Clavier Par Wikipedia
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Clavier multimédia
Historique [modifier]
Les premiers claviers informatiques sont apparus au début des années 1960, en même temps
que les premiers systèmes utilisables en ligne de commande. Ils se répartissaient en quatre
classes :
terminaux à boules, avec ou sans mise en tampon d’une ligne de texte avant envoi
(exemple IBM 2741) ;
claviers couplés à un écran-tampon ;
claviers de type télétype, avec ou sans lecteur/perforateur de ruban (ASR33, KSR33) ;
claviers couplés à des écrans full-screen à zones programmables (série IBM 327x).
Vers la fin des années 1970, le texte prenant de plus en plus d’importance dans les données
traitées, les claviers furent systématiquement personnalisés en fonction des pays, soit par les
grands constructeurs eux-mêmes, soit par des entreprises locales (il n’en coûtait que le
brûlage d’une ROM et la sérigraphie de quelques touches).
Les claviers informatiques sont similaires en apparence, et parfois dans leur fonctionnement,
aux claviers des machines à écrire afin de ne pas dérouter les utilisateurs. Dans les années
1980, chaque ordinateur familial avait le clavier intégré dans l’unité centrale. Ceci signifie
que chaque ordinateur avait potentiellement un clavier différent. Cependant, des particularités
nationales ont fini par apparaître.
Le clavier PC a été repris par IBM, suivi par tous les constructeurs, d’après les préconisations
du rapport d’Yves Neuville1, qui a débouché sur la norme ISO régissant la disposition des
claviers. Les claviers des machines fonctionnant avec Mac OS et Sun ont été conçus par leurs
firmes respectives (Apple et Sun).
Des ajouts successifs ont eu lieu : pavé numérique, touches de fonctions, touches
multimédias.
La majorité des claviers d’ordinateur commercialisés sont des claviers « droits ». Cette
appellation est trompeuse car leur forme est un héritage des machines à écrire et les rangées
de touches sont décalées de deux manières : la rangée du haut est plus haute que celle du bas
et les touches sont en escalier ; les rangées sont décalées. Cette forme est reconnue pour ne
pas être ergonomique. Des alternatives récentes proposent des claviers plats à l’image des
clavier d’ordinateur portable, des claviers où les touches sont placées en matrice et non en
escalier, des claviers optimisés pour la saisie avec une seule main ou encore des claviers à très
peu de touches fonctionnant par accords, pour le braille notamment.
Les claviers se transforment physiquement et prennent des formes nouvelles pour s’adapter
aux nouveaux « ordinateurs » : clavier d’un téléphone portable, clavier en forme de manette,
écrans tactiles sur de nombreux objets électroniques, pavés numériques optimisés pour la
saisie des nombres, ajout de pédales pour faciliter la saisie du texte… Dans l’industrie, on
utilise des claviers très variés sur les machines-outils assistées par ordinateur. Ce sont
généralement de grands pavés de touches disposées en matrice et programmées pour des
tâches plus spécifiques que pour l’utilisation d’un ordinateur personnel.
Touches Ctrl, option (ou Alt) et commande (ou pomme) sur clavier de Macintosh
Touches de combinaison
o Ctrl, maj, option, ou Alt (à partir de la 3e génération), sur clavier Mac
o Alt Gr, commande ou méta sur clavier du MIT, Windows, fn
Touches de verrouillage : Arrêt défil, Verr num (Num Lock), Verrouiller maj (Caps
Lock)
Touches mortes et compose
Touches de navigation : flèches directionnelles, défilement (page précédente, suivante,
début et fin)
Touches de texte : espace, entrée, retour arrière, inser, suppr, tab, pavé numérique
Touches systèmes : Syst ou Impr. écran, pause Attn, échap, menu, fonction, touches de
gestion d’alimentation (I/O, mettre en veille, réveiller)
Les claviers se caractérisent par leurs particularités nationales (caractères nationaux) et parfois
techniques (touches muettes). L’ordinateur - ou au moins l’unité de contrôle quand il y en a
une - doit donc posséder une table spécifique (plan de codage) associant un scan code (code
hardware de la touche) à un caractère ASCII d’une page de code donnée ou à une séquence
Unicode sur les systèmes plus récents.
Malgré leur aspect semblable, tous les claviers ne sont pas égaux devant la technologie et la
précision. Dans le choix d’un clavier, plusieurs caractéristiques doivent être prises en
considération.
