilaya de Tizi-Ouzou » mémoire de master, 2013/2014, p.40
37
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
b. L’intranet:
L’intranet bancaire est le système d’information commun qui relie et qui partage
l’ensemble des employés d’une même banque, aussi bien au niveau du siège que sur la totalité
de son réseau d’agences. C’est l’ensemble des applications et des informations bureautiques et
de télécommunication au service du fonctionnement interne de la banque.
c. L’extranet:
C’est une extension du système d’information d’une banque. C’est un réseau
informatique privé permettant à une banque d’échanger et de partager de manière sécurisée
des
Informations avec ses partenaires (clients, d’autres banques, etc..). Il est basé aussi sur les
mêmes protocoles que l’internet.
8
https:// Slideplayer.fr/slide/3094391/ , Punto Lando, publié le 02/10/2020
Consulté le 22/05/2022
38
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
1.2.1 La télé-compensation:
La télé-compensation désigne l’ensemble des traitements électroniques, informatiques
et télématiques qui sont nécessaire à la gestion des transactions et de transferts de fonds
monétaires. Le système de télé-compensation repose sur certains principes qui sont les suivants
:9
9
REGINE BONHOMME , MYRIAM ROUSILLE « introduction au droit bancaire » 11éme édition , paris, 2019, p41
39
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
Il existe plusieurs types de cartes qui exercent les fonctions suivantes:
- Un instrument de paiement pour effectuer des achats et services sur les terminaux de
paiement électroniques (TPE) installées au niveau des commerçants affiliés aux réseaux
bancaires.
- Un instrument de retrait de billets dans les DAB connectés aux réseaux mon étiques
interbancaires.
- Un instrument de crédit qui donne à son titulaire la possibilité d’effectuer des achats à
paiement différé précédent.
- Le télépaiement par internet.
En effet, la carte bancaire est un moyen à la fois sur et pratique de fournir au commerçant
les informations sur son compte bancaire et de prouver son identité par rapport à ce compte. Le
commerçant dispose d’un TPV (terminal point de vente) qui permet de vérifier que le client /
consommateur a tapé le bon code secret ou code PIN (personale identification number) et qu’il
est donc bien le possesseur de la carte.
Pour ce qui est du traitement automatique des contrats, le gestionnaire des cartes procède à la
saisie des contrats. Cela se fait à l’aide d’un logiciel mis en place par la direction des moyens
de paiement. Un fichier commande de carte est généré par le logiciel. Le fichier est transmis
par l’agence vers le serveur monétique de la direction des moyens de paiement.
10
REGINE BONHOMME , MYRIAM ROUSILLE « introduction au droit bancaire »op cité P.42
40
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
La carte de débit : c’est une carte de paiement qui différentes options de gestion au choix du
porteur : débit direct, retardé, paiement ou retrait simple en DAB, à utilisation nationale ou
internationale, etc.
La carte de retrait : permet à son titulaire uniquement le retrait de fonds dans les DAB.
La carte de crédit : elle offre des services proches de ceux de la carte bancaire : paiement sur
terminaux en magasin, retrait simple dans les GAB.
Les paiements par carte sur internet : ce type de paiement est le plus récent actuellement, il
s’agit de possibilité d’émettre des paiements sécurisés en ligne. Il consiste en l’envoi d’un formulaire
contenant le numéro de la carte bancaire de l’acheteur.
C’est un instrument de paiement qui permet de régler des achats d’un faible montant présenté
par une carte équipée d’une puce électronique. Cet outil est alimenté en unités qui correspondent
à une somme d’argent créditée par le titulaire et rechargeable à l’aide de sa carte bancaire. Le
fonctionnement du porte-monnaie électronique est effectué dans un terminal de paiement par la
validation de l’autorisation de débit. C’est un moyen de paiement anonyme car il ne dispose
pas d’un code secret, contrairement à la carte bancaire, ainsi la valeur de l’achat est prélevée du
montant disponible sur le porte-monnaie électronique et non pas du compte bancaire, comme
c’est le cas pour la carte de paiement. Aujourd’hui, le système de porte-monnaie électronique
est inclus sur la plupart des cartes bancaires. Il suffit juste au titulaire de demander l’activation
de ce service à sa banque. Nous pouvons retrouver aussi ce moyen présenté sous forme d’une
clé USB, cette forme permet de régler des paiements des achats sur internet en toute sécurité
après avoir connecté la clé à l’ordinateur personnel.
Guichets automatiques de billets (GAB): les GAB sont des appareils automatiques. Ils sont
aménagés à l’intérieur des agences et ils permettent aux clients d’effectuer eux même leurs opérations
bancaires (retrait d’argent, consultation de compte, commande de chéquier) à l’aide de sa cartebancaire
et de son code confidentiel.
11
DOMINIQUE RAMBURE « les systèmes de paiement » paris , 2005,p.36
41
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
Les distributeurs automatiques de billets (DAB) : les DAB sont des appareils automatiques
permettant à la clientèle d’effectuer des retraits d’espèces. Ils sont installées par l’établissement
de crédit, les centres de chèques postaux (CCP) ou par les grands émetteurs de cartes (grandes
boutiques, etc.) qui permettent aux clients de retirer des sommes d’argent de leurs comptes à
l’aide d’une carte bancaire et d’un code confidentiel.
Le terminal de paiement électronique (TPE) : un terminal de paiement électronique (aussi
appelé TPE) est un appareil électronique capable de lire les données d’une carte bancaire,
d’enregistrer une transaction, et de communiquer avec un serveur d’authentification à distance.
Il assure ainsi un traitement à la fois sécurisé, rapide et performant des transactions de paiement.
Pour utiliser un TPE, un commerçant doit passer un contrat avec sa banque par lequel est fixés
un montant maximal de transaction au-dessus duquel une autorisation est obligatoire, ainsi que
le montant que la banque prélèvera comme commission sur chaque d’un paiement effectué. Ce
type d’appareil présente plusieurs avantages notamment : de la sécurité, une utilisation facile, non
encombrant, un gain de temps, moyen de paiement moderne et efficace et accepte toutes les cartes
bancaires.
12
DOMINIQUE RAMBURE, « Les systèmes de paiement », paris ,2005,
42
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
ce qui lui donne le pouvoir d’augmenter le nombre de client et de répondre aux nouvelles demandes
provenant des différents espaces du monde.
Avantage de cout : pour la banque en ligne, l’avantage principal est le cout. En effet, si cette
dernière parvient à réaliser un plus grand pourcentage de ses transactions via internet, il existe
alors un énorme potentiel pour réduire ses couts, vue que la transaction unitaire par internet
coute beaucoup moins chère que celle faite par les autres canaux de distribution.
De même, le cout est minimisé par l’externalisation de la plupart des opérations bancaires,
dont la majorité peut être traité par internet, tout ceci avec des couts de l’internet supportés
par le client et non par la banque.
