جميع دروس اللغة الفرنسية - 240117 - 232335
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Le texte à dominante narrative sert à : La séquence narrative est la séquence dominante Temps verbaux de base : • graphiques (ex. mise en page du texte);
• raconter une histoire ou des événements dans un texte narratif. • le présent; • lexicaux (ex. choix de mots, registre de
imaginaires, réels ou documentaires. • le passé simple; langue);
Elle comprend, dans un récit à 3 temps : • l’imparfait; • syntaxiques (ex. énumération, types de
• un début; • le passé composé. phrases variés, etc.);
• un milieu;
• d’organisation du discours narratif
• une fin. Les principaux marqueurs de relation utilisés : (ex. personnages, lieu, temps);
Elle comprend, dans un récit à 5 temps : • de temps (alors, puis, tout à coup, • stylistiques (ex. figures de style);
• La situation initiale (Qui? Où? Quand? ensuite, plus tard, aujourd’hui, demain, • prosodiques (ex. rythme, pauses,
l’atmosphère du départ est établie); le lendemain, etc.); accentuation);
• L’élément déclencheur (un problème, une • d’espace et de lieu (près de, loin de, là, • visuels (ex. illustrations).
Principales caractéristiques action qui déséquilibre la situation et les à cet endroit, chez, etc.).
personnages, l’élément qui déclenche le récit);
Ce type de texte comprend : • Le nœud/le développement (le déroulement, Vocabulaire :
• une narration à la 1re personne ou à les péripéties, la réaction des personnages • devient progressivement plus riche et
imagé et est adapté à l’âge du lecteur/ GenrES
la 3e personne; face au problème);
• un narrateur qui conte l’histoire ou le récit, • Le dénouement (la fin de l’action, le résultat scripteur;
• utilisation de verbes d’action (sauter, Exemples de textes à dominantes narratives :
qui y participe ou qui est extérieur à et les conséquences des actions des
l’histoire (point de vue interne, externe personnages); courir, manger, etc.). • récit; • roman;
ou omniscient); • La situation finale (conclusion de l’histoire, • récit d’aventures; • légende ou
• des personnages; l’équilibre est rétabli). • récit ou roman mythe;
• des événements, des actions, des péripéties fantastique; • nouvelle;
situés dans un lieu et dans le temps; La structure textuelle du récit autochtone • récit autochtone • mémoires;
• la présence de repères chronologiques; traditionnel comprend : un personnage principal, traditionnel; • récit de vie*;
• des pronoms. un lieu de départ, un cheminement et le retour • discours; • récit de voyage*;
du personnage transformé au lieu de départ • conte; • récit historique*;
(Province de la C.-B. 2015). • fable; • etc.
*Les récits de vie, récit de voyage et récit historique qui racontent des événements réels ou documentaires sont de type courant et non littéraire.
LES TYPES DE TEXTES
Les textes qui utilisent le langage poétique ou mettent en évidence le choix de mots,
LE TEXTE POÉTIQUE
d’images et de sonorités
Le texte à dominante poétique sert à : Temps verbaux (selon l’intention du poète) : • musicaux (ex. allitération, assonance, Exemples de textes poétiques à dominante
• exprimer des sentiments et des émotions; • le présent; rythme); poétique :
• jouer avec la langue; • l’imparfait; • graphiques (ex. caractères spéciaux, • poème en prose;
• créer des images. • le futur simple; disposition du texte, calligrammes); • chanson;
• le conditionnel; • lexicaux (ex. choix de mots, vocabulaire • calligramme;
• le passé simple. imagé); • proverbe;
• syntaxiques (ex. utilisation ou non de la • vire-langue;
ponctuation); • expression drôle;
• stylistiques (ex. comparaison, métaphore, • devinette;
personnification, allégories, licence • dicton;
Principales caractéristiques poétique); • calembour;
• prosodiques (ex. rythme, pauses, • jeu de mots;
Ce type de texte peut comprendre : accentuation); • sonnet;
• la présence de refrains ou de couplets; • visuels (ex. illustrations, gestes). • ode;
• des vers inégaux; • haïku;
• l’absence de rimes ou de strophes; • acrostiche;
• la répétition d’éléments semblables (sons, mots, nombre de syllabes, etc.); • ballade;
• l’utilisation du rythme, des sonorités ou de la musicalité; • etc.
