Herbert James - La Lance
Herbert James - La Lance
Herbert James - La Lance
LA LANCE
Titre original :
Spear
Richard Wagner
Parsifal
« Personnellement, j’ai la plus grande intimité avec la
pensée de Wagner. A toutes les étapes de mon existence je
me suis référé à elle. Seule une noblesse nouvelle peut nous
introduire à la nouvelle civilisation. Dépouillons
« Parsifal » de tout élément poétique, et nous apprenons
que la sélection et le renouveau ne sont possibles que dans
la tension d’un combat éternel. Un processus de
ségrégation mondiale se développe devant nos yeux. Ceux
qui voient dans le combat le sens de la vie gravissent
progressivement les marches vers cette nouvelle noblesse.
Ceux qui recherchent la paix et la soumission chutent dans
les masses inertes, quelles que soient leurs origines. Ces
masses sont condamnées au dépérissement et à
l’autodestruction. Dans cette période de changements
révolutionnaires qui est la nôtre, les masses sont le stade
ultime de la civilisation décadente et leur représentation
moribonde. Nous devons leur permettre de mourir avec
leurs souverains, comme Amfortas. »
Adolf Hitler
« Vous comprenez donc mon anxiété. Le monde voit en
Adolf Hitler un surhomme, et c’est ainsi que son nom doit
entrer dans l’Histoire. Après la guerre, le Grand Reich
s’étendra de l’Oural à la mer du Nord. Ce sera la plus
grande réalisation du Führer. Il est le plus grand homme
qui ait jamais vécu et sans lui rien de tout cela n’aurait été
possible. Aussi est-il négligeable qu’il soit maintenant
malade, alors que sa tâche est presque accomplie. »
Heinrich Himmler
33 AVANT J.-C.
Jean, 19, 32
23 MAI 1945
Adolf Hitler
Adolf Hitler
Adolf Hitler
Adolf Hitler
Adolf Hitler
Heinrich Himmler
Adolf Hitler
Heinrich Himmler
Adolf Hitler
Adolf Hitler
Daniel, 12-2
Adolf Hitler
Dietrich Eckart
Comme prévu, Steve avait pris une chambre dans le même hôtel
que Goldblatt et sa compagne. N’ayant pu en obtenir une au même
étage, il avait passé la plus grande partie de son temps assis dans le
hall de réception, à lire journaux et magazines en surveillant les
ascenseurs et l’escalier. Ni Goldblatt ni la femme ne pourraient
quitter l’hôtel sans qu’il s’en aperçoive. L’établissement était très
fréquenté, par des hommes d’affaires en majorité, et le ballet de leurs
allées et venues était incessant. Steve eut du mal à empêcher le
quotidien de trembler entre ses mains quand les deux Israéliens
émergèrent d’un ascenseur, accompagnés de près par trois hommes.
Il se souvint avoir vu le trio entrer dans l’hôtel environ un quart
d’heure auparavant. Il leur avait à peine accordé un regard car ils
avaient tout d’hommes d’affaires en déplacement. Mais à présent, à
cause de la nervosité visible des Israéliens et du groupe serré qu’ils
formaient avec eux, ils prenaient une apparence beaucoup plus
sinistre. Il les vit se séparer. Un des inconnus sortit avec la jeune
femme tandis que les deux autres escortaient Goldblatt au comptoir
de la réception. Steve l’entendit annoncer qu’il quittait l’hôtel et
demander sa note. Il enverrait quelqu’un prendre ses bagages plus
tard, assura-t-il.
Steve était surexcité. C’était là un vrai travail de détective,
comme ceux dont on parlait dans les romans. A l’évidence, le danger
planait dans l’air. Pas besoin d’être un super-détective pour s’en
rendre compte, mais que devait-il faire à présent ? Il n’avait pas le
temps de téléphoner au bureau ou chez Steadman, car les hommes
allaient bientôt partir et il risquerait de les perdre. Il lui fallait agir, et
vite. Sa Mini était garée dans le parking souterrain de l’hôtel ; s’il
voulait les filer, il devait se préparer maintenant. Il replia le journal
en se forçant à la nonchalance, se leva et sortit de l’hôtel. Il repéra
immédiatement l’homme qui était parti avec l’Israélienne dans une
Daimler grise garée de l’autre côté de la rue. Son inquiétude grimpa
d’un cran : il espérait ne pas être semé par la puissance de la berline.