Complémentarité de la banque traditionnelle et la banque à distance ; ces nouveaux outils
sont introduits dans la banque dans la mesure où ils sont complémentaire aux agences. Lorsque
les agences bancaires ferment le soir, les jours fériés et le weekend, c’est la banque à distance
qui prend le relais.
Internet est un facteur structurant pour le système bancaire. La recherche d’économie d’échelle
provoque des partenariats entre les banques mais aussi avec des intervenants non bancaires.
Ainsi, l’internet devrait accélérer la restructuration du secteur bancaire et la rationalisation de
l’offre des services en ligne.
13
VIRGINIE GAVERE , « l’évolution du travail avec les nouvelles technologie de l’information et de la
communication » paris , 2002, p.28
43
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
2.1 L’informatisation et l’automatisation du secteur bancaire :
L’époque où les documents devaient être traités de manière répétitive et manuelle est
révolue depuis les années 70. Des systèmes capables de réaliser des millions d’opérations en
une journée ont été mis en place, grâce aux progrès techniques. Le système d’information (SI)
est un réseau complexe de relations structurées où interviennent comme, machine et procédures
qui a pour but d’engendrer des flux ordonnés d’informations pertinentes provenant de
différentes sources et destinées à servir de base aux décisions. Interconnectés dans le but de
l’acquisition, du stockage, de la structuration, de la gestion, du déplacement, du contrôle, de
l’affichage, de l’échange (transmission ou réception) de données sous forme de textes, d’image,
de sons et / ou, faisant intervenir du matériel ou des logiciels. 14
a. La fonction d’acquérir :
L’information recherchée peut provenir de l’entreprise même ou de son environnement
- Information interne : Ensemble de document, rapports, notes, etc., émis par les différents
services de l’entreprise qui constituent un important stock d’information disponible
c. La fonction de Traiter
Le traitement de l’information peut être défini comme une opération (reproduction, calcule
arithmétique et logique, classement) permettant de transformer des données en résultats. Les
traitements peuvent être faites par lots en temps différés, les données à traiter sont accumulées
pendant une période et traitées en une seule fois.
14
Article ELIAS AZZAM « L’impact des NTIC sur le MARKETING BANCAIRE », publié en 2007,p.5
44
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
c. La décision : Il traite aussi des informations concernant le futur, il donne le choix des
solutions dans la prise de décision, il est caractérisé par la pertinence.
Ainsi le lancement d’un réseau de banque technologique directe dont la prévision de retour
sur capitaux investis est supérieure à dix ans peut sembler irréaliste, aujourd’hui. La notion de
« Leadership » et le gain de part de marché pour le futur se substitue de plus en plus à celle de
vouloir réaliser du profit à moyen terme.
En second lieu, elle oblige pour certaines offres à réaliser une planification marketing à court
terme que dans le passé. En troisième lieu, elle entraîne les banques à adapter un concept de «
marketing créatique », dont la caractéristique est d’être plus opportuniste, rapide et créatif que
l’approche marketing traditionnel17.
Enfin lorsqu’il concerne la banque sur Internet, son but est autant tourné vers la nécessité de
convaincre les investisseurs par une croissance rapide que d’apporter une rentabilité rapide.
3.1.3 La concurrence:
Les perspectives prometteuses de gains futurs liés au marché de l’information
provoquent l’arrivée d’une concurrence accrue de la part d’acteurs diversifiés. Les banques
auront à faire face à une pénétration accélérée de professions liées à la grande distribution, à
l’informatique, aux logiciels, à la télécommunication, à la communication dans leur domaine
d’activité. Les orientations des préoccupations traditionnelles du marketing des banques s’en
trouvent modifiées.
16 Ibid p.16
17
Ibid p.17
46
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
Il leur faudra faire preuve d’ouverture en sachant proposer à la direction générale des
accords avec d’autres professions, indispensables pour pouvoir présenter des offres conjointes
fondées sur un mélange de compétences diversifiées.
Cette évolution n’est pas sans conséquences .Elle risque de contraindre les banquiers à élargir
la définition de leur métier et à davantage travailler en collaboration avec d’autres professions,
tant au niveau de la fabrication, que de la distribution des produits et services qu’ils veulent
commercialiser.
18
Collectif Démos, « Marketing mix ou mix marketing » paris,2008, p.49
47
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
b. Le prix :
Avec la poussée des nouvelles technologies la variable prix doit être reconsidéré en tenant
compte de l’éventuelle suppression d’intermédiaires et de, l’augmentation de la transparence
induite par l’émergence des marchés virtuels. Les comparaisons de tarifs sont immédiates, ce
qui rend possible de penser qu’il puisse y avoir un prix par destinataire. Le tarif se voit corrélé
à la valeur ajoutée perçue par la clientèle, plutôt qu’aux coûts de « fabrication » du produit. La
notion de prix psychologique lié à l’image, à l’influence de la communication au talent des
commerciaux se trouve profondément remise en question. Ce ne sont plus les distributeurs qui
fixent le prix. Dans des secteurs comme la grande distribution, l’immobilier et le voyage, ce
sont les internautes qui définissent leurs besoins ainsi que le prix qu’ils sont prêts à payer.
Ceci peut s’appliquer à la banque en transposant le concept de pool.
c. La distribution:
La distribution des produits et services bancaires connaîtra des mutations de taille.
L’utilisation des canaux virtuels présente, pour les banques des possibilités de conquérir,
gérer et fidéliser de nouveaux marchés.
Elle permet à celles qui sauraient proposer une offre créative ou un « savoir faire »originel
d’atteindre un marché international à des coûts devenus raisonnables. En changeant les lieux de
propositions et de transaction, elle modifie le rôle du réseau d’agences. Une adaptation
d’envergure des points de vente devient inévitable.
d. La communication :
La communication se verra contrainte à s’adapter aux nouvelles technologies .Une
communication mondiale se développera à travers de nouveaux supports permettant
La personnalisation et l’interactivité. Il appartient aux banques d’anticiper les changements
qu’elles peuvent entraîner. Un e- marketing plus proche du client et intégrant les évolutions
technologique est inéluctable. Il imposera de remplacer le « marketing mix » traditionnel par
une nouvelle harmonisation de variables plus pertinent es réagissant avec efficacité accrue sur
le comportement des clients.19
3.2 Le E-marketing:
Les banques ont subi une véritable révolution. Tout d’abord avec l’essor des réseaux de
19
Collectif démos, « Marketing mix ou mix marketing » op, cité p.51
48
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
distribution directs, le client n’a plus besoin de se déplacer dans son agence pour régler ses
opérations courantes, la personnalisation de la relation banque / client se trouve dans le fait
même d’opérer à domicile; la banque vient à la maison.
Face à ces mutations, le marketing des banques doit évoluer en devenant créatif, réactif et
interactif. Il lui faut savoir utiliser les nouvelles possibilités de l’information et de la
communication pour se rapprocher de chaque client, voire pour entrer dans son intimité La
banque, après avoir été la banque de tout le monde, devient la banque de chacun.
