Livret Sarraute Pour Site
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DU BAC
On ne badine pas
avec l’amour
LIVRE
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ou pour un non
Pour un oui
DU BAC
PROGRAMME TEXTE INTÉGRAL
N AT H A L I E S A R R A U T E
Couverture_2024_exe.indd 1-2 14/03/2024 15:40
NATHALIE SARRAUTE
Pour un oui
ou pour un non
Livre du professeur
Page 5
ÉTUDIER L’ŒUVRE AVEC « FOLIO+ LYCÉE »
1. Deux séquences pédagogiques au choix
Séquence 1 (voie générale)
Pour un oui ou pour un non, la vibration des mots
Séquence 2 (voie générale ou technologique)
Le théâtre, un espace de duel
2. Utilisation du dossier avec les élèves
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CORRIGÉS DES EXERCICES DU DOSSIER
Groupements de textes
Prolongements artistiques
Préparer l’écrit du Bac
Préparer l’oral du Bac
La grammaire
Page 27
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
1. Dissertation
2. Essai (voie technologique)
3. Exercices sur le vocabulaire de l’analyse théâtrale
4. Exercices sur l’ironie et l’absurde
5. L’usage des guillemets
Page 37
CORRIGÉS DES EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
SÉANCE 1 (1H)
TITRE Introduction : le xxe siècle, nouvel espace littéraire et nouvelle
ET SUPPORT approche du langage.
OBJECTIFS Contextualiser le parcours de Nathalie Sarraute ;
inscrire son œuvre dans un paysage littéraire et culturel.
PAGES « 1. Histoire littéraire » (p. 45).
DU LIVRE
PRODUCTION En amont : lecture de la frise chronologique (voir « À retenir »).
DES ÉLÈVES
ET ACTIVITÉ En groupe : repérer les différents questionnements et les innovations
du xxe siècle.
SÉANCE 2 (2H)
TITRE Étude d’ensemble : un jeu avec les attentes du lecteur.
ET SUPPORT
OBJECTIF Identifier le déplacement des enjeux traditionnels du théâtre.
PAGES « 2. Présentation de Pour un oui ou pour un non » (p. 58).
DU LIVRE
PRODUCTION En amont : lecture du début de la pièce, jusqu’à l’entrée des voisins
DES ÉLÈVES (l. 1 – 222).
ET ACTIVITÉ
Travail préparatoire : s’entraîner à la dissertation. Sujet : Pour un oui
ou pour un non est-elle une pièce conventionnelle ? Travailler sur
l’héritage de Nathalie Sarraute et les innovations qu’elle apporte,
en proposant trois arguments et trois exemples.
En classe : restitution du travail préparatoire. Rédaction collective
d’une sous-partie.
SÉANCE 4 (1H)
TITRE Grammaire : l’interrogation.
ET SUPPORT
OBJECTIFS Acquérir les connaissances grammaticales sur l’interrogation.
Analyser un court extrait.
À partir des réponses à la question grammaticale, donner des pistes
d’interprétation pour la lecture littéraire de l’œuvre.
PAGES « La grammaire – 3. L’interrogation » (p. 126).
DU LIVRE
PRODUCTION En amont : lire le cours sur l’interrogation. Relever les interrogations
DES ÉLÈVES employées, du début de la pièce à « C’est donc si terrible ? » (l. 1 – 52).
ET ACTIVITÉ
Reprise collective : pourquoi Nathalie Sarraute emploie-t-elle
l’interrogation ?
SÉANCE 5 (2H)
TITRE Analyse linéaire : analyse 2 - La fin de la pièce.
ET SUPPORT
OBJECTIF Analyser le texte au regard de la problématique de la séquence.
PAGES Extrait associé (l. 673 – 707)
DU LIVRE « 1. Les analyses linéaires » (p. 114)
« 2. Présentation de Pour un oui ou pour un non » (p. 58).
PRODUCTION En amont : relire « 2. Présentation de Pour un oui ou pour un non
DES ÉLÈVES – Une pièce en suspens » ; identifier la progression du texte,
ET ACTIVITÉ
en donnant un titre aux parties identifiées.