Tout d’abord, la personne qui recherche un clavier performant doit s’assurer que la
disposition de ses touches lui permettra d’effectuer un travail rapide et précis, en lui évitant
d’interrompre la frappe pour chercher une touche pas assez accessible à la main. Ensuite, il
s’agit de tester la précision de la touche.
Il existe deux technologies de clavier mécaniques. La première nous vient d'IBM. Elle date
des années 80 avec les modèles F, puis les plus connus modèles M qui leurs firent suite. Elle
se trouve aussi sur des modèles plus anciens encore. Elle est connue sous le nom "buckling
spring". La pression du doigt sur la touche (autour de 30 à 40g cf.
http://www.clickykeyboard.com/) comprime un ressort hélicoïdal. Celui-ci travail
longitudinalement, jusqu'à ce qu'il atteigne un point critique où il sort brutalement de son axe
de travail. Ce comportement est appelé flambage, n'a rien d'aléatoire et est couramment
employé dans ce genre de dispositif
(http://fr.wikibooks.org/wiki/Les_ressorts/Lois_de_comportement). C'est le dégagement
latéral du ressort qui actionnera un interrupteur.
Il existe une seule technologie alternative de claviers mécaniques. Ce sont certain claviers de
la marque Cherry. Il y a deux sous catégories : les interrupteurs de types MX et de type LX.
Les seconds ont une course plus courte que les premiers, leur durée de vie est aussi deux fois
moindre avec 20 million d'activation par touche. Les seconds se déclinent en trois sous
catégories. Une première est dite linéaire : la course de la touche ne rencontre aucun obstacle.
La seconde est dite sensitive avec clic audible : elle imite le toucher des claviers originaux
IBM, quoiqu'en nécessitant une force d'activation moindre. La troisième est une variante de la
seconde mais avec un retour sensitif moindre et sans retour auditif.
En 2009 il n'existe pas de troisième voie mécanique. Les claviers comme le DasKeyboard
utilisent des connecteurs Cherry (sensitif audible "bleu").
Ergonomie [modifier]
Clavier ergonomique
Le clavier actuel étant encore chargé de l’héritage des claviers de machine à écrire — bien
que n’ayant plus les mêmes contraintes techniques — il est sujet à critique du point de vue de
l’ergonomie. Des tentatives, sans grande adhésion pour le moment, ont donc été faites pour
mieux adapter le clavier à l’usage qui en est fait.
La grande majorité[réf. nécessaire] des claviers annoncés comme ergonomique ont opté pour une
méthode consistant à séparer les mains l’une de l’autre, afin de pouvoir orienter les touches
dans l’axe du bras. Malheureusement, l’orientation des touches, en particulier celles sous la
main gauche, ne va pas dans le sens de cette démarche.
D’autres constructeurs proposent de réaligner les touches en colonnes, afin que les rangées de
touches ne soient plus décalées les unes par rapport aux autres4.
Enfin, un dernier type de clavier ergonomique dispose d’un agencement des touches en trois
dimensions pour augmenter encore leur accessibilité et donc le confort5.
Le milieu de la barre d’espace doit être au milieu du visage. Les coudes doivent être près du
corps et les 8 doigts reposent au milieu du clavier dont deux doigts sont sur des touches
repères (f et j pour un clavier AZERTY)réf. à confirmer : 6.
Critiques [modifier]
Les claviers avaient plusieurs inconvénients : manque d’autonomie, d’ergonomie et pollutions
électromagnétiques. Le manque d’autonomie a été compensé par l’apparition des claviers sans
fil. Mais la difficulté est la nécessité de les alimenter en énergie, ce qui conduit à remplacer
régulièrement les piles ou à les recharger, ce qui induit par extension une pollution
supplémentaire due au recyclage des piles.
Les rebonds ont été réduits par des filtres logiciels. Il n’empêche que pour cette raison, alliée
à leur pauvre ergonomie (QWERTY - Scholes), ils sont souvent qualifiés de machines à
erreur et sont la cause d’un gaspillage de travail considérable.
Quand enfin, avec les claviers et les ordinateurs portables, ce sont des sources de pollution
radioélectriques, interdit de fonctionnement pour cette raison dans divers endroits, dont les
avions.
La différence essentielle entre les claviers de type IBM et de type Unix est la séparation des
fonctions, dans les premiers, entre touches de caractères (qui frappent un caractère ou un
accent qui altèrera le prochain caractère), et touches de fonction servant à effectuer des
demandes spécifiques. Au départ banalisées (de F1 à F12), les touches de fonction se
complétèrent de 13 touches débanalisées (Origine, Fin, Page précédente, Page suivante,
Insertion, flèches de curseur…) au fil du temps, auxquelles s’ajoutèrent encore sur certains
claviers des touches Internet et Multimédia.