Chacune des quatre variables peut être considérée comme source autonome de développement
de nouvelles clientèles ou de nouvelles offres. Elles doivent être organisées et harmonisées entre
elles, de manière à obtenir la meilleure satisfaction du client dans le sens de la personnalisation
des produits et services.
20
STEPHANE TRUPHEME , « L’inbound Marketing » , 2éme édition,2021
49
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
3.2.2 Pour réussir, trois éléments deviennent indissociables, destinés à compléter la
variabletechnologique.
- Doter l’entreprise d’une réelle capacité d’adaptation par la meilleure connaissance de ses
clients et leurs besoins
- Renforcer l’image et la proximité de la marque, dans un objectif final d’augmentation du
chiffre et de la marge.
3.3 L’impact des nouvelles technologies sur la performance des banques algériennes:
Le développement de la technologie dans tous les secteurs économiques a amené les
autorités bancaires algériennes à investir progressivement dans les nouvelles technologies de
l’information et de communication (NTIC). Ces derniers sont des devenus des moyens
incontournables au développement de l’activité bancaire et en particulier l’amélioration et
modernisations du système de paiement.
21
STEPHANE TRUPHEME , « L’inbound Marketing » op cité p.53
50
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
Grace aux progrès technologique, les banques ont tendance à mettre au point de
nouveaux réseaux de paiement, particulièrement dans l’environnement de ligne et ce en vue
de promouvoir la gestion des paiements, le métier de base de la banque, de protéger les
utilisateurs contre des pertes indues, de maintenir la confiance dans le système de paiement et
de garantir que le système fonctionne de façon sûre et efficace.
En effet, dès l’année 2006, l’Algérie s’est engagé sur les plans techniques et financiers
avec la Banque Mondiale pour moderniser et dématérialiser son système de paiement, tout en
ayant recours aux connaissances étrangers afin de l’assister dans l’établissement du plan de la
mise en place de trois systèmes :
- Le système monétique
Les statistiques de la Banque d’Algérie de l’année 2013 et l’année 2014 ont démontré que la
mise en place et le fonctionnement des deux systèmes (le système de gros montant «ARTS» et
de télé-compensation «ATCI») ont prouvés leurs performances non obstat faible utilisation des
chèques dans les transactions commerciales. Cette faiblesse est due d’une part par le fait que la
culture du chèque n’est pas encore bien ancrée dans les «mœurs commerciales » et d’autre part
le marché informel constitue un obstacle majeur dans la réussite du projet de dématérialisation
des moyens de paiement.
51
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
- L’exécution des opérations qui concernent les paiements par virement d’un montant égal
ou supérieur à un million de dinars et des paiements d’un montant inférieur à un million de
dinars mais dont la clientèle des participants estime qu’ils sont urgents.
- D’exécuter les paiements, en temps réel, en toute sécurité grâce aux règlements
- En monnaie centrale, de façon irrévocable et à travers un système d’information hautement
sécurisé.
- D’assurer, par la constitution préalable de la provision, la stabilité financière et
laréductiondesrisquesderèglementsusceptiblesd’avoirunedimensionsystémique.
- De faciliter la circulation de la monnaie, permettant ainsi de renforcer l’efficacité de la
conduite de la politique monétaire.
22 http://www.bank-of-algeria.dz/pdf/intervention 21/03/2013.pdf
52
Chapitre 2 : Les nouvelles technologies de l’information et de
communication et leurs intégrations dans le secteur bancaire
3.3.3 La monétique:
Conclusion :
Les nouvelles technologies ont un impact très important sur les activités bancaires. En
effet, la banque est une industrie de services dont son succès repose sur les personnes, les
capitaux et les technologies d’information et de communication.
De plus, les nouvelles technologies accroissent la compétitivité des produits financiers et la
généralisation des réseaux favorise le développement financier.
De ce fait, grâce aux nouvelles technologies de communication, les banques sont aujourd’hui
capables de fournir un service24h/24 et 7j/7.
En outre, l’application des technologies d’information avancées a un impact décisif sur la
réduction des couts d’exploitation (frais administratifs, frais du personnel, frais de publicité
etc.) et par conséquent, l’optimisation de la rentabilité des banques.
23 http://www.bank-of-algeria.dz/pdf/intervention 21/03/2013.pdf
53
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du
Crédit Populaire d’Algérie «CPA »
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Introduction
Après avoir exposé les différents concepts théoriques de base sur le marketing, ses spécificités, ainsi que
les nouvelles technologies de l’information et de communication « tic »et leur impact sur l’activité bancaire
.le chapitre qui suit sera consacré au volet pratique de notre travail. La première section sera consacré à la
présentation de l’organisme d’accueil Crédit Populaire d’Algérie «CPA». Et la deuxième section a la
présentation de l’analyse des résultats du questionnaire effectués au client du «CPA».
60
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Dans cette section nous allons présenter le Crédit Populaire d’Algérie, ainsi que ses objectifs et ses missions.
Ensuite, nous allons expliquer la démarche marketing et méthodologique de l’enquête.
Quelques années après la création de la BNA, le système bancaire algériens à été renforcé par la mise en
place d'un autre intermédiaire financier bancaire, qui est le CPA, qui fut crée le 29 décembre 1966, c'est une
banque commerciale d'état, son siège sociale est situer au 02 boulevard amirouche Alger.
Bien qu'il puisse, au même titre que les autres banques, recevoir des dépôts de fonts et exécuter des opérations
financière avec toute personne physique ou morale.
Le CPA est spécialisé dès sa création, dans le financement des secteurs de l'artisanat, de l'hôtellerie de l'habitat
et de l'industrie.
www.cpa-bank.dz
61
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Le CPA à l'instar de ces confrères évoluait dans un cadre de planification centralisée et impérative, qui faisait
qu'il existait un système d'allocation centrale des ressources. Les modalités d'octroi et de gestion des crédits
obéissaient à des procédures administratives si non à des considérations politiques en dehors de toutelogique.
Commerciale et de tout critère de rentabilité financière au d'efficacité économique.
Le passage des banques Algériennes à l'autonomie a fait qu'elles se trouvaient doublement sollicitées par un
mouvement de mue d'une ampleur et d'une profondeur déjà appréciable.
Le crédit Populaire d'Algérie a ainsi engagé un programme de réorganisation profond de ses structures et de
ses méthodes.
La mise en place d'un réseau de distributeurs automatiques de billets dans les grands centres urbains et la carte
CPA VISA pour les paiements en devises, sont les premiers éléments d'une gamme de produits larges.
Le CPA a renforcé ses missions internationales. Les nouvelles dispositions relatives au commerce extérieur
confortent le rôle de la banque dans l'assistance des entreprises. En multipliant ses prises de participation à
l'étranger dans des banques ou des sociétés de trading et d'investissement.
