Support de Cours Opaj (A, B, C)
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OPAJ
Catégorie(C, D)
2018
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INTRODUCTION
Lorsque les humains se retrouvent sur un même espace, ils ont tendance à
s’organiser. Parmi toutes les formes d’organisations humaines, l’État semble être la
forme la plus achevée. Il s’agit donc tout au long de ce document d’étudier comment
l’État lui-même est organisé. Ainsi nous analyserons comment est structuré l’appareil
judiciaire ivoirien, après avoir passé en revue son organisation politique et
administrative.
Mais avant, il convient de s’approprier la notion d’État.
I : La NOTION D’ÉTAT
1. Le territoire
C’est l’élément physique de l’État. Il fixe l’État sur un espace donné et
détermine ses limites. Aucune indication n’est faite quant à la grandeur du territoire.
Ainsi, l’on trouve des petits États comme le Vatican avec 0.44 km2 et de grands États
comme la Russie avec 17.098.242 km2, la Côte d’Ivoire avec 322.463 km2.
Le territoire fixe les limites de la souveraineté et de l’exercice du pouvoir
politique. Le territoire est l'espace où s'applique le pouvoir de l’État. Le territoire est
protégé par le principe de l'intégrité territoriale.
Tout territoire est délimité par des frontières. Elles peuvent être terrestres,
maritimes ou aériennes. Une frontière par définition est la ligne déterminant où
commencent et où finissent les territoires relevant respectivement de deux États
voisins.
2. La population
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La population est constituée d'un groupe d'individus sédentaires et solidaires.
C’est l’élément charnel de l’État. Selon que cette population reflète une certaine
homogénéité, elle peut constituer une Nation.
Il existe deux conceptions de la Nation :
La conception objective
La conception subjective.
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La souveraineté interne ou souveraineté dans l’État suppose que le titulaire
de la souveraineté détermine sa propre organisation politique, fixe les règles de droit
et les fait appliquer. Quant à la Souveraineté externe, elle suppose que l’État ne reçoit
pas d’ordre d’autres États. Elle implique donc :
-intervention dans les affaires intérieures ;
L’égalité dans les organisations Internationales
Il existe plusieurs formes d’État dans le monde
III : LES FORMES D’ÉTAT
Il faut distinguer l’État unitaire de l’État composé
A : l’État unitaire
C’est l’État qui admet un seul centre de décision en l’occurrence le pouvoir
central.
L’État unitaire peut être centralisé ou décentralisé.
1. L’État unitaire centralisé
Dans ce type d’État, les décisions sont prises à partir de la capitale.
2 : L’État unitaire décentralisé
La décentralisation consiste à octroyer l’autonomie de gestion à des
entités crées par le pouvoir central.
B- L’État composé
C’est un ensemble d’États qui se mettent ensemble selon des principes
bien définis. Il existe deux modalités d’État composé : la confédération et la
fédération.
1. La confédération d’États
Dans la Confédération, les États conservent leur souveraineté internationale
mais décident de mettre en commun certaines Institutions.
C’est l’exemple des États-Unis d'Amérique (1778-1787), la Confédération
Helvétique (du 13ème siècle à 1848) la Confédération Germanique (1815-1866),
confédération de Sénégambie 1982.
2. La fédération d’États
Dans ce cadre, les États (États fédéré), renoncent à leur souveraineté
internationale au profit d’une entité supra nationale dénommée État fédéral. Chaque
État fédéré dispose de sa propre constitution qui doit être conforme à la constitution
fédérale. Exemple de la fédération des USA, Helvétique, Nigeria, Canada, Russie.
La Côte d’Ivoire est un État de type unitaire.
Suites à ces précisions préliminaires, il convient à présent d’examiner
l’organisation des pouvoirs publics de la Côte d’Ivoire.
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CHAPITRE I : ORGANISATION POLITIQUE
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L’organisation politique en Côte d’Ivoire est fondée sur la théorie de la
séparation des pouvoirs telle que développée par John Locke et Montesquieu.
En effet, John Locke (1632 - 1704) expliquait dans « Essais sur le pouvoir civil
» que « La tentation de porter la main sur le pouvoir serait trop grande si les mêmes
personnes qui ont le pouvoir de faire les lois avaient aussi entre les mains le pouvoir
de les faire exécuter, car elles pourraient se dispenser d’obéir aux lois qu’elles font »
car le pouvoir rend fou et le pouvoir absolu rend absolument fou »
De même, Charles Louis de Montesquieu dans « esprit des lois » (1685 - 1755),
relevait que « la liberté est la chose la plus précieuse pour un Citoyen. Or le pouvoir est
l'ennemi de la liberté. C’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est
porté à en abuser ; il va jusqu'à ce qu’il trouve des limites. Qui le dirait ! La vertu même a
besoin de limites. Seul le pouvoir peut arrêter le pouvoir il faut donc que, par la disposition
des choses le pouvoir arrête le pouvoir ».
La séparation des pouvoirs obéit à deux modalités
la théorie de la séparation souple
Encore appelé régime parlementaire c’est un régime dans lequel le
Gouvernement est politiquement responsable devant le Parlement, et où celui-ci peut
faire l’objet d’une dissolution par l’exécutif. Dans ce régime, la séparation est dite
souple parce que les deux pouvoirs ont des moyens d’action réciproques (la
responsabilité politique et la dissolution à travers la question de confiance et la
motion de censure).
Le Premier Ministre est désigné dans la majorité parlementaire. C’est lui qui conduit
la politique de la Nation.
Le Chef de l’État n’a qu’un rôle honorifique ou régime parlementaire
moniste. C’est exemple de l’Allemagne, l’Italie, la grande Bretagne, Israël etc..) Quand le
Président de la république dispose de véritables pouvoirs politique, l’on parle de
régime parlementaire dualiste c’est l’exemple de la France.
la théorie de la séparation rigide ou régime présidentiel
Dans un tel régime, il y a séparation rigide parce que l’exécutif et le législatif sont
entre les mains de deux organes différents et indépendants qui n’ont l’un sur l’autre
aucun moyen d’action. Tout au plus ils ont des moyens de pression réciproques.
C’est un régime d’isolement des pouvoirs.
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Le constituant ivoirien a donc fait sienne cette théorie de la séparation des
pouvoirs et a choisi comme mode de séparation des pouvoirs le système de
séparation rigide des pouvoirs ou régime Présidentiel.
