Patho Infectieuses
Patho Infectieuses
Patho Infectieuses
TUBERCULOSE
MENINGITES
PNEUMONIES
HEPATITES VIRALES
VIH ( SIDA )
TUBERCULOSE
Elle représente un fléau mondial.
C’est la maladie de la précarité.
Parmi les programmes phares de lutte contres les maladies
transmissibles et mortelles au monde pour l’OMS.
Au Maroc le PNLAT , programme de grande envergure pour lutter
contre cette maladie.
Le 24 Mars est la journée mondiale de lutte contre la tuberculose
Introduction
• Maladie infectieuse bactérienne due au Mycobacterium
tuberculosis ou bacille de Koch (BK) , contagieuse
principalement par voie aérienne ;
• Tuberculose pulmonaire: atteinte du parenchyme.
• Tuberculose extra pulmonaire atteinte des organes autres
que le poumon, le plus souvent la plèvre, les ganglions
lymphatiques, la colonne vertébrale, les os et articulations,
les voies génito-urinaires, le système
nerveux, l’abdomen. Elles ne sont pas
contagieuses.
Facteurs de risque
La TB reste une maladie sociale favorisée par :
• Les conditions socio-économiques défavorables : pauvreté,
précarité, faible revenu ;
• Les mauvaises conditions d’habitat : logement mal ventilé, mal
éclairé, surpeuplé ;
• Les mauvaises conditions de vie et d’hygiène ;
• La malnutrition ;
• La consommation de tabac,….
Enfin, le risque de développer une TB Millaire (propagation sanguine
accrue dans l’organisme, met en jeu le Pc vital) en cas
d’immunodépression, comme dans le cadre de l’infection par le VIH.
Situation
épidémiologique
Dans le monde
Transmission
Notion de
Asthénie
contage
Amaigrissement
Malnutrition,
diabète,
Anorexie
infection par le
VIH
Traitement Fébricule
antituberculeux nocturne.
antérieur Sueurs la nuit
Clinique
Symptômes Examen
respiratoires physique
L'examen physique du
Toux sèche persistant thorax est le plus
plus de deux souvent normal,
semaines Parfois, pleurésie,
érythème noueux
Expectoration
jaunâtre, parfois Recherche de
tâchée de sang ou localisations extra
franchement pulmonaires de la
sanglante tuberculose
(hémoptysie)
Para clinique: Examen Radiologique
Rx Thorax Face:
Images pulmonaires
anormales
Para clinique : QE
1-Examens
bactériologiques
• Pour la TB Pulmonaire :
• Pour la TB neuro-méningée :
• Pour les autres TB ExtraPulm. : examen mise en culture de MBT sur les produits
pathologiques (ex. « pus, urines, exsudats et divers fragments biopsiques ».
Tuberculose
Extra Pulmonaire
• Toutes les localisations de la tuberculose situées en
dehors du parenchyme pulmonaire.
• TEP # TP :
Multi-
résistance
Poly- Ultra-
résistance résistance
Résistance
Mono- Résistance
aux à la
résistance médicaments
rifampicine
Traitement
I / Traitement curatif
Ethambutol
Pyrazinamide (E)
(Z)
Rifampicine
Isoniazide (H)
(R)
Abondons et
rechutes
• 3RHZE/5RHE
Enfant • 2RHZ/4RH
Tuberculose
neuro-méningée • 2RHZE/10RH
et ostéo-articulaie
• Surveillance du traitement :
• Fin du TTT.
- L’hospitalisation reste indiquée dans les cas suivants :
Education
sanitaire
Vaccination
par le BCG :
bacille de Enquête
Calmette et autours du cas
Guerin
Prophylaxie
Merci de
votre attention
MENINGITES
LA MENINGITE
III : Hépatite E:
Mode de Transmission:
+ Sanguine: - Toxicomanie (seringue unique).
- Transfusion: dans certain pays ce risque existe.
- Personnel soignant(Vaccination ) ,par piqure accidentelle.
+ Sexuelle
+ Materno-foetale
Manifestations cliniques:
+ Incubation 4 a 28 semaines.
+ Forme aigue asymptomatique dans 90% des cas.
+ Forme symptomatique : identique a HVA.
Signes Biologiques:
+ Phase aigue: - Transaminases > 10 fois la normale.
- Hyperbilirubinémie conjuguée ( ictère).
- Effondrement du TP et facteur V si forme
fulminante.
+ Phase chronique: Transaminases normales ou peu élevées.
Pronostic:
+ Risque d’hépatite fulminante: 1%.
+ Risque de passage a la chronicité: 10%, dont 40%
évoluent vers la cirrhose et 4% vers le carcinome
hépatocellulaire.
Diagnostic Sérologique:
Traitement:
+ Indication: HB chronique avec signes de réplication virale.
Très peu de guérisons définitives.
+ Traitement injectable: Interféron α , mauvaise tolérance.
+ Traitements Oraux: Tenofovir , Adefovir , bien tolérés,
compatibles avec des durées prolongées ( > 1 an).
Prevention Vaccinale:
- 3 injections: 0 – 1 – 6 mois.
- Présente au PNI.
- Transmission materno-fœtale: vaccination du BEBE dés la
naissance , plus injection d’immunoglobulines anti-HBs.
V : Hépatite Delta :
Existe uniquement chez les toxicomanes.
Nécessite la présence du virus H B pour se développer.