Depuis 1966, en vertu de l'ordonnance relative à la gestion des capitaux marchands de l'Etat, les banques
publiques sont placées sous la tutelle du ministère des finances. Le capital social de la banque initialement fixé
à 15 millions DA a évolué comme suit :
Année Capital
1966 15 Million DA
62
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Source : http://www.cpa-bank.dz
A la lecture du tableau précédent, nous constatons une forte décroissance du capital social de
l’entreprise entre les années 80-95, qui pourrait etre expliquée par le caractère instable de
l’environnement politique du pays à cette époque-là.
Le crédit populaire algérien à la qualité de banque de dépôts et habilité à apporter ses concours financiers
aux professions libérales.
-En 1985, le CPA donne naissance à la BDL, par la session de 40 agence, le transfert de 550 employés de
cadre 8900comptes clientèle.
-En 1988, le CPA est devenue une entreprise publique économique par action, dont le capital est propriété
exclusive de l'Etat.
- En 1990, l'échelon intermédiaire entre la direction et les agences a été supprimé. Des Unités conçues
comme reproduction de la direction générale ont été remplacés par des Succursales.
- En 1992, les structures centrales ont été réorganisées par la création de la direction adjointe (DGA),
regroupe plusieurs directions centrale.
- En 1995, le CPA a adopté de nouveaux organismes d’exploitation visant à adopter l’architecture commerciale de la
banque à une économie de marché.
63
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
- Le 07 Avril 1997, le CPA a obtenu son agrément du Conseil de la Monnaie et du Crédit, par la loi sur la
monnaie et le crédit, devenant ainsi la deuxième banque en Algérie à être agréée après la Banque Nationale
d’Algérie (BNA).
1.4 Les fonctions et les objectifs des services du Crédit Populaire d’Algérie
Le CPA est définie par ses statu comme banque universelle, il a pour fonction le financement de l'économie et
de collecte des ressources, et de ce fait à une plus grand efficacité dans ses modes d'intervention.
Ainsi et pour avoir remplir convenablement ses fonctions, et pour répondre aux nouveaux besoins de marché,
la banque doit ouvrer à un redéployent de ses moyens humains et matériels et à l'amélioration de ses capacités,
pour ce faire elle doit :
- Satisfaire les clients par l'aptitude a offrir des produits et des services répondant à leurs besoins.
- Assurer un développement harmonieux de la banque dans les domaines d'activités qui la concernent.
- Améliorer et rendre plus efficace la gestion en vue d'assurer les mutations nécessaires.
- Gérer avec dynamisme la trésorerie de la banque (DA et Devise), les prises de participation au niveau
national et à l'étranger.
64
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
- Réunir tous les éléments nécessaires a l'étude et a l'appréciation de la demande de crédit du client.
- Mettre en place les crédits, les suivre et adresser des comptes rendus périodiques à la direction générale, à
la direction du contrôle et le suivi des engagements, inspection générale, D.E.G.C.
b. Le Service Contrôle :
Il est placé sous l'autorité du directeur d'agence et a pour but de rétablir l'auto contrôle de l'agence, ainsi, il
est charge de :
- S'assurer que toutes les opérations sont enregistrées et que toutes les pièces Justificatives sont réunies.
Elle est en étroite collaboration avec le chef d'agence et a pour mission d'appliquer le plan d'animation
commerciale de la banque. Son activité essentielle est de :
d. Le service administratif
Il est chargé de :
65
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
En outre, il est chargé de veiller au paiement à bonne date des impôts et des charges d'assurances, de la
maintenance du matériel de l'agence. Il est également charge de la gestion des imprimés et des fournitures de
bureau.
IL est chargé d'exécuter les opérations qui lient les clients nationaux avec leurs partenaires étrangers. A ce titre
il est chargé de :
- Rechercher en collaboration avec la division du commerce international des lignes de crédits extérieurs et
assister la clientèle dans le montage des dossiers Financiers.
- Elaborer des statistiques destinées à la hiérarchie et aux instances de contrôle des changes de la Banque
d'Algérie.
Sont les opérations comportant un mouvement d'espèce (des dinars et des devises) comme les retraits, les
versements, ou un quelconque mouvement de compte à compte (les virements), change de devises, ...etc.
66
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
en vue de leur escompte ou de leur encaissement et celui de leur présentation au débiteur pour recouvrement
ainsi que la mobilisation des crédits.
Cette stratégie a permis à la banque de maintenir une progression satisfaisante et régulière sur l’ensemble des
segments liés à l’économie nationale, ce qui s’est traduit par le fait que le CPA a conservé sa part de marché
en matière de crédit à l’économie à un taux de 13.9% à la fin de l’année 2017 en plus d’une diversification
de son portefeuille qui touche désormais des secteurs stratégiques comme la Pétrochimie, l’Industrie
automobile, la Pharmacie, les matériaux de construction, l’Hôtellerie et le Tourisme.
2.3 Proximité et diversification des offres
Les atouts que possède le Crédit Populaire d’Algérie en termes d’expérience et de savoirfaire lui ont permis
de lancer une politique de diversification de ses offres de services en se basant sur un travail de proximité en
direction de sa clientèle. Le lancement et la promotion de nouveaux produits, appuyés à une qualité de service
toujours plus performante, répondant aux désirs de la clientèle, font partie de la politique engagée par le CPA
pour fidéliser ses clients et gagner d’autres parts de marché.
2.4 Modernisation des moyens de paiement
Parmi les moyens mis en œuvre afin de fidéliser sa clientèle, le CPA a entrepris une modernisation de ses
moyens de paiement par la mise en place d’un système de paiement qui répond aux exigences des clients en
ce qui concerne la rapidité, la fiabilité des opérations et la sécurité des transactions effectuées par le
développement et l’amélioration des opérations de paiement en interbancaire ou en système de télé-
compensation.
Parmi les actions entreprises par le CPA dans ce sens, nous trouvons :61
- l’optimisation du E-banking : ce service est très sollicité par la clientèle et enregistre une progression
constante du nombre d’abonnés (+9.7% en 2017) ;
68
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
- la mise en place d’un nouveau canal de moyens de paiement via l’application sur Smart Phone « Mobile
Banking » ;
- la poursuite des travaux relatifs à la mise en place du nouveau service de traitement des ordres de virement
unitaire à distance ;
- le lancement de nouveau livret épargne électronique.
2.5 Développement et généralisation de la monétique
Dans le cadre de la modernisation et la généralisation de l’utilisation de la carte comme moyen de paiement
électronique, et afin de poursuivre les efforts engagés ces dernières années dans le but d’un meilleur service
offert à la clientèle par la sécurisation de leurs transactions bancaires, la diversification de la distribution
multicanaux de nouveaux produits et services, le CPA a engagé diverses actions :
- densification du réseau DAB/GAB ;
- renforcement du réseau d’acceptation TPE ;
- émission systématique de cartes de toute nature pour chaque ouverture de compte ;
- amélioration de l’offre de cartes à l’international (programme MasterCard notamment la carte Platinium,
déploiement de la carte CIB Corpor@te);
- intégration de nouveau Web marchands ;
- prise en charge des plateformes E-commerce.