Dans un tel régime, les précurseurs de la théorie de la séparation des pouvoirs
recommandent de distinguer trois (3) pouvoirs dont les détenteurs doivent être
distincts. Il s’agit de l’exécutif, du législatif et du judiciaire
La vacance est constatée dans les cas suivants : par décès, démission ou
empêchement absolu du Président de la République.
L'empêchement absolu du Président de la République, pour incapacité
d’exercer ses fonctions, est constaté immédiatement par le Conseil constitutionnel,
saisi à cette fin par une requête du Gouvernement approuvée à la majorité de ses
membres.
3 : Intérim de la Présidence de la République
a: Pouvoirs judiciaires
IL nomme les magistrats de façon définitive ;
Le Président de la République est le garant de l'indépendance du pouvoir
judiciaire. Il est assisté par le Conseil supérieur de la Magistrature
Il a le droit de grâce ;
Il veille à l’application des décisions de justice.
b : Pouvoirs législatifs
Le Président de la République a l'initiative des lois, concurremment avec les
membres du Parlement.
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Il assure la promulgation des lois dans les trente jours qui suivent la
transmission qui lui est faite de la loi définitivement adoptée.
Ce délai est réduit à cinq jours en cas d'urgence.
Une loi non promulguée par le Président de la République jusqu'à l'expiration
des délais, est déclarée exécutoire par le Conseil constitutionnel, saisi par le Président
de l’une des deux chambres du Parlement, si elle est conforme à la Constitution.
IL prépare les projets de lois avec le Gouvernement ;
IL peut légiférer par ordonnance ; (article 106)
c : les Pouvoirs administratifs ou gouvernementaux
Le Président de la République est le chef de l’administration ;
Il nomme aux emplois civils ;
IL assure l’exécution des lois et règlements ;
IL détermine et conduit la politique de la Nation ;
IL préside le conseil des ministres ;
IL nomme les Ministres sur proposition du Premier Ministre
Il a le pouvoir de saisine du Conseil Constitutionnel pour contrôler la
conformité d'une loi par rapport à la Constitution
d : Les Pouvoirs militaires
Le Président de la République est le Chef suprême des Armées. Il préside les
Conseils, les Comités de Défense et de Sécurité.
Il nomme aux emplois militaires ;
2 : Pouvoirs exceptionnels
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1 : statut
Le Premier Ministre est nommé par le Président de la République qui met fin à
ses fonctions. Il agit par délégation du Président de la République
2 : attributions
Président de la République.
Il est le chef du gouvernement
Gouvernement ;
1 : statut
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SECTION 2 : LES INSTITUTIONS DU POUVOIR LEGISLATIF
Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement. Le Parlement est composé de
deux chambres (bicaméral) à savoir la chambre de l’Assemblée Nationale (avec 255
députés) et le Sénat (99 membres)
Le Sénat assure la représentation des collectivités territoriales et des Ivoiriens
établis hors de Côte d’Ivoire. Il a été installé le 12 avril 2018 et siège à Yamoussoukro.
Son premier Président est Jeannot Ahoussou Kouadio.
Le parlement ivoirien compte 99 membres dont 66 élus et 33 nommés par le
Président de la République
Il convient donc d’étudier le statut des membres du parlement avant de voir
comment le parlement est organisé.
PARAGRAPHE 1 : STATUT ET ATTRIBUTIONS DES PARLEMENTAIRES
Les parlementaires sont les députés et les sénateurs.
A : Le statut
1 : Le Député
Les sénateurs sont élus, pour deux tiers, au suffrage universel indirect. Un
tiers des sénateurs est désigné par le Président de la République parmi les anciens
présidents d’Institution, les anciens Premiers ministres et les personnalités et
compétences nationales, y compris des Ivoiriens de l’extérieur et des membres de
l’opposition politique.
Le mandat des sénateurs est de cinq ans.
Conformément à l’Article 5 de l’ordonnance N° 2018-143 du 14 février 2018 relative à
l'élection des sénateurs, l'élection des sénateurs a lieu, dans chaque circonscription
électorale, au suffrage universel indirect et au scrutin majoritaire à un tour.
Les sénateurs sont élus au scrutin de liste majoritaire bloquée à un tour, sans
vote préférentiel ni panachage. En cas d'égalité de voix entre les listes de candidats
arrivés en tête, il est procédé à un nouveau scrutin pour les départager, dans les dix
jours qui suivent la date de la proclamation des résultats du premier scrutin. En cas
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de nouvelle égalité, il est procédé à de nouvelles élections dans les quinze jours qui
suivent le second scrutin. En cas de nouvelle égalité sera déclarée élue, la liste sur
laquelle figure le candidat le plus âgé.
Les sénateurs sont élus dans chaque District Autonome et Région par un
collège électoral, composé : des députés ; des conseillers de District Autonome élus ;-
des conseillers régionaux ; des conseillers municipaux, à l'exception de ceux figurant
sur une liste de conseillers de district Autonome élus (article 6 ordonnance précitée).
Tout ivoirien qui a la qualité d'électeur peut se présenter dans toute
circonscription électorale de son choix, pour être élu au Sénat sous les réserves
énoncées comme suit.
Le candidat à l'élection de sénateur doit être âgé de 35 ans révolus à la date de
l'élection, être de nationalité ivoirienne et justifier d'une résidence effective dans la
circonscription électorale choisie.
Sont inéligibles, les personnes ayant acquis la nationalité ivoirienne depuis moins
de dix ans ; les présidents de conseil et conseillers régionaux, les maires, adjoints au
maire et conseillers municipaux, démis d'office pour malversation, même s'ils n'ont
pas encouru de peine privative de droits civiques sans préjudice des dispositions de
la législation relative à l'organisation des Collectivités territoriales. (Article 11
ordonnance précitée)
Aucune liste de candidature à l'élection des sénateurs ne peut être acceptée si elle ne
comprend deux candidats.
Chaque parlementaire est le représentant de la Nation entière.
Tout mandat impératif est nul.
Pour bien exécuter leur mission, certains privilèges sont accordés aux
Parlementaires de même certaines interdictions lui sont faites.
1 : Les incompatibilités
Le parlementaire reçoit une indemnité dont le montant est fixé par la loi.
C : les pouvoirs du parlement
a : La loi organique
Les lois organiques sont celles qui ont pour objet de préciser ou de compléter
les dispositions relatives à l’organisation ou au fonctionnement des Institutions,
structures et systèmes prévus ou qualifiés comme tels par la Constitution.
Son adoption obéit à des conditions particulières.