En classe : réfléchir à une problématique possible pour cet extrait.
À l’oral : présentation de l’analyse.
SÉANCE 1 (1H)
TITRE Introduction : le xxe siècle, nouvel espace littéraire et nouvelle
ET SUPPORT approche du langage.
OBJECTIFS Contextualiser le parcours de Nathalie Sarraute ;
inscrire son œuvre dans un paysage littéraire et culturel.
PAGES « À retenir – Repères chronologiques » (p. 8)
DU LIVRE « 1. Histoire littéraire » (p. 45).
10
11
➙ ÉTAPE 1
EXERCICES
SUPPLÉMENTAIRES
Un verbe : ....................................................................................................
Fige : ............................................................................................................
VOCABULAIRE : un "verbe" est ici une parole ou une suite de parole, ainsi
qu'une manière de s'exprimer.
SYNTAXE : « n’a de cesse de briser » signifie « brise sans cesse », « s’évertue,
s’acharne à casser ».
➙ ÉTAPE 2
27
➙ ÉTAPE 3
……………………………………………………………………………………
N° ARGUMENTS EXEMPLES
1. Les personnages n’ont ni nom ni caractère
fixe et assigné.
……………………………………………………………………………………
N° ARGUMENTS EXEMPLES
1. « Rien » est employé au sens négatif,
puis au sens positif. Les mots qu’on a eus
deviennent ceux qu’on n’a pas eus.
28
……………………………………………………………………………………
EXERCICES
SUPPLÉMENTAIRES
N° ARGUMENTS EXEMPLES
1. La souricière est une métaphore
du pouvoir piégeant des mots, de
l’enfermement qui réside en certains
mots, dans les sens assignés, comme dans
« raté ».
➙ ÉTAPE 4
1. [Présentation de l’auteur]
Toute l’œuvre de Nathalie Sarraute s’évertue à explorer un domaine qui n’a jamais été
exploré auparavant : ce qui se trouve sous les mots. Pour aller à la recherche de cette
29
3. [Reformulation du sujet]
Dans cette optique, on remarque que Pour un oui ou pour un non, travaille à défaire
les sens figés, les sens uniques, qui nous empêchent de nous construire de façon
libre et complexe.
4. [Problématique]
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
5. [Annonce du plan]
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
➙ ÉTAPE 5
30
➙ ÉTAPE 6
Pour échapper aux frontières, aux sens clos et figés, l'auteure met en œuvre une
langue en mouvement, au sein de laquelle aucun sens certain n’est assigné. Les mots
peuvent se retourner, changer de sens et nous échapper, alors que nous croyions les
saisir. À cet égard, le travail sur la négation est particulièrement significatif. Lorsque
H. 1 dit ne pas se souvenir que son ami et lui aient eu « des mots », c’est-à-dire, se
soient disputés, H. 2 lui oppose que ce sont justement les mots qu’ils n’ont « pas
eus » qui sont une des causes de leur éloignement. Un sens assez fort pour provo-
quer une possible rupture réside dans l’espace associé à la négation, au manque,
au silence, à un prétendu neutre qui ne l’est pas. La même inversion s’opère sur le
sens de « rien » : d’abord négatif, le pronom prend une signification positive, plus
EXERCICES
SUPPLÉMENTAIRES
clairement visible lorsque le terme devient nom commun : « C’est à cause de ce rien
que tu t’es éloigné ? » Ces retournements de la langue lui confèrent une vivacité et
une ambiguïté fertiles. Indécidable avec certitude, le parcours du sens reste toujours
libre et à accomplir.
➙ ÉTAPE 7
31
Sujet
En quoi la dispute est-elle constructive ? Vous développerez de manière organisée
votre réponse à cette question, en prenant appui sur l’œuvre au programme, sur le
texte de l’exercice de la contraction et sur ceux que vous avez étudiés dans l’année
dans le cadre de l’objet d’étude « La littérature d’idées du xvie au xviiie siècle ». Vous
pourrez faire appel à vos lectures et à votre culture personnelle.