• l’utilisation du sens figuré des mots;
• l’utilisation des mots pour amuser, pour faire rire;
• un nombre fixe et un type fixe de vers (rythme, types de rimes, nombre de syllabes);
• un nombre fixe et un type fixe de strophes.
LES TYPES DE TEXTES
LE TEXTE DESCRIPTIF Les textes qui décrivent des êtres, des choses et des lieux
LE TEXTE EXPLICATIF Les textes qui expliquent des idées, un concept, des phénomènes, des événements ou la manière de fonctionner d’un objet
Le texte à dominante explicative sert à : La séquence explicative – séquence dominante Temps verbaux de base : • graphiques (ex. caractère gras pour mettre
• expliquer; dans un texte explicatif – contient : • le présent; en évidence une définition, un titre);
• informer; • une phase de questionnement – • le passé composé. • lexicaux (ex. vocabulaire spécialisé ou
• faire comprendre; introduction (présente le sujet et la raison technique);
• renseigner; pour donner une explication, « Pourquoi? » Les principaux marqueurs de relation utilisés : • syntaxiques (ex. phrase impersonnelle);
• enseigner ou instruire; « Comment? »); • de but (ex. pour, afin de, pour que) • stylistiques (ex. comparaison, gradation,
• mettre en évidence les causes d’un problème • une phase explicative – développement • d’explication ou de cause (ex. puisque, périphrase);
et les solutions possibles; (contient les éléments de l’explication, parce que, car, en effet); • prosodiques (ex. pauses, accentuation à
• apporter un certain réalisme, un aspect la réponse à la question posée ou au • de conséquence ou de conclusion l’oral);
vraisemblable ou de crédibilité dans une problème identifié, « Parce que… »); (ex. donc, ainsi, alors, c’est pourquoi); • visuels (ex. photos, schémas, graphiques).
histoire ou un récit. • une phase conclusive – conclusion • d’illustration (ex. par exemple, notamment);
(consiste en un résumé ou une évaluation). • de temps (d’abord, ensuite, après);
• d’opposition (ex. mais, toutefois, bien que,
par contre);
• d’addition, d’hiérarchisation ou GenrES
d’énumération (ex. de plus, ni, enfin, et,
Principales caractéristiques ensuite, cependant, etc.); Exemples de textes de type explicatif :
• de comparaison (ex. comme, moins que, • reportage;
Ce type de texte peut comprendre : • compte rendu;
plus que, etc.).
• un lien de causalité (ex. phénomène/conséquences, cause/conséquences, problème/causes, • manuel scolaire;
problème/solutions); • encyclopédie;
Syntaxe et vocabulaire :
• des exemples; • article scientifique;
• vocabulaire spécialisé, technique et précis;
• des comparaisons pour souligner les ressemblances et les différences; • page Web;
• utilisation de périphrases;
• des faits, des chiffres, des données, des statistiques ou des dates; • etc.
• présence de phrases impersonnelles
• des termes techniques ou spécialisés;
(ex. « Il semble que… »).
• des définitions (accentuées en caractère gras, en italique, etc.);
• des photos, des illustrations et des schémas;
• un énonciateur neutre offrant un point de vue objectif;
• des paragraphes, des titres et des sous-titres;
• une réponse à une question ou à un problème posé de façon explicite ou implicite.