Aggrave le pronostic de l’hépatite B , plus de formes fulminantes
plus d’évolution vers la cirrhose
VI : Hépatite C
Présentation clinico-biologique:
+ la phase aigue est toujours asymptomatique.
+ Pas d’élévation importante des transaminases.
+ Découverte le plus souvent fortuite au stade chronique
ou du fait d’une cirrhose.
Pronostic:
- Passage a la chronicité dans 80% des cas.
- 20% évolue vers cirrhose.
- 3 a 5% fait un carcinome hépatocellulaire.
Diagnostic:
- Sérologie ne différentie pas entre la forme chronique et
la forme guérie.
- Forme chronique affirmée par la positivité de la PCR.
( mise en évidence de l’ARN viral dans le sang du patient).
Traitement:
- Association d’interféron α pegylee (une injection SC /
semaine),
plus Ribavirine.
- Duree du traitement > 48 semaines.
- Tolerance difficile : asthénie, amaigrissement, fièvre, anémie,
syndromes dépressifs.
- 80% de guérison si virus sous type2 ou 3 , 50% si sous type 1.
Prevention:
Pas de vaccin .
Précautions universelles par rapport a l’exposition sanguine .
Ictère: Hyperbilirubinémie
• 1982 : SIDA.
Voie sanguine :
• Transfusions sanguines et dérivés du sang
o Suspectée très rapidement.
o Don du sang : dépistage obligatoire depuis juillet 1985.
o Diminution du risque de transmission par : dépistage systématique, sensibilité des
tests sérologiques, procédés d’inactivation virale, sélection des donneurs.
o Risque résiduel (1/1 million).
• Toxicomanie IV, nasale, tatouage, piercing, acupuncture
o Partage er réutilisation de seringues contaminées ou matériel d’injection IV ou
nasale.
• Mais fonction :
o Nombre de partenaires.
o Du type de rapport : anal (0,5 à 3,2%), vaginal (0,03 à 0,15%), buccal (faible
mais documenté).
o De la quantité de virus dans le sperme ou les sécrétions vaginales.
• Facteurs favorisants chez le séropositif VIH : phase de séroconversion, SIDA,
charge virale élevée (virus se répliquant beaucoup), irritation des muqueuses
(traumatique ou IST), règles, saignement, premier rapport.
• Facteurs favorisants chez le séronégatif : irritation des muqueuses, règles,
saignement, premier rapport.
Transmission périnatale :
• Taux de transmission mère – enfant :
+ Sans prise en charge : 25 à 30% (selon stade de la maladie et charge virale).
+ Avec prise en charge adaptée : <1%.
+ Toxicité des ARV ?
• Grossesse : risque important surtout en fin de grossesse, par voie
transplacentaire.
• Accouchement : muqueuse, passage filière génitale.
• Allaitement : +15% du risque de transmission.
+ Contacts non contaminant
+ Objets de la vie quotidienne : couverts, toilettes, téléphone, vêtements, …
+ Contacts physiques non sexuels
+ Piqûres d’insectes.
+ Animaux domestiques.
+ Don du sang, soins dentaires, acupuncture, tatouage, piercing, … si les
conditions d’hygiène sons respectées.
4. Diagnostic :
Dépistage :
• Acte volontaire, exige information.
• Respect du secret professionnel.
• Pas de test exigible lors des visites médicales d’embauche ou d’aptitude, de
l’examen prénuptial.
• Pas d’obligation de déclaration à l’employeur ni à la médecine du travail.
• Grossesse : obligation du médecin de proposer le test mais refus possible de la
patiente.
• Entretien lors de la prescription et de l’annonce du résultat d’un test.
• Prise de sang réalisable dans un laboratoire de ville (remboursement si
prescription), Centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), Centre
d’information et de dépistage des IST (CIDDIST), planning familial.
• Test fiable à 100% 6 semaines après l’exposition supposée, mais ne pas hésiter
à le faire avant si demande ou risque élevé, et recontrôler.
Diagnostic biologique sérologique: QE
• Tests actuels : combinés 4ème génération ELISA, fiables à 6 semaines.
• o Détecte les anticorps dirigés contre le VIH.
• o Rapide, sensible et spécifique.
• Test de confirmation : Western Blot
• o Identifie les anticorps dirigés contre les différentes protéines du VIH.
• o Très spécifique, indispensable pour confirmer le diagnostic (réalisé par le
laboratoire si ELISA +).
• Confirmation obligatoire sur un 2ème prélèvement.
• Tests rapides d’orientation rapide (instantanée à 30 minutes).= TROD du VIH.
o Résultat en quelques minutes : AES (accident d’exposition au sang),
greffe, urgence.
o Utilisation élargie : médecin, association, laboratoire…
Soutien à l’observance :
- Maintenir le patient en vie.
- Défaut d’observance : principale cause de l’échec du traitement.
- Facteurs limitant l’observance :
+ Patient : précarité sociale, affective, professionnelle, syndrome dépressif, jeune
âge.
+ Traitement : complexité du schéma, de la posologie, effets indésirables subjectifs
ou objectifs.
+ Soignant : qualité de la relation soignant – soigné.
Contamination sexuelle
Information
Traitement des IST
Promotion des préservatifs
Traitement antirétroviral
Modification de certains comportements
Prophylaxie antirétrovirale : Traitement d’urgence