Sur les claviers Apple, on trouve deux touches particulières : la touche commande (ou touche
pomme) et la touche option (équivalent de la touche Alt des PC, dont le nom apparaît sur la
touche option depuis la 3e génération). La touche commande est située de part et d’autre de la
barre d’espace, et la touche option est située entre la touche contrôle (ou Ctrl) et la touche
commande.
Pour les aficionados des Macintosh, ces touches sont ainsi mieux placées, mieux pensées
(comme la touche @ directement accessible). De cette manière, expliquent-ils, la touche qui
sert à la plupart des raccourcis clavier, la touche commande, est située sous le pouce (de part
et d’autre de la barre d’espace), pouce qui ne sert que peu à la frappe. Cette touche est donc
facilement atteignable et permet d’utiliser un grand nombre de raccourcis. Dans la pratique,
les touches Ctrl et Alt (à gauche) du PC se commandent elles aussi avec le pouce, ainsi
qu’Alt-Gr (à droite).
Clavier PC [modifier]
insertion et suppression ;
début et fin ;
page précédente et page suivante ;
plus douze touches dites « de fonction » reprises des claviers de mainframes (où elles
occupaient en revanche la place du pavé numérique, en 4 lignes de 3).
Il existe un standard par couple langue/pays. Le clavier au standard français se caractérise par
une disponibilité directe de la touche µ (pour microseconde, microfarad, microampère, etc.).
Microsoft, par sa taille, a la possibilité d’influer sur beaucoup de choses en informatique. Elle
a cependant peu fait pour améliorer l’ergonomie du clavier PC, hormis le Natural Keyboard,
qui rencontra un succès d’estime.
La disposition du clavier reste donc essentiellement celle du clavier AT défini en 1983, seule
innovation depuis le premier clavier de PC de 1981 : blocs de touches mieux espacés,
commandes de flèches en T inversé, et les trois voyants Verrouillage numérique, Verrouillage
majuscules et Arrêt de défilement qui manquaient au premier PC.
Microsoft a ajouté une touche publicitaire, la touche Windows, évoquant la touche Commande
des ordinateurs Mac OS, qui ouvre le menu démarrer et est utilisée dans des raccourcis. Les
ordinateurs IBM Thinkpad n’avaient pas, jusqu’en 2006 et leur série 60, une touche Windows.
le choix de la touche Contrôle (Ctrl) pour les raccourcis claviers, la plus excentrée,
donc difficile d’accès, et qui oblige à déplacer la main pour y accéder, donc à
interrompre la frappe ;
l’absence de touche majuscule, remplacée par une touche haut de casse (Shift), comme
sur les machines à écrire du XIXe siècle (qui ne permet pas d’utiliser la ponctuation ou
les accents). Ainsi, il n’existe pas de façon directe de faire un É sur un clavier français
Windows, à moins d’utiliser une combinaison de codes indiqués par la table des
caractères : il faut maintenir la touche Alt enfoncée pendant la frappe de son code
0201 à l’aide du pavé numérique, puis de relâcher la touche Alt7.
Les claviers Sun se distinguent notamment par un bloc de 10 touches sur la gauche, dont une
touche sert à copier la sélection, et une touche à coller (mécanisme de copier-coller). Ils
disposent également d’une touche Compose permettant d’entrer des caractères spéciaux,
notamment les caractères accentués de l’alphabet latin, en utilisant des combinaisons telles
que « Compose+o », puis « e » pour obtenir « œ » ou « Compose+e » puis apostrophe pour
« é ».
Ce système est très répandu sur les machines tournant sous Unix (telles que les stations Sun),
mais il est également mis en œuvre sous Linux (on doit alors souvent se contenter de la touche
Windows).
Compaq a fabriqué quelque temps des claviers dont les voyants Verrouillage numérique,
Verrouillage majuscules et Arrêt de défilement se trouvaient insérées dans les touches même
permettant d’en changer l’état, ce qui évitait un effort de mémorisation à l’utilisateur. Ces
touches ne sont plus beaucoup utilisées depuis la généralisation de Windows, des petits
programmes gratuits permettant même d’inhiber le fonctionnement des deux premières. Sur
les claviers de Macintosh, une diode est, aujourd’hui encore, présente dans les touches de
verrouillages majuscule ou numérique.