2.6 Des filiales et des participations dans des sociétés
Le portefeuille « filiales et participations » du CPA est assez important, aussi bien sur le plan participation que
sur le plan de sa structure. Ainsi, la banque à participé à : 62
Quant aux filiales, elles sont au nombre de trente (30), dont vingt-cinq (25) en Algérie Neuf (09) sociétés
interbancaires de prestation de service ;
- Trois (03) participations dans le secteur bancaire et financier (ARESBANK, BAMIC, et PFCA/FMA)
- Une participation dans le secteur de négoce (Méditrade, société dissoute et en cours de liquidation).
La sécurité financière et le contrôle sont devenus l’épine dorsale de toute institution financière, en particulier
celles ayant le volume d’activité intense comme le CPA, ce dernier n’a de cesse de renforcer ses capacités
dans ce domaine et de les moderniser pour être dans les normes en contrôle permanent et en contrôle de
conformité. Dans ce cadre, le système de contrôle a été déployé et élargi à d’autres entités et de nouvelles
lois et réglementations ont été intégrées. Il en va de même pour l’intensification de la lutte contre le
blanchiment d’argent qui a connu une réelle prise en charge avec l’échange d’informations, et la coopération
avec les organismes nationaux et internationaux et le déploiement -en cours- de la solution informatique de
filtrage.
Enfin, il y a lieu de noter que l’inspection générale vient de relancer l’activité concernant le contrôle des
structures centrales.
Rien ne peut se faire sans une ressource humaine ayant reçu une formation optimale : la banque CPA s’est
investie dans une politique des ressources humaines ayant pour objectifs :
- D’assurer le remplacement des personnels ayant fait valoir leurs droits à la retraite ;
70
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
- D’intégrer des ressources et compétences nouvelles nécessaires à l’encadrement de certains métiers de la
banque ;
- De promouvoir les compétences disponibles.
Le CPA a pris en compte la fonction gestion des carrières et le renforcement des effectifs tout en veillant au
rajeunissement des compétences.
Cette politique de la ressource humaine s’est traduite en 2017 par l’augmentation du nombre de collaborateurs
qui ont rejoint la banque. Durant la même année, le CPA a entamé la 1ère phase de la migration du SIRH
(Système d’Information de la Ressource Humaine.
2.9 Une banque citoyenne
Même si le CPA, comme toute entreprise, est soucieux de la rentabilité de ses structures, il n’oublie pas non
plus sa mission sociétale qui en fait une banque citoyenne par excellence grâce à ses nombreuses actions en
direction de la société civile en sponsorisant diverses activités et manifestations culturelles, sportives,
scientifiques et économiques.
Le sondage est l’étude quantitative la plus utilisée en marketing. Cette méthode consiste
à recueillir les informations nécessaires à la prise de décision auprès d’un groupe de
personnes représentatif de la population. Elle peut s’avérer très difficile vu sa grande
consommation de temps et d’argent. Pour réaliser ce genre d’enquête nous utilisons un
questionnaire.
Pour notre présent travail, nous avons utilisé l’enquête par sondage qui peut être défini comme « une enquête
effectuée sur un sous-ensemble ou échantillon d’une population dont on veut connaitre les caractéristiques
ou opinions sur un sujet donné en interrogeant qu’un nombre limité de ses membres.
1.1 Les objectifs de l’enquête
Les principaux objectifs de notre enquête sont les suivants :
Comprendre les attentes des clients, ainsi que leur degré de satisfaction des services proposés par la CPA.
Evaluer le niveau de qualité de service offert ainsi que le support physique de la CPA : l’accueil, les
réclamations…etc.
Evaluer la relation entre le client et la banque.
71
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
1.2 L’objet de l’enquête :
Toute recherche doit être fondée sur une problématique. De même, le sujet d’étude est obligatoirement
soumis à un questionnement de ses implications et de ses postulats. Par définition, une problématique est « la
formulation d’une question centrale concernant ce qui pose problème dans le sujets traité ».
Afin de répondre à notre problématique qui est « comment aboutir à la satisfaction des clients et parvenir à
leur fidélisation ainsi que l’impact des nouvelles technologie sur le service bancaire ? » nous avons choisi
d’élaborer un questionnaire aux clients de le CPA.
1.3 Le choix de l’approche :
En ce qui concerne notre étude, une analyse qualitative s’avère la plus appropriée pour l’étude de degré de
satisfaction et de la fidélisation de la clientèle à travers les techniques développés par la CPA, avec un
traitement statistique (quantitative).
1.4 Les éléments de l’échantillonnage :
On commence par délimiter la base de sondage qui correspond à la population concernée par l’étude de
marché, c'est-à-dire, qui répond aux caractéristiques fixées par l’étude. cette base est constituée de la liste
des individus possédant les caractéristiques que l’on veut étudier, puis on doit choisir notre échantillon .
Pour bien comprendre l’échantillonnage, on expliquera les éléments constituants cette méthode :
1.4.1 La notion de la population mère et d’échantillon :
Échantillon. Ce dernier est censé être représentatif, c’est-à-dire que l’ont doit y trouver les caractéristiques
principales de la population à étudier.
Un échantillon est composé d’un sous-ensemble d’individus, appartenant à la population mère, c’est sur cette
partie de population que pourront se faire les observations et les mesures. Nous avons opté pour un échantillon
ciblé qui peut être défini comme « un groupe de personnes présentant les mêmes caractéristiques que la
population de base à étudier» La population mère dans le cadre de notre enquête, l’univers étudié comprend
les clients (particuliers et professionnels) de la CPA.
72
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
se déroulera le travail de recherche pratique, dans l’objectif méthodologique de répondre aux interrogations
et apporter des éléments de solutions, qui mèneront vers des recommandations.
Le questionnaire est composé d’une fiche signalétique pour nous permettre d’avoir un aperçu sur les clients
de la CPA, suivi d’une série de questions dont la majorité est fermée. Pour élaborer un bon questionnaire il est
nécessaire de:
Les questions à choix multiple (QCM) : Dans ce type de questions, le chargé d’études fournit un choix de
réponses et les répondants doivent en sélectionner une ou plusieurs.
Les questions à choix unique : Dans ce type de question, le chargé d’études fournit un choix de réponses
et les répondants doivent en sélectionner une seule réponse.
Les questions dichotomiques : Une question dichotomique ne propose qu’une alternative pour la réponse :
oui ou non.
73
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
1.5.4 Le mode et la période d’administration du questionnaire :
Pour recueillir les informations lors d’une enquête, on a généralement recours aux différents modes de
communication.
Le mode d’administration est choisi en fonction de différents critères, le cout, la rapidité d’obtention et la
fiabilité des réponses, la longueur du questionnaire, la nature des questions ainsi que la dispersion des
personnes interrogées.
