Le récit se présente sous la forme d'un journal intime écrit à la première personne par un homme de 42 ans vivant en Normandie près de Rouen. Il raconte sur plusieurs mois les étranges événements qu'il vit, comme des objets qui bougent tout seuls, et sa peur grandissante d'une entité invisible nommée le Horla qui pourrait le hanter.
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Le récit se présente sous la forme d'un journal intime écrit à la première personne par un homme de 42 ans vivant en Normandie près de Rouen. Il raconte sur plusieurs mois les étranges événements qu'il vit, comme des objets qui bougent tout seuls, et sa peur grandissante d'une entité invisible nommée le Horla qui pourrait le hanter.
Le récit se présente sous la forme d'un journal intime écrit à la première personne par un homme de 42 ans vivant en Normandie près de Rouen. Il raconte sur plusieurs mois les étranges événements qu'il vit, comme des objets qui bougent tout seuls, et sa peur grandissante d'une entité invisible nommée le Horla qui pourrait le hanter.
Le récit se présente sous la forme d'un journal intime écrit à la première personne par un homme de 42 ans vivant en Normandie près de Rouen. Il raconte sur plusieurs mois les étranges événements qu'il vit, comme des objets qui bougent tout seuls, et sa peur grandissante d'une entité invisible nommée le Horla qui pourrait le hanter.
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« Le Horla » de Guy de Maupassant
1. Qui est l’auteur de cette nouvelle ? A quel siècle a-t-il vécu ?
Guy de Maupassant a vécu au 19e siècle. 2. Qui est le narrateur de cette histoire ? Quel est son statut ? Le narrateur est un homme de 42 ans coulant des jours paisibles dans sa propriété. Narrateur interne. 3. Sous quelle forme particulière le récit se présente-il ? Le récit se présente sous la forme d'un journal intime (date indiquée à chaque début de paragraphe, déroulement chronologique, expression à la première personne...). 4. Quel effet l’auteur a-t-il voulu produire en choisissant de raconter son récit à la première personne ? Le lecteur s’identifie au narrateur, se met à sa place et ressent sa peur. 5. Dans quelle région se déroule l’action ? Près de quelle grande ville habite le narrateur ? En Normandie, près de Rouen. 6. Sur quelle durée s’étend l’aventure vécue par le narrateur ? Du 8 mai au 10 septembre (plus ou moins 4 mois). 7. Quels sont les premiers symptômes de la maladie du narrateur ? Quand surviennent-ils ? Le 12 mai, le narrateur commence à avoir de la fièvre. Celle-ci reste plusieurs jours et il ressent un certain danger. Cela survient peu de temps après avoir vu le trois-mâts. 8. Quel rêve hante souvent les nuits du narrateur ? Le narrateur est dans son lit, quelqu’un s’approche et tente de l’étrangler. 9. Dans quel lieu se rend le narrateur, pendant tout le mois de juin, pour tenter de se remettre de sa maladie ? Il se rend au Mont Saint-Michel. 10. Pourquoi la discussion avec le moine à propos du vent perturbe-t-elle autant le narrateur ? Le Moine lui demande s’il peut voir le vent. Non, et pourtant, il existe bel et bien. Le narrateur fait la comparaison avec ce qu’il vit et ce qu’il ne voit pas. 11. En quoi le comportement de Mme Sablé après la séance d’hypnose est-il effrayant pour le narrateur ? En quoi cela le renseigne-t-il sur son propre état ? Mme Sablé est la cousine du narrateur. Un soir, elle organise un dîner à la fin duquel la conversation dérive vers le magnétisme. Par jeu, elle se laisse hypnotiser et endormir par un convive, le docteur Parent. Ce dernier la convainc d'aller voir le narrateur le lendemain et de quémander auprès de lui une forte somme d'argent, au nom de son mari. L'objectif du docteur est de démontrer par les faits que la suggestion par l'hypnose existe bel et bien. L'expérience réussit au-delà de toute espérance, puisque Mme Sablé se présente à son cousin le lendemain et, très mal à l'aise, lui demande l'argent. Pressée de questions par le narrateur, elle est incapable de dire quand et pourquoi son mari lui a demandé cet argent. Devant son malaise grandissant, le narrateur lui promet cette somme. Mme Sablé n'est libérée de l'emprise de cette suggestion par l'hypnose que lorsque le docteur Parent l'endort à nouveau et annule la première suggestion. Le narrateur a peur, il pourrait lui- même être sous l’emprise de quelqu’un. 12. D’après les domestiques, que se passe-t-il chez le narrateur pendant son absence ? On casse des verres dans les armoires et tout le monde s’accuse et se dispute. 13. En quoi cela renforce-t-il l’ambiguïté de l’histoire ? Les phénomènes ne sont pas limités au narrateur. Tout cela renforce l’idée que tout se passe vraiment. 14. Relève trois phénomènes surnaturels dont est témoin de le narrateur. 1) Il voit une rose de son jardin se casser et rester suspendue dans les airs, comme si quelqu’un en sentait le parfum. 2) Il voit une page de son livre se tourner, comme si une personne invisible le lisait. 3) Il ne parvient pas à distinguer son reflet dans le miroir comme si un être invisible s’était interposé entre lui et la glace. 15. Finalement, qu’est-ce que le « Horla » ? A quel célèbre « monstre » de la littérature fantastique est-il comparé ? Il s’agirait d’un « Être » invisible, une sorte de vampire qui se nourrit de la vie des gens pendant leur sommeil. 16. Toujours selon le narrateur, comment le « Horla » est-il arrivé jusqu’à lui ? Le Horla serait originaire du Brésil. Il serait venu à bord d’un bateau qui est passé sous les fenêtre du narrateur début mai. 17. A la fin du récit, que fait le narrateur pour se débarrasser du « Horla »? Le narrateur enferme le Horla dans sa chambre puis met le feu à sa maison. 18. Croyant avoir échoué dans sa tentative, quelle est ensuite la décision finale qu’il prend ? Il se suicide. 19. Pourquoi cette décision se présente-t-elle comme la seule possibilité aux yeux du narrateur ? Il n’en peut plus, il n’arrive pas à se débarrasser du Horla. Pour lui, c’est la seule façon de faire disparaitre cette peur à tout jamais. 20. Quelle est l’interprétation rationnelle (ou naturelle) qui pourrait être proposée pour ce récit ? Cite des indices précis du récit pour justifier ta réponse. Le narrateur pourrait être, simplement, en train de sombrer dans la folie. Tout extrait du texte allant dans ce sens. 21. A quel moment bascule-t-on dans le fantastique ? Le 5 juillet est le point de départ des éléments possiblement surnaturels. 22. Quel stratagème utilise-t-il afin de découvrir le coupable qui boit l’eau de sa carafe ? Il a remis sur la table l’eau et le lait, en ayant soin d’envelopper les carafes dans des linges de mousseline blanche et de ficeler les bouchons. Puis, il a frotté ses lèvres, sa barbe, ses mains avec de la mine de plomb pour savoir si c’est lui qui boit durant son sommeil.