Le clavier optique est un clavier développé dans les années 1980 par la Société QUINTEL
pour améliorer la fiabilité de la frappe et sécuriser l’information en conservant la technologie
keyroll over des claviers rapides.
Le principe du clavier optique réside dans la détection de l’enfoncement d’une touche par
l’interruption d’un faisceau lumineux8.
Ce système offre plusieurs avantages : alors que les claviers électroniques classiques ont une
durée de vie et une fiabilité limitées, les claviers optiques se caractérisent par des
performances exceptionnelles. L’interrupteur Switchop, qui équipe les claviers optiques
développées par la société Quintel, a été testé plus de 2 milliards de manœuvres sans une
erreur (voir notamment les essais d’endurance du Centre Électronique de l’ARmement -
CELAR).
La très grande majorité des claviers présents sur le marché possède l’inconvénient d’émettre
des ondes radio-électriques. Ces ondes compromettantes permettent d’espionner à plusieurs
centaines de mètres de distance les opérations de saisie9.
Par nature, le clavier optique n’émet aucune onde de ce type et ne nécessite à cet égard
aucune protection particulière ainsi que l’ont démontré les essais d’homologation mené par le
Centre Électronique de l’ARmement. C’est un clavier Tempest par nature.
Connectique [modifier]
Les claviers des premiers PC (PC/G, PC/XT et PC/AT) utilisaient des connecteurs de type
DIN. Le connecteur nommé PS/2, plus petit, le remplaça en 1987, en conservant toutefois la
compatibilité électrique avec le connecteur DIN.
Les claviers des ordinateurs Mac ont utilisé des connectiques ADB, puis l’USB a été
généralisé en 1998. Pour les PC, différents types de connectique existent :
(en)DIN : 5 broches de raccordement + blindage (rond) que l’on peut rencontrer sur
d’anciens ordinateurs. Il a complètement disparu des ordinateurs modernes ;
PS/2 : 6 broches de raccordement + blindage (rond). Il remplace dorénavant le
connecteur DIN ; seule la connectivité physique étant modifiée, des adaptateurs
permettent une interconnexion dans un sens ou dans l’autre entre ces deux modes de
raccordement. Ce changement de connecteur, en 1987, ne pouvant se justifier par une
quelconque raison technique (à l’exception, à la rigueur, des ordinateurs portables ou
des contraintes de place sont présentes) certains voient là un argument marketing pour
vendre de nouveaux claviers et adaptateurs… La vie de ce connecteur est aujourd’hui
menacée par l’USB présenté ci-après ;
USB : rectangulaire à quatre broches + blindage. Il remplacera probablement à court
ou moyen terme le connecteur PS/2, qui a maintenant du mal à justifier sa présence au
vu de l’omniprésence de l’USB sur tous les ordinateurs depuis 1998, qu’ils soient de
type PC ou Macintosh. Mais cela présente un inconvénient : celui de monopoliser un
port USB de plus, juste pour le clavier. Quand on sait que la quasi intégralité des
périphériques PC et Mac courants (imprimantes, scanners, souris, modems, webcams,
clés USB, disques durs externes, etc.) utilisent ce port, on est en droit de se demander
si cela est une bonne chose : on peut se trouver à court de ports USB libres.
L’utilisation de « hubs » (concentrateur ou dédoubleur de ports) USB résolvent ce
problème, mais en posent beaucoup d’autres, (saturation de bande passante du port,
sur-consommation de ressources machine, etc.). De plus, comme en 1987 lors de la
disparition du connecteur DIN, cela permettra aux manufacturiers de vendre de
nouveaux claviers et adaptateurs ;
Liaison sans fil : infra-rouge IrDA (peu utilisé), Bluetooth, radio-émission. Les
claviers utilisant cette technologie se développent à grande vitesse depuis 2004. Les
technologies de transmission sans fil utilisent un récepteur qui est tributaire de l’un des
modes de raccordement standard d’un clavier : USB ou port PS/2. Le sans-fil élimine
donc la nécessité du fil, mais pas du connecteur (sauf dans certains cas pour les
claviers Bluetooth si un récepteur de ce type est intégré à l’ordinateur).
Divers [modifier]
Il existe un symbole « ⌨ » dans le jeu de caractères Unicode symbolisant un clavier
(U+2328).
Machine à écrire
Clavier à membrane
Interface Homme-machine
Dactylographie
Troubles musculosquelettiques
Syndrome du canal carpien
Raccourci clavier
Clavier accord