Dès qu’il fut hors de leur vue il descendit en courant la rampe
menant au garage de l’hôtel. Après avoir laissé tomber ses clefs dans
sa fébrilité, il réussit à démarrer et la Mini atteignit la rue au moment
où les deux autres hommes faisaient monter Goldblatt dans la
Daimler. Ils gardaient une main dans la poche de leur pardessus et
Steve comprit qu’ils devaient tenir une arme. L’affaire était vraiment
sérieuse.
La berline se glissa dans la circulation et Steve la suivit à
distance prudente. Le véhicule était facile à filer dans Londres mais,
une fois dépassés les encombrements de la banlieue ouest, il accéléra
notablement et Steve craignit plus d’une fois d’avoir été distancé. Par
chance les feux de signalisation lui permirent toujours de rattraper sa
proie.
Il poussa un soupir de soulagement quand la Daimler s’arrêta
devant le portail de fer forgé. Il passa devant à vitesse moyenne et
jeta un coup d’œil en direction des grilles qui s’ouvraient. Il eut le
temps de voir un garde et deux bergers allemands. Il poursuivit
jusqu’au virage suivant et prit un chemin forestier sur une vingtaine
de mètres pour dissimuler la Mini. Puis il revint à pied se poster en
face des grilles, à l’abri d’un arbre. La Daimler avait disparu et le
portail était refermé. Comme il s’interrogeait sur la conduite à suivre
les paroles de Sexton lui revinrent à l’esprit : « En cas de doute,
attends de voir ce qui se passe. N’oublie jamais que tu es là pour
observer l’action, pas pour y prendre part. »
Steve se résigna donc à patienter. Il consulta sa montre et nota
sur son carnet un bref compte rendu des événements de la matinée.
Il était plutôt content de lui, mais l’humidité froide de l’air et l’ennui
modérèrent assez vite son enthousiasme. Il venait de décider qu’il
était temps de trouver un pub pour manger un sandwich et boire une
bière – après tout, il avait aussi le droit de déjeuner – quand un
véhicule familier ralentit et tourna pour s’arrêter devant le portail. La
Celica grise de Harry Steadman ! Steve faillit l’appeler, mais il
s’accroupit derrière un buisson quand le garde apparut. Harry sortit
de sa voiture et vint donner quelque chose à l’homme. La tentation
d’attirer son attention reprit Steve quand il vit son patron attendre,
assis contre le capot de sa voiture. Puis le garde revint et Steve
réprima un juron de mécontentement : il ne pouvait et surtout ne
devait rien faire.
La Celica s’engagea dans l’allée de la propriété et disparut.
Quelques instants plus tard une BMW émergeait du parc et s’arrêtait
devant les grilles déjà refermées. Steve crut reconnaître le passager
quand la voiture passa sur la route devant lui, mais il ne put se
souvenir de son identité. Il attendit encore vingt minutes avant de se
résoudre à contacter Sexton. L’ex-policier saurait quelle attitude
adopter.
Il trouva une cabine téléphonique quelques kilomètres plus loin
sur la route et eut la chance de joindre Sexton à l’agence. Steve
retourna à son poste de surveillance avec un moral reconsolidé. Son
collègue l’avait félicité et lui avait affirmé qu’il arriverait bientôt. Et,
en effet, moins d’une heure plus tard, sa Cortina passa à vitesse
réduite devant lui, mais Steve attendit d’être sûr qu’il s’agissait bien
de Sexton pour aller se poster plus loin sur le bord de la route et
guetter son retour. L’ex-policier ne tarda pas à réapparaître et la
Cortina rejoignit bientôt la Mini dans le sous-bois. Les deux hommes
revinrent au poste d’observation de Steve.
— Qu’allons-nous faire, Mr. Blake ? demanda ce dernier. Nous
essayons d’entrer ?