LES TYPES DE TEXTES
LE TEXTE EXPLICATIF Les textes qui indiquent comment faire quelque chose ou comment agir
La fonction de ce type de texte est de/d’ : Modes verbaux de base : Exemples d’un texte explicatif :
• inciter à agir ou à se comporter d’une façon • l’impératif; • recette;
précise; • l’infinitif; • mode d’emploi;
• ordonner; • le futur simple; • consigne;
• donner des instructions; • le subjonctif. • marche à suivre;
• conseiller; • liste d’étapes;
• guider et orienter; Les principaux marqueurs de relation utilisés : • règles de jeu;
• informer; • d’énumération (ex. premièrement, deuxièmement, et, ensuite, enfin, etc.). • slogan;
• faire comprendre; • règlements ou routines de classe;
• enseigner ou instruire. Syntaxe et vocabulaire : • invitation;
• un vocabulaire précis et souvent technique; • plan de travail;
• un énoncé souvent sans sujet; • critères de réalisation d’une tâche;
• des phrases à la forme négative pour signifier une interdiction. • itinéraire;
Principales caractéristiques • etc.
Exemples :
La fonction de ce type de texte est de/d’ : Ce type de texte peut comprendre : • graphiques (ex. utilisation de puces, • abécédaire; • carte géographique;
• informer; • des listes; style télégraphique); • imagier; • légende (liste explicative
• servir d’outil de consultation, d’appui • des appuis visuels; • lexicaux (ex. champ lexical); • recueil de lettres ou de de symboles);
ou d’aide-mémoire. • des informations condensées; • visuels (ex. photos, illustrations, mots illustrés; • annuaire;
• une organisation dégagée et facile codes visuels). • mur de mots; • lexique;
d’accès. • dictionnaires visuel et • glossaire;
usuel; • référentiel grammatical;
• horaire illustré; • liste de synonymes;
• table des matières; • etc.
• atlas;
LE TEXTE EXPLICATIF Les textes qui illustrent des informations et des idées
Exemples :
Ce type de texte comprend : • graphiques (ex. emplacement dans • diagramme de Venn; • murale;
La fonction de ce type de texte est de/d’ : • des représentations visuelles; un autre texte); • diagramme de Caroll; • maquette;
• informer; • des informations condensées. • lexicaux (ex. champ lexical); • tableau; • dessins commentés;
• schématiser et conceptualiser de • visuels (ex. illustrations, • schéma; • bulletin de météo;
l’information ou des idées; organigrammes, choix de couleurs). • graphique; • carte routière;
• organiser ou présenter de l’information
• plan; • coupe transversale;
ou des idées;
• carte sémantique; • diagramme séquentiel.
• développer, concrétiser ou approfondir
• caricature;
la compréhension.
LES TYPES DE TEXTES
LE TEXTE ARGUMENTATIF Les textes qui visent à influencer l’opinion, à convaincre ou à persuader
Le texte à dominante argumentative sert à : Temps et modes verbaux de base : • lexicaux (ex. choix d’adjectifs mélioratifs ou
• convaincre; • le présent; péjoratifs);
• persuader; • l’imparfait; • syntaxiques (ex. utilisation des pronoms
• influencer; • le passé composé; personnels et des questions, des verbes
• défendre une opinion. • le conditionnel; d’opinion, etc.);
• le subjonctif. • stylistiques (ex. figures de style tels
que l’allusion, la métaphore; reprise de
Principales caractéristiques Les principaux marqueurs de relation utilisés : l’information, etc.);
• de but (ex. pour, afin de, pour que); • prosodiques (ex. rythme, pauses,
Ce type de texte comprend : • d’explication ou de cause (ex. puisque, parce que, car, en effet); accentuation);
• un message, une opinion ou un point de vue; • de conséquence, de déduction ou de conclusion (ex. donc, ainsi, alors, c’est • visuels (ex. gestes, expression du visage).