Notre choix s’est porté sur le mode d’administration en ligne en raison de la crise sanitaire (COVID 19).
L’enquête a duré quatre semaines, une semaine pour la rédaction du questionnaire, deux semaines pour la
collecte des réponses et une semaine pour le traitement et l’interprétation des résultats.
2.Analyse et interprétation des résultats:
Une fois les questionnaires sont remplis, centralisés et vérifiés. Une fois ce travail achevé, il va falloir
procéder par deux étapes d’analyse :
Pour le traitement de notre enquête, nous avons fait recours à l’utilisation des tableaux Excel. Concernant
notre traitement, nous l’avons répartie en deux méthodes:
Le tri plat :
Consiste à présenter question par question les résultats obtenus pour chacune des modalités des réponses.
Le tri croisé:
A pour objectif de mettre en évidence des relations entre deux variables analysées simultanément.
La détermination de la démarche de l’étude est une étape essentielle dans l’analyse des
actions de fidélisations adoptées par la CPA, car elle dépend de la réussite ou l’échec de
notre enquête.
Dans cette sous-section, nous allons présenter nos résultats d’analyse effectuée lors du questionnaire.
Nous avonsproposé un questionnaire comportant 18 questions à un échantillonaléatoirede100 personnes et
nous ont donné les résultats qui suit:
74
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
De1 an à3ans 28 28
De3ans à6ans 42 42
Plusde 6ans 25 25
Total 100 100%
La plus grande partie des clients sondés soit 42% se situe dans la tranche de« 3ans à 6ans »28 % sont des
clients de « 1 an à 3ans », en suite nous avons 25% dans la tranche de plus de 6anset enfin 5%avec la tranche
de moins d’un an.
75
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
2. La qualité d’accueil client :
Effectifs Pourcentage
Désignation
Trèssatisfaisant 40 40
Satisfaisant 52 52
Insatisfaisant 8 8
Total 100 100%
On remarque que les clients de la CPA sont satisfaits à 52%, tandis que 40% sont très satisfait de leurs
accueils, et 8% insatisfait.
76
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
L’objectif est de savoir qu’est ce qui a poussé les clients à choisir la CPA comme banque
D’après les résultats la qualité des services représentent le critère le plus motivant dans le choix de la
banque avec 27%, ensuite viendra le respect des lois avec 25 % suivis des produits adaptés aux besoins
de la clientèle avec 23% et enfin avec 19% nous avons la notoriété et image, et recommandation
clientavec6%.
77
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
L’objectif est de voir, si les clients de la CPA ont une bonne maitrise de TIC
Dans cette banque, la maitrise des TIC est jugée bonne pour 45%des clients, excellente a28%et est
considérée moyenne pour 22% et aucune maitrise pour 5%.
78
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
On peut donc dire que la maitrise des TIC est plutôt bonne.
Tableau n°05 : échantillon sur l’importance d’utilisation des TIC quant aux choix de la banque
Désignation Effectifs Pourcentage
Oui 65 65
Non 35 35
Total 100 100%
Figure n°5 : échantillon sur l’importance d’utilisation des TIC quant aux choix de la banque
Le résultat nous montre que 65% affirme que l’utilisation des TIC est importante quant au choix de la
banque, tandis que 35% semble ne pas être intéressé par ce paramètre.
79
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
6. Les moyens utilisés pour accéder à l’information
L’objectif est de connaitre le moyen le plus utilisé par le client pour accéder à l’information
80
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Le moyen le plus utilisés dans la banque CPA afin d’accéder à l’information est la visite à l’agence
avec 52%, ensuite viendra le bouche à oreille avec un taux de 30% et enfin l’appel téléphonique avec 10%
et site internet avec8%.Tandis que le mail et SMS c’est 0%.
L’objectif est de tester les connaissances des clients envers le service de l’agence.
81
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Nous constatons que 38% des enquêtés ont ouvert un compte au sein de la CPA, 30% font des opérations
de retrait, 19% font des opérations de versement, 9% sont venus pour conseil et informations, et les 4%
parmi les enquêtés sont venus pour faire des réclamations.
8. Les supports avec qui les clients ont pris connaissance de l’existence de la CPA
L’objectif est de connaitre par quel moyen de communication les clients de la CPA ont pris connaissance
de la banque.
82
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Dans cette banque, le support ayant conduit à la connaissance de la CPA est le bouche à oreille avec
51%, ainsi que la TV avec 20% la presse avec 15% et 11% d’affichage et 3% dans une radio.
83
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Pour la CPA la communication est jugée bien présente avec 50% , pour 25% elle est très présente,
moyennement présente pour 18% et enfin, peu présente et inexistante avec 5% et 2%.
Les résultats nous montrent que la plupart des attentes des clients sont traités par la CPA d’une
manière (52% très bien ; 46 % bien) et peu des attentes sont négligés.
84
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
11. La mise à la disposition des clients d’un GAB
Le tableau ci-dessous nous montre si la banque CPA met un GAB à la disposition des clients.
Les résultats nous montrent que les clients de la CPA savent qu’elle dispose d’un GAB à la disposition
des clients à 85% et 15% ne savent pas.
85
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
12. Les opérations que les clients seraient prêts à faire en ligne et à distance :
L’objectif est de voir si les clients pourront s’adapter aux nouvelles formes d’opération.
86
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Nous constatons que 35% des clients de la CPA souhaiteraient déposer leur chèque en ligne,
suivis de 33% par ceux qui veulent la souscription d’un produit bancaire, 21% veulent effectuer des
virements en ligne, 8% avoir un rendez-vous avec le conseiller de clientèle, et enfin 3% ont opté pour
autre réponse.
L’objectif est de voir si les clients de la CPA sont fidèles à leur banque.
Tableau n°13 : Représentation de l’échantillon qui a l’intention d’aller chez d’autres banques.
Désignation Effectifs Pourcentage
Oui 4 4
Non 96 96
Total 100 100%
Figure n°13: Représentation de l’échantillon qui a l’intention d’aller chez d’autres banques.
Les résultats nous montrent que 96% des clients CPA ne souhaitent pas aller chez d’autre banque
et sont satisfait des offres et qualité de service de cette dernière contrairement à4% qui ont répondus oui
ce qui peut s’expliquer par des raisons de sécurité (avoir 2compte afin de dispersés leur argent).
87
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
14. Les réclamations émises :
Nous remarquons que 50% des clients sont satisfaits du bon déroulement de leurs opérations, de
fait qu’ils n’ont jamais fait de réclamation. Il est conseillé à la CPA d’interpréter sur les40%, 9% et 1%
des clients mécontents du déroulement de leur transaction afin de créer une relation durable.
15. L’âge des clients :
Le tableau ci-dessous représente le nombre de réponse concernant l’âge des clients visés.
88
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Tableaun°15 : Répartition de l’échantillon par tranche d’âge.