Sexton frissonna dans le froid du crépuscule. Il avait envie
d’agir, mais son expérience lui conseillait de rester prudent.
— Non, mon garçon. Nous allons attendre encore un peu.
Steve avait passé la moitié de la journée à surveiller les grilles
de la propriété, et il avait du mal à réfréner son impatience. Il souffla
dans ses mains pour se réchauffer.
— Vous croyez que Mr. Steadman est en danger ? Il se trouvait
peut-être dans une de ces voitures qui sont parties...
— Sais pas, Steve. A mon avis, il se prépare quelque chose qui
ne me dit rien de bon... Je regrette que Harry ne m’ait pas mis dans
la confidence...
Adolf Hitler
Hermann Rauschning
Heinrich Himmler
Adolf Hitler
Adolf Hitler
Adolf Hitler
Adolf Hitler
Adolf Hitler
Holly décida qu’il était temps pour elle d’agir. Elle savait que ses
hommes hésiteraient à s’approcher, mais son absence prolongée les y
forcerait. Néanmoins il risquait d’être trop tard.
Elle avait été sincèrement ébahie en découvrant « par hasard »
le site de missiles. Elle n’ignorait pas que Gant et sa clique avaient
des projets dangereux, mais elle ne s’attendait pas à un tel potentiel
de destruction. S’il était connu pour fournir les mouvements
terroristes en armement, on estimait ses méthodes personnelles pour
saper la civilisation occidentale plus raffinées et insidieuses. Elle
avait commis une erreur grossière en se faisant surprendre alors
qu’elle photographiait le site, mais sa couverture maintenait un
doute dans leur esprit. Après tout, rien de plus naturel pour une
reporter indépendante que d’être curieuse d’une telle découverte.
Depuis une dizaine d’années, beaucoup de journalistes avaient rêvé
d’un article exclusif sur « Edward Gant, Marchand d’armes du XXe
siècle ». Son insistance n’avait donc rien de bien surprenant. De plus,
Gant s’était mis à rechercher la publicité sur son nom, et le lien de
parenté de Holly avec son ex-femme l’avait amenée à une position
privilégiée. Jusqu’à quel point elle était privilégiée, la jeune femme
craignait fort de l’apprendre à ses dépens.
Gant l’avait invitée la veille dans cette propriété en lui
promettant une exclusivité qui rendrait jalouse toute la presse
mondiale. Tôt le matin, une voiture était venue prendre la jeune
femme à son appartement avec la proposition de Gant. Elle avait dû
partir sans pouvoir prévenir les autres, mais elle était sûre qu’ils ne la
perdaient pas de vue.
Quand Harry lui avait appris l’utilisation projetée du missile,
elle avait été effarée par la fourberie du plan de Gant. On ne pourrait
identifier les auteurs de l’attentat, mais les Israéliens et les Arabes
s’accuseraient mutuellement, c’était une évidence. Les négociations
de paix s’en trouveraient compromises. Le but était d’embraser de
nouveau le Moyen-Orient, et cette fois Israël risquait fort
l’anéantissement.
Puisqu’on y avait amené Harry, Holly avait supposé que des
micros étaient dissimulés dans la pièce et elle avait dû nier toute
connaissance de l’organisation secrète de Gant. Pourtant, elle n’avait
pas menti au sujet du Mossad. Elle aurait aimé le serrer dans ses bras
et lui dire qu’il n’était pas seul, que d’autres connaissaient les projets
de Gant, que son gouvernement prenait très au sérieux le groupe nazi
le plus puissant depuis la guerre, mais elle n’avait rien pu faire pour
ôter de son visage cet air soupçonneux et fermé. Les supérieurs de
Holly savaient que l’organisation de Gant étendait ses ramifications
jusqu’au plus haut niveau, les Services secrets britanniques
n’échappant pas à cette infiltration, et qu’ils devaient agir avec une
très grande prudence dans ce pays où le nid se développait, car ce
n’était pas une menace uniquement pour l’Angleterre mais bien pour
le monde entier.