• la présence d’une thèse; pourquoi);
• des arguments et des contre-arguments; • d’illustration (ex. par exemple, notamment);
• des exemples; • d’addition, d’hiérarchisation ou d’énumération (ex. de plus, ni, enfin, et, ensuite,
• une prise de position engagée ou un point de vue neutre. cependant, etc.); GenrES
• de comparaison (ex. comme, moins que, plus que, etc.);
• d’opposition et de concession (mais, toutefois, bien que, par contre, certes, Exemples de textes de type argumentatif :
cependant, en revanche, etc.); • affiche de • publicité
Séquence textuelle • de précision (c’est-à-dire, en d’autres mots, etc.). sollicitation ou (affiche, à la télé,
promotionnelle; à la radio);
La séquence argumentative – séquence dominante dans Syntaxe et vocabulaire : • critique; • critique de films,
un texte argumentatif – contient : • expressions qui indiquent la modélisation (ex. à mon avis, selon moi, etc.); • éditorial; de livres, d’œuvres
• une phase introductive (présente le sujet ou la • marques de modalité : • message d’art;
problématique et ses enjeux); - pronoms à la première personne pour exprimer son engagement; publicitaire; • dissertation, essai;
• une phase argumentative ou développement (présente - pronoms à la 3e personne pour exprimer un point de vue distancié; • analyse littéraire; • lettre au
et défend la thèse : arguments, exemples, références, • termes mélioratifs ou péjoratifs pour exprimer des jugements positifs ou négatifs; • discours politique; rédacteur;
témoignages, citations, comparaisons, anecdotes, précisions, • adjectifs mélioratifs (magnifique, efficace, etc.) et adjectifs péjoratifs (affreux, • sermon; • etc.
réfutation, contre-arguments); mauvais, etc.); • fable;
• une phase conclusive (reformule la thèse, résume la • types de phrases exclamatif, interrogatif ou impératif pour exprimer son engagement; • éditorial;
justification, énonce la prise de position finale). • phrases du type déclaratif pour exprimer un point de vue distancié; • plaidoyer;
• auxiliaires de modalité (sembler, vouloir, pouvoir, devoir, etc.).
LES TYPES DE TEXTES
Pour écrire une histoire, on a besoin d’indicateurs chronologiques (indicateurs de temps) qui
permettent de situer l’époque de l’action, de déterminer sa durée et de repérer l’ordre des
évènements.
1) L’époque ou le moment:
En ce temps-là, autrefois, jadis, ce jour-là, le lendemain, la veille, l’année précédente, l’année
suivante, le mois précédent, l’été suivant, la semaine suivante, à ce moment-là.
2) La succession des actions:
D’abord, ensuite, puis, plus tard, peu après, alors.
3) La fréquence des actions:
Souvent, parfois, rarement, de temps en temps, jamais, toujours.
4) La durée:
Longtemps, rapidement, en peu de temps.
5) L’arrivée de l’action (élément modificateur):
Soudain, tout à coup, aussitôt, c’est alors, un soir, un jour.
A. Définir la nouvelle :
1. La nouvelle littéraire est un récit. C’est donc un texte narratif, une histoire que l’on
raconte.
2. La nouvelle est un récit structuré chronologiquement.
3. La nouvelle est littéraire : le choix d’une formule narrative, l’emploi des figures de style
et d’un vocabulaire riche et précis, l’exploitation des ressources de la langue pour créer
des effets, captiver le lecteur, susciter en lui des émotions et des réflexions.
4. La nouvelle est fictive : c’est une œuvre d’imagination.
5. La nouvelle a une structure narrative qui est constituée en général d’une situation
initiale, d’un élément déclencheur (événement modificateur ou perturbateur), d’une
suite d’actions et d’un dénouement, souvent inattendu.
6. La nouvelle littéraire est brève : elle peut généralement être lue en une seule séance de
lecture. Le lecteur n’a pas à s’interrompre comme avec un roman.
7. La nouvelle littéraire présente une intrigue simple. En général, le récit est centré autour
d’un seul événement.
8. La nouvelle présente des personnages peu nombreux pourvus d’une réalité
psychologique. Entre le début et la fin de la nouvelle, une transformation psychologique
s’opère chez le personnage principal. C’est cette concentration qui explique la grande
tension dramatique présente dans de nombreuses nouvelles. Le signe le plus évident de
cette tension est le renversement narratif : à la fin du texte, la situation est le plus
souvent inverse de ce qu'elle était au début. La chute est imprévisible, surprenante,
pertinente et cohérente.