La plus forte proportion de clients sondés soit 60% se situe dans la tranche d’âge « de 26 à 40ans », la
tranche d’âge « de 41 à 60 ans » est de 22% suivit de la tranche des clients les plus jeunes « de 18 à 25
ans » avec 11 % et enfin, la tranche d’âge des seniors « plus de 60 ans » avec seulement 7%. Nous
constatons que la proportion de clients actifs se situe dans l’intervalle de 26 à 40 ans et de 41 à 60 ans
avec 82%.
L’objectif est de voir est ce que les deux sexes sont attirés par les services de la banque.
89
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Tableau n°16 : Répartition de l’échantillon par sexe
90
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Tableau n°17: Répartition de l’échantillon par catégorie de client.
Selon les résultats obtenus ; nous remarquons que la plupart des clients sont de catégories particulière
de 56% à 44% de professionnels.
91
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Tableau n°18 : Le niveau du salaire des clients.
Dans cette banque nous remarquons que 53% des clients ont un salaire entre 25000 et 40000, 29
% perçoivent entre 40 000 et 60000 da, 6% touchent entre 60000 et 80 000da et 6% plus de 80000. On
peut donc distinguer, que la population a faible salaire s’oriente vers cette banque.
L’analyse bi variée :
Nous avons utilisé la manière bi variée qui consiste à analyser chacune des variables du
questionnaire en tenant compte de certaines autres variables
92
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Oui 10 1 5 1 1
7 2 5
Non 43 74 3 76 75
2
Sans 5 9 5 12 10
avis
Total 58 100 4 100 100
2
93
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Commentaire
Nous remarquons que les clients professionnels sondés sont ceux qui n’acceptent pas de
changer de banque par rapport aux clients particuliers, avec un écart de 2% seulement,
malgré une banque concurrente leurs propose un service meilleure. Cela est dû à leurs
degrés de fidélité envers la CPA.
Oui 4 74 36 8 79
3 6
Non 1 26 6 1 21
5 4
Total 5 100 42 1 100
8 0
0
94
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Commentaire
Nous remarquons que la CPA répond plus aux attentes des clients professionnels si en
comparant avec les particuliers. Ce là s’explique par le fait que les clients professionnels sont
moins exigeants par rapport aux particuliers.
Tableau n°21: Le croisement entre l’ancienneté des clients et les réclamations émises.
N % N % N % N %
Aucune 2 33 14 48 20 48 14 60 50
Une seule 2 33 12 42 20 48 6 26 40
De 2 à 6 2 33 3 10 2 4 2 9 9
Plus de 6 0 0 0 0 0 0 1 5 1
réclamatio
ns
Total 6 100% 29 100% 42 100% 100 100 100
%
95
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Figure n°21 : Le croisement entre l’ancienneté des clients et les réclamations émises.
Nous constatons que les clients ayant des relations de longue durée avec la CPA, font plus de
réclamations. Donc le client devient de plus en plus exigent d’où l’importance d’améliorer la
qualité de produits et services offerts par la CPA.
96
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Les résultats de l’enquête ont montrés que la majorité des clients sont satisfait de la prestation
de la CPA, le degré de satisfaction est très encourageant pour elle dans la fidélisation de ses
clients. En effet, elle utilise la qualité des produits et services comme un moyen important de
fidélisation car elle devient essentielle pour l’amélioration de la relation entre la banque et sa
clientèle.
La CPA a ainsi mis à la disposition de ses clients tous les moyens nécessaires qui répondent
à leurs attentes en matière de qualité de produit et de service, le respect des délais, qualité
d’accueil et la prise en charge de leurs réclamations. L’innovation en matière de gamme de
produit et service représente une fonction centrale de la banque, sa maitrise constitue un enjeu
primordial afin de les satisfaire et fidéliser ses clients. De ce fait, la plupart des clients satisfait
des produits et services de la CPA sont des clients fidèles. Sauf une exception pour ceux qui
veulent profiter d’une promotion ou tester les produits et services auprès d’une autre banque
concurrente.
Suggestions et recommandations :
Malgré ces résultats, il reste des lacunes que la CPA doit revoir. Certaine réponses des clients
illustrent des pistes d’améliorations que l’entreprise doit prendre en considération tel que :
l’innovation dans la gamme de produits et services de la banque, la rapidité dans l’exécution
des opérations. Etc. C’est pour cela, que nous suggérons a la CPA de :
Recruter plus de personnel au niveau de tous les services afin d’être disponible pour
la clientèle
Mettre en place un système de fidélisation qui englobe la stratégie, le programme et
technique de fidélisation permettent aux clients d’atteindre leurs besoins et d’avoir des
avantages, afin d’entretenir des relations à long terme avec les professionnels.
Développer les outils de communication en utilisant un système qui permettra de
privilégie le contacte entre la banque et ses clients.
Elargir la gamme de produits en améliorant sa qualité et en simplifiant les procédures
d’obtention des crédits, faire bénéficier les clients des multitubes de crédits existants
dans les différents secteurs d’activité par exemple : le service d’investissement, le
crédit de logement… dans des délais assez courts pour mieux respecter les volontés
des clients et les satisfaire.
97
Chapitre 3 : Le marketing bancaire en Algérie cas du Crédit Populaire
d’Algérie «CPA »
Conclusion :
Aujourd’hui satisfaire les clients est devenu une priorité absolument nécessaire pour les
entreprises, en raison de l’intensité concurrentielle qui caractérise l’environnement actuel.
C’est dans cette optique que notre enquête sur la satisfaction et la fidélisation a été menée.
Elle nous a été proposée comme une technique permettant d’une part, d’entretenir une relation
directe avec la clientèle, et d’autre part, à mesurer l’appréciation des services fournis et
comprendre l’utilité de mettre en place un service orienté vers l’écoute des clients.
Nous constatons ainsi, que malgré la satisfaction des clients interrogés sur la prestation fournis sur
la qualité de service et produit de la CPA, plusieurs insuffisances ont été révélées mais des
améliorations peuvent être apportées si seulement le Crédit Populaire d’Algérie a la volonté de
maintenir une relation durable et de confiance avec sa clientèles .
98
CONCLUSION GENERALE
Aujourd’hui satisfaire les clients est devenu une priorité absolument nécessaire pour les
entreprises, en raison de l’intensité concurrentielle qui caractérise l’environnement actuel.
L’objectif n’est pas de vendre à court terme mais d’entretenir avec un client une
différenciation permanente à travers la proposition des offres qui lui correspond pour ne pas
aller voir les concurrents.
A cet effet, on peut émettre quelques propositions à la CPA pour mieux fidéliser sa clientèle
et être plus à l’écoute de sa demande.
Et pour cela, il lui faudra d’innover sa gamme de produit ainsi qu’avoir plus de personnel afin
de ne pas faire attendre les clients plus longtemps.