L’arrivée soudaine du détective sur la scène avait perturbé
l’organisation de Holly et elle ne comprenait toujours pas
l’importance qu’il pouvait avoir pour Gant. Sa relation affective avec
Harry ne lui avait rien appris sinon qu’il avait travaillé pour le
Mossad. Alors pourquoi Gant avait-il pris tant de peine pour
l’amener dans son jeu ?
Holly se leva du fauteuil et s’approcha sans bruit de la porte.
Elle colla son oreille contre le battant de bois et écouta. Aucun son ne
lui parvenait de l’extérieur. Même s’ils ne la croyaient pas
dangereuse, elle doutait qu’ils l’aient laissée sans surveillance. Elle
tourna la clenche, mais la porte ne s’ouvrit pas.
— Arrêtez, fit une voix dans le couloir. Vous n’irez nulle part.
Du regard Holly parcourut la pièce, plus pour trouver une idée
qu’un objet. C’est pourtant un objet qui lui donna l’idée qu’elle
cherchait.
Kristina referma la porte et lui sourit.
Il devait admettre qu’elle était très belle, avec ses longs cheveux
noirs encadrant un visage d’une exquise pâleur. Le rouge des lèvres
aurait pu être une tache de sang sur la neige. Seuls ses yeux
paraissaient étrangers au reste du visage par leur vivacité. Ils
brillaient d’un feu profond où le détective crut discerner de
l’amusement, mais aussi du désir.
Sa jupe en velours couleur terre de Sienne descendait jusqu’à
mi-mollet. Fendue sur les côtés elle découvrait la ligne souple de sa
cuisse et le cuir noir des bottes à hauts talons. Un chemisier ocre
était ouvert en un décolleté provocant qui complétait sa sensualité
agressive. Malgré lui, Steadman sentit l’excitation monter en lui. Il
saisit son rapide coup d’œil en direction de la bouteille de cognac et
maîtrisa aussitôt sa réaction.
— Je voulais vous voir, Harry, dit-elle en avançant vers lui.
— Pourquoi ? rétorqua-t-il.
Elle s’arrêta devant lui.
— Pour vous parler. Peut-être pour vous sauver.
Pendant une seconde il fut trop surpris pour répondre.
— Vous m’aideriez à sortir d’ici ?
— Je vous aiderais à échapper au sort qu’Edward Gant vous
réserve.
Le peu d’espoir qui était né en Steadman mourut aussitôt.
— Comment ? se força-t-il à demander.
— En le persuadant de vous garder en vie, parce que vous
pourriez lui être utile.
Elle s’était imperceptiblement rapprochée de lui, et il baissa les
yeux vers elle, plus intrigué qu’attiré.
— Comment pourrais-je être utile aux Thulistes ?
— Vous êtes un homme plein de ressources ; vous avez réussi à
survivre dans des situations très difficiles. Vous connaissez bien les
services secrets israéliens, un ennemi naturel de notre mouvement,
et tout ce que vous pourriez nous apprendre sur eux serait bienvenu.
Votre passé prouve que vous pouvez vous montrer impitoyable, et
c’est une qualité dont ce pays aura bientôt besoin.
— Mais ne faudrait-il pas que j’épouse la cause nazie ? fit-il d’un
ton acide.
— Vous finirez par y arriver. Tous nos membres ne partagent
pas nos idéaux, nous en sommes conscients. Certains ne recherchent
le pouvoir que pour ce qu’il représente, non pour l’avancement de la
race mais pour un gain personnel. Un jour viendra où ils verront les
choses à notre façon.
— Et vous pensez que Gant me ferait confiance ?
— Il faudrait le persuader que vous en êtes digne. Je pourrais
vous y aider.
— De quelle manière ?
— Je pourrais influencer son jugement... si moi-même j’avais
confiance en vous. Je l’ai déjà fait par le passé...
Elle plaça une main sur son épaule et il frissonna.
— Mais pourquoi croiriez-vous en moi ?
— Si nous étions amants... (Il dut se retenir pour ne pas lui
éclater de rire au visage.) Je saurais.
— Et le major Brannigan ? N’est-il pas votre amant ?
Elle lui sourit avec indulgence.
— Vous êtes très observateur. Andrew est un homme faible. Il
n’a ni vos qualités ni votre force.