9. La nouvelle présente des personnages qui sont crédibles et vraisemblables (sauf dans le
cas d'une nouvelle fantastique); ils ont des traits de caractère décrits avec justesse mais
seulement ceux essentiels à l’histoire.
10. Dans la nouvelle les données spatio-temporelles sont très limitées. Les lieux dépeints
sont en général peu nombreux et esquissés seulement. Ils ont cependant une grande
importance. Chaque élément devient significatif.
11. La nouvelle peut être réaliste, fantastique, policière ou de science-fiction.
12. Dans la nouvelle le titre est adéquat et ajoute du sens à l’intrigue sans en dévoiler la
teneur de prime abord.
B. Tableau récapitulatif
La nouvelle littéraire :
-Un récit littéraire.
-Un récit court.
-Un texte narratif fictif. -Des personnages peu nombreux.
-Une intrigue simple.
-Un récit structuré -Des personnages crédibles et
-Des données spatio-
chronologiquement. vraisemblables.
temporelles très limitées.
Résumé 1:
Ce petit texte contient l`histoire d`une personne qui est accusé d`un vol et qui enfin
meurt à cause des moqueries sur son histoire. Au début du texte c`est le jour du marché à
Gaderville et tous les paysans y vont. L`auteur décrit les personnages et la place du marché.
Après ca Maupassant fait un portrait de Maître Hauchecorne qui trouve sur la place du
marché une ficelle et la ramasse. Ensuite, M. Hauchecorne apercoit M. Malandain qui l`a
regardé. A cause de cela, M.H. cache brusquement sa blouse. Puis, il va au marché et se
perd dans la foule. A midi presque tous les paysans se retrouvent chez Jourdani, une auberge
normande, pour dîner. Dans la grande salle, il y a une atmosphère de gaieté judqu`à
l`arrivée du crieur publie qui annonce la perte d`un portefeuille. Quelques minutes après un
origadier arrive et il veut que M.H. lui accompagne à la mairie. M.Malandain a vu qu`il a
trouvé quelque chose et le maire pense que ca a été le portefeuille. M.H. essaie de
convaincre le maire, mais il échoue. Après il raconte son histoire dans les rues, personne ne
lui croit. Le lendemain un valet trouve le portefeuille et il redonne l`argent. C`est le triomphe
pour M.H. Mais ce triomphe est de court durée. Il commence une deuxième fois à narrer
l`histoire, mais il n`y a que les plaisanteries des paysans. Mardi de la semaine suivante il
retourne à Goderville pour raconter encore une fois son histoire. Mais il y a aussi seulement
les moqueries chez l`auberge. Il quitte l`auberge sans terminer son repas. Sa déchéance
physique commence. Il devient malade et ne quitte pas sa ferme. Il perd peu à peu sa santé et
quelque mois plus tard il meurt en attestant son innocence.
Résumé 2:
C’est jour de marché dans le bourg normand de Goderville où se rend un paysan,
maître Hauchecorne. Maître Hauchecorne ramasse un petit morceau de ficelle, sous les yeux
d’un bourrelier, Malandain, avec lequel il est fâché. Plus tard, un crieur public fait savoir
que quelqu’un a perdu un portefeuille. Maître Hauchecorne est accusé d’avoir trouvé et
conservé le portefeuille. il est dénoncé par Malandain. Convoqué chez le maire pour
s’expliquer, on ne peut rien retenir contre Hauchecorne, mais il n’arrive pas non plus à
prouver son innocence. Tous ceux qu’il rencontre alors sont persuadés qu’il a conservé le
portefeuille.Le lendemain, un valet de ferme restitue le portefeuille qu’il a trouvé sur la
route, maître Hauchecorne se croit enfin délivré. Hélas, dans les conversations, plus il
raconte son récit et plus les autres croient que c’est lui qui, après avoir trouvé le
portefeuille, l’a fait rapporter par un tiers. Hauchecorne tombe dans l’obsession, il est
malade puis il meurt et ses derniers mots sont encore pour clamer son innocence, c’est «une
‘tite ficelle» était sa dernière phrase.