Outre les conditions prévues pour tous les autres projets ou propositions de
lois,
-Le projet ou la proposition de loi organique n'est soumis à la délibération et
au vote qu'à l'expiration d'un délai de quinze jours après son dépôt ;
- le projet ou la proposition de loi organique est adopté à la majorité absolue
des membres en fonction de la chambre saisie.
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Faute d'accord entre les deux chambres, le texte ne peut être adopté par
l'Assemblée nationale en dernière lecture qu'à la majorité des deux tiers de ses
membres en fonction.
- les projets ou propositions de lois organiques sont soumises au contrôle de
constitutionnalité avant leur promulgation.
b : La loi programme
C’est le texte qui prévoit les objectifs du Gouvernement en matière
économique et sociale. Elle est soumise au Conseil Economique, Social Culturel et
Environnemental pour avis avant sa promulgation.
c : La loi de finance
Encore appelée budget ; c’est le texte qui prévoit les dépenses et les recettes de
l’État pour l’année à venir.
Le Parlement est saisi du projet de loi de finances avant la fin de la session
ordinaire.
Le projet de loi de finance doit être adopté par l'Assemblée Nationale dans le
délai de quarante jours après le dépôt du projet.
A défaut, le Président de la République saisit le Sénat, qui doit statuer dans un
délai de quinze jours.
Si le Parlement ne s'est pas prononcé dans un délai de soixante-dix jours, le
projet de loi peut être mis en vigueur par ordonnance.
Si le projet de loi de finances n'a pu être déposé en temps utile pour être
promulgué avant le début de l'exercice, le Président de la République demande
d'urgence au Parlement l'autorisation de reprendre le budget de l'année précédente
par douzième provisoire.
d : La loi ordinaire
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Le projet de loi de finances est soumis en premier à l'Assemblée nationale.
Les projets ou propositions de lois relatifs aux collectivités territoriales sont
soumis en premier au Sénat.
Lorsque, par suite d'un désaccord entre les deux chambres, un projet ou une
proposition de loi n'a pu être adopté, après avoir signalé l’urgence, le Président de la
République peut provoquer la réunion d'une commission mixte paritaire chargée de
proposer un texte sur les dispositions restant en discussion.
c : Le Vote
Il se fait par la chambre saisie en séance plénière.
Le droit de vote des Parlementaires est personnel ; toutefois la délégation de
vote est permise lorsqu'un parlementaire est absent pour cause de maladie, pour
exécution d'une mission pour le compte du Gouvernement ou de l'Assemblée
Nationale ou pour remplir ses obligations militaires. Nul ne peut recevoir pour un
scrutin plus d'une délégation de vote.
d : La Promulgation
La promulgation, c’est l’acte par lequel le Président de la République
authentifie l’existence et la régularité de la loi et donne l’ordre de se conformer aux
prescriptions de cette loi.
Conformément à l’article 74, alinéa 2, de la Constitution, le Président de la
République « assure la promulgation des lois dans les trente jours qui suivent la
transmission qui lui est faite de la loi définitivement adoptée. Ce délai est réduit à cinq jours
en cas d'urgence.»
Passé le délai prévu pour la promulgation de la loi, la loi «est déclarée exécutoire
par le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de l’une des deux chambres du
Parlement, si elle est conforme à la Constitution. »
e : La Publication
La publication est l'acte matériel d'exécution de la promulgation. Elle consiste
à imprimer dans un document officiel le texte promulgué. Cette publication est
opérée par une insertion au Journal Officiel. Cette procédure est exigée pour les lois
mais aussi pour les décrets et les traités ratifiés.
L'effet de la publication est net : la publication est indispensable à l'exécution d'une
loi. L'article 1 du code civil prévoit que les lois « seront exécutées dans chaque partie de la
République, du moment où la promulgation en pourra être connue ». Ainsi, la publication
rend la loi obligatoire et, à défaut, tant que le texte n'est pas publié, il n'est pas
obligatoire (les citoyens ne sont pas censés en avoir eu connaissance).
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1 : l’Assemblée Nationale
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Ce sont des groupes de travail spécialisés de l’Assemblée Nationale. Il existe
deux types de commissions : les commissions permanentes et les commissions
spéciales.
● Les Commissions Permanentes
La Commission des Affaires Générales et Institutionnelles
Intérieur, Décentralisation, Fonction publique, Justice, Législation, Contrôle
constitutionnel, Règlement et Immunités.
La Commission des Affaires Sociales et Culturelles ;
En charge des questions d’Education, Jeunesse et Sports, Santé publique et
Population, Travail et Affaires sociales, Communications, les femmes.
La Commission des Affaires Economiques et Financières
Finances, Affaires économiques, Plan, Domaines, Mines, Travaux publics,
Transport, Postes et Télécommunications, Transmissions, Aéronautique,
Agriculture, Tourisme, Artisanat, Energie et Industrie.
La Commission des Relations Extérieures ;
Relations interparlementaires, Coopération internationale, Affaires étrangères et
Conférences internationales.
La Commission de la Recherche, de la Science, de la Technologies et
de l’Environnement.
Eaux, Forêts, Chasse, Habitat, Urbanisme, Monuments, Sites Historiques, Sites
touristiques, Pollution, Télécommunication, Biotechnologie, Equilibre écologique,
Feux et Incendies des forêts, Désertification, Erosion marine, Technologies de
l’Information et de la Communication, Communication Audiovisuelle et
Multimédia)
La Commission de la sécurité et de la défense.
Défense, Police Immigration, Protection civile.
● : Les commissions spéciales
L'Assemblée Nationale peut constituer des commissions spéciales pour un
objet déterminé.
Ces commissions spéciales cessent automatiquement d'exister lorsque les
projets ou propositions qui ont motivé leur création sont adoptés, rejetés ou retirés.
Chaque commission qu’elle soit permanente ou spéciale comprend :
.Un président ;
. Un vice-président ;
. Un rapporteur ;
. Un rapporteur général ;
. Un rapporteur général adjoint ;
. Deux secrétaires.
2 : le Sénat
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La première élection sénatoriale ivoirienne s'est tenue le 24 mars 2018 à l'issue
de laquelle 66 sénateurs ont été élus.
La rentrée solennelle du premier Sénat s’est déroulée en présence du Président
de la République le jeudi 12 mars 2018 à la fondation Félix Houphouët-Boigny de
Yamoussoukro
Le lendemain, le 13 mars 2018, à l’occasion d’une séance de travail des
sénateurs à ladite fondation, un comité ad’hoc en charge d’élaborer les textes et
règlement devant régir le fonctionnement du Sénat a été mis en place. Ce règlement
toujours en attente, va organiser le Sénat, notamment créer ses commissions, les
postes de questeurs et le mode de fonctionnement de l’Institution.