— Mais je parie que vous l’avez poussé à entrer dans votre petit
clan.
— Quelle importance maintenant, Harry ?
Elle réduisit encore l’espace qui les séparait et finit par se
presser contre lui. Le contact était à la fois repoussant et envoûtant.
Le peu de cognac drogué qu’il avait bu commençait-il à faire effet ?
Ou étaient-ce les yeux de Kristina ? Ils avaient une intensité
singulière et il sentit son esprit envahi par une agréable lassitude. Il
s’efforça de se concentrer sur la légende de Parsifal et la folie de
Gant. Mais en contemplant le visage de Kristina il était difficile
d’imaginer quelque motif autre que la séduction. Il ne serait pas
humiliant de succomber à une telle beauté, non... D’ailleurs lui
n’avait jamais prononcé de vœux de chasteté... Ses yeux sombres
l’attiraient irrésistiblement et il se sentit baisser la tête, approcher
ses lèvres de la bouche pulpeuse entrouverte. Il avait l’impression
d’être hypnotisé, de céder au désir de la jeune femme...
En une fraction de seconde il eut l’exacte révélation de ce qui se
passait : elle sapait sa volonté, se nourrissait de ses forces. Son
pouvoir ne résidait pas dans son corps mais dans son esprit. Par le
magnétisme de son regard, elle se gorgeait de son énergie, le
plongeait dans un maelstrom mental où il se noyait lentement, avec
délice. Elle prit sa main et la plaqua sur son sein. Il sentit la boule
dure du mamelon sous sa paume. Elle pressait ses cuisses contre lui
et son corps répondit sans plus de retenue. Le désir physique lui
faisait oublier la légende et sa situation actuelle. Leurs lèvres se
touchaient presque et seul un reste de méfiance l’empêchait encore
de céder. Mais c’est sa réaction physique à elle qui le sauva. Il sentit
une protubérance répondre à la sienne au niveau du sexe.
Avec un cri de rage il la repoussa et lui assena un coup de poing
en plein visage. Elle recula de deux pas et s’écroula sans grâce. Il
comprit soudain la raison de la tentative de séduction qu’ils avaient
confiée à la créature. Ils voulaient l’avilir pour briser sa « pureté ».
La porte s’ouvrit brusquement et Pope entra, suivi de plusieurs
gardes en armes. Le gros homme lança un regard rageur à Steadman
avant de se tourner vers Kristina. L’androgyne couvrait d’une main
son visage qui commençait déjà à enfler. Il cracha dans la direction
du détective.
— Espèce de fumier ! s’écria-t-il d’une voix devenue gutturale.
Espèce de sale petit fumier !
Avant que Pope ou un de ses hommes puisse intervenir,
Steadman avança d’un pas et lança un coup de pied à
l’hermaphrodite encore au sol.
Il fallut moins de deux minutes aux gardes pour lui faire perdre
connaissance sous une grêle de coups, mais il eut la satisfaction
d’entendre les pleurs de Kristina avant de sombrer dans les ténèbres.
Heinrich Himmler
Félix Kerton
Heinrich Himmler
Walther Schellenberg
Soloviev, L’Antéchrist
Adolf Hitler
Heinrich Himmler
Willi Prischauer
[1]
Notre Parsifal est curieux et impatient (Trad non présente dans le livre)
[2]
Maintenant vous douter de la parole des prophètes? (Trad non présente dans le
livre)
[3]
Le plus haut gradé de la police, dans une région administrative donnée de
Grande-Bretagne. Un peu l’équivalent de notre préfet.
[4]
C’est le Parsifal vivant ? (Trad non présente dans le livre)
[5]
Oui, mon Reichsführer, c’est notre ennemi. (Trad non présente dans le livre)
[6]
Herr Reichsführer, Puis-je demander respectueusement que l'on parle en
anglais ? De nombreux membres de notre ordre ne comprennent pas notre langue. (Trad
non présente dans le livre)
[7]
Je le comprends (Trad non présente dans le livre)
[8]
Adolph, Oui, cher Adolph. Où est-il maintenant ? Pas avec nous. (Trad non
présente dans le livre)