Résumé 3:
La nouvelle met en scéne le personnage hauchechecorne qui a ramassé un petit bout
de ficelle par terre,mais se trouve inculpé à goderville de detention du porte feuille de maitre
houlbrèque.dénoncé injustement par malandain avec qu'il avait eu des démelés
professionnels,il n'arretepas de se justifier pour prouver son innocence.malgré ses efforts
personne ne semble le croire. Hauchecorne plaide vainement sa cause et finit par en mourir.
Les personnages de La ficelle et les événements principaux
Résumé
Deux familles pauvres, les Tuvache et les Vallin, habitaient dans deux pauvres
chaumières voisines. Ils vivaient misérablement jusqu’au jour où un couple, Mr et Mme
d’Hubières, passa près de chez eux. Ces derniers ne pouvaient pas avoir d’enfant et en étaient
très malheureux.
La dame prit l’habitude de venir rendre visite aux enfants et voulut adopter,
moyennant finances, le petit Charlot, le plus jeune des Tuvache. La mère de ce dernier refusa
violemment une proposition aussi alléchante qu’inhumaine à ses yeux. Le couple proposa
alors le contrat aux Vallin qui, après avoir marchandé, acceptèrent la rente et signèrent chez
le notaire.
À partir de ce jour, les deux familles cessèrent toutes bonnes relations à cause de la
violente réaction de la mère Tuvache et des insultes qu’elle ne cessait de proférer.
Vingt années plus tard, Jean, le fils des Vallin, devenu un magnifique jeune homme,
refit son apparition. Il entra dans la maison qui l’avait vu naître et embrassa ses parents. Ses
derniers, fiers de sa réussite, le présentèrent aux personnalités du village.
Charlot, en proie à la jalousie et au sentiment d’injustice, en voulut alors à ses parents
de ne l’avoir pas « vendu » et les traita de «manants» avant de partir pour toujours.
Tableau récapitulatif
biographie:
Né le 5 août 1850 à Fécamp, Guy de Maupassant se
familiarisation avec la campagne normande, ses paysans, son
patois et ses scènes typiques, qui devaient lui fournir un
inépuisable champ d'inspiration pour ses contes et ses
nouvelles. A douze ans, il entra au collège religieux d'Yvetot,
et termina ses études secondaires au lycée de Rouen. En
1870, il fut mobilisé lors de la guerre contre la Prusse et,
après la défaite, commença une carrière médiocre de
fonctionnaire à Paris. Parallèlement, il se mit à écrire, sous
l'influence de Flaubert, ami d'enfance de sa mère.
En une douzaine d'années, il publia environ quinze recueils de contes et de nouvelles,
six romans et de très nombreux articles de journaux. Ses thèmes d'inspiration étaient variés :
il s'agissait aussi bien du monde rural de sa Normandie natale, que du monde des petits
bourgeois et des médiocres employés de bureaux.
Fêté, choyé dans les salons parisiens, grand amateur de femmes, romancier à succès,
Maupassant finit sa vie dans les souffrances de la maladie. Il sombra petit à petit dans un
délire hallucinatoire et la démence s'étant emparée de son
esprit, il termina ses jours à la clinique du docteur
Blanche, le 6 juillet 1893.
Résume:
Deux familles nombreuses de pauvres paysans
normands; Les Vallin et Les Tuvache vivent misérablement
dans deux chaumières mitoyennes au pied d’une colline.
Mr et Mme D’Hubières, Un couple aristocrate ne
peuvent pas avoir d'enfants. Ils expriment le désir d'adopter
le fils des Touvache moyennant une bonne somme d’argent.
La mère refuse. Mais, Les Vallin marchandent, acceptent et
signent le contrat. L’affaire est conclue, provoquant la
rupture entre les familles. Le fils vendu se fait une situation et revient voir ses parents
biologiques après vingt ans.
Jalousie et sentiment d’injustice poussent Charlot à reprocher à ses parents de ne pas
l’avoir vendu et à les quitter pour toujours.