➙É
TAPE 1
➙É
TAPE 2
➙É
TAPE 3
32
➙É
TAPE 4
EXERCICES
SUPPLÉMENTAIRES
en l’autre, et en sa capacité à ………………………………….. ce qui nous agite.
3. VOCABULAIRE
DE L’ANALYSE THÉÂTRALE
Sujet
Associez chaque terme à la définition qui lui convient.
Scène d’exposition • • D ébut de la pièce, qui permet de présenter les
personnages, l’intrigue et le contexte.
Réplique • • Paroles qu’un personnage s’adresse à soi-même.
Quiproquo • • Auteur de théâtre.
• Personne chargée des aménagements matériels de la scène.
Didascalie • • Instructions du dramaturge sur le lieu, le moment,
l’interprétation des acteurs, les mouvements ou
Aparté • le costume.
• Groupe de personnages qui présente l’action et en
Dramaturge •
commente le développement.
Metteur en scène • • Personne qui imagine le jeu et la mise en place
d’une œuvre théâtrale.
Scénographe • • Malentendu.
• Discours qu’un personnage se tient à lui-même.
Monologue • • Caractéristique du texte théâtral, qui fait que la parole
Double énonciation • est adressée au partenaire et également au public.
• Le texte dit par un personnage à l’intention
Chœur • d’un autre.
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A. L’ironie
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B. L’absurde
1. Lisez ces deux extraits issus d’En attendant Godot de Samuel Beckett
et de Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute :
Extrait 1 :
Estragon : Qu’est-ce que tu as ?
Vladimir : Je n’ai rien.
Estragon : Moi je m’en vais.
Vladimir : Moi aussi.
Silence.
Estragon : Il y avait longtemps que je dormais ?
EXERCICES
SUPPLÉMENTAIRES
Vladimir : Je ne sais pas.
Silence.
Estragon : Où irons-nous ?
Vladimir : Pas loin.
Estragon : Si si, allons-nous-en loin d’ici !
Extrait 2 :
H. 1 : Qu’est-ce que tu as contre moi ?
H. 2 : Mais rien… Pourquoi ?
H. 1 : Oh, je ne sais pas… Il me semble que tu t’éloignes… tu ne fais plus jamais
signe… il faut toujours que ce soit moi…
H. 2 : Tu sais bien : je prends rarement l’initiative, j’ai peur de déranger.
• a) Comment les répliques d’En attendant Godot (extrait 1) expriment-elles
une incommunicabilité qui véhicule un sentiment d’absurde ?
À quelles craintes ce sentiment peut-il être associé ?
• b) Comparez avec les répliques de Pour un oui ou pour un non (extrait 2).
En quoi les paroles de H. 1 et H. 2 ne relèvent-elles pas de l’absurde ?
Estragon : Didi.
Vladimir : Oui.
Silence.
Estragon : Je ne peux plus continuer comme ça.
Vladimir : On dit ça.
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5. L’USAGE
DES GUILLEMETS
Indiquez l’effet de l’emploi des guillemets dans les phrases suivantes.
A.
Non, pas des mots comme ça… d’autres mots… pas ceux dont on dit qu’on les a
« eus »… Des mots qu’on n’a pas « eus », justement…
B.
Quand je t’en ai parlé… tu m’as dit : « C’est bien… ça… »
C.
J’ai appris que j’avais un casier judiciaire où j’étais désigné comme « Celui qui rompt
pour un oui ou pour un non ».
D.
Qu’est-ce qui me prend ? « Prend » est bien le mot. Oui, qu’est-ce qui me prend ?
E.
Eh bien oui, mes bonnes gens, la forêt de ce conte de fées où la reine interroge son
miroir : « Suis-je la plus belle, dis-moi… » Et le miroir répond : « Oui, tu es belle, très
belle, mais il y a là-bas, dans une cabane au fond de la forêt, une petite princesse
encore plus belle… »
F.
« La vie est là, simple et tranquille… » C’est de Verlaine, n’est-ce pas ?
G.
Mais voyons, dans le « poétique », la « poésie ».
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