33 autres devraient être nommés par le Président de la République pour porter
à 99 les membres de cette Institution.
B : le fonctionnement du Parlement
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CHAPITRE II :
ORGANISATION ADMINISTRATIVE
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SECTION 1 : LES MODALITÉS DE L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE
L’organisation administrative est faite selon deux modalités : la centralisation
et la décentralisation
PARAGRAPHE 1 : LA CENTRALISATION
Comme précédemment indiqué, la centralisation est le procédé technique qui
consiste à reconnaître l'État comme la seule personnalité juridique compétente pour
régler toutes les affaires nationales.
En d’autres termes, il n’existe d’autres personnes publiques autres que l’État.
Ce mécanisme présente l’inconvénient de rendre lourdes les procédures
administratives, puisque tous les citoyens sont orientés vers la capitale où se trouve
le siège du Gouvernement. Pour cette raison les États optent pour la déconcentration.
La déconcentration est le procédé technique qui consiste à conférer des
pouvoirs de décision plus ou moins étendus à des organes locaux ou à des services
du pouvoir central. C’est l’exemple des circonscriptions administratives comme les
Sous-Préfectures, les Directions régionales.
PARAGRAPHE 2 : LA DECENTRALISATION
La décentralisation est le procédé technique consistant à confier des pouvoirs
de décision à des organes locaux ou à des services autonomes (distincts) de l'État.
Ce procédé consiste donc à créer des entités dont les caractéristiques sont :
- L’octroi de la personnalité juridique
- La participation des populations à la gestion des affaires locales
- l’existence d’organes différents de ceux de l’État
- l’autonomie de gestion
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A : LE CABINET
Il est composé :
- un chef de cabinet militaire ;
- un chef d’État-major particulier ;
- un commandement militaire du palais ;
- des organes chargés de la protection du Président
B : Le Secrétariat Général de la Présidence de la République
Elle Comprend
-l’Inspecteur général d’État,
-le Secrétaire général,
-des Inspecteurs d’État et des Contrôleurs d’État.
Elle est chargée d’une mission de contrôle, d’étude, de conseil et
d’assistance aux services administratifs et financiers.
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-D’une mission de coordination et d’appui méthodologique aux
structures de contrôle et d’inspection.
PARAGRAPHE 2 : LA PRIMATURE
Il est composé de
- un directeur de cabinet ;
- un chef de cabinet ;
- un chef de secrétariat particulier ;
- des conseillers techniques ;
- des conseillers spéciaux ;
- des attachés de cabinet
B : le secrétariat général du gouvernement
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de la décentralisation et de l’entité territoriale particulière qu’est le District
Autonome.
PARAGRAPHE I : L’ADMINISTRATION TERRITORIALE DECONCENTREE
L’Administration territoriale déconcentrée est assurée dans le cadre des
circonscriptions administratives hiérarchiques énumérées comme suit :
-Les Régions ;
-Les Départements ;
-Les Sous-préfectures ;
-Les Villages.
Les Régions, les Départements et les Sous-préfectures sont créés, modifiés ou
supprimés par décret pris en Conseil des Ministres.
Les Villages sont créés, modifiés ou supprimés par arrêté du Ministre chargé
de l’Intérieur.
A : la région
Le Préfet est aidé dans sa tâche par des collaborateurs que sont le Secrétaire
Général, le Sous-Préfet et le chef de Cabinet.
le secrétaire général de préfecture
Il est nommé dans les mêmes conditions que le Préfet. Il n'a pas de pouvoirs
propres.
Le Secrétaire Général assure de plein droit la suppléance en cas de vacance
momentanée du Préfet.
Le Préfet peut déléguer sa signature en partie au Secrétaire Général de
Préfecture.
Le sous-préfet
Le chef de cabinet
Le chef de Cabinet est le collaborateur personnel du préfet. Le Préfet peut lui
déléguer certains de ses pouvoirs.
3 : Organisation de la Préfecture
: statut
Le Sous-Préfet est nommé par décret pris en Conseil des Ministres.
La durée des fonctions du Préfet de Région est indéterminée.
Le Sous-Préfet est le représentant de l’Etat dans la Sous-préfecture. Il agit sous
l’autorité du Préfet
: attributions
Pouvoirs en tant que représentant du Préfet dans la Sous-
Préfecture
- Il agit sur délégation du Préfet ;
- Il coordonne et contrôle les activités des agents des services administratifs et
techniques de sa circonscription. propose le plan des travaux de développement à
effectuer dans la circonscription
- Il établit des comptes rendus et rapports périodiques sur la situation de la Sous-
Préfecture ;
- Il représente auprès du Préfet les intérêts de la Sous-Préfecture et doit lui rendre
compte des décisions prises.
Pouvoirs propres du Sous-Préfet
- Il contrôle et supervise l’action des Chefs de village dans sa circonscription.
- Il est responsable du maintien de l’ordre public sur l'ensemble de la Sous-
Préfecture
- Il est officié de l’état civil.
En tant qu’officier d’état civil, il enregistre les naissances, décès, mariages ; il
surveille les opérations funéraires relatives aux inhumations, exhumations et aux
transferts de corps.
2 : Le Conseil de Sous-préfecture
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Le District Autonome regroupe soit un ensemble de régions, soit un ensemble de
Départements, de Communes et de Sous-Préfectures.
Les organes du District Autonome sont :
-le Conseil du District Autonome ;
-le Gouvernement du District Autonome ;
-Le Bureau du conseil du District Autonome
Administration centrale
Présidence-Primature- Ministères
Administration
déconcentrée Administration décentralisée
EPN
EPA
EPIC
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Schéma de l’organisation administrative
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La Justice est rendue sur toute l'étendue du territoire national, au nom du
peuple ivoirien, par la Cour suprême, la Cour des Comptes, les Cours d’appels, les
tribunaux de Première instance, les tribunaux administratifs et les Chambres
régionales des Comptes.
La Cour suprême et la Cour des Comptes sont les deux institutions
juridictionnelles représentatives du pouvoir judiciaire.
Les juridictions sont classées par ordre d’importance, le justiciable non satisfait
d’une décision en première instance peut saisir une juridiction de niveau supérieur
en l’occurrence la Cour d’Appel.