Les thèmes:
Une nouvelle qui a pour cadre la campagne normande et comme thèmes l'argent, la
cupidité, et la jalousie. L'adoption peut paraitre légitime mais La proposition des D'Hubiéres
est plus qu'indécente. Qui a tort et qui pourrait avoir raison? Les D'Hubiéres, Les Vallins,
La mère Tuvache, ou son fils qui lui reproche de ne pas l'avoir vendu?
Les personnages de la nouvelle «Aux champs»
La famille Tuvache et la famille Vallin: deux familles
de paysans pauvres et solidaires.
- On relève au début de la nouvelle le champ lexical
de la fusion: les deux familles forment deux groupes
homogènes, elles vivent dans des chaumières jumelles,
travaillent la même «terre inféconde», ont un nombre
identique d’enfants répartis de façon symétrique (trois filles
et un garçon, une fille et trois garçons).
- La destinée des deux familles paysannes: le lecteur
suit leur évolution, de l’union initiale (fusion, proximité,
alliance et entente du début) à la désunion finale
(l'éclatement, la dispersion et la haine de la fin). Les Vallin
se sont enrichis et sont heureux, les Tuvache sont toujours misérables et le malheur les
frappe plus cruellement encore.
- Les paysans sont disqualifiés dans cette nouvelle: ils ont un comportement bestial,
leur langue est déformée, leurs enfants se vautrent « dans la poussière », leur intelligence est
limitée. Les parents Tuvache sont « stupéfaits et sans idée ». Au fil du récit, le narrateur
emploie en effet un lexique de plus en plus dépréciatif concernant les Tuvache, et en
particulier la mère: ostentation», «grossières», «vociférées», «sans répit». De plus, il insinue
progressivement le doute quant à ses véritables motifs.
A - Jean Vallin: comme les autres enfants, il vit misérablement, dans la saleté. C'est un
«marmot hurlant» qu’emporte Mme d’Hubières. Pus tard, il s’est transformé «Un jeune
monsieur, avec une chaîne de montre en or, descendit d’une brillante voiture». Il parle bien:
«Bonjour, papa; bonjour, maman». Ces quelques détails montrent l’évolution de Jean, sa
promotion sociale. De plus, il a été élevé dans le souvenir de ses parents qu’il a quittés à
quinze mois environ.
B - Charlot Tuvache: à quinze mois avec «ses joues sales» et « ses cheveux blonds frisés et
pommadés de terre», il a attiré l’attention de Mme d’Hubières. À vingt et un an Charlot est
resté un rustre et il quitte ses parents car il leur reproche de ne pas l’avoir «vendu» aux
d’Hubières, d’être restés misérables, d’avoir fait son malheur en ne faisant pas son bonheur,
de l’avoir privé de cette chance d’ascension sociale. C’est lui qui aurait dû revenir riche,
bien habillé et bien élevé.
Les d’Hubières: une famille riche qui appartient à la noblesse (particule «de» élidée).
- Le couple est peut-être en cure pour résoudre un problème de stérilité «Nous n’avons
pas d’enfants, nous sommes seuls, mon mari et moi». Rolleport est signalé comme une ville
d’eau. Ils sont riches ce qui va leur permettre d’obtenir ce qu’ils souhaitent: «acheter» un
enfant. Les d’Hubières représentent la richesse, mais aussi et surtout les «tentateurs».
A - M. d'Hubières: - il est vraisemblablement stérile, cela l’humilie: «ces admirations qui
étaient une douleur et presque un reproche pour lui».
- Il apparaît plutôt faible et uniquement occupé à satisfaire les caprices de sa femme.
Il est soumis face à ses fantaisies: «accoutumé à ces admirations», «son mari attendait
patiemment dans sa frêle voiture».
B - Mme d'Hubières: - elle a du caractère: «conduisait elle-même».
- Elle est en mal d’enfant: «Il faut que je les embrasse ! Oh ! Comme je voudrais en
avoir un».
- Elle a prémédité cette adoption: «reparut tous les jours, les poches pleines de
friandises et de sous».
