Un Bon Gestionnaire
Un Bon Gestionnaire
Un Bon Gestionnaire
gestionnaire?
l n’y a malheureusement pas une seule et unique bonne réponse à cette question! Ça dépend de
plusieurs facteurs comme le type d’entreprise, la stratégie, les objectifs, le contexte, les enjeux,
l’équipe, les supérieurs, etc….
Bref, tout comme il existe un bon employé pour un poste, il y a également un bon gestionnaire
pour une entreprise, un contexte et une équipe. La notion de « bon » gestionnaire est
contextuelle.
Faire preuve d’autonomie, c’est de ne pas avoir peur de prendre ses responsabilités, d’être
capable d’adopter des positions fermes même si on est seul, de parler envers et contre tous si
nécessaire et d’en assumer les conséquences. Disons la vérité, être leader implique souvent de
faire face aux difficultés seul et ce n’est pas donné à tous!
#3 – Savoir diriger
Savoir diriger nécessite de garder l’œil sur le but à atteindre, de donner une direction, de
trancher, de faire front aux obstacles, de gérer ses émotions, d’être un modèle pour les autres,
de prendre position fermement – et bien souvent à contre-courant – et de gagner la confiance
des autres.
Il n’y a rien de plus dommageable pour une équipe qu’un capitaine sans direction, qui ne tranche
pas, qui refuse de regarder la réalité en face, qui ne fait pas face à la critique avec courage ou
qui refuse de prendre la responsabilité de ses actes. C’est la recette parfaite d’un échec!
Il est important de prendre la meilleure décision possible mais il est aussi important de la
prendre au bon moment. Prendre la meilleure décision trop tard c’est tout comme prendre la
mauvaise décision!
Dire les vraies choses, c’est de dire ce qui doit être dit, au bon moment, à la bonne personne et
de la bonne manière.
Faire face aux problèmes, c’est de s’assurer de regarder la réalité en face, de la partager et d’y
faire face avec son équipe.
Avoir du courage managérial, c’est aussi de savoir gérer dans la tempête, de savoir gérer
l’incertitude et l’ambiguïté. Un bon gestionnaire se doit de prendre plus de bonnes décisions
que de mauvaises, sur la base d’informations insuffisantes, en le moins de temps possible et
avec peu ou pas de solutions antécédentes sur lesquelles s’appuyer!
#6 – Faire preuve de leadership et inspirer les
autres
Avoir du leadership, c’est la capacité d’une personne à influencer et à fédérer un groupe vers
l’atteinte d’un but commun dans une relation de confiance mutuelle. Pour un gestionnaire, avoir
du leadership veut aussi dire d’être en charge, de prendre les commandes et d’avoir de la vision,
de mobiliser, motiver et obtenir la collaboration d’un groupe vers l’atteinte des objectifs visés.
Vos gestionnaires ont-ils une pensée logique? (La capacité à utiliser un raisonnement ordonné
et rigoureusement enchaîné ou une pensée systématique et déductive)
Ont-ils la capacité à créer et former des hypothèses, à avoir du « flair » et faire appel à leur
intuition? Dans la tempête et l’ambiguïté, l’intuition est essentielle!
Ont-ils une vision globale et stratégique par opposition à une vision plus opérationnelle? Sont-
ils capables de manipuler des thèmes abstraits qui n’ont pas de résonance dans la pratique,
comme par exemple des idées et des concepts?
Avoir le sens politique, c’est de dire et faire des choses qui sont en harmonie avec les
convictions et usages considérés comme acceptables. C’est repérer, comprendre et prendre en
considérations les enjeux propres à un milieu organisationnel.
Une des qualités d’un bon gestionnaire est de choisir l’endroit et le moment opportun pour
communiquer ses messages avec le minimum de bruit possible, de lire les signes non-verbaux
et d’adapter son approche à la situation et à l’auditoire.
#9 – Faire preuve d’empathie
Ah cette merveilleuse qualité ! Je pourrais en dire long sur ses bienfaits!
L’empathie, c’est l’art de connaître les autres, de comprendre leurs sentiments, de percevoir
leurs points de vue, d’éprouver un intérêt sincère pour leurs préoccupations et d’être ainsi
capable d’entretenir des rapports harmonieux avec une grande variété d’individus.
Il ne faut pas confondre l’empathie et la sympathie, qui est plutôt le sentiment d’être « touché
» et de ressentir le besoin d’agir pour soulager la souffrance d’autrui.
Avoir le courage d’être vulnérable comme gestionnaire, le courage d’être soi-même est la pierre
angulaire d’un leadership inspirant et nécessaire.
L’humilité est de savoir reconnaître sans détour ses erreurs et lacunes, de ne pas se prendre pour
Superman, de prendre soin de mettre autrui à l’aise, d’encourager et respecter les points de vue
différents, de savoir miser sur les forces de chacun et de s’entourer de gens bien souvent
meilleurs que soi.
Dans le monde d’aujourd’hui, les entreprises qui hésitent sont dépassées par celles qui foncent
et se doivent d’avoir des gestionnaires orientés vers l’action. Ceux qui hésitent le font
généralement par perfectionnisme, procrastination ou crainte du risque, ce qui a pour effet de
retarder d’entreprendre les actions nécessaires rapidement et au bon moment.
La délégation est importante dans le sens où elle permet au gestionnaire de miser sur sa réelle
valeur ajoutée. Pour déléguer de manière optimale, il faut savoir faire confiance à ses
collaborateurs, partager la responsabilité et le crédit.
Bien évidemment, le Superman de la gestion n’existe pas (et nous ne voulons pas
nécessairement d’un Superman!)
L’important c’est de déterminer les qualités de vos gestionnaires, les aider à se mieux se
connaître, de miser sur leurs forces et de les aider à se développer.