B : Le principe de la territorialité
Il exige la réunion d’un collège de juges pour rendre une décision de justice.
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B : Le principe de la gratuite
Il exprime que les juridictions ivoiriennes sont compétentes pour trancher tous
les litiges quel que soit leur nature (civil, commercial, fiscal etc.)
La Côte d’Ivoire compte neuf (9) Tribunal de Première Instance (TPI) fonctionnels
Abidjan, Yopougon, Bouaké, Korhogo, Daloa, Man, Bouaflé, Gagnoa et Abengourou.
Chaque Tribunal de Première Instance compte plusieurs Sections
détachées.
1 : L’organisation
LE PRESIDENT DU
TRIBUNAL
UN OU PLUSIEURS
VICE-PRESIDENTS
b : Le Greffe
C’est le service administratif du tribunal. Il a pour mission la rédaction la
conservation et la délivrance des actes de justice aux justiciables. Il est dirigé par un
greffier en chef.et animée par des greffiers et des personnels administratifs.
c : Le Parquet
Encore appelée magistrature debout ou Ministère Public, le Parquet est chargé
d’assurer exclusivement la représentation de la société, en engageant les poursuites.
Il est dirigé par un procureur de la République.
LE PROCUREUR DE LA
REPUBLIQUE
LE OU LES
PROCUREURS DE LA
REPUBLIQUE
ADJOINTS
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d : le Service de la Protection Judiciaire de l’Enfance et de la Jeunesse (SPJEJ)
Les SPJEJ sont créés auprès des tribunaux de première instance et leurs
sections détachées. Ils ont en charge d’effectuer sur mandat judiciaire, les
tâches en milieu ouvert qui leurs sont confiées par le Procureur de la
République, le Juge des enfants, le Tribunal pour Enfant ou le juge des tutelles,
en matière de protection des mineurs au contact du système judiciaire.
Il s’agit de pourvoir à la prise en charge des mineurs en danger,
victimes, témoins ou auteurs d’infractions.
Les SPJEJ sont animés par des Educateurs de la protection judiciaire de
l’enfance et de la jeunesse et de travailleurs sociaux.
Les SPJEJ sont constitués de trois (03) Unités d’intervention spécialisées.
-L’Unité de Protection Judiciaire d’Urgence (UPJU)
-L’Unité de Protection Judiciaire Civile (UPJC)
-L’Unité de Protection Judiciaire Pénale en Milieu Ouvert
(UPJMO)
Chef de service
Unité de Protection
Unité de Protection Unité de protection
Judiciaire d’Urgence Judiciaire Pénale en judiciaire civile
milieu ouvert
Ces Juridictions connaissent des appels formulés contre les décisions rendues
par les Juridictions du premier degré. Leurs décisions sont appelées « Arrêts ». Il
existe trois Cours d’appel fonctionnelles dont les sièges sont dans les villes
suivantes : Abidjan ; Bouaké ; Daloa.
1 : L’ORGANISATION
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a : Le Siège de la Cour d’Appel est composé d’un Président appelé
le Premier Président, de Présidents de chambre et de Conseillers
LE PREMIER
PRESIDENT
LES PRESIDENTS DE
CHAMBRE
LA CHAMBRE
LES CONSEILLERS
D'ACCUSATION
b : Le Parquet
LE PROCUREUR
GENERAL
LES AVOCATS
GENERAUX
c : le greffe
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Sections 2 : LES JURIDICTION SUPERIEURES
Paragraphe 1 : Le Conseil Constitutionnel
Le Conseil constitutionnel est l'organe régulateur du fonctionnement
des pouvoirs publics
A : l’organisation du conseil constitutionnel
1 : Juge électoral
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Lorsqu'il s'agit de contestations relatives à l'élection du Président de la
République la saisine du Conseil Constitutionnel est ouverte aux candidats.
S'agissant de l'élection des députés, il faut distinguer trois hypothèses :
- Eligibilité : la saisine appartient à la commission de vérification des
candidatures ou à tout électeur.
- Rejet de candidature : La saisine est ouverte au candidat ou au Parti
politique l'ayant parrainé.
- Election : saisine ouverte à tout candidat ou liste de candidats.
En matière de contrôle de constitutionnalité
Il y a deux types de contrôle :
- Le contrôle par voie d’action
Ouverte au Président de la République ; Le Président de l'Assemblée
Nationale, au président du sénat, pour effet de retirer le texte de l’ordonnancement
judiciaire.
Ainsi, une loi ou une disposition déclarée contraire à la Constitution ne peut
être promulguée ou mise en application. La loi ou la disposition contraire à la
Constitution est nulle à l’égard de tous.
- Le contrôle par voie d’exception
Encore appelé contrôle incident il est soulevé au cours d’un procès par l’une
des parties. Ici également, la décision du Conseil constitutionnel s’impose à tous, au-
delà des parties au procès. La loi ou la disposition déclarée inconstitutionnelle par le
Conseil constitutionnel est abrogée.
Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours.
Elles s'imposent aux pouvoirs publics, à toute autorité administrative,
juridictionnelle, militaire et à toute personne physique ou morale.
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Le Conseil d’État connaît en premier et en dernier ressort des recours en
annulation des actes des autorités administratives centrales et des organismes ayant
une compétence nationale.
Il peut être sollicité à titre consultatif par le Président de la République, pour
avis, sur toute question de nature administrative.
Le Président de la Cour suprême est nommé par le Président de la République
pour une durée de cinq ans renouvelable une fois.
Le Président de la Cour de Cassation et le Président du Conseil d’État sont
nommés par décret pris en Conseil des ministres, après avis du Conseil supérieur de
la Magistrature.
Le Président de la Cour de Cassation et le Président du Conseil d’État sont
vice-Présidents de la Cour suprême.
Le Parquet Général près la Cour Suprême est dirigé par un Procureur Général
ayant sous ses ordres trois Premiers Avocats Généraux et des Avocats Généraux
Le Secrétariat Général est le service qui coordonne au plan administratif les
activités de la Cour Suprême ; il comprend un Secrétaire Général, un Secrétaire
Général Adjoint, des Secrétaires de Chambre et un Secrétaire Adjoint de chambre. Ce
service fait office de greffe de la Cour suprême.
Paragraphe 3 : La Cour Des Comptes
La Cour des Comptes est l’Institution suprême de contrôle des finances
publiques. Elle a des attributions juridictionnelles, de contrôle et de consultation
Le Président de la Cour des Comptes est nommé par le Président de la
République pour une durée de cinq ans renouvelable une fois.