- Mme d'Hubières apparaît puérile. Elle est habituée à tout obtenir: «une voix d’enfant
dont tous les désirs ordinaires sont satisfaits».
- Elle se comporte comme une enfant gâtée impatiente d’assouvir ses désirs: «une
ténacité de femme volontaire et gâtée», «trépignant d’impatience».
- Le narrateur donne ainsi du couple une image plutôt péjorative.
La structure narrative de la nouvelle « Aux champs ».
1) Délimitation des passages de la nouvelle « Aux champs » :
1) Voyelles : 1) Absence de
pi Puis négation
Qué qu’t’en dis Qu’est-ce que tu en «-J’dis qu’ c’est «-Je dis que ce n’est
dis point méprisable. » point méprisable. »
c’te (…) s’ra Cette(…) sera «-J’ t’ai pas vendu, «-Je ne t’ai pas
c’t’éfant cet enfant mé, j’ t’ai pas vendu, vendu, moi, je ne
v’là Voilà mon p’tiot. J’ vends t’ai pas vendu, mon
d’s éfants des enfants pas m’s éfants, mé. petit. Je ne vends
je m’suis dit : v’là je me suis dit : voilà J’sieus pas riche, pas mes enfants,
c’que j’serais ce que je serais mais vends pas m’s moi. Je ne suis pas
éfants. » riche, mais je ne
m’s éfants mes enfants
vends pas mes
ben bien enfants. »
té, m’n éfant toi, mon enfant
2) e muet : «- voyez-vous, j’vous «- voyez-vous, je ne
que j’vous que je vous l’ pardonnerai vous le pardonnerai
d’vouloir de vouloir jamais ! » jamais ! »
J’dis qu’c’est Je dis que c’est 2) Le présentatif
d’vant l’notaire devant le notaire « C’est i permis (…)» « Est-il permis (…) »
J’voulions Je voulais « C’est-i té, m’n « Est-ce toi, mon
r’procher d’t’avoir reprocher de t’avoir éfant ? » enfant ? »
j’vous le r’proche je vous le reproche « C’est-i pas « N’est-ce pas
malheureux (…) » malheureux (…) »
l’malheur des éfants le malheur des 3) Reprise
enfants « C’te rente de Le mot ce reprend le
Qu’vous Que vous douze cents francs, sujet C’te rente,
c’que j’suis ce que je suis ce s’ra promis d’vant sans accord
n’pas ne pas l’notaire ? » obligatoire dans la
langue standard
l’pardonnerai le pardonnerai
« Des parents Reprise du sujet Des
J’t’ai Je t’ai comme vous, ça fait parents comme
3) Consonnes : l’malheur des vous par ça
i Il éfants. »
not’ Notre III. Lexique
aut’part autre part « niants » « idiots »
Qué que Qu’est-ce que
quéqu’z’ans quelques ans
I. Mme d’Hubières
Destinataire :
Destinateur :
Sujet : -Elle-même : son bonheur.
-Instinct maternel.
-Son mari :
-Désir d’être mère.
Mme d’Hubières retrouver sa sérénité
-Stérilité de son mari.
-Le petit garçon
Objet :
Adjuvants : Opposants :
-Avoir un enfant.
Les Vallin. Mme Tuvache et son mari.
-Adopter un enfant.
II. Charlot
Destinateur :
Destinataire :
Sujet :
-Quitter sa vie misérable
-Lui-même
-S’instruire et changer de
Charlot -Toute sa famille
situation
-Mme d’Hubières et son mari -Aurait souhaité être adopté -Sa mère et son père
III. Jean
Destinateur : Destinataire :
Sujet :
-Vivre confortablement -lui-même
-S’instruire Jean -Sa famille
Adjuvants :
Objet : Opposants :
-Sa mère et son père
-Aurait souhaité être adopté -Mme Tuvache
-Les d’Hubières
IV. M. d’Hubières
Destinataire :
Destinateur :
Sujet :
-Sa stérilité.
-lui-même.
-Les remarques de sa femme
M. d’Hubières -Sa femme.