Faire des publicités pour mieux communiquer avec ses clients actuels et acquérir des clients
potentiels, ce qui permettra de renforcer le service clientèle.
Simplifier les procédures d’obtention de crédits, ouvrir plus de guichets, la prolongation dans
les délais de remboursements, en résumé : faire confiance aux clients.
Pour conclure, on peut dire qu’afin d’atteindre l’objectif de fidélisation de la clientèle, Les
banques doivent identifier leurs attentes et besoins afin de pouvoir les satisfaire et les fidéliser
à travers une stratégie bien tracée.
99
QUESTIONNAIRE
Madame, Monsieur, étudiants en Sciences Commerciales à L'université Mouloud
Mammeri de Tizi-Ouzou, nous réalisons un mémoire de fin d'études sur la satisfaction
des clients et leur fidélisation ainsi que l’impact des nouvelles technologies sur le service
bancaire. Dans ce cadre, nous vous remercions de bien vouloir consacrer quelques
minutes pour répondre au questionnaire ci-joint. Vos réponses resteront anonymes.
Moins d’un an
Entre 1 et 3 ans
De 3 à 6 ans
Plus de 6 ans
Très satisfaisant
Satisfaisant
Insatisfaisant
Notoriété et image
Recommandation client
Maitrise excellente
Bonne maitrise
100
Maitrise moyenne
Aucune maitrise
5. Jugez- vous que l’utilisation des TIC est importante quant au choix de la banque ?
Oui
Non
Visite à l’agence
SMS
Appel téléphonique
Site internet
Bouche à oreille
7. Quels sont les opérations que vous effectuez au sein de la banque CPA ?
Retrait de l’argent
Versement de l’argent
Conseils et informations
Réclamations
Presse
Télévision
Affichage
101
Radio
Bouche à oreille
Très présente
Bien présente
Moyennement présente
Peu présente
Inexistante
Très bien
Bien
Nullement
11. Votre banque dispose t-elle d’un distributeur automatique de billet (DAB) ?
Oui
Non
Je ne sais pas
Dépôt de chèque
Virement
Autre réponse ….
102
13. Avez-vous l’intention de changer de banque ?
Oui
Non
Aucune
Une seule
2à6
Plus de 6
15. Votre âge :
De 18 à 25 ans
De 26 et 40 ans
De 41 et 60 ans
Plus de 60 ans
Masculin
Féminin
17. Etes-vous ?
Particuliers
Professionnels
104
13- REGINE BONHOMME , MYRIAM ROUSILLE « introduction au droit bancaire »
11éme édition , Paris, 2019.
MEMOIRES :
4- MADOUR KARIMA ET TIZA ZAHIA « le degré d’intégration des NTIC dans la PME et
PMI algériennes le cas de la wilaya de Tizi-Ouzou » mémoire de master, 2013/2014.
6- TASSEDA.S «Mesure et analyse de la rentabilité par centre de profit : Cas des agences
d’exploitation bancaire du CPA», ESB Alger, novembre 2007.
105
ARTICLES :
WEBOGRAPHIE :
1- www.eivp.paris/dptmanagment/sites/tic/partie1.php
2- www.blog.wikimemories.com/2011/02/types-tic-caractéristiques-des-tic/
3- www.Slideplayer.fr/slide/3094391/
4- www.bank-of-algeria.dz/pdf/intervention_21/03/2013.pdf.
5- www.cpa-bank.dz
106
Liste des tableaux et figures
Liste de Tableaux :
bancaire
Tableau n°14 : échantillon sur l’importance d’utilisation des TIC quant aux choix de la
banque
107
Liste des tableaux et figures
Tableau n°22 : représentation de l’échantillon qui a l’intention d’aller chez d’autres banques
Tableau n°24 : le croisement entre les catégories de client et le degré d’attachement à la CPA
Tableau n°25 : le croissement entre les catégories de client et la prise en charge de la CPA
aux attentes de ses clients
Tableau n°26 : le croisement entre l’ancienneté des clients et les réclamations émises
Liste de Figures :
Figure n°10 : échantillon sur l’importance d’utilisation des TIC quant aux choix de la banque
Figure n°18 : représentation de l’échantillon qui a l’intention d’aller chez d’autres banques
Figure n°20 : le croisement entre les catégories de client et le degré d’attachement à la CPA
Figure n°21 : le croisement entre les catégories de client et la prise en charge de la CPA aux
attentes de ses clients.
Figure n°22 : le croisement entre l’ancienneté des clients et les réclamations émises.
Liste de Schémas :
109
Table des matières :
Table des matières :
Remerciement …………………………………………………………………………………..
Sommaire………………………………………………………………………………………..
Introduction .......................................................................................................................... 2
Introduction .................................................................................................................. 31
a. Le téléphone .......................................................................................... 37
b. Le fax .................................................................................................... 37
a. L’internet ................................................................................................37
b. L’intranet ................................................................................................38
c. L’extranet…………………………………………………………………38
d. L’EDI « échanges de données informatisé »............................................ 38
1.2 Les instruments de paiement............................................................................. 38
1.2.1 La télé compensation ................................................................................. 39
a. Le produit .............................................................................................. 47
b. Le prix .................................................................................................. 48
c. La distribution....................................................................................... 48
d. La communication ................................................................................ 48
3.3 L’impact des nouvelles technologies sur la performance des banques algériennes.50
Conclusion.................................................................................................................... ..53
1.2 Historique...................................................................................................…61
Conclusion Général.................................................................................................. 99
Questionnaire ..........................................................................................................100
Résumé ...................................................................................................................115
Résumé
Le marketing bancaire est, comme son nom l’indique un marketing appliqué aux produits et
services bancaires. Il est essentiellement un marketing de service et un marketing plus ou moins
contraint par la nature des services proposés.
Le marketing bancaire a considérablement évolué depuis l’intégration des TIC dans l’activité
bancaire, les moyens traditionnels ont cédé le pas aux nouveautés technologiques.
La nécessité de recourir au TIC s’est imposée d’elle-même dans le secteur bancaire comme moyen
d’amélioration de la compétitivité et la productivité et comme moyen d’attraction et de fidélisation de
la clientèle.
En Algérie, avec l’introduction des TIC dans le secteur bancaire, les banques publiques
Algériennes ont étaient obligées d’accorder plus d’importance à la fonction Marketing qui reste
essentielle pour satisfaire un client de plus en plus exigeant.
….
Banking marketing is, as the name suggests, marketing applied to banking products and services. He
is essentially service marketing and marketing more or less constrained by the nature of the services
offered.
Banking marketing has evolved considerably since the integration of ICT into banking activity;
traditional means have given way to technological innovations.
The need to use ICT has taken hold in the banking sector as a means of improving competitiveness and
productivity and as a means of attracting and retaining customers.
In Algeria, with the introduction of ICTs in the banking sector, public banks
Algerians have been forced to give more importance to the Marketing function, which remains
essential to satisfy an increasingly demanding customer.