La Cour des comptes contrôle la gestion des comptes des services de l’État,
des Etablissements publics nationaux, des collectivités territoriales, des Autorités
administratives indépendantes et de tout organisme bénéficiant du concours
financier de l’État ou d’une autre personne morale de droit public ainsi que de tout
organisme bénéficiant du concours financier des entreprises publiques et de leurs
filiales.
Paragraphe 4 : La Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA)
La CCJA a été instituée dans le cadre du traité de l’organisation pour
l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Elle est commune à
l’ensemble des 17 pays membres de l’OHADA. Son siège est établi en Côte d’Ivoire.
Elle est composée de neuf (09) juges.
Elle est juge de cassation pour tout différend relatif à l’application des actes
uniformes. En outre, entre autres, elle est compétente pour :
- donner un avis sur les projets d’Acte Uniforme avant présentation au Conseil des
Ministres ;
- interpréter et veiller à l’application des Acte Uniforme dans les Etats parties ;
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- rendre des avis consultatifs à la demande des Etats, du Conseil des Ministres ou des
juridictions nationales.
Ils sont appelés Magistrats Debout, ils sont liés à l’exécutif par un lien de
subordination hiérarchique.
B : Les Greffiers
1 : les avocats
2 : les notaires
Les notaires sont chargés d’authentifier des actes de rédiger des contrats des
testaments et de gérer des biens de leurs clients
Ils sont chargés essentiellement de faire les assignations, de gérer des biens et
de faire des constats.
Ils sont chargés de procéder à l’inventaire des biens saisis, de les évaluer et de
procéder à leur vente aux enchères publiques
2 : les experts
Ils apportent leur expertise au tribunal lorsqu’ils sont sollicités dans le cadre
d’un procès.
Ils sont chargés de la gestion d’affaires que leurs clients leurs apportent.
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CHAPITRE IV : LES AUTRES
INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE
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Nous traiterons le conseil économique et social avant d’aborder les autres
institutions de la république.
PARAGRAPHE 1 : ORGANISATION
Le Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel comprend :
- un bureau ;
- des commissions ;
- un secrétariat général
- l’assemblée plénière
A : un bureau
B : les commissions
Le Secrétariat Général est dirigé par un Secrétaire Général nommé par décret sur
proposition du Président du Conseil Economique, Social, Environnemental et
Culturel.
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Il participe à la préparation des Séances Plénières dont il assure le secrétariat et veille
à la mise en forme des procès-verbaux et des projets d’avis
Pour l’exécution de ses missions, le Secrétaire Général dispose :
- d’une Direction des Etudes chargée de recueillir les informations et la
documentation utiles aux travaux des Conseillers économiques, sociaux,
environnementaux et culturels, et d’en assurer l’archivage ; d’assurer la veille
législative et de communiquer les informations en sa possession ; d’établir
chaque année un rapport sur ses activités.
- d’une Direction des Commissions. En charge de planifier et de préparer les
travaux de chaque réunion des Commissions et d’en assurer le secrétariat ; de
fournir aux Commissions des conditions de travail propices à la réflexion et à
la production ; de contribuer à l’élaboration du rapport général des
Commissions ainsi que de leur bilan d’activités.
D : L’assemblée plénière
Paragraphe II : La saisine
Toute personne physique ou morale qui estime, à l’occasion d’une affaire la
concernant qu’un organisme n’a pas fonctionné conformément à la mission de
service public qu’il doit assurer, peut, par une requête, saisir le Médiateur de la
République.
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Le Médiateur de la République peut également être saisi par les communautés
urbaines et/ou villageoises à l’occasion des litiges les opposant entre elles et/ou
opposant aux tiers.
- du règlement non juridictionnel des conflits dans les villages et entre les
communautés.
La chefferie traditionnelle participe, dans les conditions déterminées par une loi, à
l’administration du territoire
- les Rois ;
- les Chefs de province ;
- les Chefs de canton ;
- les Chefs de tribu ;
- les Chefs de village.
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- le Directoire de la Chambre.
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CHAPITRE V : QUELQUES ORGANISATIONS
INTERNATIONALES
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SECTION 1 : LA CEDEAO
La Communauté Economique Des États de l’Afrique de l’Ouest est un regroupement
sous régional de quinze pays créé en 1975.
Pays membres (15) : Sénégal, Mali, Guinée, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso, Togo, Bénin,
Niger, Ghana, Nigeria, Libéria, Guinée-Bissau, Sierra Léone, Gambie, Cap Vert.
Section 2: L’UEMOA
Il a été créé par un traité du 10 janvier 1994 par sept (07) pays a démarré ses activités
en janvier 1995.
Pays membres (08) : la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal, le
Niger, le Togo, et la Guinée- Bissau (adhésion en mai 1997).
Les organes de direction : la Conférence des Chefs d’État, le Conseil des Ministres, la
Commission de l’UEMOA.
Les organes de contrôles : la Cour de justice, la Cour des Comptes et le Comité
Interparlementaire.
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Les organes consultatifs : Chambre Consulaire Régionale.
Les institutions spécialisées autonomes : la Banque Centrale des États de l’Afrique
de l’Ouest, la Banque Ouest-Africaine de Développement.
La BCEAO est un établissement public international dont le siège est établi à
Dakar (Sénégal). Le Gouverneur est nommé par le Conseil des ministres pour une
période de six ans renouvelable ;
La BOAD dont le siège est à Lomé (Togo) a pour objectif de promouvoir le
développement économique assurant l’équilibre des États membres et de favoriser
leur intégration.
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la session inaugurale de la Conférence des Chefs d’États et de Gouvernement de
l’Union.
Les organes de l’Union africaine sont :
-la Conférence de l’Union ;
-le Conseil Exécutif ;
-le Parlement Panafricain ;
-la Cour de Justice ;
-la Commission ;
-le Comité des représentants permanents ;
-les Comités techniques spécialisés ;
-le Conseil économique, social et culturel ;
-le Conseil de Paix et de Sécurité ;
-les Institution financières.
NB : Le Parlement Panafricain a été provisoirement installé, le jeudi 16 septembre
2004, au Gallagher Estate, en Afrique du Sud. La première présidente du Parlement
Panafricain est la Tanzanienne GERTRUDE MONGUELA. L’actuel Président est : à
connaître
Le siège de l’Union est à Addis-Abéba (République fédérale démocratique
d’Ethiopie).
Le Président en exercice est : à connaître
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BAN KI-MOON RÉPUBLIQUE de COREE 2007-2016
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EXERCICES D’APPLICATION D’OPAJ
NB : Ces questionnaires sont conçues dans le but de donner une orientation au
candidat et ne pourrait constituer la seule source de recherche pour lui, l’évaluation
finale pouvant aller au-delà des questions proposées.
A :: Questions théoriques :
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24 : le tribunal de commerce peut-il être considéré comme un tribunal de
première instance?
a : le Premier Ministre
b : le Président de la République
d : le ministre de la justice
a : 6 membres
b : 7 membres
c : 9 membres
d : 12 membres
e : 15 membres
5- Quel (s) mandat (s) électif est (sont) compatible (s) avec les fonctions de
membre de gouvernement ?
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a : mandat de député
b : mandat de maire
c : mandat de ministre
ANNEXES
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28 INJS : institut national de la jeunesse et des sports
29 INP-HB : institut national polyclinique feux Felix Houphouët-Boigny
30 INSAAC : institut national supérieur des arts et de l’action culturelle
31 INSP : institut national de sante publique
32 : IPNETP : institut pédagogique national de l’enseignement technique et
professionnel
33 IRFCI : institut Raoul Follereau de Côte d’Ivoire
34 ISTC : institut supérieur des techniques de la communication
35 LANADA : laboratoire national d’appui au développement agricole
36 LNSP : laboratoire national de la sante publique
37 OCPV : office de commercialisation des produits vivriers
38 OIPI : office ivoirien de la propriété intellectuelle
39 OIPR : office ivoirien des parcs et réserves
40 OISSU : office ivoirien des sports scolaires et universitaires
41 ONAC : office national des anciens combattants
42 ONDR office national de développement de la riziculture
43 ONPC : office national de la protection civile
44 ONS : office national des sports
45 OSER : office de sécurité routière
46 SAMU : service d’aide médicale d’urgence
48 UAO : Université Alassane Ouattara de Bouake
49 UFHB-COCODY UNIVERSITE Felix Houphouët Boigny
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15 IPCI : institut pasteur de Côte d’Ivoire
16 LANEMA : laboratoire national d’essai de la qualité, de la métrologie et
d’analyses
17 ONI : office national d’identification
18 PCA : palais de la culture d’Abidjan
19 PSP : pharmacie de la sante publique
20 SOGEPIE : société de gestion du patrimoine immobilier de l’état
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Bibliographie
☆Ouvrages
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- la loi n° 2014-451 du 05 août 2014, portant orientation de l'organisation générale de
l'administration territoriale.
-décret n° 2015-101 du 18 février 2015 portant organisation de la police municipale
- loi n° 80-1180 du 17 octobre 1980 relative a l'organisation municipale modifiée par
les lois n°s 85-578 du 29 juillet 1985 et 95-608 ainsi que 95-611 du 03 aout 1995
☆Webographie
-http://www.uqac.uquebec.ca/zone30 consulté le 12 mai 2016
-http://fr.groups.yahoo.com/group/ebooksgratuits consulté le 15 juillet 2016
-http//loidici.com consulté la 15 juillet 23016
-http://www.assnat.ci/assembleenationale consulté le 19 juin 2016
http//www. legifrance.fr consulté le 26juin 2016
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Table des matières
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 2
CHAPITRE I : ORGANISATION POLITIQUE ............................................................................ 5
SECTION 1 : LES INSTITUTIONS DU POUVOIR EXECUTIF .............................................. 7
PARAGRAPHE 1 : LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ............................................... 7
A : le statut du Président de la République ...................................................................... 7
1 : Conditions d’éligibilité ............................................................................................... 7
2 : Vacance de la Présidence de la République ............................................................. 8
3 : Intérim de la Présidence de la République .............................................................. 8
B : les attributions ................................................................................................................. 8
1 : les pouvoirs normaux ou traditionnels du Président de la République .............. 8
2 : Pouvoirs exceptionnels ............................................................................................... 9
PARAGRAPHE 2 : LE VICE-PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE .................................. 10
A : statut ............................................................................................................................... 10
B : attributions ..................................................................................................................... 10
PARAGRAPHE 3 : LE GOUVERNEMENT ........................................................................ 10
A : Le Premier Ministre...................................................................................................... 10
1 : statut ............................................................................................................................ 11
2 : attributions ................................................................................................................. 11
B : Les Ministres .................................................................................................................. 11
1 : statut ............................................................................................................................ 11
2 : attributions ................................................................................................................. 11
SECTION 2 : LES INSTITUTIONS DU POUVOIR LEGISLATIF ........................................ 12
PARAGRAPHE 1 : STATUT ET ATTRIBUTIONS DES PARLEMENTAIRES .............. 12
A : Le statut ......................................................................................................................... 12
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1 : Le Député.................................................................................................................... 12
2 : le Sénateur .................................................................................................................. 12
B : les privilèges et interdictions communes aux Parlementaires ................................ 13
1 : Les incompatibilités................................................................................................... 13
2. Les immunités ............................................................................................................. 14
3. Les indemnités ............................................................................................................ 14
C : les pouvoirs du parlement........................................................................................... 14
1 : typologies des lois ..................................................................................................... 14
2 : la procédure d'élaboration de la loi ........................................................................ 15
PARAGRAPHE 2 : ORGANISATION DU PARLEMENT................................................ 16
A : l’organisation de l’Assemblée Nationale .................................................................. 16
1 : l’Assemblée Nationale .............................................................................................. 17
2 : le Sénat ........................................................................................................................ 18
B : le fonctionnement du Parlement ................................................................................. 19
1 : La session ordinaire................................................................................................... 19
2 : les sessions extraordinaires ...................................................................................... 19
3 : les réunions en Congrès ............................................................................................ 19
CHAPITRE II :................................................................................................................................. 20
ORGANISATION ADMINISTRATIVE....................................................................................... 20
SECTION 1 : LES MODALITÉS DE L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE ................ 21
PARAGRAPHE 1 : LA CENTRALISATION ...................................................................... 21
PARAGRAPHE 2 : LA DECENTRALISATION ................................................................. 21
SECTION 2 : L’ADMINISTRATION CENTRALE ................................................................. 21
PARAGRAPHE 1 : LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.......................................... 21
A : LE CABINET ................................................................................................................. 22
1 : le cabinet civil ............................................................................................................. 22
2 : Le Cabinet militaire ................................................................................................... 22
B : Le Secrétariat Général de la Présidence de la République ...................................... 22
C : L’Inspection Général d’État ......................................................................................... 22
PARAGRAPHE 2 : LA PRIMATURE .................................................................................. 23
A : le cabinet du premier ministre.................................................................................... 23
B : le secrétariat général du gouvernement..................................................................... 23
C : les structures rattachées a la primature ..................................................................... 23
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2 : Les Services Centraux ............................................................................................... 24
3 : Les Services Extérieurs.............................................................................................. 24
SECTION 3 : L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ......................................................... 24
PARAGRAPHE I : L’ADMINISTRATION TERRITORIALE DECONCENTREE ......... 25
A : la région ......................................................................................................................... 25
B : Le département.............................................................................................................. 25
1 : Le Préfet ...................................................................................................................... 25
2 : Les auxiliaires du préfet ........................................................................................... 26
3 : Organisation de la Préfecture .................................................................................. 26
C : la sous-préfecture.......................................................................................................... 26
1 : Le Sous-préfet............................................................................................................. 27
2 : Le Conseil de Sous-préfecture ................................................................................. 27
D : village ............................................................................................................................. 27
PARAGRAPHE 2 : L’ADMINISTRATION TERRITORIALE DECENTRALISEE......... 28
A : la région ......................................................................................................................... 28
B : La commune .................................................................................................................. 28
PARAGRAPHE 3 : LE DISTRICT AUTONOME, UNE ENTITE TERRITORIALE
PARTICULIERE ...................................................................................................................... 29
CHAPITRE III : ORGANISATION JUDICIAIRE ....................................................................... 31
SECTION 1 : PRINCIPES DE L’ORGANISATION JUDICIAIRE ........................................ 32
PARAGRAPHE : 1 : LES TROIS PRINCIPES DE BASE .................................................... 32
A : le principe du double degré de juridiction ou de la hiérarchisation des
juridictions ........................................................................................................................... 32
B : Le principe de la territorialité ...................................................................................... 32
C : Le principe de collégialité............................................................................................ 32
PARAGRAPHE 2 : LES AUTRES PRINCIPES ................................................................... 32
A : le principe de la séparation des fonctions judiciaires.............................................. 32
B : Le principe de la gratuite ............................................................................................. 33
C : Le principe de l’indivisibilité du parquet.................................................................. 33
D : Le principe de l’unité de juridiction .......................................................................... 33
SECTION 2 : LES INSTITUTIONS DE L’APPAREIL JUDICIAIRES .................................. 33
PARAGRAPHE : LES JURIDICTIONS INFERIEURES ..................................................... 33
A : les tribunaux de première instance et leurs sections détachées ............................. 33
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1 : L’organisation ............................................................................................................ 33
2 : Le fonctionnement ..................................................................................................... 35
B : Les juridictions de 2nd degré : les cours d’appel ....................................................... 35
1 : L’ORGANISATION .................................................................................................. 35
Sections 2 : LES JURIDICTION SUPERIEURES ..................................................................... 37
Paragraphe 1 : Le Conseil Constitutionnel ......................................................................... 37
A : l’organisation du conseil constitutionnel .................................................................. 37
B : Les attributions .............................................................................................................. 37
1 : Juge électoral .............................................................................................................. 37
2 : Juge de la continuité de l’État .................................................................................. 37
3 : Organe consultatif ..................................................................................................... 37
C : la saisine du conseil constitutionnel........................................................................... 37
Paragraphe 2 : La Cour Suprême ......................................................................................... 38
Paragraphe 3 : La Cour Des Comptes .................................................................................. 39
Paragraphe 4 : La Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) ............................. 39
Paragraphe 5 : la Haute Cour de Justice.............................................................................. 40
SECTION 3 : LES ACTEURS DU SYSTEME JUDICIAIRE ................................................... 40
PARAGRAPHE 1 : LES ACTEURS FONCTIONNAIRES ................................................ 40
A : Les Magistrats ............................................................................................................... 40
1 : les Magistrats du Siège ............................................................................................. 40
2 : les Magistrats du Parquet ......................................................................................... 40
B : Les Greffiers ................................................................................................................... 40
C : Les Personnels de L’éducation Surveillée ................................................................. 40
D : les personnels de l’administration pénitentiaire ...................................................... 41
PARAGRAPHE 2 : LES ACTEURS NON FONCTIONNAIRES (auxiliaires de justice 41
A : Les auxiliaires permanents.......................................................................................... 41
1 : les avocats ................................................................................................................... 41
2 : les notaires .................................................................................................................. 41
3 : les huissiers de justice ............................................................................................... 41
B : les auxiliaires non permanents .................................................................................... 41
1 : les commissaires priseur ........................................................................................... 41
2 : les experts ................................................................................................................... 41
3 : les Agents d’affaires .................................................................................................. 41
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CHAPITRE IV : LES AUTRES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE ................................. 42
SECTION 1 : L’INSTITUTION CONSULTATIVE : LE CONSEIL ECONOMIQUE,
SOCIAL, ENVIRONNEMENTAL ET CULTUREL ............................................................... 43
PARAGRAPHE 1 : ORGANISATION ................................................................................. 43
A : un bureau....................................................................................................................... 43
B : les commissions ............................................................................................................. 44
1 : les Commissions Permanentes ................................................................................ 44
2 : les Commissions ad hoc............................................................................................ 44
C : le Secrétariat Général.................................................................................................... 44
D : L’assemblée plénière .................................................................................................... 45
PARAGRAPHE 2 : LE FONCTIONNEMENT ................................................................... 45
SECTION 2 : LA GRANDE CHANCELLERIE....................................................................... 45
SECTION 3 : LA COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE ................................. 46
SECTION 4 : LE MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE.......................................................... 46
Paragraphe I : Le mandat ...................................................................................................... 46
Paragraphe II : La saisine....................................................................................................... 46
SECTION 5 : LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE .............................................................. 47
CHAPITRE V : QUELQUES ORGANISATIONS INTERNATIONALES............................... 49
SECTION 1 : LA CEDEAO ........................................................................................................ 50
Section 2: L’UEMOA .................................................................................................................. 50
Section 3 : Le Conseil de l’Entente............................................................................................ 51
Paragraphe 4°: L’Union Africaine (UA) .............................................................................. 51
Section 5°: L’ONU....................................................................................................................... 52
EXERCICES D’APPLICATION D’OPAJ ......................................................................................... 54
ANNEXES............................................................................................................................................ 56
Bibliographie ....................................................................................................................................... 59
Table des matières .............................................................................................................................. 61
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